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PRIDE & PREJUDICE & ZOMBIES (2016) Adaptation du livre éponyme de Seth Grahame-Smith qui parodiait l’oeuvre de Jane Austen (dont le roman ORGUEIL ET PRÉJUGÉS fut adapté au cinéma en 2005), le projet avait, sur le papier, de quoi nous séduire quant à son résultat final: en effet, quoi de mieux qu’une réalité alternative teintée de comédie, localisée dans une Angleterre du XIXème siècle pestiférée par une apocalypse zombie? Hélas, malgré une introduction attractive, le film de David O. Russell (ah non, il est parti) bref, de Craig Gillespie... Heu, pardon, de Burr Steers, finit par traîner en longueur et tourner en rond, une fois l’intrigue posée. Malgré quelques explosions sanglantes de zombies, on remarque assez vite que le budget correct (on imagine sans peine que le cachet de Lena Headey et autres Matt Smith ont dû engloutir à eux seuls une bonne partie de celui-ci) ne suffira pas à rassasier notre faim: l’humour est somme toute léger, les combats se déroulent pour la plupart dans l’ombre (pour cacher le manque de moyens?) et les acteurs principaux n’arrivent pas à égaler certains seconds rôles. Dommage donc, que ce mash-up temporel et thématique ne prenne pas: la volonté, à l’écran, ne suffit jamais. Certains SFX flous évidents nous détournent de l’immersion, et ce n’est pas parce que Natalie Portman (s’étant désistée pour le premier rôle - une façon de faire relative à l’entreprise, on dirait) produit le tout que ça changera quelque chose. Avec un bon paquet d’idées amusantes, PRIDE & PREJUDICE & ZOMBIES peine à se démarquer, se reléguant au rang de DTV assez moyen dans son ensemble et bien trop sage pour une oeuvre parodique. Moins cool que son pitch et de ses visuels promotionnels, ce film décevra l’attente que l’on peut en avoir, la faute à quelques millions de dollars sacrifiés pour le cast, et à un jeu de chaises musicales qui aura vu se succéder plusieurs réalisateurs pour achever le projet: incomplet, inégal, et même pas sauvé de justesse. Dommage... UN PEU FRUSTRANT /20