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#comment jugé la prophetie
etrechretien · 6 years
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toujours juger (toutes révélations) par la parole (par Kenneth hagin)
toujours juger (toutes révélations) par la parole (par Kenneth hagin)
Juger par la Parole
«Examinez toutes choses…» -1 Thessaloniciens 5:21
Rappelez-vous toujours ceci : la Bible enseigne que l’Esprit de Dieu et la Parole de Dieu sont d’accord. Chaque fois que l’Esprit de Dieu vous parle, ce ne peut être que dans la ligne de la Parole de Dieu.
Il est des gens qui ont entendu des «voix» et reçu toutes les sortes de «révélations» imaginables. D’aucuns ne cessent…
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christophe76460 · 4 years
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MEDITATION, FEVRIER 2020, PASTEUR JOSEPH ZBINDEN
TEXTE : (HAB.2 :1-4)
TITRE : LA PROPHETIE DU SALUT.
THEME : LE SALUT PAR LA FOI.
INTRODUCTION.
Confronté à une situation extrême et humainement sans issue, Habakuk, après avoir interrogé l’Eternel sur les raisons d’un tel désastre spirituel dans son propre pays, et après avoir reçu de Dieu une réponse aussi étonnante qu’inattendue, se réfugie dans une tour, pour prier et attendre la révélation de son Dieu à cette question si importante et si déterminante, pour son salut et pour celui de son peuple.
Habakuk est dans une profonde angoisse, son cœur est brisé devant le jugement qui va fondre sur Juda. Il ne comprend pas les pensées de Dieu, il n’arrive pas à sonder les voies de Dieu à l’égard de son peuple. Il s’imagine même, que l’Eternel est indifférent devant le sort de la nation, qui sera détruite par les Chaldéens furibonds et impétueux, encore plus mauvais et plus méchants que Juda.
Mais voici la révélation divine tant attendue. Habakuk la reçoit avec empressement et la serre sur son cœur meurtri. Il est consolé. Sa foi est renouvelée. Cette prophétie, au premier abord déconcertante, le rassure finalement, car, avec l’aide de Dieu il a compris sa signification. Il sait maintenant quelle est la volonté de Dieu, et comment le juste sera sauvé : par la foi. Il croit, et chantera un cantique solennel à la gloire de Dieu, le Dieu de son salut.
Le chapitre trois du livre d’Habakuk est un des plus beaux textes que renferment les Ecritures. Il vaut la peine de le lire et de le relire encore et toujours, de le méditer et de le repasser dans notre cœur. D’ailleurs, je vous recommande vivement d’étudier en profondeur le livre d’Habakuk, un grand parmi les petits prophètes.
Mais que dit cette prophétie si extraordinaire ? Ceci :
« Voici, son âme s’est enflée, elle n’est pas droite en lui. Mais le juste vivra par sa foi ».
Et que signifie exactement cette prophétie ?
Pour bien comprendre le sens de cette révélation essentielle de Dieu, pour le salut de son peuple, nous allons considérer quelques éléments préliminaires, avant de parler de l’intelligence de la prophétie et de l’obéissance qui en découle.
I) LES CIRCONSTANCES DE CETTE PROPHÉTIE.
Nous connaissons ce texte, et nous savons que les circonstances qui entourent la prophétie d’Habakuk, sont marquées par une situation de délabrement spirituel du peuple de Dieu. Par conséquent, Juda est mûr pour le jugement divin, auquel il n’échappera pas, à aucun moment et d’aucune manière.
Il sera châtié par le conquérant Chaldéen, peuple violent et sanguinaire, considérablement plus impie et idolâtre que Juda. Ce jugement, annoncé par le prophète selon l’ordre de Dieu, est la conséquence tragique mais logique, de leur pensées mauvaises et méchantes, manifestées par leur violation volontaire et continuelle de la loi de Dieu.
Mais l’oppresseur sera jugé à son tour. Et les raisons de sa condamnation définitive, sont exprimées par les malédictions que l’Eternel formule contre lui. Ce même sort est réservé à quiconque fait le mal à l’exemple des Chaldéens.
II) L’IMPORTANCE DE CETTE PROPHÉTIE.
L’importance de cette révélation, est démontrée par le fait qu’elle doit être lue et connue de tous. Chacun personnellement, doit prendre connaissance de sa situation, de sa perdition et de la volonté de Dieu, à son égard.
De plus, elle est incontournable, parce qu’au-delà de sa destination locale et temporelle, elle englobe toute l’histoire de l’humanité, du début à la fin, révélant le dessein de Dieu pour le salut du monde, d’une manière fondamentale et universelle.
III) L’ÉCHÉANCE DE CETTE PROPHÉTIE.
Cette question est un peu complexe. L’échéance de cette prophétie est clairement fixée aux temps de la fin, à l’occasion du jugement dernier. En effet, là, il sera évident, effectivement et définitivement, que le méchant qui s’enfle périra, et que le juste sera sauvé par sa foi. Ce n’est pas tout, non seulement cette prophétie aspire à la fin ultime, mais son dénouement est absolument certain, elle peut tarder, mais elle ne mentira pas, et elle s’accomplira sûrement, aussi vrai que Dieu est vivant.
Si cette échéance est ainsi présentée, ce n’est que pour mieux prouver à l’avance, que les jugements terrestres, passés, présents et futurs, sont des anticipations incontestables, du jugement dernier. Ce jugement final, se déroulera au tribunal céleste, devant le grand trône blanc, sur lequel prendra place le souverain juge, l’Eternel, le Dieu Tout-Puissant.
En outre, si les nombreux avertissements divins et temporels, sont si concrets et si terribles, à combien plus forte raison, le jugement dernier, dont l’ampleur sera infinie et la durée éternelle, sera-t-il épouvantable. Et, faut-il le préciser, personne ne manquera à l’appel et personne n’échappera à la sentence divine.
Cependant, ne l’oublions pas, cette révélation est déjà en marche, elle l’est depuis toujours. Car Dieu, dès avant la fondation du monde a décidé de sauver le juste par la foi, et de condamner à la perdition éternelle, celui qui fait le mal à l’exemple des Chaldéens. Ils sont les symboles vivants des hommes voués à la perdition, car ils portent en eux les caractéristiques spécifiques, de ceux qui seront perdus.
L’Ecriture affirme, qu’il existe dans le ciel, un tabernacle créé, non par la main des hommes, mais par Dieu. Il fut ordonné à Moïse d’en faire un sur la terre, conformément à la vision qu’il a reçue du tabernacle céleste, lorsqu’il était sur la montagne du Sinaï.
Ainsi de même, Habakuk déclare qu’il y aura au ciel, un jugement dernier, préfiguré par les jugements divins qui auront eu lieu sur cette terre, du début jusqu’à la fin du monde, comme le déluge, par exemple. Là, au jour du jugement dernier, le Juge suprême sauvera ceux qui sont de la foi, et condamnera à la mort éternelle ceux qui sont du malin, les impies impénitents, c’est-à-dire, ceux dont l’âme s’est enflée, et qui n’était pas droite en eux.
IV) L’INTELLIGENCE DE CETTE PROPHÉTIE.
Il n’est pas évident, au premier abord, de discerner clairement les tenants et les aboutissants de cette vision prophétique. Cependant, si l’on tient compte de certains indices, comme par exemple, le fait que Juda ne soit pas mentionné, et qu’il est extrêmement difficile de définir le temps précis de la prophétie, car Habakuk ne dit rien, qui puisse nous renseigner concrètement à ce sujet.
De plus, certains passages sont clairement intemporels et universels. La vision attend son terme, car Dieu l’accomplira au cours des âges. Toute la terre doit faire silence devant l���Eternel, qui est dans son Saint Temple. Il fait trembler la terre, les montagnes éternelles sont brisées. Les astres célestes sont perturbés. Dieu foule les nations avec colère, elles sont secouées, car il sort pour délivrer son oint. Et plus encore.
Ainsi, me semble-t-il, une bonne compréhension de la prophétie, réside dans la connaissance que Dieu nous donne, au sujet de son plan de salut pour l’humanité. En effet, cette prophétie est mentionnée plusieurs fois dans les Ecritures. Dans l’épître aux Hébreux, et par Paul aux Galates, et en particulier dans son épître aux Romains, épître qui présente incontestablement, le salut sur le plan universel. Cela n’est pas sans importance.
Par conséquent, il est plus que probable que cette prophétie au sujet du salut par la foi, concerne l’humanité tout entière, comme le dira Hébreux 11, depuis Abel, en passant par Abraham et les patriarches, le peuple d’Israël, et enfin, l’Eglise, depuis la Pentecôte jusqu’au retour de Jésus-Christ, le chef de la foi.
Cette prophétie est double.
- Dans la première partie, elle déclare d’une manière implicite au sujet du méchant, caractérisé par l’impie Chaldéen, que son âme s’est enflée, qu’elle n’est pas droite en lui, et que, sous-entendu, il mérite la condamnation éternelle. Quels sont les critères qui fondent le jugement de Dieu à l’égard du méchant ? Je les mentionne brièvement et succinctement. (Cf. chap.1 et 2)
Il est orgueilleux, insatiable de conquête comme le séjour des morts. Il dépouille les nations. Il est cupide et, dans son arrogance il amasse des biens iniques, et cherche à se mettre en sécurité contre le malheur, dans des lieux élevés. Il est cruel et sanguinaire, il dévore les nations. Il bâtit son empire par le sang, en commettant l’iniquité, et en corrompant les nations. Il vit dans la luxure, les richesses mal acquises, en exploitant les nations, et en détruisant le peuple de Dieu.
Il est idolâtre, il est violent, il est impudent, il se moque des hommes et des rois, et même de Dieu. Il se croit invincible, sa force est son dieu. C’est pourquoi il ne craint rien ni personne, et ainsi s’imagine établir son règne au-dessus de tout et de tous.
Comment ne pas voir dans cette description, la nature même de satan et du mal, dans leurs dimensions excessivement mauvaises et méchantes. Ainsi que du péché qui asservit le pécheur incrédule et impénitent, lequel, à l’exemple du roi des Chaldéens, se révolte contre le Dieu trois fois saint, et qui, à cause de son offense ultime contre Dieu, forfait commis délibérément, en toute connaissance de cause, sera condamné à la perdition éternelle, conformément à son cœur hautain et rebelle.
- Dans la deuxième partie, contrairement à l’impie, la prophétie affirme que le juste vivra par sa foi. Que veut dire le Seigneur à ce sujet ?
D’abord, comme le montre la situation spirituelle, déplorable et condamnable du peuple de Dieu, tous les hommes ont péché et son coupables d’avoir offensé Dieu. (Rom.1-3) Ils sont même inexcusables, et méritent tous la mort éternelle, salaire du péché. Et ce jugement de Dieu sur le péché, est signifié par le fait que le peuple de Dieu est châtié par les Chaldéens.
Mais justement, au-delà du jugement de Dieu sur le péché, jugement inévitable et irrévocable, la prophétie affirme, que dans cette situation inextricable sur le plan humain, il y a une solution divine, la foi. Car le juste vivra par la foi. Il ne mourra pas, sous-entendu, il échappera au jugement éternel sur le péché. Mais comment cela ?
V) L’obéissance à cette prophétie.
Il faut préciser à ce propos, que le texte de la prophétie dit que le juste vivra par sa foi, c’est-à-dire que celui qui est justifié par Dieu, vivra par sa foi. Ici, il faudra se référer au nouveau testament qui éclaire ce texte d’Habakuk. En particulier, aux chapitres 6-8 et 12 de l’épître aux Romains, mais pas seulement.
Ainsi, pour être justifié par Dieu de son péché de révolte, et de tous les péchés qu’un homme peut commettre à cause de sa nature pécheresse, il est évident qu’il doit, en premier lieu, reconnaître le verdict de Dieu sur son propre cœur, reconnaître son péché, reconnaître sa culpabilité et le fait qu’il soit inexcusable, et, par conséquent, accepter sa condamnation.
D’ailleurs, c’est évident, de quoi l’homme pourrait-il être justifié, c’est-à-dire déclaré juste aux yeux de Dieu, s’il n’a pas de péché en lui, et s’il n’a pas commis de péché ? Or, puisque tous les hommes ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, il est manifeste que, pour être sauvé, le pécheur doit se repentir et se convertir, sinon il périra comme les Chaldéens orgueilleux et impénitents.
Mais quel est le péché qui nous condamne ? Ce ne sont pas d’abord les nombreux péchés que nous pouvons commettre en tant que pécheurs, parce que nous venons au monde avec une nature pécheresse, mais surtout et avant tout, parce que, malgré le fait que nous avons hérité la nature adamique et pécheresse, c’est-à-dire la vaine manière de vivre de nos pères, nous n’avons pas été intelligents et nous n’avons pas cherché Dieu, alors qu’il nous le commandait. Selon qu’il est dit :
« Le Créateur a voulu qu’ils cherchent le Seigneur, et qu’ils s’efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être ». (Actes 17 :27-28) C’est pourquoi, Paul, dans son réquisitoire contre le péché peut dire : « Il n’y a point de juste, pas même un seul. Nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu. Tous sont égarés, tous sont pervertis, Il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul ». (Rom. 3 :10-12)
Ainsi donc, celui qui est convaincu de son péché, qui est attristé par son péché, qui regrette d’avoir offensé Dieu d’une manière volontaire et en toute responsabilité, et qui, par conséquent reconnaît que Dieu est juste dans sa condamnation, celui-là donc qui se repent de son péché, qui change d’attitude à l’égard de Dieu, et qui veut se soumettre à lui désormais, celui-là est gratuitement justifié devant Dieu, à cause de son amour et de sa grâce, manifestés en Jésus, mort et ressuscité pour ôter le péché du monde. (Rom.5)
Celui qui se repent sincèrement et sérieusement, se convertira aussi. C’est-à-dire que, à l’exemple du fils cadet de l’histoire de Jésus, après être rentré en lui-même, et après avoir pris conscience de son péché, il se lèvera, il se présentera devant Dieu et dira : j’ai péché contre toi, je ne suis pas digne d’être appelé ton fils, car je mérite la mort, l’enfer éternel.
Alors, Dieu le Père, rempli d’amour et de compassion, et qui attendait le retour du pécheur perdu, dira : mon fils qui était perdu a été retrouvé, mon fils qui était mort est revenu à la vie. Ainsi le pécheur condamné sera justifié, il réintégrera la maison paternelle, et vivra par sa foi, et par l’obéissance de la foi.(Cf. Luc.15)
En effet, celui qui reconnaît Dieu comme son Sauveur, le reconnaît également comme son Seigneur, non seulement superficiellement, mais formellement, selon que Jésus a dit : « ce ne sont pas tous ceux qui me disent Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume de Dieu, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux ». (Cf.Mat-7 : 21-23)
En fin de compte, quand Habakuk dit que le juste vivra par sa foi, et que le nouveau testament, par trois fois, reprend cette prophétie pour la préciser et la développer, il devient évident que la foi qui sauve, n’est pas seulement une adhésion intellectuelle aux dogmes de l’Ecriture, mais également un changement profond du cœur, une conversion radicale de la volonté, qui, désormais se soumet à Dieu et à sa parole, et qui, par la puissance de l’Esprit qui a régénéré le pécheur repentant, produit des fruits digne de la repentance, le fruit de l’Esprit.
Cette foi qui sauve, c’est le don Dieu au pécheur qui se repent, c’est l’œuvre de l’Esprit dans son cœur, à cause de l’œuvre rédemptrice de Jésus accomplie une fois pour toutes sur la croix du Calvaire. C’est l’homme qui devient participant de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde, qui marche par l’Esprit sur le chemin de la sanctification, c’est-à-dire qui croit aux promesses de Dieu et qui obéit à ses commandements. (2Pie.1;3-11)
Tout cela et plus encore, par la grâce souveraine que Dieu offre au pécheur repentant, tout au long de sa vie, grâce accordée à cause de son immense amour pour les perdus. Car Dieu a tant aimé …(Jn.3 :16)
Pour revenir à Habakuk, et considérer encore une fois le contexte dans lequel cette prophétie est donnée, on peut dire sans hésiter et sans craindre de se tromper, que la foi qui vient de Dieu et qui sauve le juste, est entièrement divine. Elle ne vient pas de l’homme, elle n’est pas en lui. Il ne peut ni la produire, ni la développer, car il ne peut même pas la concevoir, puisque l’homme naturel ne peut saisir les choses de l’Esprit, car elles sont folies pour lui, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. (Cf. 1 Cor.2 :14-16)
Ainsi, la foi est créée dans le cœur du pécheur repentant, par la parole de Dieu, la parole de Dieu vivante et permanente qui régénère, justifie et sanctifie le pécheur repentant. (1Pie.1) En effet, pour bien montrer que la foi qui sauve est l’unique prérogative de Dieu, le contexte de cette prophétie montre clairement, que la situation dans laquelle se trouve le pécheur perdu et condamné au jugement inéluctable et immuable de Dieu, est une situation absolument sans issue, à vues humaines.
Le pécheur n’a aucune possibilité de se sauver par lui-même. Sa condamnation est sans appel. Il n’a aucun recours à formuler, et aucun secours à attendre, d’aucun homme, d’aucune manière et à aucun moment, ni même de Dieu, sauf s’il se repent.
La foi qui vient de Dieu et qui sauve, intervient donc quand le pécheur repentant est conscient de sa situation extrême, de son incapacité totale à se sauver par lui-même, et ainsi, reconnaissant sa misère et sa condamnation, dans son désarroi, il implore le secours de Dieu, à l’exemple d’Habakuk, s’approche de lui, confesse son péché, son besoin de pardon, et reconnaisse en toute vérité, que Dieu seul peut et veut le sauver, par la foi.
Ainsi tout est grâce, et toute gloire revient à Dieu.
Illustration :
Lorsque Dieu a fait sortir Israël de l’Egypte, il a permis que son peuple se trouve dans un situation sans issue, devant un problème insoluble, humainement parlant. Devant eux, la mer rouge infranchissable, derrière eux, le Pharaon avec son armée, armée puissante, contre laquelle les Israélites étaient complètement démunis. Mais Dieu, dans sa grâce immense est intervenu, et Israël a été sauvé par la foi. Selon qu’il est dit : « C’est par la foi qu’ils traversèrent la mer Rouge, comme un lieu sec, tandis que les Egyptiens qui tentèrent de passer furent engloutis ». (Héb.11 :29)
Dans la typologie biblique la mer rouge représente le jugement définitif sur le mal. Le Pharaon, ici, symbolise satan. La traversée de la mer Rouge à pieds secs, préfigure le salut par la foi, en vertu de l’œuvre de rédemption qu’accomplira le Christ, la descendance promise, sur la croix de Golgotha.
Ainsi, Dieu nous révèle deux choses. D’abord que satan et le mal sont vaincus et jugés, et condamnés à la mort éternelle dans l’étang de feu et de soufre, à l’instar de Pharaon et de son armée. Ensuite, que le salut est l’œuvre de Dieu, car c’est lui, et lui seul qui a créé un chemin au travers de la mer Rouge, afin que son peuple échappe au jugement éternel, en obéissant à sa parole et en passant au travers du jugement par la foi.
Pour approfondir.
- La puissance de la foi.
En exposant le thème de son épître aux Romains, (1 :16-17) Paul affirme que l’Evangile est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, parce qu’il révèle la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit, le juste vivra par la foi.
Que veut-il dire par-là ? La justice de Dieu, révélée par l’Esprit dans les Ecritures, consiste en la promesse faite aux pères, promesse selon laquelle une descendance, c’est-à-dire Jésus, fils d’Abraham et Fils de Dieu, (Gal. 3-4) viendra écraser la tête du serpent et ôter le péché du monde.
Dieu donc, est parfaitement juste, et demeure juste, quand il justifie, par la foi, le pécheur qui se repent. En effet, Dieu, en Christ, a réconcilié le monde avec lui-même en imputant point aux hommes leurs offenses, mais en leur imputant sa justice, c’est-à-dire le salut promis à la foi, en vertu de l’œuvre rédemptrice de Christ. (2 Cor.5 :19-21)
A cause de cela, à cause de cette promesse, celui qui croit que Dieu justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice. (Rom.4) Et pourquoi ? Parce que le châtiment que mérite le pécheur a été supporté par Dieu lui-même, en Christ, sur la croix, et que, par conséquent, le pécheur repentant qui croit en ce salut accomplit par Dieu, et se l’approprie par la foi, sera sauvé.
Notons encore, que cette puissance de salut est liée à l’Evangile, à la parole vivante et permanente de Dieu qui fait tout, et sans laquelle rien ne se fait. (Jn.1) Car la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. De plus, cette parole puissante qui engendre la foi qui sauve, ne l’engendre que pour la foi. (Rom.1:16- 17, 10 :17)
En d’autres termes, à aucun moment dans la vie du croyant, et d’aucune manière, le salut ne saurait être accordé autrement que par la foi, et par l’obéissance de la foi, qui découle naturellement et spontanément du salut reçu par la foi. Car, la justification du pécheur par la foi, implique nécessairement la sanctification dans l’obéissance de la foi, sanctification progressive et constante qui prouve la vraie foi qui vient de Dieu. (Rom-6-8)
- L’indépendance de la foi.
Dans son épître aux Galates, l’apôtre Paul explique d’une manière indiscutable, comme dans son épître aux Romains d’ailleurs, que la foi est indépendante de la loi, c’est-à-dire des œuvres de la loi. La loi est sainte, juste et bonne, mais elle ne procure pas le salut, elle n’a pas été donnée à cet effet, puisqu’il est dit que le juste vivra par la foi.
Certes, il est écrit que celui qui la mettra en pratique, vivra par elle. Y-a-t-il contradiction. Non, jamais de la vie. La loi a été donnée au monde pour être un pédagogue qui conduit à Christ. Et comment le fait-elle ?
Elle ordonne d’obéir aux commandements du Seigneur, mais ne donne à l’homme aucune force pour ce faire. Le pécheur constate alors qu’il est incapable de mettre en pratique tout ce qui est écrit dans la loi, et se trouve ainsi maudit par la loi elle-même. Car aucune loi ne peut produire l’amour dans le cœur de l’homme, fut-ce la loi de Dieu.
La loi donc, en tant qu’instructrice révèle à l’homme son péché, et, en même temps, son incapacité à se sauver par lui-même de son empire et de son emprise. Il doit reconnaître par-là, que quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse, il est esclave du mal et du péché, et que, s’il veut être sauvé du châtiment que mérite son péché, de la malédiction qui s’attache au non-accomplissement de la loi, il n’a que le choix de la croix et de la foi en Dieu.
La loi donc, ne peut pas être en même temps révélatrice du péché, et en même temps rédemptrice du péché. Elle ne peut pas avoir en même temps un ministère de mort, révélant aux pécheurs leur condamnation à la mort, à cause de leur péché, et en même temps, un ministère de vie, donnant aux pécheurs la vie par leur obéissance à la loi, puisque personne n’est capable de l’accomplir à la perfection selon les exigences divines, exprimées par la loi elle-même.
La faute ici ne vient pas de la loi, mais de la nature adamique et pécheresse de l’homme, qui, assujetti au mal et au péché, ne peut pas se libérer de leur tutelle par ses propres moyens, sans une aide extérieure à lui-même, c’est-à-dire Jésus-Christ, qui lui apporte la délivrance par la foi. Selon qu’il est dit, la loi est venue par Moïse, la grâce est la vérité par Jésus-Christ. (Gal. 3-4 ; Rom.7, Jn.1 :17)
Jésus donc, a porté à la place des pécheurs, la malédiction de la loi, il a été pendu au bois, il a souffert la mort, la séparation d’avec Dieu son Père. Ainsi, par sa mort et par sa résurrection, il a accompli un salut éternel, pour tous ceux qui croient en son sacrifice. Ils savent dès lors, une fois pour toutes, que les œuvres de la loi ne procurent pas le salut.
- L’obéissance de la foi.
Les héros de la foi, mentionnés dans le fameux chapitre 11 de l’épître aux Hébreux, sont des témoins vivants de la loi de la foi. Quoique morts, ils nous parlent encore, nous disant que la foi dont ils sont les témoins, est la foi qui vient de Dieu, qui a été honorée par Dieu, parce qu’elle manifestait l’obéissance à Dieu et à sa parole, et cela d’une manière exemplaire.
En effet, l’auteur de cette épître décrit leur foi, en affirmant qu’elle était une ferme assurance des choses qu’ils espéraient, et une démonstration de celles qu’ils ne voyaient pas encore. Autrement dit, leur foi était fondée sur les promesses de Dieu, promesses de salut, d’héritage et de gloire éternelle, accompagnées d’un serment immuable. (Gen.22 ; Héb.6)
Ils savaient avec une certitude absolue que Dieu ne manque jamais d’accomplir ses promesses, et, par conséquent, ils ont obéi à sa parole, envers et contre tout, soit en subissant des tourments, soit en faisant des exploits. Mais de toute manière, en restant fermement attaché à Dieu et à ses promesses, car Dieu ne peut mentir, ni se renier lui-même.
Deux éléments caractérisent la vraie foi. La connaissance et l’obéissance. En effet, d’où leur venait cette ferme assurance des choses qu’ils espéraient ? De la révélation de Dieu, de la parole de Dieu qui les avaient instruit au sujet de l’héritage promis à la foi. Ainsi, fort de cette connaissance, ils ont démontré par leur obéissance qu’ils voyaient les choses invisibles qu’ils espéraient et attendaient avec patience et persévérance, parce qu’ils les saluaient déjà de loin.
N’est-il pas dit de Moïse qu’il marchait comme voyant l’invisible, et qu’il avait les yeux fixés sur la rémunération, préférant porter l’opprobre de Christ, plutôt que de jouir, pour un temps, des plaisirs du péché.
La foi en fait, est conviction profonde des choses de Dieu, certitude inébranlable de l’accomplissement de sa parole et de ses promesse, et, par voie de conséquence, consécration totale au service de Dieu, consécration libre et volontaire, motivée par l’amour de Dieu pour ses enfants, car ici, c’est le cœur de l’homme qui répond au cœur de Dieu. ( Ex.20 ; Deut. 6) Et pourquoi ?
Parce que, par la foi, les choses célestes et invisibles, sont plus visibles que les choses terrestres, et que les choses intangibles de l’au-delà, sont plus tangibles que les choses tangibles d’ici-bas. Car, le ciel et la terre passeront, mais la parole de Dieu demeure éternellement. (1Pie.1 :25)
L’auteur de l’épître précise à ce propos, que si les témoins de la foi avaient en vue la patrie terrestre d’où ils sont sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner, mais maintenant, reconnaissants qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur cette terre, ils en désiraient une meilleure, la patrie céleste. C’est pourquoi, ils persévérèrent dans la foi, même sans avoir obtenu ici-bas ce qui leur avait été promis. Ils montraient par-là, la réalité et la véracité de leur foi.
« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, qui suscite la foi et la mène à la perfection; en échange de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. (Héb.12 :1-3)
Que Dieu vous bénisse tous !
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