Tumgik
#filière bois
lanuitlennuie · 1 year
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C'est jour de rentrée, elle commence dans son nouveau lycée, un LP, LP pour lycée professionnel. Elle est nouée et n'a aucune idée de ce qui l'attend. Quand elle a dit qu'elle aimait bien le dessin, l'orientatrice lui a montré ça, TOPOGRAPHIE. Alors elle s'est inscrite... du moment qu'elle évitait les filières de boniches *HYGIÈNE ET STÉRILISATION* et d'esclaves *ASSP* qu'ils disent, en détachant toutes les lettres pour *ACCUEIL SOINS SERVICES aux PERSONNES*. Au collège, elle était très, très mauvaise élève. Sa mère répétait cet état de fait en dédoublant le très, pour ajouter à l'accablement un accent d'irréfutable. Elle a fini par s'en convaincre. Pas qu'elle dérangeait, elle était sage, même agréable disaient les profs, c'est juste qu'elle ne travaillait pas, jamais. Elle a passé tout son collège entre Palais royal et le Louvre à traîner à la sortie des cours, chillant sur les colonnes de Buren, évitant de dire non. Ce matin, alors qu'elle avance aux franges hostiles du 18ème, bords zonards et lointains de son monde, elle se trouve bien seulette la petite. Sortie Porte de La Chapelle, le nez collé sur son téléphone, trop angoissée pour faire confiance au monde qui l'entoure et à sa capacité de s'y repérer. Boulevard Ney justement, Boulevard Ney, Boulevard Ney, là suivre à gauche vers le boulevard des Maréchaux, c'est gris, c'est bruyant, le périph juste de l'autre côté, c'est presque plus Paris. Tourner à gauche sur la rue Charles Hermite, c'est assez pour s'imaginer hirsute mal fagotée dans une blouse grise bureau poussiéreux. Vous êtes arrivée à destination dit l'appli de navigation. Elle a envie de pleurer, de partir en courant. Le lycée a l'air d'une usine désaffectée, il est en très, très mauvais état, des ateliers aux toits de tôle rouillée, la bâtisse principale à la mosaïque des années 70 qui se défait en grosses plaques, des fenêtres en bois gonflé d'humidité. Elle est un peu en avance mais les abords grouillent déjà d'élèves qui lui paraissent très, très agités. Que des garçons, des garçons partout, une mer de mecs. Et aussi pas de blancs. Elle n'a pas l'habitude, elle ne comprends pas. Elle se fraie un passage vers les marches en évitant de croiser les regards. Elle passe la porte de l'entrée, à gauche le secrétariat et là une bouée : une femme. Elle doit être mère ou bien c'est moi qu'ai l'air d'une noyée parce que la femme se lève de son bureau, ouvre la porte à droite de la fenêtre de service par où normalement on s'adresse à elle. Elle prend la gamine par le coude et la pousse vers la chaise en face de sa table qu'elle contourne pour aller s'assoir à son poste derrière un ordinateur vintage, gris et anguleux avec des touches comme des pièces de scrabble.
J'apprends que le lycée professionnel où je suis c'est un lycée pro du bâtiment, c'est pour ça qu'il n'y a presque pas de filles, il parait qu'on est juste cinq dans tout l'établissement. C'est aussi pour ça qu'il y a beaucoup de noirs et d'arabes, j'ai pas l'habitude et aussi quand même, je me demande pourquoi c'est pas plus mélangé que ça ? Ça me choque. La dame du secrétariat a dit «N’hésite pas petiote à revenir me voir si t'as des problèmes, je suis là tous les jours.» Petiote, c'est bête mais ça m'a touché alors il a fallu que je file vite aux toilettes qu'elle m'avait indiquée. J'ai bien poussé le verrou et j'ai pleuré tout mon soûl, le front sur la porte parce que je réalisais l'abominable réalité : j'étais petiote mais déjà prise dans le monde du travail. Il n'y aurait pas de retour en arrière.
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ezechiel5172 · 5 months
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entomoblog · 5 months
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Scolytes : les insectes ravageurs dans le viseur du gouvernement
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Le gouvernement a annoncé ce lundi 15 avril un plan national de lutte contre le coléoptère qui dévore l’écorce des arbres. En raison du réchauffement climatique, sa prolifération s’accélère et plonge la filière bois dans une véritable crise.
  par Coppélia Piccolo
publié le 15 avril 2024 à 17h42
  Le scolyte est un insecte ravageur profitant du changement climatique pour proliférer. (Claire Jachymiak/Hans Lucas.Libération)
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zehub · 5 months
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Ce qu’il faut savoir sur les scolytes, ces insectes ravageurs que l’Etat veut éradiquer
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Face à la prolifération des scolytes, des insectes qui déciment des forêts entières, un plan d’attaque renforcé est lancé pour protéger la filière bois et sauver les fôrets d'un désastre annoncé
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minagri-marc-fesneau · 8 months
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Présentation des résultats de l'étude de la filière forêt - bois par Carbone 4
Mardi 6 février 2024, ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Photos Cheick Saidou/agriculture.gouv.fr
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gaboninfoslive · 10 months
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CTRI : Le secteur bois, une priorité nationale
Le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu le 24 novembre au Palais Rénovation, une délégation de la filière bois conduite par le Ministre des Eaux et Forêts, Maurice Ntossui Allogo, afin d’échanger sur la revitalisation de ce secteur clé de l’économie nationale.
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toutmontbeliard-com · 10 months
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Nicolas Pacquot a écrit à des ministres concernant le projet d'interdiction des emballages en bois
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Nicolas Pacquot, Député Renaissance de la 3ème Circonscription du Doubs, a écrit à Bruno Le Maire (Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique), Marc Fesneau (Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire), Christophe Béchu (Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires), Olivia Grégoire (Ministre déléguée, chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme), Laurence Boone (Secrétaire d’État chargée de l’Europe) : "Je souhaite attirer votre attention sur le débat qui aura lieu au Parlement européen relatif à un règlement proposé par la Commission européenne afin de réduire les déchets, et notamment les emballages en bois, pour les remplacer par du plastique recyclé. La réduction de la production et de l’usage de plastique est une priorité pour réduire notre empreinte carbone, et la France s’est engagée dans cette démarche écologique. Un engagement que je salue. Cependant, l’écologie doit être cohérente et veiller au respect des traditions régionales et des savoir-faire locaux. Et il semblerait que la Commission européenne n’ait pas pris en compte les conséquences d’un tel texte sur la filière fromage, et les activités économiques et artisanales connexes. Dans le Doubs, la filière Mont d’Or, élément incontournable du patrimoine gastronomique franc-comtois, serait la principale touchée par ce texte. 10 millions de boîtes sont vendues en France chaque année. Au même titre que le camembert en Normandie, le fromage français le plus célèbre dans le monde, et qui se vend à plus 160 000 tonnes par an. D’ailleurs, l’affinage dans une boîte en bois fait partie du cahier des charges de l’AOP « camembert de Normandie » et de l’AOP Mont d’Or. Cette mesure pourrait ainsi conduire à la disparition des boîtes d’emballage emblématiques qui revêtent un véritable savoir-faire, au bénéfice des fromages industriels. En interdisant ces emballages en bois, la Commission va également mettre en péril de nombreux emplois, notamment ce beau et peu connu métier de « sanglier ». En effet, ce métier est intimement et historiquement lié à la production de fromage Mont d’Or, puisque les sangliers prélèvent des lanières d’épicéa pour sangler les fromages pendant leur fermentation, ce qui leur permet de s’affiner et de développer leurs arômes, et ce jusqu’à leur consommation. En outre, il n’y aura pas que la filière fromage qui sera impactée, on peut aussi penser à la filière ostréicole qui utilise des emballages en bois pour les bourriches d’huîtres. J’ai appris qu’en vue de l’examen du texte, des collègues euro-députés, notamment de la Majorité présidentielle, avaient déposé des amendements visant à exclure les boîtes de fromage de la potentielle nouvelle réglementation. Très attaché au patrimoine gastronomique national et à ses savoir-faire artisanaux, qui font la richesse de notre pays, je tenais à vous faire part de ma crainte vis-à-vis de cette proposition de règlement européen". Read the full article
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jogallice · 1 year
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Annecy Journée : lundi 1er mai 2023.
See on Scoop.it - JamesO
Aujourd’hui, lundi 01/05/23, Fête du Travail, Journée internationale des travailleurs, c’est également un jour férié 👌⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠
  Nous avons appris hier que les députés étaient parmi les Français les mieux payés. C'est ce qu'affirme une enquête de deux chercheurs, qui fournit la première estimation du revenu que les parlementaires français ont pu tirer de leur mandat, entre 1914 et 2020 💶
  Au niveau environnemental, quatre nouvelles filières de recyclage des déchets du bâtiment démarrent (enfin) ce lundi 1er mai. Reportée d'un an une première fois, l'application de la loi instaurant ces filières avait subi un nouveau report fin 2022, jusqu'au 1er mai, sous la pression des industriels et de la flambée des prix des matériaux 👍
  Ce qui change le lundi 01/05/23 : 
  le SMIC revalorisé de 2,22 % ;
les nouveaux montants des prestations familiales et sociales sont attribués ; 
le prix des cigarettes augmente et 
c'est le dernier mois pour réclamer son chèque « bois ».
  1er-Mai : faut-il s'attendre à un rebond de la mobilisation contre la réforme des retraites ? Pour la première fois depuis 2009, tous les syndicats ont appelé à l'action un 1er mai. L'ampleur de la mobilisation contre la réforme des retraites sera particulièrement scrutée par le gouvernement 👀
  Publication de 12 infos programmées de 3h à 21h 📣
  Pour info, diffusion de 84 informations la semaine dernière. Et en ce qui concerne le mois dernier : 360 informations diffusées, 1.080 partages sur les réseaux sociaux et 520 publications réparties dans les dossiers 📊
  Bon premier jour de la semaine, et du mois, à toutes et à tous 🌼
  📷 JamesO PhotO à Annecy le jeudi 27/04/23 📸
JamesO's insight:
  JamesO © AlPy News ® StudiO 147 ℗  2SC ™
  Par JamesO (Presse & Édition)
L’audio, la photo, la vidéo…
⛲️ Depuis le lundi 29/02/88 🦢
  Annecy - Grand Annecy
Haute-Savoie - Savoie - France
Union Européenne - Europe - International
  #sélection #vérification #rédaction #agrégation #curation #éditorialisation #coopération #diffusion #animation
  🥰 Nous vous souhaitons une 🚶‍♀️
🫶 belle et bonne Fête du Travail 🚶‍♂️
  ⚪️ Le fil blanc de JamesO.InfO
Les jours, les journées et l’aube.
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campusagricolevire · 2 years
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Opération 🪵🪚🪓 bois de chauffe pour notre filière GMNF La promotion et la gestion des haies bocagères est un élément important pour notre filière, aussi la valorisation des haies en bois de chauffage montre un intérêt supplémentaire à leur plantation Ce bois sera revendu au personnel de l établissement et partenaires de notre campus, l' argent récolté sera reversé intégralement à la filière GMNF pour financer leur voyage pédagogique. #laventureduvivant #virenormandie #jaimemonlycee #calvados #jaimemoncampus Région Normandie L'aventure du vivant DRAAF de Normandie (à Les Champs de Tracy) https://www.instagram.com/p/CpsKnHINyeU/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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ouyander · 2 years
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Les quotidiens reçus lundi à l’APS abordent en priorité les dangers liés à la foudre et la polémique autour de la rédaction de l’Histoire générale du Sénégal (HGS). Vox Populi évoque les ‘’dangers’’ liés à la foudre et affiche à sa Une : ‘’Déjà une vingtaine de morts foudroyés’’ depuis le début de l’hivernage. ‘’9 décès à Dakar en moins d’un mois, une dizaine à l’intérieur du pays’’, signale la publication. Les ‘’coups’’ de foudre ‘’inquiètent’’ à Dakar, selon Enquête qui écrit : ‘’après des victimes récentes en pleine mer et à Tivaouane Peulh, la foudre a tué deux personnes dans des communes de Dakar qu’on aurait cru à l’abri. Pour une fois, c’est la capitale qui semble être le parent pauvre de l’installation des paratonnerres’’. Le journal relève que la foudre a fait deux victimes ce week-end aux Parcelles-Assainies et à Sacré-Cœur, dans la banlieue de Dakar. A Sacré-Cœur, un jeune a été foudroyé en plein match de football tandis qu’aux Parcelles-Assainies, un jeune garçon de 20 ans a été tué sur la plage, selon le quotidien Source A qui s’interroge : ‘’Le Sénégal dispose-t-il de paratonnerres ?’’. C’est la ‘’psychose’’ à Dakar, dit L’As qui fait état d’un bilan non officiel de 14 victimes à l’échelle du territoire national depuis le début de l’hivernage. L’Observateur évoque des ‘’destins foudroyés’’. ‘’Depuis le début de l’hivernage, la foudre fait un ravage sans précédent dans le pays avec à la clé 14 victimes (…)’’, écrit le journal. S’agissant du cas de Dakar, un expert explique : ‘’Cette année, tous les cas enregistrés dans Dakar sont des cas isolés qui se sont passés dans des zones non protégées’’ par le paratonnerre. Sud Quotidien met en exergue la ‘’polémique’’ autour de la rédaction de l’Histoire générale du Sénégal et annonce que ‘’les experts sortent du bois’’. La publication du Volume 1/A du Tome III de l’Histoire générale du Sénégal a suscité une vague de critiques de familles religieuses, contestant la partie qui leur est consacrée dans cette production. ‘’Le Pr Iba Der Thiam et le comité de pilotage de la rédaction de l’HGS sont en mode recadrage’’, dit Sud Quotidien, soulignant que le Pr Mbaye Thiam ‘’réfute toute +volonté de falsification+’’. Sur le même sujet, Le Quotidien note que ‘’les familles royales rejoignent les religieux dans la fronde’’ et affiche à sa Une : ‘’Nouvelles leçons d’histoire pour Iba Der’’. ‘’Les familles du Bour Sine Coumba Ndoffène Diouf de Diakhao, des Jaraaf et des Bissick demandent le retrait de l’ouvrage’’, selon le journal. Source A évoque le désarroi des étudiants sénégalais en France qui doivent faire face à la hausse des droits d’inscription. Et pourtant, rappelle le journal, l’ancien ambassadeur de France au Sénégal ‘’avait promis que les étudiants sénégalais seront exonérés (…)’’. ‘’Gros mensonge’’, affiche Source A, soulignant qu’’’entre les universités de Paris, Lille, Bordeaux, Montpellier,….les nouveaux bacheliers sénégalais sont obligés de débourser entre 1 800 000 francs CFA et 2 500 000 francs CFA ou rentrer au bercail’’. Libération fait état d’un ‘’scandale tentaculaire’’ de fraude à la nationalité sénégalaise et signale que la ‘’filière sénégalaise (a été) cernée’’. ‘’(…) Le parquet de Bobigny (France) a discrètement mis à jour une rocambolesque affaire de fraude à la nationalité française à partir de paternités fantômes impliquant plusieurs sénégalais (…) Une première commission rogatoire envoyée au Sénégal a permis d’identifier deux complices de la mafia dont un… agent en service (…) au consulat de France au Sénégal’’, écrit le journal. Dans le journal Le Soleil, le ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Anne, rappelle que l’orientation des bacheliers dans le privé ‘’était une réponse conjoncturelle’’. Le gouvernement a décidé de ne plus orienter les nouveaux bacheliers dans les établissements privés d’enseignement supérieur. Ainsi, les 52 000 inscrits au titre de l’année académique 2019-2020 seront tous accueillis dans les universités publiques.
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naantokhi · 2 years
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Les quotidiens reçus lundi à l’APS abordent en priorité les dangers liés à la foudre et la polémique autour de la rédaction de l’Histoire générale du Sénégal (HGS). Vox Populi évoque les ‘’dangers’’ liés à la foudre et affiche à sa Une : ‘’Déjà une vingtaine de morts foudroyés’’ depuis le début de l’hivernage. ‘’9 décès à Dakar en moins d’un mois, une dizaine à l’intérieur du pays’’, signale la publication. Les ‘’coups’’ de foudre ‘’inquiètent’’ à Dakar, selon Enquête qui écrit : ‘’après des victimes récentes en pleine mer et à Tivaouane Peulh, la foudre a tué deux personnes dans des communes de Dakar qu’on aurait cru à l’abri. Pour une fois, c’est la capitale qui semble être le parent pauvre de l’installation des paratonnerres’’. Le journal relève que la foudre a fait deux victimes ce week-end aux Parcelles-Assainies et à Sacré-Cœur, dans la banlieue de Dakar. A Sacré-Cœur, un jeune a été foudroyé en plein match de football tandis qu’aux Parcelles-Assainies, un jeune garçon de 20 ans a été tué sur la plage, selon le quotidien Source A qui s’interroge : ‘’Le Sénégal dispose-t-il de paratonnerres ?’’. C’est la ‘’psychose’’ à Dakar, dit L’As qui fait état d’un bilan non officiel de 14 victimes à l’échelle du territoire national depuis le début de l’hivernage. L’Observateur évoque des ‘’destins foudroyés’’. ‘’Depuis le début de l’hivernage, la foudre fait un ravage sans précédent dans le pays avec à la clé 14 victimes (…)’’, écrit le journal. S’agissant du cas de Dakar, un expert explique : ‘’Cette année, tous les cas enregistrés dans Dakar sont des cas isolés qui se sont passés dans des zones non protégées’’ par le paratonnerre. Sud Quotidien met en exergue la ‘’polémique’’ autour de la rédaction de l’Histoire générale du Sénégal et annonce que ‘’les experts sortent du bois’’. La publication du Volume 1/A du Tome III de l’Histoire générale du Sénégal a suscité une vague de critiques de familles religieuses, contestant la partie qui leur est consacrée dans cette production. ‘’Le Pr Iba Der Thiam et le comité de pilotage de la rédaction de l’HGS sont en mode recadrage’’, dit Sud Quotidien, soulignant que le Pr Mbaye Thiam ‘’réfute toute +volonté de falsification+’’. Sur le même sujet, Le Quotidien note que ‘’les familles royales rejoignent les religieux dans la fronde’’ et affiche à sa Une : ‘’Nouvelles leçons d’histoire pour Iba Der’’. ‘’Les familles du Bour Sine Coumba Ndoffène Diouf de Diakhao, des Jaraaf et des Bissick demandent le retrait de l’ouvrage’’, selon le journal. Source A évoque le désarroi des étudiants sénégalais en France qui doivent faire face à la hausse des droits d’inscription. Et pourtant, rappelle le journal, l’ancien ambassadeur de France au Sénégal ‘’avait promis que les étudiants sénégalais seront exonérés (…)’’. ‘’Gros mensonge’’, affiche Source A, soulignant qu’’’entre les universités de Paris, Lille, Bordeaux, Montpellier,….les nouveaux bacheliers sénégalais sont obligés de débourser entre 1 800 000 francs CFA et 2 500 000 francs CFA ou rentrer au bercail’’. Libération fait état d’un ‘’scandale tentaculaire’’ de fraude à la nationalité sénégalaise et signale que la ‘’filière sénégalaise (a été) cernée’’. ‘’(…) Le parquet de Bobigny (France) a discrètement mis à jour une rocambolesque affaire de fraude à la nationalité française à partir de paternités fantômes impliquant plusieurs sénégalais (…) Une première commission rogatoire envoyée au Sénégal a permis d’identifier deux complices de la mafia dont un… agent en service (…) au consulat de France au Sénégal’’, écrit le journal. Dans le journal Le Soleil, le ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Anne, rappelle que l’orientation des bacheliers dans le privé ‘’était une réponse conjoncturelle’’. Le gouvernement a décidé de ne plus orienter les nouveaux bacheliers dans les établissements privés d’enseignement supérieur. Ainsi, les 52 000 inscrits au titre de l’année académique 2019-2020 seront tous accueillis dans les universités publiques.
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katakaal · 2 years
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Les quotidiens reçus lundi à l’APS abordent en priorité les dangers liés à la foudre et la polémique autour de la rédaction de l’Histoire générale du Sénégal (HGS). Vox Populi évoque les ‘’dangers’’ liés à la foudre et affiche à sa Une : ‘’Déjà une vingtaine de morts foudroyés’’ depuis le début de l’hivernage. ‘’9 décès à Dakar en moins d’un mois, une dizaine à l’intérieur du pays’’, signale la publication. Les ‘’coups’’ de foudre ‘’inquiètent’’ à Dakar, selon Enquête qui écrit : ‘’après des victimes récentes en pleine mer et à Tivaouane Peulh, la foudre a tué deux personnes dans des communes de Dakar qu’on aurait cru à l’abri. Pour une fois, c’est la capitale qui semble être le parent pauvre de l’installation des paratonnerres’’. Le journal relève que la foudre a fait deux victimes ce week-end aux Parcelles-Assainies et à Sacré-Cœur, dans la banlieue de Dakar. A Sacré-Cœur, un jeune a été foudroyé en plein match de football tandis qu’aux Parcelles-Assainies, un jeune garçon de 20 ans a été tué sur la plage, selon le quotidien Source A qui s’interroge : ‘’Le Sénégal dispose-t-il de paratonnerres ?’’. C’est la ‘’psychose’’ à Dakar, dit L’As qui fait état d’un bilan non officiel de 14 victimes à l’échelle du territoire national depuis le début de l’hivernage. L’Observateur évoque des ‘’destins foudroyés’’. ‘’Depuis le début de l’hivernage, la foudre fait un ravage sans précédent dans le pays avec à la clé 14 victimes (…)’’, écrit le journal. S’agissant du cas de Dakar, un expert explique : ‘’Cette année, tous les cas enregistrés dans Dakar sont des cas isolés qui se sont passés dans des zones non protégées’’ par le paratonnerre. Sud Quotidien met en exergue la ‘’polémique’’ autour de la rédaction de l’Histoire générale du Sénégal et annonce que ‘’les experts sortent du bois’’. La publication du Volume 1/A du Tome III de l’Histoire générale du Sénégal a suscité une vague de critiques de familles religieuses, contestant la partie qui leur est consacrée dans cette production. ‘’Le Pr Iba Der Thiam et le comité de pilotage de la rédaction de l’HGS sont en mode recadrage’’, dit Sud Quotidien, soulignant que le Pr Mbaye Thiam ‘’réfute toute +volonté de falsification+’’. Sur le même sujet, Le Quotidien note que ‘’les familles royales rejoignent les religieux dans la fronde’’ et affiche à sa Une : ‘’Nouvelles leçons d’histoire pour Iba Der’’. ‘’Les familles du Bour Sine Coumba Ndoffène Diouf de Diakhao, des Jaraaf et des Bissick demandent le retrait de l’ouvrage’’, selon le journal. Source A évoque le désarroi des étudiants sénégalais en France qui doivent faire face à la hausse des droits d’inscription. Et pourtant, rappelle le journal, l’ancien ambassadeur de France au Sénégal ‘’avait promis que les étudiants sénégalais seront exonérés (…)’’. ‘’Gros mensonge’’, affiche Source A, soulignant qu’’’entre les universités de Paris, Lille, Bordeaux, Montpellier,….les nouveaux bacheliers sénégalais sont obligés de débourser entre 1 800 000 francs CFA et 2 500 000 francs CFA ou rentrer au bercail’’. Libération fait état d’un ‘’scandale tentaculaire’’ de fraude à la nationalité sénégalaise et signale que la ‘’filière sénégalaise (a été) cernée’’. ‘’(…) Le parquet de Bobigny (France) a discrètement mis à jour une rocambolesque affaire de fraude à la nationalité française à partir de paternités fantômes impliquant plusieurs sénégalais (…) Une première commission rogatoire envoyée au Sénégal a permis d’identifier deux complices de la mafia dont un… agent en service (…) au consulat de France au Sénégal’’, écrit le journal. Dans le journal Le Soleil, le ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Anne, rappelle que l’orientation des bacheliers dans le privé ‘’était une réponse conjoncturelle’’. Le gouvernement a décidé de ne plus orienter les nouveaux bacheliers dans les établissements privés d’enseignement supérieur. Ainsi, les 52 000 inscrits au titre de l’année académique 2019-2020 seront tous accueillis dans les universités publiques.
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ezechiel5172 · 2 years
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entomoblog · 11 months
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Biodiversité : « La politique forestière doit s’appuyer sur les écosystèmes existants plutôt que raser et replanter »
TRIBUNE. Les premiers éléments dévoilés par le gouvernement concernant la place de la forêt dans la planification écologique sont inquiétants, estime, dans une tribune au « Monde », un collectif de scientifiques, responsables associatifs et professionnels de la filière bois.
  Publié le 25 octobre 2023
Collectif
  Tribune - Politique forestière https://www.canopee.ong/le-media/points-de-vue/politique-forestiere-sappuyer-sur-les-ecosystemes-existants-plutot-que-raser-et-replanter/
  -------
NDÉ
  TRIBUNE – Politique forestière : s’appuyer sur les écosystèmes existants plutôt que raser et replanter
Canopée a coordonné l'écriture de cette tribune, soutenue par déjà plus de 600 scientifiques, acteurs de la filière forêt-bois, responsables associatifs et élus locaux. Elle a été publiée dans le journal Le Monde, mercredi 25 octobre 2023.
  Publié le 20/10/2023 Rédigé par Canopée
  Dans les prochaines semaines, le gouvernement doit rendre ses derniers arbitrages concernant la place de la forêt dans la planification écologique.
  Nous, scientifiques, acteurs de la filière forêt-bois, associations, appelons à une refonte de notre politique forestière pour l’adapter aux enjeux des urgences climatiques et de préservation de la biodiversité.
  Nos forêts souffrent des premiers effets du changement climatique, mais au-delà de ce constat partagé, le gouvernement peine à fixer un cap clair.
  Dans un contexte où l’incertitude est en train de devenir la norme, il existe deux grands types de stratégies : faire le pari de mesures drastiques au risque d’aggraver la crise en créant des mal-adaptations, ou bien adopter des mesures « sans regret » plus prudentes qui, même si elles n’atteignent pas complètement leurs objectifs, n’auront pas d’effets négatifs.
  Les premiers éléments dévoilés par le gouvernement concernant la place de la forêt dans la planification écologique sont inquiétants.
  Alors que le puits de carbone forestier est en chute, cette tendance pourrait être aggravée par l’objectif d’augmenter massivement la récolte de bois qui reste central. Il ne sera  pas possible de satisfaire tous les besoins en biomasse énergie sans une politique forte de réduction des consommations. Nous ne devons pas mettre à contribution les forêts sans arbitrages clairs sur de nouveaux usages énergétiques comme remplacer le charbon de nos centrales thermiques par du bois ou faire voler les avions avec des biocarburants à base de bois.
  Le virage à prendre n’est pas celui de récolter plus de bois, mais de récolter mieux en s’appuyant sur les apports de la science et l’expérience accumulée par les gestionnaires de terrain. Ce que nous attendons de la planification écologique est de sortir du déni : toutes les sylvicultures ne se valent pas. Certaines pratiques sont à abandonner, d’autres à faire évoluer et d’autres à encourager.
Les grandes coupes rases, en particulier, font l’objet d’une remise en cause croissante. Il y a presque un an, un rapport d’expertise scientifique collective a été remis au gouvernement, appelant à mieux encadrer cette pratique controversée qui peut être dommageable au bon fonctionnement des écosystèmes et des sols. Des recommandations qui sont restées sans suite.
Pire, face aux dépérissements qui se multiplient, le changement d’essences par coupe rase puis plantation, semble occulter toutes les autres mesures d’adaptation possibles.
  Pourtant, il est de plus en plus manifeste que cette stratégie conduit à des impasses. Avec la disparition du couvert forestier, les jeunes plants sont exposés en plein soleil et meurent. Ainsi, en 2022, près de 38% des plantations, financées en partie par le plan de relance, ont échoué. Dans ces conditions, l’objectif, certes rassembleur mais simpliste, de planter un milliard d’arbres fixé par le Président de la République paraît inapproprié pour structurer une politique forestière.
  Une approche plus pragmatique et moins risquée de l’adaptation consiste à s’appuyer sur les écosystèmes existants et à favoriser leurs capacités de résilience. Il ne s’agit pas de renoncer à agir, mais de le faire avec discernement, en se fixant comme boussole le maintien et la restauration des fonctionnalités écosystémiques.
Cette stratégie s’appuie sur une chaîne observation-expérimentation-ajustement. En pratique, il s’agit de privilégier des actions prudentes, mais plus fréquentes, par rapport à des actions drastiques comme les coupes rases et la replantation. À chaque fois que cela est possible, l’amélioration des peuplements existants devrait être soutenue par les pouvoirs publics avec des opérations douces d’éclaircie permettant de doser le mélange d’essences, de balivage pour désigner des arbres d’avenir ou d’enrichissement par petites plantations en trouées ou sous le couvert. La création d’îlots de sénescence au sein des forêts gérées devrait être encouragée, car la biodiversité est la meilleure alliée du forestier. Enfin, un grand plan de développement de la sylviculture mélangée à couvert continu devrait être porté par les pouvoirs publics.
  Aujourd’hui, les solutions existent mais il faut les faire changer d’échelle. En s’abritant derrière le concept de « diversité des sylvicultures », le gouvernement renonce à son rôle de régulateur et prend le risque de financer des mal-adaptations. Une posture d’autant plus regrettable qu’elle s’inscrit à contre-courant de la dynamique européenne qui encourage désormais les États membres à soutenir des sylvicultures favorables à la biodiversité.
La biodiversité n’est pas l’ennemie des forestiers. C’est, au contraire, notre principal atout pour continuer à récolter du bois sur le long terme. La planification écologique doit être un outil concret pour la préserver ou la restaurer avec des mesures structurantes comme l’intégration dans les documents de gestion forestière de critères obligatoires de non-régression de la biodiversité et de préservation des sols, le soutien aux propriétaires qui s’engagent à des actions favorables à la biodiversité par la création de nouvelles aides, la bonification de celles qui existent ou encore une fiscalité incitative, l’encadrement plus strict des coupes rases et enfin le renforcement des conditionnalités dans la stratégie de renouvellement forestier pour mettre la priorité sur l’amélioration des forêts existantes. Enfin, parce que les forêts concernent chacune et chacun d’entre nous, la politique forestière doit évoluer vers une gouvernance renforcée et mieux s’intégrer dans les politiques d’aménagement du territoire, au service de l’intérêt général et d’un consensus social à obtenir par la concertation et le dialogue avec les parties prenantes.
  Cette tribune, dont la liste des premières signataires est ci-dessous, est déjà soutenue par plus de 600 scientifiques, acteurs de la filière forêt-bois, responsables associatifs et élus locaux.
Liste des premiers signataires :
Véronique Andrieux, Directrice du WWF France
Jean-Louis Bal, Président d’Agir pour le climat 
Gilles Bœuf, Professeur à l’université Pierre-et-Marie-Curie 
Allain Bougrain-Dubourg, Président de la LPO 
Eric Brua, Directeur de la Fédération Nationale des Parcs Naturels Régionaux 
Loïc Casset, Délégué général de Sylv’ACCTES, des forêts pour demain 
Bernard Chevassus-Au-Louis, Président d’Humanité et Biodiversité 
Isabelle Chuine, Directrice de Recherche au CNRS et membre de l’Académie des Sciences 
Philippe Ciais, Directeur de Recherche au CEA et membre de l’Académie des Sciences  
Wolfgang Cramer, Directeur de Recherche au CNRS et membre associé de l’Académie d’Agriculture de France 
Morgane Creach, directrice générale du Réseau Action Climat 
Claire Dumas, Présidente de Solagro 
Olivier Forsans, Président de MaForêt  
Antoine Gatet, Président de France Nature Environnement 
Khaled Gaiji, Président des Amis de la Terre France 
Philippe Gourmain, Co-Président de La Belle Forêt 
Jean Jouzel, Climatologue et membre de l’Académie des Sciences 
Lucienne Haese, Fondatrice du Groupement Citoyen des Feuillus du Morvan 
Jacques Laskar, Directeur de Recherche au CNRS et membre de l’Académie des Sciences 
Rémi Luglia, Président de la Société Nationale de Protection de la Nature 
Valérie Masson-Delmotte, Directrice de Recherche au CEA 
Virginie Monatte, Présidente de l’Anatef 
Xavier Morin, Directeur de Recherche au CNRS et Président de Canopée 
Bruno Mounier, Directeur de la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels
Evrard de Turckheim, Président de Pro Silva
Michaël Weber, président de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France, Sénateur
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zehub · 5 months
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La planification écologique des forêts sera gérée par... un ex-représentant des intérêts de la filière
Pour s’occuper de la « planification écologique » des forêts, le gouvernement n’a trouvé personne de mieux que l’ancien représentant des acteurs économiques de la filière bois, révèle le média Contexte dans un article publié le 12 avril. Par un décret publié le 11 avril, l’ancien président de France Bois Forêt (l’organisme qui défend les intérêts des propriétaires, coopératives, pépiniéristes et exploitants de ces écosystèmes), Jean-Michel Servant, a été nommé délégué interministériel aux forêts. « C’est un peu du (...)
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Marc Fesneau s'est rendu en Saône-et-Loire, vendredi 23 juin 2023. Au programme, visite du Salon Euroforest, rendez-vous incontournable pour la filière forêt-bois, suivi par la remise des insignes de l’Ordre national du Mérite à Pierre Botheron, directeur de l’établissement public local d'enseignement et de formation professionnelle agricoles Fontaines Sud Bourgogne. Le déplacement s'est terminé par la visite d’une exploitation agricole sur la problématique de la prédation du loup.
Photos agriculture.gouv.fr
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