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Føroyar by Kevin Faingnaert
Føroyar is a series about life in remote and sparsely populated villages on the Faroe Islands, an archipelago in the middle of the North Atlantic. The population in the villages on the smallest and toughest islands have seen a sharp decline over time. Young Faroese people move abroad - mainly to Denmark, to pursue a higher education and mostly don’t return to their hometown after graduation. I spent a month on the islands to document these villages before they are empty and deserted. KF
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Bio:
Benoît Chailleux est né dans les années soixante-dix et a grandi dans la banlieue nantaise. Il utilise la photographie comme outil d'analyse de l'espace urbain durant ses études d'architecture. Il s'intéresse aux lieux en mutation, l'étalement urbain et les espaces résiduels qu'il génère.
Il travaille dans une agence d'architecture mais la majorité de ses sujets photographiés sont les espaces construits sans architecte et les lieux conçus pour la voiture. Son but est moins de mettre en lumière les aberrations de l'aménagement urbain que de révéler l'atmosphère d'un lieu.
Interview
Benoît Chailleux – La Loire
Nantes sans La Loire, ce ne serait pas Nantes. Comme dans de nombreuses villes industrielles, le fleuve a énormément contribué à sa culture et son économie. Ayant grandi dans la région, je me souviens que dans les années 80, 90, ses rives n'étaient pas vraiment des lieux de hautes fréquentations. Le fleuve subissaient une période post industrielle relativement creuse. Depuis plusieurs années de nombreux travaux ont été engagés pour les réhabiliter. En tant qu'architecte et photographe, quel regard portes tu sur ces changements?
Les travaux engagés auxquels tu fais référence concernent surtout l'île de Nantes, qui ne représente qu'une partie de la zone d'exploration de cette série. Sur le linéaire étudié il y a des parties portuaires encore en activité, certaines complètement en friche et des zones plus urbaines. Je n'ai pas de grosses critiques à formuler, sur l'aménagement de l'île de Nantes, initié par Alexandre Chemetoff. La ville n'a pas fait l'erreur de vouloir un grand monument à l'architecture d'exception, comme souvent lors de reconversions de friches industrielles ( le grand projet inutile local se situe en dehors de la ville, à Notre Dame des Landes). Certaines halles industrielles ont été conservées, réhabilitées, reconverties et jouxtent des nouveaux bâtiments. Je trouve intéressant le fait de garder des traces du passé industriel sans sanctuariser le lieu. Je crois à la nécessité de l'évolution de la ville mais aussi à l'importance de conserver des traces de ce qui a existé et qui permettent des repères communs entre générations. J'ai d'ailleurs un regret, c'est la démolition du Tripode, un bâtiment emblématique du paysage urbain des année 70 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tripode).
Dans ma pratique photographique, ce qui m'intéresse c'est justement le changement d'usage de ce morceau de ville, le décalage entre la fonction de départ du lieu et son usage réel aujourd'hui. Cet aspect entre résonance avec ce qui m'interroge depuis longtemps : le zonage, le fait de répartir sur le territoire différentes fonctions. La ville se construit maintenant en se fragmentant ; les zones d'habitats sont séparées des zones commerciales, des zones tertiaires, etc. Contrairement au centre ville qui s'est construit en regroupant et mélangeant les fonctions qui font réellement une ville à mon sens. Les rives de Loire ont longtemps eu une fonction exclusivement industrielle bien que situées au coeur de la ville et connaissent aujourd'hui une mutation, c'est ce qui motive cette série.
De manière générale le regard de photographe que je porte sur ce qui m’entoure est très différent de mon regard d’architecte. Je dirais même que les espaces qui m’intéressent en photographie n’ont bien souvent aucun intérêt architectural.
C'est aussi l'évolution urbaine actuelle du fleuve qui t'a amené à créer ce projet en reconsidérant son histoire et ces précédentes mutations?
Oui, photographier Nantes passe forcément par faire référence à son fleuve. Nantes s'est formée le long de La Loire et son port a longtemps été la raison de son développement, y compris dans les années les plus sombres de son histoire. C'est le commerce triangulaire qui a fait sa fortune jusqu'au 18e siècle.
Si la présence du fleuve est importante dans le paysage urbain, son absence l'est tout autant. Les comblements de certains bras de Loire, au début du 20e siècle, ont laissé place à de grandes artères et à des grandes étendues d'asphalte.
Ceci dit, je ne me souviens pas avoir voulu commencer une série sur la Loire. Je suis intéressé par les lieux en mutation et je me suis simplement rendu compte que mes photos étaient nombreuses autour de la Loire. L’atmosphère que conférait le fleuve à ces lieux faisait que je déclenchais plus souvent. Il m’est alors apparu évident qu’une série se dessinait.
As tu effectué des recherches sur d'éventuelles lieux à photographier avant de commencer La Loire?
Non, je n'effectue aucune recherche. Je photographie les lieux par lesquels je suis amené à passer. Mes photos sont rarement préméditées. Lorsque je reviens sur un lieu repéré plus tôt, les conditions qui font une bonne photo ne sont plus forcément réunies.
Dans l'introduction de ton projet sur ton site, tu mentionnes St Nazaire. La ville situé à l'embouchure de l'estuaire de la Loire fait elle aussi parti de ton projet? Est ce qu'il existe d'ailleurs des limites géographiques à celui ci?
Les limites sont celles de l’agglomération nantaise, elles sont donc assez diffuses. Mais le sujet de cette série est clairement Nantes et La Loire. Chaque ville entretient une relation particulière avec son fleuve. Une autre histoire serait à raconter à Saint-Nazaire et serait alors une autre série. La Loire est déjà l'océan à Saint-Nazaire. Cette ville évoque plutôt le grand large et les départs vers d'autre continents.
J'ai d'ailleurs été invité en 2011par l'Atelier Flexible à photographier le quartier du Petit Maroc à saint -Nazaire lors de leur évènement Art Rocket (http://www.artrocket.eu/p/benoit-chailleux.html).
Telles les mélodies d'un Dominique A, tes photographies ont un caractère intimiste et mélancolique. Comment approches tu l'espace autour de tes sujets? As tu par ailleurs des sujets de prédilection?
J’ai une approche plutôt documentaire, certainement due à ma formation. Il m’importe de décrire un lieu à un moment donné, mais cela n’est pas une condition suffisante. Je me rends compte que ce n’est que l’alibi pour trimbaler mon appareil. La vraie motivation est de révéler l’atmosphère que dégage ce lieu.
Si mes photos évoquent des chansons de Dominique A, j'aimerais que ce soit celles de l’album La Fossette, par lequel il s'est fait connaître et qui est resté mon préféré. Il s'en dégage une certaine évidence, j'aime sont côté brut, minimaliste.
Lors de l'éditing de tes photos, quelles sont tes considérations dans le choix de tes photos?
Je photographie en argentique, chaque photo me demande un long travail de scan et de nettoyage des poussières. J'ai conscience de cela lors des prises de vue, je prends donc assez peu de photos. Cela ne veut pas dire qu'elles sont toutes bonnes, mais cela facilite le choix.
J'ai lu que tu utilisais entre autre un Mamya 7II. Est ce le cas pour l'ensemble des photos de cette série?
L’ensemble de la série est prise avec un Mamiya 7 puis un Mamiya 7II quand j'ai cassé le premier. Deux photos seulement sont prises avec un MjuII.
Tu as débuté La Loire en 2009. Le projet entre dans sa sixième année. Arrive t il à son terme?
C’est une série sans fin, comme l’ensemble de mes séries sur les lieux en mutation.
5 photobooks que tu apporterais sur une île deserte?
-Mark Cohen, Dark Knees,
-Mary Hellen Mark, Streetwise,
-William Eggleston’s Guide,
-Stephen Shore, Uncommon Places,
-The New Topographics,
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50 High Seasons, by Selektor #2 artist Shane Lynam, featured on The Guardian yesterday.
Shane Lynam
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Karen, Hotchkiss, Colorado, 2014 from The North Fork
Trent Davis Bailey
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George Georgiou
The Shadow of the Bear:Ukraine
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candid : Tavepong Pratoomwong dirty blog - highlights img © Tavepong Pratoomwong iN-PUBLiC workshop NYC
April 22 – 24 , 2016 with Gus Powell & Charalampos Kydonakis Sign Up
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F R I D A Y - F R Y - U P : A R L E N E - G O T T F R I E D “From my window on New York City’s Lower East Side I could look out and see the Puerto Rican culture I encountered over 30 years earlier, around the same time I began photographing. One night I heard a street vendor on the corner of Avenue C and East 3rd Street calling, ‘bacalaitos and fireworks;’ bacalaitos, a fried cod fish indigenous to Puerto Rico, and fireworks, for the Fourth of July weekend. This juxtaposition became etched in my mind — representative of an immigrant population on the streets of America.” — Arlene Gottfried on her series Bacalaitos and Fireworks, documenting the wave of Puerto Rican immigration to America in 1970′s - 1980′s NY. Arlene Gottfried’ Bacalaitos and Fireworks is now showing at Daniel Cooney Fine Art in New York, do what we can’t and go see it. Runs March 3 - April 16th, opening Reception: Thursday, March 3: 6 - 8pm / Arlene Gottfried in conversation with Paul Moakley (Deputy Director of Photography, TIME): Saturday, April 2 at 3pm. For more info visit - danielcooneyfineart.com
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Teju Cole with a welcome reminder of the great work of Raghubir Singh, who passed away 17 years ago:
How do we know when a photographer caters to life and not to some previous prejudice? One clue is when the picture evades compositional cliché. But there is also the question of what the photograph is for, what role it plays within the economic circulation of images. Some photographs, like Singh’s, are freer of the censorship of the market. Others are taken only to elicit particular conventional responses — images that masquerade as art but fully inhabit the vocabulary of advertising. As Justice Potter Stewart said when pressed to define hard-core pornography in 1964, “I know it when I see it.”
Cole closes with this – which speaks for itself:
Art is always difficult, but it is especially difficult when it comes to telling other people’s stories. And it is ferociously difficult when those others are tangled up in your history and you are tangled up in theirs. What honors those we look at, those whose stories we try to tell, is work that acknowledges their complex sense of their own reality. Good photography, regardless of its style, is always emotionally generous in this way. For this reason, it outlives the moment that occasions it. Weaker photography delivers a quick message — sweetness, pathos, humor — but fails to do more. But more is what we are.
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Lady in pink by fred canonge Via Flickr: Karnataka, India. 2016
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