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Film documentaire en Bosnie - La Marche pour la Paix 2018
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Etudiante en école de cinéma, passionnée de documentaires et de voyages, j’ai décidé de me lancer cet été dans une aventure documentaire en Bosnie. Mon projet est de réaliser mon premier documentaire, traitant de la résilience des bosniaques, sur le chemin de la Marche pour la Paix, et dans leur quotidien, en juillet 2018, presque vingt ans après la guerre. Alors vous vous dites sûrement "C'est quoi la Marche pour la Paix ?" ou "J'y connais rien moi à l'histoire de la Bosnie..." : je vous invite à lire les articles de ce site, qui vous éclairerons. Sur ce blog se trouveront des articles que j’ai rassemblés, des témoignages de bosniens, des explications historiques sur le conflit, ainsi que, une fois le projet lancé, des photos et des news de la préparation et du tournage. LIEN VERS ULULE : https://fr.ulule.com/film-documentaire-bosnie
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“À l’arrivée de la Marche pour la Paix, au mémorial de Potočari, des femmes, trop âgées pour marcher, des hommes et des jeunes qui n’ont pas pu participer à la Marche cette année attendent l’arrivée des participants. Tous ont vécu la guerre.
On se fait applaudir. Les femmes nous regardent, émues, les jeunes et les hommes de Potočari, rencontrés plus tôt, nous remercient.”
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“Avec la caméra, aller à la rencontre de marcheurs, d'habitants de la région, et les laisser construire le film grâce à leurs histoires. Tous les marcheurs ont une histoire à raconter, et le contexte de la Marche permet une ouverture aux autres sans égal.”
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À Potočari, où se trouve maintenant le mémorial du génocide de Srebrenica, aucune maison n’a été épargnée, et rares sont celles qui ont pu être rénovées ou reconstruites. 
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Pourquoi maintenant ?
2018 : une année importante : La Marche pour la paix constitue de fait un moyen de prévention face à la menace de sécession de la « République serbe » qui ne pourrait conduire qu’à une nouvelle guerre du fait que leur « entité » a été en grande partie établie par la force sur des territoires, comme celui de Srebrenica, où les Bosno-serbes ont toujours été minoritaires.
La région traversée par la Marche pour la paix est à nouveau habitée par les survivants bosniaques qui y sont retournés depuis l'an 2000, à l'exception d'un petit hameau bosno-serbe.
Toute cette région, y compris Srebrenica, a été donnée par les Accords de Dayton à la République serbe, fondée par Karadzic et Mladic, ce qui constitue un problème majeur pour l'avenir.
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Le génocide de Srebrenica
Source : http://www.solidarite-bosnie.ch/telechargements/histoire_youguslavie.pdf
Selon l'accord du Conseil de sécurité de mars 1993, la "zone protégée de Srebrenica" devait être défendue par l'ONU en échange du désarmement des résistants bosniaques. Mais l'ONU ne s'est jamais dotée des moyens nécessaires pour défendre cette zone. Tous les jours, matin, midi et soir, les habitants et réfugiés de Srebrenica étaient bombardés. Il y a eu plusieurs centaines de victimes durant la période du mandat de l'ONU.
Depuis juin 1995, malgré des preuves évidentes de préparatifs des forces serbes pour une attaque de la "zone de sécurité de Srebrenica", l’ONU n’a pris aucune disposition, ayant décidé en mai 1995 à New- York de ne pas renforcer la défense de Srebrenica. Jusqu'au dernier moment, le 11 juillet, l’ONU a laissé la population de Srebrenica dans l'illusion d'une intervention aérienne. En fait, c'était un mensonge de plus afin d'empêcher les résistants bosniaques d'organiser une défense. Ayant pris conscience de leur abandon, les responsables bosniaques ont ordonné aux femmes, enfants et vieillards de se réfugier dans la base des soldats hollandais de Potočari, située dans l’ex-zone industrielle. Ils étaient accompagnés de quelques centaines d'hommes qui ne voulaient pas abandonner des parents trop âgés ou des malades. Le 12 juillet, ces hommes ont été séparés de leurs familles et exécutés sous les ordres de Mladic.
Le 13 juillet, les femmes, enfants et vieillards ont été transportés par autocars vers Kladanj, où ils ont pu rejoindre la zone libre, Mais des femmes ont disparus et des enfants ont été tués. De leur côté, 14.000 hommes (en grande majorité des civils) ont formé une immense colonne, qui s'est ébranlée dans la nuit du 11-12 juillet en direction du Mont Udric.
Le 12 juillet, les civils de la colonne ont été pris sous le feu de l’artillerie serbe : beaucoup de morts et de blessés, alors qu’il n’y avait que quelques médecins et infirmiers sans moyens. Le 13 juillet, le gros de la colonne a été coupée de la tête de la colonne (avec 2000 militaires) et a été prise au piège dans la petite vallée de Pobudje. Plus de 3000 hommes ont été capturés par les militaires serbes suite à l’utilisation de gaz BZ avec effet LSD qui les ont désorientés et emmenés par groupes de 300 ou 400 à Kravica et Nova Kasaba où ils ont été exécutés en masse. Ceux qui se sont rendus ont subi le même sort. Seuls de petits groupes ont réussi à rejoindre leurs camarades sur le Mont Udric. Le 17 juillet, 4200 hommes réussirent à franchir la ligne de front serbe sous Nezuk, après un ultime combat qui fit encore 400 victimes.
Environ 2000 survivants, organisés en petits groupes, se sont cachés durant des semaines et des mois dans les forêts et montagnes, traqués comme des bêtes, en attendant de trouver comment franchir les lignes serbes. Sur la colonne de 14.000 hommes au départ des hauts de Srebrenica durant la nuit du 11 juillet, 6200 ont survécus, soit moins de la moitié. On compte 8340 victimes, y compris quelques centaines d’hommes exécutés à Potočari, où un Mémorial a été construit avec les noms des victimes gravées dans le marbre. Durant quelques années, les survivants du génocide ont tenté de rester en Bosnie, avant de prendre la décision, faute de moyens, de partir en exil. C’est ainsi que des milliers de réfugiés de Srebrenica sont arrivés en Suisse et en Allemagne, où beaucoup vivent toujours.
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Le désir de faire un film en Bosnie est forcément lié à l’envie de réagir face à la douleur et à l’absurdité de la guerre. C’est aussi une manière de combattre la solitude des gens, directement ou indirectement concernés par la guerre ; leur permettre de s’exprimer. C’est, enfin, aller voir là où les médias n’ont jugé que peu intéressant de venir. L’idée est loin de celle de faire des images d’« évènements » ou de simples interviews. Bien que la guerre soit finie depuis près de vingt ans, l’importance de faire des films est d���autant plus grande que la nécessité d’être entendu et d’être compris subsiste.
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#1
“Le point culminant de l'horreur dans la guerre de Bosnie est atteint à Srebrenica, une ville de 20 000 habitants majoritairement musulmane à l'est de la Bosnie-Herzégovine. La prise de la ville par les Serbes débouche entre les 7 et 13 juillet 1995 sur le massacre de plusieurs milliers d'hommes et d'adolescents.”
Le soir du 11 juillet 1995, 14 000 hommes sont contraints de fuir Srebrenica à cause de l’abandon par l’ONU de la défense de la « zone de sécurité » face à l’offensive des forces serbes. Sur la colonne de 14.000 hommes au départ des hauts de Srebrenica durant la nuit du 11 juillet, 6200 ont survécus, soit moins de la moitié.
Depuis 2005 a lieu chaque année la Marche pour la Paix, marche de 90 kilomètres, en trois jours, qui reprend leur trajectoire en sens inverse, de Nezuk jusqu’à Potočari (alors base des soldats hollandais de l’ONU, et aujourd’hui mémorial).
Outre Srebrenica, il y avait deux autres poches de résistance : au sud Zepa et au nord celle de Cerska-Konjevic Polje-Pobudje. En mars 1993, la population de ces villages se sont réfugiés à Srebrenica suite à une vaste offensive des forces serbes, faisant passer la population de Srebrenica de 19'000 à 42'000 personnes. Le Général Morillon a alors promis une protection de l'ONU.
En avril 1993, Srebrenica, Zepa et d'autres localités assiégées ont été décrétées "zone de sécurité" par l'ONU.
En mai 1995, les dirigeants des grandes puissances ont décidé d'abandonner la défense des "zones de sécurité" de Srebrenica et Zepa (par ailleurs bombardées durant deux ans par les forces serbes) sous prétexte que le sacrifice de Srebrenica pourrait mettre fin à la guerre.
Le 11 juillet 1995, les forces serbes commandées par Mladic entrent dans Srebrenica. Les autorités de la Ville donnent l'ordre aux femmes, enfants et vieillards de descendre à la base des Casques bleus de Potočari (à 4 km) et aux hommes de monter à Susnjari. 14'000 hommes forment ainsi une longue colonne en direction de Nezuk.
Les 12 et 13 juillet, 20'000 femmes, enfants et vieillards sont emmenés en autocars et camions de Potočari à la ligne de front de Kladanj. Mais un millier d'hommes et adolescents ont été séparés de leurs familles et exécutés. Et des centaines de femmes ont été violées et tuées.
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