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#lutter contre coronavirus
voyance15 · 1 year
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La propagation d’un virus, à qui s’est destiné à s’y confronter (ou pas), est rigoureusement indépendante du vouloir "conscient" du sujet, et a fortiori des doublement mal nommées "mesures sanitaires" puisqu’elles ne sont ni "mesurées" ni "sanitaires", elles sont même tout le contraire de ça, délirantes pour rester dans l’euphémisme, elles constituent une insulte à l’intelligence, à la logique, et annoncent un désastre sans précédent au plan social... Non seulement le confinement, mais l’obligation fétichiste de la muselière pour tous, les "gestes barrières", la "distanciation sociale", le "couvre-feu"... tout cela ne sert strictement à rien, ne ralentit rien du tout dans ce qui est appelé "la circulation du coronavirus", mais s’avère au contraire hautement contreproductif, vous pouvez très bien embrasser quelqu’un qui est porteur du virus et ne pas le contracter, et vous pouvez vous isoler dans votre tour d’ivoire sans voir personne et vous rendre compte que vous avez attrapé le virus, c’est comme ça, à l’opposé des allégations débiles des modélisateurs qui vivent dans leur monde imaginaire bidimensionnel, la contamination n’est pas automatique, cela n’a rien à voir avec une fonction mathématique, et le sujet n’est pas réductible à une statistique, cela peut se voir confirmé désormais en examinant les résultats in vivo recueillis sur plus d’une année, des chiffres qui parlent d’eux-mêmes (Suède, Floride, Texas, Mississipi, les études hautement documentées de l’épidémiologiste le plus réputé au monde: John Ioannidis...): toutes les décisions gouvernementales liberticides sans exception ont autant de fondement scientifique pour lutter contre un virus que les danses de la pluie des indiens du far west pour se concilier les faveurs des frères nuages gorgés d’eau...
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D’une part il n’existe aucune étude scientifique digne de ce nom qu’une agence de santé puisse produire pour justifier la terreur sanitaire orchestrée par la sphère médiatico-politique sans se faire assigner en justice pour faux et usage de faux (le port du masque chirurgical obligatoire dans la rue par exemple), et d’autre part – last but not least comme on dit dans la langue de Shakespeare – ce que nous apprend la psychanalyse c’est que pour le sujet tel qu’il émerge de la découverte de l’inconscient, rien n’est plus difficile à admettre que cette vérité selon laquelle dans ce qui nous sera arrivé de plus réel dans notre vie, nous n’aurons jamais été que les observateurs passifs du destin, que nous soyons tombé amoureux ou malade, nous n’y avons eu aucune prise réelle, nous ne pouvions rien y faire, cela a échappé à notre contrôle, et ce à quoi nous nous trouvons forcé de renoncer dès lors, c’est à l’illusion de la maîtrise, de notre part comme de la part de l’Autre...
Voilà la raison pour laquelle nous compensons notre inquiétude quand à cette incertitude structurelle en nous agitant et en nous engageant dans toutes sortes de d’actions, de distractions, de divertissements...
Mais la peur, pour avoir été en partie refoulée dans l’inconscient, n’en est que plus présente, plus prégnante, plus réelle.
Voilà pourquoi l’idéologie joue sur cette corde sensible en se manifestant brutalement dans la profusion des "informations" destinées à inquiéter, distiller l’anxiété, cultiver la peur, produire l’effroi, afin que le plus grand nombre d’entre nous se réfugie dans une posture de victime...
"Tu es une victime!" est le message type du discours dominant, dont le destinataire se comporte effectivement comme s’il était la victime potentielle de forces irrationnelles absurdes, dans un monde devenu fou, dépourvu de sens et dangereux...
Victime, quel avantage, me direz vous?
C’est une échappatoire commode aux affres de la culpabilité!
Coupable, cela veut dire que ce qui nous arrive aura dépendu de nous, donc nous aurions pu faire (et nous pouvons faire) autrement, nous sauver nous-mêmes, en comptant d’abord sur nos propres forces...
Mais notre jouissance de nous maintenir dans notre "minorité" en attendant de l’Autre — l’État le plus souvent, Big Mother... — une réparation pour notre statut de victime, est trop forte, ce qui nous conduit aussi sûrement à la soumission que du bétail à l’abattoir.
Une psychanalyse réussie aura conclu à l’inconsistance du grand Autre, il n’y a pour le sujet rien d’autre au monde qu’un objet petit a...
Le sujet s’y retrouve dès lors conduit à assumer sa responsabilité, ce en quoi il échappe à l’impasse mortifère de l’alternative victimisation/culpabilité: être responsable cela veut simplement dire qu’il accepte de répondre de sa position de sujet comme rejet de la chaîne signifiante, qu’on le veuille ou non, de notre position de sujet, nous sommes toujours responsable, ceci constitue le fondement indépassable de l’éthique...
Si comme le note dès 1576 La Boétie le peuple "sert si bien et si volontiers qu’à le voir, on dirait qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais gagné sa servitude", cela tient essentiellement au statut toujours plus en vogue, toujours plus "sociétalement" valorisé, toujours plus médiatiquement exploité de "la victime"...
Et toi, te contenteras-tu de ton statut de victime, ou te donneras tu les moyens de viser à son émancipation par la parole?
Un proverbe Hopi dit: nous sommes ceux que nous attendons...
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reflexionsnouvelles · 2 years
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Comment réduire la pauvreté ? Les solutions de Pascale Novelli, du Secours catholique
PROPOSITION 17 novembre 2022 ( pdf )
Associer les personnes concernées permettrait de lutter contre toutes les dimensions de la pauvreté. Il faut agir dans les domaines du logement, de l’alimentation ou de l’emploi par exemple. Mais on doit commencer par garantir un revenu minimum décent. Les propositions de Pascale Novelli, économiste statisticienne au Secours catholique.
L’année 2020 a été marquée par des événements totalement inédits (confinements successifs, mesures sanitaires), mettant à l’épreuve l’ensemble de la population, mais de façon différente selon la place dans l’échelle des revenus et des conditions de vie. Comme
souligné dans de nombreux travaux, la période de confinement du printemps 2020 a été un révélateur décuplé des inégalités qui préexistaient dans de très nombreux domaines.
Par exemple, entre ceux qui bénéficiaient d’un logement confortable et ceux qui ne disposaient que de petites surfaces, voire d’aucun logement. En matière d’emploi, entre les personnes qui télétravaillaient et celles qui devaient rejoindre leur lieu de travail dans des conditions sanitaires précaires. Au niveau des revenus, avec des écarts entre les personnes dont le salaire a été maintenu, totalement ou en partie – grâce aux mesures mises en place –, et celles dont l’emploi précaire n’a pas permis ce filet de sécurité. Entre les personnes qui ont épargné faute de sorties sociales, culturelles et de vacances, et celles qui ont dû puiser dans de maigres économies quand elles en avaient ou s’endetter pour faire face à l’augmentation des dépenses du quotidien, comme les repas ou les factures d’électricité plus élevées. Enfin, les risques d’exposition au coronavirus n’ont pas été les mêmes selon les conditions de vie. Depuis, ces inégalités perdurent. L’accès à la vaccination et les implications du passe sanitaire ne sont pas les mêmes selon les conditions de vie et de ressources.
Ces inégalités reflètent également différentes facettes de la pauvreté, des personnes les plus pauvres, ne disposant d’aucunes ressources financières, comme les étrangers sans statut légal stable à celles qui sont dans des situations précaires que des chocs financiers tels que cette crise sanitaire peuvent faire basculer durablement dans des situations encore plus précaires. Il n’y a pas un visage de la pauvreté, elle est multiple.
Pour combattre la pauvreté, nous avons donc d’abord besoin de compléter les instruments de mesure existants. À travers le premier objectif de développement durable des Nations unies, il est reconnu mondialement que les manifestations de la pauvreté « comprennent la faim et la malnutrition, l’accès limité à l’éducation et aux autres services de base, la discrimination et l’exclusion sociale ainsi que le manque de participation à la prise de décisions ». Une partie du phénomène est déjà mesurée depuis de nombreuses années grâce aux taux de pauvreté (avec un seuil de pauvreté fixé à 60 %, 50 % ou 40 % du niveau de vie médian) et à la mesure de la pauvreté en conditions de vie [1]. Depuis 2021, l’Insee [2] a mis en place un nouvel indicateur de grande pauvreté pour les personnes vivant en logement ordinaire (hors logement collectif, habitat mobile, etc.). La grande pauvreté est définie comme la combinaison de faibles revenus (inférieurs à 50 % du niveau de vie médian) et d’au moins sept privations matérielles et sociales sévères. Mais il faut aller plus loin aujourd’hui.
Mieux mesurer la pauvreté, dans toutes ses dimensions, aidera à mieux la combattre. Un des moyens est de constituer cette connaissance avec les personnes ayant l’expérience de la pauvreté, comme l’a montré une récente recherche. Entre 2016 et 2019, le Secours Catholique a participé à une recherche internationale sur les dimensions de la pauvreté entreprise par le mouvement international ATD Quart Monde et l’université d’Oxford [3]. L’objectif était de mieux comprendre la pauvreté au-delà de sa dimension monétaire, afin d’ouvrir des pistes de mesures complémentaires pour participer à la combattre, à partir de l’expérience des personnes concernées. Durant le travail de recherche, la méthodologie s’est basée sur « le croisement des savoirs et des pratiques » avec des personnes en situation de pauvreté [4], démarche visant à créer les conditions pour que le savoir issu de l’expérience des personnes pauvres puisse se bâtir et entrer en relation avec les savoirs académiques et professionnels afin de produire une connaissance de la pauvreté et des méthodes d’action plus complètes et inclusives.
La recherche souligne la nécessité d’adopter une approche globale de la pauvreté. Ses différentes dimensions partagent des aspects communs. Deux expériences se retrouvent dans presque toutes les dimensions et les relient : il s’agit de l’expérience du combat pour vivre dignement et de celle de la dépendance aux autres et aux institutions. Pour comprendre la pauvreté, c’est l’ensemble des composantes de chaque dimension et leurs liens qui devraient être pris en compte. En France, les dimensions de la pauvreté identifiées pendant la recherche sont : les privations matérielles et de droits, la maltraitance sociale [5], la maltraitance institutionnelle [6], l’isolement, la dégradation de la santé physique et mentale, les contraintes de temps et d’espace, les peurs et souffrances, ainsi que les compétences acquises et non reconnues.
Mettre en place des indicateurs qui touchent ces dimensions permettra de mieux cerner et de mieux combattre la pauvreté. Il est possible de travailler sur le degré d’isolement en questionnant la fréquence et la qualité des interactions sociales. Les contraintes de temps et d’espace pourraient être intégrées à l’étude de la pauvreté en conditions de vie en étudiant les pratiques et les possibilités d’organisation et de déplacement, par exemple.
Minimum garanti, sans contreparties
Nous avons besoin de politiques structurelles qui permettront de lutter contre la pauvreté par le biais de l’école, de la formation professionnelle, de la santé, de la lutte contre l’isolement, etc. Ce sont des investissements qu’il faut mettre en place sur le temps long, dans une approche globale. De manière immédiate, il est possible d’améliorer les conditions de vie des plus pauvres. Agir déjà sur la dimension monétaire, c’est, par ricochet, agir en partie contre les autres dimensions. Cela est possible au travers de l’instauration d’un revenu minimum garanti, sans contreparties, sous conditions de ressources [7]. En France, plus de 14 % de la population vit sous le seuil de pauvreté fixé à 60 % du niveau de vie médian. Les privations matérielles amènent à des choix impossibles et à une dépendance, comme le montre l’étude des budgets des ménages rencontrés par le Secours Catholique en 2019 [8]. Elle met en lumière que les dépenses pré-engagées (loyer, assurances, énergie) pèsent beaucoup plus lourd dans le budget des ménages en situation de pauvreté et que leur reste pour vivre [9] médian est estimé à neuf euros par jour pour une personne seule, pour se nourrir, se vêtir ou avoir accès à des loisirs.
Ce manque d’argent est relié à la dimension « isolement » : les personnes pauvres peuvent être amenées à s’isoler elles-mêmes ou à être isolées par la famille ou les amis. La dimension « maltraitance sociale » – le jugement de la société sur les personnes qui vivent avec les minima sociaux – peut les pousser à ne pas faire valoir leurs droits. Toutes ces privations rendent difficiles les projets et enferment dans la nécessité de survie (dimension « contraintes de temps et d’espace »).
Afin de pallier ces privations, les personnes développent des compétences et des stratégies qui ne sont pas reconnues, ni valorisées : les personnes pauvres seraient responsables de leur situation, ne sauraient pas gérer un budget par exemple. Cette dernière idée reçue ne tient pas face à l’étude des budgets que le Secours Catholique a menée. Elle montre, au contraire, les arbitrages impossibles quotidiens que réalisent les ménages en situation de pauvreté.
Un revenu minimum garanti, d’un montant plus élevé que le RSA – aujourd’hui de 500 euros seulement –, sans atteindre dans un premier temps le seuil de pauvreté (1 100 euros), permettrait à ces ménages en situation de pauvreté de voir leurs conditions de vie s’améliorer, même si ça ne réglerait pas l’ensemble du problème. La lutte efficace contre la pauvreté est possible, c’est un choix de société à effectuer : mieux comprendre ce qui se joue pour trouver collectivement les moyens d’y répondre.
Pascale Novelli
Texte extrait de Réduire les inégalités, c’est possible ! 30 experts présentent leurs solutions, sous la direction d’Anne Brunner et Louis Maurin, Observatoire des inégalités, novembre 2021.
Réduire les inégalités, c’est possible ! 30 experts présentent leurs solutions, sous la direction d’Anne Brunner et Louis Maurin, Observatoire des inégalités, novembre 2021.
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128 pages.
ISBN 978-2-9579986-0-9
10 € hors frais d’envoi.
Également disponible en version numérique à télécharger.
En cas de difficultés financières, vous pouvez demander l’envoi gratuit de l’ouvrage.
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omagazineparis · 7 months
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Coronavirus : comment les industries du luxe se mobilisent
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Lundi dernier, le Président de la République a appelé à la mobilisation générale. Face à la crise sanitaire provoquée par le Coronavirus, les industries du luxe se mobilisent afin de participer à l'effort de lutte contre la pandémie. À l’heure du confinement presque total mis en place par notre République, la panique générale a engendré une forte pénurie de masques et de gel hydroalcooliques. L’ensemble du corps médical étant paralysé, les grandes griffes de luxe mobilisent toutes leurs ressources pour les aider. Les industries textiles mobilisées face au Coronavirus Les Tissages de Charlieu ont reconfiguré leurs ateliers pour fournir des masques en grande quantité. Les Tissages de Charlieu @ LinkedIn Parmi elles, nous comptons la marque française de sacs recyclés L’Indispensac, lancée par les Tissages de Charlieu. Cette dernière consacre désormais toute sa production à la fabrication de masques lavables. Après des retours positifs de la DGA, l'atelier a débuté la production de leur prototype. « Notre volonté via ce masque est de pouvoir fournir le grand public rapidement afin de répondre à l'urgence sanitaire ; et ainsi de faire en sorte que les stocks de masques homologués profitent prioritairement à ceux qui en ont besoin, c'est-à-dire le personnel soignant », a écrit l’entreprise, sur LinkedIn. Bien que ces masques ne soient pas normés de type chirurgical, ils restent néanmoins une alternative aux masques à usage médical. En effet, en plus de pallier cette pénurie, ils permettent de se protéger des projections. Au vu de cette tension d’approvisionnement en masque, l’entreprise a mis en ligne un formulaire à remplir. Les collectivités et entreprises ayant des besoins sanitaires urgents peuvent passer commande.  Après plusieurs prototypes testés venant de toute l’industrie textile française, la DGA a officialisé les cahiers des charges pour la fabrication de masques. Il est disponible sur le site DEFIMODE.org, qui fait appel aussi bien à la contribution des fournisseurs que des fabricants.  Lire aussi : Comment l’industrie du luxe s’engage à l’égard de l’Ukraine ?  https://twitter.com/AtelierTuffery/status/1239524587945238530 Face au Coronavirus, d’autres industries du luxe ont préféré mettre en arrêt leur activité pour contribuer à l’effort de lutte contre l’épidémie. Jonak déclare dans un communiqué : « Jonak s’engage à mettre l’ensemble de ses collaborateurs et clients en sécurité. Mais également à permettre aux réseaux logistiques et de transport de se concentrer sur les hôpitaux et les produits de première nécessité ». Les industries de cosmétiques au rendez-vous contre l'épidémie Source @ Knapp.com Afin de lutter contre la propagation du Coronavirus, les industries du luxe sont à la tête d'initiatives solidaires. C'est le cas du groupe LVMH, qui est sans doute l'un des premiers. En effet, Bernard Arnault, PDG du géant du luxe français, a annoncé mobiliser les capacités de production des usines de la branche parfums et cosmétiques du groupe. C’est d’abord l’usine de cosmétiques Christian Dior qui a été adaptée pour produire en masse des gels hydroalcooliques afin de lutter contre la pandémie du coronavirus. Puis, le groupe réquisitionne trois autres usines le temps qu’il faudra pour approvisionner les 39 hôpitaux de l’AP-HP. L’objectif étant de produire douze tonnes de gel griffées LVMH Christian Dior dès la première semaine.  « Toute l’usine est mobilisée pour réussir cela »Jean-Yves Larraufie, PDG de L'Oréal Vichy. L’Oréal aussi se mobilise face au Coronavirus en mettant en place un plan européen de solidarité. En effet, la marque française mène des actions fortes pour lutter contre la propagation du coronavirus. D’abord, elle a repensé l’usine L’Oréal de Vichy pour produire en quantité du gel antibactérien. « Toute l’usine est mobilisée pour réussir cela : réception, laboratoires qualité, fabrication, conditionnements et caristes. Merci à tous nos salariés », explique Jean-Yves Larraufie, directeur général. Il précise aussi mettre en place un nombre restreint d’ouvriers sur le site et toutes les mesures barrières nécessaires pour assurer la sécurité de ses employés. Selon lui, toutes les usines L’Oréal en France et dans le monde sont mobilisées.  Ensuite, la marque Garnier du groupe distribue à l’ensemble de ses partenaires de la distribution alimentaire plusieurs millions d'unités de gel hydroalcoolique. De cette manière, L'Oréal garantit à leurs employés d'être protégés en appliquant les mesures barrières préconisées.  Sur le plan économique, L’Oréal prend également l’initiative de geler l’ensemble des créances des TPE et PME de leur chaîne de distribution, jusqu’au redémarrage de leur activité. Et pour les personnes les plus démunies, la Fondation L’Oréal fait don d’un million d’euros à ses associations partenaires. Elle permet à ces personnes d’appliquer les mesures barrières et ainsi de faire face à la pandémie du Coronavirus.  Face au Coronavirus, les industries du luxe font des donations D’autres marques de luxe se mobilisent face au Coronavirus différemment que par des moyens techniques. On peut citer le groupe français de luxe, Kering. Le propriétaire des maisons italiennes Gucci, Bottega Veneta, Pomellato et Brioni, a annoncé une dotation de 2 millions d’euros. En Italie, Giorgio Armani rejoint le mouvement en versant 1,25 millions d’euros à divers hôpitaux italiens. L’institut Lazzaro Spallanzani de Rome, premier établissement à avoir isolé la séquence génétique du Covid-19, s’est vu soutenu financièrement par la maison Bulgari. D’autres enseignes telles que Swarovski, Versace, et LVHM ont eux également fait des dons à la Croix-Rouge chinoise.  Plutôt que de verser des dons directs, d’autres marques de mode vous donnent l’occasion de faire du shopping responsable ! Grâce à leur engagement solidaire, certaines d’entre elles vous proposent de faire vos emplettes tout en participant à la lutte contre le Coronavirus. En effet, ces dernières reversent une partie de leurs bénéfices aux hôpitaux. C’est le cas de la marque française Sézane. Le 18 mars, elle lance une collection capsule pour oeuvrer contre l’épidémie. Elle a annoncé reverser 10% des ventes à la Fondation Hôpitaux de France. Il en va de même pour les marques Ba&sh, Zadig & Voltaire ou encore Octobre Editions.  Read the full article
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katakaal · 1 year
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Évolution du coronavirus. Qu'est-ce que la mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19) ? L'une des tactiques du SRAS-CoV-2 pour vaincre le système immunitaire est de se répliquer rapidement, mais cette stratégie a aussi son talon d'Achille. À ce jour, aucun traitement ne s'est révélé pleinement efficace contre le SRAS-CoV-2, le virus responsable de la covid-19. Et certains scientifiques se demandent si une autre stratégie pourrait être utilisée: se servir des propres armes du virus contre lui . L'une des tactiques du SRAS-CoV-2 pour vaincre le système immunitaire est de se répliquer rapidement, mais il a aussi son talon d'Achille. Vaccin contre le coronavirus de Pfizer 9 questions sur son développement et les défis à relever pour le faire approuver et distribuer massivement Au fur et à mesure que le virus se réplique, il mute de plus en plus. Serait-il alors possible de le combattre en accélérant ces mutations et en faisant «muter à mort» le virus, dans un processus que les scientifiques appellent «mutagenèse létale»? Les médicaments qui provoquent une mutagenèse létale ont déjà été testés contre d'autres virus. La grande question est de savoir si ce même mécanisme pourrait être efficace contre le nouveau coronavirus. A ne pas manquer : L'histoire du canon d'Algérie volé par la FranceTaxe sur le mobile au Cameroun : tout ce que vous devez savoirTout savoir sur les médicaments que Donald Trump prendCombien de temps faut-il pour guérir du Covid-19 ?Un adolescent italien pourrait être le premier saint des millenials Virus à ARN et leur capacité à muter Le virus covid-19 est un virus à ARN (ARN). Cela signifie que le matériel génétique à l'intérieur est de l'ARN ou de l'acide ribonucléique, plutôt que de l'ADN. Les virus à ARN, comme la grippe, le virus Ebola ou le covid-19 entre autres, consistent essentiellement en un message écrit en ARN entouré de protéines. Ce message est écrit avec des combinaisons de quatre lettres , "a", "g", "c", "u". Chacune d'elle représente un composé chimique ou un nucléotide, et l'ordre de ces composés, comme l'ordre des lettres dans un mot, détermine quel message est transmis. mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19) Lorsque les virus se répliquent, ils génèrent des mutations ou des erreurs dans la séquence des composés représentés par les lettres "a", "g", "c", "u". Dans le cas d'un virus, l'ordre des lettres contient les instructions pour que le virus se réplique ou se copie. Et en se répliquant, les virus génèrent des mutations ou des erreurs dans la séquence des lettres . "Les virus à ARN ayant des génomes plus petits peuvent tolérer des fréquences de mutation plus élevées (le nombre de mutations par rapport au nombre total de nucléotides). Ce nombre est d'environ 1 mutation pour 10 000 nucléotides, ce qui dans le monde de la biologie est beaucoup" Armando Arias, virologue à l'Université de Castilla-La Mancha en Espagne et chercheur sur les virus à ARN, a expliqué à BBC Mundo. "Les grands virus à ADN ont des taux de mutation bien inférieurs (entre 100 et 10 000 fois inférieurs). Comme leurs génomes sont si grands, ils ne peuvent tolérer qu'une seule mutation tous les 10 000 nucléotides. De nombreuses mutations aléatoires s'accumuleraient dans un seul génome, ce qui pourrait inactiver certaines fonctions vitales pour le virus. Par conséquent, les virus à ADN sont moins mutables », a ajouté le scientifique. "Les virus à ARN ont également des polymérases (les enzymes qui copient le matériel génétique) qui mutent plus que les virus à ADN. Et ils n'ont aucun mécanisme de réparation des erreurs." Esteban Domingo, virologue au Centre de biologie moléculaire Severo Ochoa à Madrid, a été un pionnier en démontrant que les virus à ARN se multipliaient en faisant des erreurs jusqu'à ce qu'ils finissent par former ce que le scientifique appelle des « nuages ​​de mutants ».
«Les nuages ​​de mutants font référence au fait que chaque copie individuelle du matériel génétique (c'est-à-dire l'acide ribonucléique ou l'ARN présent à l'intérieur de chaque particule virale et qui est composé de quelques milliers d'unités que nous appelons nucléotides) n'est pas identique aux autres", a expliqué Domingo à BBC Mundo. «Puisque les populations de virus sont généralement très importantes, avec des milliards de particules, chacune avec son génome légèrement différent des autres, la façon de le visualiser est de l'appeler un« nuage de mutants ». Lire aussi : L'ADN peut-il expliquer la virulence du coronavirus?Des robots aident à tuer les coronavirusCoronavirus : A quel point sommes-nous proches d'un vaccin? Muter, une épée à double tranchant Les nuages ​​de mutants luttent continuellement pour s'adapter à leur environnement et prospérer. Pour le virus, la mutation est une «stratégie bénéfice-risque», a déclaré Arias. « Nous devons penser que les virus à ARN, étant si petits, sont « moins sophistiqués » que les virus à ADN plus gros. Leur batterie d'informations génétiques est réduite et ensuite pour échapper au système immunitaire, s'adapter à l'environnement, ce qu'ils font, c'est qu'ils changent beaucoup très rapidement." mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)3 En mutant rapidement, les virus à ARN sont dangereusement proches du nombre maximum de mutations qu'ils peuvent tolérer, a expliqué le Dr Armando Arias. Mais la mutation comporte des risques. "Les mutations ne sont généralement pas bonnes, car elles affectent la transmission d'informations génétiques à la progéniture ", détaille Arias. En mutant rapidement, les virus à ARN se rapprochent dangereusement du nombre maximum de mutations qu'ils peuvent tolérer. Ils se rapprochent de ce que l'on appelle le seuil d'erreur: le taux maximal de mutations qu'un organisme donné peut accumuler. "C'est comme si les virus à ARN marchaient sur le bord de la falaise car ils risquent beaucoup", a ajouté le scientifique. "Donc, ce que nous essayons de faire avec la mutagenèse létale, c'est de donner le petit coup de pouce qui manque pour leur destruction." Lire aussi : Coronavirus : la chasse au "chaînon manquant" des espèces hôtesEspoirs autour d'un essai de vaccin contre le coronavirus développé à Oxford Mutagenèse létale, Qu'est-ce que c'est ? Des milliards de particules infectieuses sont générées lors de chaque infection. « Peut-être que dans une population normale, 50% de ces virus ne sont pas viables. L'idée de la mutagenèse létale est que si nous faisons muter le virus 10 fois plus , au lieu de 50%, ce sera 99,9% de la population qui ne sera pas viable », a déclaré Arias. Pour qu'un virus soit « viable », cela signifie qu'il peut continuer à transmettre son information génétique et continuer à infecter. « Imaginez une phrase: "la maison est bleue". Et il y a une mutation: "la maison en bleu". Le message est toujours transmis mais si on change déjà six ou sept lettres au hasard, la phrase n'a plus de sens. C'est le concept de mutagenèse létale », a ajouté le virologue. Le Dr Esteban Domingo a été l'un des scientifiques à avoir développé le concept de mutagenèse létale il y a trois décennies. mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)4 Le Dr Domingo l'explique comme suit. "La mutation à mort signifie qu'un excès de mutations fait que les protéines synthétisées par le virus subissent tellement de changements qu'elles ne fonctionnent pas bien." "C'est comme si je vous donnais à écrire un texte sur un ordinateur que je programme pour que sur dix lettres que vous écrivez une soit fausse (l'ordinateur met n'importe quelle lettre sauf celle que vous avez tapée) et que vous deviez reproduire ce texte plusieurs fois avec le même nombre de lettres. Vous verrez qu'au final ce serait un texte incompréhensible. "
"C'est ce qui arrive au virus et le résultat est une incapacité à infecter." Lire aussi : Le vaccin anti-coronavirus sera-il bientôt disponible ?Pourquoi les tests sont-ils importants ?Pourquoi certains patients guérissent difficilement du coronavirus Histoire de la mutagenèse létale Esteban Domingo a été l'un des scientifiques à avoir développé le concept de mutagenèse létale il y a trois décennies. "C'était lorsque j'ai passé une année sabbatique à l'Université de Californie à San Diego dans le laboratoire du professeur John Holland, pendant l'année universitaire 1989-1990", a-t-il déclaré à BBC Mundo. "Nous avons entrepris une étude avec des virus à ARN pour voir si cela leur faisait mal que nous ayons augmenté leur taux d'erreur (leur niveau de mutation) en utilisant des agents qui provoquent des mutations." "Le résultat était clair. Les virus qui mutent déjà beaucoup ne peuvent pas maintenir leur pouvoir infectieux s'ils sont amenés à muter davantage." "C'était le début. Aujourd'hui, la mutagenèse létale est devenue un domaine très actif de la pharmacologie antivirale." mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)5 "La mutation à mort signifie qu'un excès de mutations fait que les protéines synthétisées par le virus ont tellement de changements qu'elles ne fonctionnent pas bien", a déclaré Domingo. Domingo et ses collègues se sont inspirés, comme l'explique le journaliste scientifique de BBC Mundo, d'une hypothèse de la théorie dite des quasi-espèces, développée par les professeurs Manfred Eigen (prix Nobel de chimie en 1967) et Peter Schuster en Allemagne, qui dit qu'un excès des mutations est incompatible avec le maintien de l'information génétique. Dans le cas des virus, c'est cette information génétique qui permet leur infectiosité. Médicaments qui trompent les virus Au cours de la dernière décennie, des médicaments ont été développés qui augmentent les erreurs dans les virus lors de leur réplication, mais pas les erreurs dans les cellules des organismes hôtes, a déclaré Domingo. L'un de ces médicaments est le favipiravir. Le médicament a différents mécanismes d'action et l'un d'eux est la mutagenèse létale, que le médicament provoque en "incitant" le virus à produire plus d'erreurs. "On pourrait dire que le favipiravir est une lettre camouflée. Le virus la reconnaît comme une lettre et l'incorpore et une fois incorporée, quand il va la copier à nouveau, il ne sait pas si c'est un a, ou si c'est un g", a expliqué Arias. "Disons que c'est une lettre qui a les caractéristiques de deux lettres, une lettre hybride qui trompe le virus." mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)6 L'un des mécanismes d'action du faviparivir est la mutagenèse létale. Le médicament incite le virus à commettre des erreurs. Il existe de nombreuses études sur l'effet du favipiravir sur les virus à ARN. L'un d'eux est celle qu'Arias a publié en 2014 , alors qu'il était à l'Université de Cambridge, sur des souris infectées par le norovirus, un virus à ARN qui provoque des vomissements et de la diarrhée. "Nous avons réussi à guérir les souris par traitement au favipiravir et nous avons montré qu'elles avaient été guéries par l'action mutagène de ce composé", a expliqué le scientifique à BBC Mundo. Au Japon, entre autres pays, le favipiravir (sous le nom d'Avigan) est autorisé pour traiter certaines souches de grippe chez l'homme. Et il y a également eu des études humaines sur le virus Ebola. "Ces études suggèrent que le favipiravir a un effet positif lorsque le traitement est commencé à un stade précoce de la maladie", a déclaré Arias. Lire aussi : Coronavirus : Anatomie de la pandémie de Covid-19Des volontaires américains testent un vaccin contre le coronavirus La question du covid-19 La grande question est de savoir si les médicaments qui provoquent une mutagenèse létale pourraient être efficaces dans le cas du nouveau coronavirus.
« Plusieurs groupes enquêtent sur les médicaments qui agissent contre le virus causant la Covid-19 et agissant par mutagenèse létale», dit Domingo. "Il y a deux articles publiés cette année avec des résultats très encourageants avec le virus SARS-CoV-2, qui encouragent de nouvelles recherches sur cette stratégie." L'un de ces travaux auxquels Domingo se réfère est celui réalisé par le scientifique américain Ralph Baric, de l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Baric et ses collègues ont testé un médicament expérimental qui provoque une mutagenèse létale, EIDD-2801, dans des cellules épithéliales humaines infectées par le SRAS-CoV-2. Des gens dans la rue avec des masques mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)7 "Il existe des preuves plus solides que la mutagenèse létale est la stratégie antivirale la plus prometteuse", a déclaré Arias. L' autre étude a examiné l'effet du favipiravir dans des cultures de cellules dérivées de singes verts africains infectés par le SRAS-Cov-2. "L'étude a montré qu'il est en principe possible de ralentir la croissance du SRAS-CoV-2 en utilisant des composés tels que le favipiravir", a déclaré Olve Peersen, professeur à la Colorado State University aux États-Unis et l'un des auteurs de cette étude à BBC Mundo. Peersen estime cependant que le potentiel thérapeutique du favipiravir contre le SRAS-CoV-2 chez l'homme est faible. "Nos données montrent que dans les cultures en laboratoire, nous avions besoin de concentrations beaucoup plus élevées que ce qui pouvait être obtenu dans un corps humain." Essais avec des patients humains Il existe actuellement plus de 30 essais cliniques sur l'effet du favipiravir chez les patients atteints de covid-19. Une étude préliminaire en Chine en mars a montré que les patients atteints de Covid-19 qui avaient reçu du favipiravir avaient éliminé le virus en 4 jours, plutôt qu'en 11 jours avec d'autres antiviraux. Mais le favipiravir n'a été administré qu'à 35 patients et les chercheurs chinois notent qu'il ne s'agissait pas d'une étude randomisée en double aveugle. ("Double aveugle" signifie que les chercheurs et les patients ne savent pas quel traitement est attribué, et "randomisé" signifie que les participants sont choisis au hasard. Les deux conditions garantissent qu'une étude n'est pas affectée par l'effet placebo ou le biais d'observateur). mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)8 En Russie, entre autres pays, le favipiravir est utilisé pour traiter les patients atteints de covid-19. Une autre étude préliminaire menée par des scientifiques russes note que le favipiravir a également obtenu des résultats positifs chez les patients présentant des symptômes modérés de COVID-19. L'étude, publiée en août, n'a pas fait l'objet d'un examen par les pairs. Il ne ressort pas clairement de ces essais sur l'homme si l'effet positif était dû à une mutagenèse létale ou à un autre mécanisme d'action du médicament. Lire aussi : Ce que nous ne savons toujours pas sur le coronavirus Prometteur À la BBC, nous avons demandé à Esteban Domingo et Armando Arias s'ils pensaient que la mutagenèse létale pourrait être une arme importante à l'avenir pour lutter contre le covid-19 et d'autres pandémies. "Je le crois et j'ai de bonnes raisons pour cela. Peu de gens savent peut-être que deux agents antiviraux déjà utilisés chez l'homme, appelés ribavirine et favipiravir, se sont révélés très efficaces contre divers virus", a expliqué Domingo. "Bien qu'il soit inconnu lorsque son utilisation a été approuvée par les autorités sanitaires, nous savons maintenant que son mécanisme d'action est, au moins en partie, dû à une mutagenèse létale ." "En outre, les substances utilisées pour la mutagenèse létale sont à large spectre, ce qui signifie qu'elles sont efficaces contre plusieurs types de virus différents. Par
conséquent, je suis convaincu que ces médicaments ont le potentiel d'être efficaces contre d'autres virus à ARN. Ils feront certainement irruption dans la population humaine à l'avenir. " Le favipiravir et la ribavirine (cette dernière utilisée contre l'hépatite C) sont inclus dans la liste des traitements expérimentaux candidats pour le COVID-19 publiée par l'Organisation mondiale de la santé le 28 avril. Un laborantin en Russie pendant la production du faviparivir mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)9 Le favipiravir a des limites. Mais "chaque fois que nous avons de meilleurs outils pour produire de meilleurs médicaments", a déclaré Arias. Arias avertit que le favipiravir présente encore de nombreuses limitations, car il s'agit d'un composé à faible solubilité et cela rend difficile, par exemple, son injection dans le sang. Mais il assure que "si nous pouvons trouver un composé plus soluble, nous pouvons obtenir de bien meilleurs résultats", a déclaré le scientifique. " Il y a de plus en plus de preuves que la mutagenèse létale est la stratégie antivirale la plus prometteuse , et qu'elle présente le grand avantage qu'elle peut être efficace contre une grande batterie de virus à ARN très différents."
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belifii · 1 year
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Évolution du coronavirus. Qu'est-ce que la mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19) ? L'une des tactiques du SRAS-CoV-2 pour vaincre le système immunitaire est de se répliquer rapidement, mais cette stratégie a aussi son talon d'Achille. À ce jour, aucun traitement ne s'est révélé pleinement efficace contre le SRAS-CoV-2, le virus responsable de la covid-19. Et certains scientifiques se demandent si une autre stratégie pourrait être utilisée: se servir des propres armes du virus contre lui . L'une des tactiques du SRAS-CoV-2 pour vaincre le système immunitaire est de se répliquer rapidement, mais il a aussi son talon d'Achille. Vaccin contre le coronavirus de Pfizer 9 questions sur son développement et les défis à relever pour le faire approuver et distribuer massivement Au fur et à mesure que le virus se réplique, il mute de plus en plus. Serait-il alors possible de le combattre en accélérant ces mutations et en faisant «muter à mort» le virus, dans un processus que les scientifiques appellent «mutagenèse létale»? Les médicaments qui provoquent une mutagenèse létale ont déjà été testés contre d'autres virus. La grande question est de savoir si ce même mécanisme pourrait être efficace contre le nouveau coronavirus. A ne pas manquer : L'histoire du canon d'Algérie volé par la FranceTaxe sur le mobile au Cameroun : tout ce que vous devez savoirTout savoir sur les médicaments que Donald Trump prendCombien de temps faut-il pour guérir du Covid-19 ?Un adolescent italien pourrait être le premier saint des millenials Virus à ARN et leur capacité à muter Le virus covid-19 est un virus à ARN (ARN). Cela signifie que le matériel génétique à l'intérieur est de l'ARN ou de l'acide ribonucléique, plutôt que de l'ADN. Les virus à ARN, comme la grippe, le virus Ebola ou le covid-19 entre autres, consistent essentiellement en un message écrit en ARN entouré de protéines. Ce message est écrit avec des combinaisons de quatre lettres , "a", "g", "c", "u". Chacune d'elle représente un composé chimique ou un nucléotide, et l'ordre de ces composés, comme l'ordre des lettres dans un mot, détermine quel message est transmis. mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19) Lorsque les virus se répliquent, ils génèrent des mutations ou des erreurs dans la séquence des composés représentés par les lettres "a", "g", "c", "u". Dans le cas d'un virus, l'ordre des lettres contient les instructions pour que le virus se réplique ou se copie. Et en se répliquant, les virus génèrent des mutations ou des erreurs dans la séquence des lettres . "Les virus à ARN ayant des génomes plus petits peuvent tolérer des fréquences de mutation plus élevées (le nombre de mutations par rapport au nombre total de nucléotides). Ce nombre est d'environ 1 mutation pour 10 000 nucléotides, ce qui dans le monde de la biologie est beaucoup" Armando Arias, virologue à l'Université de Castilla-La Mancha en Espagne et chercheur sur les virus à ARN, a expliqué à BBC Mundo. "Les grands virus à ADN ont des taux de mutation bien inférieurs (entre 100 et 10 000 fois inférieurs). Comme leurs génomes sont si grands, ils ne peuvent tolérer qu'une seule mutation tous les 10 000 nucléotides. De nombreuses mutations aléatoires s'accumuleraient dans un seul génome, ce qui pourrait inactiver certaines fonctions vitales pour le virus. Par conséquent, les virus à ADN sont moins mutables », a ajouté le scientifique. "Les virus à ARN ont également des polymérases (les enzymes qui copient le matériel génétique) qui mutent plus que les virus à ADN. Et ils n'ont aucun mécanisme de réparation des erreurs." Esteban Domingo, virologue au Centre de biologie moléculaire Severo Ochoa à Madrid, a été un pionnier en démontrant que les virus à ARN se multipliaient en faisant des erreurs jusqu'à ce qu'ils finissent par former ce que le scientifique appelle des « nuages ​​de mutants ».
«Les nuages ​​de mutants font référence au fait que chaque copie individuelle du matériel génétique (c'est-à-dire l'acide ribonucléique ou l'ARN présent à l'intérieur de chaque particule virale et qui est composé de quelques milliers d'unités que nous appelons nucléotides) n'est pas identique aux autres", a expliqué Domingo à BBC Mundo. «Puisque les populations de virus sont généralement très importantes, avec des milliards de particules, chacune avec son génome légèrement différent des autres, la façon de le visualiser est de l'appeler un« nuage de mutants ». Lire aussi : L'ADN peut-il expliquer la virulence du coronavirus?Des robots aident à tuer les coronavirusCoronavirus : A quel point sommes-nous proches d'un vaccin? Muter, une épée à double tranchant Les nuages ​​de mutants luttent continuellement pour s'adapter à leur environnement et prospérer. Pour le virus, la mutation est une «stratégie bénéfice-risque», a déclaré Arias. « Nous devons penser que les virus à ARN, étant si petits, sont « moins sophistiqués » que les virus à ADN plus gros. Leur batterie d'informations génétiques est réduite et ensuite pour échapper au système immunitaire, s'adapter à l'environnement, ce qu'ils font, c'est qu'ils changent beaucoup très rapidement." mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)3 En mutant rapidement, les virus à ARN sont dangereusement proches du nombre maximum de mutations qu'ils peuvent tolérer, a expliqué le Dr Armando Arias. Mais la mutation comporte des risques. "Les mutations ne sont généralement pas bonnes, car elles affectent la transmission d'informations génétiques à la progéniture ", détaille Arias. En mutant rapidement, les virus à ARN se rapprochent dangereusement du nombre maximum de mutations qu'ils peuvent tolérer. Ils se rapprochent de ce que l'on appelle le seuil d'erreur: le taux maximal de mutations qu'un organisme donné peut accumuler. "C'est comme si les virus à ARN marchaient sur le bord de la falaise car ils risquent beaucoup", a ajouté le scientifique. "Donc, ce que nous essayons de faire avec la mutagenèse létale, c'est de donner le petit coup de pouce qui manque pour leur destruction." Lire aussi : Coronavirus : la chasse au "chaînon manquant" des espèces hôtesEspoirs autour d'un essai de vaccin contre le coronavirus développé à Oxford Mutagenèse létale, Qu'est-ce que c'est ? Des milliards de particules infectieuses sont générées lors de chaque infection. « Peut-être que dans une population normale, 50% de ces virus ne sont pas viables. L'idée de la mutagenèse létale est que si nous faisons muter le virus 10 fois plus , au lieu de 50%, ce sera 99,9% de la population qui ne sera pas viable », a déclaré Arias. Pour qu'un virus soit « viable », cela signifie qu'il peut continuer à transmettre son information génétique et continuer à infecter. « Imaginez une phrase: "la maison est bleue". Et il y a une mutation: "la maison en bleu". Le message est toujours transmis mais si on change déjà six ou sept lettres au hasard, la phrase n'a plus de sens. C'est le concept de mutagenèse létale », a ajouté le virologue. Le Dr Esteban Domingo a été l'un des scientifiques à avoir développé le concept de mutagenèse létale il y a trois décennies. mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)4 Le Dr Domingo l'explique comme suit. "La mutation à mort signifie qu'un excès de mutations fait que les protéines synthétisées par le virus subissent tellement de changements qu'elles ne fonctionnent pas bien." "C'est comme si je vous donnais à écrire un texte sur un ordinateur que je programme pour que sur dix lettres que vous écrivez une soit fausse (l'ordinateur met n'importe quelle lettre sauf celle que vous avez tapée) et que vous deviez reproduire ce texte plusieurs fois avec le même nombre de lettres. Vous verrez qu'au final ce serait un texte incompréhensible. "
"C'est ce qui arrive au virus et le résultat est une incapacité à infecter." Lire aussi : Le vaccin anti-coronavirus sera-il bientôt disponible ?Pourquoi les tests sont-ils importants ?Pourquoi certains patients guérissent difficilement du coronavirus Histoire de la mutagenèse létale Esteban Domingo a été l'un des scientifiques à avoir développé le concept de mutagenèse létale il y a trois décennies. "C'était lorsque j'ai passé une année sabbatique à l'Université de Californie à San Diego dans le laboratoire du professeur John Holland, pendant l'année universitaire 1989-1990", a-t-il déclaré à BBC Mundo. "Nous avons entrepris une étude avec des virus à ARN pour voir si cela leur faisait mal que nous ayons augmenté leur taux d'erreur (leur niveau de mutation) en utilisant des agents qui provoquent des mutations." "Le résultat était clair. Les virus qui mutent déjà beaucoup ne peuvent pas maintenir leur pouvoir infectieux s'ils sont amenés à muter davantage." "C'était le début. Aujourd'hui, la mutagenèse létale est devenue un domaine très actif de la pharmacologie antivirale." mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)5 "La mutation à mort signifie qu'un excès de mutations fait que les protéines synthétisées par le virus ont tellement de changements qu'elles ne fonctionnent pas bien", a déclaré Domingo. Domingo et ses collègues se sont inspirés, comme l'explique le journaliste scientifique de BBC Mundo, d'une hypothèse de la théorie dite des quasi-espèces, développée par les professeurs Manfred Eigen (prix Nobel de chimie en 1967) et Peter Schuster en Allemagne, qui dit qu'un excès des mutations est incompatible avec le maintien de l'information génétique. Dans le cas des virus, c'est cette information génétique qui permet leur infectiosité. Médicaments qui trompent les virus Au cours de la dernière décennie, des médicaments ont été développés qui augmentent les erreurs dans les virus lors de leur réplication, mais pas les erreurs dans les cellules des organismes hôtes, a déclaré Domingo. L'un de ces médicaments est le favipiravir. Le médicament a différents mécanismes d'action et l'un d'eux est la mutagenèse létale, que le médicament provoque en "incitant" le virus à produire plus d'erreurs. "On pourrait dire que le favipiravir est une lettre camouflée. Le virus la reconnaît comme une lettre et l'incorpore et une fois incorporée, quand il va la copier à nouveau, il ne sait pas si c'est un a, ou si c'est un g", a expliqué Arias. "Disons que c'est une lettre qui a les caractéristiques de deux lettres, une lettre hybride qui trompe le virus." mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)6 L'un des mécanismes d'action du faviparivir est la mutagenèse létale. Le médicament incite le virus à commettre des erreurs. Il existe de nombreuses études sur l'effet du favipiravir sur les virus à ARN. L'un d'eux est celle qu'Arias a publié en 2014 , alors qu'il était à l'Université de Cambridge, sur des souris infectées par le norovirus, un virus à ARN qui provoque des vomissements et de la diarrhée. "Nous avons réussi à guérir les souris par traitement au favipiravir et nous avons montré qu'elles avaient été guéries par l'action mutagène de ce composé", a expliqué le scientifique à BBC Mundo. Au Japon, entre autres pays, le favipiravir (sous le nom d'Avigan) est autorisé pour traiter certaines souches de grippe chez l'homme. Et il y a également eu des études humaines sur le virus Ebola. "Ces études suggèrent que le favipiravir a un effet positif lorsque le traitement est commencé à un stade précoce de la maladie", a déclaré Arias. Lire aussi : Coronavirus : Anatomie de la pandémie de Covid-19Des volontaires américains testent un vaccin contre le coronavirus La question du covid-19 La grande question est de savoir si les médicaments qui provoquent une mutagenèse létale pourraient être efficaces dans le cas du nouveau coronavirus.
« Plusieurs groupes enquêtent sur les médicaments qui agissent contre le virus causant la Covid-19 et agissant par mutagenèse létale», dit Domingo. "Il y a deux articles publiés cette année avec des résultats très encourageants avec le virus SARS-CoV-2, qui encouragent de nouvelles recherches sur cette stratégie." L'un de ces travaux auxquels Domingo se réfère est celui réalisé par le scientifique américain Ralph Baric, de l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Baric et ses collègues ont testé un médicament expérimental qui provoque une mutagenèse létale, EIDD-2801, dans des cellules épithéliales humaines infectées par le SRAS-CoV-2. Des gens dans la rue avec des masques mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)7 "Il existe des preuves plus solides que la mutagenèse létale est la stratégie antivirale la plus prometteuse", a déclaré Arias. L' autre étude a examiné l'effet du favipiravir dans des cultures de cellules dérivées de singes verts africains infectés par le SRAS-Cov-2. "L'étude a montré qu'il est en principe possible de ralentir la croissance du SRAS-CoV-2 en utilisant des composés tels que le favipiravir", a déclaré Olve Peersen, professeur à la Colorado State University aux États-Unis et l'un des auteurs de cette étude à BBC Mundo. Peersen estime cependant que le potentiel thérapeutique du favipiravir contre le SRAS-CoV-2 chez l'homme est faible. "Nos données montrent que dans les cultures en laboratoire, nous avions besoin de concentrations beaucoup plus élevées que ce qui pouvait être obtenu dans un corps humain." Essais avec des patients humains Il existe actuellement plus de 30 essais cliniques sur l'effet du favipiravir chez les patients atteints de covid-19. Une étude préliminaire en Chine en mars a montré que les patients atteints de Covid-19 qui avaient reçu du favipiravir avaient éliminé le virus en 4 jours, plutôt qu'en 11 jours avec d'autres antiviraux. Mais le favipiravir n'a été administré qu'à 35 patients et les chercheurs chinois notent qu'il ne s'agissait pas d'une étude randomisée en double aveugle. ("Double aveugle" signifie que les chercheurs et les patients ne savent pas quel traitement est attribué, et "randomisé" signifie que les participants sont choisis au hasard. Les deux conditions garantissent qu'une étude n'est pas affectée par l'effet placebo ou le biais d'observateur). mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)8 En Russie, entre autres pays, le favipiravir est utilisé pour traiter les patients atteints de covid-19. Une autre étude préliminaire menée par des scientifiques russes note que le favipiravir a également obtenu des résultats positifs chez les patients présentant des symptômes modérés de COVID-19. L'étude, publiée en août, n'a pas fait l'objet d'un examen par les pairs. Il ne ressort pas clairement de ces essais sur l'homme si l'effet positif était dû à une mutagenèse létale ou à un autre mécanisme d'action du médicament. Lire aussi : Ce que nous ne savons toujours pas sur le coronavirus Prometteur À la BBC, nous avons demandé à Esteban Domingo et Armando Arias s'ils pensaient que la mutagenèse létale pourrait être une arme importante à l'avenir pour lutter contre le covid-19 et d'autres pandémies. "Je le crois et j'ai de bonnes raisons pour cela. Peu de gens savent peut-être que deux agents antiviraux déjà utilisés chez l'homme, appelés ribavirine et favipiravir, se sont révélés très efficaces contre divers virus", a expliqué Domingo. "Bien qu'il soit inconnu lorsque son utilisation a été approuvée par les autorités sanitaires, nous savons maintenant que son mécanisme d'action est, au moins en partie, dû à une mutagenèse létale ." "En outre, les substances utilisées pour la mutagenèse létale sont à large spectre, ce qui signifie qu'elles sont efficaces contre plusieurs types de virus différents. Par
conséquent, je suis convaincu que ces médicaments ont le potentiel d'être efficaces contre d'autres virus à ARN. Ils feront certainement irruption dans la population humaine à l'avenir. " Le favipiravir et la ribavirine (cette dernière utilisée contre l'hépatite C) sont inclus dans la liste des traitements expérimentaux candidats pour le COVID-19 publiée par l'Organisation mondiale de la santé le 28 avril. Un laborantin en Russie pendant la production du faviparivir mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)9 Le favipiravir a des limites. Mais "chaque fois que nous avons de meilleurs outils pour produire de meilleurs médicaments", a déclaré Arias. Arias avertit que le favipiravir présente encore de nombreuses limitations, car il s'agit d'un composé à faible solubilité et cela rend difficile, par exemple, son injection dans le sang. Mais il assure que "si nous pouvons trouver un composé plus soluble, nous pouvons obtenir de bien meilleurs résultats", a déclaré le scientifique. " Il y a de plus en plus de preuves que la mutagenèse létale est la stratégie antivirale la plus prometteuse , et qu'elle présente le grand avantage qu'elle peut être efficace contre une grande batterie de virus à ARN très différents."
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ka9oukeuktakal · 1 year
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Évolution du coronavirus. Qu'est-ce que la mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19) ? L'une des tactiques du SRAS-CoV-2 pour vaincre le système immunitaire est de se répliquer rapidement, mais cette stratégie a aussi son talon d'Achille. À ce jour, aucun traitement ne s'est révélé pleinement efficace contre le SRAS-CoV-2, le virus responsable de la covid-19. Et certains scientifiques se demandent si une autre stratégie pourrait être utilisée: se servir des propres armes du virus contre lui . L'une des tactiques du SRAS-CoV-2 pour vaincre le système immunitaire est de se répliquer rapidement, mais il a aussi son talon d'Achille. Vaccin contre le coronavirus de Pfizer 9 questions sur son développement et les défis à relever pour le faire approuver et distribuer massivement Au fur et à mesure que le virus se réplique, il mute de plus en plus. Serait-il alors possible de le combattre en accélérant ces mutations et en faisant «muter à mort» le virus, dans un processus que les scientifiques appellent «mutagenèse létale»? Les médicaments qui provoquent une mutagenèse létale ont déjà été testés contre d'autres virus. La grande question est de savoir si ce même mécanisme pourrait être efficace contre le nouveau coronavirus. A ne pas manquer : L'histoire du canon d'Algérie volé par la FranceTaxe sur le mobile au Cameroun : tout ce que vous devez savoirTout savoir sur les médicaments que Donald Trump prendCombien de temps faut-il pour guérir du Covid-19 ?Un adolescent italien pourrait être le premier saint des millenials Virus à ARN et leur capacité à muter Le virus covid-19 est un virus à ARN (ARN). Cela signifie que le matériel génétique à l'intérieur est de l'ARN ou de l'acide ribonucléique, plutôt que de l'ADN. Les virus à ARN, comme la grippe, le virus Ebola ou le covid-19 entre autres, consistent essentiellement en un message écrit en ARN entouré de protéines. Ce message est écrit avec des combinaisons de quatre lettres , "a", "g", "c", "u". Chacune d'elle représente un composé chimique ou un nucléotide, et l'ordre de ces composés, comme l'ordre des lettres dans un mot, détermine quel message est transmis. mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19) Lorsque les virus se répliquent, ils génèrent des mutations ou des erreurs dans la séquence des composés représentés par les lettres "a", "g", "c", "u". Dans le cas d'un virus, l'ordre des lettres contient les instructions pour que le virus se réplique ou se copie. Et en se répliquant, les virus génèrent des mutations ou des erreurs dans la séquence des lettres . "Les virus à ARN ayant des génomes plus petits peuvent tolérer des fréquences de mutation plus élevées (le nombre de mutations par rapport au nombre total de nucléotides). Ce nombre est d'environ 1 mutation pour 10 000 nucléotides, ce qui dans le monde de la biologie est beaucoup" Armando Arias, virologue à l'Université de Castilla-La Mancha en Espagne et chercheur sur les virus à ARN, a expliqué à BBC Mundo. "Les grands virus à ADN ont des taux de mutation bien inférieurs (entre 100 et 10 000 fois inférieurs). Comme leurs génomes sont si grands, ils ne peuvent tolérer qu'une seule mutation tous les 10 000 nucléotides. De nombreuses mutations aléatoires s'accumuleraient dans un seul génome, ce qui pourrait inactiver certaines fonctions vitales pour le virus. Par conséquent, les virus à ADN sont moins mutables », a ajouté le scientifique. "Les virus à ARN ont également des polymérases (les enzymes qui copient le matériel génétique) qui mutent plus que les virus à ADN. Et ils n'ont aucun mécanisme de réparation des erreurs." Esteban Domingo, virologue au Centre de biologie moléculaire Severo Ochoa à Madrid, a été un pionnier en démontrant que les virus à ARN se multipliaient en faisant des erreurs jusqu'à ce qu'ils finissent par former ce que le scientifique appelle des « nuages ​​de mutants ».
«Les nuages ​​de mutants font référence au fait que chaque copie individuelle du matériel génétique (c'est-à-dire l'acide ribonucléique ou l'ARN présent à l'intérieur de chaque particule virale et qui est composé de quelques milliers d'unités que nous appelons nucléotides) n'est pas identique aux autres", a expliqué Domingo à BBC Mundo. «Puisque les populations de virus sont généralement très importantes, avec des milliards de particules, chacune avec son génome légèrement différent des autres, la façon de le visualiser est de l'appeler un« nuage de mutants ». Lire aussi : L'ADN peut-il expliquer la virulence du coronavirus?Des robots aident à tuer les coronavirusCoronavirus : A quel point sommes-nous proches d'un vaccin? Muter, une épée à double tranchant Les nuages ​​de mutants luttent continuellement pour s'adapter à leur environnement et prospérer. Pour le virus, la mutation est une «stratégie bénéfice-risque», a déclaré Arias. « Nous devons penser que les virus à ARN, étant si petits, sont « moins sophistiqués » que les virus à ADN plus gros. Leur batterie d'informations génétiques est réduite et ensuite pour échapper au système immunitaire, s'adapter à l'environnement, ce qu'ils font, c'est qu'ils changent beaucoup très rapidement." mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)3 En mutant rapidement, les virus à ARN sont dangereusement proches du nombre maximum de mutations qu'ils peuvent tolérer, a expliqué le Dr Armando Arias. Mais la mutation comporte des risques. "Les mutations ne sont généralement pas bonnes, car elles affectent la transmission d'informations génétiques à la progéniture ", détaille Arias. En mutant rapidement, les virus à ARN se rapprochent dangereusement du nombre maximum de mutations qu'ils peuvent tolérer. Ils se rapprochent de ce que l'on appelle le seuil d'erreur: le taux maximal de mutations qu'un organisme donné peut accumuler. "C'est comme si les virus à ARN marchaient sur le bord de la falaise car ils risquent beaucoup", a ajouté le scientifique. "Donc, ce que nous essayons de faire avec la mutagenèse létale, c'est de donner le petit coup de pouce qui manque pour leur destruction." Lire aussi : Coronavirus : la chasse au "chaînon manquant" des espèces hôtesEspoirs autour d'un essai de vaccin contre le coronavirus développé à Oxford Mutagenèse létale, Qu'est-ce que c'est ? Des milliards de particules infectieuses sont générées lors de chaque infection. « Peut-être que dans une population normale, 50% de ces virus ne sont pas viables. L'idée de la mutagenèse létale est que si nous faisons muter le virus 10 fois plus , au lieu de 50%, ce sera 99,9% de la population qui ne sera pas viable », a déclaré Arias. Pour qu'un virus soit « viable », cela signifie qu'il peut continuer à transmettre son information génétique et continuer à infecter. « Imaginez une phrase: "la maison est bleue". Et il y a une mutation: "la maison en bleu". Le message est toujours transmis mais si on change déjà six ou sept lettres au hasard, la phrase n'a plus de sens. C'est le concept de mutagenèse létale », a ajouté le virologue. Le Dr Esteban Domingo a été l'un des scientifiques à avoir développé le concept de mutagenèse létale il y a trois décennies. mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)4 Le Dr Domingo l'explique comme suit. "La mutation à mort signifie qu'un excès de mutations fait que les protéines synthétisées par le virus subissent tellement de changements qu'elles ne fonctionnent pas bien." "C'est comme si je vous donnais à écrire un texte sur un ordinateur que je programme pour que sur dix lettres que vous écrivez une soit fausse (l'ordinateur met n'importe quelle lettre sauf celle que vous avez tapée) et que vous deviez reproduire ce texte plusieurs fois avec le même nombre de lettres. Vous verrez qu'au final ce serait un texte incompréhensible. "
"C'est ce qui arrive au virus et le résultat est une incapacité à infecter." Lire aussi : Le vaccin anti-coronavirus sera-il bientôt disponible ?Pourquoi les tests sont-ils importants ?Pourquoi certains patients guérissent difficilement du coronavirus Histoire de la mutagenèse létale Esteban Domingo a été l'un des scientifiques à avoir développé le concept de mutagenèse létale il y a trois décennies. "C'était lorsque j'ai passé une année sabbatique à l'Université de Californie à San Diego dans le laboratoire du professeur John Holland, pendant l'année universitaire 1989-1990", a-t-il déclaré à BBC Mundo. "Nous avons entrepris une étude avec des virus à ARN pour voir si cela leur faisait mal que nous ayons augmenté leur taux d'erreur (leur niveau de mutation) en utilisant des agents qui provoquent des mutations." "Le résultat était clair. Les virus qui mutent déjà beaucoup ne peuvent pas maintenir leur pouvoir infectieux s'ils sont amenés à muter davantage." "C'était le début. Aujourd'hui, la mutagenèse létale est devenue un domaine très actif de la pharmacologie antivirale." mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)5 "La mutation à mort signifie qu'un excès de mutations fait que les protéines synthétisées par le virus ont tellement de changements qu'elles ne fonctionnent pas bien", a déclaré Domingo. Domingo et ses collègues se sont inspirés, comme l'explique le journaliste scientifique de BBC Mundo, d'une hypothèse de la théorie dite des quasi-espèces, développée par les professeurs Manfred Eigen (prix Nobel de chimie en 1967) et Peter Schuster en Allemagne, qui dit qu'un excès des mutations est incompatible avec le maintien de l'information génétique. Dans le cas des virus, c'est cette information génétique qui permet leur infectiosité. Médicaments qui trompent les virus Au cours de la dernière décennie, des médicaments ont été développés qui augmentent les erreurs dans les virus lors de leur réplication, mais pas les erreurs dans les cellules des organismes hôtes, a déclaré Domingo. L'un de ces médicaments est le favipiravir. Le médicament a différents mécanismes d'action et l'un d'eux est la mutagenèse létale, que le médicament provoque en "incitant" le virus à produire plus d'erreurs. "On pourrait dire que le favipiravir est une lettre camouflée. Le virus la reconnaît comme une lettre et l'incorpore et une fois incorporée, quand il va la copier à nouveau, il ne sait pas si c'est un a, ou si c'est un g", a expliqué Arias. "Disons que c'est une lettre qui a les caractéristiques de deux lettres, une lettre hybride qui trompe le virus." mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)6 L'un des mécanismes d'action du faviparivir est la mutagenèse létale. Le médicament incite le virus à commettre des erreurs. Il existe de nombreuses études sur l'effet du favipiravir sur les virus à ARN. L'un d'eux est celle qu'Arias a publié en 2014 , alors qu'il était à l'Université de Cambridge, sur des souris infectées par le norovirus, un virus à ARN qui provoque des vomissements et de la diarrhée. "Nous avons réussi à guérir les souris par traitement au favipiravir et nous avons montré qu'elles avaient été guéries par l'action mutagène de ce composé", a expliqué le scientifique à BBC Mundo. Au Japon, entre autres pays, le favipiravir (sous le nom d'Avigan) est autorisé pour traiter certaines souches de grippe chez l'homme. Et il y a également eu des études humaines sur le virus Ebola. "Ces études suggèrent que le favipiravir a un effet positif lorsque le traitement est commencé à un stade précoce de la maladie", a déclaré Arias. Lire aussi : Coronavirus : Anatomie de la pandémie de Covid-19Des volontaires américains testent un vaccin contre le coronavirus La question du covid-19 La grande question est de savoir si les médicaments qui provoquent une mutagenèse létale pourraient être efficaces dans le cas du nouveau coronavirus.
« Plusieurs groupes enquêtent sur les médicaments qui agissent contre le virus causant la Covid-19 et agissant par mutagenèse létale», dit Domingo. "Il y a deux articles publiés cette année avec des résultats très encourageants avec le virus SARS-CoV-2, qui encouragent de nouvelles recherches sur cette stratégie." L'un de ces travaux auxquels Domingo se réfère est celui réalisé par le scientifique américain Ralph Baric, de l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Baric et ses collègues ont testé un médicament expérimental qui provoque une mutagenèse létale, EIDD-2801, dans des cellules épithéliales humaines infectées par le SRAS-CoV-2. Des gens dans la rue avec des masques mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)7 "Il existe des preuves plus solides que la mutagenèse létale est la stratégie antivirale la plus prometteuse", a déclaré Arias. L' autre étude a examiné l'effet du favipiravir dans des cultures de cellules dérivées de singes verts africains infectés par le SRAS-Cov-2. "L'étude a montré qu'il est en principe possible de ralentir la croissance du SRAS-CoV-2 en utilisant des composés tels que le favipiravir", a déclaré Olve Peersen, professeur à la Colorado State University aux États-Unis et l'un des auteurs de cette étude à BBC Mundo. Peersen estime cependant que le potentiel thérapeutique du favipiravir contre le SRAS-CoV-2 chez l'homme est faible. "Nos données montrent que dans les cultures en laboratoire, nous avions besoin de concentrations beaucoup plus élevées que ce qui pouvait être obtenu dans un corps humain." Essais avec des patients humains Il existe actuellement plus de 30 essais cliniques sur l'effet du favipiravir chez les patients atteints de covid-19. Une étude préliminaire en Chine en mars a montré que les patients atteints de Covid-19 qui avaient reçu du favipiravir avaient éliminé le virus en 4 jours, plutôt qu'en 11 jours avec d'autres antiviraux. Mais le favipiravir n'a été administré qu'à 35 patients et les chercheurs chinois notent qu'il ne s'agissait pas d'une étude randomisée en double aveugle. ("Double aveugle" signifie que les chercheurs et les patients ne savent pas quel traitement est attribué, et "randomisé" signifie que les participants sont choisis au hasard. Les deux conditions garantissent qu'une étude n'est pas affectée par l'effet placebo ou le biais d'observateur). mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)8 En Russie, entre autres pays, le favipiravir est utilisé pour traiter les patients atteints de covid-19. Une autre étude préliminaire menée par des scientifiques russes note que le favipiravir a également obtenu des résultats positifs chez les patients présentant des symptômes modérés de COVID-19. L'étude, publiée en août, n'a pas fait l'objet d'un examen par les pairs. Il ne ressort pas clairement de ces essais sur l'homme si l'effet positif était dû à une mutagenèse létale ou à un autre mécanisme d'action du médicament. Lire aussi : Ce que nous ne savons toujours pas sur le coronavirus Prometteur À la BBC, nous avons demandé à Esteban Domingo et Armando Arias s'ils pensaient que la mutagenèse létale pourrait être une arme importante à l'avenir pour lutter contre le covid-19 et d'autres pandémies. "Je le crois et j'ai de bonnes raisons pour cela. Peu de gens savent peut-être que deux agents antiviraux déjà utilisés chez l'homme, appelés ribavirine et favipiravir, se sont révélés très efficaces contre divers virus", a expliqué Domingo. "Bien qu'il soit inconnu lorsque son utilisation a été approuvée par les autorités sanitaires, nous savons maintenant que son mécanisme d'action est, au moins en partie, dû à une mutagenèse létale ." "En outre, les substances utilisées pour la mutagenèse létale sont à large spectre, ce qui signifie qu'elles sont efficaces contre plusieurs types de virus différents. Par
conséquent, je suis convaincu que ces médicaments ont le potentiel d'être efficaces contre d'autres virus à ARN. Ils feront certainement irruption dans la population humaine à l'avenir. " Le favipiravir et la ribavirine (cette dernière utilisée contre l'hépatite C) sont inclus dans la liste des traitements expérimentaux candidats pour le COVID-19 publiée par l'Organisation mondiale de la santé le 28 avril. Un laborantin en Russie pendant la production du faviparivir mutagenèse létale (et dans quelle mesure elle pourrait aider à lutter contre le covid-19)9 Le favipiravir a des limites. Mais "chaque fois que nous avons de meilleurs outils pour produire de meilleurs médicaments", a déclaré Arias. Arias avertit que le favipiravir présente encore de nombreuses limitations, car il s'agit d'un composé à faible solubilité et cela rend difficile, par exemple, son injection dans le sang. Mais il assure que "si nous pouvons trouver un composé plus soluble, nous pouvons obtenir de bien meilleurs résultats", a déclaré le scientifique. " Il y a de plus en plus de preuves que la mutagenèse létale est la stratégie antivirale la plus prometteuse , et qu'elle présente le grand avantage qu'elle peut être efficace contre une grande batterie de virus à ARN très différents."
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ouyander · 1 year
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Les journaux reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences, le dialogue national et la problématique de l’emploi des jeunes diplômés. Face à l’accroissement de cas positifs de la Covid-19 et de décès, le quotidien Enquête s’interroge à sa Une : ‘’Faut-il confiner Dakar ?’’. A lire aussi  Les autorités de Kaffrine veulent lutter contre la Covid-19 et la dengue ‘’La population sénégalaise est-elle prête à revivre un semi-confinement après des semaines de relâchement ? Les données actuelles montrent une propagation du virus dans le pays, surtout à Dakar. Ce qui fait dire à certains experts qu’il faut retourner au confinement afin de réduire la contamination’’, écrit le journal. Source A livre ‘’les statistiques du mal’’ et souligne qu’après 5 mois de lutte contre la Covid-19, les choses deviennent de plus en plus compliquées’’. ‘’Hier encore, 75 nouveaux cas ont été annoncés par le ministère de la Santé. Une situation qui ne semble pas trop s’améliorer avec 3 décès enregistrés, portant le bilan macabre à 256 morts. Les cas graves continuent aussi d’augmenter d’autant plus qu’actuellement 55 malades sont pris en charge dans les services de réanimation’’, indique le journal. Plus de cinq mois après l’apparition de la maladie au Sénégal, le pays a comptabilisé, lundi, 12 237 cas positifs du nouveau coronavirus, 256 décès, 7 728 guérisons, alors que 4 252 patients sont encore suivis dans les structures de prise en charge, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale. La Covid-19 en vedette dans les quotidiens  Selon Le Quotidien, ‘’l’Etat change de cap’’ dans la lutte contre la Covid-19 avec l’implication des communautés. ‘’Perdu dans son combat pour couper la chaine de contamination, le gouvernement parie sur l’engagement populaire avec la signature de la première convention locale de résilience communautaire avec le quartier de Balacoss à Saint-Louis pour faire face à la propagation’’ du nouveau coronavirus, rapporte le journal. Walfadjri souligne que la Covid-19 ‘’continue de dicter sa loi dans le secteur de la justice notamment dans les cours et tribunaux. ‘’Après la suspension de toutes les activités y afférentes pendant presque trois mois (….), cette épidémie à laquelle se joint la grève des greffiers et corps assimilés, vient de chambouler le calendrier des vacances judiciaires (….)’’, écrit Walf qui note qu’au lieu de 45 jours, les magistrats auront droit à 30 jours de vacance. Le quotidien Waa Grand-Place met en exergue le jeune Mohamed Rassoul Aïdara, inventeur à 16 ans, d’un robot distributeur de gel hydro-alcoolique. ‘’Je rêve de fabriquer des drones made in Sénégal’’, confie-t-il. L’As annonce que les modalités de la reprise du dialogue national seront fixés mercredi. ‘’La reprise du dialogue politique se fera dans les prochains jours. Les différents pôles présents à la table des concertations sont convoqués mercredi pour discuter des modalités de travail. Ils devront, eux aussi, mieux apprendre à dialoguer en présence des virus’’, écrit L’As. A lire aussi  Covid-19: La Police arrête plus de 60 citoyens pour désobéissance L’Observateur explique ‘’comment le coronavirus a entamé la légalité du président du Comité de pilotage du dialogue national’’. ‘’Plus de 5 mois après leur installation, Famara Ibrahima Sagna et son équipe n’ont toujours pas rendu leur rapport au chef de l’Etat, conformément au décret (….) portant création du comité de pilotage’’, constate L’Obs. Le journal ajoute : ‘’Même si la Covid-19 est passée par là et a imposé un arrêt des travaux, il se pose aujourd’hui une question de légalité de cette structure chargée de la conduite du Dialogue national dont certains réclament la reprise’’. Le Soleil s’intéresse aux jeunes diplômés sans emploi et affiche en Une : ‘’Les parchemins de la désillusion’’. ‘’Que d’espoirs anéantis ! Une vie remplie de promesses et de rêves qui, fi
nalement, s’évanouissent. C’est le sort de beaucoup de jeunes diplômés désenchantés après avoir vainement cherché un emploi pour vivre dans la dignité. Les plus fatalistes accusent le sort, les esprits lucides, eux, pointent du doigt l’inéquation entre la formation et les besoins du marché’’, écrit le journal.
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naantokhi · 1 year
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Les journaux reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences, le dialogue national et la problématique de l’emploi des jeunes diplômés. Face à l’accroissement de cas positifs de la Covid-19 et de décès, le quotidien Enquête s’interroge à sa Une : ‘’Faut-il confiner Dakar ?’’. A lire aussi  Les autorités de Kaffrine veulent lutter contre la Covid-19 et la dengue ‘’La population sénégalaise est-elle prête à revivre un semi-confinement après des semaines de relâchement ? Les données actuelles montrent une propagation du virus dans le pays, surtout à Dakar. Ce qui fait dire à certains experts qu’il faut retourner au confinement afin de réduire la contamination’’, écrit le journal. Source A livre ‘’les statistiques du mal’’ et souligne qu’après 5 mois de lutte contre la Covid-19, les choses deviennent de plus en plus compliquées’’. ‘’Hier encore, 75 nouveaux cas ont été annoncés par le ministère de la Santé. Une situation qui ne semble pas trop s’améliorer avec 3 décès enregistrés, portant le bilan macabre à 256 morts. Les cas graves continuent aussi d’augmenter d’autant plus qu’actuellement 55 malades sont pris en charge dans les services de réanimation’’, indique le journal. Plus de cinq mois après l’apparition de la maladie au Sénégal, le pays a comptabilisé, lundi, 12 237 cas positifs du nouveau coronavirus, 256 décès, 7 728 guérisons, alors que 4 252 patients sont encore suivis dans les structures de prise en charge, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale. La Covid-19 en vedette dans les quotidiens  Selon Le Quotidien, ‘’l’Etat change de cap’’ dans la lutte contre la Covid-19 avec l’implication des communautés. ‘’Perdu dans son combat pour couper la chaine de contamination, le gouvernement parie sur l’engagement populaire avec la signature de la première convention locale de résilience communautaire avec le quartier de Balacoss à Saint-Louis pour faire face à la propagation’’ du nouveau coronavirus, rapporte le journal. Walfadjri souligne que la Covid-19 ‘’continue de dicter sa loi dans le secteur de la justice notamment dans les cours et tribunaux. ‘’Après la suspension de toutes les activités y afférentes pendant presque trois mois (….), cette épidémie à laquelle se joint la grève des greffiers et corps assimilés, vient de chambouler le calendrier des vacances judiciaires (….)’’, écrit Walf qui note qu’au lieu de 45 jours, les magistrats auront droit à 30 jours de vacance. Le quotidien Waa Grand-Place met en exergue le jeune Mohamed Rassoul Aïdara, inventeur à 16 ans, d’un robot distributeur de gel hydro-alcoolique. ‘’Je rêve de fabriquer des drones made in Sénégal’’, confie-t-il. L’As annonce que les modalités de la reprise du dialogue national seront fixés mercredi. ‘’La reprise du dialogue politique se fera dans les prochains jours. Les différents pôles présents à la table des concertations sont convoqués mercredi pour discuter des modalités de travail. Ils devront, eux aussi, mieux apprendre à dialoguer en présence des virus’’, écrit L’As. A lire aussi  Covid-19: La Police arrête plus de 60 citoyens pour désobéissance L’Observateur explique ‘’comment le coronavirus a entamé la légalité du président du Comité de pilotage du dialogue national’’. ‘’Plus de 5 mois après leur installation, Famara Ibrahima Sagna et son équipe n’ont toujours pas rendu leur rapport au chef de l’Etat, conformément au décret (….) portant création du comité de pilotage’’, constate L’Obs. Le journal ajoute : ‘’Même si la Covid-19 est passée par là et a imposé un arrêt des travaux, il se pose aujourd’hui une question de légalité de cette structure chargée de la conduite du Dialogue national dont certains réclament la reprise’’. Le Soleil s’intéresse aux jeunes diplômés sans emploi et affiche en Une : ‘’Les parchemins de la désillusion’’. ‘’Que d’espoirs anéantis ! Une vie remplie de promesses et de rêves qui, fi
nalement, s’évanouissent. C’est le sort de beaucoup de jeunes diplômés désenchantés après avoir vainement cherché un emploi pour vivre dans la dignité. Les plus fatalistes accusent le sort, les esprits lucides, eux, pointent du doigt l’inéquation entre la formation et les besoins du marché’’, écrit le journal.
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adassin-pierre · 8 months
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ADASSIN PIERRE est un marabout très puissant d'Afrique qui a eu un impact profond sur sa communauté. Il était considéré comme une figure spirituelle et avait le pouvoir de guider les gens vers la bonne voie. Sa présence inspirante et son influence positive ont aidé à amener des changements positifs dans la vie des habitants de sa communauté. En effet, il a permis aux personnes défavorisées de trouver l'espoir et le réconfort dont elles avaient besoin pour mener une vie meilleure.
De plus, ADASSIN PIERRE était connu pour ses remarquables capacités curatives qu’il utilisait pour soigner les maladies physiques ou mentales dont souffraient certaines personnes autour de lui. Son travail bienveillant n’est pas passée inaperçue car beaucoup se tournaient vers lui en cas de problèmes graves afin qu’il puisse apporter du soulagement à ceux qui en avaient besoin . De cette manière , ADASSIN PIERRE est parvenu à créer un sentiment d'unit é au sein des membres de sa communauté , ce qui contribua grandement renforcer leurs liens sociaux entre eux .
Finalement , grâce aux efforts constants que ADASSIN PIERRE fourni durant toute sa carrière , il fut reconnu comme un leader charismatique ayant su inspirer les générations futures avec son message humanitaire intemporel : «Aidez votre prochain » . L 'impact durable qu'il a eu pour motiver les jeunes générations dans la recherche du progrès sera toujours honorée par celles-ci longtemps après que Sikili Moussa y aura disparu des scènes mortelles.
MEDIUM PAPA ADASSIN PIERRE Contact Appel direct: +229 45 63 82 81 Whatsapp/viber: +229 45 63 82 81 E-mail directe: [email protected]
Site web:http://www.puissant-maitre-marabout-retour-affectif-adassin.fr/
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jogallice · 2 years
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Haute-Savoie : « On est des pestiférés, des oubliés » pour la porte-parole d'Action Covid Long.
See on Scoop.it - JamesO
Santé : un an après la fin du masque obligatoire en intérieur et du passe sanitaire, l'épidémie de la Covid-19 s'est stabilisée, mais certains malades souffrent toujours. Interview de la porte-parole de l'association nationale Action Covid Long, Annabelle Georges, auteur de Une vie de covid sans fin.
JamesO's insight:
Via l’agence JamesO Média❗️N.D.L.R. : article de presse (entretien) publié par France Bleu Pays de Savoie le mardi 14/03/23.
  👩‍🏫 Lutter contre l’illectronisme ❓
🤝
🧑‍🏫 Combattre l’illectronisme ❗️
  #santé #associations #Covid19 #coronavirus #épidémies #pandémies #HauteSavoie
  Le fil rose de JamesO.InfO
#alimentation #consommation #santé
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news24fr · 2 years
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Joe Biden a informé le Congrès lundi qu'il mettrait fin aux urgences nationales jumelles pour lutter contre Covid-19 le 11 mai, car la majeure partie du monde est revenue plus près de la normale près de trois ans après leur première déclaration.La décision de mettre fin aux déclarations d'urgence nationale et d'urgence de santé publique restructurerait officiellement la réponse fédérale au coronavirus pour traiter le virus comme une menace endémique pour la santé publique qui peut être gérée par les autorités normales des agences."Je devais assumer ma responsabilité": Fauci sur sa carrière, Covid et sa démissionLire la suiteCela survient alors que les législateurs ont déjà mis fin à des éléments des urgences qui ont assuré l'assurance de millions d'Américains pendant la pandémie. Combiné avec le retrait de la plupart des fonds fédéraux de secours Covid-19, cela éloignerait également le développement de vaccins et de traitements de la gestion directe du gouvernement fédéral.L'annonce du président intervient dans une déclaration s'opposant aux résolutions présentées cette semaine par les républicains de la Chambre pour mettre fin immédiatement à l'urgence. Les républicains de la Chambre se préparent également à lancer des enquêtes sur la réponse du gouvernement fédéral à Covid-19.Le président de l'époque, Donald Trump, a déclaré pour la première fois la pandémie de Covid-19 une urgence nationale le 13 mars 2020. Les urgences ont été prolongées à plusieurs reprises par Biden depuis son entrée en fonction en janvier 2021 et devraient expirer dans les mois à venir. La Maison Blanche a déclaré que Biden prévoyait de les prolonger brièvement jusqu'au 11 mai."Une fin brutale des déclarations d'urgence créerait un chaos et une incertitude à grande échelle dans tout le système de santé - pour les États, pour les hôpitaux et les cabinets de médecins, et, plus important encore, pour des dizaines de millions d'Américains", a déclaré le bureau de gestion et budget écrit dans un énoncé de politique administrative.Le Congrès a déjà émoussé la portée de l'urgence de santé publique qui a eu l'impact le plus direct sur les Américains, alors que les appels politiques à mettre fin à la déclaration se sont intensifiés. Les législateurs ont refusé pendant des mois de répondre à la demande de l'administration Biden de milliards de dollars supplémentaires pour étendre les vaccins et les tests Covid gratuits. Et le paquet de dépenses de 1,7 milliard de dollars adopté l'année dernière et promulgué par Biden a mis fin à une règle qui interdisait aux États d'expulser les gens de Medicaid, une décision qui devrait voir des millions de personnes perdre leur couverture après le 1er avril.Les coûts des vaccins Covid-19 devraient également monter en flèche une fois que le gouvernement cessera de les acheter, Pfizer affirmant qu'il facturera jusqu'à 130 dollars la dose. Seuls 15% des Américains ont reçu le rappel recommandé et mis à jour proposé depuis l'automne dernier.Une fois l'urgence expirée, les personnes bénéficiant d'une assurance privée devront débourser des frais pour les vaccins, les tests et les traitements, tandis que les non-assurés devront payer ces dépenses dans leur intégralité.Les législateurs ont étendu les flexibilités de télésanté qui ont été introduites lorsque Covid-19 a frappé, conduisant les systèmes de santé du pays à fournir régulièrement des soins par smartphone ou ordinateur.L'administration Biden avait précédemment envisagé de mettre fin à l'urgence l'année dernière, mais a attendu au milieu des inquiétudes concernant une éventuelle «augmentation hivernale» des cas et de donner suffisamment de temps aux prestataires, aux assureurs et aux patients pour se préparer à sa fin.Un haut responsable de l'administration a déclaré que les trois mois jusqu'à l'expiration marqueraient une période de transition où l'administration "entamera le processus d'une réduction opérationnelle en douceur des flexibilités permises par les déclarations d'urgence de Covid-19".
Le responsable a parlé sous couvert d'anonymat pour discuter de l'annonce avant sa publication.Plus de 1,1 million de personnes aux États-Unis sont décédées de Covid-19 depuis 2020, selon les Centers for Disease Control and Prevention, dont environ 3 700 la semaine dernière.Le nombre de cas a eu tendance à baisser après une légère hausse pendant les vacances d'hiver et est nettement inférieur aux niveaux observés au cours des deux derniers hivers – bien que le nombre de tests effectués pour le virus et signalés aux responsables de la santé publique ait également fortement diminué.Quelques instants avant l'annonce de la Maison Blanche, le représentant Tom Cole, un républicain de l'Oklahoma, a accusé le président d'avoir prolongé inutilement l'urgence de santé publique pour prendre des mesures sur des questions telles que l'annulation de certaines dettes fédérales de prêt étudiant."Le pays est en grande partie revenu à la normale", a déclaré Cole lundi, présentant un projet de loi soutenu par les républicains appelant à la fin de l'urgence sanitaire. "Les Américains de tous les jours sont retournés au travail et à l'école sans aucune restriction sur leurs activités. Il est temps que le gouvernement reconnaisse cette réalité : la pandémie est terminée.
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omagazineparis · 7 months
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Coronavirus : comment les industries du luxe se mobilisent
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Lundi dernier, le Président de la République a appelé à la mobilisation générale. Face à la crise sanitaire provoquée par le Coronavirus, les industries du luxe se mobilisent afin de participer à l'effort de lutte contre la pandémie. À l’heure du confinement presque total mis en place par notre République, la panique générale a engendré une forte pénurie de masques et de gel hydroalcooliques. L’ensemble du corps médical étant paralysé, les grandes griffes de luxe mobilisent toutes leurs ressources pour les aider. Les industries textiles mobilisées face au Coronavirus Les Tissages de Charlieu ont reconfiguré leurs ateliers pour fournir des masques en grande quantité. Les Tissages de Charlieu @ LinkedIn Parmi elles, nous comptons la marque française de sacs recyclés L’Indispensac, lancée par les Tissages de Charlieu. Cette dernière consacre désormais toute sa production à la fabrication de masques lavables. Après des retours positifs de la DGA, l'atelier a débuté la production de leur prototype. « Notre volonté via ce masque est de pouvoir fournir le grand public rapidement afin de répondre à l'urgence sanitaire ; et ainsi de faire en sorte que les stocks de masques homologués profitent prioritairement à ceux qui en ont besoin, c'est-à-dire le personnel soignant », a écrit l’entreprise, sur LinkedIn. Bien que ces masques ne soient pas normés de type chirurgical, ils restent néanmoins une alternative aux masques à usage médical. En effet, en plus de pallier cette pénurie, ils permettent de se protéger des projections. Au vu de cette tension d’approvisionnement en masque, l’entreprise a mis en ligne un formulaire à remplir. Les collectivités et entreprises ayant des besoins sanitaires urgents peuvent passer commande.  Après plusieurs prototypes testés venant de toute l’industrie textile française, la DGA a officialisé les cahiers des charges pour la fabrication de masques. Il est disponible sur le site DEFIMODE.org, qui fait appel aussi bien à la contribution des fournisseurs que des fabricants.  Lire aussi : Comment l’industrie du luxe s’engage à l’égard de l’Ukraine ?  https://twitter.com/AtelierTuffery/status/1239524587945238530 Face au Coronavirus, d’autres industries du luxe ont préféré mettre en arrêt leur activité pour contribuer à l’effort de lutte contre l’épidémie. Jonak déclare dans un communiqué : « Jonak s’engage à mettre l’ensemble de ses collaborateurs et clients en sécurité. Mais également à permettre aux réseaux logistiques et de transport de se concentrer sur les hôpitaux et les produits de première nécessité ». Les industries de cosmétiques au rendez-vous contre l'épidémie Source @ Knapp.com Afin de lutter contre la propagation du Coronavirus, les industries du luxe sont à la tête d'initiatives solidaires. C'est le cas du groupe LVMH, qui est sans doute l'un des premiers. En effet, Bernard Arnault, PDG du géant du luxe français, a annoncé mobiliser les capacités de production des usines de la branche parfums et cosmétiques du groupe. C’est d’abord l’usine de cosmétiques Christian Dior qui a été adaptée pour produire en masse des gels hydroalcooliques afin de lutter contre la pandémie du coronavirus. Puis, le groupe réquisitionne trois autres usines le temps qu’il faudra pour approvisionner les 39 hôpitaux de l’AP-HP. L’objectif étant de produire douze tonnes de gel griffées LVMH Christian Dior dès la première semaine.  « Toute l’usine est mobilisée pour réussir cela »Jean-Yves Larraufie, PDG de L'Oréal Vichy. L’Oréal aussi se mobilise face au Coronavirus en mettant en place un plan européen de solidarité. En effet, la marque française mène des actions fortes pour lutter contre la propagation du coronavirus. D’abord, elle a repensé l’usine L’Oréal de Vichy pour produire en quantité du gel antibactérien. « Toute l’usine est mobilisée pour réussir cela : réception, laboratoires qualité, fabrication, conditionnements et caristes. Merci à tous nos salariés », explique Jean-Yves Larraufie, directeur général. Il précise aussi mettre en place un nombre restreint d’ouvriers sur le site et toutes les mesures barrières nécessaires pour assurer la sécurité de ses employés. Selon lui, toutes les usines L’Oréal en France et dans le monde sont mobilisées.  Ensuite, la marque Garnier du groupe distribue à l’ensemble de ses partenaires de la distribution alimentaire plusieurs millions d'unités de gel hydroalcoolique. De cette manière, L'Oréal garantit à leurs employés d'être protégés en appliquant les mesures barrières préconisées.  Sur le plan économique, L’Oréal prend également l’initiative de geler l’ensemble des créances des TPE et PME de leur chaîne de distribution, jusqu’au redémarrage de leur activité. Et pour les personnes les plus démunies, la Fondation L’Oréal fait don d’un million d’euros à ses associations partenaires. Elle permet à ces personnes d’appliquer les mesures barrières et ainsi de faire face à la pandémie du Coronavirus.  Face au Coronavirus, les industries du luxe font des donations D’autres marques de luxe se mobilisent face au Coronavirus différemment que par des moyens techniques. On peut citer le groupe français de luxe, Kering. Le propriétaire des maisons italiennes Gucci, Bottega Veneta, Pomellato et Brioni, a annoncé une dotation de 2 millions d’euros. En Italie, Giorgio Armani rejoint le mouvement en versant 1,25 millions d’euros à divers hôpitaux italiens. L’institut Lazzaro Spallanzani de Rome, premier établissement à avoir isolé la séquence génétique du Covid-19, s’est vu soutenu financièrement par la maison Bulgari. D’autres enseignes telles que Swarovski, Versace, et LVHM ont eux également fait des dons à la Croix-Rouge chinoise.  Plutôt que de verser des dons directs, d’autres marques de mode vous donnent l’occasion de faire du shopping responsable ! Grâce à leur engagement solidaire, certaines d’entre elles vous proposent de faire vos emplettes tout en participant à la lutte contre le Coronavirus. En effet, ces dernières reversent une partie de leurs bénéfices aux hôpitaux. C’est le cas de la marque française Sézane. Le 18 mars, elle lance une collection capsule pour oeuvrer contre l’épidémie. Elle a annoncé reverser 10% des ventes à la Fondation Hôpitaux de France. Il en va de même pour les marques Ba&sh, Zadig & Voltaire ou encore Octobre Editions.  Read the full article
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katakaal · 2 years
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Un Chercheur rappelle... La rapidité avec laquelle des vaccins contre le Covid-19 ont été annoncés peut laisser perplexe et pousser certains au scepticisme, mais les recherches ‘’ne datent pas d’aujourd’hui’’, universitaires et chercheurs étant parvenus à séquencer le génome complet du coronavirus ‘’dès janvier 2020’’, ce qui constituait l’étape la plus longue et la plus difficile pour aboutir à un vaccin, explique un biologiste sénégalais. Ababacar Diouf estime que ‘’toutes les étapes de fabrication d’un bon vaccin ont été respectées’’ dans tous les cas. Il a donné l’exemple des vaccins des firmes Pfizer et Moderna, qui ont commencé à être administrés à des personnes vivant en Europe et aux Etats-Unis. ‘’C’est normal aujourd’hui que les gens se posent des questions et restent sceptiques en raison des délais qu’on peut trouver assez courts pour la mise au point des vaccins, mais il faut savoir que les coronavirus sont apparus depuis longtemps d’abord chez les animaux avant de muter chez l’homme pour la première fois en 2002, en Chine’’, a-t-il expliqué dans un entretien avec l’APS. seringue A lire aussi 196 nouvelles contaminations et 11 décès Coronavirus rapportés lundiDes faux poumons infectés par des chercheurs pour mieux étudier le virus Covid-19Pays riches « doivent modifier leur alimentation pour préserver la planète » (Chercheurs) Cet ancien employé de l’institut Pasteur de Dakar pendant 10 ans, travaille depuis 2004 en tant que Senior Biologiste au National Institute of Health (NIH), une agence de recherche médicale faisant partie du ministère américain de la Santé et des Services sociaux le ’’plus grand institutde recherche biomédical au monde. Il a entamé une collaboration scientifique avec Moderna à partir de janvier 2020, pour trouver le vaccin contre le Covid-19. ‘’Aller plus vite’’ Selon le biologiste, aussi bien Moderna que Pfizer ont utilisé l’ARN messager pour ‘’aller plus vite’’, les ARN messagers étant des molécules chargées de transmettre l’information codée dans le génome, pour permettre la synthèse des protéines nécessaires au fonctionnement des cellules. maladie covid-19 (nouveau coronavirus) Institut Pasteur Les deux laboratoires ont ainsi décidé de se focaliser sur l’ARNm1273 à partir de janvier 2020, pour développer un vaccin contre le Covid-19, a indiqué M. Diouf, donnant des assurances concernant ‘’la fiabilité des vaccins’’ annoncés. Alors la technique traditionnelle de fabrication des vaccins consiste à injecter un virus inactivé (ou atténué) pour que le corps apprenne à s’en défendre, la technique de l’ARN messager consiste, elle, à envoyer un message à l’organisme sous la forme d’un morceau d’ADN, a-t-il expliqué. Le but est d’inciter l’organisme à fabriquer lui-même une fraction inactive du virus, puis des anticorps pour lutter contre le virus en question, selon le chercheur. ‘’Dans un vaccin traditionnel, le virus est injecté pour susciter une réponse immunitaire. Pour le vaccin à ARN messager, pas de virus, mais uniquement les informations le concernant pour susciter cette même réaction’’, a-t-il précisé. institut pasteur arrete son projet de tuer Une méthode qui en théorie rend ‘’l’administration du vaccin beaucoup plus sûr’’ et constitue un moyen d’‘’aller plus vite dans son élaboration’’, selon M. Diouf. ‘’La recherche est allée vite puisque les chercheurs, dans les universités comme au sein de NIH, avaient déjà planché sur le virus depuis 2009 et avaient déjà une idée de là où il fallait commencer’’, a-t-il dit. La première étape consistant à ‘’connaître le virus a été rapidement franchie parce que les chercheurs étaient sur le virus depuis 2009. Les coronavirus sont à peu près les mêmes, mais il reste des recherches à faire en raison de leur capacité de variation’’, a-t-il expliqué. Il se trouve que le virus était ‘’à peu près connu’’, ce qui explique l’aboutissement rapide des recherches pour un vaccin, d’autant qu’à ‘’l’annonce
de son apparition en Chine en décembre 2019, le séquençage du virus avait été déjà fait par les chercheurs’’. Cela constitue un ‘’facteur clé‘’ ayant ‘’accéléré le processus de mise en place du vaccin. La séquence détermine la constitution du virus’’, a indiqué M. Diouf. Selon lui, la recherche en vue d’un vaccin contre les coronavirus a duré au moins dix ans. ‘’Des effets indésirables’’ A contrario, dans le cas du paludisme par exemple, c’est seulement en 1996 que le séquençage a commencé alors que la maladie existe depuis plus d’un siècle, a relevé Ababacar Diouf qui a travaillépendant 15 ans dans la recherche sur le développement du vaccin contre cette maladie dans le laboratoire d’immunologie de NIH. Désormais, note-t-il, ‘’l’évolution technologique est telle que cette étape est plus rapide’’, et des tests ont été effectués sur des animaux, avec des résultats jugés probants, même avant l’apparition du nouveau coronavirus (Covid-19), même si ces tests n’ont pas été utilisés sur des humains. Mais avec la survenue de la pandémie de Covid-19, Moderna a utilisé les résultats de ces recherches pour les poursuivre avant de chercher 100 volontaires pour tester son efficacité chez les humains. Covid-19_Comment le vaccin de l'institut pasteur est devenu- kafunel.com - sciences-pasteur_ Après le séquençage et le dosage, le 27 juillet dernier, la troisième phase avait commencé avec des essais effectués sur 30.000 volontaires, dans le cas de Moderna, selon le biologiste. Ce qui constituait la dernière phase des essais vaccinaux pour évaluer son efficacité. A lire aussi DOSSIER COVID-19 : Toute la Vérité sur Covid-19 et les vaccins anti Covid-19Trente-Six nouveaux cas de Covid-19 à KaolackPourquoi la présence du virus du SIDA dans le vaccin ChAdOx1 nCoV-19 rend ce vaccin mortel (Professeur Jean-Bernard Fourtillan) Une moitié des volontaires a été injectée avec le vaccin, et l’autre moitié avec du placébo ou eau physiologique. Ces volontaires ont reçu deux doses en l’espace de vingt-huit jours puisqu’une seule ne permettait pas d’avoir les anticorps nécessaires. Ils ont été suivis pendant deux mois pour recenser les effets secondaires éventuels, a indiqué Ababacar Diouf. Les résultats publiés dans le ‘’New England Journal of Medicine’’, faisaient état d’un taux d’efficacité de de 94 %, a-t-il souligné. ‘’Il y a des effets indésirables comme dans le cas de la plupart des vaccins, mais ces effets ne sont pas assez graves pour empêcher l’utilisation du vaccin’’, assure le chercheur. Il fait valoir que le Covid-19 ‘’a touché tous les pays du monde, avec des millions de morts, ébranlant l’économie’’ mondiale, en comparaison des deux premiers coronavirus apparus en 2002 en Chine (SARSCOV) et en 2012 dans des pays d’Afrique et du Moyen-Orient (MERS-COV), des variantes circonscrites à quelques pays. Chercheur rappelle les procédures à l’origine des vaccins contre la Covid-19 ‘’C’était plus qu’une urgence mondiale de trouver un vaccin pour la Covid-19, mais en respectant toutes les normes édictées’’, a insisté le biologiste co-auteur de plusieurs articles scientifiques sur la recherche en immunologie. Il rappelle que la Covid-19 ‘’a retenu l’attention’’ des gouvernements, des décideurs, des chercheurs, des firmes pharmaceutiques et des investisseurs, tous engagés à trouver un vaccin, l’alternative qui s’imposait en l’absence d’un médicament pouvant venir à bout de la maladie. A ce jour, plus de 90 millions de cas de Covid-19 ont été recensés dans le monde, avec plus de 2 millions de décès.
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frenchbulletin · 2 years
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Les licenciements ont commencé aux États-Unis en raison de la récession
Les licenciements ont commencé aux États-Unis en raison de la récession
Pendant tout ce temps, après les licenciements massifs de la première période de la pandémie de coronavirus, les entreprises américaines ont ajouté des travailleurs sans arrêt – et à un rythme rapide. Ils ralentissent maintenant, retirent les offres d’emploi et réduisent les plans d’embauche alors que la Réserve fédérale américaine augmente agressivement les taux d’intérêt pour lutter contre…
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