Tumgik
#le fantôme kangourou
fredandrieu · 1 year
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1971
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curvatio · 5 years
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19. Famille sauvage
Lise est une dure-à-cuire, d’accord, elle a le regard bien droit et les mains qui ne tremblent pas ; mais elle ne peut pas s’empêcher de s’énerver quand on s’apitoie sur son sort. Elle démarre au quart de tour au premier ‘pauvrette, être seule à son âge...’ - de quoi se mêlent-ils – quel âge a-t-elle – et puis : elle n’est pas seule ? Elle n’a même pas tourné la clé dans la serrure qu’un roi-loup blanc lui fait la fête (mais peut-être est-ce un chien de berger) et qu’un petit tigre la câline – un chaton tigré, peu importe ; elle le répète à sa grand-mère : ces bêtes c’est sa famille, sa famille sauvage et plus pure que n’importe quel homme qui a essuyé ses pieds sur elle, sa famille plus sincère et vibrante que ces couples qui s’évitent dans les allées des magasins.
Et puis, qu’est-ce que c’est qu’une famille ? On se marie avec un homme sur qui on crie (comme il faut être pauvre de coeur...) pour avoir sa fête comme tout le monde et de l’argent plein les chouquettes, et puis on sert, les enfants, le balai, les papiers, les grands bébés de vingt-cinq ans, récurer le frigo, laver le linge, servir – bien peu pour Lise. Elle ne veut rien, jamais, d’artificiel et elle se fiche des autres comme du quart, sa famille c’est des bêtes, sa jungle d’appartement (qui cultive qui ? on ne sait pas trop), des acteurs, des bougainvillées ; c’est aussi sa bibliothèque. Ogres de papier, des hurleurs, des rafales : Dostoïevski, Milosz, Bloy – des sauvages – ses béquilles. 
Elle vit dans un igloo, elle vit des aventures, elle chérit sa famille sauvage et des fantômes de mômes. Elle n’a pas connu beaucoup d’hommes mais elle les a aimés si effroyablement qu’elle a vu très loin au-delà d’eux – elle les a aimés, peut-être choisis, pour les pères qu’ils seraient. C’est-à-dire: pour leur ossature, pour leur amplitude amoureuse, les rides le repos la tendresse. Elle voyait, en eux, jusqu’à cette profondeur; eux (les esprits brillants) ne se connaissaient pas aussi loin. Quand ils l’ont quittée, l’enfant possible (comme possible : fantôme) est resté avec elle, entre le ventre et les murs.
C’est peut-être parce qu’elle en a gros la poche-de-kangourou qu’elle refuse, à présent, de fonder sa famille sur un homme. Sa famille c’est des bêtes à qui ne manque que la parole. C’est de la sève, de l’encre, et des enfants qu’elle n’a pas eu. Sa famille : choses sauvages.
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taisniere · 5 years
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Empowerment : Tu es légitime !
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Animalité, ce doux mot....
L'alter-humanité, c'est ce petit quelque chose qui bouillonne en toi.
C'est ce fluide qui s'étale dans tout ton être. Ces petits frissons qui parcourent ton corps. Cette agréable boule au ventre. C'est ce concentré d'allégresse qui te fait frémir quand tu te sais être qui tu ES. Quand tu le ressens au plus profond de toi même.
~
Identité
Le veau d'or des thérians. La source de tes sentiments si agréables. Cette force qui te permet d'être si bien dans ta peau. L'identité, c'est être toi même, c'est être en symbiose avec ton animal intérieure.
~
C'est te sentir vivre, donner un sens à ton existence.
C'est ça, la sensation que doit t'offrir une profonde identification non-humaine.
~
C'est regarder des vidéos, photos, bouquins de ton thériotype... et de ressentir ce petit pincement au cœur. C'est méditer sur ton thériotype et de sentir cette petite étincelle qui pétille en toi. C'est te laisser aller à tes instincts les plus profonds qui te donnent des papillons dans le ventre. C'est accepter et apprécier ses membres fantômes et ses shifts car ils font partis de toi. C'est peut-être vouloir porter une fausse queue, même si on nous trouve ridicule, car ça nous fait du bien, tout simplement.
~
L'identification c'est cette petite graine magique qui pousse et qui grandit en toi, personne "autre qu'humaine".
Tu peux croire et avoir une certaine "magie". Des croyances, des rêveries, des métaphores-contes-et-folklores. Croire même en la réincarnation. Pouvoir se dire "j'ai peut-être été ma bestiole dans une autre vie", laisser germer en soi une telle probabilité.
Mais ! Reste humble et honnête. Toujours !
Ne parade pas avec tes pouvoirs ou tes talents dans l'astral. Soit qui tu es, réellement. Laisse toi vivre comme tu es. Sans poudres et paillettes. Car tu es légitime et tes ressentis également !
~
Lions, loutres, coyotes, lézards, moineaux, guépards, kangourous...
Thérian, otherkin, fictionkin, other-hearted ou encore coping-like...
Tu dois rester qui tu es, quoi qu'en disent les autres. Tu dois continuer d'exister car c'est ce qui fait de toi TOI !
Tu as le droit de ressentir la flamme, l'étincelle et les papillons, comme tout le monde...
~
Ton identité est réelle ! Tu es réel ! Tu as le droit d'être qui tu es, et ça ne regarde personne d'autre !
Fais moi confiance... ;)
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cquadavre-debil · 5 years
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Chapitre III
II
            Avant même que nous eussions posé un pied à l’intérieur de l’immeuble de la rue Jacques-Cartier où habitait Bouchard, de francs éclats de rire et le tintement de bouteilles s’entrechoquant dans leur caisse nous avertirent du party qui s’y déroulait. Pierre nous avait prévenus qu’il serait chez ses voisins, en bas, de l’autre côté de la maison de chambres, et que nous n’aurions qu’à cogner à la porte de droite.
            Sans rancune du sabordage de son rendez-vous, il était de fort bonne humeur.
            « Content de vous voir ! Venez, je vais vous présenter. »
            À peine eûmes-nous franchi le seuil qu’un borgne à la joue gauche balafrée du cache-œil de pirate jusqu’en arrière de l’oreille nous accueillit avec une hospitalité à laquelle son aspect endurci ne nous avait guère préparés.
            « Vous êtes des amis de Pierre ? Salut ! Moi, c’est Nicolas. Venez prendre une bière ! »
            S’étant précipité dans la cuisine où résonnait le brouhaha d’une demi-douzaine de buveurs, il ramena deux Budweiser qu’il décapsula d’un agréable « pschitt » et nous les mit dans les mains sans que nous pussions protester. En jeans élimés, t-shirt Screamin’ Eagle et bas de laine Kodiak, le colosse d’environ quarante ans, aux énormes bras dont le gauche était marqué d’un 81 et au poing encré des lettres F, T, W, au crâne tondu assez ras pour qu’on y vît des points de suture et un tatoo de serpent, avait l’air de ce qu’il était : un Hell's Angel.
            « Vous êtes étudiants ? C’est bien. L’école, c’est important. Ça vous évitera de finir comme moi. L’illégalité, une fois qu’on est dedans, c’est dur d’en sortir ; c’est de l’argent facile. Entre faire mille piastres en un jour dans le crime ou laver la vaisselle à neuf et cinquante de l’heure…
            – Le salaire minimum vient de passer à neuf et soixante-cinq, rectifia un rappeur à casquette des Expos qui roulait un joint à l’autre bout de la table.
            – Quinze cennes de plus… Wow ! On va s’mettre riche avec ça ! »
            L’hercule revenu de l’ombre, marmoréen d’une carence en vitamine D, soulevait parfois chez lui des haltères, non dans le but de conserver une apparence propre à impressionner des cover-girls, mais dans celui d’effectuer le travail « au noir » qu’il accomplissait de temps à autre afin d’arrondir ses fins de mois, lorsqu’il jouait l’homme de main de créanciers du monde interlope : quelques fois par année, suite à une préparation mentale exigeant la réclusion et l’effacement durant des semaines, il se vêtait d’un chandail kangourou à capuchon low profile, sortait dans la rue, marchait jusqu’à l’adresse qu’on lui avait indiquée, cognait à la porte, attendait qu’on lui réponde, s’arrangeait pour assommer l’individu, puis, s’il en avait reçu l’ordre, sans être reconnu, s’emparait de sa victime, lui cassait le bras et redevenait un fantôme.
            « On s’habitue jamais au bruit des os qui craquent. »
           Cette confession nous fut relatée par Pierre, plus tard, lorsque nous fûmes seuls dans sa chambre, selon ce que lui avait raconté Nicolas, une nuit qu’ivre, il avait épanché la nostalgie de son ex-femme et de ses enfants qu’il avait laissés derrière lui en quittant le Nouveau-Brunswick où il s’était fait arrêter pour trafic de cocaïne alors qu’il était marin dans la Garde côtière. De ce paradis perdu au bord de l’océan Atlantique, il ne lui restait qu’une ancre de bateau sur l’avant-bras.
            Dans la salle à dîner où festoyaient les chambreurs se trouvait un réfrigérateur sur la porte duquel était collée une mise en garde à l’intention de celui qui se nourrissait de l’épicerie des autres :
            Avis au voleur :
            Si on te pogne, tu vas le regretter.
            – La Direction
            À côté du frigidaire dévalisé s’ouvrait la chambre du « Doc ». Depuis son fauteuil, il avait une vue sur la cuisine où nous étions réunis – et sur la laveuse-sécheuse qui, elle aussi, avait été cambriolée, ainsi qu’en témoignait le défonçage des compartiments de métal munis d’une glissière à monnaie qui, malgré leur verrouillage à clef, avaient été vidés des huards de nickel plaqués de bronze et des caribous d’acier qui s’y accumulaient au gré des lessives.
            « C’est la deuxième fois que ça arrive, cette année. »
            Autour de la table, un moustachu à mullet graisseux, pantalons de camouflage et coton ouaté de Harley Davidson fumait un joint avec le type à casquette de baseball qui venait de le rouler en compagnie d’Ahmed, travailleur sylvicole qui saluait toujours Pierre en l’appelant « l’intellectuel ». Le « Doc », à moitié léthargique dans son La-Z-Boy, était distrait par de vieilles parties de golf de Tiger Wood enregistrées en VHS. Au-dessus de son lit le Sacré-Cœur de Jésus nous faisait les yeux doux. Le vétéran à moitié soûl sursauta à notre approche.
            « Hé, salut !... Tirez-vous une bûche ! »
            D’abord grognon, il émergea de sa sieste en prenant une gorgée de la bière qu’il oubliait de boire. Puis, l’austérité de ses traits de hibou fit place à une figure avenante. Il discuta avec Nicolas, Pierre et Simon jusqu’à l’arrivée d’un individu à cheveux gominés, t-shirt de Metal Mulisha et jacket de Fox Racing qui mâchait une gomme dont il faisait parfois une bulle éclatant comme un élastique ou un ballon d’anniversaire. Invité à se servir dans la caisse de Budweiser pour le choix de laquelle nos hôtes ne manquèrent pas de féliciter Bouchard, qui l’avait ramenée du dépanneur, le nouveau venu, assis sur une chaise de patio, rendu prolixe par quelque stimulant, étala son érudition quant aux détails de l’acheminement de ce qu’il appelait « la patente » au Québec à partir de la Colombie.
            « Les universitaires qui pensent avoir accès à de la qualité me font rire ! Ils savent pas avec quelle cochonnerie ce qu’ils achètent est coupé… Dès le départ, on prend la ‘‘pure’’ et on la mélange avec la moitié d’autre chose, n’importe quoi : Ajax, Comet, ‘‘p’tite vache’’, craie, poudre qu’on met sur les terrains de soccer, vitre cassée[1]… C’est la même chose à chaque fois que ça change de mains. Plus il y a d’intermédiaires, plus il y a de coupe. On rajoute quelque chose à chaque étape. Y a pas dix pour cent de ‘‘pure’’ dans ce qui arrive ici… Les gros dealers se gardent toute la bonne et récompensent les petits avec. Et puis, encore là, même pour eux, c’est déjà coupé. La minute où ça traverse une frontière ou que c’est racheté, c’est coupé.
           – Parlant de ‘‘couper’’…, dit Nicolas, je te coupe la parole… As-tu nos ‘‘affaires’’ ? Parce que je voudrais régler ça.
           – Oui, pas de trouble », répondit celui qui s’avéra être un maillon de la chaîne qu’il venait de dénoncer. Il sortit de l’une des poches de son blouson de motocross un sac à sandwich rempli de pilules.
            « Combien t’en veux ?
           – Donne-moi-z-en pour cent piastres. »
           Le borgne échangea cinq billets à l’effigie d’Elizabeth II contre vingt comprimés que l’autre compta en les lui remettant, puis, ayant conclu sa transaction, se tourna vers ceux qui s’esclaffaient dans la cuisine.
            « Les gars, le père Noël est arrivé ! C’est l’heure des cadeaux ! »
           Ils se ruèrent dans la chambre.
           « C’est quelle sorte ? demanda un jeune culturiste à jersey de basketball avec sur le devant de sa casquette noire le M vert fluo des boissons énergisantes Monster.
           – Pepsi.
           – Celle des Canadiens est meilleure…
           – J’ai déjà écoulé tout mon stock du CH… Mais ça, c’est l’équivalent !
            – Il paraît que la Red Bull est malade… »
           Ce débat sur la meilleure marque de speed en fonction du logo creusé sur la face du cachet à l’allure d’aspirine n’empêcha pas les connaisseurs d’en acheter plusieurs dont l’emblème en yin et yang était comme une vague de Coca-Cola.
            « J’ai entendu dire que la Pepsi était bonne », osa Simon.
            Il sacrifia dix dollars au trafiquant.
            Pierre lui emboîta le pas et se départit du triple.
            De l’instant où il eut acquis ce qu’il était venu chercher jusqu’à celui où, s’étant décidé à remonter dans sa chambre avec son butin, il trouva le moyen de se défaire de la joyeuse compagnie à laquelle il s’était mêlé, ce temps fut assez long pour lui éviter d’avoir l’air de n’être descendu là que pour acheter de la drogue, et assez court pour trahir l’opportunisme de sa démarche dont la subtilité ne bernait personne, considérant l’écart entre la durée du moment passé à ce qu’on pouvait déduire être l’attente d’une occasion de s’emparer de la marchandise convoitée et le subséquent empressement à partir auquel il avait tenté de donner une apparence normale. Cependant, nul ne s’en offusqua. Durant une heure, ils fumèrent tant de ‘‘plombs’’ aux couteaux sur le poêle que je renonçai à en faire le décompte. Lorsqu’ils furent tous bien stones, l’un des fêtards se plaignit des rigueurs de sa concubine.
            « Toutes des… », suivi d’un adjectif misogyne, jugèrent-ils à tour de rôle.
            Le Doc fut le seul à ne point apporter sa pierre à l’édifice de leur lapidation verbale. Il demeura dans la pénombre à l’écart de la rancœur, et le besoin d’étayer par quelque escalade ce concours de bile s’estompa. Le silence qui s’ensuivit offrit à Pierre un prétexte pour justifier son départ. Il s’informa de l’heure, affirma qu’il se faisait tard et se leva en saluant tout le monde tandis que nous le suivions dans l’escalier où nous laissâmes errer son voisin schizophrène qui, ayant oublié de prendre ses médicaments, parlait de « la reine des motards », du gouvernement qui voulait lui ouvrir le cerveau et de « la police féministe qui donne des tickets quand on lui regarde les seins ».
[1] Ammoniac, javellisant, soude caustique, bicarbonate de soude, calcaire, chaux, nez qui saigne…
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dusudaunord · 5 years
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Rémi Gaillard : À la mémoire des costumes
Qui n’a jamais entendu parler de Rémi Gaillard ? Ce génie des gags burlesques s’est illustré à de nombreuses reprises depuis l’an 2000 en prouvant qu’avec un peu d’audace et de provocation on peut rire de tout. Rémi Gaillard est célèbre grâce à la multitude de costumes qu’il a endossés pour réaliser ses pitreries.
Acheter un déguisement en ligne
À la manière de Rémi Gaillard, vous aussi vous pouvez acheter des costumes fabuleux pour réaliser toutes vos folies et obtenir des fêtes réussies ! Pour cela, il existe  Zzcostumes, qui met à votre disposition tout de suite plus de 30 000 costumes, accessoires et décorations. Vous pourrez habiller toute la famille ou votre groupe d’amis avec des déguisements pour adultes et enfants pas cher, des panoplies de dingues pour vos anniversaires, mariages, Halloween, Carnaval, etc.
Les déguisements de Rémi Gaillard
Voici une liste de costumes utilisée par Rémi Gaillard dans ses vidéos. De quoi vous donner quelques idées…
Déguisement de radar
Les forces de l’ordre ont souvent été la cible de ses sketches. On le voit notamment dans un déguisement de radar, posté en bord de route flasher les automobilistes, puis poursuivre les voitures en les flashant intempestivement, les conducteurs médusés ne sachant pas quelle attitude adopter. Cela finit par le passage d’un véhicule de police, puis une poursuite qui vous laisse deviner la suite.
Costume de footballeur
En tant qu’ancien joueur du Football Club de Crès (Division d’honneur), il était tout à fait normal qu’il commence à faire parler de lui en déguisement de footballeur, tirant dans un ballon pour marquer un but dans un fourgon de police entrouvert ! La séquence s’achève bien évidemment par une poursuite mémorable.
Panoplie de Mario
On n’oubliera jamais Rémi Gaillard en déguisement de Mario, rejouant le célèbre jeu vidéo « Mario Kart » et balançant des bananes à tout va aux véhicules qui tentent de le doubler. Sa vidéo s’achève par un magnifique délit de fuite an nez et à la barbe des deux policiers qui l’avaient arrêté.
Déguisement de Pac-Man
On ne parlera pas de Rémi Gaillard sans évoquer ses frasques, affublé d’un costume de Pac-Man – ses amis déguisés en fantômes. Ils reprennent le principe du mythique jeu vidéo des années 1980 à l’intérieur d’un supermarché. Au programme : Grosse pagaille, panique des clients et grosse colère des vigiles.
Déguisements d’animaux
Costume de lapin
Activiste de la cause animale, Rémi Gaillard a emprunté sans cesse toutes sortes de déguisements à l’effigie des animaux. C’est ainsi qu’on le retrouve, par exemple, dans une mise en scène en déguisement de lapin, dans une position très suggestive soumettant un faux chasseur. Un vrai chasseur surgit et surprend la scène. Interloqué, il prend peur et s’enfuit en courant, poursuivi par le lapin !
Déguisement de kangourou
Dans une autre vidéo, endossant un costume de kangourou, il « s’évade » – en sautillant – d’un parc zoologique, semant la terreur parmi les passants : Il se jette dans une flaque d’eau à pieds joints pour éclabousser une pauvre dame décontenancée, vole un menu au drive d’un fast food qu’il jette dans sa poche ventrale, puis fait prendre une douche de sable à un homme qui bronze tranquillement sur la plage. Il vole ensuite le carnet à souches d’une policière municipale en train de coller des P.-V. sur les parebrises, puis pousse un golfeur les deux pieds dans le derrière, directement dans la mare… En bref, rien ne fait peur à Rémi Gaillard !
Costumes d’animaux de la Savane
En 2017, Rémi Gaillard diffuse une vidéo intitulée « Safari » où il inverse les rôles. Affublé avec sa bande d’amis de déguisements d’animaux de la savane : Éléphant, tigre, girafe, lion et zèbre, ils parcourent joyeusement ville et plage à bord d’un 4×4 où ils prennent des photos des passants. Ils invitent ensuite différents touristes à les prendre en photo dans une mise en scène où on les voit armés de fusils. Les pattes des joyeux compères sont posées sur un homme nu et inanimé qui gît au sol, leur servant de trophée macabre. La séquence se termine par le slogan « SHOOT PICTURES NOT ANIMALS ».
« C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui ! »
Aujourd’hui, Rémi Gaillard revendique en 2019 plus de 6,7 millions d’abonnés à sa chaîne Youtube et près de 10 millions d’abonnés à sa page Facebook. Son audace a traversé les frontières, puisqu’en juillet 2013, il a passé le cap des 1,5 milliards de vues officielles sur Internet, rivalisant ainsi avec les plus grandes stars internationales.
http://bit.ly/2HcwMuA
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voyagista · 7 years
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Kangaroo Island, ou KI pour les intimes, est la troisième plus grande île d’Australie et ce même si elle ne fait que 150km de long. L’ile se situe dans le sud de l’Australie non loin d’Adelaide. C’est une ile sauvage qui semble peu touchée par le tourisme et qui à elle seule permet de découvrir l’Australie sur un territoire de taille raisonnable avec en bonus de magnifiques paysages, des petites randos sympas et tout plein d’animaux… Bref si vous n’aviez jamais songé à KI, il va maintenant falloir sérieusement y penser.
Nos expériences marquantes sur Kangaroo Island
Dans le sud de KI
Le parc de Flinders Chase est l’attraction incontournable de KI mais pour s’y rendre depuis le ferry il faut traverser l’ile. Heureusement, il existe de nombreux arrêts en chemin, voici nos coups de coeur :
– Seal Bay : je vous en ai déjà parlé dans mon article sur les animaux en Australie, c’est une des plus importantes colonies de lions de mer de ce type au monde, le tout dans un cadre enchanteur
Paysages de Seal Bay
– Dormir dans une ferme : il y a de nombreuses fermes sur KI , y dormir nous a permis d’aller à la rencontre de la vie des fermiers de Kangaroo Island. Cela a été un des moments les plus intéressants de notre séjour et ce surtout grâce à Jenny qui nous a accueillis les bras ouverts (voir adresse dans information pratique)
– Faire de la luge sur les dunes de Little Sahara : il paraît qu’il y a du monde sur ces grandes dunes de sable blanc durant les vacances scolaires, quand nous y sommes passés nous étions les seuls et on s’est bien amusé.
Au Flinders Chase National Park
Carte du Parc
Flinders Chase nous a semblé vraiment isolé, surement parce que la plupart des touristes y vont tous à la même heure, jettent un petit coup d’oeil à quelques paysages et repartent. Nous y avons dormi deux nuits et nous aurions pu y passer plus de temps pour marcher sur la Kangaroo Island Wilderness Trail. A Flinders Chase nous recommandons :
– Remarkable Rocks sont des rochers en granits auxquels l’érosion à donner des formes étonnantes. Les meilleurs moments pour les voir sont au lever du soleil ou à la tombée de la nuit pour profiter de la superbe lumière sur le lichen orange.
– La randonnée de Snake Lagoon pour se retrouver seuls sur une jolie petite plage
– Heritage Walk, une petite marche très facile qui part du Visitor Center et qui vous permet de voir tous plein de Koalas. Nous y avons également vu des échidnés.
Détail pour la marche
– Dormir dans l’ancienne maison du gardien du phare à Cape de Couedic, j’en parle dans les informations pratiques, une expérience vraiment unique.
Au bout du monde
Dans le nord de KI
Le nord de KI est beaucoup moins touristique, il n’y a d’ailleurs pas de route goudronnée dans cette partie de l’ile… nous on a adoré nous retrouver encore plus seuls que dans le reste de l’ile (et c’était déjà pas mal)
– Les plages du nord sont très belles: nous avons apprécié Snelling Beach, Stokes Bay ou Emu Bay… et il y en a d’autres…
Plages isolées du nord
– La solitude et la tranquillité de Cape Cassini avec ses falaises qui tombent dans l’eau transparente
Cape Cassini
Notre itinéraire
Nous avons passé 5 nuits et un peu moins de 6 jours à KI ce qui nous a permis d’avoir le temps de bien découvrir l’ile, je me demande d’ailleurs l’intérêt de certains tours qui y vont à la journée… Voici notre itinéraire.
Photos de la très belle péninsule de Fleurieu
Jour 1 : Arrivée en ferry et visite de Seal Bay avant de séjourner dans notre super ferme où nous voulions arriver pas trop tard pour profiter des animaux Jour 2 : Luge sur les dunes de Little Sahara puis route vers Flinders Chase avec arrêt pour visiter les grottes de Kelly Hill . Coucher du soleil sur Remarkable Rocks Jour 3 : Découverte de Flinders Chase : marche dans le coin d’Admiral Arch puis marche vers Snake Lagoon Jour 4 : Marche sur la Heritage Walk pour voir les Koalas puis route vers le nord et visite des belles plages de Snelling Beach et Stokes Bay. Jour 5 : Nous profitons de notre logement à Cape Cassini pour admirer les paysages et nous balader. Déjeuner à Kingscote puis baignade à Emu Bay Jour 6 : Dernière courses souvenirs vers Kingscote puis route vers American River où nous déjeunons avant de prendre le ferry et jeter un coup d’oeil à la péninsule de Fleurieu
Carte de Kangaroo Island
L’ile n’est pas gigantesque mais il faut quand même mieux loger sur l’itinéraire plutôt que de faire des aller retours vers les villes principales… cela vous fera gagner beaucoup de temps et vous permettra d’être à des endroits sympas au coucher du soleil sans devoir après conduire avec le danger des kangourous.
Renseignements Pratiques
Comment s’y rendre ? Si vous êtes très riche vous pouvez prendre l’avion depuis Adelaide mais sinon, on fait comme tout le monde et on prend le ferry SeaLink. Mieux vaut réserver le ferry à l’avance surtout si on veut y mettre sa voiture. Le ferry part de Cape Jervis, à deux heures de route d’Adelaide et arrive à Penneshaw après 45 minutes de navigation qui selon la météo peuvent être plus ou moins mouvementées. Toutes les informations sur le site de Sealink. Pour les lecteurs Hong-Kongais il y a des vols directs Hong Kong – Adelaide
Attention le ferry n’est pas donné non plus, nous avons payé 475 AUD pour un aller retour avec la voiture, 2 adultes et 2 enfants. La location de voiture elle nous a couté 265 euros pour 6 jours mais avec un bel SUV. Nous sommes passés par le site Vroomvroomvroom.
Arrivée aux Remarkable Rocks
Où loger ? Autant il y a pas mal d’offres de logement vers Kingscote, autant sur le reste de l’ile l’offre est limitée, il faut donc mieux s’organiser et réserver. J’ai fait pas mal de recherches pour trouver des logements sur notre itinéraire pour ne pas faire d’aller retour et franchement on les a tous adorés…
– Un airbnb dans une ferme non loin de Little Sahara. Jenny est incroyablement accueillante et a pris le temps de nous faire voir tous les animaux de la ferme. Les enfants ont adoré et ont été très déçus de n’y être restés qu’une nuit… d’ailleurs depuis notre passage, vous êtes obligés d’y passer deux nuits mais franchement ce n’est pas grave… Une super expérience pour découvrir la vraie vie dans les fermes de KI avec quelqu’un qui y a vécu presque toute sa vie…
– L’ancienne maison du gardien du phare à Cape de Couedic Le parc a restauré et loue les anciennes maisons des gardiens du phare… une superbe expérience pour passer quelques nuits au milieu de nulle part et imaginer un peu la vie des gardiens à l’époque. Je vous préviens que lorsqu’il y a du vent la nuit, on se demande si un fantôme ne va pas débarquer. Les maisons sont joliment décorées, une superbe expérience… Il y a trois maisons à louer, nous avions opté pour Troubridge Lodge qui était la maison du chef des gardiens, elle est un peu séparée des deux autres.
La zone vers notre logement
– La maison écologique au milieu de nulle part Cape Cassini se mérite… pour arriver dans cette charmante maison d’hôte il faut faire un peu de piste puis 4km de voiture sur une piste carrément défoncée… mais une fois qu’on y est, on ne veut plus bouger. La maison se situe en haut de magnifiques falaises, les kangourous et échidnés viennent vous rendre visite, le coucher du soleil est magnifique, on peut y faire des petites ballades et se baigner. Prévoyez quand même de quoi diner, une fois sur place on n’a pas envie de refaire 4km de piste.
Kangourous le soir
Où manger ?
En dehors des villes de Penneshaw et surtout Kingscote, les possibilités pour manger sont très limitées. Mieux vaut donc faire le plein au supermarché (celui de Kingscote est bien plus grand et mieux que celui de Penneshaw) pour la durée du séjour parce que après vous ne trouverez plus grand-chose. Voici mes quelques adresses si jamais vous voulez manger au resto quand même, vous allez voir le choix est limité
– A American River, le Deck café tenu par des retraités a un excellent fish and chips – A Vivonne Bay General Store, le petit café vous recommande sa spécialité le King George Whiting Burger – Le restaurant du visitor center de Flinders Chase est bon mais n’est pas ouvert le soir
Ballades seuls au monde
Que rapporter de KI ?
– Du miel. Le miel sur KI est uniquement produit par des abeilles « ligurian » qui ont été introduites en 1880 et qui sont les seules abeilles autorisées sur l’ile depuis 1885… du coup le miel est le seul miel au monde produit par une race d’abeilles restée pure depuis tout ce temps. Notre miel préféré est celui de Bush Organics  mais vous pouvez aussi tester le Kangaroo Island Living Honey plus facile à trouver – Des produits laitiers de Island Pure Sheep Daily que vous trouvez au supermarché ou directement dans leur ferme. Les yaourts, glaces et fromages sont excellents…
  Tu connais Kangaroo Island ? Est-ce comme ça que tu imagines l’Australie ?
Vive Kangaroo Island
A la découverte de Kangaroo Island Kangaroo Island, ou KI pour les intimes, est la troisième plus grande île d’Australie et ce même si elle ne fait que 150km de long.
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