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thibaut-vm · 10 years
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Route nationale 6 - avril 2014
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thibaut-vm · 10 years
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Pluie tropicale à Zongo
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thibaut-vm · 10 years
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Quelques nouvelles !
Bonjour à tous,
Voilà un mois maintenant que je suis arrivé au Congo (le 2 avril). Il est temps pour moi de vous donner quelques nouvelles, et j’espère réussir à envoyer une lettre le 2 de chaque mois. 
Bon, autant prévenir quelques fou rires, ou à défaut des sourires narquois qui pourraient m’arriver via internet. (soyons optimistes et envisageons une communication Skype sans pixels !) Bref, si l’affectation n’est que légère pour le moment, il est certain qu’un long séjour au Congo risque de marquer durablement ma façon de m’exprimer ! Si vous deviez séjourner ici, voici quelques notions à intégrer pour ne pas trop être regardés de travers : d’abord, oubliez le soixante-dix et le quatre-vingt-dix, ici, le septante et le nonante sont de rigueur. Ensuite sachez qu’il est de bon ton de commencer vos phrases par « Bon, … » la virgule est importante, il faut laisser le mot résonner, essayez-donc, vous verrez que ça donne forcément du poids à ce qui suit. Quand une conversation se termine, n’hésitez pas à balancer un petit « En tous cas… » ou bien « Ah ! Vraiment… ». Aucune suite n’est attendue et vous pouvez aussi bien les placer au milieu d’un silence un peu gênant, ça relancera surement la conversation ! Veillez aussi à assimiler la formule pour demander son prénom à quelqu’un : « Le nom c’est qui ? », et quand on vous dites « bon appétit » ou « bonne nuit » la réponse normalisée est « merci, pareillement ». Vous comprendrez que s’adapter ici exige quelques sacrifices, je compte donc sur votre indulgence future ! 
Une dernière chose, et pas des moindres : lorsque vous abordez un sujet complexe : la politique, la corruption, etc. sachez qu’il est de mauvais goût d’avoir une opinion tranchée sur la question, tout le monde a le droit au bénéfice du doute… Lorsque vous sentez que vous devenez un peu trop « partisan », un petit « c’est compliqué… » laisse entendre à chacun que vous pouvez vous tromper ou que vous ne maitrisez pas le sujet. Ici, nul ne se privera de l’utiliser à l’occasion et pour éviter de trop se mouiller !
A part le français, les Kinois (habitants de Kinshasa) et les habitants de la province de l’Equateur (oui, c’est une région du Congo), où se déroule ma mission, parlent le Lingala, qui est un des quatre dialectes officiels du Congo et la langue maternelle de Mobutu, ancien dictateur qui a beaucoup favorisé son expansion. J’apprends un peu mais je m’y mettrai plus sérieusement une fois fixé définitivement à Bwamanda.
Niveau santé, jusqu’ici pas de souci. On en reparle sans doutes bientôt ! 
Je vous parlerai peut-être aussi des sectes qui fleurissent partout, devant chez moi à Kin, il y a la secte des vainqueurs, qui rapporte tellement d’argent à ses gérants que le comptable à fuit avec les 150 000 dollars de recette du weekend ! (mais je connais mal le sujet)
Que vous dire maintenant de Kinshasa ! Je me souviens encore du jour de mon arrivée… La chaleur moite de l’air du soir sur la route entre l’aéroport et la maison, avec la pluie, la nuit qui tombe et tous ces congolais qui traversent en courant la 2x3 voies, entre les voitures en ruine fumantes et les « esprits de mort », des camionnettes qui font office de transports en commun et qui font vraiment peur à voir… Bienvenue à Kinshasa Thibaut !
Depuis ce premier jour, j’ai eu le temps de parcourir un peu « Kin » ! La ville compte 11 millions d’habitants, pour une superficie qui est 100 fois celle de la ville de Paris, et le bruit est continu. Les principales avenues sont goudronnées, et les nids de poule omniprésents, inutile d’espérer rester sur votre voie lorsque vous vous déplacez ! Dans les quartiers défavorisés, les rues sont en terre et jonchées de déchets. En cas de pluie, la boue est partout, et compte tenu du réseau électrique, marcher dans une flaque peut être fatal. Ensuite, c’est une histoire de chance. A part les soirs de match ou tout le monde peut en profiter, il y a des quartiers où le courant fonctionne un jour sur deux. Il y a aussi des quartiers dans lesquels les enfants de grandes fratries mangent un jour sur deux. Attendez-vous à croiser des policiers ou des militaires régulièrement, avec une variété d’uniformes digne d’un carnaval. Pour compléter leur maigre salaire, ils vous demanderont de l’argent ou de leur offrir un verre… 
Maintenant je suppose que vous souhaitez que je vous parle de Bwamanda… Lieu de ma mission pour les deux prochaines années ! J’y suis arrivé à un moment clef là-bas : juste avant les fêtes de Pâques ! Plus précisément, la veille du dimanche des rameaux. Le dimanche donc, j’ai assisté à ma première messe congolaise. Arrivé à 6h pour une messe à 6h30, l’église était déjà pleine, et cernée par les habitants qui attendaient la messe suivante. Durant les trois heures (fin vers 9h30) de la messe en Lingala lors de laquelle j’ai été présenté (mon nom est bien la seule chose que j’ai comprise), j’étais donc l’inévitable centre d’attention de la moitié d’un village d’inconnus congolais. Je vous laisse découvrir en vidéo l’enthousiasme de l’insatiable population… Si le prêtre parle moins d’une heure, ils en redemanderont !
Bref, me voilà présenté. Voyageant avec le père Martin, éminence dans la région, j’ai été invité en sa compagnie chez toutes les personnalités du coin, et la bière à coulé à flot, je n’en pouvais plus. Je crois que je pourrais écrire une lettre entière sur le sujet…
A Bwamanda, j’ai aussi découvert le couvent que j’ai pour mission, ces deux prochaines années de rénover. Le bâtiment principal, la « Domus » mesure 100 mètres de long. Dans le prolongement se trouve un second bâtiment de 50 mètres de long. Un troisième bâtiment de 50m également part perpendiculairement de la jonction des deux premiers bâtiments. En plus de ces trois bâtiments, il faut compter la ferme, les garages, les entrepôts, la scierie, les blocs sanitaires et à 200 mètres de là une annexe permettant d’accueillir une vingtaine de personnes. Le travail ne manquera pas. Outre la découverte et les « mondanités », la semaine que j’ai passé à Bwamanda m’a permis d’effectuer les premiers relevés pour dessiner les plans du bâtiment existant, en jouant avec mes panneaux solaires pour pouvoir recharger la batterie de mon ordinateur.
Profitant de l’opportunité (rare semble t-il) de voyager à travers la province de l’Equateur, je suis parti avec le père Martin pour Libenge et Zongo, en face de Bangui, ou j’étais le jour de Pâques. Avec une vitesse moyenne de 25km/h, les 500km aller/retour montrent la réalité locale des distances ! Et dans cette expédition, le 4x4 Land Cruiser devient vite indispensable pour faire face aux reliefs de la route, pour traverser les ponts constitués de troncs d’arbres, ou pour franchir les rivières et les flaques. (un vidéo très prochainement !) Ce voyage a également été l’occasion de voir le pays (très) profond, sa misère et sa beauté. Si vous croisez peu de véhicules, vous n’êtes tout de même jamais seul ! A tout moment il convient de faire usage du klaxon pour que s’écartent les poules les canards, les chèvres et les porcs qui se prélassent dans les ornières… ou bien pour avertir de votre présence les motos, vélos et poids lourds qui transportent personnes et marchandises de manière improbable, poursuivant leur route à l’aide de pelles, au rythme des interventions mécaniques. Partout, je suis accueilli comme un roi, au point que c’en est gênant. La découverte de Libenge et de Zongo m’a permis de rencontrer d’autres communautés au Congo et de voir quel était le potentiel local en terme de construction. (techniques, matériaux, etc) Partout je pose des questions et j’exploite les compétences de chacun. Pour sortir du domaine du travail, ce voyage m’a aussi permis de découvrir un peu l’histoire du pays et des communautés de Capucins au Congo. La guerre qui à marqué la fin du régime de Mobutu est encore présente dans les esprits.
De retour de Zongo, j’ai passé quelques jours encore à travailler à Bwamanda, avant de rentrer à Kinshasa le 26 avril, avec une étape de deux jours à Gemena ou j’ai continué mon travail d’ « investigation », notamment dans l’obscur domaine de la plomberie de la brousse tropicale Congolaise… Ici il me faut maintenant avancer dans le projet et établir des devis, afin que les premiers matériaux partent pour Bwamanda par bateau en juillet prochain. Il faut attendre la saison des pluies pour que le niveau d’eau permette au bateau de circuler.
Me voilà donc à Kinshasa dont je repars à priori le 28 mai ! 
En passant je vous remercie pour toutes les nouvelles que j’ai pu recevoir ici, n’hésitez pas à en envoyer, ça me fera vraiment plaisir ! Ici mes rencontres les plus anciennes remontent à un mois… 
Pour vous faciliter la tache : J’ai accès à Whatsapp partout au Congo ! (Avec mon numéro français : +33 7 86 99 97 82) Ici à Kin je suis souvent sur Skype le soir (thibaut.vm) Et bien sur, je reçois les mails, j’ai accès à Facebook, etc.
J’espère que ce message ne vous aura pas assommés, et je vous dis à très bientôt !
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thibaut-vm · 10 years
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Dans l'ordre : Zongo, Libenge, Papa Eugide et le Land Cruiser (c'est lui qui conduit) et Gemena 
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thibaut-vm · 10 years
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Ma première messe congolaise, le dimanche des rameaux
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thibaut-vm · 10 years
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Bureau/salon - chambre... Mon chez moi à Bwamanda.
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thibaut-vm · 10 years
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Le couvent de Bwamanda, que j'ai pour mission de rénover
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thibaut-vm · 10 years
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Photos du fleuve (les rapides qui le rendent non navigable de Kinshasa à Matadi... Très dangereux)
Avec Albert le 12 avril, jour de mon départ pour "l'intérieur" (du pays) après deux atroces heures d'enregistrement des bagages, juste avant d'apprendre que l'avion à été "détourné" pour un congrès (3 heures de retard)
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thibaut-vm · 10 years
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Pour voir les Bonobos, venez au Congo !
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thibaut-vm · 10 years
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Petit aperçu d'une rue de Kinshasa
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thibaut-vm · 10 years
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Photo : Maison des Capucins - Vue depuis la coursive de l'étage, qui dessert les chambres, et photos de ma chambre ici à Kin.
Arrivée à Kinshasa, RDC
14.04.01 - Aujourd’hui nous avons réglé avec le frère Luc les derniers détails, les dernières visites. Je suis allé manger avec un des frères d’Anvers puis boire un dernier verre avec Luc. Départ prévu à 6h demain, il s’est bien occupé de l’organisation de mon départ.
14.04.02 - Le matin, Luc m’a accompagné à l’aéroport de Zaventem à Bruxelles, nous avons procédé à l’enregistrement des 2x32kg de bagages, après que chaque valise a eu reçu son blindage de film de protection, puis nous sommes allé prendre le petit déjeuner ! Après la douane et les contrôles classiques, j’ai acheté deux bouteilles de whisky pour les capucins. Puis je me suis enfilé les 300m du terminal vers la porte d’embarquement, avant de monter dans l’avion.
Cela fait 24h que je suis arrivé, et entre nous, je n’ai pas du tout l’envie d’écrire, MAIS je me suis juré de le faire parce que les premières impressions, on ne les vit qu’une fois… 
L’avion s’est posé à 17h45 comme prévu et sans problème, et grâce à une bonne préparation de l’arrivée, je suis sorti de l’aéroport à 18h30 en compagnie d’Albert chauffeur qui travaille pour CDI Bwamanda, l’ONG des Capucins dans le nord-ouest du Congo. Mes bagages étant pris en charge, je ne me suis pas soucié de les récupérer, une belle inquiétude en moins ! Avec Albert, nous avons rejoint le père Emmanuel et le frère Kisito à la voiture, un chouette comité d’accueil, direction Kinshasa. La pluie est arrivée en même temps que la nuit finissait de tomber. Le trajet entre l’aéroport et Kinshasa est assez rapide, la route plutôt bonne… En fait la surprise vient plus des usagers : imaginez une 2x4 voies avec des voitures roulant phares éteints pour certaines qui se croisent dans tous les sens et des piétons qui traversent tous les 50m. Un paradis des klaxons où les phares ne servent plus à voir mais à être vu… Sous la pluie en plus, tout ça dans une chaleur un peu humide mais supportable. 
Arrivée à la 5e rue de Limété, le quartier ou je suis logé, j’ai commencé à me perdre dans les noms. J’ai eu le droit à une visite rapide et on m’a montré ma chambre pour les jours à venir, jusqu’aù 12 quand je pars pour Gemena et Bwamanda, dans le nord-ouest. Il y a la clim, et j’ai une douche perso, un lavabo, un lit avec une belle moustiquaire rose, un grand placard, un bureau… Il y a le wifi et j’ai trouvé un message de bienvenue pour M. Thibaut… Les toilettes sont sur le palier. J’ai mangé avec le père Martinien, le père Roger et Charles qui devait partir ce matin pour le noviciat de Bwamanda et dont le vol a été annulé. Repas congolais mais rien que je ne connaisse déjà… J’ai appris le nom du pondu, plat a base de manioc. Et après cet accueil chaleureux, je suis monté me coucher assez vite après tout ça, la journée a été longue, avec presque 8h de vol a coté d’une congolaise très (trop) bavarde. Sans doutes pas la dernière ! 
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thibaut-vm · 11 years
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Départ pour le Congo
Bonjour à tous,
Le moment de mon départ pour le République Démocratique du Congo approche : je pars lundi pour la Belgique d’où je m’envole le 2 avril pour Kinshasa.
Certains d’entre vous apprécieront sûrement une explication concernant l’objet de ce mail !
Je pars avec la DCC (Délégation Catholique pour la Coopération) comme Volontaire de Solidarité International (VSI) pour deux ans. Au Congo je travaillerai comme coordinateur de chantier pour les frères Capucins à la rénovation de leur couvent de Bwamanda. Si vous voulez voir où cela se trouve, je vous invite à chercher la ville de Gemena dans la Province de l’Equateur, Bwamanda se situe à 80km à l’ouest… (Cliquez ici pour voir quelques photos et la localisation de Bwamanda)
Durant mon volontariat, je reste joignable par mail, par Facebook et par Skype (thibaut.vm). Vous pouvez également me laisser des messages vocaux ou m’envoyer des SMS à mon numéro habituel : 07 86 99 97 82 (Pas de MMS s’il vous plait !) Ce numéro fonctionne aussi avec Whatsapp et je vous communiquerai un numéro congolais quand j’en aurai un. Si vous souhaitez m’écrire, le courrier transite par la Belgique, et voici l’adresse :
Thibaut Villiers-Moriamé
C/O Luc Vansina
Ossenmarkt 14
B-2000 Antwerpen
Belgique
Pour avoir des nouvelles, vous pouvez aussi vous abonner à ma page Facebook : https://www.facebook.com/thibaucongo
Merci d’avoir pris le temps de lire ce message jusqu’aù bout et à très bientôt !
Thibaut
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