Tumgik
#mais putain qu'est-ce que j'adore ce film
dhiatzs · 3 months
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Pourquoi j'aime Fagor de Mutafukaz - un rant
Personne ne m'a rien demandé, mais depuis que j'ai écrit ma fic "Sur un coup de dés", je repense à ce personnage
et VRMT
Qu'est-ce que je l'aime
Il est à la frontière entre un personnage indispensable de Mutafukaz, un personnage interchangeable, et un personnage de background, mais j'ai trop de pensées à son sujet donc ;;; allez c'est parti pour être ND à son propos un peu
MFKZ 1
Le passage de l'évasion de la base des machos - Rien que ce moment. Vraiment.
Si on est attentif, on se rend compte que ce passage n'est pas la première apparition de Fagor dans l'histoire. Cela dit, la première est plus discrète. Après que Vinz et Lino deviennent des parias, un journal fait transition entre deux chapitres. Parmi les articles du journal, l'un d'entre eux évoque qu'un scientifique a disparu. Il s'agit de la énième disparition depuis celle du professeur Fagor, six ans auparavant.
Du coup, y a un peu cette supposition sous-jacente que si on recroise ce gars, il se fera probablement sauver des machos, par les protagonistes par exemple.
QUE DALLE.
IL SAUVE SON CUL TOUT SEUL MERCI BCP.
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Ce monsieur avec son extincteur c'est mon héros okay.
Ce n'est pas indiqué dans la narration de la BD, ni dans le film, mais j'ai tendance à supposer que si Fagor prend cette décision à ce moment-là, c'est qu'il a dû transparaître de l'attitude des machos qu'il y avait des intrus/un imprévu. Ça reste tout de même un mouv très risqué de la part de Fagor.
Et pour le très peu qu'il est caractérisé dans la BD, j'aime beaucoup le fait qu'il prenne cette décision sans consulter ses camarades scientifiques et, quand ils décident de ne pas fuir avec lui, les abandonne à leur sort. Horriblement pragmatique mais très entraînant en même temps. Ça fait trop longtemps qu'il est là, évidemment que si une occasion de sortir se présente, il tente le coup, quitte à risquer sa vie et celle d'autres. Quand on sait que ses camarades scientifiques font probablement partie des morts qui sont découverts à la fin de la première intégrale, il y a une petite pincée de sel sympa qui s'ajoute
Bref;;; il rencontre l'équipe. Et cette vibe™
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Pardon mais vrmt le mec. En toute sérénité il cause avec un mec qui le menace avec une masse, est-ce que c'est bon pour vous.
Et en même temps c'est normal, il a passé six ans prisonnier des machos, tu crois qu'une bande de catcheurs va l'intimider ?? C'est une autre caractéristique logique de Fagor que j'adore : il a été sous le joug d'extraterrestres pendant 6 ans, il ne va pas être étonné facilement. Du coup, on n'a pas ce petit problème de décalage de personnages habituellement confrontés à des scientifiques, qui est que l'aspect terre-à-terre du personnage scientifique ne va pas bien se mêler au reste. Fagor est littéralement aussi chelou que la bande qui vient de se ramener, même s'il n'en a pas l'air.
Also il se balade avec son putain d'extincteur. C'est une arme contre les machos, bien sûr, donc ça se passe d'explication (même s'il aurait été dans une merde noire s'il avait dû faire du 1v1 contre les machos avec son extincteur genre chéri jtm mais tu fous quoi (opération suicide/20 encore une fois)), mais j'ai une petite supposition/headcanon. Si Fagor a chopé un extincteur, ce n'était pas tant dans l'hypothèse de devoir tuer du macho, mais pour pouvoir recréer le produit qui s'y trouve. Je ne sais plus si les extincteurs ont leur formule chimique indiquée sur la bouteille, donc ce headcanon est conditionné par cette réalité-là, mais voilà, c'est une réflexion.
De manière générale j'ai un faible pour les personnages qui utilisent des armes qui ne sont pas des armes. Genre les personnages qui se battent avec des parapluies, MA VIE. Et le coup de l'extincteur rentre à 100% dans cette dynamique.
Le motel - SA TENUE.
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La seule fois où il change complètement de style pour quelque chose qui lui va bien et I live for this okay ✨
Je ne vais pas parler de cette™ scène parce que je ne la comprends pas. Genre je. Narrativement je suis incapable de dire ce que Run essaye de nous dire avec cette scène. C'est tt. Si y a des gens qui voient de quelle scène je parle hésitez pas à interact hein ; c'est une certaine scène dans une certaine chambre 69 qui dure juste une planche. Voilà c tt
Le désert - Fagor sait, de tête comment construire une fusée pour dégommer des machos, et ça marche ?? On peut en parler ? On peut en discuter ? Un peu insane about it. Genre je- FAGOR ??????
Le fait qu'il parle aux luchadores comme si c'était sa classe dissipée et comme s'il faisait cours depuis 30 ans et en avait vu d'autres : ma vie. Ma vie, okay. Soit il a été prof d'université dans une vie antérieure, soit comme je disais, il s'est construit une fermeté à force d'être constamment en danger entre les mains des machos, et ce ne sont pas des disputes musclées qui vont l'inquiéter. Bonus si c'est le deux. Dans tous les cas j'adore.
J'insiste un peu mais clairement ce perso prend pas assez de crédit sur le fait qu'il a permis de dégommer des machos à DMC avec sa fusée. C'était un travail de groupe mais dans la composition du comic, avec l'histoire des cavaliers de l'Apocalypse, ce sont surtout les membres de la Lucha qui se font mousser - et franchement ils le méritent, parce que sans eux, la fusée ne se faisait pas, on va pas se mytho hein. Mais genre. Le boug avait la recette du truc qui fait popper de la neige et il met pas son nom dans le générique de fin ? FAGOR TU AS FAIT LE TRAVAIL TOI AUSSI.
c'est subtil le fait que je l'aime ou faut que j'en rajoute-
De tte façon je parle H24 de ce qu'il a fait dans mes fanfics. C'est pour me soigner faites pas attention à moi
MFKZ 2
Conseil présidentiel - J'aime beaucoup que Fagor travaille directement pour la présidente Oprah. C'est 100% là qu'il devrait être narrativement pour être utile donc c'est parfait
Son vieux style mulet-barbiche-crocs c'est pour m'achever d'accord
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Pour autant qu'on sache ce monsieur n'a pas de vie personnelle, ni de famille, ni rien. Sa préoccupation première c'est de dégommer du macho, okay. Ce qui. Logique, hein. Mais c'est ça que je signifie dans son croisement personnage de fond/personnage indispensable/personnage interchangeable : il n'y a qu'un personnage avec le passif de Fagor qui peut remplir le rôle qu'il occupe, ce qui justifie que c'est quelqu'un de récurrent, mais en même temps il n'est pas dans une posture qui permet qu'on apprenne plus de choses sur lui, comme la plupart des autres personnages récurrents de Mutafukaz. Bref, headcanon perso : il avait un entourage avant, qu'il ne voyait pas tant que ça à cause de son travail. Les machos l'en ont entièrement déconnecté, et il a choisi de mettre ça à son profit pour se consacrer à leur élimination. Surtout que s'il se coupe de ses proches, ils peuvent moins être un moyen de pression pour lui, et être moins exposés au danger par la même occasion.
La backstory de Vinz - Ce qu'il y a d'hilarant avec un personnage fourre-tout comme Fagor c'est que Run peut le placer un peu n'importe où s'il en a envie. Et donc Run l'a mis. Non moins que dans. L'endroit d'où a poppé l'espèce d'entité alien qui a fait que Vinz est tel qu'il est aujourd'hui, un squelette ambulant au crâne enflammé
Plus que ça : Fagor faisait partie du groupe qui a créé l'expérimentation qui a fait naître l'entité alien en question
Hm pardon monsieur mais ON VA VRMT EN FAIRE UNE INFO ANODINE ?
GENRE FAGOR EST PARTIELLEMENT RESPONSABLE DE COMMENT EST VINZ AUJOURD'HUI, ON VA LAISSER L'INFO COMME ÇA-???
Also Fagor de l'époque pck Fagor a décidé que son absence de style était dans toutes les époques. Rase cette moustache je t'en supplie c si laid
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C'est faux je l'aime comme il est
Son absence de style est une raison supplémentaire pour que je l'adore
Bref, ce passage ne dure pas longtemps mais il nous présente mine de rien un des trucs sur lesquels Fagor travaillait avant d'être enlevé par les machos. Ce qui est pas mal intéressant scénaristiquement si on y réfléchit parce que ça peut nous donner des indications sur ce qui intéresse les machos chez les scientifiques qu'ils enlèvent.
Est-ce qu'ils les enlèvent pour leur compétences afin de les empêcher de faire des découvertes gênantes pour eux, ou pour utiliser ces compétences ? Ou les deux ? Quelle est leur priorité ?
Bref, Fagor, avec d'autres scientifiques, font une expérience simulant l'origine de l'univers à petite échelle pour essayer de voir si ça fera naître une entité qu'ils pourraient étudier. En émerge une entité alien faite de feu, qui s'évade et trouve un hôte en Vinz. De leur côté, les scientifiques décident d'étouffer l'affaire pour éviter toute panique morale.
Long story short Fagor est un peu une saloperie quand même. Et FAGOR ET VINZ SE SONT DÉJÀ CROISÉS TIENS-JE À DIRE. J'ai un peu besoin que cette origin story anodine aille quelque part, merde. Malheureusement je pense qu'on ne va pas dans cette direction, parce que :
La scène du double - Cette scène, je l'adore et je ne l'aime pas à la fois. Parce que bon, c'est une scène qui met un gros focus sur Fagor, je ne vais pas me plaindre. Il arrive des trucs à mon blorbo dans le canon, quoi. Et puis je suis partisane de voir mes personnages préférés se faire dégommer, toujours satisfaite quand ça arrive <3
Mais en même temps cette scène est timée étrangement dans la continuité des machos. S'ils étaient en mesure d'infiltrer un macho à la place de Fagor, pourquoi ne pas l'avoir fait plus tôt ? Surtout que sept ans ont passé entre MFKZ 1 et 2 (si je ne dis pas de bêtises), et que les machos n'ont rien fait tout ce temps et laissé l'occasion au gouvernement de développer des parades contre eux. Donc ouais, un peu bizarre
Et pour la continuité de Fagor, même si ce n'est pas un personnage développé, je trouve dommage qu'il ait ce retour en arrière. Ce sort que les machos auraient pu lui infliger depuis longtemps. On savait déjà qu'ils étaient capable d'infiltrer des gens, à quoi bon garder des scientifiques dans leur facilité s'ils pouvaient les dédoubler ? À moins que les clones infiltrés ne prennent pas les capacités/souvenirs des originaux, ou que leur création/existence soit conditionnée. Bref, beaucoup de points d'ombre auxquels j'espère voir une réponse dans le prochain tome. Dans tous les cas, ce mystère ne rend pas la scène du dédoublement de Fagor full satisfaisante. Ce flex des machos les rend un poil trop opés, même si d'un autre côté, c'est aussi normal que Fagor ne puisse pas éternellement échapper aux manigances d'une espèce qui a su infiltrer les divers gouvernements du monde.
Ma fic - Dans ma fic, j'explore le concept (très aléatoire et amené de façon random, parce de toute façon il m'était impossible de faire ce scénario post-tome 2 de MFKZ 2 de manière logique et bien amenée dans un one shot) que Vinz et Lino croisent Fagor, échappé une nouvelle fois des machos, mais que Fagor refuse de les accompagner et préfère qu'ils le tuent, car il craint d'être retrouvé par les machos, et il est inquiet de ce que son clone pourrait faire.
D'abord horrifié par la perspective de tuer un type qui est un potentiel allié, et refusant la demande, Vinz se laisse convaincre par les arguments de Lino et Fagor. Vinz donne cependant une seule condition : qu'il le tue lui-même
J'aime bien cette idée parce que je pense que c'est un choix moral que Vinz ferait, ayant traversé le pire lui-même, il ne voudrait sans doute pas qu'on lui refuse la mort s'il la demandait. J'aime aussi l'idée que ce serait le premier meurtre volontaire de Vinz
Et jsp, je trouve que ce genre de scène bouclerait bien la boucle ? Que Fagor soit tué par un élément de son passé qu'il a engendré serait une comeuppance satisfaisante, je trouve.
J'aime bien l'idée que Vinz ignorera toujours son passif avec le mec qu'il bute, mais que Fagor ne proteste pas à l'idée qu'un type flippé soit celui qui le tue, quitte à le rater, parce qu'il a additionné les éléments de son côté et compris que Vinz était probablement atteint par le machin qu'il a relâché toutes ces années auparavant
Tome 3 à venir - j'ai très hâte de voir ce qu'il va se passer ptn
Voilà c'était plein d'éléments jetés de façon confuse mais j'adore Fagor merci beaucoup d'être venus à mon ted talk
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gay-impressionist · 2 years
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blorbos from my film
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nujamura · 6 years
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Fan fiction d’adolescence
J'ai écrit cette fiction il y a un petit moment donc le contexte est différent de maintenant,il faut se replacer un peu plus en arrière dans le temps.J'ai écrit cette fiction pour une amie,l'hisoire est né d'un rêve que j'ai moi-même fait et que j'ai raconté à mon amie,elle m'a demandée d'écrire la suite et finalement ça m'avait plu donc ça c'était transformé en une sorte de fiction.Mon rêve,le début du texte,n'avait pas été écrit mais juste expliqué à l'oral (comme on raconte un rêve en général),je l'ai donc écrit maintenant et l'écrit et la présentation sera différente du reste je m'en excuse. Léa,15 ans,cousine de Cameron Dallas Partie 1
On avait passé 2 semaines avec toute la famille chez Cameron,dans sa gigantesque maison familiale.Mais c'était prévu que je reste plus longtemps et Cameron m'a proposé d'aller dans son appart à Los Angeles le reste de mon voyage.J'avais rencontré quelques amis d'enfance de Cameron mais jamais « la clique ».On arrive enfin à Los Angeles,Cameron me dit de laisser les valises à l'entrée.Je finis mon chocolat chaud,sur le trajet Cameron a insisté pour que je goute son chocolat chaud préféré,oh mon dieu !! Je me jette sur le premier lit que je trouve,Cameron lui,affalé sur le canapé,regarde la télé.Mes paupières se ferment. Je suis réveillé par des bruits,inquiètes je me demande qui ça peut bien être,et je me rappelle que Cameron ne vit pas seul.A ce moment Nash,Carter et Hayes apparaissent d'un coup dans la chambre « SALUUUT » Nash me fait un câlin « Si tu verrai ta tête Léa » Carter fait de même Oh oh oh calme,ils sont plutôt amicale dans le coin Les gars retournent dans le salon et Hayes me fixe avec une tête de mongole « Tu es dans mon lit,bouge -Ah je savais pas,excuse j'ai sauté sur le premier que j'ai trouvé mais là j'ai vraiment la flemme de bouger -Bon ben laisse moi de la place » Je me pousse et il s'assoit le dos contre le mur,il me regarde en tapant sur ses cuisses « Tu peux poser ta tête sur mes cuisses si tu veux -Oh merci j'aime trop me mettre comme ça Je fixe le plafond puis tourne mon regard vers Hayes « Qu'est ce qui c'est passé avec -Madison ? -Euhh..oui -Rien d'intéressant -Silteplait Hayes part donc dans un monologue et plus l'histoire avance plus je la déteste. « Haaaaaaaaaayyyyyyyyyyyyeeeeeeesssssss ? -Naaaaaaaaaassssssssssssshhhhhhhh -Viens Il se tourne vers moi -T'a entendu le chef m'appelle je reviens Il se lève me fait un bisou sur la joue et part en imitant une fille qui court.Une fois qu'il est parti je me rendors immédiatement,quelque seconde ou minutes-je sais pas-plus tard quelque chose de lourd me tombe dessus. C'était Hayes. Sa faisait au moins 5 minutes qu'il était pas revenu. Je ressentais son odeur,putain mais qu'est-ce qui sentait bon. Il s'est mit derrière moi,en cuillère,et il tenait son portable devant moi pour qu'on regarde des vines ensemble.On rigolait pour les mêmes choses même si c'était nul. Puis il a verrouillé son iphone et l'a mit dans sa poche arrière,il a mit sa main dans mon ventre sous mon tee-shirt,je sentais sa main encore un peu froide sur ma peau brûlante,j'avoue qu'il me donnait des frissons.Puis on s'est endormi,je me sentais bien dans ses bras;je me suis réveillé tout doucement et ça l'a réveillé.Je me suis tourné vers lui et il m'a prise dans ses bras,je lui ai soufflé à l'oreille « désolé de t'avoir réveillé » et il m'a répondu en souriant « t'excuse pas il y a rien de mieux que de se faire réveiller par toi » je lui ai sourit et il m'a embrassé. Oh mon dieu je me sentais comme je sais pas en fait,j'étais bien mais j'avais peur parce que je le connaissais pas depuis longtemps mais je m'attachais pas souvent aussi vite au gens donc sa veut dire qu'il était spécial.Après qu'il ait fini de m'embrasser j'ai enfouie ma tête dans son cou. Et on s'est re-endormi,putain je pourrais m'endormir avec lui toutes les heures que ça me dérangerait pas,j'étais tellement bien avec lui.Mais bon ce baiser ça signifiait quoi? C'était juste sur le moment et on est juste potes ou il veut plus (moi je dis pas non),bon faut pas que j'y pense je vais faire comme si de rien n'était.Je me suis réveillé une heure plus tard,j'étais seul dans le lit,le coussin d'à côté (celui d'Hayes) était bien plié.Il avait du se réveiller avant moi et il a remit tout doucement pour que je me réveille pas,ou bien il s'était réveiller et il regrettait de m'avoir embrasser et il était parti gêné. Bon faut que jarrette de psychoter pour un rien. Je sors de la chambre et je croise un miroir,j'avais bonne mine pour un fille qui venait de dormir mais mes cheveux c'était la catastrophe.Sur le canapé se trouvait Nash & Cam qui parlait et à côté de Nash un fille au cheveux frisés qui avait sa tête sur son épaule,je me demandais qui c'était cette fille ? Et elle s'est retourné et j'ai tout de suite reconnu ma meilleure amie Elaia !! (à vrai dire c'était pas ma seule meilleure amie mais j'avais perdu Marie de vue en venant vivre au États-Unis).Elle a crié « SURPRISE !!! » et a commencé à me sauter dans les bras et à gigoter partout comme d'habitude,j'étais tellement contente de la voir omggg mais attend elle avait sa tête sur l'épaule de Nash ? Ohhhhh,putain,elle sort avec ?
Partie 2
Elle s'est enfin calmé et elle s'est assise à côté de Nash j'ai fait de même à côté de Cameron puis j'ai demandé à Nash « Il est ou Hayes ? » et il m'a répondu avec un petit sourire (je ne comprenais pas ce qu'il signifiait) « Il est parti se doucher il y a 10 minutes il va pas tarder ».Cameron lui a aussi tôt coupé la parole « Oh mais Léa j'ai oublié de te dire ce soir il y a le match Brésil-Chili » et aussitôt Nash et Elaia ont chanté en cœur « BRAZIIILLL » j'ai tout de suite rétorquait d'un ton agressif et sans m'arrêtait « Moi je suis pas pour le Brésil,pour ses favoris de merde qui savent pas toucher un ballon,il veulent gagner la coupe du monde ils peuvent rêver ouais » et Cameron a posé sa main sur ma cuisse et m'a dit « Respire Léa.. ».Je me suis calmée et j'ai regardé Elaia qui semblait énervé je lui ai dit « Désolé mais bon tu sais que je les déteste surtout.. » elle m'a aussitôt stoppé et m'a dit « Je t'interdit formellement de prononcer son nom » je lui ai répondu ok et je me suis tait je crois que j'en avais assez dit.Pendant que Cameron expliquait pour qui il était et pourquoi j'ai entendu du bruit dehors,je sortit pour voir qui c'était.C'était Carter qui s'énérvait sur son mac qui ne marchait pas bien.Il me dit de m'asseoir en face de lui dans des chaises de camping toutes nazes mais confortables tout de même et pendant une demi-heure il m'a parlé de lui bien que je ne lui avait pas demandé mais sa ne me dérangeait pas puis quelqu'un cria mon prénom « LEAAAAAAA »,c'était Cam, « Le match commence dans dix minutes » et je lui ai répondu aussitôt « Parfait,pile le temps de faire des spaghettis,Carter t'en veux ? » - « Non merci mais Léa la prochaine fois qu'on parlera ce sera de toi ok ? J'ai envie de mieux te connaître » - « Ben pour commencer il faut que tu sache que j'adore les pâtes,c'est déjà pas mal,les pâtes prennent une place très importante dans ma vie » - « D'accord » a-t-il répondu en me regardant comme si j'étais bizarre (j'aime bien quand les gens me regarde comme sa,je ne me sens pas bizarre au contraire je me sens unique).Je re-rentre dans le salon et demande à Cam,Elaia et Nash s'il voulait des spaghettis et ils m'ont répondu que non,je me sentais un peu seul mais bon.J'ai ouvert un tiroir de la cuisine,j'ai prit une casserole et j'y ait fait couler de l'eau chaude et l'ai mise à bouillir.Je contemplait l'eau qui bouillait le sel qui coulait au fond de la casserole (je me demande que penser le sel à ce moment s'il mourait paisiblement caresser par l'eau et la chaleur de la casserole qui le décomposait ou si il paniquait et et étant incapable de nager il cherchait un moyen de se sauver).J'étais dans mes pensées les plus profondes et non les plus intelligentes quand soudain deux mains attrapèrent ma taille et je reconnu l'odeur de Hayes immédiatement malgré qui vient de se doucher et il me fit un bisous dans le cou et me glissa à l'oreille « Moi aussi j'en veux » (cette phrase pourrait paraître banale comme « passe moi l'eau » mais de sa bouche sa sonnait comme un citation de Shakespeare ou un film de Luc Besson. Alors qu'il m'entourait la taille avec ses bras et laissait sa tête posait sur mon épaule droite,une voix familière me dit « On dit plus bonjour maintenant ? » je me tourna surprise,c'était Jerome!!J'étais tellement heureuse de le voir je lui ai direct sauté dans les bras et lui ai demandé « Mais qu'est-ce que tu fais là ? » (je le connaissais depuis un moment c'était un français mais je ne savais pas que les boys le connaissait) - « Je suis venue avec Elaia,je l'ai croisée en Angleterre et elle m'a dit qu'elle venait j'ai donc demandé à Nash si je pouvais venir aussi et il m'a dit oui » - « Mais je suis tellement contente de te voir oh mon dieu » Tout le monde nous regardait bizarrement sauf Elaia c'est à ce moment que je me suis rendu compte que je lui avait parlé en français (ça faisait longtemps que j'avais pas parlé français sa faisait du bien,même avec Elaia on se parlait en anglais,j'avoue que la France me manque) J'ai raclé ma gorge et fait comme si de rein était et je lui est demandé en anglais cette fois-ci « Tu veux des pâtes,on va regarder le match Brésil-Chili ? » - « Non c'est bon merci ». Pendant que je parlais avec jerome,hayes avait versé les spaghettis dans la casserole.Il m'a demandé en prenant un accent italien « Tu les veux al-dente ou fondante ? » - j'ai rigolé et lui ai répondu « Al dente por favor » - « Ah non ça c'est Espagnol » - « Ah oui c'est vrai,comment on dit en italien ? - il a regardé sur son téléphone et m'a répondu « Per favore » - « Pardon?Non mais c'est la même chose » - « Et non » - « Et si » - « OK!Une bagarre s'impose pour déclarer qui a raison » - « T'es sur je voudrais pas te faire mal » - « Allez c'est parti viens par ici » - « OK ». Pendant 10 minutes ont été en train de se battre dans toute la maison (on se faisait pas mal) on se poursuivait quand le minuteur a sonné on est redescendu.On a tout mis dans un gros bol et on a bataillé pendant 5 minutes pour que je puisse mettre du ketchup dans les nouilles,quand Cameron nous a dit que le match commençait on s'est assis (bien sur j'avais gagné) et on a regardait le match tous ensemble avec Nash,Elaia,Jerome sur un canapé (ils étaient pour le brésil) et moi,hayes et cam sur l'autre (on était pour le Chili) et Carter sur le fauteuil lui il était pour l'arbitre (et après c'est moi qu'il regardait bizarrement) A 2 minutes du match hayes et moi on avait englouti toutes les nouilles,je rigolait parce qu'il en avait partout et il rigolait parce que je rigolais (j'étais tellement bien avec lui je crois qu'on était né pour être au moins amis).Pendant le match tout le monde se mettait à l'aise Elaia s'est allongé la tête sur les genoux de Nash (d'ailleurs faut que je lui parle elle sort avec ou pas,je le ferai à la fin du match),Jerome avait les pieds sur la table basse,Carter était avachi sur son fauteuil comme une grenouille (il me faisait tellement penser à une grenouille mdrr),Cam avait replié ses bras autour de ses jambes et j'avais ma tête sur l'épaule de Hayes.Le match se passait bien,je me suis efforcé de ne rien dire quand Neymar simulait mais sa me démangeait,Elaia me foudroyait à chaque fois du regard pour voir si j'allais dire quelque chose.A la fin du match,les gars sont partis à un café dans le coin de la rue,elaia et moi on leur a dit qu'on les rejoindrait plus tard,c'était le moment de lui parler de Nash.On s'est installés dans le lit de Nash et je lui ai demandé « Alors avec Nash ? » - « C'est pour me libérer l'esprit et penser à autre chose que l'Angleterre » - « Mais oui qu'est ce que tu faisais en Angleterre ? » - « J'étais avec Niall » j'ai exposé de rire « Non mais sérieusement elaia » - « J'ai jamais été aussi sérieuse » - « Mais comment sa se fait ? » - « Tu te souviens je t'avais dit qu'ils avait dit que les fans du concert pouvait venir chez eux en Angleterre,et ben j'ai prit mes valises et j'y suis aller,c'est Niall qui m'a ouvert la porte et je sais pas j'ai pas une réaction de fan hystérique je suis restés normal et on est devenu meilleurs amis au fil du temps » - « Meilleurs amis carrément ? » - « Ça fait 1ans et demi léa » - « Au putain,toi je te parle plus pendant 1 ans et demi et tu deviens meilleurs amis avec ton idole normale » - « T'es bête..et donc il y a quelques semaines moi je commençait à ressentir des choses sérieuses pour lui mais pas lui j'ai donc voulu partir un peu pour me vider les esprits et il a comprit » - « Mais oh mon dieuuuuuu » - « Et c'est comme sa que j'ai croisé jerome qui est venu avec moi,d'ailleurs quand je l'ai croisé il était avec Ansel » - « Pardon ? » - elle a rit « J'ai fais un selfie avec lui tu veux voir ? » - « Un peu que oui ».Elle a sortit son Iphone et m'a montré la photo ils étaient dans un parc de Londres.J'avais eu trop de nouvelles d'un coup j'étais choqué et je lui ai dit « Viens on va rejoindre les gars mais on y va à pied,le temps que je reprennent mes esprits » - « Ok,c'est parti »
Partie 3
J'avais eu trop de nouvelles d'un coup j'étais choqué et je lui ai dit « Viens on va rejoindre les gars mais on y va à pied,le temps que je reprennent mes esprits » - « Ok,c'est parti ». On marchait dans l'allée illuminée par les lampadaires,on a marché pendant 5 minutes avant d'arriver au coin de la rue,en face on voyait le café encore allumé,de le fenêtre les garçons nous faisaient signe de venir.On a traversé et on est rentrés c'était magnifique c'était comme dans les films,j'allais tout le temps dans ce genre d'endroits.On s'est assis dans la plus grande table mais on la remplissait largement,elaia était contre la vitre à côté jerome et carter,nash était au bout de la table,j'étais en face d'Elaia avec Hayes à côté et cameron (ils s'étaient levés pour nous laisser s'asseoir).Chacun notre tour on commandait,une fois commandait je bataillait avec hayes pour payer mais il voulait pas et on se chamaillait tout en rigolant,elaia et jerome essayait de faire prononcer des mots français à cameron et nash.Carter lui était en train de textoter,d'ailleurs je me demandait avec qui,il avait l'air de s'ennuyer.La serveuse nous a ramenés nos boissons,hayes et moi on se partageait une glace,je lui donnait une cuillère et faisait exprés de lui en mettre partout et il me dit « Non mais arrête les gens vont croire que je sais pas manger » - « Ben ils se tromperaient pas ».Tout le monde rigolait,on passés vraiment un bon moment quand la porte s'est ouverte,c'était... C'était les jacks avec sam,teala dunn et madison beer.Carter c'est direct levait « Vous êtes enfin arriver » - les jacks « C'est pas notre faute si tu propose au dernier moment ».C'était donc avec eux qu'il parlait par message.Nash leur a fait un câlin ainsi qu'à teala et madison,à ce moment j'ai vu elaia rougir de colère,jerome lui a aussitôt parler en français pour qu'elles ne comprennent pas ils lui disaient « Calme toi,elles ont rien fait de mal d'accord c'est pas des anges mais elles sont pas méchantes » et elaia répondait « Non mais tu sais qui c'est ».Cameron a dit bonjours au gars et a fait la bise aux filles (il avait eu des problèmes avec madison et il n'appréciait pas trop teala *trop superficiel* c'est ce qu'il m'avait dit dans l'avion),jerome a fait de même et hayes a dit bonjour à tout le monde sauf à madison.Les garçons ont fait la bise à Elaia et les filles nous fixait quand madison lâcha « C'est la nouvelle gamine avec qui tu sors?et elle c'est sa meilleure amie la bouffonne ? » je me suis i mmédiatement levés pour la taper quand cameron m'a attrapé les bras pour me retenir et je lui ai gueulé « Sale chienne va » et elle m'a répondu « Waouh quel vocabulaire,t'as rien en stock » j'allais riposter quand Cameron m'a mit la main devant la bouche.Elaia quand à elle était rouge,jerome lui parlait toujours en francais et madison l'a regardait et lui a dit « En plus d'être une bouffonne elle est française et bien sa fait peine » jerome retint elaia plaqué à la banquette pour qu'elle ne bouge pas mais je sentais qu'elle en mourrait d'envies comme moi.Hayes et Cameron était en train de faire ferme sa putain de gueule à madison pendant que jack.j me tenait pendant que teala posait ses bras sur les épaules de nash et qui lui disait « j'éspère que tu me remplace pas par une de ces françaises ? » et Nash a regardé elaia puis a répondu « Non non aucun risque ». On était rentrés vite après,sur le chemin on avait pas dit un mot,c'était très tendu entre elaia et nash (moi personnellement je m'en fichais un peu de ce qu'avais dit nash c'était hayes que j'aimais).Arrivés,elaia est parti se coucher directement (je pense qu'elle était énervé et épuisé,je la comprenais tellement),jerome a dormi dans le lit d'à côté.Carter et Nash était dehors et ils rigolaient et parlaient tranquillement comme si il s'était absolument rien passer (sa me mettait hors de moi il auraient au moins aller voir elaia) et cameron m'a fait un gros câlin puis à elaia et il est parti faire un #FaceTimeMeCam pour se changer les idées avant de s'endormir.Hayes et moi étions sur le canapé,les jambes entremêlées,on se tenait les mains et je lui ai dit « Merci,merci de m'avoir défendue face à Madison,je sais que c'était dur pour toi de la voir » - et il s'est écroulé « Je suis tellement désolé que t'es eu à faire face à elle,j'aurais pu t'épargner sa je savais qu'elle aimait venir ici.Mais j'étais vraiment pas bien avant de te rencontrer je te promets tu es celle que j'attendais j'aurais jamais pensé te rencontrer et j'ai pas réfléchis je voulais être avec toi et on était tellement bien dans cette cafeteria..sniff » - « Non je t'interdis de dire sa tu m'as défendue et je t'en suis reconnaissante et c'est la faute de Carter il les a prévenu,je t'aime tellement t'en fais pas pour elle » - « Je t'aime ».Puis on est partis dormir dans son lit dormir. Le matin,je me suis réveillée la dernière comme d'habitudes mais je pensais que elaia dormirai encore quand j'ai entendu la voix de Nash dans le salon.Je suis sorti du lit,mit le sweat de hayes et je me suis assise sur le canapé.Nash était dans le fauteuil et elaia sur l'autre canapé.Cam,jerome était partis faire une vidéo de ''massage'' m'a dit elaia.Et Carter?il était ou?C'est pas important je m'en fiche de lui.Nash était en train d'appeler les jacks quand hayes m'a fait un bisou sur la joue et m'a servie un bol de chocolat au lait,il s'est assis à côté de moi je lui ai immédiatement demander « Il est où Carter? » - « Cameron lui a suggéré de partir,Nash s'est opposé mais Cam l'a résonné » - « Ah tant mieux » - « On va à la plage cette aprem et faudrait que ces deux là se parlent »me dit-il en montrant elaia et nash « Depuis ce matin ils se calculent pas,c'est lourd » - je lui ai répondu « C'est nash qui doit faire le premier pas et enfin je suis pas venue en Californie pour rien ». A présent on écoutés Nash parlait aux jacks « Il fait beau aujourd'hui putain » - « Ouais j'avoue tu fais quoi cette aprem ? » - « On va à la plage » - « Ah ouais bonne idée » - « Sa vous dit de venir?sans les filles biensur » Elaia poussa un soupir « Encore heureux oui,on a pas besoin de deux pétasses » - nash : « C'est pas des pétasses » - « Excuse je connais pas d'autres adjectifs ».Jack Gilinsky les coupa « Ehhh les gars 15h00 en bas de chez vous à cette aprem » - « Ok tchao ». Nash se tourne vers elaia « On peut plus téléphoner tranquille maintenant » - « Commence pas »,je les arrêta immédiatement sur leur élan « Allez discutez putain de merde ».Ils sont sortis sur la terasse,dans les chaises de Camping. -point de vue d'elaia- Il s'est assis en face de moi et m'a dit « Quoi?Qu'est ce qu'il t'arrive ? » - « Non mais tu te moque de moi là,qu'est ce qui m'arrive c'est plutôt à toi que je pose la question,non mais pourquoi tu lui a répondu ça on est des merdes ou quoi ? » - « Non mais tu sais c'est les médias si je me fâche avec elle ils vont en faire une histoire si j'avais le choix je lui parlerais même pas » - « D'accord mais c'est pas une raison c'est pas parce que il faut pas s'engueuler avec elle que tu doit me rejeter comme sa et les laissez nous parler comme sa » - « Mais t'a cherché tu faisait que parlait en français avec jerome toi aussi je pensais que tu lui parlais de moi » - « Mais jamais de la vie on parlait de la France et ça me faisait du bien de re-parler français un peu » - « Ben sur le moment ça ma soûlait » - « Bon je suis profondément énervé mais on est en vacances,je t'aime bien donc on oublie et c'est vrai que j'aurais du parler en anglais avec jerome » - « Ok et je suis désolé de pas t'avoir défendu et de t'avoir exclu pour teala » - « Amis ? » - « Ami » - « Ok ? » - nash a rigolé « Ok,mais tu l'as pas piqué dans un livre ça ? ». -mon point de vue- Au bout de même pas cinq minutes ils étaient re-rentrés,j'ai lancé à Nash « Réconcilié » et Elaia a répondu à sa place « Oui mais juste ami maintenant ».Jerome et Cam sont aussitôt arrivés j'ai fait la bise à Jerome et un gros câlin à cam (j'avais le meilleur cousin du monde).Ils avaient ramenés des pizzas et des boissons on a mangeait sur la table de la cuisine,on rigolais bien. A 15h,les jacks sont arrivés avec sam,tout le monde était près sauf jerome,on l'a attendu 5 minutes pendant ce temps on était tous sur les canapés et je remarquait que elaia parlait beaucoup avec sam (ohhh ça cache quelque chose).Jerome est descendu il avait mit un maillot rouge comme dans alertes à Malibu et il faisait le malin.On est parti à deux voitures : Moi,jerome,cam,jack johnson et Nash et dans l'autre voiture hayes,elaia,jack gilinsky et sam (c'était la première fois que j'étais séparés d'Hayes et j'étais avec son frère dans la voiture je sentais qu'il allait me poser des questions « Alors Léa tu sors avec mon frère ? » - « Ouais pour l'instant il y a rien d'officiel tu sais » - « Ouais je sais mais il est dingue de toi » - « Je le suis aussi » - « Je suis contente d'avoir une belle-sœur comme toi » - « Et moi un beau-frère comme toi ».Puis la discussion s'est terminés,à l'arrière on rappait avec jack et jerome (jerome et moi on faisait n'importe quoi),cam chantait à l'avant et nash conduisait,et on ait enfin arrivé à l a plage.
Partie 4
Hayes,sam et jerome courrait comme des malades,ils faisaient la course.Elaia et Nash était devant,eux aussi étaient pressées d'aller se baigner mais ils avaient trop la flemme de courir.Les jacks,moi et cam étions encore sur le parking,ils nous avaient laissés,cam et jack g ont coupés les moteurs et on a rejoint les autres sur la plage à côté d'un cabanon bleu,il faisait tellement beau.Derrière nous,des filles fixaient cameron qui escaladait le cabanon avec Hayes et Elaia (qui eux n'étaient pas très doués ils faisaient donc les singes,putain mon copain et ma meilleure amie j'ai tout gagner),Nash est parti les rejoindre et a dit discrètement à Cam qui lui n'avait rien capté « Les filles là-bas elles font que te mater,aller va leur parler » - « Non c'est bon,tu sais que je déteste ça » - « Allez bouge toi mec,t'es beau t'as toutes tes chances,faut te trouver une copine maintenant t'as 20ans quoi » - « Ouais ben je préfère attendre si c'est pour trouver une bouffonne et même j'ai pas envie » (quand j'y pense c'est vrai,cameron était magnifique sérieusement mais c'était pas le genre de mec à draguer tout ce qui bougeait,ça fait bizarre de le voir timide comme sa),j'écoutais tranquillement la conversation,assise sur la rambarde du cabanon quand hayes est arrivé tout mouillé et m'a serré dans ses bras,l'eau était gelé omgg,je l'ai poussé et il a fait genre de tomber par dessus la rambarde et je l'ai rattrapé et lui ai fait un câlin.D'un coup j'ai entendue des cris et des rires c'était sam qui mettait Elaia à l'eau,il l'a lâchait et elle s'est relevé et a commencé à le poursuivre,ils se battaient,elaia prenait trop cher.Les gars partait chercher des glaces et il restait cam,elaia et moi;cam a regardé elaia comme si il attendait qu'elle dise quelque chose je lui ai dit « Alors sam?il va bien ? » - « oui très bien et vous ? » - cam l'a coupé « Te fous pas de notre gueule,alors vous êtes ensemble ? » - elaia a explosé de rire « Quoi non mais ça va pas vous ensemble mais n'importe quoi on est juste potes » - on a répondu en chœur « Ouais c'est sa » - « Mais wtf vous êtes graves,je crois que j'ai compris avec Nash c'est bon mais waouh vous vous faites des films » - moi « Bon ok,moi je te crois mais on dirait » -cam « On dirait vraiment beaucoup mais va pas le faire espérer parce que peut être il se dit qu'il a une chance » - elaia « Ok je ferais gaffe ». Les autres sont arrivés avec les glaces,on a plié les serviettes et on partait en voitures en mangeant nos glaces. On est rentrés à l'appart et les jacks et sammy sont rentrés chez eux.Tout le monde s'est douchés chacun son tour,on a mangés tous ensemble quand Jerome s'est levés en coupant nos conversations (il voulait faire comme un discoure solennel) il a fait sonné son verre avec son couteau (malheureusement le verre était en plastique ça le faisait pas du tout) et il a annoncé « Demain soir je vais rentrés en Angleterre pour prendre quelques affaires et je vais aller en France pour voir mes parents un peu donc ce soir c'est notre dernière soirée et je voulais vous faire une surprise »,on était tous choqués et nash n'a pas pu s'empêcher d'exploser de rire « Désolé,mais c'est un rire nerveu,je suis trop triste que tu partes » - « T'inquiète c'est pas grave mais ce soir je veux pas qu'on pleure parce que c'est notre dernière soirée doooonnnc on va tous faire du trampoline »,tout le monde a explosé de rire et jerome vexé a répondu « Mais vous êtes dégueulasses,je vous offre un cadeau et vous vous foutez de ma gueule » - cam « Non mais jerome t'es sérieux du trampoline » - « Mais oui vous savez les salles où il y a des géants trampolines » et tout le monde a rigolé et nash lui a expliqué « On croyait que tu parlais d'un tout petit trampoline,mais là ouii c'est trop bien merci mec » - « Ah de rien on a rendez-vous à 23h,c'est du trampoline de nuit » - « Ohhh trop bien ».Vers 21h45 on avait fini de manger et on s'est tous assis sur le canap' on regardait les vidéos des chansons de shawn,ensuite nash a appelé shawn en facetime on lui a tous dit bonjour.Pas longtemps après hayes et moi on s'est allongés sur son lit j'étais dans ses bras je regardait dehors et lui il fixait le plafond,elaia était monté avec jerome en haut et nash et cam parlaient encore avec shawn.Quand il était 22h45 on est tous descendu et on est parti en voiture,on est arrivés vers 23h10 à la salle.C'était gigantesque et il y avait quasiment personne,jerome et nash essayait de sauter le plus haut possible et cam,hayes et elaia faisait des saltos (elaia se forçait à s'amuser sa se voyait,je me demande ce qu'elle a),moi j'étais juste à côté,assise,je les regardais faire quand hayes m'a vu toute seule il est tout de suite venu,il s'est assis à côté de moi épaule contre épaule (j'allais très bien mais je voulais juste m'asseoir j'étais sur qu'il allait me demander si j'allais bien,si je faisais la gueule nia nia nia),il a posé son menton sur mon épaule et m'a dit en chuchotant « T'es belle tu sais » - « Ouff je croyais que tallais me dire tu fais la gueule bla bla bla » - « Ahah non je le vois si t'es mal mais tu pourrais répondre à mon compliment » - « Lequel ? » - « Ben que tu étais belle » - « Ahh merci même si je suis pas d'accord » - « Ouais bon d'accord mais tu me trouve moche ou quoi?Tu pourrais me retourner le compliment » - « Oui t'es moche désolé je veux pas te vexer »,il s'est aussitôt levés,m'a attrapé et balancé dans les cubes en mousses et il m'a dit « Je retire ce que j'ai dit,en fait je sais pas pourquoi je l'ai dit je le pensais pas du tout » j'ai courru et je lui ai sautés sur le dos et lui ai dit à l'oreille « T'es pas beau,t'es le plus beau »,je suis descendu de son dos et j'ai essayé de lui faire une prise mais c'est moi qui suit tombés,il m'a aidé à me relever et il m'a attrapé par les hanches et il a collé son nez sur le mien et il m'a fait un bisou sur le nez, moi « C'est tout ? » - « Tu mérite pas plus ».Il était déjà 1h00 on est donc rentrés,pendant le trajet elaia parlait à cam (elle lui confiait un truc parce qu'il parlait en chuchotant,j'irais lui demander quand on sera arriver).On est enfin arrivés on est tous partis se coucher,moi avec hayes (je me suis direct endormie j'ai oublié d'aller parler à elaia),jerome et nash chacun dans leur lit et elaia est parti avec cam puis elle s'est endormi dans son lit. Le lendemain je me suis réveillé la première,je me suis tourné face à hayes qui grimaçait parce que j'avais bougé,je le regardais dormir,il était tellement beau et je pensais au fait que j'avais beaucoup de chances de le connaître,de les connaître,d'être là avec eux,à Los Angeles,au soleil,dans ses bras.Il a sourit alors qu'il avait encore les yeux fermés et m'a dit « Arrête de me dévorer des yeux » - « Ahah je peux pas m'empêcher désolé » je lui ai fait un petit bisou sur les lèvres et je me suis levé,il m'a attrapé par le bras et m'a dit « Je t'aime » et je lui ai répondu « Je t'aime ». Je suis arrivé dans le salon,cam dormait dans le canapé,j'allais vers la cuisine tout doucement quand j'ai entendu des pleurs qui venait du deuxième balcon où il avait la table de ping-pong (en fait j'étais pas la première levé) je me suis avancé,elaia était assise dans l'angle et elle pleurait.Je me suis assise à côté d'elle et elle m'a dit « Ne dit à personne que tu m'as vu comme sa s'il te plaît,je veux pas qu'ils croient que je suis triste de partir » - « MAIS QUOI?TU PARS?C'EST GRAVE?DEPUIS QUAND?ET TU PARS OU?NON MAIS WTFFF » - « Léa calme je le sais que depuis hier,il y a rien de grave c'est même génial mais vous allez me manquez énormément mais je reviendrai vous voir ou vous viendrez en Angleterre » - « Alors comme ça tu pars en Angleterre,ça a un rapport avec Niall ? » - « Oui c'est ça » elle me regardait comme si elle m'avait tout dit comme si ça me suffisait,moi « C'est tout?Alors quoi niall ? » - « Ah oui,c'est long tu sais » - « Alors là j'ai tout mon temps,il est 5h du mat' (matt lol) et le premier qui va se réveiller ce sera pas avant 10h,tu as 5h devant toi ce sera suffisant ? » - « Ahah oui je pense ». « Donc tu sais hier avant d'aller au trampoline,j'étais en haut avec jerome en fait parce que j'ai reçu un message de niall,tiens regarde » elle m'a montré le message il y avait écrit : { Coucou,comment ça va ? Perso moi ça va pas trop,depuis que tu es partie je pense vraiment beaucoup à toi même pendant un concert on chantait « Strong » et chaque mot je pensais à toi.Et j'ai réfléchis et si je vais si mal c'est que j'ai des sentiments pour toi,donc si tu m'aime toujours on peut essayer quelque chose tu penses pas ? Si tu veux me répondre,appelle moi s'il te plait,ensemble?] } (ensemble c'est ce qui se disait tout le temps comme OK ? OK dans tfios) et elle m'a aussitôt montré un message de Liam : { Tu veux pas rentrer là,Niall pense qu'à toi,il est toujours en train de rêver,je te jure je fais tout pour le concentrer mais il papillonne tout le temps,si il se chie un morceau pendant un concert tu l'auras sur la conscience !! Non je rigole et tu nous manque à tous,t'a laissé un vide,allez reviens stpp et t'a un gros bisous de Ashton } Elle a enchaîné « Voilà et il me manque aussi donc je veux rentrer,on en a parler en facetime avec Niall et jerome,je pars ce soir avec Jerome » J'ai regarde le sol pendant plusieurs secondes j'étais complètement déconnecté,dans une autre planète puis je me suis fais une raison « Bon je vais pas t'enchaîner pour pas que tu partes,de toute manière si tu seras heureuse là-bas ça me va mais tu vas tellement me manquer oh mon dieu » j'avais les larmes aux yeux,elaia « Tu va me manquer aussi,c'est pour sa qu'hier j'étais triste,je vous voyais rigoler et tout,sa va me manquer » soudain Cam est arrivé,les cheveux ébouriffés,la tête dans le cul,mais dès qu'il a aperçu elaia en larmes il s'est jeté à côté d'elle et l'a prise dans ses bras,cam « Mais qu'est-ce qui a ? » puis elaia lui a tout expliqué [...] « Mais pourquoi tu pleures c'est génial tu vas retrouver niall » (il essayait d'être enthousiaste mais ça se voyait qu'il était triste) - « Mais vous allez tellement me manquer » - « T'inquiète pas on reviendra vous voir ou tu reviendras mais on s'arrangera » il lui a fait un bisous sur le front et elle a posé sa tête sur son épaule,il l'a enveloppé avec ses bras.Je voulais les laisser seuls je suis donc parti rejoindre hayes dans le lit.Je suis entrée dans la chambre,il était affalé dans le lit avec une jambe qui dépassait des draps et qui laissait entrevoir ses fesses (il était en caleçon);je suis restée un petit moment à les regarder (il dort j'ai le droit non?) quand une voix m'a fait sursauté « Ça va tranquille te gène pas ? » c'était Nash,moi « Non mais c'est pas du tout ce que tu crois c'est un malentendu,t'as pas compris.. » - « Pas la peine de trouver une excuse il regarde le tien aussi t'inquiète » - « Quooiii?NoN MAOS WTF quiuioi ? » je bafouillais et j'étais toute rouge ,nash « Ah madame aime regarder mais quand il s'agit du sien elle fait la timide » - « Non pas du tout,ça me gène absolument pas » - il a rit et il m'a dit en se dirigeant vers le salon « Je te crois pas tomate » j'ai mit les mains sur mes joues pour les refroidir,j'étais vraiment trop gêné mais bon ce moment était drôle.Du coup je voulais pas trop m'allonger avec lui,j'ai fait demi-tour vers le salon,nash était sur l'ordi quand la sonnette a sonné il m'a regardé « Je suis déjà assis,à toi d'y aller » - « Putain tu fais chier » je me suis dirigé vers la porte,la sonnette a encore retenti et j'ai ouvert la porte c'était Carter « Salut je peux te .. » je lui ai claqué la porte au nez et je suis parti au salon énerve « Non mais il se fout de ma gueule » - « C'est qui miss je-claque-la-porte-au-nez-des-gens ? » - « C'est Carter,non mais je rêve » - « Mais oui c'est vrai j'avais oublié il m'a dit qu'il viendrais il veut te parler à toi et elaia » il s'est dirigé vers la porte et a fait entrer Carter,il me fixait mais je regardais droit devant moi je voulais pas lui parler,ils se sont assis et je me suis levé et je suis parti vers la salle de bain,nash « Tu vas où ? » - « Prendre une douche,je sais pas si c'est moi qui empeste ou lui mais je préfère me laver on sait jamais » - « Désolé Carter madame a ses règles » - « Pas du tout dis pas n'importe quoi » - « Voilà qu'est ce que je disais,allez va prendre ta douche » - « Connard » (je sais qu'il rigolais et moi aussi mais je pensais ce que je disais sur carter).Après ma douche je me sentais mieux j'étais plus calme,j'ai ouvert la porte jerome était assis par terre « T'aurais pu te dépêcher il en a qui attendait » - « T'aurais pu toquer pour me dire que t'attendais » - « On m'a dit de pas te déranger que tu était énérvé » - « C'est Nash ? » - « Oui » - « PFFF il me saoule ».
Dernière partie
Jérôme est entré dans la salle de bain et je partais vers le salon quand j'ai vu Elaia et Carter qui parlait assis tranquillement sur le canapé comme si de rien n'était « Non mais ça va pas,lui aussi tu lui pardonne ? » - « Non mais Léa écoute ce qu'il a à te dire,essaye de comprendre » - « Moi la charité c'est pas mon truc désolé je l'écouterais pas » - « Non mais t'es vraiment borné,écoute le » - « Non sa voix agresse mes tympans » - « Non mais t'es pas sérieuse là » - « Si je le suis,il a qu'à aller voir Madison prout prout et Teala caca » - nash « Mais quel vocabulaire je suis surpris face à tant de finesse »,je l'avais même pas remarqué en fait tout le monde était là,cam et hayes sur la table de la cuisine et nash sur le canapé,je lui ai donné une tape sur la tête en rigolant « Oh tais-toi toi » - « D'accord madame vous fâchez pas » - « Oh putain tu me saoule »,elaia nous a coupé « J'en ai marre là t'as intérêt à lui parler avant que je parte !!! ».
Carter,Nash et Hayes la regardait avec des yeux grands ouverts et cameron a sorti un petit « Oups » qui m'a fait beaucoup rire mais je me suis retenu c'était pas trop le moment,elaia en revanche a explosé de rire et s'est mise à pleurer « Oui je pars,c'est une longue histoire et léa va vous la raconter »,alors qu'elle passait devant moi pour partir héroïquement j'ai sorti avec la voix qu'on prenait tout le temps quand on rigolait « En fait pas si long que ça »,elle m'a poussé sur le canapé et a rigolé « T'as gâché ma sortie tu me saoule,raconte leur stp » puis elle est montée.Tout le monde s'est rué sur le canapé autour de moi et me regardait « Bonjour.. » - carter « Allez raconte » - « Avec grand plaisir,si tu te casses de cette maison » - « Allez il s'agit d'Elaia là » - « Ok mais t'ouvre plus la bouche en ma présence c'est clair ? » nash lui a fait un clin d'œil et carter m'a répondu avec un air d'enfant « Oui madame ». Je leur ai raconté toute l'histoire,cameron m'a aidé un peu et quand j'ai eu fini carter m'a dit « Viens faut qu'on parle » - « Toi tu devait la fermer »,hayes et nash m'ont attrapé par les pieds et les bras et m'ont amenés dehors pour que je parle avec carter et ils ont fermés la baie-vitré à clef (comme si j'allais m'échapper pff) Carter « Je tiens à m'excuser.. » Moi -je lui ai coupé la parole- « Je voulais pas c'est pas ma faute tu sais » « Non non c'est ma faute » « Ah bravo tu reconnais tes tords tu veux que je t'applaudisse ? » « Mais non,allez tu peux arrêter de t'emballer deux secondes et m'écouter » « Vas-y » « J'avoue j'ai été un gros naze » -dans ma barbe- « Ah ça tu peux le dire » « Et j'ai pas d'excuse mais je veux juste t'expliquer pourquoi j'ai fait ça,tu sais quand t'es arrivé,tu t'es direct rapproché de Hayes et quand Elaia est arrivé elle était déjà proche de Nash donc je me suis senti nul sans meuf » « Non mais t'es pas sérieux ? » « Laisse moi finir,et donc je trouvais qu'entre vous tous c'était nul,c'était passager,ça servait à rien de faire tout ça,j'ai donc voulu foutre la merde pour vous montrer qui ils étaient vraiment et toi ça a duré avec Hayes donc ça veut dire que je me suis trompé mais tu peux pas dire que ça a pas ouvert les yeux d'Elaia ? » « Oui c'est vrai mais même c'était méchant » « Vous étiez pas les plus sympas,j'étais taquer à l'écart au match,et au café aussi » « Bon j'avoue qu'au match,mais au café tu t'isoler tout seul » « Excuse moi que quand deux meufs arrive comme ça et prenne toute l'attention que j'en réclame un peu » « Bon désolé t'avoir fait ça » « Amis ? » « Dans tes rêves,je te promet de plus t'insulter ou de plus mal te parler mais amis alors la non,peut être avec le temps » « J'ai le droit à un câlin de réconciliation quand même » « Allez viens » On est revenu dans le salon,cam était avec elaia en haut ils appelaient les jacks pour leur proposer de se voir vu que c'était la dernière journée de elaia et jerome,carter est monté les rejoindre.Il restait Nash,Hayes,Jerome et moi dans le salon,je me suis allongé,la tête sur les jambes de Hayes et je lui tenait la main sur mon ventre.Nash et jerome se foutaient de notre gueule et nous imitaient,c'était à mourir de rire et plus je rigolais plus Nash exagérait son rire pour se moquer de moi (c'était pas méchant).Au bout d'un moment ils ont arrêtés et ils s'amusaient à nous prendre en photo,on jouait le jeu et on faisait les mannequins.Les autres sont redescendu et nous ont annoncé que cette aprem on irait à la piscine des jacks,je me suis aussitôt levé pour me changer,j'étais encore en pyjama.Hayes m'avait suivi et m'a attrapé par derrière et m'a dit « Met un truc léger je t'amène pique-niquer » - « Ok ».J'ai mit une robe,un chapeau et des tongs et mon maillot en dessous car on rejoignait les autres chez les jacks,on est parti vers 11h30 nash et jerome nous ont lancés du balcon avec un grand sourire « Aurevoir les amoureux » et j'ai riposté par un « A tout à l'heure les jaloux ».Puis on est montés dans le taxi,hayes avait prit un grand sac avec lui je pense que c'était le pique-nique mais ça devait être un gros pique-nique,le chauffeur s'est arrêtés devant la plage ou on était hier,hayes la payait et on a marché le long de la plage,il avait son bras par dessus mes épaules je tenait sa main et mon autre bras s'accrochait à sa taille,on a marchait pendant 30min au moins puis je suis monté sur un banc,il a mit son sac devant lui,et je suis monté sur son dos,il est descendu sur la plage puis il est monté sur un cabanon,on s'est assis sur le rebord et on a mangé,ensuite on s'est allongés on regardait le ciel,moi « Merci pour ce pique-nique » - « Ahah de rien mais c'est pas grand chose » - « C'est quelque chose quand même,j'ai pas l'habitude qu'on m'offre des choses comme ça tu sais » - « Je te corrige t'as pas l'habitude qu'on t'aime » - « T'as peut être raison » - « Moi je t'aime » - « Moi aussi » je me suis levé « Le premier qui atteint l'eau ? » et je me suis mise à courir il m'a rattrapé et il m'a fait un croche patte je me suis ramassé comme une grosse merde et il est arrivé le premier à l'eau,je l'ai rejoint en rigolant puis je l'ai poussé dans l'eau « Ça c'est pour m'avoir fait tomber »,il était tout mouillé il s'est relevé « Ok on est quitte maintenant » - « Non recule » puis il s'est jeté sur moi et m'a balancé dans l'eau « Elle est bonne l'eau ? » je me suis jeté sur son dos « Tu va voir je vais te couler,tu va plus pouvoir respirer »,il s'est retourné et m'a encore une fois balancé dans l'eau puis il m'a tendu la main « Allez tu me fais de la peine » - « Je te déteste »,il m'a serré contre lui et m'a embrassé « Moi aussi je te déteste ».On est retournés dans le cabanon on a sorti nos affaires et on les a mit à sécher,en attendant il a mit la musique sur son iphone et on a dansé sur la plage,on avait l'air con.Nos habits était secs on les a remis,on est sortis de la plage et il a sorti 2 skates « Voilà comment on va aller chez les jacks,t'es partante ? » - « Tu me demande ça à moi ? » - « Excuse moi championne » - « Je te suis,je sais pas par où il faut aller,c'est loin ? » - « C'est à 10 minutes à pied donc 7 minutes en skate » - « Et 5 minutes sur la route » - « T'es folle ça va pas ? » - « On risque rien t'inquiète je l'ai déjà fait » - « OK,c'est parti ».5 minutes plus tard on était chez les jacks,tout le monde était dans la piscine. Je me suis avancé et j'ai lancé « Salut tout le monde » et j'ai senti quelqu'un me faire un placage et tomber avec moi dans l'eau,je suis remonté à la surface,j'entendais pleins de rires autour de moi et jack g est arrivé derrière moi « Bouche ton né » et il m'a coulé et il me regardait sous l'eau (putain il était beau quand même) puis il m'a fait un sourire forcé je lui en ai renvoyé un et il m'a sorti de sous l'eau.Je suis sorti de l'eau,j'ai enlevé ma robe et jack m'a proposé à boire et il est parti me chercher un coca-cola,je voyais Hayes qui me regardait de loin en enlevant son tee-shirt pour aller à l'eau.Je suis aller vers lui,j'ai écarté les bras et il m'a prise,je le tirai en arrière tout en lui parlant « T'es pas jaloux quand même » - « Non pas du tout » - « Parce que c'est toi que j'aime » et je l'ai tiré d'un coup et on est tombé les deux dans la piscine.Sous l'eau le bleu de ses yeux ressortait beaucoup,il avait pleins de bulles autour de sa tête je l'ai embrassé et il m'a soufflé des bulles à la bouche,quand on est remonté j'avais gardé un peu d'eau dans ma bouche et il m'a dit « Moi aussi je t'aime » et il a essayé de m'embrasser et je lui es craché l'eau à la bouche.Quelques minutes plus tard on était tous sur le canapé de dehors,quand j'ai remarqué que Elaia et sam était pas là,j'ai demandé à Nash « Ils sont ou Elaia et Sammy ? » - « Ils sont dedans,dans le salon il regarde un truc sur l'ordi je crois que ça te concerne toi et Hayes » - « Ah je vais aller voir » - hayes s'est incrusté « Tu vas voir quoi ? » - « Elaia et sam apparemment ils regardent un truc qui nous concerne sur l'ordi » - « Je te rejoins,je dois demander un truc à cameron » - « Ok ». Je suis arrivé dans le salon,Elaia était allongé sur le dos de sammy et il regardait le mac,moi « Vous avez trouver des trucs sur moi et hayes?c'est quoi ? » - sam « Faudrait être un peu plus discret dorénavant » - « Quoi ? » - elaia « Une fan vous a prit en photo toute la journée Hayes et toi et les fans ont lancé un hashtag pour que Hayes explique qui tu es » - « Oh putain merde » - sam « Les fans sont furax » - « Merci de m'avoir dit en tout cas je vais voir Hayes » je me dirigeais vers la piscine quand j'ai croisé Nash « Ah t'es là,tu sais pas ou est Hayes ? » - « Oui il est monté en haut pour expliquer au fan ce qui se passe,tu sais si il dit que c'était juste passager que c'était un flirt faut pas lui en vouloir il est obligé de faire ça pour que les fans se calment mais il t'aime et j'en suis certain » - « Ok merci » - « Va pas le voir,je pense qu'il faut qu'il règle le problème tout seul,il viendra te voir de lui même » Je suis aller me rasseoir dans le canapé,j'avais la tête posé sur l'épaule de cameron et je fixais l'eau,quand j'ai reçu un message de hayes « Monte en haut stp » - « J'arrive ».Je suis arrivé en haut,il était dans le lit de jack j,je me suis assise à côté de lui,il disais rien et je lui est dit « Il fait beau aujourd'hui » - « Bon ça va être dur,elles vont être très méchantes,tu vas en prendre pleins la gueule mais dis toi que tu m'as moi et que je t'aime et que je trouve que tu es la plus belle » - « C'est bien ce que je disais il fait beau » - « Cameron aussi est là,au début elles vont être hyper agressive puis elles vont comprendre que t'es importante pour moi et elles vont se calmer si ça va trop loin,on ira chez mes parents et on y restera le temps qu'elles se calment mais je suis là n'oublie pas » - « J'oublierai jamais rien mais juste qu'est ce que tu leurs as dit pour qu'elles puissent être aussi énervé » - « Je leur ai dit que j'étais bien avec toi et que c'était sûrement pas juste passager et qu'il valait mieux qu'elles te fassent pas de mal sinon elles en payeraient les conséquences » - « Et tu crois que ça suffit pour effrayer ces abominable créatures wahhh » - « tu me saoule c'est sérieux comme discussion là » - « Le plus important c'est qu'elles nous séparent pas on s'en fiche de ce qu'elles peuvent dire » - « t'as raison » - « c'est juste des jalouse parce qu'elles peuvent pas faire ça » je lui ai fait un bisou sur la joue « si ça elles peuvent » - « ça elle peuvent pas » je l'ai embrassé, « ça non plus » je lui ai mordu une lèvre, « ça non plus » je lui ai fait un bisous sur le torse et il m'a dit « arrête ça devient génant » - « Et ça non plus » je me suis assise sur lui et l'ai embrassé.Quand tout à coup jack j est rentré,en nous voyant il a dit « Ah non je veux pas de ça dans mon lit vous sortez de ma chambre,allez dans celle de jack le lit grince moins » hayes et moi on s'est regardé et on a explosé de rire on est sorti de sa chambre et Hayes a dit à jack en rigolant « Merci du tuileau » - « De rien bande de cochons » et on est descendu rejoindre les autres.Jerome et Elaia avait prit leurs valises mais leurs avions partait à 23h00 on avait donc le temps de faire un barbecue. On était tous assis à table et Cameron faisait cuire les saucisses et imite un cow-boy bien engraissé qui fait cuire ses saucisses pour elaia qui est morte de rire,nash jerome jackg et hayes parle ensemble,carter et jack johnson débattent sur un truc (ils sont tellement drôle ils font des gestes bizarres,des fois carter se lève puis jack et ils se regardent et se rassoient) et moi je suis avec sammy et on regarde les autres et je lui demande « Tu t'ennuies ? » - « Non pas du tout c'est juste que des fois j'ai besoin de faire une pause et de regarder les autres » - « moi la même » - « elle va me manquer » - « elle va revenir » - « elle sera avec niall » - « quoi tu l'aime ? » - « non mais c'est que je m'attache à elle et si elle revient avec lui je pourrais plus lui faire des câlin ou être aussi proche d'elle comme maintenant » - « Ouais mais bon tu vas trouver une copine toi aussi et tu pourra lui faire du câlins » - « Ouais mais des câlins d'amour c'est pas des câlins d'amitié tu comprends » - j'ai rigolé et il m'a sourit puis je lui ai dit « Ouais t'as raison mais si tu veux je suis là hein » - « Ouais merci,Cameron avait raison » - « sur ? » - « avant que tu vienne il nous avait dit que t'étais une fille bien » - « Oh il a dit ça et merci » - « De rien je le pense ».Soudain jerome nous a stoppé dans nos conversations et nous a annoncé « Euh je dois vous dire un truc donc tout à l'heure il y a que 2 personnes qui peuvent nous accompagner vu que Cameron conduit il reste donc deux place,on vous laisse décider de qui veux venir,vous avez qu'à lever la main » puis personne ne levait la main et on était tous en train de batailler « Non mais vas-y toi moi je la reverrai » « Non vas-y vas-y je m'en fiche » ... quand jerome nous a coupé « Bon vous êtes des casse-couille du coup on va choisir pour vous moi j'aimerai bien que ce soit nash et toi elaia ? » - « Moi je vais prendre Léa » - « Ok ça vous va ? » tout le monde acquiesçait mais je voyais bien que sam aurait aimer y aller « Si tu veux vas-y à ma place sa me gène pas » - « Non je te promet je lui dirai au revoir ici c'est pas grave ici ou là bas c'est pareil pour moi » - « Ok » . Il était 22h30,c'était l'heure de partir,moi nash et cameron on est direct monté pour pas voir les autres pleurer ou quoi mais on a pas pu résister de baisser la vitre,carter serrait fort elaia dans ses bras qui portait le sweat de sam,sam lui ne pleurait pas mais il avait la tête baissé il était décapité,hayes et jerome se tapait (chacun son truc) et les jacks faisaient semblant de se dire au revoir et de pleurer,quelques minutes après ils sont enfin montés dans la voiture,ils ont fait les derniers au revoir par la vitre et on a mit la musique à fond (que le dernier souvenir soit bon) et on chantait pendant le trajet.A 22h50 on est arrivés à l'aréoport,le vol aurait 10 minutes de retard,on est restés avec eux dans les sièges quand une hôtesse a appelé les passagers de leurs vols ils se sont levés c'était l'heure. Nash restait assis il s'est effondré d'un coup,j'ai prit jerome dans mes bras et il m'a dit « Prend soin de toi et prend soin de Hayes s'il te plaît » - « T'inquiète »,elaia ne lâchait pas cameron et pleurait comme jamais,cameron lui aussi versait quelques larmes Elaia s'est tourné vers moi « Non toi en dernier » j'ai aidé nash à se relever il a prit elaia et a laché un cri (j'étais étonné lui qui d'habitudes envoyer toujours des vents et s'en fichait de tout c'était lui qui chialait le plus) jerome et cam se sont serrés la main puis se sont fait un câlin,cam avait les yeux tout rouges Puis Nash s'est jeté dans les bras de jerome « Tu va me manquer bro,t'as intérêt à te magner le cul et vite revenir nous voir » - « Arrête de pleurer putain imagine tu croises une bombasse là t'a vu ta tête » - « C'est toi ma bombasse » - « Bon ben dans ce cas là » Elaia s'est tourné vers moi « Bon c'est le moment je crois » - « T'es sure ? » - « Euh oui » je me suis jeté dans ses bras et j'ai fondu en larmes puis on ne s'est pas dit un mot de plus on se comprenait juste en pleurant. Ils ont prit leurs valises et ont marché vers un couloir,nash n'arretait pas de leur dire au revoir de la main même quand on les voyait plus,cameron le tenait d'un bras et de l'autre il me tenait.Ils étaient partis
Pour assumer ce texte, je n’y touche pas et préserve le résultat d’un moment où dans ma vie, je rêvais plus que je n’accomplissais de choses. Mes rêves, d’adolescente soient-ils, m’ont permis de grandir et je ne regrette pour rien au monde d’avoir écrit ce qui hantait mes pensées. 
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Ayé, je suis allée voir “Coco” au cinéma.
Et donc. A force d'en entendre parler, j'ai peut-être mis la barre très haute. J'ai cru que ce serait LE Disney/Pixar de la décennie, mais je n'ai rien ressenti de particulier au final. Bien sûr, ça reste un bon Pixar. Un très bon Pixar même (même si voir le nom de John Lasseter au générique m'a fait un pincement). La culture latine y est très bien représentée (je trouve) et j'étais contente de ne pas avoir perdu mes leçons d'espagnol (et mon minimum de connaissances en la matière)(genre que la sandale, c'est L'ARME ULTIME de la mama). Dommage que El Dia de Los Muertos soit la seule fête qui se fait connaître, mais je ne vais pas me plaindre parce qu'après tout, j'adore cette fête (et puis nous on sort 300 films par an sur Noël donc ils ont de la marge). Ce film n'a rien à voir avec "La Légende de Manolo" (je pensais qu'on verrai La Muerte et en fait pas du tout) et encore moins avec "Les Noces Funèbres" (on pourrait croire avec les squelettes et le monde des morts, sauf que vraiment pas). L'histoire est pas mal. Il y avait un twist auquel je m'attendais dès le début. Un autre un peu moins. J'ai ri, la vache y'a eu des moments où j'ai ri. Et y'a eu des fois où j'étais émerveillée parce que BORDEL quelle qualité de l'image sérieux et puis les couleurs nom de nom c'est trop beau. ET PUTAIN ILS ONT PLACÉ MON ARTISTE MEXICAINE FAVORITE OH MY GOSH. Mais surtout je me disais "Mais comment veux-tu pleurer devant un film pareil ? Je veux dire en général dans un Pixar tu pleures devant un gars qui meure ou je-sais-pas-quoi. Là techniquement tout le monde est mort donc y'a pas de risques". Et puis il y a eu la scène entre Miguel et son arrière-grand-mère. Et puis il a chanté la chanson qui était chantée depuis le début de ce film mais que lui, Miguel, ne chantait pour la première fois qu'à ce moment-là, et la chanson prenait tout un autre sens. Et la raison du titre du film devenait limpide. Et puis j'ai pensé à mon arrière-grand-père. Evidemment que j'ai pensé à mon arrière-grand-père. Et c'est ça qui est magnifique dans ce film. Peu importe notre différence de culture, pour tous la notion de famille, de recueillement, pour tous notre devoir de mémoire est important. Peu importe comment, peu importe où, peu importe pourquoi, on a tous une famille, on a tous des amis, on a tous quelqu'un qui se souvient de nous, on a tous quelqu'un à aimer. Et PUTAIN, qu'est-ce que c'est beau.
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myname9us-blog · 7 years
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King Crimson - Epitaph (Best Version) Synopsis d'une nouvelle ou un film ; un gars et une filles, délinquants, volent une voiture à toît ouvert et foncent sur une route déserte du Texas  ; un flic les intercepte ; à la pointe du révolver les deux délinquants l'oblige à stopper une fille sur la route et la violer  (un par un, le gars, toute en conduisant, jette les vêtements du flic sur la route  ; (plus loin la fille, qui a accouchée du flic, donne naissance à une fille ; c'est alors la vie de celle-ci que l'on suit, elle est flic et putain solitaire)  ; également, dans la même journée, le gars et la fille ramassent une fille en stop, une étudiante en ballet ; le gars la viole ; celle-ci accouche et élève sa fille qu'elle déteste ; celle-ci s'enfuit de la maison ; des années plus tard sa mère la reconnaît, sa fille est devenue une étoile de la danse classique et contemporaine  ; à la fin, la flic et la danseuse tombent en amour? // modification : la fille de la caissière, délinquante, a besoin d'une transfusion de sang et sa seule chance de survie est de retrouver son père biologique Début    tu veux de la gomme?  La fille acquiesce d'un signe de tête, les yeux absents, ailleurs if you want, la bouche indifférente  bon, okay, rajoute de la gomme, qu'il dit à la jeune ado derrière le comptoir, l'arme toujours pointée a coté du cash    le gars ramasse le fric et la gomme  bon, awèye, ramène ton cul, qu'il ordonne sèchement à sa copine  pourquoi tu te la tape pas avant de partir, la route risque d'être longue...passe-moi ton gun  Puis,  tout en la dévisageant, elle dit à la jeune ado : la p'lotte à l'air, vite, ça presse    à ce moment un client entre dans le dépanneur, probablement un camionneur sans hésitation, la fille le descend avant même que la porte se referme  Effrayée, rapidement la jeune ado se fout la p'lotte à l'air, quelques secondes plus tard, écrasée sur le comptoir les cuisses ouvertes, elle pousse un cri bref, presqu'animal, puis sa respiration s'accélère  bon, décharge, qu'elle lance à son chum, y a des clients qu'y arrivent, j'aurai pas assez de balles pour les tuer au complet  En vitesse elle ramasse les vêtements de l'ado sur le sol et les balance dans un sac d'épicerie en papier    la fille sort, suivit l'instant d'après par son chum  Juste avant de monter dans l'auto, la perruque blonde met le feu au sac et le lance sur les touristes nonchalants qui se dirigent vers la porte du dépanneur ils risquent d'être poignés icitt un boutt, les pauv's, remarque le gars en démarrant    sur la route poussiéreuse, les montagnes fuient, sans doute à la recherche d'une planque pour cacher leur maigre butin : quelques rayons de soleil  on devrait peut-être mettre le toît au cas où il pleuve, suggère la fille    pas sûr qu'il va pleuvoir  C'est sec dans le coin, ça passe surtout en vent, plus de poussière que d'eau    dans le rétroviseur apparaît une auto de police D'abord éloignée, elle s'immisce rapidement  Puis la sirène les dépasse mais revenant sur la voie elle leur bloque le passage  fonce, Moki, s'agite la fille    on va voir ce qu'il veut avant, réplique Moke en s'immobilisant  Peut-être qu'y a juste perdu son canard   un peu plus loin/  c'est criminel de tuer une vache? demande Clara en pointant son arme en direction du pré    non, c'est humain de dernière instance : la bête civilisée, dressée, criminel signifié relevant d'une sémantique   dommage, je l'avais dans le mille    brusquement son attitude change, s'affêterant, aristocratique et dédaigneuse...la logique du sujet, dit Clara, présuppose une éthique sans faille, une logique originairement cohérente  Or il y a incohérence logique dès que le sujet devient personne morale, qu'il aspire à l'autre La personne morale est un crime  Non pas incohérence de la logique, incohérence à corriger dans un système de redressement punitif mais ontologiquement incohérente  Le Mal, c'est l'acte, le Bien n'étant qu'un a priori philosophique, c'est pourquoi le Mal n'a jamais été abordé de manière radicale par la philosophie, le risque est trop grand, parce qu'il fait signe à une pratique, à ses conditions de possibilité  En son coeur, le Bien habrite le Mal  Le crime dépasse, déjoue tout signifié moral, le crime {est} poétique Le crime ne peut se réduire, càd s'offrir à une technique de maîtrise, se commettre dans le langage : le langage est de l'ordre du punitif  Le crime demeure impuni parce qu'innommable, ce n'est pas une chose, un en soi et se refuse à toute cohérence logique, car il ne peut être signifié, c'est le coeur Vide, acentré du discours moral, ce qui rend même ce discours possible  Saint Paul disait juste : il y a crime parce qu'il y a loi  Le crime demeure  extensif à l'ordre moral (qui se dévoile dans l'éclat de sa sanction)  Mais dans cet énoncé le crime est encore pensé comme signifié, il se découpe sur la loi  Ce n'est donc qu'une fiction métaphysique  Il s'agit maintenant pour le crime de faire entendre depuis l'inaudible du discours son chant poétique        une fiction philosophique n'est pas une fiction en acte, enchaîne Moke, dont le comportement s'est  à son tour modifié, celle-ci ne relève pas d'une création  Il s'agit d'une fictionnalité passive, signifié au service d'un sens institué, fiction formative et non performative L'être, le Je, ces instances ne constituent que des effets de langage  Le discours métaphysique n'est du reste rien d'autre qu'un système institué à partir de tels effets    la pluie se met à tomber légèrement  pas de pluie, disiez-vous, remarque Clara en grillant lentement un petit cigarillo menthol  Ignorant la remarque, Moke poursuit    la police va rechercher deux délinquants parce que le crime suppose un tel lexique en tant que signifié et donc relevant d'un système d'effets de langage  En somme, la loi exige de ses hors-la-loi qu'ils soient normés en vertu d'un tel système    leur crime n'est qu'une expression, le mal à la petite semaine  Baissant la voix, elle ajoute or que se passe-t-il en deça de cet exprimé, dans son dos?  n'est-ce point le Mal qui fait vraiment mal, inexprimable, atopiquement situé au coeur du Bien, un déchiré philosophique, une enveloppe déchiquetée sans consentement, c'est ça la philo, mec, et le Droit?  {bien}Mal?...« le coeur a ses raisons que la raison ignore », le coeur n'a pas de coeur, c'est un mail déserté, ruiné j'adore sa voix à ce vieil alcolo, i' me fait mouiller au boutt, qu'elle dit en montant le son de la radio only the lonely, qu'elle chantonne, know the way I feel tonight  à voix encore plus basse : on se bouscule à la porte de mon âme , qui je laisse entrer, qui je laisse sortir? bukakke  parle pas contre les alcolos, t'as une longueur d'avance sur nous tous    know the feeling ain't right   puis, se tournant vers Moke :  tu savais que j'ai déjà sorti avec Japps?...   Japps, le gros pimp?    il était moins gros à l'époque...moins pimp aussi    t'as fourré avec ce gros tas de merde, j'arrive pas à le croire?...tu me déçois, ma petite X/ notes   puis, se tournant vers Moke :    tu savais que j'ai déjà sorti avec Japps?...    Japps, le gros pimp?  il était moins gros à l'époque...moins pimp aussi    t'as fourré avec ce gros tas de merde, j'arrive pas à le croire?...tu me déçois, ma petite    impossibilité de tirer un calque applicable à tous les criminels, pareil comme vouloir dégager un archétype propre à la philosophie en soi, aux philosophes en soi et surtout : à la loi et aux jusristes en soi  Dans quelle mesure la loi peut-elle prétendre à l'immuabilité, à l'immunité, au concept? Existe-t-il une loi énonçable hors de tout doute raisonnable?  Le concept d'une chose n'est toujours qu'une singularité prétentieuse, l'ordre moral, entre autres  Toutes les généralités d'essence se réduisent en bout de ligne dans des singularités existentielles inessentielles  La loi conceptuelle qui condamne le vol, par exemple, part d'une microconceptualité : une singularité riche  La raison c'est toujours la raison de quelque chose, raison et intérêt vont de pair  Si Descartes avait été athée jamais il n'aurait pu accréditer ses vérités, les certifier et le monde extérieur ne serait-ce que supposé  De là à faire de l'idéaliste un psychopathe, le pas est mince et sans effort Qu'est-ce que, conceptuellement parlant, le psychopathe?  un type qui ne parvient jamais à sortir de lui-même, de se désenvelopper, se décacheter, celui-ci reste emprisonné dans son idéal  Certes, il ne le théorise pas forcément, il ne l'élabore pas dans les cadres d'un système philosophique  Ça c'est le fait des grands psychopathes, des malades supérieurs à la Hegel  Je blague à peine Les guerres, philosophiques, politiques, etc., sont de puissantes évacuations d'énergies refoulées, c'est pourquoi l'ordre moral reconnaît leur légitimité  Le meurtre moral  Idéaliste  La Nation, le Pays, les gros mots, qu'est-ce que c'est si c'est pas des idéaux? On y retrouve le même blocage à l'autre conséquent d'un repli pathologique sur soi  C'est là, à des degrés divers, un trait caractéristique aux États dits civilisés, occidentaux pour la plupart, et même ce qui se désigne en philosophie du beau terme de pragmatisme ne représente qu'un avatar de l'idéal, c'est l'autre sélectionné  Si politiquement les SS affichaient un idéalisme absolu, en pratique ils se faisaient les chevaliers du pragmatisme, fondant en raison leurs conduites et leurs principes : in trouve et on prouve toujours ce que l'on cherche, loi fondamentale autant que secrète du pragmatisme, de l'« idéologie » scientifique   aucune loi morale ne peut prétendre à l'apodicticité, toute proposition apodictique n'est qu'une fiction, un fac-similé de la Cour céleste, en un mot, une bêtise  Ainsi le crime demeure présomptif, l'accusation relève d'une tournure de phrase, tout au plus peut-on, et cela uniquement dans certains cas et selon un certain code préétabli, bref ce que l'on appelle une circonstance, cas du cas, lui reconnaître une valeur assertorique/   dans son acharnement manichéen à prétention d'objectivité, l'Église a fait du Mal un principe et non du Bien, auquel on ne peut qu'espérer      la forme (visage) humaine n'est qu'implicite, impropre, elle s'autodétruit dans le Visage de Dieu L'humain meurt et Dieu se nourrit de sa chair    l'homme dérobe la Loi à Dieu, sa force répressive : en s'incarnant, Dieu devient hors-la-loi, extérieur à sa propre juridiction  : la simulation, qui donne Dieu en spectacle, c'est ce vol de la souveraineté divine, démesurée, infinie dans le fini    la foi n'est plus directement vécue, car en se représentant, le divin s'est éloigné...ne reste alors que son simulacre, une représentation   fragments dont l'Unité s'asitue entre les « éclats », non pas derrière, comme une toile de fond, un horizon, mais plutôt une traversée d'Absence, de présence {non}-positive, d'obscurité par quoi présence et lumière surgissent : toute Unité close est-elle synonyme de culpabilité -tragique, étouffante?  We lie about each other's drinks  We live without each other thinking what  peut-on logiquement et moralement établir une distinction, selon un graphe d'irrationalité, entre le crime et le châtiment? Fracture non dyadique, à savoir que la rupture exclut l'exclusion d'un tiers, le schisme {est} interne, {non}-positif, dehors-dedans, ouverture inscendante, abyssale, contradiction inhérente au système sort un petit calepin du coffre à gant ; pendant que Moke conduit, elle le suce pour que tout soit accompli, a savoir, dans les règles  /// le petit cahier du crime, Berkeley U    bref, c'est une maladie rare et votre sang est rare mais si votre père accepte la transfusion...    je sais pas qui est mon père, ma mère a été violée...    rewind   tu veux de la gomme?  La fille acquiesce d'un signe de la tête, les yeux absents, la bouche indifférente  bon, okay, rajoute de la gomme, qu'il dit à la jeune ado derrière le comptoir, l'arme toujours pointée en sa direction    le gars ramasse le fric et la gomme  bon, awèye, ramène ton cul, qu'il ordonne sèchement à sa copine    pourquoi tu te la tape pas avant de partir, la route risque d'être longue...passe-moi ton gun  Puis,  tout en la dévisageant, elle dit à la jeune ado : la p'lotte à l'air, vite, ça presse    à ce moment un client entre dans le dépanneur, probablement un camionneur sans hésitation, la fille le descend avant même que la porte se referme  Effrayée, rapidement la jeune ado se fout la p'lotte à l'air, quelques secondes plus tard, écrasée sur le comptoir les cuisses ouvertes, elle pousse un cri bref, presqu'animal, puis sa respiration s'accélère  bon, décharge, qu'elle lance à son chum, y a des clients qu'y arrivent, j'aurai pas assez de balles pour les tuer au complet  En vitesse elle ramasse les vêtements de l'ado sur le sol et les balance dans un sac d'épicerie en papier    la fille sort, suivit l'instant d'après par son chum  Juste avant de monter dans l'auto, la perr    histoire de petite fille   il faut mourir pour aller au ciel, mais vivant pour souffrir éternellement les flammes de l'Enfer  Troublant, non? Les rêveries d'une putain solitaire histoires philosophiques à ne pas lire seule la nuit les rêveries d'une putain solitaire / après s'{être} masturbée, Kiera sortit prendre une douche d'étoiles, une bouffée d'aire, une marche {Elle{ se sentait femme Jusqu'aux bouts des orteils, transpirant encore, une `légère odeur qu'elle connaissait trop bien, ce bien acentré en périphérie du mal    nos sexes, seule façon d'échapper au solipsisme, à l'échec de toute inter-subjectivité dans la transsubjectité d'une seule Chair...voilà le Sacré, ma pagesse --j'attends mes ordres, Maître très bon exposé Je vais faire une remarque ici, si vous le permettez Je conçois mes écrits, contrairement à la tradition, non pas comme une suite d'énoncés à prétention de Vérité, texte qu'ont peut scalper ici et là, comme on le fait avec Nietzsche, p ex, mais comme un acte d'énonciation, une vague, pas besoin nécessairement d'être philosophe pour me lire, càd se faire l'esclave d'un sens ; le signe m'importe plus, il n’est jamais arbitraire, on se laisse porter par le courant et on ramasse des coquillages Le sens de ma philosophie c'est ce qui vous a marqué et sans doute manqué pour la vie mais une blessure que peut-être vous ne pouvez expliquer, voire partager (sauf transsubjectivement, sexuellement, si vous préférez, pour aller au plus urgent) et de cette blessure on n'en guérit jamais effectivement, l'art, le grand Art n'a rien à voir avec la relève pour la relève, du nouveau, du nouveau pour les branchés en phase intellectuelle terminale et cette abrutie de peur de ne rien manquer, d'avoir toujours quelques chose à dire d'un hier soir déjà défunt  La blessure, voilà ce qu'il reste, habitez, habritez une oeuvre non pas en itinérant démocratiquement alimenté mais en propriétaire terrien impérial La route est longue avant le nouveau, très longue nous aurons des douleurs qui nous ferons honte, nous ferons trembler jusqu'au paradis à la fin de nos jours...cette tristesse sur nos baisers tant que tu seras à moi, mon amour, mon amour...tes pieds comme des larmes en été
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latroisiemehumanite · 8 years
Text
Lundi 16 janvier
Le début d’une fic IchiTodo que j’ai en tête. Les “jour 1″/”jour 2″ risquent de disparaître, mais j’y réfléchis encore. Je n’ai fait qu’une seule relecture, donc pas version finale.
5000 mots. (warning : lemon de piètre qualité)
Jour 1.
Je jette mon jean et mon pull rose sur la cuvette des toilettes, et me baisse pour tirer la balance cachée sous le meuble de la salle de bain. Je suis probablement le seul à faire attention à ma ligne dans cette maison, alors je ne suis pas étonné de voir un film de poussière qui la recouvre et je passe un rapide coup de PQ pour la nettoyer.
« Dépêche-toi, Todomatsu. », me lance la voix de Choromatsu de l'autre côté de la porte.
Je roule des yeux sans prendre la peine de lui répondre et grimpe sur la balance. Je garde le dos bien droit pendant les quelques secondes que prend l'appareil a estimé mon poids, puis baisse les yeux. Au-dessus de mes ongles de pied parfaitement limés s'affiche le nombre soixante-trois. Soixante-trois kilos. Pour ma taille, c'est un poids idéal.
Avec un sourire de satisfaction, je pousse la balance sous le meuble d'un mouvement du pied, puis attrape mon savon pour peaux sensibles posé sur l'étagère et applique une noisette sur mon visage. Je me brosse ensuite les dents pendant cinq minutes pile poil – la durée minimale si je veux conserver mes belles dents blanches – et enfile rapidement des vêtements propres.
Je fouille dans les placards de la salle de bain et en sors une pochette en tissu kaki. Une petite étiquette sur laquelle est écrit mon nom est suspendue à la fermeture Eclaire. Méthodiquement, j'en sors mon fond de teint favori, mon anti-cernes, un mascara que je n'ai pas utilisé depuis quelques temps et un gloss. Je me dépêche de me maquiller, sans prêter attention à Choromatsu qui me demande de « grouiller, parce que ça fait une demi-heure que tu es dans la salle de bain » et prend même le temps de passer un coup de blush sur mes pommettes. Parfait.
Je m'attaque ensuite à mes cheveux et me contente d'appliquer un peu d'huile d'avocat pour accentuer le mouvement de mes boucles.
« Todomatsu !
— C'est bon, c'est bon, je sors ! », je rouspète en rangeant mon nécessaire de make up.
Lorsque j'ouvre enfin la porte, Choromatsu me jette un regard noir et me bouscule presque en entrant dans la salle de bain. Il ouvre la bouche pour me faire une énième remarque, mais je m'éloigne rapidement et je l'entends grogner dans mon dos.
Je jette un coup d'oeil à mon téléphone et un sourire étire mes lèvres lorsque je vois la petite notification apparaître sur l'écran. Un nouveau message, de sa part. « Je suis devant chez toi. »
« Tu vas quelque part, Totty ? », me demande Osomatsu lorsque j'entre dans le séjour.
Il est allongé devant la télévision et lève les yeux vers moi. Je hoche la tête et je ne peux m'empêcher d'avoir l'air un peu pompeux, lorsque je lui réponds :
« Oui, je vais voir mon petit ami.
— Pourquoi tu as l'air si fier de toi ? Me rétorque-t-il en se curant le nez. Ce n'est pas comme si j'étais gay. »
Mes sourcils se froncent.
« Je ne suis pas gay. Je suis bi, Osomatsu-niisan.
— C'est la même chose. Tu aimes les hommes. », répond-il en haussant les épaules.
J'ai envie de protester, mais balaye d'un revers de main son idiotie et me dirige dans l'entrée pour enfiler mes chaussures. Lorsque je suis fin prêt, j'applique un peu de parfum dans mon cou et sur mes poignets et glisse la anse de mon tote bag sur mon épaule.
« J'y vais !
— A tout à l'heure, Totty ! », me répond la voix de Jyuushimatsu depuis le séjour.
Je claque la porte derrière moi et remarque rapidement une voiture noire stationnée sur le trottoir d'en face. La portière côté conducteur s'ouvre et je le reconnaît immédiatement lorsqu'il sort de la voiture. Il porte une chemise anthracite qui met parfaitement en valeur sa morphologie en V, et la façon dont il retire ses lunettes de soleil pour me regarder est beaucoup trop sexy.
Il est sublime.
Je traverse rapidement la distance qui me sépare de lui et lorsque je suis suffisamment proche, je me mets sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Je me dis que je suis juste en face de chez moi et qu'il suffirait qu'un de mes frères ou mes parents ouvrent la porte pour qu'ils nous surprennent. Mais je m'en fiche. Que je sois en couple avec Atsushi n'est un secret pour personne, et de toute manière, j'adore que l'on me remarque.
Lorsque je me détache de ses lèvres, je ne peux m'empêcher de sourire comme un idiot et il m'attire contre lui, m'embrassant à son tour. Ses lèvres sont plus fines que les miennes, mais sa langue est très habile et je laisse échapper un gémissement quand je la sens se glisser entre mes lèvres. A bout de souffle, il met fin au baiser et sans un mot, nous montons en voiture.
L'intérieur du véhicule est plutôt spacieux, en tout cas bien plus que la voiture d'occasion d'Osomatsu, et une délicieuse odeur de fraise embaume l'air. Ce n'est pas la première fois que je monte dans sa voiture, mais à chaque fois, je m'étonne du confort des sièges en cuir. Il met le contact, mais n'allume pas la radio.
« Je suis content de te voir. »
Je dois avaler ma salive car ma bouche est tout à coup devenue sèche. Je ne sais pas si c'est parce que cela fait deux mois que nous ne sommes pas vus, mais sa voix grave électrifie mon corps. J'adore sa voix. Et j'adore le sourire qu'il me fait quand il le dit.
« Moi aussi. », je réponds dans un souffle.
Sa main gauche se pose sur mon genou et remonte sur ma cuisse. Malgré le tissu de mon jean, je sens la chaleur de sa paume sur ma jambe et je frissonne quand ses doigts s'enfoncent dans ma peau. Mon cœur s'accélère et je dois prendre une inspiration pour me calmer un peu. Cet homme me rend fou. S'il n'était pas à peine quatre heures de l'après-midi, je lui aurai sauté dessus, là, tout de suite.
Finalement, il retire sa main et l'enroule autour du volant.
Durant les minutes qui suivirent, aucun de nous deux ne prit la parole, mais ça ne me dérangeait pas. Entre nous, il n'y avait pas de silence gênant. Au bout d'un quart d'heure, la voiture se gare dans le parking souterrain du centre commercial de la ville et je détache ma ceinture. J'enroule mon bras autour du sien, appuyant ma tête contre son épaule.
La fête de Noël est dans un mois tout pile et je ne suis pas étonné du monde qui grouille dans les magasins. Je n'ai moi-même pas encore commencé mes courses de fêtes de fin d'année, alors je note mentalement les magasins qui attirent mon œil et que je me promet de revenir visiter. Atsushi m'entraîne vers un petit café, au deuxième étage du centre – déjà un peu moins bruyant. Le café est petit et caché derrière un pressing, mais la décoration est étonnement belle : les murs vert menthe sont décorés de cadres-photos de paysages superbes, et les tables sont entourées de fauteuils en velours crème.
Nous nous installons dans un coin du café pour éviter d'être trop dérangés par les autres clients, et je continue de détailler la décoration, sous le regard amusé d'Atsushi. Au bout de quelques minutes, une serveuse – une jolie brune – s'approche de nous.
« Bonjour, messieurs. Puis-je prendre votre commande ? »
Je réalise que je n'ai même pas ouvert le menu posé sur notre table, et m'empresse le feuilleter.
« Oui, nous prenons la même chose. », répond Atsushi.
Je lève des yeux interrogateurs sur lui et il me répond par un clin d'oeil. Il commande deux coupes de glace dont je n'arrive pas à mémoriser le nom. Lorsque la serveuse s'éloigne, je lui demande :
« Des glaces ? En plein mois de décembre ? »
Il pose ses doigts sur le dos de ma main.
« Fais-moi confiance, dit-il. Ces glaces sont un délice. »
Je souris.
« Il y a intérêt, je le taquine. »
Il sourit à son tour.
« Qu'est-ce que tu veux faire ensuite ? », demande-t-il.
C'est vrai que nous n'avions rien prévu de spécial. D'habitude, nous décidons de ce que nous allons faire à l'avance, mais cela fait un mois que nous ne sommes pas vus, alors je suppose que nous avons perdu l'habitude. J'appuie mon menton contre la paume de ma main.
« Tu as une idée ? »
Il s'humecte les lèvres et je devine qu'il a effectivement une idée en tête. Je retiens un sourire.
« J'ai réservé une table pour deux à vingt heures, dit-il.
— Oh ? Où ça ? Je l'interroge en penchant la tête sur le côté.
— Dans un restaurant de la ville. Le Gourmet. »
Mes yeux s'écarquillent et son sourire amusé ne m'échappe pas. Le Gourmet ! Putain, un restaurant quatre étoiles ! Je libère ma main de ses doigts et couvre mon sourire béat. Je n'en reviens pas.
« Ca te fait plaisir ? Demande-t-il.
— Bon sang, bien sûr que ça me fait plaisir ! », je répond un peu trop vivement.
Je suis obligé de passer aux toilettes pour me rafraichir et me calmer. L'eau sur mes mains – pas sur mon visage tout de même, ça ruinerait mon make up – m'aide à calmer mon excitation. J'en profite pour m'assurer que mes cheveux sont toujours bien coiffés et retourne rapidement à notre table. Ma glace m'y attend.
Lorsque je me rassois sur le fauteuil en velours, Atsushi me fait un topo détaillé de ce que je m'apprête à manger, essentiellement du chocolat blanc, du citron et de la vanille. Je suis surpris que quelque chose d'aussi sucré lui plaise, mais ne le relève pas et prend une première bouchée de glace.
« Qu'est-ce que tu en penses ? », me demande-t-il, attendant impatiemment mon retour.
Je lui aurai bien fait croire que la coupe ne me plaisait pas, mais mon sourire – je sourit beaucoup trop aujourd'hui –  me trahit et il se félicita d'avoir si bien choisit.
Nous terminons de déguster notre glace et quittons le petit café, bras dessus, bras dessous. Inutile de préciser qu'Atsushi, en bon gentlemen, s'est chargé de régler l'addition. Ca ne m'a jamais embarrassé plus que cela, puisque nous savons tous deux qu'il bénéfice d'une situation financière plus facile que la mienne. Nous profitons des heures suivantes pour faire le tour des magasins et je saisis cette occasion pour mener une petite enquête sur le cadeau de Noël que je pourrais lui offrir. Mais deux problèmes se posent à moi : petit un, il a suffisamment d'argent et je sais qu'il possède la plupart des cadeaux qui me viennent à l'esprit ; petit deux, je n'ai pas beaucoup d'argent en cette fin d'année. Alors je guette les vitrines, à la recherche d'un cadeau qui ne soit pas trop onéreux, mais qui vale encore le détour.
Lorsque nous approchons des vingt heures, nous nous dirigeons vers sa voiture et prenons la route pour le restaurant. Sur le siège passager, je trépigne d'impatience en pensant aux magnifiques photos que je pourrai poster sur mes différents réseaux sociaux – et à quel point je pourrai rendre jaloux mes frères. Le Gourmet est à une quarantaine de minutes de route, alors nous papotons de son voyage en France qui lui a valu deux mois d'absence, puis écoutons un peu de musique. Lorsque la voiture se gare à quelques mètres de la devanture du restaurant, il fait nuit. Atsushi glisse son manteau The Kooples sur mes épaules et je le gratifie d'un sourire.
Nous sommes accueillis par un jeune homme très élégant, presque aussi grand qu'Atsushi, qui nous conduit à une table cachée derrière un paravent. La table est recouverte d'une nappe blanche et est très joliment décorée par un grand bouquet de roses rouges, et des bougies qui flottent à la surface de l'eau du vase. La lampe au-dessus de nos têtes diffuse une lumière tamisée très agréable. Une ambiance très quatre étoiles. Le serveur nous tend deux menus et je m'empresse de découvrir les intitulés des plats. Je décide de goûter la soupe à l'oignon en entrée, Atsushi me recommande la joue de porc et je la commande à point, accompagnée d'un trio de crémeux de carottes. Le serveur nous apporte ensuite une bouteille de vin et Atsushi me sert un verre.
« A ton retour au Japon ! », je dis en levant ma coupe.
Il rigole.
« Tu n'étais pas agacé de partir dans un pays comme la France, simplement pour le boulot ? Je lui demande en avalant une gorgée.
— Tu n'as pas fini de me parler de la France ? Me taquine-t-il. Je suis de retour au Japon, Todomatsu, et je ne compte pas m'en aller de sitôt.
— Tu es tout de même parti deux mois, je rétorque en faisant la moue.
— Je sais, mais maintenant, je suis là. »
Il me caresse la joue du bout des doigts et je rougis un peu.
« J'espère au moins t'avoir manquer...
— Terriblement. », répond-il, la voix un peu plus grave.
Ses yeux me fixent d'une manière un peu trop intense et je rougis davantage. Je fais mine de réarranger mes couverts.
C'est exactement cela que j'adore avec lui. Lorsque nous nous sommes rencontrés sur les bancs de la fac, il m'avait tapé dans l'oeil et j'ai tout de suite prit les choses en main. Rapidement, j'ai vu que je lui faisais quelque chose et j'avais l'impression qu'il se laissait totalement faire par mon charme, comme tous les autres. Mais j'avais eu tort. Il ne se laissait pas faire. Il faisait semblant d'être mort pour mieux me dévorer. Aujourd'hui, c'est moi qui suis à sa merci et j'en suis bien conscient ; au moindre de ses sourires, de ses sous-entendus, je fond littéralement.
Le serveur réapparaît au bout de quelques minutes et dépose nos assiettes devant nous. La soupe à l'oignon était finalement un très bon choix et je laisse Atsushi en goûter, en échange d'un petit carré de foi gras au chutney d'oignon. Délicieux aussi. Durant le reste du dîner, je lui parle de ce qu'il s'est passé durant son absence, je me plains pour la énième fois de mes frères et insiste sur le fait qu'ils passent leur temps à me taquiner sur ma relation avec lui. Cela ne me dérange pas plus que cela, mais c'est parfois épuisant. Cela fait un an que nous sommes ensembles, ne peuvent-ils pas passer à autre chose ?
Tout au long du repas, la bouteille de vin se vide petit à petit et Atsushi en commande même une nouvelle. Je crois bien que c'est moi qui boit plus que lui. Putain, je deviens comme Osomatsu. Mais je ne me soucie pas de ce à quoi je dois ressembler, parce que je sais très bien comment la nuit va se terminer. Il me l'a dit : en plus d'avoir réserver une table dans un excellent restaurant, il a réservé une chambre dans un hôtel à une dizaine de minutes. Je vide mon verre pour la énième fois de la soirée. Ce mec est parfait.
Lorsque nous avons terminé nos desserts – une tartelette à la clémentine pour moi et un cheesecake au fruits rouges pour lui – il demande l'addition. Après avoir régler, nous quittons le restaurant et je suis obligé de m'appuyer contre lui pour ne pas buter sur une chaise ou le pied d'une table. Dehors, le froid réveille un peu mon corps et je suis capable d'atteindre la voiture sans problèmes. Je supporte bien l'alcool, mais je sais que j'ai un peu dépasser les limites ce soir.
Atsushi grimpe sur le siège conducteur et je sens son regard rivé sur moi. Je tourne la tête vers lui, mais la pénombre m'empêche de discerner ses traits. Probablement la faute au vin que j'ai bu, mais je sens déjà une chaleur se répandre dans mon corps. Il met le contact et fait démarrer la voiture. En une dizaine de minutes, comme je m'y attendais, nous arrivons sur le petit parking de l'hôtel. Le lustre du hall d'entrée diffuse une lumière un peu trop intense et je suis obligé de baisser les yeux, pendant qu'Atsushi récupère les clefs de notre chambre. Nous prenons ensuite l'ascenseur jusqu'au cinquième étage et atteignons enfin notre chambre – la numéro 561.
Lorsque nous passons le seuil, les lumières s'allument d'elles-mêmes et je sais d'ores et déjà qu'Atsushi a du dépenser une petite somme pour pouvoir séjourner ici. J'imagine que la décoration est superbe, mais je n'y prête pas spécialement attention. A peine a-t-il fermé la porte que je l'agrippe par le col et plaque mes lèvres contre les siennes ; il lâche un gémissement étouffé et je le pousse contre la porte pour l'empêcher de s'enfuir, glissant ma langue entre ses lèvres. Je sens ses mains appuyer contre ma nuque et rapidement, il prend le dessus. Ce salaud. Je tente de lui mordre la lèvre inférieure pour lui faire comprendre que je ne me laisserai pas faire, mais il se détache de ma bouche avant que je ne le puisse.
Un rictus étire ses lèvres et il m'entraîne par la main vers le lit. Je n'avais même pas prêté attention à la taille – immense – du lit et sourit en me disant que pour une fois, je dormirai dans un grand lit sans avoir à le partager avec mes cinq frères. Atsushi m'attire contre lui et m'embrasse une nouvelle fois. Sans détacher ses lèvres des miennes, ses mains glissent sous mon pull en laine et m'arrachent un frisson quand elles frôlent mes hanches. Je devine son sourire contre ma bouche. Ses doigts tournent sournoisement autour de mes tétons sans jamais les toucher directement, et je lâche un gémissement pour lui faire comprendre de se dépêcher.
Il me débarrasse de mon pull, puis détache ma ceinture et me fait asseoir sur le lit pour enlever mon jean qu'il balance dans un coin de la chambre. Il remonte ensuite vers mon visage, dépose un rapide baiser sur mes lèvres et je sent sa langue caresser mon téton droit. Je soupire en balançant la tête en arrière. Il alterne les coups de langue avec les mordillements et c'est magique, mais au bout d'un moment, je suis obligé de lui demander d'arrêter, à cause de la douleur.
Je l'attire vers moi et dépose une myriade de baisers dans son cou, tandis que mes mains, à mon tour, défont sa ceinture. Il se redresse et se déshabille rapidement avant de me rejoindre sur le lit. Tout en continuant à embrasser son cou – et j'en profite pour respirer son odeur terriblement excitante – ma main glisse vers l'élastique de son boxer et frôle la bosse qui s'y forme. Je sens son corps frissonner et je faufile ma main sous le sous-vêtement.
« Todo-- hn ! »
Sa voix est coupée par un gémissement. Il appuie ses mains sur mes épaules et ma main s'enroule plus fermement autour de son membre. J'entame un mouvement de va-et-vient très lent et je regarde ses yeux s'agrandirent à mesure que je le sens durcir entre mes doigts.
« Putain. », jure-t-il entre ses dents.
Il m'oblige à retirer ma main et m'allonge sur le lit. Je tente de me redresser, mais ses mains coincent mes bras et je grogne de protestation. J'ai envie de rire, parce que je suis fou de joie de le retrouver, mais son regard intense m'en dissuade. Il m'enlève mon boxer si vite que je crains qu'il ne l'ait déchiré et écarte mes jambes. Je ferme les yeux et sent ses lèvres se déposer dans l'intérieur de mes cuisses. Mon corps tremble sous la chaleur de sa langue qui trace de longues lignes de l'intérieur de mon genou jusqu'à mon bas-ventre. Il dépose ensuite quelques baisers tout autour de mon sexe.
« Hmm... »
Il me touche à peine et c'est déjà si agréable. Je sens ses lèvres se détacher de ma peau et je le vois s'éloigner vers son manteau, suspendu sur la porte de la chambre. Quelques secondes après, il revient avec un préservatif dans la main droite et une petite bouteille dans l'autre ;
« Je les avais oublié, se justifie-t-il avec un sourire.
— Pas de soucis. », je lui réponds en lui déposant un rapide baiser sur les lèvres.
Tandis qu'il retire le plastique protecteur du flacon, je me rallonge sur le lit. Deux secondes plus tard, je sens ses doigts, humides et froids, caresser ma peau. Je frissonne. Ses mains reprennent les caresses sur mes cuisses, puis sur mes fesses et après quelques secondes, je sens un premier doigt s'enfoncer en moi. Un long soupir s'échappe de mes lèvres. Il attend un moment que je me détende, puis entame un très lent mouvement d'aller et venue. Un second doigt s'ajoute ensuite et je m'agrippe un moment aux draps sur lesquels je suis allongé. Je dois admettre qu'après deux mois sans aucune activité sexuelle, mon corps s'est déshabitué.
Au fur et à mesure, ses doigts glissent de plus en plus facilement et de plus en plus vite, et mes gémissements commencent à envahir la chambre. Au bout d'un moment, Atsushi se redresse et se débarrasse de son boxer ; je sens sur moi ses yeux qui me dévorent et je souris. Ses doigts s'enfoncent dans mes cuisses quand il les écarte un peu plus et je retiens mon souffle quand je sens son membre glisser doucement en moi.
« Ah ! »
Ses hanches progressent lentement pour ne pas me brusquer. J'ai envie de le prendre dans mes bras pour lui dire à quel point je l'aime, mais j'enroule mes doigts autour des draps pour contenir le picotement qui se répand dans la partie basse de mon corps. Des gémissements de douleur s'échappent de mes lèvres, mais bientôt, je me laisse submerger par le plaisir. Je sens les mains d'Atsushi sur ma poitrine et je baisse les yeux vers lui : ses cheveux collent sur ses tempes, son visage brille à cause de la sueur et il n'a plus l'air aussi élégant que tout à l'heure. Non, il est terriblement sexy maintenant.
Ses hanches accélèrent. Sa respiration s'accélère. Et je sens qu'il touche ma prostate, m'arrachant un violent tremblement.
« Atsushi ! »
Il se penche vers moi et j'enroule mes mains autour de son cou. Il est tellement plus grand que moi qu'il arrive à enrouler ses bras autour de mon corps. Sa tête appuyée contre mon épaule, sa respiration électrise la peau mon cou et mon oreille droite, tandis que j'enfonce mes ongles dans son dos. Il grogne à cause de mes griffures et à cause du plaisir ; il va vite, de plus en plus vite et je commence à voir trouble.
« Oh mon Dieu, Atsu-- »
Ma voix est soudainement coupée par un coup de hanche plus fort, et j'enfonce mes dents dans son épaule pour m'empêcher de hurler. Je l'entends grogner contre mon oreille.
« Plus vite... plus vite, plus vite... », je répète inlassablement, agrippant ses cheveux pour ne pas m'écrouler.
Et Dieu qu'il va plus vite. J'ai l'impression que mon corps va se briser sous son assaut, mais je parviens à rester entier. Il me mord le cou, l'embrasse, le mord à nouveau et mes gémissements emplissent l'air de la chambre. Le bruit de ses hanches qui claquent contre mes fesses résonnent dans mes oreilles. Mon cœur s'accélère et mes mains frottent furieusement son corps. J'ai envie de me toucher pour accélérer les choses, mais je n'en ai pas la force et ses bras entravent mes mouvements de toute manière.
Alors dans un dernier élan de force, je tente de le supplier :
« Atsu... Hmmmnn ! J-je... S'il te... plaît... ! »
Il touche, encore, encore, ma prostate et je ne peux plus. Je gémis et mes dents pourraient le dévorer tout cru tellement elles s'enfoncent dans sa peau. Ma tête tourne très vite et je me met trembler à mesure que l'orgasme envahit mon corps. J'entends Atsushi grogner une nouvelle fois, et son corps tremble à son tour. Il s'écroule de tout son poids sur mon corps bien plus frêle que le sien et je manque d'étouffer, mais je suis dans un tel d'extase que je ne peux pas m'en préoccuper. Je le prend dans mes bras et respire une nouvelle fois son odeur. Dieu qu'elle m'avait manquée.
Au bout d'une minute, Atsushi se redresse et m'embrasse. Il retire le préservatif, fait un nœud avec et le balance sur la moquette de la chambre, avant d'enrouler ses bras autour de mon cou. Nos fronts se touchent et je souris. Tout est parfait.
« Ne t'en va plus jamais ainsi. », je dis, brisant le silence rythmé par nos respirations.
Il met quelques secondes à comprendre que je parlais de son voyage en France. Deux mois. Deux mois pendant lesquels il m'a laissé seul. Evidemment, nous avions des contacts réguliers par messages ou par Skype quand cela était possible, mais tout de même. Je m'étais senti terriblement triste pendant son absence, même si je faisais tout pour le lui cacher et ne pas gâcher son voyage.
Il embrasse ma tempe.
« Je te le promets. », murmure-t-il et je fonds entre ses bras.
Aucun de nous deux ne bouge ensuite et nous laissons le sommeil nous emporter.
Jour 2.
Le pépiement des oiseaux acheva de me réveiller. Les rayons du soleil pénétraient la chambre sans entrave, car nous avions oublié de tirer les rideaux la veille. La lumière du jour mettait évidemment en évidence le bazar que nous avions créé hier soir : mes vêtements étaient entassés dans un coin, nos chaussures un peu plus loin. J'enroule la chaude couverture autour de mon corps, un sourire sur les lèvres. Quelle superbe nuit.
J'entends le bruit de la douche dans la salle de bain et je devine qu'il s'agit d'Atsushi. Cet homme a un sûrement un défaut : celui d'être beaucoup trop matinal. J'aurai voulu lui faire quelques baisers avant qu'il ne quitte le lit et peut-être même m'amuser encore un peu avec lui.
Je cherche mon téléphone portable du regard, mais ne le trouve nul part sur le sol, avant de réaliser qu'il était posé sur la table de nuit à ma droite. Les yeux encore endormis, je dois rapprocher l'écran de mon visage pour y voir clair. J'ai reçu plusieurs messages, notamment de Choromatsu que je m'empresse de lire. « Est-ce que tu rentres ce soir ? », « A quelle heure comptes-tu rentrer ? », « Si tu as un problème, n'hésite pas à appeler. » Je soupire. Qu'est-ce qu'il peut être pénible. Je n'ai aucune envie de lui répondre, mais pour qu'au moins il n'appelle pas la police, je lui réponds rapidement que je serai à la maison en milieu d'après-midi.
Une notification apparaît alors en haut de mon écran. J'ai reçu un tweet. Visiblement, une réponse à un message que j'ai posté la veille – une photo de moi et Atsushi au Gourmet, une photo sur laquelle nous sommes adorables. « Vas-y, je te laisse penser qu'il est à toi, tu me fais pitié. » Je fronce les sourcils en relisant plusieurs fois le message et appuie rapidement sur la photo de profil de l'utilisateur. La photo est celle d'une jeune femme blonde aux yeux noisette, plutôt mignonne je dois l'admettre, mais je ne la connais pas du tout. Je fais défiler ses récents tweets : des messages échangés avec des amis principalement, quelques retweets de people, certains dans une langue étrangère. Qui était cette fille ? Pourquoi m'avait-elle répondue et surtout, que voulait-elle dire ? Je continue d'étudier les tweets de l'inconnu jusqu'à tomber sur une photo.
Je l'ouvre et mon cœur rate un battement. Elle, ses cheveux blonds relevés en queue-de-cheval et une très jolie jupe tailleur rouge, et lui, posant fièrement devant l'objectif, ses lunettes relevées sur son front. Lui, Atsushi.
Et la photo date d'il y a deux semaines.
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myname9us-blog · 7 years
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   la jeune fille traverse la rue sans porter attention au regard posé sur elle Trois ans  Trois ans qu’elle n’avait pas touché un corps féminin, une étudiante  …putain qu’elle lui ressemble. se souffle-t-elle à l'esprit
   le manuscrit ouvert sur la table ///      elle la vit passer rapidement, nue, dans sa tête,comme un éclair de chaleur dans les ciels d'été sourds    tout en essayant de se souvenir...      en entrant chez elle, elle s’était permis une douche après avoir pissé  Puis après s'être réchauffé un café noir dans le micro-onde, d’un geste épuisé, elle alla s'installer sur le divan du salon, attrapant la manette de la vidéo tout en s'écrasant, appuyant sur ON pour regarder la suite du film qu'elle avait commencé à écouter la veille...    un bruit d'accident...comme un pot de peinture qu'on renverse...de la peinture à l'huile -ce qui expliquerait sa nudité?...    à ce moment le cellulaire avait sonné et elle s'était dirigé vers la chambre du haut, s'en voulant de ne pas avoir traîné son cell avec elle au salon  « quelle idiote je peux faire des fois »  De toute façon, elle n'avait aucune envie de répondre, elle avait seulement cru qu'elle se levait mais elle était restée immobile    oui, c'était bien elle, la fille qu'elle avait aperçu  À l'écran, Red et elle faisaient l'amour sur le sol  L'amour?...  Elle l'avait connu dans une galerie sur Sherbrooke ouest, toutes deux s'étaient fixées un long rendez-vous, debout devant un Rothko (ou un Rein, « qu’est-ce que je m’en rappele »  Combien de temps précisément, elle avait oublié, peint par-dessus ses souvenirs  Mais ça lui avait paru une éternité -avait-elle senti pour de vrai les doigts de la fille se dessiner un chemin dans ses cheveux, se sculpter une vie sur son corps, faire l'Histoire?...son silence et son immobilité se firent permissifs    un grand oui    le cell avait sonné de nouveau (chez elle ou à la galerie?) : elle était de nouveau restée immobile, immuable comme un bas-relief antique, qui n'ose pas bouger au risque de modifier ses plis... l'histoire    soudain des bruits de pas résonnent dans l'atelier, elle aperçoit alors Red et la fille, qui finit de s'habiller, qui viennent vers elle  Lui faisant face, la fille lui sourit tout en disant à son amant : j'adore cette toile  Puis, ils repartent, me laissant fixant de la toile la grande pièce de l'atelier    sur la table, à côté des pinceaux, elle voit son dernier manuscrit refermé, comme endormie entre les pots de peinture  Seul le titre reste visible: Histoire de fantôme  Qu'est-ce qu'il s'est passé, qu'elle se demande, qu'est-ce qu'il s'est passé entre l'instant ou elle avait achevé son texte, et posé, posée, et...le moment présent qui semblait rassembler en lui tout le passé et aussi, en quelque sorte, mais inexplicablement, tout le futur?...  Tu l'aimes beaucoup? demande la fille en pointant dans ma direction juste avant de franchir la porte  Puis elle revient poser ses lèvres sur la toiles, mes lèvres  Ensuite elle ramasse le tape par terre sur le sol et l'insère dans la vidéo qu'elle met en marche  Pour toi, Carole   à quel moment s'est-elle déshabillée et installée sur le divan, elle n'en a plus aucun souvenir, tout est pur présent   c'était inévitable, il a fini par me préférer sur la toile...et toi aussi, un jour, tu hanteras cet atelier et dans une quelconque galerie branchée, nous nous retrouverons, juste toi et moi, l'une face à l'autre, nues, sur le même divan dédoublé, toi, te masturbant et moi espérant tes lèvres...
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