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1. LES VESTIGES DU BASTION DE SAURUPT
La “fouille préventive” (obligation légale) réalisée en 2016 par l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques et Préventives) a permis de dégager des vestiges très significatifs du bastion de Saurupt avec deux parties distinctes : l'une présentant un linéaire de mur en élévation parfaitement conservé (avec soubassement de pierres taillées surmontées des premiers rangs de briques) et l'autre des murs “couchés” à la suite du minage opéré à la fin du 17ème siècle lors de la destruction de la fortification, murs encore enfouis dans le sol. La fouille a été réalisée avec professionnalisme par l'INRAP mais dans des limites temporelles et matérielles qui n'ont pas permis d'explorer l'ensemble du site : c'est pourquoi on trouve de très nombreux fragments et parties de murs qui émergent à peine du sol.
Il resterait donc à explorer l'ensemble du site de façon systématique et soigneuse, et tout particulièrement afin de dégager les murs “couchés” ainsi qu'un pan de mur de la demi-lune de Saurupt vraisemblablement présent dans l'angle sud-ouest du terrain.
(photos avenirbastionsaurupt libres de droits)
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2. COMPRENDRE LE CARACTERE MAJEUR DU SITE EN REGARD DE L’HISTOIRE ET DE LA MEMOIRE
UN LIEU UNIQUE POUR REVELER LE PAYSAGE DE LA FORTIFICATION :
Bien au delà de la qualité intrinsèque des vestiges eux-mêmes, le caractère EXCEPTIONNEL du site apparaît évident , dès qu’on le replace dans son environnement proche et que l’on fait l’effort (même de façon minimale) d’en comprendre l’histoire et le particularisme topographique - ce qui a manifestement échappé à Jean Marie Duthillleul et son équipe (en charge du plan d’aménagement du quartier “Nancy Grand Coeur” ).
C’est en effet le parc tout proche de la Congrégation des soeurs de la Charité de Saint-Charles qui offre l’opportunité véritablement UNIQUE à l’échelle de l’ensemble du centre histoire nancéien de révéler et restituer de façon spectaculaire le paysage de la fortification de la ville de Charles III, élément majeur qui fut la condition même de l’existence de la Ville Neuve - et comme l’a montré la magnifique exposition “la Ville Révélée qui connut un grand succès populaire.
En effet, la vaste propriété que l'on connait aujourd'hui (constitué originellement de la Maison-Mère de la Congrégation, du Noviciat et de la Chapelle) prit définitivement place dans sa configuration actuelle en 1876 alors que subsistaient encore de nombreux vestiges de l'enceinte fortifiée et tout particulièrement le fossé qui formait une sorte de vallon menant de l'exutoire de l'étang Saint-Jean à la porte Saint-Nicolas et au fond duquel prenait place le "ruisseau de décharge de l'étang Saint-Jean" qui était alors à ciel ouvert (il a été remplacé par un ouvrage enterré qui existe toujours aujourd’hui et qui joue un rôle hydraulique très important) . Le parc sera ainsi aménagé dans le fossé à peine comblé tout en étant délimité au sud et à l'ouest par le mur de contre-escarpe, alors que le bâtiment principal et la chapelle furent construits sur le socle du bastion de Saint-Nicolas - qui fut arasé en 1698 en même temps que l'ensemble de la fortification de la Ville Neuve. Il faut noter que le bâtiment principal fut édifié très curieusement de part et d’autre du “mur de vile” (établi sur l’assise des courtines de la fortification) et sans prendre le risque de dépasser les murs ou les fondations du bastion - qui sont toujours enfouis aujourd’hui dans le sol.
De ce point de vue, le parc de la Congrégation mériterait d’être classé en tant que témoin unique du paysage de la fortification de la ville de Charles III et pour son fort potentiel archéologique.
C'est pourquoi, en dégageant la masse de terre située entre l'excavation réalisée lors de la fouille préventive et le parc de la Congrégation, il serait possible de restituer la continuité de l'ancien fossé et replacer ainsi les vestiges du bastion de Saurupt dans leur paysage originel. Une telle opportunité ne se représentera plus jamais sur le pourtour du centre historique.
Ne pas voir et manquer cette opportunité serait indigne d’une ville classée au Patrimoine mondial de l’Unesco .
L’EXIGENCE DE MEMOIRE ATTACHEE A LA PRISON CHARLES III :
L’intérêt patrimonial pour le paysage de l’enceinte fortifiée ne doit pas faire oublier un autre pan d’histoire - non moins important - attaché au site : celui de la prison Charles III, construite sous sa forme “moderne” en 1857 en se posant en quelque sorte sur les vestiges du bastion de Saurupt. Elle sera détruite en 2010 en ne laissant aucune trace physique de l’ancienne construction, ce qui a suscité l’émoi bien compréhensible de différentes personnalités et associations. L’élimination de cette bâtisse si singulière ne peut pas faire oublier si facilement la Mémoire lourde attachée aux lieux : celle de l’Enfermement, de la cinquantaine d’exécutions capitales qui y furent perpétrées mais également des événements tragiques et héroïques dont elle fut le témoin ou le pivot sous la France de Vichy. Ce lieu est ainsi porteur du Devoir de Mémoire attaché à la Déportation et à la Résistance - et des tortures qui y furent pratiquées et de l’acheminement vers les trains de celles et ceux qui étaient condamnés aux camps de concentration et d’extermination.
Ce lieu porte ainsi la Mémoire des nombreux chemins par lesquels la Shoah fut rendue possible !
Alors que la promesse a été faite aux associations de déportés et résistants ainsi qu’à la communauté juive de reconstruire le portail de la prison considéré à juste titre par celles-ci comme le symbole des transferts des prisonniers, des « raflés » ou des condamnés aux pelotons d’exécutions qui s’opéraient avec des camions bâchés venant s’accoler « à cul » au portail, on ne peut imaginer que ce dernier soit « transplanté » dans un lieu quelconque lui faisant perdre tout son sens. Si l’on veut réellement respecter cette Mémoire lourde, il faut alors reconstruire le portail sur les lieux mêmes où les événements se sont déroulés - ce qui permettra de donner toute sa force au devoir de transmission vers les générations futures.

Cette vue montre l’état du site juste avant le démarrage de la fouille préventive (les murs qui apparaissent correspondent aux assises de la prison Charles III) . L’importance et l’impact du parc de la Congrégation des soeurs de la Charité de Saint-Charles (qui est très peu visible au sol depuis les rues avoisinantes) apparait ainsi clairement.

La photographie montre bien que le parc est en contrebas des terrains avoisinants : c’est particulièrement visible en haut de l’image avec le grand mur qui forme la limite le long de la rue des quatre églises. Depuis le sol du parc, le mur atteint ici une hauteur d’environ 10 mètres.

Tout le monde peut facilement comprendre où se trouvaient les murs de l’enceinte fortifiée de la ville de Nancy peu de temps avant la fin du 17ème siècle, notamment grâce à ce plan réalisé par Léon LALLEMANT qui superpose le tracé des murs sur un plan de la ville en 1911. Ce plan est publié dans le tome 2 de l’histoire monumentale de Nancy de Christian Pfister. (document issu du site Gallica)

Détail du plan sur le secteur de “Nancy Grand Coeur” qui montre que le document est très fiable même s’il n’est pas d’une précision absolue. L’emprise de la prison Charles III est bien positionnée par rapport au bastion, mais l’emprise exacte de la propriété de la Congrégation des soeurs de Saint-Charles reste approximative. On peut noter cependant la présence du “ruisseau de décharge de l’Etang Saint-Jean” encore à ciel ouvert.

Extrait d’un plan issu des archives de l’administration militaire du Royaume de France déposées au SHAT (Service Historique de l’Armée de Terre) au château de Vincennes. Ce magnifique document montre clairement le vallon qui menait de l’exutoire de l’Etang Saint-Jean (en bas à gauche de l’image) à la porte Saint-Nicolas, au fond duquel se trouvait le “ruisseau de décharge de l’Etang Saint-Jean”. On voit que l’ensemble des anciennes emprises des fortifications (fossés, talus, ...) était occupée par une “campagne” (jardins, vergers,...) qui subsista jusqu’au 19ème et dont le parc de la Congrégation porte encore témoignage de façon stupéfiante. La représentation du tracé des bastions (en rouge) et du mur de ville (en blanc) est de notre fait.
(reproduction strictement interdite)

Sur le même document, mise en évidence du “ruisseau de décharge de l’Etang Saint-Jean avec la superposition d’une photo aérienne actuelle de la propriété de la Congrégation des soeurs de Saint-Charles qui montre que le parc a été aménagé dans l’ancien fossé.
(reproduction strictement interdite)

Les mêmes éléments sur un extrait du premier cadastre napoléonien (1830) avec indication de la prison “moderne” (créée en 1857) et de l’emprise originelle du domaine ferroviaire.
(reproduction strictement interdite)

Report des emprises des fortifications sur le plan d’aménagement du quartier Nancy Grand Coeur qui montre que cet élément majeur dans l’histoire de la ville (sans lequel la Ville Neuve n’aurait jamais pu exister) a été délibérément ignoré par Jean-Marie Duthilleul. Cette amnésie coupable conduit à détruire systématiquement tous les vestiges exhumés lors des “fouilles préventives” - et comme ce fut le cas près du Centre des Congrès et du parking République

Report des éléments porteurs de Sens sur le site du bastion de Saurupt et du parc de la Congrégation : bastions, contre-escarpe, fossés, ruisseau de décharge,...

Trace des emprises des fortifications sur l’ensemble du secteur qui montre que les vestiges (mais plus généralement le site) du bastion de Saurupt est INDISSOCIABLEMENT lié au parc de la Congrégation des soeurs Saint-Charles

En enlevant la masse de terre (en rouge) qui sépare l’excavation pratiquée par l’INRAP pour réaliser la fouille préventive, il serait possible très facilement de restituer la continuité du fossé et de révéler ainsi un fragment du paysage de l’enceinte fortifiée, ce qui n’est possible nulle part ailleurs à Nancy. Cette situation est EXCEPTIONNELLE.

vue des frondaisons du parc de la Congrégation dont le sol est situé à environ 4 mètres en contrebas des terrains avoisinants. En enlevant la masse de terre mentionnée dans l’illustration précédente ainsi que le mur de clôture (et de soutènement) du parc - qui serait ensuite remplacé par une grille, on pourrait révéler un PAYSAGE HISTORIQUE exceptionnel.

Vue aérienne du site avant la démolition de la prison Charles III qui montre que son implantation “en biais” n’avait rien “d’incongru” par rapport au carroyage des rues de la Ville Neuve, mais portait au contraire la mémoire de l’enceinte fortifiée et du mur de ville édifié suite à son démantèlement. Une remarque de même type peut être faite à propos du boulevard Joffre dont le tracé a été établi rigoureusement en suivant le tracé de la courtine menant du bastion de Saurupt au bastion de Saint-Thiébaut : lui non plus n’a rien “d’incongru”.

Vue partielle du très célèbre tableau d’Emile Friant évoquant la Mémoire lourde des lieux. Les exécutions capitales furent longtemps pratiquées en public à proximité du portail (pratiquement à l’angle des rues Charles III et de l’abbé Didelot) avant qu’elles le soient dans une cour de la prison.

Photo de la guillotine sur une carte postale ancienne (vers1900)

Le Devoir de Mémoire est fort justement célébré à Nancy et qui mobilise la jeunesse et c’est pourquoi ...

... le portail de la prison Charles III DOIT être impérativement reconstruit à proximité immédiate de son lieu d’implantation d’origine.
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3 . UNE VISION IMMOBILIERE INADMISSIBLE POUR LE SITE
Trois permis de construire ont été délivrés par la ville de Nancy courant 2016 à trois sociétés immobilières sur le site du bastion de Saurupt, pour la réalisation de programmes à vocation principalement résidentielle :
Linkcity Nord-Est : P.C. délivré le 30 juin pour une réalisation située à l’angle de la rue Charles III et du boulevard de l’insurrection du Ghetto de Varsovie
Primmea Est : P.C. délivré le 2 août pour un immeuble situé à coté du précédent boulevard de l’Insurrection
Bouygues Immobilier : P.C. délivré le 7 octobre pour un programme positionné rue Charles III et jusqu’à l’angle de la rue de l’abbé Didelot
Trois recours gracieux contre ces permis ont été déposés par nos soins afin :
d'une part, de faire valoir leur irrespect total de l’environnement dans lequel ils prennent place - et même des prescriptions contenues dans le “cahier des charges général” de la ZAC Nancy Grand Coeur
d'autre part, de montrer combien ils tournent le dos aux enjeux et potentiels exceptionnels d’aménagement du site et en particulier à la possibilité et l’exigence de révéler et valoriser ici un fragment de paysage de l'enceinte fortifiée de la ville de Charles III et d'aménager un espace de Mémoire enfin la hauteur des événements qui se sont déroulés dans la prison Charles III sous la France de Vichy.
Après une démarche très insistante mais qui s’est toujours voulue discrète, nous avons été reçus en novembre par le comité de pilotage du projet Nancy Grand Coeur (et en présence de Jean-Maire Duthilleul) et à la veille de Noël par le président Rossinot à qui nous avons présenté succinctement notre analyse et nos propositons.
Nous estimons qu’aucune réponse argumentée n’a été apportée jusqu’à ce jour à l’ensemble de nos interrogations et propositions. Seul un courrier très formel nous est parvenu de la part du service instructeur des permis de construire de la ville de Nancy nous indiquant que les constructions projetées respectent le PLU (ce dont nous n’avions jamais douté tant celui-ci est laxiste) et qu’ils ont été validés par “l’urbaniste” - mais sans la moindre justification. Autrement dit : c’est légal et c’est ainsi !
UNE AGRESSION VIS-A-VIS DU PAYSAGE URBAIN DES QUARTIERS PROCHES (INCLUS DANS LE SECTEUR SAUVEGARDE) :
Un des objectifs annoncé pour l’aménagement du quartier Nancy Grand Coeur réside dans l'idée tout à fait louable d'harmoniser le volume et la hauteur des constructions futures avec l'environnement bâti dans lequel elles prennent place. C'est pourquoi le "cahier des charges général" distingue différents secteurs dans le quartier, dont celui du boulevard Joffre caractérisé par sa facture "moderne" (présence des bâtiments les plus hauts du centre-ville) ou encore celui du "boulevard de l'Insurrection - parc de la congrégation des soeurs de Saint-Charles" marqué par le voisinage immédiat des quartiers sud du secteur sauvegardé et des bâtiments monumentaux qui s'y trouvent : Hôpital Saint-Charles, bâtiment de la Congrégation, lycée Cyfflé, tous d’une hauteur beaucoup plus faible.
Cependant, nous constatons que la « vison » proposée par Jean-Marie Duthilleul tourne le dos à ces principes en validant trois opérations immobilières qui :
d'une part, reprennent quasi-systématiquement les hauteurs des bâtiments en cours de construction en bordure du boulevard Joffre : soit R+6 et R+7 ce qui va conduire à une uniformisation du paysage urbain du futur quartier
d'autre part, vont constituer une masse bâtie entrant en contradiction totale - par sa hauteur majoritairement de 21 et 23 mètres - avec les quartiers proches inclus dans le secteur sauvegardé dans lesquels la hauteur des immeubles et maisons courantes s'établit entre 10 et 15 mètres, alors que les bâtiments monumentaux n'excèdent pas 19 mètres à l'égout de toiture (c’est le cas du lycée Cyfflé qui est le plus haut de tous)
De plus, alors que l'extension de l'hôpital Saint-Charles a témoigné d'un souci d'intégration très poussé avec le paysage historique de la rue Charles III (par un jeu ingénieux de retraits bien maitrisés - et avec une hauteur maximale parfaitement acceptable pour un programme à vocation publique), les constructions projetées vont s’installer sans aucune retenue dans la partie haute de la rue Charles III et sans respecter le profil conventionnel des rues de la Ville Neuve - alors que Jean-Maire DUTHILLEUL a tellement communiqué sur son respect de (et sa filiation avec) celle-ci ...
Que veut-on démontrer avec une telle agression du paysage urbain ?
Il faut également noter que ces hauteurs totalement excessives ne correspondent pas aux annonces faites dans plusieurs documents publics émanant du Grand Nancy (par exemple les panneaux de communication installés sur place à différentes occasions) qui mentionnaient des constructions de R+4 (voire R+3) pour le terrain faisant face à l’extension de l’hôpital Saint-Charles - ou R+5 sur le boulevard de l’Insurrection du Ghetto de Varsovie.
Pourquoi une telle surdensification ?
UNE ATTITUDE INCIVILE VIS-A-VIS DE LA PARTIE NORD DU PARC DE LA CONGREGATION DES SOEURS DE LA CHARITE DE SAINT-CHARLES :
Les constructions projetées deviennent cette fois inciviles vis-à-vis de la partie Nord du parc de la Congrégation en s'appropriant sa valeur « d'espace vert » avec un sans-gêne stupéfiant.
Grâce au laxisme du PLU (modifié spécialement pour la ZAC) qui a fait disparaître la notion de prospect par rapport aux propriétés et constructions voisines, deux opérations immobilières vont déployer leur pleine hauteur à quelques mètres seulement du parc, alors que le sol de celui-ci est situé 4 mètres en contrebas de leur terrain d'assiette :
Le programme Primea Est imposera ainsi ses 23 mètres de hauteur à une distance située entre 12 et 18 mètres de la limite du parc
Le programme Bouygues Immobilier offrira une "variante" d'incivilité avec une hauteur de 22 mètres (avec un léger retrait des deux derniers niveaux) à seulement 5 mètres d'un des angles du parc.
Ces programmes vont donc imposer un surplomb bâti de 26 à 27 mètres par rapport au sol du parc de la Congrégation et en faisant fi de toute règle élémentaire de prospect.
Tout en n'accordant strictement aucune valeur à la dimension patrimoniale et exceptionnelle du parc de la Congrégation, le mode d'implantation de ces opérations immobilières s'apparente à une simple attitude prédatrice de la qualité paysagère d'une propriété privée qui subira un grave préjudice : horizon totalement bouché par l'effet "barre" des constructions, perte de toute intimité et du caractère privatif du parc avec le déploiement d'une multitude de fenêtres, balcons et terrasses, et enfin ombres portées extrêmement pénalisantes engendrées en particulier par l’un des programmes immobiliers.
Cette appropriation inconvenante atteindrait l'outrance si un même principe d'implantation et de hauteur s'appliquait tout au long du boulevard de l'Insurrection du ghetto de Varsovie - comme certains documents le laissent penser. Le parc de la Congrégation deviendrait alors une sorte de jardin intérieur d’une vaste opération immobilière ...
Alors qu'à plusieurs reprises le "cahier des charges général" met en avant l'idée d'inscrire le projet d'aménagement du quartier Nancy Grand Coeur dans ce que la ville de Nancy possède de meilleur en matière d’art urbain, on est stupéfait de constater que la magnifique leçon offerte par exemple par la bordure ouest du parc de la Pépinière ne trouve pas d'écho ici. Le long de la rue des Écuries en effet, les constructions respectent un prospect classique H=L par rapport à la limite du parc et avec une hauteur moyenne de 10 à 12 mètres, alors qu'en bordure du parc de la Congrégation les constructions auront une hauteur deux fois plus importante (sans compter le décaissé de 4 mètres) et en s'approchant proportionnellement de beaucoup plus près de sa limite. Qu’a-t-on retenu ici de ce bel exemple nancéien ?
Alors que l’effet de présence de ces constructions sera pire que du coté sud du parc (le long de la rue Boulay de la Meurthe) on peut se demander pourquoi la Congrégation des soeurs de Saint-Charles a accepté de voir sa propriété se déprécier de cette façon ?
NOS DEMANDES :
À l'appui de ces constats, nous avons formulé différentes demandes dans nos recours gracieux :
Le report des droits à construire acquis par les trois sociétés immobilières dans d'autres secteurs de la ZAC Nancy Grand Coeur (ce qui est parfaitement possible) afin de saisir ici l'opportunité de révéler et valoriser un fragment de paysage de l'enceinte fortifiée de la ville de Charles III et d'aménager un espace de Mémoire dédié à la prison Charles III et aux événements qui s'y sont déroulés sous la France de Vichy.
La limitation à R+5 de la hauteur des constructions à venir sur l'ensemble des terrains situés entre le boulevard de l'Insurrection du Ghetto de Varsovie et le parc de la Congrégation et avec le respect absolu d'un prospect H=L mesuré à partir du pied (coté intérieur) du mur de clôture du parc. Le long du boulevard, les constructions doivent être envisagées de façon discontinue afin de ménager des vues sur les frondaisons du parc.
Si une augmentation de la SHON commercialisable s'avère nécessaire pour d'éventuels ajustements du bilan d'opération de la ZAC, celle-ci doit être trouvée dans le secteur du boulevard Joffre qui peut admettre toute augmentation substantielle de hauteur et surdensification, compte tenu de son environnement bâti "moderne".
toutes les dessins en 3D ont été réalisés par de jeunes professionnels bénévoles et leur reproduction est strictement interdite

Document montrant la “vision” validée par Jean Marie Duthilleul pour l’aménagement du site avec trois programmes immobiliers qui ceintureront la partie nord du parc de la Congrégation. Le document laisse entendre qu’une logique similaire se développerait le long du boulevard de l’Insurrection du Ghetto de Varsovie conduisant à une appropriation inacceptable du parc.

Vue perspective présente en juillet 2016 à coté de l’affichage légal du permis de construire accordé à la société Linkcity (bâtiment d’angle). Face à l’extension de l’hôpital Charles III (et le long de la rue Charles III) ce dessin montre des bâtiments d’une hauteur de R+4 (maximum), alors que le dossier du permis de construire montre qu’il s’agirait de constructions à R+6 et R+7 (soit 6 à 9 mètres de plus). De la même manière, contrairement à ce que laisse entrevoir ce dessin, le programme qui jouxte le projet Linkcity le long du boulevard de l’Insurrection du Ghetto de Varsovie ne se développerait pas sur une hauteur de R+5 mais avec 2 étages de plus (R+7). Erreurs de dessin ou surdensification (?) ... mais l’effet de cette augmentation de hauteur sera d’un impact négatif sur le paysage urbain et contribuera à un véritable enfermement de la partie nord du parc de la Gongrégation.

Vue 3D de l’ensemble du site avec un report rigoureux des hauteurs de constructions (et niveaux de sol) tant de l’existant que des constructions projetées.
En bleu : les bâtiments monumentaux du quartier : Lycée Cyfflé, ancien hôpital Saint-Charles, Maison Mère de la Congrégration et chapelle
En vert : extension de l’hôpital Charles III en cours de réalisation
En rouge foncé : programmes pour lesquels les permis de construire ont été accordés
En rouge plus clair : impact prévisible si la même logique de hauteur est appliquée notamment le long du boulevard de l’Insurrection du ghetto de Varsovie
(reproduction interdite)

Vue (depuis l’ouest) des trois programmes projetés autour de la partie nord du parc de la Congrégation
(reproduction interdite)

Vue depuis le sud - à l’aplomb du parc
(reproduction interdite)

Vue depuis l’intérieur du parc (sol en contrebas de 4 mètres)
(reproduction interdite)

Hauteur d’immeuble (et longueur) similaire au programme Primmea Est qui s’installerait le long du boulevard de l’Insurrection du Ghetto de Varsovie. La prise de vue en contreplongée est proche de l’effet qui sera obtenu depuis le parc de la Congrégation (en contrebas de 4 mètres). Ce bâtiment est situé au carrefour du vélodrome.

Vue de l’impact des constructions projetées depuis le bâtiment de la Congrégation
(reproduction interdite)

Vue d’une partie de la frange ouest du secteur sauvegardé. Tous les bâtiments s’inscrivent dans un vélum d’une hauteur maximale de 10 à 15 mètres pour les constructions courantes et de 18 mètres pour les bâtiments exceptionnels (tel celui de la Congrégation que l’on aperçoit à droite de la photo). L’extension de l’hôpital Saint-Charles s’inscrit parfaitement dans ce paysage traditionnel. Les constructions projetées (de 21 à 23 mètres) feraient exploser ce vélum et dépasseraient même la hauteur du lycée Cyfflé (19 mètres à l’égout de toiture)

Photo montrant l’insertion subtile de l’extension de l’hôpital Saint-Charles dans le paysage de la rue Charles III - et avec une hauteur maximale parfaitement acceptable pour un programme à vocation publique. Il faut par ailleurs espérer que cette rue historique regagne au plus vite en qualité en cessant de lui faire jouer un rôle “d’égout à voitures” - et en supprimant l'infâme tunnel qui tue toute vie sociale à chacune de ses extrémités. Mais ce sont des logements sociaux (inclus dans le programme développé par Bouygues Immobilier) qui s’orienteront sur ce paysage routier - et plein nord ... alors que la partie en accession offrira balcons et terrasses du coté du parc de la Congrégation - et plein sud ...

L’impact prévisible du front bâti au sommet de la rue Charles III. En vis-à-vis du programme projeté par la société Linkcity (en rouge foncé) est représenté le gabarit de l’immeuble envisagé pour délimiter la future place des Justes. En bleu la silhouette du lycée Cyfflé.

Vue des constructions projetées en regardant vers la partie haute de la rue Charles III. Celles-ci créeraient un effet de masse particulièrement agressif, amplifié plus encore par leur position en hauteur dans la rue. En rompant délibérément avec les conventions attachées aux rues traditionnelles (dans lesquelles la hauteur des bâtiments n’excède jamais la largeur de la rue) ces constructions feraient perdre tout caractère historique à la rue Charles III.
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4. PROPOSITIONS D’AMENAGEMENT DU SITE DU BASTION DE SAURUPT : RESPECT ET VALORISATION DE L’HISTOIRE ET DE LA MEMOIRE DES LIEUX
Avec quelques spécialistes reconnus, nous partageons l’idée que les vestiges du bastion de Saurupt ne peuvent pas être valorisés en l’état (et au sein de l’excavation réalisée par l’INRAP), même si la partie qui présente le soubassement en pierre de taille pourrait l’être indiscutablement.
Pour nous, c’est avant tout l’opportunité EXCEPTIONNELLE de révéler et valoriser un fragment de paysage de l’enceinte fortifiée de la ville de Charles III qui doit être saisie dans le site, grâce au voisinage immédiat du parc de la Congrégation des soeurs de la Charité de Saint-Charles, qui constitue le seul témoin à Nancy de ce paysage historique (cf. note 2)
Nous avons suggéré ces pistes à l’équipe de pilotage du projet Nancy Grand Coeur (en présence de Jean Marie DUTHILLEUL) en novembre dernier ainsi qu’au Président Rossinot à la veille de Noël.
Mais en l’absence de réponse sur ce point, nous avons nous-mêmes cherché à formaliser nos propositions (avec l’aide de jeunes professionnels bénévoles) qui n’ont pas d’autres prétentions que de constituer une base de réflexion et de discussion.
Ce travail démontre qu’il est possible d’aménager l’ensemble du site (entre les rues de l’abbé Didelot, Charles III, boulevard de l’Insurrection du ghetto de Varsovie et la limite nord du parc de la Congrégation) sous la forme d’un parc de quartier (de la surface du parc Blondlot) qui permettrait de valoriser enfin l’Histoire et la Mémoire de ce lieu si singulier à l’échelle du quartier Nancy Grand Coeur.
Le coût d’un tel aménagement (qui n’aurait rien d’exorbitant) pourrait être facilement couvert si nécessaire par l’abandon d’options très onéreuses (et totalement inutiles voire néfastes en terme de fonctionnement urbain) dans le plan d’aménagement du quartier Nancy Grand Coeur tels la suppression du boulevard Joffre et même la démolition/reconstruction partielle du pont des Fusillés. Par ailleurs, toutes nos expertises et propositions d’aménagement ont été envisagées sans jamais mettre en cause le bilan global des surfaces constructibles de la SOLOREM.
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NOS PROPOSITIONS POUR L’AMENAGEMENT DU SITE :
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REVELER UN FRAGMENT DE PAYSAGE DE L’ENCEINTE FORTIFIEE DE LA VILLE DE CHARLES III :
Les principales interventions nécessaires dans cette perpective sont les suivantes :
1. Enlever la masse de terre située entre les vestiges et le parc de la Congrégation et démolir le mur de clôture (ainsi que la partie inférieure de celui-ci jouant le rôle de soutènement) afin de rétablir l’ancien fossé (à - 4 mètres). La clôture de propriété de la Congrégation pourrait être alors reconstituée avec une grille permettant d’apprécier le paysage du parc, porteur de la géographie et de l’ambiance de l’ancien fossé. Si la Congrégation en acceptait le principe, le parc pourrait être ouvert selon ses voeux, ce qui permettrait d’apprécier ce paysage historique sur un linéaire d’environ 400 mètres (jusqu’à la rue des quatre églises) et pour une emprise en largeur de 50 à 80 mètres de large.
2. reconstituer le profil en travers du fossé avec le rétablissement (sur une pleine hauteur) des masses de terre du bastion et de la demi-lune qui lui fait face (et dont le soubassement d’un des murs est sans doute présent à l’angle sud-ouest du site).
3. reconstruire un linéaire de murs d’environ 60 mètres du bastion et de 40 mètres de la demi-lune et sur une pleine hauteur (ce qui représente moins de 2% des maçonneries de l’enceinte fortifiée de la Ville Neuve) afin qu’à un endroit dans Nancy il soit possible d’apprécier le sentiment de puissance qu’inspirait la fortification de Charles III. Cette reconstruction serait menée dans le respect absolu de la Charte de Venise, excluant tout « pastiche » ou tentative illusoire d’une reconstruction « à l’identique » (voir plus loin sur les conditions de réalisation)
4. rétablir une partie de l'ancien "ruisseau de décharge de l'étang Saint-Jean » dont l’importance est majeure dans la compréhension de l’histoire du lieu (cf. note 2). Ce ruisseau pourrait accueillir des eaux pluviales (sous condition de propreté) qui se déverseraient ensuite dans l'ouvrage existant qui traverse le parc de la Congrégation. Il participerait de l’idée (de plus en plus partagée) d’exhumer les anciens ruisseaux de l’agglomération nancéienne et s’inscrirait dans les enjeux environnementaux esquissés dans le nouveau quartier (gestion alternative des eaux pluviales,…).
les pièces exceptionnelles dégagées à l'occasion de fouilles complémentaires sur place (ou tirés d’autres sites liés aux fortifications) pourraient participer de la constitution d'un musée lapidaire en plein air - au lieu d'être exposées par exemple au Musée Lorrain.
Conditions de réalisation :
La développement d’un tel projet supposerait bien évidemment le préalable d’une concertation avec la Congrégation des soeurs de Saint-Charles.
Le projet devrait être piloté par un architecte du Patrimoine en collaboration avec un collège d’historiens, archéologues et fins connaisseurs de l’histoire de la ville de Nancy et des fortifications.
Nous n’imaginons pas qu’un tel aménagement puisse être « livré clés en main » mais soit au contraire entrepris sous la forme d’un « défi collectif» analogue (et toutes proportions gardées) à la construction du château de Guedelon en Bourgogne ou de la reconstruction de l’Hermione à Rochefort-sur-Mer dont les impacts (médiatique, culturel, pédagogique et social) pourraient être très importants et susciter financements participatifs ou mécénat d’entreprise. Certaines phases de réalisation pourraient être menées dans la philosophie des chantiers soutenus par l’Union Rempart, avec recours au bénévolat (notamment de jeunes travailleurs et étudiants) et mise en place de formations qualifiantes ou retours à l’emploi. Les apprentis des Compagnons du Devoir du Tour de France (du centre de formation de Jarville) pourraient être appelés pour la réalisation de certains détails particuliers.
Cette reconstruction devrait faire appel au REEMPLOI systématique de matériaux issus par exemple des sites de fouilles (ou encore du mur de clôture / soutènement de la Congrégation…) C’est pourquoi les images présentées ci-après à titre d’illustration montrent des murs « composites » … mais ce n’est qu’une représentation indicative.
AMÉNAGER UN VÉRITABLE LIEU DE MÉMOIRE DÉDIÉ À LA PRISON CHARLES III
Cette exigence majeure doit être prise en compte en regard de l’intensité de son histoire liée à l'Enfermement et aux exécutions capitales mais plus particulièrement encore aux événements tragiques et héroïques liés à la Résistance et à la Déportation dont elle a été le théâtre et le pivot sous la France de Vichy. - la reconstruction du portail de la prison Charles III (promise aux associations de Déportés et Résistants ainsi qu’à la communauté juive) à quelques mètres de l’endroit où il se trouvait (et sur le tracé du mur d’enceinte de la prison). En lui donnant une vocation d’entrée dans le parc de quartier, le portail conserverait alors toute sa force symbolique.
- la mise en place d’un monument spécialement dédié à la Résistance et à la Déportation réclamé de longue date par les associations de déportés et internés de la seconde guerre mondiale et leurs représentants
- l’aménagement de lieux didactiques, dont une simple halle permettant au public de cheminer à l’abri des intempéries, qui offriraient des clés de compréhension de l’histoire du lieu (fortifications et prison Charles III) et transmettraient la mémoire de la Résistance et de la Déportation qui y est attachée. Des expositions temporaires portant sur la thématique des droits de l’homme pourraient également trouver place ici.
RECONSTITUER UNE PORTION SIGNIFICATIVE DE LA "CAMPAGNE" QUI A SUBSISTÉ AU PIED DU "MUR DE VILLE" JUSQU'AU MILIEU DU 19ème SIÈCLE
Avec ses vastes jardins potagers (laissés actuellement à l'abandon) et son verger à l'ambiance étonnamment "rurale" alors qu'il est positionné à l'arrière (et en contrebas) du grand mur de clôture de la rue des quatre églises, le parc de la Congrégation des soeurs Saint-Charles porte encore largement témoignage de cette « campagne ». Si la Congrégation était favorable à la mise en place d’une convention analogue à celles que plusieurs abbayes et couvents en France passent avec des associations, on pourrait alors redonner vie à cette « campagne » sous la forme d'un très vaste jardin coopératif, lieu de convivialité, de partage inter-générationnel et de mixité sociale, ouvert aux apprentissages pour les enfants mais également aux personnes âgées et résidents des hôpitaux proches (ou maisons de retraite) sous la forme de jardins thérapeutiques. Peut-être qu’une AMAP pourrait même s’y développer compte tenu des surfaces potentiellement cultivables : le lieu participerait ainsi du développement d’une agriculture urbaine.
CRÉER AINSI UN NOUVEAU PARC DE QUARTIER
Ce parc comblerait un réel manque "d'espace public de proximité" dans cette partie de la ville tout en complétant utilement le "quai vert". D'une surface identique au parc Blondlot (mais qui atteindrait celle du parc Olry dans le cas d'une association avec le parc de la Congrégation), cet espace offrirait un lieu de silence très appréciable dans sa partie en décaissé (accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à des rampes), de même qu'une ambiance très spécifique à l’échelle de la ville de Nancy et de l’agglomération : lieu d’Histoire, de Mémoire et « campagne » retrouvée n’excluant pas des équipements classiques pour différentes tranches d'âge (bancs, jeux pour enfants, …). Ce parc pourrait évidemment accueillir des activités pédagogiques et culturelles multiples et devenir un point de passage obligé pour les touristes dans un parcours menant de la place Charles III au quartier de Saurupt.

Vue depuis l’ouest - avec indication des différents aménagements proposés

Vue depuis l’est - à l’aplomb de l’extension de l’hôpital Saint Charles

Vue du parc à l’angle du boulevard de l’Insurrection du ghetto de Varsovie et de la rue Charles III prolongée

Vue de la rue Charles III en direction de l’est - avec la silhouette de l’extension de l’hôpital Charles III sur la droite de l’image

L’entrée du parc à l’angle rue Charles III / rue de l’abbé Didelot . Le portail de la prison serait reconstruit à proximité de son lieu d’implantation d’origine et accompagné d’un mur ajouré évoquant l’ancien mur d’enceinte.

Le portail conservera sa force symbolique en restant un lieu de passage

Vue de l’intérieur du parc depuis le portail

Vue vers le fossé reconstitué avec en arrière-plan le parc de la Congrégation des soeurs Saint-Charles délimité par une grille. A gauche de l’image vue de la halle abritant un lieu didactique

Vue de la partie reconstruite du bastion avec la proposition de positionnement du monument dédié à la Résistance et à la Déportation dans l’angle rentrant (dessin purement indicatif)

Vue du portail et des murs ajourés pouvant servir de supports à des expositions temporaires dédiées aux droits de l’Homme. En arrière-plan la halle abritant les supports didactiques dédiés à l’Histoire et à la Mémoire des lieux

Vue de l’intérieur de la halle, qui sert également de lieu de passage vers la partie basse du parc (niveau de l’ancien fossé)

En cheminant dans la halle, vue sur le parc de la Congrégation des soeurs Saint-Charles

La rampe permettant l’accès à la partie basse du parc

Vue du fossé reconstitué au débouché de la rampe intérieure de la halle

Emplacement possible pour le monument dédié à la Résistance et à la Déportation - dans un espace lui donnant une grande intensité

Vue depuis l’emplacement dédié au monument, et vers le parc de la Congrégation - avec son bâtiment en arrière-plan

Au travers des grilles de clôture du parc de la Congrégation on pourrait percevoir le paysage historique du fossé de même que la position “en hauteur” du bâtiment principal qui a été posé sur l’assise du bastion de Saint-Nicolas. La statue présente dans le parc n’a pas été représentée sur cette vue

Le parc permettrait d’apprécier pleinement la force que pouvait inspirer la fortification de la ville de Charles III - avec une restitution du profil entre le bastion et la demi-lune. Le ruisseau de décharge de l’Etang Saint-Jean retrouverait sa position originelle

Vue des rampes d’accès coté boulevard de l’Insurrection du ghetto de Varsovie

Vue depuis la demi-lune

Vue depuis l’entrée située à l’angle rue Charles III / boulevard de l’Insurrection

L’un des deux escaliers menant au sommet du bastion

De très belles vues seront offertes depuis le haut du bastion - ici vers le boulevard Joffre, la tour Thiers et les coteaux ouest

Vue vers la place des Justes

vue vers le boulevard de l’Insurrection - et au travers des constructions futures vers le quartier de Mondésert

vue vers le fossé reconstitué

vue vers l’entrée coté portal de la prison Charles III

vue d’ensemble avec le parc de la Congrégation et principe proposé de constructions en ordre discontinu le long du boulevard de l’Insurrection (R+5 maximum) afin de préserver des vues vers les frondaisons du parc.
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