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Plus concrètement, mon mémoire porterait sur la vie de Lina Medina, aujourd’hui très âgée, et connue pour être la plus jeune mère de l’Histoire de l’humanité (elle donna naissance au Pérou en 1939 à cinq ans). Une histoire difficile, tant par sa problématique éthique que par son traitement médiatique lacunaire, auquel je souhaite en conscience consacrer un documentaire de création.

Dans sa partie créative, le travail mêlera deux voix : celle objective de l’enquête, retraçant la vie de Lina et essayant de restituer la personnalité d’une enfant puis d’une adulte entrée malgré elle dans l’Histoire (elle est un sujet de buzz permanent sur les réseaux), en somme de lui accorder du temps ; et une voix plus intime, celle du chercheur travaillé par son sujet, manipulant les archives, ressentant et déployant la véritable portée critique du documentaire.

À travers cette histoire en effet sera interrogée la forme de l’enquête artistique et les gestes qu’elle provoque, la place de la maternité dans la société moderne et la manipulation d’histoires-spectacle sur les réseaux. Sur ces trois sujets, la recherche théorique aura donc toute sa place.

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Je confond le temps de l’image et du présent 

Bloqué 

Car il ne reste plus rien d’elle

Imagine solitude profonde et peut plus peur pas idée car ce temps est déjà passé 

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Lina qu’où est allé sa vie ira sa mort

Travailler sur Lina sans image 

Trop de pouvoir trop frontal 

Pouvoir image difficile emprise emprisonnement destin 

Impossible faire parler

Surface me fait peur 

Redoute 

Philosophie de l’image 

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Lina le pouvoir de fascination et d’emprise des images 

Montre un temps T un emprisonnement comme 

Libérer enfant 

Mais ne pas trop s’enfoncer la dedans 

Appelle ferme aide 

Vouloir aider 

Avant sa mort

Trop correspond à manière travailler avant, sorte de tombeau en papier, trop intense sur sa vie et sa mort, comme si destin allait changer quelque chose à sa mort, gros de sa vie, sa mort allait-elle être quelque chose d'autre ? Non. Arrêter. Dénuement, tendre main, sauver, trop intense et de mort. J'arrête.

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L’Histoire des hommes n’est que pour les hommes mais je ne peux m’empêcher de vouloir faire une attention, nous circulons via l'Histoire entre les hommes et les femmes d'avant-nous, qui nous ont précédé, parfois nous on les interrogeons, ils nous accompagnent, parfois nous voulons leur répondre.

Il n’empêche que la ferveur populaire et la propagande ont tissé beaucoup de légendes autour d’elle. Il faut d'abord retrouver qui, Lina, quoi, et puis accorder une attention. Ou c'est cela l'attention. Arrête avec les arbres, ne fais rien qui la gênerait. Retrouver sa vie, la vérité, ne la gênerait pas, poser les bonnes questions, trouver les bonnes réponses.

Pérou a gardé catholicisme comme religion d'Etat depuis colonisation espagnole jusqu’en 1979, converti religion catholique ne même temps  a été colonisé par conquistadors espagnols. Le serpent au Pérou ? L'enfant fécondée par le serpent. Le Quetzacoatl, la vierge marie, le fils du Dieu soleil. Toujours cette question de savoir comment un Dieu peut-il se manifester sur Terre, il doit passer par une femme, il la féconde sans rapport sexuel, ou dans la mythologie grecque le dieu se camouflait. Exempt péché originel ou simplement pour pouvoir justifier d'un Dieu géniteur, le fait qu'il n'y ait pas de rapport sexuel prouve que le géniteur est Dieu et peut-être moins que la femme est pécheresse.

Lina, pas de géniteur donc, l'enfant est précieux. Espérance.

Au Pérou, la fête des mères ne se fête pas le dernier dimanche de mai, mais le deuxième dimanche de ce même mois. En l’occurrence, cette année, c’était le 13 mai. Notre conseillère de voyage au Pérou, Dominika, nous confie que « la fête des mères est l’un des jours les plus attendus de l’année pour beaucoup de mères, d’enfants et de petits-enfants. Ici, ce n’est pas encore considéré comme une simple fête commerciale. C’est vraiment une belle occasion pour honorer la personne qui nous a mis au monde, pour réunir toute la famille et passer un bon moment tous ensemble. » Lors de cette journée particulière, les enfants offrent à leur maman un cadeau, matériel ou non, accompagné le plus souvent de fleurs. En général, ce sont des roses qui symbolisent l’amour. Les enfants fabriquent un cadeau confectionné par leurs soins à l’école et les adultes emmènent leur mère au restaurant ou bien voyagent en famille.

Femme dans l’histoire, sa vie a été toujours entourée de rumeurs colportée. On ne dit pas elle est vierge marie mais plutôt fils intéressant.

Noeud figé de sa vie le dénouer, comme traumatisme ou mort fige la vie, elle n’est pas que cela rappeler la vie avant et après, faire couler le noeud, glisser, raconter l'après, se partager expérience irréductible, deux êtres coïncident deux consciences, deux vies et morts à venir 

Partage au moment de sa grossesse elle est partagé, amène chose au monde

Philosophie de la maternité et société du spectacle 

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Restituer l'histoire derrière les images. Pour réagir à cette violence de l'image nue, celle-ci, de l'histoire qui n'est que liée à cela, essayer de trouver le reste, la vie qui est plus longue que ce fait auquel on l'arrête, et cette cristallisation dans ce moment, un double fait : une personne prête à féconder cette fille et le fait quelle tombe enceinte, chose que la personne n'avait pas prévue. Est-ce arrivé une fois, plusieurs fois, avait-il remarqué qu'elle était développée justement ? Et cela continua-t'il ensuite quand elle revint ? Les parents cherchèrent-ils ?

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C'est difficile. Cette vie est difficile. Il faudrait se taire, se souvenir toujours qu'on écrit sur une personne vivante, qui a pris les feux de l'Histoire, et qui a rejoint le silence, pour essayer de les quitter, les dissiper. Et quoi, pourquoi la ramener en éveil ? Elle l'est déjà, et je cherche à comprendre quelque chose, je ne sais, la tension peut-être de cette histoire. Le fond de ma pensée, est que ce destin aurait pu advenir a tous, il parle de ce que l'Histoire fait de nous, à tous âges, et ses répercussions sur la vie, il parle d'une vie qui se termine, et qui emporte avec elle le secret de son expérience du monde, elle ne dit presque rien, c'est la lutte avec ces images plaquées contre un destin, images d'une enfance, d'un mariage, d'un passage dans la rue.

C'est une vie tendue, qui va se défaire par la mort, et qu'en restera-t'il ? Ces même images, j'ai de la peine pour la mort et ces destins qui s'emportent dans l'oubli et dont ne restera que ces mêmes éternelles images, et que peut-on trouver d'autres, une mise en ordre, créer le silence, retrouver le silence, et les mots, les imaginations, pas pour la faire parler ni se mettre à la place, mais pour être précis autour de la silhouette qui vécu cette vie, je ne sais vraiment, il y a la question de la tension qui va se relâcher dans la mort. Et ça ne fera rien. Son histoire n'est que pour les hommes. Cela me blesse peut-être, toutes les histoires ne sont que pour les hommes, et il faut y réagir en homme. Avoir une attention. Philosophie ou pensée de l'attention. Une main au loin adressée, non pas posée quelque part, sur un mur, devant l'Océan, non pas une main physique, qui voudrait approcher, s'approcher, toucher, apaiser, non il n'y a pas de victime ici, c'est un être dans l'Histoire, comme il y en a tant. Mais saluer et par un geste de la main s'éloigner. Commencer, s'approcher et repartir. Est-ce encore ancrer cette vie dans l'Histoire plutôt que de la relâcher, la laisser en paix ? Je ne sais. Je veux par des mots répondre aux mots. Quelque chose me touche, je ne sais bien quoi. La mort sûrement, qui scelle les secrets des vies, et je n'entends pas le nom du père ou autre secret, le simple secret des épreuves traversées, d'un regard posé sur les choses et les amitiés, les amours, le fils enterré, le second fils qui lui écrit peut-être depuis le Mexique et qui voit sa mère à cinq ans sur ses images, le mari enterré, et elle qui attend anonyme, ayant vécu sa vie, attend qu'elle se termine et expire.

La tension qui se relâche, au revoir

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Lina ? Un roman sur son histoire

histoire vie intéressante, restituer son histoire 

pourquoi ? attention pour sa vie, à la limite de croire en l’au de la, vouloir faire quelque chose, raconter

pourquoi intéresse quel parti pris ?

Si juste raconte faits, un exercice mené à terme, raconter comme un documentaire 

de quoi cela parle ? L'envie de faire une attention pour la vie, derrière la ligne de la mort, penser à sa vie qui bientôt part je ne sais pas. Une attention, un art de l'attention, une main posée contre une paroi.

Qui sinon les animaux et les arbres peuvent nous réconforter. Refaire la tête baissée et le cheval-vache qui s'incline également ensemble. Une peine partagée d'être seul.

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Il ne s’agit pas de trouver vérité de me rendre sur place enquêter 

Serait empiéter territoire histoire en faire curiosité déplacer choses préférer laisse être tranquille 

Qu’apprendrait-je ? 

Mais cerner histoire 

L’interroger interroger ses manque a partir ce quia été fait et non produire nouvelles informations

Je vais pas aller chercher et déranger dame à toujours refusé 

Manque radicalité donc ?

Parle de quoi? Je ne sais où ça va 

D’internet a internet peut-être 

Moi parle de cette histoire, on suit étude enquête non je n’ai pas grand chose a dire 

Je me confronte et m’interroge et souhaite raconter une histoire 

Sur Lina il s’agir d’entendre et de rire resonnner, où cela ira t’il je ne sais pas

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On peut comme les internautes assembler une vie en image. Faire avec toutes les vraies archives. Les gens mettent ensemble des photos qui ne sont parfois même pas les bonnes. Regarder les barres de censure, simplement les déployer dans l'espace, et montrer ce ventre à chaque fois qu'elles laissaient apparent. Déposer comme des armes les barres à côté. Désarmer.

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Réfléchir à ce qu'elle représente, sur cette photo figée, celle de l'avant la seule, qui dit tout de cette histoire, car elle montre cette histoire, sans faille, sans silence, elle dit tout d'un visage, d'une nudité, d'une photographie faite pour l'Histoire, photographier pour regarder ce qu'on ne croit pas. elle est la mère du fils du soleil , un diable, choisie par le diable ?

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Walid Raad les impacts. Les barres de Lina.

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Les deux derniers plus grands arbres du monde, et le chemin à faire pour Lima. Écrire sans que la personne sache, une vie au bord de sa fin. De la Californie à Lima, du Sud du Pérou à Lima. J'ai vu un séquoia dans le jardin en France.

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on pourrait faire une installation en découpant les figures qui l’entourent, es découper les imprimer en grand comme sur des silhouettes en 2D

et obtenir les jouets, la poupée en vrai, la poupée dont pourrait prélever les yeux, le noeud dans les cheveux, la poussette

l’attitude de tous les personnage qui l’entourent et sur les photographies

étudier les différents visage de Lina, les comprendre, les regarder

étudier les mains, autant de pistes pour tourner autour des images, les mains qui se touchent, les mains qu'on fait poser sur son enfant, les mains qui enserrent un enfant qu'on vient de délivrer comme de son poids, les mains qui serrent une poupée, les mains entre elle et son fils qui sont si proches de se toucher les mains sur un petit chien très blanc, les mains sur une poupée plus grande que son fils. Découper, entrecouper, recroiser les images.

Et le temps qui passe entre toutes ces images et celle de son mariage, entre cela, une vie.

Un bébé assis sur une chaise et qui se penche sur son fils, comme une menace, son bébé assis sur des escalier, peut être difficile à porter.

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la passion pour les records de la nature : d’où vient volonté humaine faire des records? marquer des records ? Il y a pleins de possibilités d’accouplement dans la vie des animaux et des plantes,

ce qui est troublant dans le cas de Lina c’est qu’une personne de 5 ans, l’âge de la maternelle a vécu une expérience qu’on associe avec physique et pyshoclogiique mmarutiré, mais aussi implique on a commis un acte interdit

Elle a marqué l'histoire en donnant naissance à un garçon par césarienne en mai 1939, 7 mois et 21 jours. Implique 1939 parents gardent et sachent quand était né exactement ? Possible mais pas évident.

(rôle psychologique poupée)

le geste d’écriture c’est de s’intéresser à l’histoire, les commentaires personnels ne sont pas forcément intéressant, c’est de s’investir dans une histoire, découper, trouver, recouper la vérité et trouver tout ce qu’on puisse trouver et aboutir peut-être naturellement à un geste, quelque chose, la berceuse qu’on chante aux enfants au Pérou ?