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Les amants du théâtre
L’éclairage revint sur le petit théâtre Lorsque tout près de moi, je découvris soudain Deux amants enlacés aux airs de chérubins Qui restaient immobiles sous les lueurs folâtres
L’agitation fébrile ou les sièges qui claquent Ne les troublaient pas puisqu'ils semblaient fascinés De redécouvrir leurs visages illuminés Qui m’inspirèrent alors des poèmes élégiaques
Lui était mystérieux comme une nuit sans lune Elle avait des traits d’ange, et des cheveux clairs Leur sublime irradiait une beauté solaire Qui écartaient autour d’eux les ténèbres brunes
Loin des couples fanés qu’on avait vus sur scène Dans les flots étoilés de ces tendres yeux d’eau On lisait des promesses, des échanges d’anneaux Des babils d’enfants et un avenir sans peines
L’hiver mordait dehors, mais la flamme si forte Qui brûlait au cœur de leurs prunelles croisées M’éblouit dans un fracas de verre brisé Au fond de mon corps vide, je tombais comme morte.
Car j’étais si chétive, et ils étaient si grands Car ils étaient plus beaux qu’un rêve éveillé Car ils brillaient plus fort que Paris en veillée Je n’étais qu’une flaque ; ils étaient l’océan.
J’aurais voulu leur dire qu’ils étaient magnifiques Que les vers les plus beaux ne pourraient les décrire Qu’ils avaient en leurs mains un trésor, un empire Que tous les Hommes cherchent, avides et frénétiques
Qu’ils incarnaient l’amour mieux qu’une villanelle. Et pourtant je n’ai fait qu’écraser une larme Puis je suis partie dans un silencieux vacarme La poitrine encor piquée de leurs étincelles.
L.
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Big Spender (Shirley Bassey Cover) Extrait du long métrage "When you little bastard has gone" réalisé par T.Repaux
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Audrey Hepburn dans Funny Face, devant l'objectif d'Avedon.
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"Souffle court" - Petites Luxures
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Rudolf Noureyev
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La robe
C’était une robe d’un rouge satiné Trouvée dans une friperie Parisienne J’aimais la revêtir à l’ombre de l’été Ecarlate de vie, du temps que j’étais tienne
Cette robe posa tes yeux sur ma cambrure Son étoffe fluide ensemble nous ceignit Nous tissâmes des liens forts comme ses coutures Mais il fallût l’ôter pour nos premières nuits
Comme tu aimais sentir ce tissu sous tes doigts Quand je fleurissais dans tes bras comme une rose Son éclat de rubis colorait nos émois Sa texture moirée empourprait notre osmose
On en oublie parfois que les fils peuvent rompre Les points s’effilocher, les mailles s’effranger Mais on ferme les yeux en voulant se corrompre Pour rapiécer, il faudrait être couturier.
Fragile comme pétale de coquelicot L’habit se voit ravir par le temps ses couleurs Les ourlets se déchirent, funeste concerto Une épingle oubliée s’est plantée dans mon cœur
C’est l’hiver, et la robe gît dans un placard Cela est singulier, mais lorsque je la porte Ce sont nos souvenirs qui m’enlacent et me parent Mais je ne m’habille pas de mes amours mortes
Elle m’a laissé l’éventail de ses nuances Même si mon regard est quelquefois fuyant Devant mes yeux mi-clos défilent encore leurs danses Rouge baiser, rouge colère, et rouge sang.
L.
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Dita Von Teese & Victor Noir - Cimetière du Père Lachaise
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Poupée Parisienne - Kiraz
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Le garçon
J’étais à ma fenêtre, sans pouvoir écrire, Et septembre pleuvait de longs sanglots moroses Ma bougie languissait sur ses larmes de cire, A l’angle du bureau s’étaient fanées les roses.
Sous ma plume lassée les mots s’étaient taris J’avais le regard vide et l’esprit fugitif Quand soudain, un éclair flamboyant m’éblouit Un garçon dans la rue se hâtait d’un pas vif
Je sentais mon cœur battre à nouveau sous mon sein Et le cœur, bien souvent, nous ravit la raison Prenant la main tendue que m’offrait le destin Dans un élan fébrile, j’ai suivi le garçon.
Ses boucles brunes dansaient sous le parapluie Son châle voletait sous la bruine insolente Et le bruit de ses pas, charmante mélodie Cadençait sa démarche légère et nonchalante
Sa silhouette élancée me donnait le vertige Ses hanches chaloupaient voluptueusement Ses mèches rebelles engageaient une voltige Qu’il apaisait parfois d’un geste négligent
La cigarette au bord de ses lèvres farouches Laissait fuir les volutes nocives du poison Respirant la fumée s’échappant de sa bouche Grisée de nicotine, j’ai aimé le garçon
Lui seul serait ma muse, mon tout, mon idéal Et l’inspiration m’enlacerait à jamais Mes pages s’orneraient d’aurores boréales Pour embraser sans fin nos passions enflammées
Emergeant de mes songeries évanescentes Je vis mon Apollon courir vers d’autres bras, Ailé d’une sensualité fort élégante Il embrassa le garçon qui l’attendait là.
Leurs yeux reflétaient en symbiose gracieuse L’éclat d’ambre de l’inconsciente trahison Leurs gestes avaient la même douceur vaporeuse Alors, dans un soupir, j’ai laissé le garçon.
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"Elle est la fille noire et son sang fait la roue Dans la nuit d'un feu mûr"
Les Mains Libres - Paul Eluard
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Tarbes, au fond d'une impasse.
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« Les paroles d’amour, qui sont toujours les mêmes, prennent le goût des lèvres dont elles sortent. »
Bel Ami – Guy de Maupassant
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"Qu'es-tu venu faire sur nos lèvres, orgueil, lorsque nos mains allaient se joindre ?"
Musset
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"Cette chanson, Les feuilles mortes, S'efface de mon souvenir Et ce jour là, mes amours mortes En auront fini de mourir"
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Pour sa beauté Florence Demeurera toujours Mère de mes romances Terre de mes amours
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"Ils se déversent, ils me dégoûtent, et pourtant putain qu'ils sont beaux Que même leur bêtise fait bien, oui qu'elle fait bien sonner les mots Qu'on dirait les musiques que j'ai jamais su faire Qu'on dirait que Paris a été fait pour eux"
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"Dans un mois, dans un an, comment souffrirez-vous Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?"
Bérénice - Racine
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