Le vegane, le carniste et le vegetarien
Bonjour, bonjour !
En réponse à cette article :
https://www.causeur.fr/vegetariens-veganes-condition-animale-mode-146286
Je ne comprends plus le plaisir de la bonne chaire :
Végane depuis 9 mois, c’est désormais des carnistes, ceux qui consomment
cadavres,ovaires et organes issus des tortures, que je me découvre être la cible. Ma force, elle, n’a pas changé : une éternelle fascination pour les animaux couplée à une empathie démesurée à leur égard ont eu raison de moi. Le sentiment de culpabilité à l’idée de tirer profit d’un être vivant, sentient, m’est proprement insoutenable. Incapable en cela d’accepter le monde tel qu’il est et a toujours été, je fais donc partie de cette minorité de végans qui vivent dans leur coin, tout en essayant d’échanger, de faire évoluer les mentalités tel un messager, ne rapportant que la vérité.
A l’inverse, les carnistes militant piqueront à loisir le cadavre sanglant qui se sera gentiment glissé dans son assiette...Et c’est bien le bât blesse, car leur comportement est loin d’être exemplaire. Aimer les animaux tout rn les mangeant. Ils feraient plutôt penser aux demi-habiles de Pascal, ceux qui dénonçaient
l’imposture du droit divin sans comprendre que c’était un secret de polichinelle alors
nécessaire au maintien d’un certain ordre sociétal.
Sauver notre instinct animal ?
En effet, ces fervents activistes, fiers d’avoir continuer leur régime alimentaire, et de se
simplifier leur mode vie par feignantise, ne sont visiblement pas allés chercher les
conséquences de leur insouciante consommation de gruyères, crottin et autres trésors lactés. Peut-être ont-ils voulu s’émanciper de leur nature jusqu’à en oublier les bases élémentaire, car, que l’on soit femme, vache, chèvre ou brebis c’est la même affaire : pas de bébé, pas de lait ! Devant ce simple constat et dans l’optique où l’on ne s’octroerait plus le droit de vie ou de mort, qui peut sérieusement prétendre qu’un troupeau d’humains au nombre éternellement croissant puisse être économiquement viable, ni même seulement écologiquement raisonnable ?
Quand le vegans assumé, tel l’habile conscient de sa condition, accepte humblement de respecter la vie, le carniste militant, sous ses airs de prédateur, est donc profondément
incohérent. Notons cependant que cette espèce semble doucement s’éteindre au profit du mouvement végane. Heureusement, Cholestérol, diabètes, cancers commencent tout doucement à réduire la gourmandise des consommateurs de viande.
Convaincu que les animaux ne naissent que pour finir dans son assiette, les carnistes ont
pour ambition de les asservir éternellement, comme si nous, humains, étions les seuls sur
terre. Ils estiment notre Conscience intellectuelle, qui évolue évidemment toujours en bien selon le grand, le sacré, l’inébranlable mythe du progrès, est arrivé au stade ou l'exploitation animale doit rester comme normale.
Il est temps de nous attacher pour de bon à notre culture, puisque, comme dit chaque bon
carniste “C’est bon la viande”.
Bref,au nom de notre culture et des traditions qui nous entourent, écharpons dans la joie et
la bonne humeur!
L’éloge des chats...carnistes
Cette non-contraction philosophique déclenche mécaniquement de nombreux problèmes dans ses conséquences concrètes, à commencer par un long processus d’extinction des races d’animaux domestiques. Hé oui, à du moment où le bétail ne suffit plus à nourrir le carniste, les chats, et chiens vont en passer à la casserole.
Ne vous leurrez pas, c’est de l’amour !
Adieu, meilleur ami de l’homme et autres boules de poils au ronronnement si apaisant….
voici venir quelques milliards de chiens et de chats reproduits sans fin, et ce pour une durée indéterminé ( Interdiction, bien sûr, de les laisser vieillir).
Il est, sur ce point, étonnant de voir certains prétendus carnistes posséder un animal de
compagnie , et ne pas le manger. La médaille de l’absurde carniste revient sans conteste à
celui qui aime les vaches - mais, attention, un steak de vache, s’il vous plaît !
Gare au malheureux bovin, s’il a vieilli plus de 5 ans !
Il y a pourtant une grande différence entre choisir de consommer viandes et sécrétions
animales quand on est omnivore ( en obligeant le bétail a consommé près de 80%
production mondiale d’antibiotique et de complément de B12, mais puisqu’on est dans la grande civilisation 2.0, allons-y gaiement) et imposer ce régime à près de 60 milliards d’être sentient.
Ou comment dénaturer l’humanité, toujours au nom du respect de la culture. Ne serait pas
plus sage d’accepter que l’animal puisse profiter de la vie ?
Le cro-magon était raciste
Rappelons également que l’arrêt de l’exploitation animale implique un renoncement à la torture de cette espèce, qui nous fascine tous plus ou moins, qu’on les respecte ou non.
L’animale, de ce fait, ne disparaîtra pas de la terre.
Plus question non plus de démontrer la souffrance d’un animale dans une situation donnée, puisque plus aucune expérience ne sera permise.
Remémorons-nous juste un instant, la vie avant la technologie...Comment nos ancêtres
auraient-ils fait sans boeufs pour labourer sans les boeufs ? Se déplacer ? …
Mais nous sommes en 2017, et carniste va souvent chasser, dans l’hypermarché du coin, ou labourer avec ses boeufs les champs de son bitume.
On a récemment découvert que la farine d’insectes serait un excellent moyen écologique
pour nourrir la planète. Et la dernière fois, j’ai ouvert mon tiroir et j’ai découvert de la farine de blé, d’avoine, et milliers d’autres produits issus de la cruauté envers les plantes.
Les spécistes, eux, vont jusqu’à considérer qu’il vaut mieux manger de la farine d’insecte,
plutôt que de blé et autres farines végétales. Dans leur mentalité, SA vie vaut plus que tout autre. Si jamais un carniste devait sauver un bébé ou un chat d’un incendi, il sauverait la
boîte de steak haché surgelés du congélateur. (peur des carences!)
Reste tout de même un sujet sur lequel végétarien et carnivores s’accordent dans l’hypocrisie. Un sujet tabou, car signe de compassion que l’on peine à assumer : cette ô combien sacrée idée du respect.
Amour, mal et respect
Non, ce n’est pas respecter l’animale que de l’abattre quand il a par essence la pulsion de
vie. Ce n’est pas le respecter que de le suspendre à un crochet, l’égorger. Ce n’est pas le respecter que de l’enfermer avec une feuille A4 de surface pour vivre. Ce n’est pas non plus le respecter que de l’abattre quand il n’est plus rentable.
Et puisque l’on parle d’amour, il serait bon d’expliquer une bonne fois à nos chers amis
carnistes, qu’aimer réellement, sincèrement la vie, ce n’est pas la manger dans son assiette.
C’est reconnaître que le jambon, le pâté ou le saucisson c’est un massacre.
Voici venu le temps de la croissance
Passionnée par tout ce que la vie peut offrir de plus savoureux à nos sens, même si le
monde animale renferme lui aussi des trésors gustatifs, je reste naturellement une végane
heureuse ; et il m’est bien plus agréable d’être à la table de personne, plutôt qu’avec un
carniste me montrant ses photos de barbecu.
Si nous voulons atténuer la souffrance animale de manière collective et
durable, il serait bien plus cohérent d’arrêter de les exploiter en masse.
Bon là , j’en ai marre, j’arrête la copie :
Si jamais Sarah Legault passe par ici :
Du coup, quand le mal est invisible, il vaut mieux ne pas le dénoncer en bon francais innocent ? J’imagine que les
25% de salaire perçu en moins par vos collègues masculins, ce n’est pas gênant ? De mon point de vu, je ne vois pas votre bulletin de salaire, alors j’imagine que ce n'est pas grave, et que c’est normal.
Ensuite sur la souffrance : Quand quelqu’un cogne un chien , il hurle, il a peur. Vous osez
dire le contraire ?
A differentes époque, si personne n’avait essayé de changer les choses, les noirs seraient toujours dans les champs de coton, les femmes à la maison, et les gamins dans la mine.
Ce n’est pas parfait partout, mais justifiait ses actes par le déni de la vérité, et de la
conscience animale, c’est un peu facile.
C’est toujours pareil avec les carnistes. Le plaisir du goût et laisser nous faire ce qu’on veut.
“La liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres.”
Bon du coup,
Allumez un cierge,
je vais aller violer une vierge,
Avec ma bite et mon asperge.
Mais ne vous inquiétez pas, c’est pour le plaisir de la bonne chaire.
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