#memoires d un ancien
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Happy birthday, Marshal Macdonald!
Yes, I’m a day early. Tomorrow will be a difficult day, and I don’t trust this post not to disappear - again - if I put into “drafts”.
One preliminary note about Jacques-Étienne Macdonald (1765-1840): He might have been of Scottish origin, but he spelled his name as the Frenchman he was, with both d’s lower case. So it’s Macdonald, not MacDonald.
This is what Jean Tulard writes about him:
Ce fils d'un Ecossais jacobite réfugié en France entra en 1784 à la légion irlandaise. Il fit une brillante carrière militaire grâce à la Révolution: il est déjà général de division en 1794 puis gouverneur des Etats romains en 1798. Sa défaite devant Souvarov à la Trébie ne compromet pas on avenir jusqu'en Brumaire. Il n'a jamais servi sous Bonaparte qui s'en méfie et l'envoie comme ambassadeur au Danemark. De retour en France, Macdonald se fait le défenseur du général Moreau en 1804. La disgrâce est éclatante.
Pourtant Napoléon ne peut le tenir écarté trop longtemps : il manque de généraux d'expérience. Le 2 août 1809, il envoie Macdonald assister Eugène de Beauharnais à l'armée d'Italie. Il écrit à Eugène : " Cet officier a des talentset du nerf mais je ne me fie pas à ses opinions politiques, Cependant les choses sont bien changées. Je suppose qu'il vous servira de tous ses moyens et qu'il voudra gagner le grade où ses talents et ses anciens services l'appellent. "
A Wagram, Macdonald joue un rôle décisif en enfonçant le centre de l'ennemi. Il y gagne un bâton de maréchal le 12 juillet 1809, la plaque de Grand Aigle le 14 août et le titre de duc de Tarente. Napoléon l'embrassa sur le champ de bataille. Attendri, Macdonald s'écria qu'il lui " vouait désormais une fidélité sincère. "
Il fait de son mieux en Espagne comme commandant de l'armée de Catalogne, puis en Russie, avant d'être battu en 1813 à Katzbach.
Fidèle à sa promesse sur le champ de bataille de Wagram, il fut le dernier des maréchaux à se rallier au gouvernement provisoire et à Louis XVIII, mais il eut l'élégance de rester fidèle au roi pendant les Cent-Jours
Il avait épousé la veuve de Joubert et laissa d'intéressants mémoires sur la campagne de 1809.
This son of a Scottish Jacobite who had taken refuge in France enlisted in the Irish legion in 1784. He made a brilliant military career thanks to the Revolution: he was already a divisional general in 1794, then governor of the Roman States in 1798. His defeat by Suvarov at the Trebbia did not jeopardise his future until Brumaire. He never served under Bonaparte, who distrusted him and had him sent as ambassador to Denmark. Back in France, Macdonald championed General Moreau in 1804. The result was his utter disgrace.
Yet Napoleon could not keep him at bay for too long: he needed experienced generals. On 2 August 1809, he sent Macdonald to assist Eugène de Beauharnais with the army of Italy. He wrote to Eugène: "This officer has talent and energy, but I do not trust his political views. However, matters are quite different now. I imagine that he will serve you to the utmost of his abilities, and that he will seek to obtain the rank to which his talents and his former services entitle him."
At Wagram, Macdonald played a decisive role when he broke through the enemy's centre. He won his Marshal's baton on 12 July 1809, the plaque of Grand Eagle [of the Légion d'honneur] on 14 August of the same year, as well as the title of Duke of Taranto. Napoleon embraced him on the battlefield. Moved by this gesture, Macdonald exclaimed that he was henceforth "devoted to him in sincere loyalty."
He did his best in Spain as commander of the Army of Catalonia, then in Russia, but was defeated in 1813 at Katzbach.
True to his pledge on the battlefield of Wagram, he was the last of the Marshals to rally to the provisional government and to Louis XVIII, but he had the grace to remain loyal to the King during the Hundred Days.
He had married Joubert's widow. He left interesting memoirs about the 1809 campaign.
Jean Tulard, Dictionnaire amoureux de Napoléon. Plon, 2012, pp. 357-358
That is rather concise. As far as I know, no biography of Macdonald has been published.
A few notes here:
I think Tulard is wrong about Macdonald being sent to Eugène in August 1809. To my recollection, this happened before the battle of Wagram.
Macdonald was the only one of the Marshals to acquire his “marshmallow stick” on the battlefield.
As for Macdonald marrying Joubert’s widow, that is true enough; however, Macdonald married not once but three times, and was widowed all three times. All his wives died while still in their twenties. One of them, the last I believe, was the sister of Montholon, the St. Helena courtier and memoirist.
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Emmanuel Macron a cru judicieux de se prononcer sur l'affaire Audin, mais les Français d'Algérie victimes des attentats du FLN et ceux tués ou disparus à partir de mars 1962 à la faveur de l'inaction délibérée des autorités françaises n'ont pas été l'objet des mêmes attentions.
Voilà Emmanuel Macron embarqué dans une fâcheuse affaire. Le président croyait saisir l'occasion de l'affaire Audin pour adopter une position de principe équilibrée sur la guerre d'Algérie. Et le chef de l'État se retrouve tiré par certains du côté de la mise en accusation de la Franceet du repentir, à l'occasion d'une lecture partielle et partiale du passé. Pouvait-il en être autrement, dès lors que l'hôte de l'Élysée choisit de traiter le sujet de la mémoire de la guerre d'Algérie à travers un cas individuel, certes célèbre, mais qui n'éclaire qu'un petit fragment d'un conflit long et complexe?
» LIRE AUSSI - Guerre d'Algérie: Macron relance le débat mémoriel
» LIRE AUSSI - L'éditorial du Figaro: «Le conseil d'Alger»
Toutes les victimes de la guerre d'Algérie devraient avoir droit aux mêmes égards. Or l'amère vérité oblige à constater que tel n'est pas le cas. Le président a cru judicieux de se prononcer sur l'affaire Audin, mais les Français d'Algérie victimes des attentats du FLN et ceux tués ou disparus à partir de mars 1962 à la faveur de l'inaction délibérée des autorités françaises n'ont pas été l'objet des mêmes attentions. L'Elysée a néanmoins indiqué jeudi préparer des initiatives en ce sens.
Rappelons en effet certains faits élémentaires, qui tendent à être oubliés. Le contexte politique, d'abord. Le 1er novembre 1954, une vague d'attentats du FLN marque le début de la guerre d'Algérie. Dès le 12 novembre, Pierre Mendès France, alors président du Conseil, déclare à l'Assemblée: «Il n'y aura aucun ménagement contre la sédition, aucun compromis avec elle, chacun ici et là-bas doit le savoir.» Mendès France ajoute: «Les départements français d'Algérie constituent une partie de la République française. Ils sont français depuis longtemps et d'une manière irrévocable.» François Mitterrand, ministre de l'Intérieur à l'époque, lance aux députés: «L'Algérie, c'est la France. Et qui d'entre vous, Mesdames, Messieurs, hésiterait à employer tous les moyens pour préserver la France?» Seize mois plus tard, le 12 mars 1956, à la demande du président du Conseil d'alors, le socialiste Guy Mollet, l'Assemblée, à une écrasante majorité (455 voix pour, dont les députés socialistes et communistes, 76 contre), autorise le gouvernement à confier à l'armée les prérogatives de la police en Algérie.
À Oran et dans l'Oranais, à partir du 5 juillet, 400 à 700 Français d'Algérie sont tués (souvent après avoir été enlevés), parfois sous les yeux de soldats français qui reçoivent l'ordre de rester immobiles.
Au contexte politique de la première moitié de la guerre d'Algérie, souvent perdu de vue, s'ajoutent les victimes oubliées de la fin du conflit. Le cessez-le-feu, proclamé le 19 mars 1962, ne ramène pas la paix. L'armée française reçoit l'ordre de désarmer et d'abandonner ses supplétifs musulmans. Les officiers qui font gagner la métropole à «leurs» harkis sont sanctionnés. Seul Pompidou s'efforce de contourner les instructions du Général. Selon les estimations les plus prudentes, entre 60.000 et 80.000 harkis ont été massacrés tandis que 45.000 auraient réussi à gagner l'Hexagone. Aux lynchages de harkis par des éléments du FLN ou des ralliés de la dernière heure s'ajoutent les massacres de civils musulmans loyalistes (chefs de village, gardes champêtres, anciens combattants), jamais évoqués.
Les épisodes les plus embarrassants du cauchemar vécu par le million de Français d'Algérie qui eurent le choix entre «la valise ou le cercueil» demeurent occultés. Le 26 mars 1962, à Alger, des soldats français ouvrent le feu sur une manifestation de civils français rue d'Isly (46 à 62 morts et 150 blessés). À Oran et dans l'Oranais, à partir du 5 juillet, 400 à 700 Français d'Algérie sont tués (souvent après avoir été enlevés), parfois sous les yeux de soldats français qui reçoivent l'ordre de rester immobiles. Si les estimations sont difficiles, il semble que, en un an, plus de 3000 Français aient été enlevés en Algérie (dont certains appelés) sans que l'armée française ne s'efforce de les retrouver. Seuls la moitié d'entre eux auraient recouvré la liberté, parfois après avoir été torturés. Le 26 juillet 1962, Gaston Defferre, maire de Marseille, déclare au sujet des rapatriés qui affluent: «Qu'ils quittent Marseille en vitesse. Qu'ils essaient de se réadapter ailleurs.» Oui, vraiment, puisque Emmanuel Macron a choisi de saluer la mémoire d'une victime, il lui appartient maintenant de n'en oublier aucune.

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4. PROPOSITIONS D’AMENAGEMENT DU SITE DU BASTION DE SAURUPT : RESPECT ET VALORISATION DE L’HISTOIRE ET DE LA MEMOIRE DES LIEUX
Avec quelques spécialistes reconnus, nous partageons l’idée que les vestiges du bastion de Saurupt ne peuvent pas être valorisés en l’état (et au sein de l’excavation réalisée par l’INRAP), même si la partie qui présente le soubassement en pierre de taille pourrait l’être indiscutablement.
Pour nous, c’est avant tout l’opportunité EXCEPTIONNELLE de révéler et valoriser un fragment de paysage de l’enceinte fortifiée de la ville de Charles III qui doit être saisie dans le site, grâce au voisinage immédiat du parc de la Congrégation des soeurs de la Charité de Saint-Charles, qui constitue le seul témoin à Nancy de ce paysage historique (cf. note 2)
Nous avons suggéré ces pistes à l’équipe de pilotage du projet Nancy Grand Coeur (en présence de Jean Marie DUTHILLEUL) en novembre dernier ainsi qu’au Président Rossinot à la veille de Noël.
Mais en l’absence de réponse sur ce point, nous avons nous-mêmes cherché à formaliser nos propositions (avec l’aide de jeunes professionnels bénévoles) qui n’ont pas d’autres prétentions que de constituer une base de réflexion et de discussion.
Ce travail démontre qu’il est possible d’aménager l’ensemble du site (entre les rues de l’abbé Didelot, Charles III, boulevard de l’Insurrection du ghetto de Varsovie et la limite nord du parc de la Congrégation) sous la forme d’un parc de quartier (de la surface du parc Blondlot) qui permettrait de valoriser enfin l’Histoire et la Mémoire de ce lieu si singulier à l’échelle du quartier Nancy Grand Coeur.
Le coût d’un tel aménagement (qui n’aurait rien d’exorbitant) pourrait être facilement couvert si nécessaire par l’abandon d’options très onéreuses (et totalement inutiles voire néfastes en terme de fonctionnement urbain) dans le plan d’aménagement du quartier Nancy Grand Coeur tels la suppression du boulevard Joffre et même la démolition/reconstruction partielle du pont des Fusillés. Par ailleurs, toutes nos expertises et propositions d’aménagement ont été envisagées sans jamais mettre en cause le bilan global des surfaces constructibles de la SOLOREM.
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NOS PROPOSITIONS POUR L’AMENAGEMENT DU SITE :
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REVELER UN FRAGMENT DE PAYSAGE DE L’ENCEINTE FORTIFIEE DE LA VILLE DE CHARLES III :
Les principales interventions nécessaires dans cette perpective sont les suivantes :
1. Enlever la masse de terre située entre les vestiges et le parc de la Congrégation et démolir le mur de clôture (ainsi que la partie inférieure de celui-ci jouant le rôle de soutènement) afin de rétablir l’ancien fossé (à - 4 mètres). La clôture de propriété de la Congrégation pourrait être alors reconstituée avec une grille permettant d’apprécier le paysage du parc, porteur de la géographie et de l’ambiance de l’ancien fossé. Si la Congrégation en acceptait le principe, le parc pourrait être ouvert selon ses voeux, ce qui permettrait d’apprécier ce paysage historique sur un linéaire d’environ 400 mètres (jusqu’à la rue des quatre églises) et pour une emprise en largeur de 50 à 80 mètres de large.
2. reconstituer le profil en travers du fossé avec le rétablissement (sur une pleine hauteur) des masses de terre du bastion et de la demi-lune qui lui fait face (et dont le soubassement d’un des murs est sans doute présent à l’angle sud-ouest du site).
3. reconstruire un linéaire de murs d’environ 60 mètres du bastion et de 40 mètres de la demi-lune et sur une pleine hauteur (ce qui représente moins de 2% des maçonneries de l’enceinte fortifiée de la Ville Neuve) afin qu’à un endroit dans Nancy il soit possible d’apprécier le sentiment de puissance qu’inspirait la fortification de Charles III. Cette reconstruction serait menée dans le respect absolu de la Charte de Venise, excluant tout « pastiche » ou tentative illusoire d’une reconstruction « à l’identique » (voir plus loin sur les conditions de réalisation)
4. rétablir une partie de l'ancien "ruisseau de décharge de l'étang Saint-Jean » dont l’importance est majeure dans la compréhension de l’histoire du lieu (cf. note 2). Ce ruisseau pourrait accueillir des eaux pluviales (sous condition de propreté) qui se déverseraient ensuite dans l'ouvrage existant qui traverse le parc de la Congrégation. Il participerait de l’idée (de plus en plus partagée) d’exhumer les anciens ruisseaux de l’agglomération nancéienne et s’inscrirait dans les enjeux environnementaux esquissés dans le nouveau quartier (gestion alternative des eaux pluviales,…).
les pièces exceptionnelles dégagées à l'occasion de fouilles complémentaires sur place (ou tirés d’autres sites liés aux fortifications) pourraient participer de la constitution d'un musée lapidaire en plein air - au lieu d'être exposées par exemple au Musée Lorrain.
Conditions de réalisation :
La développement d’un tel projet supposerait bien évidemment le préalable d’une concertation avec la Congrégation des soeurs de Saint-Charles.
Le projet devrait être piloté par un architecte du Patrimoine en collaboration avec un collège d’historiens, archéologues et fins connaisseurs de l’histoire de la ville de Nancy et des fortifications.
Nous n’imaginons pas qu’un tel aménagement puisse être « livré clés en main » mais soit au contraire entrepris sous la forme d’un « défi collectif» analogue (et toutes proportions gardées) à la construction du château de Guedelon en Bourgogne ou de la reconstruction de l’Hermione à Rochefort-sur-Mer dont les impacts (médiatique, culturel, pédagogique et social) pourraient être très importants et susciter financements participatifs ou mécénat d’entreprise. Certaines phases de réalisation pourraient être menées dans la philosophie des chantiers soutenus par l’Union Rempart, avec recours au bénévolat (notamment de jeunes travailleurs et étudiants) et mise en place de formations qualifiantes ou retours à l’emploi. Les apprentis des Compagnons du Devoir du Tour de France (du centre de formation de Jarville) pourraient être appelés pour la réalisation de certains détails particuliers.
Cette reconstruction devrait faire appel au REEMPLOI systématique de matériaux issus par exemple des sites de fouilles (ou encore du mur de clôture / soutènement de la Congrégation…) C’est pourquoi les images présentées ci-après à titre d’illustration montrent des murs « composites » … mais ce n’est qu’une représentation indicative.
AMÉNAGER UN VÉRITABLE LIEU DE MÉMOIRE DÉDIÉ À LA PRISON CHARLES III
Cette exigence majeure doit être prise en compte en regard de l’intensité de son histoire liée à l'Enfermement et aux exécutions capitales mais plus particulièrement encore aux événements tragiques et héroïques liés à la Résistance et à la Déportation dont elle a été le théâtre et le pivot sous la France de Vichy. - la reconstruction du portail de la prison Charles III (promise aux associations de Déportés et Résistants ainsi qu’à la communauté juive) à quelques mètres de l’endroit où il se trouvait (et sur le tracé du mur d’enceinte de la prison). En lui donnant une vocation d’entrée dans le parc de quartier, le portail conserverait alors toute sa force symbolique.
- la mise en place d’un monument spécialement dédié à la Résistance et à la Déportation réclamé de longue date par les associations de déportés et internés de la seconde guerre mondiale et leurs représentants
- l’aménagement de lieux didactiques, dont une simple halle permettant au public de cheminer à l’abri des intempéries, qui offriraient des clés de compréhension de l’histoire du lieu (fortifications et prison Charles III) et transmettraient la mémoire de la Résistance et de la Déportation qui y est attachée. Des expositions temporaires portant sur la thématique des droits de l’homme pourraient également trouver place ici.
RECONSTITUER UNE PORTION SIGNIFICATIVE DE LA "CAMPAGNE" QUI A SUBSISTÉ AU PIED DU "MUR DE VILLE" JUSQU'AU MILIEU DU 19ème SIÈCLE
Avec ses vastes jardins potagers (laissés actuellement à l'abandon) et son verger à l'ambiance étonnamment "rurale" alors qu'il est positionné à l'arrière (et en contrebas) du grand mur de clôture de la rue des quatre églises, le parc de la Congrégation des soeurs Saint-Charles porte encore largement témoignage de cette « campagne ». Si la Congrégation était favorable à la mise en place d’une convention analogue à celles que plusieurs abbayes et couvents en France passent avec des associations, on pourrait alors redonner vie à cette « campagne » sous la forme d'un très vaste jardin coopératif, lieu de convivialité, de partage inter-générationnel et de mixité sociale, ouvert aux apprentissages pour les enfants mais également aux personnes âgées et résidents des hôpitaux proches (ou maisons de retraite) sous la forme de jardins thérapeutiques. Peut-être qu’une AMAP pourrait même s’y développer compte tenu des surfaces potentiellement cultivables : le lieu participerait ainsi du développement d’une agriculture urbaine.
CRÉER AINSI UN NOUVEAU PARC DE QUARTIER
Ce parc comblerait un réel manque "d'espace public de proximité" dans cette partie de la ville tout en complétant utilement le "quai vert". D'une surface identique au parc Blondlot (mais qui atteindrait celle du parc Olry dans le cas d'une association avec le parc de la Congrégation), cet espace offrirait un lieu de silence très appréciable dans sa partie en décaissé (accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à des rampes), de même qu'une ambiance très spécifique à l’échelle de la ville de Nancy et de l’agglomération : lieu d’Histoire, de Mémoire et « campagne » retrouvée n’excluant pas des équipements classiques pour différentes tranches d'âge (bancs, jeux pour enfants, …). Ce parc pourrait évidemment accueillir des activités pédagogiques et culturelles multiples et devenir un point de passage obligé pour les touristes dans un parcours menant de la place Charles III au quartier de Saurupt.

Vue depuis l’ouest - avec indication des différents aménagements proposés

Vue depuis l’est - à l’aplomb de l’extension de l’hôpital Saint Charles

Vue du parc à l’angle du boulevard de l’Insurrection du ghetto de Varsovie et de la rue Charles III prolongée

Vue de la rue Charles III en direction de l’est - avec la silhouette de l’extension de l’hôpital Charles III sur la droite de l’image

L’entrée du parc à l’angle rue Charles III / rue de l’abbé Didelot . Le portail de la prison serait reconstruit à proximité de son lieu d’implantation d’origine et accompagné d’un mur ajouré évoquant l’ancien mur d’enceinte.

Le portail conservera sa force symbolique en restant un lieu de passage

Vue de l’intérieur du parc depuis le portail

Vue vers le fossé reconstitué avec en arrière-plan le parc de la Congrégation des soeurs Saint-Charles délimité par une grille. A gauche de l’image vue de la halle abritant un lieu didactique

Vue de la partie reconstruite du bastion avec la proposition de positionnement du monument dédié à la Résistance et à la Déportation dans l’angle rentrant (dessin purement indicatif)

Vue du portail et des murs ajourés pouvant servir de supports à des expositions temporaires dédiées aux droits de l’Homme. En arrière-plan la halle abritant les supports didactiques dédiés à l’Histoire et à la Mémoire des lieux

Vue de l’intérieur de la halle, qui sert également de lieu de passage vers la partie basse du parc (niveau de l’ancien fossé)

En cheminant dans la halle, vue sur le parc de la Congrégation des soeurs Saint-Charles

La rampe permettant l’accès à la partie basse du parc

Vue du fossé reconstitué au débouché de la rampe intérieure de la halle

Emplacement possible pour le monument dédié à la Résistance et à la Déportation - dans un espace lui donnant une grande intensité

Vue depuis l’emplacement dédié au monument, et vers le parc de la Congrégation - avec son bâtiment en arrière-plan

Au travers des grilles de clôture du parc de la Congrégation on pourrait percevoir le paysage historique du fossé de même que la position “en hauteur” du bâtiment principal qui a été posé sur l’assise du bastion de Saint-Nicolas. La statue présente dans le parc n’a pas été représentée sur cette vue

Le parc permettrait d’apprécier pleinement la force que pouvait inspirer la fortification de la ville de Charles III - avec une restitution du profil entre le bastion et la demi-lune. Le ruisseau de décharge de l’Etang Saint-Jean retrouverait sa position originelle

Vue des rampes d’accès coté boulevard de l’Insurrection du ghetto de Varsovie

Vue depuis la demi-lune

Vue depuis l’entrée située à l’angle rue Charles III / boulevard de l’Insurrection

L’un des deux escaliers menant au sommet du bastion

De très belles vues seront offertes depuis le haut du bastion - ici vers le boulevard Joffre, la tour Thiers et les coteaux ouest

Vue vers la place des Justes

vue vers le boulevard de l’Insurrection - et au travers des constructions futures vers le quartier de Mondésert

vue vers le fossé reconstitué

vue vers l’entrée coté portal de la prison Charles III

vue d’ensemble avec le parc de la Congrégation et principe proposé de constructions en ordre discontinu le long du boulevard de l’Insurrection (R+5 maximum) afin de préserver des vues vers les frondaisons du parc.
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Une étude menée par des chercheurs de l'université de Yale a donné des résultats surprenants dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer.

Atlantico : Des scientifiques de l'université de Yale auraient peut-être réalisé une percée dans la quête d'un traitement pour la maladie d'Alzheimer. Un ancien antibiotique, connu sous le nom de "Suprax" ou "cefixime" passé sous forme liquide et testé sur des souris à qui les chercheurs ont fait développer des maladies équivalentes à l'Alzheimer aurait donné des résultats surprenants jusqu'à reconnecter des synapses et restaurer au moins partiellement la mémoire. Quelles pourraient être les prochaines étapes dans le test de ce traitement ?
André Nieoullon : Il s’agit de fait d’une très belle étude, principalement du domaine de la biologie cellulaire, amenant des données nouvelles qui, à mon sens et au stade actuel de ces travaux, est particulièrement importante pour confirmer un certain nombre d’hypothèses sur les mécanismes neuropathologiques de la maladie, avec sans doute en perspective lointaine une piste thérapeutique et donc un espoir pour les malades et leur famille. Mais les auteurs eux-mêmes sont très prudents dans leurs conclusions et s’en tiennent pour l’essentiel au fait que les composés qu’ils ont identifiés, et qui correspondent à cette classe d’antibiotique connue comme telle, est susceptible d’interférer avec le mécanisme conduisant à la destruction des neurones.
Pour bien comprendre, il faut rappeler que les processus neurodégénératifs dans la maladie d’Alzheimer et les démences associées sont connus pour faire intervenir des protéines particulières, qui ont la capacité de s’agréger dans certaines régions du cerveau, ce que l’on connait comme les fameuses « plaques séniles », et qui accompagnent le processus de dégénérescence des neurones se trouvant à proximité, d’où les troubles cognitifs et notamment les déficits mnésiques associés. Parmi ces protéines, la protéine béta-amyloïde sous forme d’un peptide (A) est considérée comme jouant un rôle clé dans ce processus, même si d’autres protéines sont également concernées. Ce que nous avons appris relativement récemment est que la toxicité neuronale de ce peptide A est possiblement liée à son interaction avec une autre protéine connue par ailleurs depuis de longues années dans d’autres pathologies neurodégénératives, que l’on nomme la protéine-prion (PrP). Ainsi la « liaison » de ces 2 protéines est-elle considérée comme l’une des phases essentielles de la toxicité neuronale de A ; et par conséquent toute action qui viserait à « bloquer » les interactions entre ces protéines aurait pour effet de limiter, voire de stopper, la toxicité du peptide amyloïde.
C’est dans ce contexte que l’étude a visé à rechercher d’abord in vitro sur des cultures de cellules nerveuses s’il se trouvait des composés susceptibles de bloquer cette interaction protéique délétère. Les chercheurs ont testé près de 13.000 (!) molécules et composés et ils ont ainsi montré que certains produits de la famille de cet antibiotique particulier de la classe des céphalosporines, connu pour traiter des infections bactériennes, se trouvait efficace pour bloquer dans ce modèle cellulaire l’interaction entre le peptide A et la protéine PrP, plus ou moins spécifiquement. Dès lors, ils ont poussé leurs investigations à la fois pour caractériser plus avant le composé actif dans ces produits –ce qui pour le moment n’a pas été possible- et aussi pour savoir si, au-delà du blocage de l’interaction protéique, ce produit avait un effet sur les processus dégénératifs. Dans d’autres modèles cellulaires ils montrent que cela est effectivement le cas, en réduisant notamment la fixation de A sur les neurones et en limitant la formation de la protéine PrP. Fort de ces données particulièrement encourageantes les chercheurs ont alors utilisé un modèle animal considéré comme un analogue expérimental de la maladie d’Alzheimer, tout au moins pour certains de ses aspects neuropathologiques et comportementaux, en particulier une forme de déficit mnésique. Chez cette souris « transgénique » sur-exprimant artificiellement les gènes humains de la protéine A associés à ceux d’une autre protéine, la Préséniline, ils ont alors montré que l’administration du produit dans les ventricules cérébraux à l’aide de mini-pompes avait effectivement la capacité de réduire les déficits comportementaux dans une tâche bien connue de mémoire spatiale, et qu’en plus les stigmates neuronaux de la maladie expérimentale (les lésions des neurones) pouvaient s’en trouver réduits. Enfin, ils montrent que ces effets comportementaux ne sont obtenus que par administration intracérébrale et non par simple administration par injection périphérique du produit.
Dès lors les résultats de cette étude remarquable confortent bien l’idée que l’association entre protéine A et protéine PrP est nécessaire pour induire une forme de dégénérescence neuronale associée à la maladie d’Alzheimer, et que le blocage de cette interaction serait un moyen de limiter l’action toxique de A et, par-là, les déficits comportementaux notamment mnésiques qui en résultent. L’identification d’une nouvelle famille de produits susceptibles de limiter cette interaction est alors d’un intérêt fondamental et ouvre des perspectives pharmacologiques intéressantes, d’autant que ces composés paraissent pouvoir agir in vivo également, tout au moins dans le modèle animal chez la souris.
Ne faut-il pas toutefois rester prudents quant à une possible "percée significative" compte tenu du nombre d'échecs antérieurs visant à curer cette maladie qui touche des dizaines de millions de personnes à travers la planète ?
Vous avez raison, de ces données expérimentales au traitement de la maladie d’Alzheimer il y a un monde et, comme je l’indiquais plus haut, ces données sont surtout importantes pour mieux comprendre le processus pathologique qui affecte le cerveau des malades. En l’état, comme vous le savez, il n’existe aucun traitement de cette terrible maladie neurodégénérative et les quelques molécules dont nous disposons n’ont pas rendu le service médical attendu et se sont trouvées dé-remboursées il y a de cela quelques mois. Pour autant, le domaine thérapeutique n’est pas abandonné par les laboratoires pharmaceutiques et ce sont toujours plus de cent molécules qui font l’objet aujourd’hui d’essais cliniques, malheureusement encore sans succès avéré en dépit de ces efforts considérables. Dans ce contexte, mettre en évidence de nouvelles « cibles thérapeutiques » potentielle, comme cela est le cas dans cette étude, est absolument fondamental et il est vraisemblable qu’au-delà de cet antibiotique, ce que retiendront surtout les chercheurs est que l’interaction A-protéine PrP est susceptible de représenter une nouvelle cible majeure pour lutter contre le processus neurodégénératif pathologique. C’est à ce stade ce qu’il faut retenir et imaginer que cette cible va prochainement faire l’objet de nouvelles investigations et possiblement d’essais cliniques qui s’ajouteront à tous ceux déjà en cours.
Si nous sommes encore loin du traitement pour guérir de la maladie d'Alzheimer qu'en est-il de la prévention de la maladie ?
L’enjeu des recherches sur la maladie d’Alzheimer est clairement de trouver un traitement susceptible de guérir la maladie, dont l’âge est l’un des facteurs de risque principal, dans un contexte de vieillissement encore inégalé des populations. Et l’urgence peut se mesurer en considérant qu’aujourd’hui ce sont près de 44 millions de personnes qui,sur la planète, souffrent de ce type de démence! C’est énorme et nous n’avons aucune solution. Alors, bien entendu, la prévention reste une cible privilégiée, dans un paradigme que nous nommons « neuro-protection ». Chacun aura connaissance de toutes ces assertions récurrentes et fondamentalement de caractère commercial jouant sur la crédulité de personnes mal informées, et pour l’essentiel dénuées de tout fondement scientifique, qui affirment que la consommation de tel ou tel produit ou solution miracle combat énergiquement la survenue de la maladie. Si les choses étaient aussi simples, cela se saurait ! Pourtant, dans ce domaine il existe de réelles avancées, de caractère très indirect mais objectivement cliniquement intéressant. Un seul exemple : nous savons que les pathologies neurodégénératives et en particulier les démences de types Alzheimer sontsouvent associées à des atteintes vasculaires sévères du cerveau. Dans ce contexte, la prise en charge de ces atteintes vasculaires (lutte contre l’hypertension, l’hypercholestérolémie, voire le diabète, etc.) parait associée à une moindre incidence de la maladie d’Alzheimer. De fait, pour le moment il faut considérer avec sérieux ce type de démarche quelque peu « protectrice » de la maladie mais l’enjeu pour les chercheurs est bien de trouver un traitement curatif qui ne sera possible véritablement que lorsque nous auront compris les causes et les mécanismes de ces atteintes neuronales, ce qui est encore loin d’être le cas. D’où l’intérêt majeur de ces travaux, qui viennent d’être publiés.
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Synopsis : Byeong-soo, un ancien tueur en série qui souffre de la maladie d’Alzheimer, est amené à protéger sa fille d’un petit ami aux pulsions meurtrières.
Origine du film : Corée du Sud Réalisateur : Won Shin-yun Scénaristes : Hwang Jo-yun, Won Shin-yun Acteurs : Sol Kyung-gu, Kim Nam-gil, Kim Seol-hyun, Oh Dal-su, Shin Ki-joon, Hwang Seok-jeong, Gil Hae-yeon Musique : Genre : Action, Drame, Thriller Durée : 1 heure et 58 minutes Date de sortie : 7 septembre 2017 (Corée du Sud) Année de production : 2017 Sociétés de production : Green Fish Pictures Distribué par : Showbox/Mediaplex Titre original : Memoir of a Murderer Notre note : ★★★★★
Notre commentaire : “Memoir of a Murderer” est un thriller coréen datant de 2017, co-écrit et réalisé par Won Shin-yun, à qui l’on doit également “The Suspect” (2013). Les acteurs principaux sont Sol Kyung-gu, qu’on a pu voir dans “Lucid Dream” (2017), Kim Nam-gil, qu’on a pu voir dans “Pandora” (2016), Kim Seol-hyun, qu’on a pu voir dans “Gangnam Blues” (2015), et Oh Dal-su, qu’on a pu voir dans “Tunnel” (2016). Ce métrage est basé sur le bestseller A Murderer’s Guide to Memorization de l’auteur Kim Young-ha.
“Memoir of a Murderer” nous emmène dans un univers particulier qui n’est pas trop souvent appréhender de manière frontale dans le cinéma, la maladie d’Alzheimer. On peut néanmoins signaler le film d’horreur “L’étrange cas Deborah Logan” (2014) d’Adam Robitel, dont le personnage principal souffrait de cette maladie. En ce qui concerne le métrage qui nous intéresse aujourd’hui, le sujet est abordé directement.
Byeong-soo, magnifiquement incarné par Sol Kyung-gu, était par le passé un serial killer. Cela fait 17 années qu’il n’a plus tué, suite à un accident de voiture qui a amené en surface sa maladie d’Alzheimer. Sa fille, Eun-hee (Kim Seol-hyun) s’occupe de lui du mieux qu’elle peut, mais les crises sont de plus en plus fortes et Sol Kyung-gu oublie des journées entières, allant même jusqu’à zapper des semaines entières. Cette dernière tombe amoureuse de Tae-joo (Kim Nam-gil), un jeune officier de police. Mais Sol Kyung-gu reconnaît en ce nouveau petit ami un tueur en série comme lui. Pour protéger sa fille Eun-hee, il se bat avec sa mémoire, et envisage de tuer Tae-joo. Cependant, il devient de plus en plus évident que ses souvenirs ne sont pas aussi fiables qu’il ne le croit.
L’histoire proposée par “Memoir of a Murderer” est donc, de notre point de vue, particulièrement originale. On suit ce personnage dont la mémoire est incertaine. Won Shin-yun, le co-scénariste et réalisateur du film, nous balade sur des fausses pistes, au gré des souvenirs de son personnage principal, en découvrant au fur et à mesure que la vérité est parfois bien différente de ce que l’on aurait cru. L’intrigue court tout au long des deux heures que dure le film. Et comme souvent avec le cinéma coréen, quand on croit qu’on vient de voir l’épilogue, il n’en est rien. La fin, qui n’en est pas vraiment une, nous ramène au début du film. C’est juste magique.
C’est du thriller à l’état pur. Il n’y a que peu de scènes d’action, bien que la confrontation finale s’avère relativement percutante, pour ne pas dire violente. Tout se joue sur la validité ou non des souvenirs de Byeong-soo, et l’ambiguïté que fait naître la superbe prestation de Kim Nam-gil dans son rôle de policier. Ses regards, ses sourires en coin, nous amènent à penser qu’il est effectivement, lui aussi, un serial killer. Mais qu’en est-il vraiment ?
La réussite de “Memoir of a Murderer” repose probablement sur la qualité du casting. En effet, de la distribution, il faut retenir trois prestations. En premier lieu celle de Sol Kyung-gu. L’acteur de 49 ans incarne un père de famille d’une soixantaine d’années. Vétérinaire de profession, mais souffrant de la maladie d’Alzheimer. Cette maladie l’obligera à arrêter son métier et mettra également un terme à ses crimes. Son jeu est excellent, troublé, déterminé, perdu, luttant sans cesse avec sa mémoire. Kim Nam-gil interprète un jeune policier. L’acteur joue beaucoup sur l’ambiguïté de son personnage en adoptant des expressions de visage particulières à des moments clé. Enfin, Kim Seol-hyun joue une jeune femme, de plus en plus terrifiée par la maladie de son père. Elle trouve du réconfort auprès du jeune policier, et en tombe finalement amoureuse, au grand désespoir de son père.
La bande originale du film est également très soignée, venant parfaitement appuyer la mise en scène. Un super travail est également réalisé au niveau de la photographie, avec des lumières et des couleurs très maîtrisées. Les scènes en forêt sont superbes. Le rythme du film est parfait pour un thriller, offrant du temps pour le développement des personnages. Cependant, rien n’est gaspillé, pas une seule seconde n’est superflue, de l’introduction à la conclusion. Les scènes d’action comme les scènes émotionnelles trouvent un excellent équilibre. On retrouve également quelques séquences d’humour, toujours harmonieusement positionnées dans le récit. Rien n’est à jeter. Le film parfait. Un pur moment de plaisir.
En conclusion, “Memoir of a Murderer” est un excellent thriller. Probablement l’un des meilleurs films que nous ayons vu cette année. L’histoire est très originale et l’intrigue court tout au long du métrage. Le développement est excellent, le réalisateur nous balade entre vérité et souvenirs tronqués. Le rythme est parfait et la distribution est merveilleuse. La photographie est somptueuse et la bande originale vient parfaitement s’harmoniser avec l’histoire. Un film remarquable et un pur moment de divertissement. À voir absolument !
Bande-annonce :
MEMOIR OF A MURDERER (2017) ★★★★★ Synopsis : Byeong-soo, un ancien tueur en série qui souffre de la maladie d'Alzheimer, est amené à protéger sa fille d'un petit ami aux pulsions meurtrières.
#Gil Hae-yeon#Hwang Seok-jeong#Kim Nam-gil#Kim Seol-hyun#Oh Dal-su#Shin Ki-joon#Sol Kyung-gu#Won Shin-yun
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