Tumgik
truanderie · 4 years
Link
The Erasmus Mundus Joint Master’s Degree Programme in International Humanitarian Action (NOHA+) is an inter-university multidisciplinary postgraduate programme that provides high quality academic education and professional competences for personnel working or intending to work in the area of humanitarian action.
0 notes
truanderie · 4 years
Link
L’accélération n’épargne personne, ni aucune sphère de nos vies, selon le philosophe Hartmut Rosa. Si elle affecte autant chacune et chacun de nous, c’est qu’elle régit en profondeur les structures des sociétés occidentales. Au point de nous faire perdre de vue ce qui constitue l’essentiel.
Comment en êtes-vous venu à vous intéresser au thème de l’accélération ?
J’étais d’abord intrigué par le fait que nous soyons si efficaces pour gagner du temps, grâce à la technologie sous toutes ses formes (jusqu’au four à micro-ondes et au sèche-cheveux), sans que nous en ayons pour autant. Gagnant du temps dans tous les domaines – étant plus rapide dans mes déplacements, dans mes communications, dans chacune de mes actions –, il m’en manquait toujours ! Je me suis donc demandé : où va le temps ? Ensuite, je me suis interrogé sur la manière dont nous menons nos vies. Quels sont les facteurs déterminants pour ce que l’on fait au quotidien ? Nous savons ce qui est vraiment important. Mais, au quotidien, le plus pressant l’emporte. Lorsque nous éduquons nos enfants, nous leur disons de commencer par faire les choses les plus importantes, mais nous agissons différemment : nous parons au plus pressé. Beaucoup de choses importantes n’ayant pas d’échéance fixe ou de date limite, nous ne les faisons jamais.
Quand et comment ce phénomène est-il apparu ?
Pendant des siècles, le monde était plutôt stable et statique, même si parfois des gens y voyagaient sur de longues distances, comme Marco Polo, et des populations migraient. À partir du XVIIIe siècle, les hommes essayèrent de se déplacer plus vite. Ils bâtirent des routes sans aucun virage, changèrent plus souvent de chevaux, etc. La technologie n’était pas première, mais il y avait comme un appétit pour la vitesse. Puis vint la machine à vapeur. À partir de là, il y eut de plus en plus de bateaux, naviguant nettement plus rapidement, et en même temps le développement du chemin de fer. Il y eut aussi le vélo, évoquant la vélocité. Au sein des villes, on observait ce double mouvement : plus de déplacements, à un rythme plus rapide. Les voitures arrivèrent qui dynamisèrent énormément le monde et, finalement, l’avion… Aujourd’hui, à chaque instant de la journée, un à deux millions de personnes sont dans les airs. Cela ne concerne pas seulement les gens, mais aussi les biens et les matières premières. Ce phénomène est redoublé par la vitesse du capital, de l’information et des communications. L’accélération sociale est cette mise en mouvement du monde. Et ce changement s’accélère, car les gens réagissent : ils cherchent à augmenter leur rythme de vie pour ne pas être distancés. Or cette rareté du temps, l’impression d’en manquer, n’a rien à voir avec la rapidité avec laquelle nous agissons. On est pressé en raison de la somme des tâches à faire qui a explosé : le nombre d’entrées sur notre « to do list » (pense-bête) surpasse le temps dont nous disposons. Les attentes légitimes se sont démultipliées : on attend de plus en plus de nous et chacun attend de plus en plus de soi-même et des autres. Ces attentes ne se limitent pas au monde du travail : prendre soin de sa famille, entretenir sa forme, etc. Et nous les nourrissons nous-mêmes : nous voulons partir en week-end ou en vacances dans tel endroit, aller au cinéma, écouter des concerts, que sais-je encore.
0 notes
truanderie · 4 years
Link
(...) “Under this model, the researchers conclude, social distancing and school closures would need to be in force some two-thirds of the time—roughly two months on and one month off—until a vaccine is available, which will take at least 18 months (if it works at all). They note that the results are “qualitatively similar for the US.”
So how can we live in this new world? Part of the answer—hopefully—will be better health-care systems, with pandemic response units that can move quickly to identify and contain outbreaks before they start to spread, and the ability to quickly ramp up production of medical equipment, testing kits, and drugs. Those will be too late to stop Covid-19, but they’ll help with future pandemics.
In the near term, we’ll probably find awkward compromises that allow us to retain some semblance of a social life. Maybe movie theaters will take out half their seats, meetings will be held in larger rooms with spaced-out chairs, and gyms will require you to book workouts ahead of time so they don’t get crowded.
Ultimately, however, I predict that we’ll restore the ability to socialize safely by developing more sophisticated ways to identify who is a disease risk and who isn’t, and discriminating—legally—against those who are.
0 notes
truanderie · 4 years
Text
Greta Gerwig interview
https://www.elle.com/uk/life-and-culture/a30377643/greta-gerwig-february-2020/ « To understand Gerwig and the sort of raw, emotional films she is capable of making (and acting in, as anyone who has seen her in Frances Ha can attest), you have to firs understand where she came from. Gerwig grew up without a TV, which is perhaps how she became so obsessed with the characters in books, including her heroine, Jo March from Little Women. This obsession manifested itself in other things, too, though – fencing lessons, dance routines, people. ‘I recently read a test in the back of a book, to see if you have ADHD, that asked if, when you were a kid, you changed the radio station all the time. In our car it was a dial and I knew all the stations well enough that I could turn the dial without looking, and my parents were like, “Stop doing that!” But I just kept thinking, Maybe there’s a better song on another station. Or now, I’ll play the same song repeatedly, until it finally doesn’t give me that dopamine hit.’ She says she once read the entire set of seven Harry Potter books in a single weekend. ‘Everyone who works with me can attest to this – I go into a zone where I don’t wash or return calls and I go feral. I can go into hyperfocus as well as becoming more scattered.’ She thinks she would have been good in a newsroom. ‘I like things that have a great deal of pressure and a lot of deadlines, because I need it.’ This hyperfocus led her to uncovering sides to Louisa May Alcott that few have unearthed before. ‘She said something along the lines of, “I have half a mind to think I’m a man born into a woman’s body, where I’ve fallen in love with half a dozen pretty girls and never once felt that way about a man.” Well there’s a name for that!’ says Gerwig, noting that Jo’s character clearly shared that view. ‘But it felt reductive to assign something [like lesbianism] to her in an explicit way. She was a person who was conflicted about being a woman and what that meant.’ » 'The fearlessness and ambition, that happiness of girlhood, is something they’re trying to reclaim for themselves as women. Because that’s my experience of the world – you’re always trying to walk with your younger self.’
0 notes
truanderie · 4 years
Link
0 notes
truanderie · 5 years
Link
0 notes
truanderie · 5 years
Link
0 notes
truanderie · 5 years
Video
youtube
0 notes
truanderie · 5 years
Link
0 notes
truanderie · 5 years
Link
0 notes
truanderie · 5 years
Link
0 notes
truanderie · 5 years
Link
--> checker les photographes des photos publiées
0 notes
truanderie · 5 years
Link
0 notes
truanderie · 6 years
Link
0 notes
truanderie · 6 years
Link
0 notes
truanderie · 6 years
Link
Influence de la sociologie[
L'œuvre d'Annie Ernaux est très fortement marquée par une démarche sociologique23 qui tente de « retrouver la mémoire de la mémoire collective dans une mémoire individuelle24 ». En tentant d'échapper au « piège de l'individualité », l'œuvre d'Ernaux esquisse une redéfinition de l'autobiographie, selon laquelle « l'intime est encore et toujours du social, parce qu'un moi pur, où les autres, les lois, l'histoire, ne seraient pas présents est inconcevable25. »
Dès lors, Annie Ernaux adopte une démarche objectivante empruntée au sociologue, et se considère avant tout comme la somme d'un vécu nourri de références et de caractéristiques collectives :
« Je me considère très peu comme un être singulier, au sens d'absolument singulier, mais comme une somme d'expérience, de déterminations aussi, sociales, historiques, sexuelles, de langages, et continuellement en dialogue avec le monde (passé et présent), le tout formant, oui, forcément, une subjectivité unique. Mais je me sers de ma subjectivité pour retrouver, dévoiler les mécanismes ou des phénomènes plus généraux, collectifs26. »
Selon elle, cette démarche sociologisante permet d'élargir le « je » autobiographique traditionnel : « Le « Je » que j'utilise me semble une forme impersonnelle, à peine sexuée, quelquefois même plus une parole de « l'autre » qu'une parole de « moi » : une forme transpersonnelle en somme. Il ne constitue pas un moyen de m'autofictionner, mais de saisir, dans mon expérience, les signes d'une réalité27. »
Ainsi, ses ouvrages traitent du « métissage social », de sa trajectoire (fille de petits commerçants devenue étudiante, professeure puis écrivaine) et des mécanismes sociologiques qui l'accompagnent.
0 notes
truanderie · 6 years
Video
youtube
0 notes