#on s'dit quoi

[mtwws-orvkns]

Mapping The World With §ound§ in Aire sur la Lys (Pas de Calais) - 2/06/2020 - carillon.

Dans le beffroi : 2 cloches à l’étage en dessous du carillon.

La plus grosse “la Bancloque” - 1924 fonctionne en tintement automatisé (heure et ½ heure) et volée manuelle.

Dans le cadre de l’installation sonore “On s’dit quoi” Louvre-Lens 2020 Remerciements  : Mme Delfly et Mme Tépeint

[lupitovi]

Thomas Pitiot & Baltik - Ma môme

Ma môme, elle joue pas les starlettes Elle met pas des lunettes de soleil Elle pose pas pour les magazines Elle travaille en usine à Créteil Dans une banlieue surpeuplée On habite un meublé Elle et moi La fenêtre n'a qu'un carreau Qui donne sur l'entrepôt Et les toits On va pas à Saint-Paul-de-Vence On pass' tout's nos vacances A Saint-Ouen Comme famille on n'a qu'une marraine Quelque part en Lorraine Et c'est loin Mais ma môme elle a vingt-cinq berges Et j'crois bien qu'la Saint'Vierge Des églises N'a pas plus d'amour dans les yeux Et ne sourit pas mieux Quoi qu'on dise L'été quand la vill' s'ensommeille Chez nous y a du soleil Qui s'attarde Je pose ma tête sur ses reins Je prends douc'ment sa main Et j'la garde On s'dit toutes les choses qui nous viennent C'est beau comm' du Verlaine On dirait On regarde tomber le jour Et puis on fait l'amour En secret Ma môme, elle joue pas les starlettes Elle met pas des lunettes de soleil Elle pose pas pour les magazines Elle travaille en usine à Créteil

[destruidaaa]

Mais de toute façon c'est toujours pareil quand on parle de moi. On s'dit que j'suis une dure, cœur de pierre, solide avec un mental de béton et une carapace infranchissable. Alors c'est pour ça que vous m'faites tous du mal, chacun votre tour un peu plus ? Vous pensez que j'peux subir toute la misère du monde sans m'effondrer mais c'est tellement nul. Tellement. Attendez. Vous dites quoi aussi ? Ah oui, vous dites que j'suis une boxeuse et que j'me relèverai toujours. Mais vous avez aucune idée de c'qui s'passe dans ma tête, à quel point c'est éprouvant d'être moi. J'suis mon pire adversaire. C'est dur d'essayer de ne montrer aucun sentiment, de fermer son cœur et d'être animée par la haine. C'est vrai, j'ai toujours affronté mes problèmes seule. Quand j'essayais d'parler on m'écoutait pas. Alors j'me suis renfermée. Chaque fois mon cœur de petite fille hurlait aux professeurs de m'aider. Finalement j'me taisais. Parce que j'étais seule contre moi-même. J'ai vécu l'enfer pendant des années et personne n'a jamais rien vu parce que bien sûr, c'était mieux d'se taire que d'embêter les autres avec le désastre qu'il se passait chez moi, derrière ma putain d'porte.

[guadeloueens-et-2-et-3-zero]

Troisième, et non des moindres.

Jeudi 3 Mars. Oh la belle galère du jour !! J'sais pas c'que vous avez fait, vous, mais nous on en a chi-é ! "C'a commencé c'matin, aux petites aurores" (celle-ci elle est pour Bapt', et pour Dimey, surtout), v'là t'y pas qu'en me penchant pour boire mon café : clac ! Décharge électrique au milieu du dos. J'peux plus me courber. Nickel. J'prends un ibu, et on verra c'que ça dit à la prochaine ville, hein... T'façon, on est au milieu de nulle part. Bref, je pars un peu esquinté mais Fan' a le sourire, il fait beau, ça va bien se passer.

On fait notre étape sans difficulté jusqu'à Dos d'Âne, finalement. Quand j'y repense, j'me d'mande si c'était pas du chiqué c'te décharge dans l'dos. Bref.

L'étape était magique, les premiers points de vue sur Mafate sont à couper le souffle. On discerne, au loin, un parapente à flanc de remparts. Immenses, ces remparts. Verticaux. Sublimes. Quel régal de randonner dans cet environnement. Le sentier est quand même bien encombré par les arbres & arbustes déracinés, couchés sur la voie. On enjambe, on limbote, on s'débrouille. Des p'tits crapauds surgissent et nous coupent le sentier régulièrement. C'est chou. On arrive à Dos d'Âne, et là, ça commence vraiment.

On vient de faire cinq heures de rando, mais il n'est que 12h30. On s'dit qu'après manger, on va redescendre à la ville du Port pour chopper un réchaud qui va avec notre bouteille, ou l'inverse, qu'importe. Mais en arrivant au port, et après avoir égrené quelques magasins, on se rend vite compte qu'il y a rupture de stock de réchaud, partout... Impossible de trouver ce qu'il nous faut, et le temps commence à être long. Il fait 38°c, on cuit, ça fait 6h, puis 7, puis 8h qu'on galère. Que faire ? Remonter sur le sentier sans réchaud ? Impossible : à 22 balles le repas en refuge, on est mi-chaud d'claquer le PEL dans des rougails saucisses. Emporter de quoi manger froid tous les soirs ? Trop lourd, on est déjà chargés à la limite. La fatigue pèse sur notre discernement. Il est 18h, nous sommes au milieu d'une zone commerciale, alors qu'à peine quelques heures auparavant, nous étions face à Mafate... C'est trop ! On lâche. Joker. On appelle Manon, au secours. Elle vient nous chercher. Retour à Trois Bassins.

--- Petit intermède géographique ---

Je sais pas si vous vous rendez compte mais là, on tourne en rond. On est parti mardi de Saint Pierre (sud ouest) jusqu'à Saint Denis pour attaquer la rando. On est allé jusqu'à Dos d'Âne en suivant le trait rouge. Puis on vient de redescendre jusqu'au Port (point rouge en dessous de Saint Paul, à l'ouest). Pour se faire ramener en voiture à Trois Bassins... (Deuxième point rouge, entre Saint Leu est Saint Paul). C'est chiant.

--- Fin du point géographique ---

Dring dring... J'décroche. C'est le responsable des sentiers à la Réunion de l'ONF (désolé pour l'ellipse, mais j'ai la flemme d'expliquer pourquoi il m'appelle). Il nous dit que les sentiers du GRR2 de Dos d'Âne à Roche Plate sont fermés. Donc normalement, ce sont nos étapes 4, 5 et 6 qui sautent. Bon et bah, on a bien fait de quitter Dos d'Âne fortuitement, parce que de toutes façons, on pouvait pas aller plus loin à pied. Qu'ouïe-je ? Ca s'goupille bien vous dites ? :)

[commelavue]

ma nouvelle

C'est la que vous ne me trouverez pas. Commelavue

Comme Pivot, la mémoire me joue des tours. J'ai toujours rêvé d'écrire. De laisser une trace quelques part avec quelques choses. De vous faire partager mes tracas, mes moments de bonheur, mes rires, mes pleurs, mes grands malheurs. De vous faire découvrir la vie d'une ado en devenir de grande dame. De vous faire entrée dans un monde qui n'est pas toujours rose. Une jolie toile que l'ont s'est peint, que l'ont à bâclé et recommencer parfois, que l'ont a souvent voulu arrêté. Des fois avec des produits chimiques, de l'amour, avec les doigts ou même des fois sans rien. Y'a eu beaucoup de rature dans mon monde, beaucoup de chose bâclés, vous savez. Mais pendant que j'y pense, je suis bête de vous faire croire que c'est la que vous me trouverez. Je ne sais moi même pas où je suis. Si je suis derrière mon coeur, dans un verre de vodka, dans son lit, à la plage... je sais plus, je sais pas.. La première fois que j'me suis trouvée, s'était dans ses yeux et la dernière fois que j'me suis vue s'était aussi ici. Comment peut ont se rencontrer et se perdre dans un même endroit ? Je me pose encore cette question. La question à laquelle j'attend une explication, une réponse, un mot.. plutôt un je t'aime et ce regard dans lequel je me suis aimée. J'ai de quoi patienter en l'attendant, oui parce que je l'attend mais ne vous inquiété pas. Je bouquine, je pleure, je ris, je vis, je meurs, je cris, je jure aussi parfois même trop souvent. Je jure sur tout, sur lui, sur nous, sur moi… faudrais que je cesse d'en vouloir à la terre entière et de jurer que je l'aime. Ça sert a quelques chose ? bon alors qu'est ce que t'attend ma cocotte pour te bouger ? Pour passer à autre chose ? Te retrouver et continuer. T'es toute jeune, t'es jolie, tu peux le faire et tu sais comment, c'est vraiment pas compliqué… Je m'égare, je vous parlez de mémoire qui m'joue des tours et je vous parle encore de lui, vous voyez la mémoire me joue des tours, c'est bien ce que j'vous ai dit. Je voulais me souvenir, vous raconter, vous passionner et je me suis gourer. Je commence déjà à vous soûlez à vous parler de ce merdeux. Vous commencez à lire un bouquin en pensant vous retrouver et puis vous finissez par vous perdre d'amour avec moi. “ Je suis vraiment désolée ” C'est ce que je réponds quand je sais que j'ai merdé et là, j'ai grave merdé ? non ? vous trouvez pas ? Vous voyez ça aussi c'est dans mon habitude. J'ai tout le temps besoin d'être rassurer alors que j'suis sympa, jolie, intelligente, drôle … je plais à tout le monde comme à n'importe qui. Au secours ! J'suis vraiment un boulet émotionnel submergée d'angoisse. Trop de blablabla ! Ma mémoire me joue des tours. Je dis ça parce qu'elle veut que je ne pense qu'à lui. Oui parce que moi, je ne veux plus . Je vous jure ! promis jurer cracher ! promesse du petit doigt et puis même que si je mens je vais en enfer. J'aimerai l'oublier mais faut pas m'en vouloir c'est pas de ma faute, mais celle de mon cerveau qui ne fonctionne plus bien, je crois et puis c'est normal que je ressente ça parce que quand on se réveille à coté de la personne qu’on aime, et qu’on se met à avoir les larmes aux yeux remplis d’angoisse… Sentir les sanglots arriver, essayer de les ravaler, en se brûlant la gorge, et au final, laisser s'échapper une larme concentrée, qui fait mal. On essaie de ne pas se laisser submerger, on s'dit que cette fois c'est la bonne, qu'on ne souffrira pas. Et puis un soir, tout tombe à l'eau et on se retrouve avec le coeur dans la gorge. Bon bon bon bon ! parlons d'autres choses, qu'est ce que je pourrais vous raconter ? est ce que ma mémoire va vouloir me faire parler d'autre chose m'apporter un bon vieux souvenirs des familles sur un plateau d'argent pour vous donner envie de continuer de me lire ? Cette nouvelle tombe à l'eau. J'aurai aimé avoir Anna Gavalda pour me pousser dans mes retranchements. Pouvoir l'avoir à côté de moi. Oui. Anna Gavalda cette grande dame au coeur de papier qui a tant fait voyager mon coeur. Je l'adore. C'est elle qui m'a donné envie que quelqu'un m'attende quelque part. Je ne rêve pas j'attend.

[lesgrandsarretsdelajpbolosses]

CJCE, 15 juil. 1964, Costa c/ ENEL

c'est l'histoire d'un pelo pas comme les autres, l’ancelotti des fournisseurs d’électricité. son nom de winner c'est flaminio costa. avec son nom de parrain, don concordia, il est avocat à milan où il vit sa vie pepouze de dupont-moretti panzani. il fait du zeillo sa mère, il est tellement dans le nessbi titanic qu'il a investi en soumsoum dans l'EDF italien, l'ENEL. le pb c'est qu'autant en droit il assure le sang, autant en investissement c'est le jerome kerviel des années 60.  

concordia il s'enjaille un temps oklm avec ses linky mais en 62 le gouv panzani lui met à l'envers façon materazzi sur la soeur à zidane. en 2sc les keums te nationalisent EDF, pierre gattaz il fait un avc et pour costa concordia c'est le seum intergalactique. il s'est fait rot-ca son PEL en deux spi miskine il a rien chouffé le 100. il est yomb de ouf mais ses srabs sont là pour surmonter la loose. 

là titanic y srappelle qu’avant de se faire jerome-kerviolé il était avocat, y s'dit il va regarder dans la loi on sait jamais tu vois. de là il faut backer to le futur à l'envers. en 1962 l'union européenne elle fait crari de ouf, c'est le pire des smurfs sur cs:go t'as jamais vu ça, le genre gros noob level 1 qu'à l'air de r mais qui te frag tellement vite tu signales pour aimbot. et costa croisière le sang de la veine il voit venir le bon bail.   

step 1 il la joue camp de roms, il paie pas sa facture EDF. les macaronis ils ont la haine ils l'attaquent en justice. et devant le juge kerviel il dit O T'AS CRAQUÉ NARVALO, c'est pas tintin chez les soviets là, il me reste wallou avec vos conneries, j'suis sûr votre loi toute pourrie elle respecte r, même pas les traités européens. NON MAIS MDRRRRRR il répond le gouv italien, t'as cru t'étais où là ? on est pas chez mamie, ton vieux traité européen osef tellement t'as même pas idée pelo. notre loi de 62 elle est plus récente cousin, quand t'es passé sur blackops 2 tu retournes pas sur MW3 c'est tout c'est comme ça.   

le juge italien il est en PLS, il sait pas quoi faire en plus c'est un fragile. du coup il dit STOP jean pierre foucault je demande l'appel à un ami. de là jean pierre lui laisse 30sc et le juge italien appelle la CJCE, la cour de justice des communautés européennes. et là retournement de situation tellement abusé t'as jamais vu ça, 6-1 pour le barça. en gros MW3, le traité européen, il a créé un ordre juridique communautaire et au moment où il a acheté ce callof le gouv italien il a signé un papier comme quoi ok ok il peut acheter d'autres callof après mais MW3 ça reste le mieux. donc black ops 2 ou pas, si MW3 il dit EDF ça reste privé ben s'tout c'comme ça, passe à autre chose. le gouv panzani il avait pas lu les petites lettres du contrat darty, il s'est fait mettre la hagra par costa concordia. 

c'est le first kill no scope de la CJCE, c’est pierre gattaz en Y, c'est le principe de primauté du droit communautaire, c'est CJCE, 15 juillet 1964, Costa contre ENEL.

[mrlafont]

Parfois je perds mon temps.

Ah ! Sujet intéressant, débat pas-sion-nant ! Allons-y, voir ! Faire la peau au faux, Faire la part du vrai ! Ça y est, j'entre en scène : qu'est ce qu'y s'dit là ? Quoi ? J'entends pas… Comprends pas… « Pro » quoi ? « Prose », « Prose et litige » ? Non, toujours pas ? Ah, « prosélytisme » ! Mon dieu qu'ça tape ! Du charlatan à l'Industrie, les lobbies, les sectes, ça vole, ça ment, ça complote, c'est maléfique ! - Ah oui, tu trouves ? Tu s'rais pas un complotist’ ? - Non, enfin j'crois pas ! Attends voir qu'j'vérifie ! Ça y est, moi j'entre en peine, J'sais plus où donner d'la tête ! J'bouffe plus d'pattes, ‘paraît qu'y'a du gluten ! Mon dieu, 'viennent de là mes migraines ?! Attends voir qu'j'vérifie… Mais moi j'comprends plus, 'Y en a qui disent qu'c'est des conneries ! Moi je n'sais plus rien du tout, mais alors plus rien du tout du tout ! Je sais juste que je ne sais plus ! Et encore, c'est encore savoir une chose. Alors quoi ? J'me tais, j'pense plus, et j'fais c'qui m'plait, pourvu qu'je n'philosophe plus.

[blackragpost]

21.41 Loic Lantoine - à l'attaque Ce sont les flammes d'une colère Qui viennent embraser le regard De l'éparpillement de mes frères Mes copains du c'est pas trop tard C'est un joie démesurée De faire les grandes découvertes De nos histoires sans passé De nos conneries recouvertes Notre fierté d'être sans haine Et de retourner au charbon En gueulant les gars faut qu'on s'aime Et le chemin sera moins long Et c'est pas fini et ça continue Vas y patron sers moi un rêve Je te le paierai en fou rire Il est pas l'heure de la trêve On laissera pas nos poings mourir Si on fait la collec' des rires C'est pour préparer nos combats C'est parce qu'on sait pas trop quoi dire À part regardez plus en bas Et si on mélange nos pleurs Dans une mer d'amitié C'est qu'il nous reste un peu de peur Et qu'on a su la partager Quand de sublimes engueulades Viennent allumer e petit jour C'est la honte d'un malade Et c'est pour ça qu'encore on court Et c'est pas fini et ça continue Vas y patron sers moi un rêve Je te le paierai en fou rire Il est pas l'heure de la trêve On laissera pas nos poings mourir Et vos têtes en timidité Tellement vous aimez les autres Pas besoin de vous imiter Parce que j'vous aime c'est vous mes autres Quand la folie dévaste tout On voyage par petits bouts d'phrase Un tour de terre en rien du tout C'est notre cafard qu'on écrase Quand on reprend le temps de s'asseoir Au comptoir des quand même content On s'dit que ça s'appelle l'espoir On s'dit qu'on a encore du temps Et qu'c'est pas fini et qu'ça continue Vas y patron sers moi un rêve Je te le paierai en fou rire Il est pas l'heure de la trêve On laissera pas nos poings mourir À l'attaque, à l'attaque, à l'attaque, à l'attaque À l'attaque

[carolabulle]

L’amour c’t’une histoire de pantouffles.

J'ai dit un jour que s'aimer comme ça, ça s'pouvait pas au quotidien. Qu'on pouvait pas manger nos céréales tous les matins pis vivre cette passion-là en s'regardant dans l'blanc des yeux. Non. Cette passion-là allait nous consumer tous entiers, elle était sans issue.

Mais la passion, ça dure pas. Pis c'est ben correct. Il y a toujours l'amour qui, lui, dure, résiste, grandi!

Bien sûr, maintenant on va au p'tit coin la porte ouverte, on s'enlève les p'tites crottes dans nos coins d'yeux, tu m'as vu expulser un humain… Pis finalement, j'mange mes céréales toute seule parce que ça s'adonne que tu déjeunes pas l'matin.

Et plus rapidement que je l'aurais cru, on s'est installé dans un quotidien confortable. Comme une pantouffle qu'on enfile à la fin d'une longue journée.

Pis c'est ben correct.

Mais j’t'avoue qu'y'a des journées où j’m'ennuie d'comment on était avant. Quand y'avait pas de demi mesure. Quand on s'étendait à coeurs ouverts, face à l'inconnu, bien conscients de l'incertain. J’m'ennuie de ton 2 et d'mi rose pis d’t'attendre le samedi avec rien d'mieux à faire que d'penser à toi. J’m'ennuie qu'tu m'chantes des chansons avec des paroles pleines de sens pis d'me croire quand on s'dit qu'on est pas beaucoup à avoir compris c'était quoi l'amour. J’m'ennui des bols de ramen. J’m'ennui de t'sauter dans les bras pis d'avoir l'impression que tu t'disais qu'tu m'reverrais pu’ jamais.

Je l'sais bien qu'la vie a changé. Je l'sais qu'un couple, ça change. Je l'sais qu'on va pas toujours s'aimer pareil. Pis c'est ben correct.

Mais j'suis une nostalgique moi. Pis souvent j'écoutes la musique qu'on écoutait, j'relis les choses qu'on s'est écrite, j'refais ce qu'on faisait ensemble et j'rejoue tout ça dans ma tête. J'y retourne et mon coeur se gonfle, sur le point d'exploser. Ça m'rappele pourquoi que j’t'aime quand j'suis trop confortable dans l'quotidien, quand j'me mets à m'poser des questions. Comprends-moi… c'est pas que j'nous aime pas aujourd'hui. J'échangerais ma vie contre rien au monde. On est un phoenix qui a survécu aux flammes. C'est beau en maudit un phoenix. C'est rare aussi. Mais, maudit qu'la brûlure était bonne. J'revisite notre histoire parce que j'ai peur qu'elle tombe dans l'oublie… Parce que j'ai peur de n'plus jamais m'sentir aimée comme c'était l'cas dans c'temps-là. De plus m'sentir précieuse.

De plus m'sentir comme une pantouffle de verre. Parce que j'suis devenue une pantouffle confortable qu'on enfile à la fin d'une longue journée.

Pis c'est ben correct.

[mtwws-orvkns]

Mapping The World With §ound§ in Aire sur la Lys (Pas de Calais) - 2/06/2020 - carillon.

Dans le beffroi : 2 cloches à l’étage en dessous du carillon.

La plus petite “le Vigneron” - 1924 fonctionne en volée manuelle seulement.

Dans le cadre de l’installation sonore “On s’dit quoi” Louvre-Lens 2020 Remerciements  : Mme Delfly et Mme Tépeint

[mtwws-orvkns]

Mapping The World With §ound§ in Armentières - 1/07/2020 - Cloches de l’église St-Vaast.

Dans le cadre de l’installation sonore “On s’dit quoi” Louvre-Lens 2020.

Remerciements : Monsieur Philippe Heudre et Monsieur Thomas Roeland

[mtwws-orvkns]

Mapping The World With §ound§ in Seclin - 27/06/2020 - Carillon de l’abbatiale de Seclin.

Ritournelles automatisées et cloche des heures (16h)

Dans le cadre de l’installation sonore “On s’dit quoi” Louvre-Lens 2020 Remerciements  : Madame Tiphaine Van Kelf et Monsieur Thomas Roeland

[mtwws-orvkns]

Mapping The World With §ound§ in Le Quesnoy - 14/06/2020

En compagnie du Maître Carilloneur : Charles Dairay

Dans le cadre de l’installation sonore “On s’dit quoi” Louvre-Lens 2020 - Remerciements  : Monsieur Dairay

[mtwws-orvkns]

Mapping The World With §ound§ in Lederzeele - 30/06/2020 - Carillon de l’église.

5 cloches de carillon et 2 cloches de volée

Dans le cadre de l’installation sonore “On s’dit quoi” Louvre-Lens 2020 Remerciements  : Madame  Loonis

[mtwws-orvkns]

Mapping The World With §ound§ in Dunkerque - 27/06/2020 - Beffroi de Dunkerque.

Dans le cadre de l’installation sonore “On s’dit quoi” Louvre-Lens 2020 Remerciements  : Madame Sylvie Caron et Monsieur Alfred Lesecq

[mtwws-orvkns]

Mapping The World With §ound§ in Bouchain - 24/06/2020 - carillon de l’église.

Ritournelle automatisée.

Dans le cadre de l’installation sonore “On s’dit quoi” Louvre-Lens 2020 Remerciements  : Mr Nautascher