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l’éveil
Et parfois, tu viens me voler mes rêves avant que je ne m’éveille.
Peut-être pour masquer ta présence.
Je me réveille et je ne me rappelle de rien.
Je ne connais ni les visages ni les noms des gens qui sont autour de moi.
Tu pourras me prendre tout mes souvenirs, mais tu ne pourras pas me prendre mes émotions. Tu ne pourras pas me prendre ce que je ressens.
Parce que, le matin, je me lève, et j’ai encore ce poids énorme dans mon coeur. Je sens et je revis émotionnellement en une fraction de secondes ce voyage que j’ai fais dans l’au-delà.
Et la cadence est donnée, les énergies, les nuages et les démons m’ont choisie pour aujourd’hui. Ils m’accompagneront, jusqu’à ce que mes yeux se ferment à nouveau.
Je me suis perdue, encore une fois, dans cet espace, ce pont entre ciel et terre, réalité et rêves, horreur et extase.
Où suis-je ? Mais, où suis-je ?
Tu as dis que tu me rejoindrai, mais il y a ces endroits où l’on ne peut aller que seul. Il y a ces choses que seuls nos yeux peuvent voir, des secrets que seul notre coeur peut connaître.
Et bien, je crois que je me suis perdue par là. Mais dans tout ça, où que je sois, et même si c’est une espèce de “chez moi”, je reste toujours perdue.
Me suivras-tu si je vais en enfer ?
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Page du Carnet de Mademoiselle (non numéroté) - février/mars 2019
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Dans quelle direction allais-tu quand tu t’es perdu ?
Tu n’as jamais su répondre aux vraies questions.
Qui es-tu quand personne ne te regarde ?
Qui es-tu réellement ?
Pose-toi bien la question.
Es-tu ce que tu es ou ce que tu désires être ?
Jamais tu n’as su comprendre à quel point la quête de la vérité est essentielle à ma vie, tu n’as jamais su voir à quel point toute mon existence n’a été tournée qu’en ce sens.
Si tu ne peux pas dormir la nuit et que tu t’inquiètes quand tu pars loin, c’est parce que ta conscience n’est pas tranquille. C’est parce que tes démons te travaillent et qu’ils sèment la zizanie dans ton esprit.
Moi j’ai peur, pas du monde extérieur, mais de ce que je deviens. J’ai peur de cette rage en moi qui est si violente et que je ne maîtrise pas. J’ai peur d’être devenue l’incarnation de mes cauchemars, la personne dangereuse que la vie a bâti depuis longtemps et que j’ai tant bien que mal essayé de refouler.
Et je joue avec les mots, j’empile les canettes et je continue de tourner à la drogue douce parce que rien d’autre n’emporte mes tourments autrement.
S’ouvrir au monde pour revenir pleine de nouvelles cicatrices, comme si on pouvait négliger que celles qui existaient déjà sont désormais ouvertes.
Je saigne, je saigne et mon coeur saigne, mais je dois le cacher parce que ça me rendrait vulnérable face aux autres humains de montrer que je suis blessée. La lionne vise toujours l’antilope blessée, ou malade, ou la plus jeune. La lionne me viserait moi. La vie est une lionne qui m’a dans son viseur. Prête à m’abattre quand le moment sera venu, elle me guette et je vis dans la crainte terrible d’être un être humain.
Peut-être que c’est mon péché, haïr autant ma nature.
L’humanité est trop médiocre pour mériter cela.
Je n’ai pas de respect pour les hommes. Je ne respecte plus rien de visible.
Je ne respecte plus les mots car rien n’est (com)pris réellement à la lettre. Les lignes défilent comme des paysages sous des yeux aveugles et rien ne change réellement.
Je m’impatiente de ces moments où l’Amour me serrera dans ses bras à nouveau. Je me sens tellement vide et froide, errante comme un fantôme dans l’absolu d’un rêve qui n’a pas de sens.
Mais nous sommes loin du compte, loin de ce que notre esprit considère comme logique ou raisonnable. Il n’y a qu’un immense enchainement de mensonges, d’illusions, de promesses et de coeurs brisés.
L’amour, il emporte tout au passage comme une tornade. Il serre le coeur et fait paniquer tous les organes. L’amour est délicieusement malsain.
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Sandro Botticelli, Primavera (1482 ca.) detail of the Three Graces
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I wanna be soft with someone and not regret it after
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YOSHITOMO NARA / HEADACHE / 2001 [wax crayons/acrylic/watercolor on paper mounted on foamcore | 23½ x 18″]
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Janet Aulisio, “Realms of Fantasy”, Vol. 4, #4, 1998
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