Tumgik
#vieux cochon
sloubs · 1 year
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tw/ blood, death
Arrêtez de dire que Perceval va mourir dans Kaamelott, je refuse d'imaginer une scène finale où Perceval serait allongé au sol, blanc comme un linge, sa barbe et ses cheveux couverts de sang séché, tétanisé par la peur de mourir sans jamais avoir rendu son roi fier
Pourtant il viendrait de lui sauver la vie à son roi, il aurait pris son courage à deux mains et aurait sauté sans réfléchir sur l'ennemi pour le protéger, armé d'une épée ou de n'importe quel autre moyen pour asséner des coups et garder Arthur en sécurité. Il n'a jamais tué personne mais aurait tout fait pour vaincre son adversaire, parce qu'aucune vie ne vaut plus que celle de son roi, pas même la sienne. Un coup de lame mal esquivé lui aurait malgré tout scié la gorge, et il tomberait de sa hauteur sur la terre froide et humide. Il resterait prostré là, incapable de bouger, témoin malgré lui du flot incessant de sang qui s'écoulerait de sa blessure. Jamais il n'aurait vu autant de sang autour de lui, pas même quand son vieux père tuait le cochon à la ferme de son enfance, au Pays de Galles. Lentement, il commencerait à sentir ses jambes s'engourdir, jusqu'à ne plus les sentir du tout. Ses yeux bleus perçants regarderaient tout autour de lui d'un air paniqué, cherchant du regard un visage familier capable de le rassurer. Un long sifflement retentirait dans ses oreilles, sa vision se brouillerait progressivement, puis des voix étouffées lui feraient reprendre brièvement ses esprits. La main d'Arthur viendrait lourdement se poser sur son torse alors que lui même ne sentirait déjà plus ses doigts, et il tournerait la tête dans la douleur, pour regarder une dernière fois le visage de celui qu'il a toujours admiré.
"PERCEVAL ! PERCEVAL, REGARDEZ-MOI ! MAIS QU'EST-CE QUI VOUS A PRIS, ESPÈCE DE CINGLÉ ?!"
Arthur utiliserait la paume de sa main comme une compresse pour stopper l'hémorragie, sa peau caleuse plaquée contre les pulsations de son cou, d'où coulerait le sang encore tiède de son chevalier. Ce serait alors au tour d'Arthur de paniquer, en voyant Perceval perdre peu à peu l'étincelle innocente qui caractérise son regard, en voyant son visage devenir de plus en plus pâle. Lui qui a toujours réponse à tout, soudain ne répondrait plus de rien. Sa respiration se ferait haletante, la peur et le désarroi lui faisant perdre tous ses moyens.
"J'ai voulu- je voulais vous sauver, Sire..." chuchoterait difficilement Perceval. "...pour pas que vous soyez déçu de moi."
Arthur lâcherait alors un grognement inattendu, une douloureuse expiration mélangeant épuisement et sanglots retenus. Il se mordrait les lèvres comme pour s'empêcher de hurler.
"Vous m'avez jamais déçu, arrêtez vos conneries-" lui confierait-il d'une voix douce, enrouée par ses propres larmes. "Qu'est-ce qu'on s'était dit, Perceval ? Vous vous souvenez...?"
La gorge d'Arthur se serrerait, tandis que les doigts de Perceval chercheraient à s'accrocher à lui. Ses yeux cristallins s'écarquilleraient encore un peu plus et une mine apaisée viendrait soudainement effacer l'effroi sur son visage. Jusqu'à son dernier souffle Arthur aurait été à ses côtés. Il lui adresserait un sourire sans prononcer le moindre mot, repensant à toutes ces fois où son roi lui aurait accordé son temps et sa confiance, toutes les conversations qu'ils auraient partagé, toutes les phrases rassurantes qu'il lui aurait adressé.
"Écoutez-moi, on s'était mis d'accord, si j'étais en danger, vous deviez vous barrer ! Votre vie vaut pas moins que la mienne, Perceval !"
Chevauchant le corps quasi inerte de Perceval, Arthur comprendrait alors qu'il serait en train de le perdre. La mâchoire serrée, il lancerait un bref regard à sa main devenue entièrement rouge, presque brune tant le sang qu'il tenterait désespérément de retenir serait épais et abondant. Ses doigts crispés contre la jugulaire de son ami, il ne se retiendrait même plus de pleurer. Ses larmes viendraient s'écraser contre le métal froid de l'armure de Perceval, le suppliant de rester éveillé, de rester avec lui. Et tandis que l'adrénaline se propagerait dans chaque recoin de son corps, que son cœur serait sur le point de sortir de sa poitrine, les mains d'Arthur se mettraient soudainement à trembler. Sous sa paume, il ne sentirait presque plus de pouls.
"Ma vie, Sire-" murmurerait alors Perceval dans un dernier souffle, " ...Ma vie ne vaut rien si vous n'y êtes plus."
enfin bref voilà quoi vraiment j'ai pas du tout envie d'imaginer ça quoi
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tournevole · 8 months
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Voyons voir s’il est possible de lancer Dans l’espace infini un petit cochon ailé Qui ne serait ni un missile ni une tirelire Mais quelque chose pour hier aujourd’hui demain D’abord pour ma pomme ce serait peut-être même La chance de comprendre l’expression voyons voir Pour ce qui concerne les porcelets façon chérubins Ils existent on les trouve aux Puces de Saint-Ouen Et dans les vieux greniers d’où on les vide sans regrets On les chasse sans remords malgré leur vraie beauté Presque extraterrestre alors qu’ils ont dévoré jadis Des pieds et voire parfois du nourrisson entier Du bébé humain sur la paille sans surveillance Tout cela leur vaudrait bien un voyage en voie lactée. Valérie Rouzeau In Sens averse, © La Table Ronde, 2018
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19 / 04 / 2023
🇨🇵 FRANÇAIS / FRENCH 🇨🇵
HISTOIRE FICTIVE PERSONNELLE écrite en collaboration avec mon ami @tidodore2
- UNE HISTOIRE D'EURABIE -
LES VACANCES DU COUPLE ALGÉRIEN
PARTIE PAR submissivegayfrenchboy
Michel, gros Français blanc de 60 ans, vénére les Arabes depuis toujours. Mais personne n'a jamais voulu de lui, même comme esclave. Maintenant que les vrais hommes forts en France sont des mâles arabes, les gros blancs moches comme lui ont enfin une utilité.
Après avoir payé pour les vacances d'un couple de mâles arabes, Michel a été invité par eux pour leur servir de larbin. Riyad et Khader, les deux homos barbus et musclés, aiment parader dans les rues d'Alger avec leurs lourdes affaires portés par un vieux gros blanc.
Dans la piscine de l'hôtel de luxe qu'il avait payé avec sa maigre retraite, le gros blanc vit les deux mâles amoureux sortir leurs longs pieds de l'eau. Si appétissants. Lécher des délicieux pieds arabes valait bien d'être un serviteur.
Michel servit deux boissons aux deux amoureux qui étaient occupés à s'embrasser en se caressant leurs sexy pectoraux musclés.
Lorsqu'ils virent le larbin, ils n'eurent qu'une réaction : lui designer leurs pieds afin qu'il se prosterne pour les leur lécher.
PARTIE PAR tidodore2
KHADER : "Ça c'est la vraie vie de roi que l'on mérite ! Être servi et vénérer comme des dieux ! N'est ce pas, chien de Français !?"
PARTIE PAR submissivegayfrenchboy
RIYAD : "Ouais chien de céfran, les boissons sont assez fraîches ! Maintenant rafraîchis nous en léchant nos pieds !"
MICHEL : "Oui Maitre Riyad, il n'y a rien de meilleur pour un garçon cefran qu'être le lécheur des pieds d'un beau couple arabe ! Merci, maîtres !"
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PARTIE PAR tidodore2
KHADER : "On t'as déjà dit de nous appeler "Seigneur Riyad" et "Seigneur Khader" quand on est au bled, sale soumis de cefran !!! Sort de la piscine à poil et exibe ta petite bite à tous les mâles alpha de l'hôtel ! Puis tu te mettra à genoux devant nous en suppliant pour qu'on te pardonne et que tu puisses revenir nous lécher les pieds aux yeux de tous !"
PARTIE PAR submissivegayfrenchboy
Étonnamment, il n'était pas interdit pour les hommes de se dénuder publiquement, car les bites arabes étaient considérés comme dignes d'être admirés et les bites blanches étaient divertissantes à voir. Le gros Michel fit un tour sur lui-même pour que les beaux clients arabes puissent rire de sa microbite. Les mâles arabes sucés par des petits garçons blancs ou petites filles blanches admiraient de loin le couple gay arabe humilier leur larbin blanc.
Le couple d'amoureux algériens aimait s'embrasser devant le malheureux esclave blanc, qui était occupé à souffrir au soleil d'Algérie à porter les lourds sacs de shopping de ses maitres ou à lécher leurs pieds où qu'ils soient. Devoir lécher les longs pieds de mâles algériens homosexuels et plus jeunes que lui était humiliant pour le vieil homme gros, et même des français blancs se moquaient de lui lorsqu'ils le voyaient.
En Algérie, des petits garçons blancs étaient traînés en laisse par des hommes Arabes dont ils étaient les propriétés, mais Khader et Riyad préféraient avoir un vieil homme gros, afin que le contraste soit plus fort, mais de manière inversé.
Leur musculature rappelait à Michel sa faiblesse, son gros ventre lui valait d'être considéré comme leur cochon de compagnie et il arrivait aux amoureux de poser leurs longs pieds sur le ventre moelleux de Michel. Plus petit qu'eux alors que plus âgé, il s'effondrait sous le poids des sacs qu'il avait à porter. Les deux grands Algériens d'une trentaine d'années aimaient se promener main dans la main, l'un des deux tenant dans l'autre main la laisse relié au collier de leur soumis.
Et bien sûr, il ne se passait pas une soirée, qu'ils soient à table en traîner de dîner, dans le salon à regarder la télé dans les bras l'un de l'autre, ou au lit à s'embrasser et faire l'amour, où Riyad et Khader ne se faisaient pas lécher les pieds.
Même s'il était humilié le gros français blanc aimait chaque seconde passé à lécher des pieds et prendre des coups de ces amoureux sublimes.
FIN DE L'HISTOIRE
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🇺🇲🇬🇧 ENGLISH / ANGLAIS 🇬🇧🇺🇲
PERSONAL FICTIONAL STORY written in collaboration with my friend @tidodore2
- AN EURABIA STORY -
THE ALGERIAN GAY COUPLE'S VACATIONS
PART BY submissivegayfrenchboy
Michel, a fat 60-year-old white Frenchman, has always revered Arabs. But no one ever wanted him, even as a slave. Now that the real strong men in France are Arab males, fat, ugly white men like him finally have a use.
After paying for the holidays of a couple of Arab males, Michel was invited by them to serve as their servant. Riyad and Khader, the two bearded and muscular homosexuals, like to parade in the streets of Algiers with their heavy belongings carried by a fat old white man.
In the swimming pool of the luxury hotel that he had paid for with his meager pension, the big white man saw the two males in love taking their long feet out of the water. So appetizing. Licking delicious Arab feet was well worth being a servant.
He served two drinks to the two lovers who were busy kissing while stroking their sexy muscular pecs.
When they saw the lackey, they had only one reaction: to designate their feet to him so that he bows down to lick them.
PART BY tidodore2
KHADER: "That's the real king's life that we deserve! To be served and worshiped like gods! Isn't it, French dog!?"
PART BY submissivegayfrenchboy
RIYAD : "Yeah French dog, the drinks are cool enough ! Now refresh us by licking our feet!"
MICHEL: "Yes Master Riyad, there is nothing better for a Cefran boy than to be the licker of the feet of a beautiful Arab couple! Thank you, masters!"
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PART BY tidodore2
KHADER: "We've already told you to call us "Lord Riyad" and "Lord Khader" when we're in town, filthy cefran submissive!!! Get out of the swimming pool naked and show off your little cock to all the alpha males in the world hotel! Then you'll kneel down in front of us, begging us to forgive you and come back and lick our feet for all to see!"
PART BY submissivegayfrenchboy
Surprisingly, it was not forbidden for men to publicly strip naked, as Arab cocks were considered worthy of admiration and white cocks were entertaining to behold. Fat Michel turned around so that the handsome Arab customers could laugh at his microbite. Arab males sucked by small white boys or small white girls admired from afar the Arab gay couple humiliating their old white slave.
The loving Algerian couple loved to kiss in front of the unfortunate white slave, who was busy suffering in the Algerian sun carrying his masters' heavy shopping bags or licking their feet wherever they were. Having to lick the long feet of gay, younger Algerian males was humiliating for the fat old man, and even white French people laughed at him when they saw him.
In Algeria, little white boys were dragged on a leash by Arab men whose property they were, but Khader and Riyad preferred to have a fat old man, so that the contrast was stronger, but inverted.
Their muscles reminded Michel of his weakness, his big belly earned him to be considered their pet pig and it happened that lovers put their long feet on Michel's soft belly. Smaller than them while older, he collapsed under the weight of the bags he had to carry. The two tall Algerians in their thirties liked to walk hand in hand, one of them holding in the other hand the leash attached to the collar of their submissive.
And of course, not a single evening was going on, whether they were at the table hanging out over dinner, in the living room watching TV in each other's arms, or in bed kissing and making out. love, where Riyad and Khader didn't get their feet licked.
Even though he was humiliated, the fat white Frenchman loved every second spent licking feet and taking kicks from these sublime lovers.
END OF THE STORY
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En cette année de grâce 1993, dans un coin paumé de l’hexagone, la maison « Salaisons des Îles » ferma ses portes, non sans un soupir de soulagement des cochons alentour. Fondée en 1954 par un homme qui croyait dur comme fer que la charcuterie était l'avenir de l'homme, la boutique avait connu des jours de gloire et des nuits d’ivresse, où les saucissons se balançaient au plafond comme des pendus, mais en moins tragique. Pierre, le fondateur, était un homme de goût, un esthète de l'andouillette, un poète du pâté de campagne, un Rimbaud de la rillette. Son magasin était son œuvre, son chef-d'œuvre, son « Guernica » à lui, une espèce de Louvre du lardon. Mais voilà, les temps changent plus vite que les bactéries prolifèrent dans un pâté de foie, les artères se bouchent, et les préoccupations écologiques s’immiscent dans l’esprit des consommateurs. La légende raconte qu'avant de tourner la clé dans la serrure pour la dernière fois, Pierre aurait lâché une larme – sûrement une perle de graisse condensée – et avec elle, une dernière parole : « Salut, tas de veaux. Vous ne savez pas ce que vous perdez. Allez, à la revoyure, et si le ventre vous gargouille, n'oubliez pas de mâcher du côté où vous avez encore des dents. » La devanture, aujourd'hui, se dresse encore, fière et décrépite, comme un vieux comptoir de bar abandonné où les échos des dernières tournées n'en finissent plus de se dissiper. Elle porte les cicatrices du temps et la poussière d'un monde qui a tourné la page sur le gras et le sel. Dans cette ruelle, si l'on tend l'oreille, on peut encore entendre l'écho des conversations, des rires gras et des couteaux qui tranchent le jambon. C’est un morceau d’histoire, une tranche de vie, une odeur oubliée. Et si vous passez par là, respirez un grand coup, vous sentirez peut-être, portée par le vent, l’odeur d’un saucisson bien poivré, et peut-être même que vous verrez l'ombre de Pierre, dos tourné à son royaume des carnivores, prêt à faire ripaille de ses souvenirs saumurés.
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J’ai vécu au Brésil. Je l'ai découvert et pourquoi les gens sont plus heureux que nous sans argent. Premièrement et le plus important, ils vivent la vie au présent et ne sont pas sans cesse en train de faire des plans pour la retraite, la semaine prochaine ou demain. Deuxièmement ils ne sont pas en train de se tuer au travail et n'avoir que 5 semaines de vacances par années. Ils ont donc du temps pour penser à leur vie plus-tôt que de passer leur vie la tête dans le guidon le problème du système capitaliste qui ne nous laisse plus le temp de penser. Troisièmement ils font du rapprochement physique sans contre partie. De retour j’ai été choqué par la froideurs des gens et des femmes en particulier. Les cochons ne deviennent pas vieux mais tous les vieux deviennent cons
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Le Langage “Poilu”.
“(…) Vous savez que la tête ou trognon se coiffe d'un képi, dit kébrock, pot de fleurs.  Le buste du poilu, la partie de son corps qui contient l'estomac et les entrailles, qui est par conséquent le réceptacle de la nourriture, se nomme pour ce motif: coffre, bide, buffet, lampe. Rien ne fait plaisir comme de s'en flanquer plein la lampe.  Le poilu met ses jambes, ses quilles, ses pattes, ses harpions, son compas, dans un objet appelé par certains pantalon, mais par lui: falzar, frandar, froc, fourreau, grimpant. On voit le geste de l'homme qui s'habille…
A ses pieds, panards, ripalons, il enfile des godillots ou, si vous préférez, des godasses, des grôles, des croquenots, des ribouis, des péniches, des chaussettes à clous, des pompes (à l'usage de l'eau des tranchées, probablement).  Tout le monde connaît Azor, le sac; Mlle Lebel, le fusil, et Rosalie, la baïonnette, trois fidèles amis du trouflon.
Le temps où le poilu se couchait dans un lit, appelé pajot ou plumard, en raison sans doute de l'absence de plumes dans la literie, est maintenant passé. Il dort (quand il dort, et alors il pionce, il roupille, il en écrase) sur la terre, heureux d'avoir de temps en temps un peu de paille en guise de drap ou de sac à viande. Au repos, en arrière, il trouve quelquefois un lit: quelle joie, quelle nouba. Quelle foire! Mais la chose est rare depuis que le poilu habite la tranchée et ses gourbis, ses cagnas, ses calebasses.  Sa grande préoccupation est alors de défendre sa peau. Car il reçoit des visites peu agréables: les gros noire, les marmites, les wagons-lits, les trains de wagons-lits, s'il y en a plusieurs, le métro.. Que sais-je encore? C'est alors que retentissent les:
« Planquez-vous! » Les poilus s'aplatissent sur le sol sans s'émouvoir: faut pas s'en faire! A quoi bon avoir les foies blancs, verts ou tricolores, en d'autres termes, avoir peur? On n'est pas une bleusaille!  Et quand résonne l'éclatement formidable du 105 ou du 120, le poilu apprécie d'un air amusé: C'est un pepère… un maous… un pépère-maous. De petits bourdonnements se font entendre: ce sont les éclats nommés mouches à miel, abeilles (ces qualilicatifs étant d'ailleurs communs aux balles) qui, heurtant un obstacle, cessent brusquement leur ronronnement.
Aussi, on est brave; on en a dans le ventre; on est blessé, attigé, amoché; on meurt, cela s'appelle être occis, clamecé, claboté,bousillé, zigouillé. II en tombe beaucoup, surtout à la charge à la a baïonnette, quand on va à la fourchette.  Notez enfin un autre petit inconvénient de la vie des tranchées. Ces cochons de Boches ont amené avec eux, laissés en liberté, une multitude d'insectes parasites, parmi lesquels on doit signaler, en raison de leur nombre et de leur universelle renommée, les poux, totos ou gos, petites bêtes blanches aux pattes agiles, appelées aussi pour ce motif mies de pain mécaniques… Et je vous assure que pour s'en débarrasser on a bien de da peine: quel boulot !
Ce sont là les ennuis d'un métier qui réserve, par contre, d'agréables moments. La soupe, par exemple… Il faut avoir vécu au front pour être capable de comprendre l'enthousiasme de l'accueil fait à l'homme sale que la guerre a révélé cuisinier, "Ah! te v'ià, l'cuistot! Eh bien! ça va, à la cuistance? Dis donc… vieux, qu'est-ce que tu nous apportes à becqueter?” Le cuisinier, louche en main, procède alors à la distribution. Chacun tend sa galetouse, lisez gamelle, et reçoit sa portion de rata: bidoche ou barbaque cuite avec patates, faillots ou riz. Avec cela, un quart de boule (pain ou bricheton) et de temps en temps, un morceau de frometon ou fromgi (fromage).
Seulement, il arrive parfois que, pour divers motifs, la soupe ne vient pas: attaques, changements imprévus de secteur, culbute du cuisinier et de sa becquetance sous la rafale des obus. Philosophiquement, en s'accompagnant d'un geste des mains qui esquissent un nœud imaginaire sur le ventre, le poilu se met la tringle ou la corde, serre un cran à la ceinture, ou, par antithèse, il se bombe. Et il le fait sans trop se plaindre - rouspéter ou rouscailler, - se réservant d'ailleurs de se tasser une boîte de singe.  Mais quelle n'est pas sa joie lorsqu'il peut se rassasier à son aise, se taper la tête ou la cloche, s'en mettre plein le col, plein le cornet!  Le comble du bien-être est atteint quand paraît le vin, le pinard tant désiré. On ne l'a plus, comme autrefois, en litre, en kil; on en touche - et encore!… - un quart. Sinon, au cas où le pinard a fait le mur, on se contente d'eau dite flotte ou lance. Puis vient le traditionnel jus, dont on ne se passerait pas pour un empire. De temps en temps, enfin, on distribue de l'eau-de-vie: la goutte, la gniole, le criq, le j'te connais bien. Mais généralement le poilu voit là un signe avant-coureur d'une attaque. Alors, malgré le plaisir de l'absorption, il trouve que ça la f…iche mal! Il eût préféré déguster en paix, que diable!
Ce plaisir de la soupe s'adresse à ce qu'Aristole appellerait l'âme inférieure. Il en est un autre d'une essence supérieure: celui de recevoir des lettres. Les babillardes sont toujours bienvenues: celles des parents, des vieux; des frères et sœurs, frangins et frangines; des amis, des copains, des connaissances restées au pays; des parrains et marraines de guerre. Souvent aussi on y trouve de quoi garnir son porte-monnaie Les yeux du poilu, ses mirettes, s'illuminent lorsqu'il voit son morling se remplir de ronds, de balles, de tunes. Bienheureux ceux qui ont du pognon, du pèse !“
Maurice Barrès
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ekman · 2 years
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C’est le début des années 70. C’est Saint Germain-des-Prés qui vit déjà sur son mythe d’après-guerre, les nuits des cabarets nègres avec Juliette Greco et son nez moche pas encore effacé à coups de bistouri et de cocaïne, Brassens par ci, Ferrat par là, et Piaf qui traîne encore avec ses boutanches et ses amants-maquereaux. Déjà, on dénombre des anciens combattants de ce temps-là en terrasse, des couillons qui sont passés à côté d’Antoine Blondin sans le voir, sans lui payer un coup. Des fakes avant l’heure, des bidonneurs d’avant les plateaux télé, des carcasses vides, des pique-assiettes et des mesquins. Mais ceux qu’on aperçoit sur la photo, ils sont plutôt contents de leur époque, à lire leur petit magazine, à deviser des misères politiques du monde, à évoquer ce vieux presbytère en ruine ou presque, acheté pour trois fois rien dans ce village si authentique du Lubéron, là où il y a encore une vie paysanne, là où même les grosses femmes en tablier ont l’accent de Raimu. Il reste encore quelques vignerons plutôt désœuvrés, minés par la fin des fêtes de village, de la chasse au cochon, des culbutages de vendange, la fin du temps, du leur. Ils boivent de trop et tapent sur leur bonne femme qui gueule, fenêtre ouverte sur la place. Parfois, les gendarmes de L’isle-sur-la-Sorgue ou d’Apt se déplacent en 4L, sermonent, embarquent éventuellement, si la cuite est lourde et le fusil décroché. Bref, ils ont acheté dans cette région encore très sauvage qui sent la terre sèche et la lavande. On y mange toujours du mouton, en côtelettes par chères. Le seul bar-tabac allonge sa terrasse sur le trottoir jusqu’à déborder sur le bureau de la Poste, avec son employée joyeuse et son unique téléphone. À midi, la place est vide, bien sûr, le cagnard, trop chaud. C’est l’heure où l’on s’attrape dans la pénombre. Parfois un cri perce dans le silence des siestes lourdes. Les vieux sourds sourient. Le bon temps qui a passé. Un petit nouveau pour le printemps ? À la terrasse des Deux Magots, on parle de Lacan bien sûr, de Derrida un peu, du festival d’Avignon abondamment, de Sartre infiniment. On évoque l’impérialisme américain, si destructeur, si implacable, si inhumain. De la guerre atomique aussi, et de pourquoi l’on s’entête à posséder la bombe et à développer ces centrales nucléaires de la mort assurée. Franchement, il devient urgent de voter à gauche, car plus que jamais la gauche c’est la justice sociale – si nécessaire ! –, la fin des privilèges ultra-bourgeois, la venue en France de gens d’autres cultures, le réglement moral et matériel de la dette que nous avons vis-à-vis des fils du peuple algérien enfin libre... et l’Afrique noire ! Nous sommes toujours à manipuler la politique africaine, faiseurs de présidents gagnés à la cause sonnante et trébuchante de nos compagnies corruptrices ! Avez-vous lu l’éditorial de Jean Daniel sur l’union de la gauche que veut bâtir Mitterrand ? Une force politique, morale, sociale que rien ne pourra arrêter... si seulement ! Allez ouste, la clique gaulliste, les anciens combattants magouilleurs et leurs bâtards serviles, les Lecanuet, Giscard, Poniatowski... des atlantistes qui feront la politique de Washington. Ça pue la CIA tout ça ! Heureusement que nous avons Fidel pour contre-balancer leur influence et empêcher leurs crimes en Amérique du Sud ! Oui, ils sont là, les coupables de notre fin. Sur cette terrasse des Deux Magots, grands promotteurs du Progrès – enfant monstrueux de Rousseau et de la Sainte Consommation – “leur” Progrès, celui promis au peuple, quelles que soient sa nature et sa couleur, pourvu qu’il leur fasse oublier leur condition de bourgeois nantis, bavards, idiots. Ils avaient les clés et ont ouvert la porte aux pires aventures, le sourire aux lèvres, avec cette bonne conscience de ménagère qui a terminé son repassage. J’ai fréquenté leurs enfants, riches petits névrosés d’Auteuil ou du 7ème, fils-de, héritiers sans avenir, préservés, protégés, dépendants au pèze dès l’âge de huit ans. Des gamins sans repères, trimballés de divorces en unions foireuses, de fêtes alcoolisées en avortements sordides. Tantôt muets chez le psy de Neuilly, tantôt partis en Irlande pour un stage ésquestre soldé par un dépucelage brutal entre les cuisses d’une blondasse ivre plombée aux gonocoques. Mais en terrasse, tout va bien. “J’ai appris que ton ex-mari avait vendu sa boîte à des Allemands pour partir s’installer au Maroc avec cette jeune chanteuse danoise... tu sais, celle qui a fait deuxième à l’Eurovision. Entre nous, vu son âge à lui, ça durera ce que ça durera. Enfin... elle lui fera un gamin avant de partir et elle aura sans doute une belle pension. Tu sais comment sont les Scandinaves sur ces questions ! Le droit des femmes d’abord ; ils ont des siècles d’avance sur nous !”. Plus loin : “la condition des travailleurs-esclaves venus du Maghreb est insupportable. Mon fils, qui poursuit des études de socio à Nanterre, m’a fait un topo complet : c’est effarant. Quand tu penses qu’ils ne peuvent même pas faire venir leur femme ! Après on s’étonne que les flics leur mettent tous les viols sur le dos, la bonne excuse !”. Plus loin encore : “je l’ai dit en comité de direction : tant que nous laisserons ces politiciens archaïques défendre le schéma national – pour ne pas dire nationaliste – contre le projet européen, nous ne pourrons pérenniser notre expansion sur les marchés étrangers. C’est comme ça ! Vivement les États-Unis d’Europe et un jeune Kennedy aux commandes !”.  La nuit tombe sur Saint Germain-des-Prés. De la nef de l’église, on entend un chœur s’élever. Les voitures klaxonnent dans le crépuscule estival. La lumière est sublime, qui meurt doucement dans le bleu de la nuit qui s’approche, le fumet des restaurants ouvre l’appétit, les femmes sont légères et belles. On a de l’inflation, certes, mais la croissance est à deux chiffres. L’avenir leur appartient.  Hélas. J.-M. M.
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tournelavie · 2 years
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ROMAIN GARY
"Les lits m'ont toujours posé des problèmes. S'ils sont étroits, pour une seule personne, ils vous foutent dehors, en quelque sorte, ils vous coupent vos efforts d'imagination. Ça fait I, sans ambages, sans ménagement. "T'es seul, mon vieux, et tu sais que tu le resteras." Je préfère donc les lits à deux places, qui s'ouvrent sur l'avenir, mais c'est là que se présente l'autre côté du dilemme. Les dilemmes sont tous des peaux de cochon, soit dit en passant, j'en ai pas connu d'aimables. Car avec un lit pour deux chaque soir, et toute la journée du samedi et dimanche, on se sent encore plus seul que dans un lit pour un, qui vous donne au moins une excuse d'être seul."
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omagazineparis · 2 days
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Le meilleur des Calanques à Marseille
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Marseille est une ville où le temps s'est arrêté. Le Vieux Port, le cœur médiéval de la ville, dégage une atmosphère à la fois cosmopolite et rustique. C'est une ville de ruelles cachées, de petites places et d'arrière-cours tranquilles. Sans surprise, c'est aussi l'un des meilleurs endroits à explorer en France pour les randonneurs et les amoureux de la nature. Encore mieux ? Il existe de nombreux sentiers de randonnée dans les Calanques - de merveilleuses falaises calcaires avec des vues panoramiques - qui sont parfaits pour explorer quand vous voulez vous éloigner de tout et entrer dans un autre monde. Si vous aimez autant que nous explorer les coins de villes hors des sentiers battus, ces neuf randonnées autour de Marseille vous laisseront bouche bée. Des points de vue de joyaux cachés que peu de gens connaissent aux sentiers sans voiture qui vous permettent de découvrir de près la beauté naturelle d'une nature intacte, ce sont toutes des expériences uniques que vous ne trouverez nulle part ailleurs en France. Les Goudes Les Goudes sont des falaises discrètes qui surplombent le port de Marseille et que seules quelques personnes connaissent. Si vous cherchez une randonnée qui vous permette de découvrir la beauté naturelle d'une nature hors des sentiers battus, c'est celle-ci. Votre parcours vous mènera le long de chemins souvent envahis par la végétation, vous donnant l'impression de marcher dans un jardin secret. Cet endroit improbable est un exemple étonnant de la capacité d'adaptation de la nature, car la roche a été usée pour créer un chemin juste assez large pour qu'une voiture puisse y circuler. Ce chemin n'est utilisé que par quelques personnes chaque année, ce qui en fait l'un des meilleurs endroits à explorer à Marseille pour les randonneurs. Les calanques de Callelongue Le chemin de Callelongue est l'un des points forts des sentiers de randonnée de la ville. Sans voiture, c'est l'une des plus belles promenades que vous trouverez à Marseille. Vous pouvez marcher sur un mélange de chemins de terre et de marches en pierre en traversant la réserve naturelle de Callelongue. Cette réserve est un sanctuaire pour la flore et la faune. Vous y trouverez de nombreuses espèces d'orchidées sauvages et de plantes rares, ainsi que des oiseaux, des cochons sauvages et une grande variété de petits mammifères. C'est l'un des meilleurs endroits à explorer à Marseille pour les randonneurs qui aiment profiter de la vue imprenable sur la ville et la mer Méditerranée. Le chemin est entouré de falaises, ce qui vous permet de vivre une expérience vraiment isolée. Au cours de votre promenade, vous pourrez observer une partie de la flore et de la faune uniques de la réserve, notamment des cochons sauvages, des moutons sauvages, des pigeons bisets et, près de la côte, des lièvres de mer. Marseilleveyre Le vignoble des Calanques, au bout de la route, est un véritable joyau caché. Au bout de la route, vous trouverez le vignoble de Marseilleveyre à Calanques. Ce vignoble est un exemple de la façon dont la nature a reconquis les Calanques. Vous pouvez explorer ce vignoble comme un chemin sans voiture qui a été transformé en une série de marches et de passerelles à travers le vignoble, ainsi que des bancs de pierre. C'est l'un des meilleurs endroits à explorer à Marseille pour les randonneurs qui veulent profiter du son apaisant des vagues s'écrasant sur la côte sans avoir à se battre contre la foule à la plage, que ce soit là ou à la Plage du Prado toute proche. Vous trouverez également que le chemin sinueux qui traverse ce vignoble est un endroit idéal pour laisser votre esprit vagabonder. Sur le même sujet : 5 bonnes raisons de visiter l’Islande Podestat Cette randonnée est l'un des meilleurs endroits à explorer à Marseille pour les amoureux de la nature. Elle vous emmène à travers les Calanques et vous permet d'explorer l'écosystème au pied des falaises. Vous trouverez un chemin qui vous mènera le long des falaises, souvent avec vue sur la mer. Il existe également des passerelles en bois qui vous permettent d'explorer la zone à différents niveaux. Le long du chemin, vous trouverez également de nombreux écosystèmes uniques, notamment des marais salants et des vasières, où vous pourrez trouver des espèces de plantes tolérantes au sel qui prospèrent dans ces habitats inhabituels. Vous trouverez également de nombreuses espèces d'oiseaux et de mammifères dans cette région. C'est l'un des meilleurs endroits à explorer à Marseille pour les amoureux de la nature. Vous vous promènerez sur des sentiers qui vous permettront d'explorer l'étonnant écosystème des Calanques, les célèbres falaises calcaires de Marseille. Si vous avez le temps, vous pouvez même visiter le parc marin des Calanques, qui est l'une des choses les plus étonnantes que vous verrez à Marseille. Les calanques de Sormiou Situé dans les Calanques, Sormiou est l'un des meilleurs endroits à explorer à Marseille pour les randonneurs qui aiment les environnements naturels uniques. Le chemin qui traverse Sormiou est l'un des meilleurs endroits à explorer à Marseille pour les amoureux de la nature. Bien que le chemin qui traverse cette zone ne soit pas balisé comme un sentier de randonnée, c'est un chemin facile et accessible à tous. Vous vous promènerez dans une oasis naturelle qui regorge de vie. Le chemin que vous empruntez traverse une oasis naturelle où l'on trouve de nombreuses espèces de plantes et d'arbres, ainsi que de nombreuses espèces d'oiseaux, notamment des oies à bec court et des cygnes noirs. Vous explorerez un littoral rocheux qui regorge de merveilles naturelles peu connues. Vous traverserez un canyon long et étroit, où vous trouverez des chutes d'eau impétueuses et des chemins rocheux parfaits pour l'exploration. Morgiou Si vous êtes à la recherche d'une randonnée qui vous offre une expérience vraiment unique, le chemin de Morgiou est fait pour vous. Cette randonnée vous permet d'explorer la magnifique flore subtropicale de la Méditerranée au pied des Calanques. La randonnée est hors des sentiers battus et sans voiture. Vous emprunterez des sentiers qui serpentent dans des prairies herbeuses et aurez une vue sur la mer. Sugiton Cette randonnée à travers les Calanques est l'un des meilleurs endroits à explorer à Marseille pour les randonneurs qui aiment explorer la nature hors des sentiers battus. Vous marcherez le long de sentiers qui ne sont souvent marqués que par des pierres non fixées. Il est donc facile de les manquer, ce qui signifie que vous devrez explorer la zone en faisant preuve d'ingéniosité. On y trouve de nombreuses espèces de fleurs sauvages et de plantes rares, ainsi que de nombreuses espèces d'oiseaux, dont le rouge-gorge à poitrine rose et le grand cormoran. Vous marcherez sur des sentiers qui serpentent dans une forêt de pins, où vous trouverez de nombreuses espèces de fleurs sauvages et une variété d'oiseaux. Calanques d'En-Vau Cette randonnée est l'un des meilleurs endroits à explorer à Marseille pour les randonneurs qui aiment explorer la nature hors des sentiers battus. Le chemin est souvent non balisé, et vous devrez explorer la zone en faisant preuve d'ingéniosité. Le chemin des Calanques est hors des sentiers battus et sans voiture, ce qui signifie que vous devrez explorer la région en faisant preuve d'ingéniosité. Le chemin est souvent non balisé, et vous devrez explorer en utilisant votre propre ingéniosité. Vous traverserez une forêt de pins, où vous trouverez de nombreuses espèces de fleurs sauvages et de nombreuses espèces d'oiseaux, notamment des merles à poitrine rose et des grands cormorans. Read the full article
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iradiei · 4 months
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21 janvier
“L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt !” A-t-on idée de vivre le jour ? Votre réveil hurle. Il est six ou sept heures, Paris est déjà debout depuis une heure ou deux, d'après Jacques, mais d'après les experts, tout dépend de sa motivation et de quelle “morning routine” on suit. Vous résistez à l’envie de jeter l’alarme matinale contre le mur, sans trop savoir pourquoi - peut-être parce que, dans cette économie, même un réveil coûte cher, et ce serait dommage de casser sa tirelire cochon pour en racheter, d’autant qu’on devrait racheter une tirelire cochon - et vous allez, balbutiant, vers le reste de votre journée. Si vous êtes de cette partie patriotique de la population, vous avez, en plus de ne pas être frais, le plaisir de supporter les têtes blondes que vous avez pondues, si chères à l'état, qui les enverra mourir sur une plage inconnue dans une guerre absurde d’ici vingt ans. Et alors que vous partez pour un travail misérable, avec le soleil dans les yeux, vous vous demandez s’il n’eût pas fallu se coucher plus tôt la veille, et si c’est bien une vie.
Eh bien non, ce n’en est pas une. Nous devrions sans doute vivre la nuit. Pas besoin de subir l’insupportable astre solaire, qui rayonne autant que le Français moyen tire la gueule, et qui semble briller d'autant plus fort lorsque votre journée est abominable. Si nous réfléchissons un instant, vivre la nuit serait également bénéfique : plus besoin de voir la tronche des collègues insupportables, des passagers apathiques, des chauffards débiles ou même de ces jeunes ou de ces vieux, qui ont forcément fait quelque chose d'intolérable, juste pour nous énerver, tant et si bien qu'on regrette que la canicule ne soit pas plus mortelle. Le racisme chez les chats s’effondrerait, parce que, c’est bien connu, la nuit, tous les chats sont gris, et quiconque est gris en bonne compagnie n’a guère envie d'être raciste. On pourrait traverser sans se soucier des feux, ce qui arrangerait bien nos concitoyens, dont l’immense majorité est composée de protanopes, de deutéranopes, ou d'imbéciles qui étaient trop occupés, lorsqu’on leur apprenait les couleurs, à essayer de savoir si le crayon rouge avait plutôt le goût de la fraise ou de la framboise. Et surtout, nous pourrions nous lever sans avoir à souffrir le hurlement incessant de ce foutu réveil.
Vous pestez et essayez de négocier cinq minutes avec l’intraitable avatar du temps, et nous giclons autant d'étoiles nacrées qui vous tomberont sur la gueule.
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christophe76460 · 7 months
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N° 1
L'homme de... etc...
Au travers de l’histoire, beaucoup d’hommes sont devenus célèbres de leur vivant. Cependant, un certain nombre ont fait parler d’eux après leur mort, parce que la valeur de ce qu’ils avaient accompli sur terre n’a été reconnue qu’à titre posthume. Et puis d’autres n’ont rien fait du tout, sinon d’exister et de mourir et ils sont quand même parvenus à la notoriété ; de ce nombre est l’homme de Java. Lorsqu’on a découvert ses restes, il fut considéré comme l’un de ces fameux chaînons de l’évolution entre l’animal et l’homo erectus, vous et moi.
Finalement après 30 ans passés à convaincre les sceptiques du bien-fondé de sa découverte, il a avoué les circonstances exactes qui lui avaient permis de donner naissance à l’homme de Java et qu’il s’agissait peut-être des restes d’un singe géant. Dans le premier chapitre du livre de la Genèse, il est écrit :
Et Dieu dit : Faisons l’homme à notre image pour qu’il nous ressemble, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles et les insectes. Dieu créa l’homme à son image, il le créa pour qu’il soit à l’image de Dieu. Il créa l’homme et la femme (Genèse 1:26-27).
Mais comme ce point de vue est inacceptable pour le monde scientifique moderne, on a cherché les chaînons manquants entre l’animal et l’homme ; seulement ce qu’on a découvert n’est pas très convaincant, surtout que les magouilles abondent. L’homme du Nebraska a été présenté sur la base d’une dent qui aurait appartenu à quelqu’un vieux d’un million d’années. Bien plus tard, il fut découvert qu’il s’agissait en fait d’une dent de cochon. Et on ne parle plus de lui. La liste est longue.
En 1912, un dénommé Charles Dawson découvre l’homme de Piltdown qui en fait avait été fabriqué de toutes pièces avec un morceau de mâchoire, de crâne et deux molaires. Ce spécimen fut dans tous les livres d’école pendant 40 ans. En 1953, la mystification fut dénoncée, car on se rendit finalement compte que les dents avaient été limées, les os colorés pour tromper avec succès les plus grandes autorités en la matière. Il est étonnant de constater avec quelle facilité on peut manipuler les experts lorsqu’ils ont des idées préconçues. …
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streampourvous · 8 months
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Impitoyable (1992)
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Regarder Impitoyable 1992 Film en streaming complet français VF et gratuit – Unforgiven (1992) Après avoir été un impitoyable tueur, toujours entre deux verres, Bill Munny a raccroché ses colts pour l’amour d’une femme aujourd’hui disparue. Il élève péniblement des cochons dans un enclos boueux, avec pour seuls compagnons ses deux jeunes enfants. Bill reçoit un jour la visite de Schofield Kid, un apprenti desperado qui veut devenir le partenaire de cette légende vivante. Le Kid lui propose de partager les mille dollars offerts par des prostituées de Big Whiskey, une bourgade lointaine, pour l’élimination des deux cow‐boys qui ont défiguré l’une d’entre elles. Munny finit par accepter la proposition et rend visite à son vieux complice, Ned Logan… Read the full article
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Hola ! Petite journée à Cuenca, la troisième plus grande ville du pays.
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C'est plutôt mignon pas mal de jolis vieux bâtiments, une belle cathédrale aussi
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Je passe par un musée d'ethnologie assez bien fichu, avec la présentation des différentes cultures locales (mine de rien, il y avait une sacrée diversité avant l'arrivée des colons !), Où je retrouve certains des costumes traditionnels que j'ai croisé en route
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Petite expo sur les fêtes dans le pays, ça m'aurait bien plu d'en faire une, tout a l'air plein de couleurs !
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Nous avons ici une des traditions locales, qui veut que cet homme passe récupérer de la nourriture devant les maisons, et l'échange contre bonne fortune, santé, protections diverses ... Et des sucreries ! Le saint Nicolas local :)
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On retrouve d'ailleurs certaines de ces traditions dans la ville sous forme de street art, avec ici les peintures faciales/masques utilisés lors d'une des fêtes
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On peut aussi voir quelques têtes réduites (brr). Pour s'entraîner, le jeune guerrier part d'abord chasser des singes: il emporte traditionnellement avec lui des bananes vertes, qui lui servent de chrono! Quand elles sont mûres, il est l'heure de rentrer au village avec son butin 😁
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Je passe aussi par une galerie d'art (oui, on peut appeler ça un miracle), quelques pièces sont très sympas !
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Puis le midi, c'est cochon grillé, miam miam miam
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Sinon, le reste de la journée (pluvieuse) est consacré à de l'organisation... Mesdames et messieurs, j'ai officiellement mon billet de retour pour la France !! Nous reviendrons avec mes deux docteurs le 12 décembre 🤗
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basilepesso · 10 months
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Bon, c'est bien qu'un des membres du camp patriote attaque enfin les droitards clairement, au lieu de se déclarer de droite juste parce qu'on refuse la barbarie qui nous est faite : sur ce point, bienvenue au club clairsemé, Samuel. Sur Houellebecq je ne saurais me prononcer avec exactitude sinon à dire que c'est un  génie, et lorsqu'on est pas écrivain, mieux vaut éviter si on veut être pris au sérieux de déclarer qu'un des plus grands auteurs des dernières décennies et un des seuls auteurs Résistants connus en Occident est ce que tu dis. Sur Renaud Camus, tu vises juste sur certains points et prends de gros risques car il est idolâtré comme un dieu, nonobstant certains points que je n'évoquerai pas ici et qui sont plus ou moins dans ton texte. Sur son style et ses idées, tu te trompes également, s'il est précieux c'est un excellent écrivain et également un Résistant - extrêmement méprisant avec moi, mais peu importe. Basile Pesso, 6 juillet 2 023 (Fb)
(Au sujet du texte de Samuel Atlani - je précise que je ne partage pas les insultes de Samuel mais que je ne vais pas les effacer ou modifier, je suis journaliste, pas censeur !)
"Une question aux droitards : Pourquoi etes-vous presque tous en pamoison devant Camus et Houellebecq ? Ce sont deux vieux cochons queutards et décadents, devant lesquels la droite perdue se pâme parce qu'ils ont parlé des arabes. Mais comme les 3/4 des personnes qui en parlent n'ont pas lu leurs bouquins, ils phantasment tous dessus alors que ces écrivains prônent littéralement la mort du pays et le fait d'en tirer des menus plaisirs en attendant la mort. Ce sont des pornocrates décadents qui, après avoir fait des constats justes sur notre société, n'en retirent que leurs desirs de tremper le biscuit dans des petits noirs ou des jeunes beurettes."
Samuel Atlani
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lemerourouge · 1 year
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Il n’y a que moi que tu dois alors voir, à ce moment, au pied de la cabane ?
La dernière personne à avoir entendu mon rire ? Tu me demandes ?
L’éclat rythmé du rire, je m’en souviens et je veux t’en parler quand tu enfonces  quelque chose en mon ventre 
Tu perces le front de l’enfant ?
Tu bois jusqu’au fond le début 
du front de l’enfant tien ?
Tu as brûlé
bien noir
le front de l’enfant tien ?
Tu l’imagines grésiller, crâne si mou
C’était peut-être ton année qui avait été mauvaise ?
Peut-être que tu ne voulais pas ?
Mes tissus percutés par tes flammes ils ont bien tenté de se ramasser autour de l’enfant, mon nombril coulait d’eau, l’eau voulait sortir, m’éteindre, me protéger, le protéger
D’aucuns les bénissent, les fronts, les baisent, les protègent
La fontanelle de l’enfant, elle se met en branle alors que la température grimpe ?
Tu ne veux pas attendre les chorales, les jeux de cour, et les brûlures faites par une soupe chaude sur poitrine de l’enfant devant le camarade ébahi, la poitrine rugit un peu, on l’a brûlé, 
ça tu ne le voulais pas, pas ainsi, tu voulais du rauque et du rapide noir, du charbon, de l’ossement vraiment grave, tu ne voulais pas attendre les chorals, les autoroutes vécues à trois en silence peu importe la journée, tu ne voulais pas que cela s’emmêle, et comme je te comprends
Maintenant tu te lèves la nuit, tu appuies ton front contre la porte d’une chambre, tu appuies ton front contre la porte d’une chambre, ce n’est pas ta chambre, il y a quelqu’un dedans, tu ne le connais pas, et tu appuies ton front de pleine nuit, tes pas font craquer le plancher, on entend le choc de ton front, et tu restes
tu penses que tu aurais pu aussi me conduire à la mer, je m’y serais baigné loin d’être vue, j’aurais nagé, j’aurais senti qu’il fallait aller loin, et revenir, et te demander de se baigner encore mais ce soir, sous le firmament, et tu dis oui, et nous revînmes, et je pars sans revenir, et tu es sur la plage noire, seul, et je ne reviens pas, et tu attends, fumes, te lèves, la vie est plaisante, tu regagnes la voiture et pars, et moi et l’enfant coulons et ce n’est rien, c’est la force 
Tu aurais pu me pousser d’une falaise, qui aurait jamais su, aurait jamais voulu savoir ?
Tu aurais pu ramer noir, barque noir, mes yeux d’émeraudes noirs, et m’emmener voir ce paysage que fendent les coups de rames, cette nuit où c’est le bruit seul qui limite la barque, limite ton corps, explique ce que tu fais, et mes yeux fermés, et moi en noir, le ventre noir, les épaules noires, on serait parti du sable, l’étang était proche, nous y avions déjà été, tu le connais, nous l’avons connu ensemble, tu m’aurais emmenée à nouveau, j’aurais été heureuse que tu cèdes, que tu me cèdes un peu d’amour, je serai venu, excitée par la nouvelle.
Ils m’appelaient la Facile. Je suis Facile, tu te souviens encore ? Facile c’est moi, c’est aussi un peu toi, un peu toi sur les mains, sur un manche, et sur un terrain brûlé. Tu rasas ce terrain, tu le changeas, il ne te plaisait pas ? Facile feu, le feu est facile aujourd’hui, à la portée de toutes les mains. La cabane, les vieilles toilettes de la maison d’avant, de quand il n’y avait pas de toilette dans cette maison qui est abandonnée, et les vieux occupants ils se levaient la nuit faisaient leurs besoins, ou même c’était des cochons des poules, des chattes venaient y accoucher, sevrer leurs enfants. 
Et comment joue un enfant, tu veux savoir ? 
Tu aurais pu faire que mes mains s'accrochent à un rideau, en me frappant, et le casse à cause de mon poids, mais le truc en moi rouge serait venu faire ses salades, je t’aurais peut-être même griffer, en réponse, choquant mes dents aux tiennes ave ce bruit de pinces.
Tu aurais pu me tuer, me lancer dans le foin de ces granges lointaines, le foin absorbe les odeurs.
Qui aurait appris que tu étais le père, j’aurais façonné, pour que ta mère n’apprenne pas, j’aurais façonné le bébé autrement, je serai parti plus loin, j’aurais dis autre chose à ma famille, que ce n’était pas dans l’hôpital désaffecté où nombreux sont les bouts de verre, non j’aurais dis autre chose, que c’était un soir quand j’attendais un arrêt de bus et qu’une étoile forte m’avait attirée et que pour mieux la regarder j’étais partie, j’avais avancé, je voulais aller sous elle, avancer jusqu’auprès d’un feu de camp, fait par deux personnes, et j’aurais décrit l’inverse de toi, décris une caravane, une carcasse de moteurs, et des étincelles qui montent du feu situé sous l’étoile, vraiment sous l’étoile le feu, et ils ne voulaient plus manger, il ne voulait plus manger, il était seul, n’avait plus faim pour cette viande cuite au feu, élastique, trop élastique, et moi j’avais été tout de même mieux à manger, alors il m’avait fait tomber, et m’avait fait un bébé pour le plaisir.
Et toi combien de fois pouvais-tu me tuer ? Au bout de la combientième fois tu apprendrais ce que c’est un bébé ? Tue-moi pour le plaisir, tue-moi pour le plaisir. Blame blame tchak tchak font les couteaux de plaisir.
Je nous vois jouer, me lâcher avec une application oubliée. J’ai envie de fumer avec toi. Et peut-être que tu me manques encore, le moi d’avant, arrêté dans sa vie, tu lui manques encore sûrement car au moment de la mort, à moins que les coups de couteau ne firent chasser ce manque, tu me manques, alors ce manque se prolonge à l’infini des jamais.
J’essaye de me déposer aux portes de ta réponse. Je suis pleine. Elle est peut-être gaie, triste, riante, ta réponse ? Donne-moi ta réponse.
Une fois en cendre, les animaux venaient me gouter, c’est faux que le feu les éloigne, il y avait de l’enfant rôti, les insectes vinrent aussi comme si j’étais un puit si petit, si peu élevé, si accessible !
Tu aurais pu partir, directement, t’engager dans l’armée, et arriver à un point d’eau, un jour, et penser, me voir, nous voir, en contemplant l’eau, voir ton enfant avec moi, voir ton enfant grand avec moi, à mes côtés, je lui arrive à l’épaule, c’est la correcte taille des mères.
Ce qui te fit peur c’est d’apprendre que j’étais avec un enfant, que les autres apprennent que nous nous étions vus, que ta mère l’apprenne, l’enfant de quoi était-il la preuve ? Il l’était la preuve que nous étions entrés en rapport.
J’aurais pu être ton petit pain, et ma mort aurait été décrite par toi : « j’ai mis du pain partout », j’ai émietté.
Tu me traques avec un oreiller, je te regarde, tu veux m’étouffer, je ne fais rien. Tu me parles par le cou dans une langue que je ne connais pas. Sans raison, tu me bats entre deux voitures, tu me tiens le cou sous le bras. Tu m’appelles pot de fleurs, ver de sable.
Mais peut-être que si tu avais vu la mer, la mer, un tout petit bout de mer ?
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