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venividicritiqui · 9 years
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My name is Bonde. Malotru Bonde.
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La prochaine légende de Malotru c’est Jean Michel de la Compta, à la COGIP. Niveau Légendes, en tout cas, il y en a une qui se vérifie: Si Grand Mère sait faire un bon café, Canal sait faire des bonnes séries.  Ils ont commencé à le prouver il y a tout juste 10 ans, en lançant Engrenages dont la saison 5 s’est achevée fin 2014. On y a vu une série intelligente, extrêmement bien jouée, des intrigues passionnantes. On y a vu qu’on n’avait rien à envier aux séries policières américaines. Et on y a aussi vu les flics français autrement qu’à travers un commissaire qui ne mangeait pas de jambon ou une commissaire qui en mangeait trop. Forts de ce succès sont ensuite nées Mafiosa, où l’on suit les guerres intestines d’un Clan corse, et Braquo où l’on suit le quotidien et les enquêtes carrément borderlines d’un groupe de la DPJ. Deux séries qui, bien que plus inégales que leur grande soeur, méritent largement chacune leur séance de Binge watching. Par contre prévois plus de pauses pipi sur Mafiosa (5 saisons) que sur Braquo (3 saisons). Plus anecdotiquement, et surtout plus en montagnes russes, tu peux aussi te pencher sur Reporters, Working Girls ou encore Spotless.  Mais là, on revisite la série d’Espionnage. Tremble, 24. Treeeemble, Spooks, ta fin est proche, car voici venir Malotru et Moule à gaufres. Après 6 ans passés en Syrie pour une mission de repérage, Malotru est exfiltré par la DGSE. La Syrie, Malotru y était un clandestin. C’est à dire un agent français immergé sur le long terme pour repérer, puis recruter de potentielles sources de renseignements dans la population locale. Pour ce faire, Malotru s’est vu frabriquer une “Légende”. Une identité fantôme, jetable, Tu te doutes bien qu’il débarque pas à Damas en disant des “Saluuuut, Moi c’est malotru, ça farte?”. Et puis t'imagines aussi que Malotru c’est pas son vrai nom, c’est un nom de code. Il peut y avoir des parents taquins, mais l’Officier d’Etat Civil est un Homme intègre qui ne laisse pas tout passer. Malotru est exfiltré donc, Mais un peu précipitamment. En fait, on fait sa connaissance quand il lourde dans l’urgence la femme qu’il fréquentait sur place comme une pelletée de purin. Oui, Malotru a batifolé. Faut pas déconner, 6 ans de pénis elbow, s’pas vivable. Il est un homme, il est un homme, quoi de plus naturel en somme. Donc, oui, quand on arrive, Malotru il est en train de dire des “Ouais mais en fait ben non” a Nadia. C’est le deal quand t’es clandestin. tu ne t’attaches pas. Tu peux lier des connaissances, mais tu t’investis pas. Tu peux t’introduire dans lesdites connaissances, hein, mais tu t’investis pas. En gros tu peux y mettre la bite mais pas le coeur. Avec personne. MAIS, évidemment, sagace que tu es, tu te doutes bien que sous ces dehors impassibles et résolus, Malotru il pleure des larmes de sang de lourder Nadia. D’autant qu’il y a eu un bombardement en Syrie et du coup il s’inquiète. Et du coup il la recontacte. Hérésie DGSE-ienne.  Et en plus, au lieu de détruire toute trace de sa Légende quand il rentre, comme le veut le protocole, Guillaume (Oui, passk’en fait, Malotru c’est Guillaume) il a gardé une carte d’identité. On va donc suivre Guillaume-Paul-Malotru (ça se fête quel jour, ça, comme prénom?) pendant 10 épisodes, à naviguer entre son identité véritable et sa légende, en sous marin face à ses propres collègues, et pour couronner le tout pendant une situation de crise, un autre agent ayant disparu en Algérie, supposément aux mains des services secrets locaux. Dans #LBDL, la tête d’affiche c’est Mathieu Kassovitz. Il est Guillaume Debailly, agent confirmé, estimé, de la DGSE. On y trouve une autre confirmation, moi en tout cas, Kasso est décidément bien plus digeste en acteur qu’en réalisateur. Il est même plutôt bon. On sent très bien la dualité de son personnage, partagé entre ses deux identités, emprisonné par ses sentiments dont il sait qu’ils sont une menace mais il ne peut pas s’empêcher, mentant à tout le monde.  Autour tu as Daroussin, très bon aussi en chef du service Légendes , qui n’a jamais été sur le terrain et en développe un complexe, bonhomme et plutôt bonne pâte. Gilles Cohen, Supérieur de Daroussin, bien plus tranchant, froid, Jonathan Zacaï en référent un peu geek de l’agent qui est passé en black out, et Léa Drucker, une psy enrôlée dans cet univers nouveau pour elle, qui a été engagée pour évaluer. Evaluer tout, tout le monde. Les cibles, pour savoir si elles sont fiables, les sources, pour savoir si elles vont craquer, les agents, pour savoir si ce sont des bombes ambulantes. Mais surtout, et mention spéciales à elles, Florence Loiret-Caille en agent traitant, les référents des clandestins au sein de la DGSE, et Sara Giraudeau qui s’apprête à partir pour sa première mission de clandestine. A mon avis à moi ce sont elles deux les vraies révélations de la série. Giraudeau particulièrement. Avec son physique d’oiseau malingre, son filet de voix à faire tendre l’oreille à Carla Bruni elle est du propre aveu de sa référente un des agents les plus solides qu’elle ait eu à former. Et diablement crédible. Et la référente, justement, Florence Loiret-Caille, que tu sens en permanence sur la brèche, tendue comme un string, dans un jeu à fleur de peau. Mais au delà de la profondeur et de la qualité de ses interprètes, LBDL est une des rares séries à posséder AUSSI une histoire aux fondations solides, une intrigue dans laquelle tu rentres malgré toi, et qui te prend au tripes. Parce que la tension est palpable, Que ce soit la quête de Cyclone, le spectacle de Debailly qui s’enfonce et s’enferre dans ses mensonges successifs, le volet syrien, la paranoïa ambiante de la série est complètement contagieuse. La mise en scène est minimale, mais dans le bon sens du terme, d’une sobriété extrème, mais diablement efficace. Certaines scènes sont d’anthologie, le face à face entre un général algérien et sa secrétaire n’a rien à envier aux scènes du Strudel ou du verre de lait d’Inglorious Bastards en tension, Caillet qui n’hésite pas une seconde à détruire la vie d’une famille pour se débarrasser d’une civile qui encombre la route de sa clandestine est glaçante aussi. Et puis au premier degré, aussi, pas de fioritures, d’esbrouffe, ici foin de gadgets, quand ils ont un stabylo qui marche ils sont à peu près aussi content que 007 avec son Stylo Bombe Nucléaire. 
Quoique je soupçonne les cravates de Daroussin d’être destinées à aveugler l’ennemi.  Le tout pour t’encourager vivement à te pencher sur les rouages de la DGSE dans le dedans de ta tévé, parce que tu vas passer un bon moment, promis. Maintenant jette discrètement cet article qui s’auto détruira après lecture, et r’monte le col de ton pardessus, passk’y’a plus d’saisons, ma bonne dame. En te r’merciant, Bonsoir. 
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venividicritiqui · 9 years
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Blesse My Saul...
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“Bob Odenkirk sortant de la projection privée de la saison 1 de Better Call Saul.”
(Huile sur Toile, V. Gilligan, 2015)
“T’es con, Vince, t’as clôturé Breaking Bad, mais il me restait des paiements sur la Porsche, puis j’ai les dents de la petite à faire... - Ah? Merde, je savais pas, Déso... - Bah, pas grave, t’as qu’à pondre un Spin Off, y’aura toujours des cons pour y croire... Tiens, ouvre le Script à la page du cast, ferme les yeux et pose ton doigt! Voilà. On va faire le Spin Off sur........ *poc* ”
Ainsi naquit, j’en suis sur, l’idée de monter une “nouvelle” série à partir de l’un des personnages de l’un des meilleurs  TV Shows de la décennie. Et puis après tout, pourquoi pas? L’idée que les gens en redemandent quand ils ont aimé a déjà fait ses preuves: Caméra Café... Joey... Les Bronzés 3... Le M de Mc Do... Nicolas Sarkozy... euuuh... Ouais, en fait t’es comme moi, hein. Tu te dis que mieux vaut rester un meilleur souvenir, une belle image, partir en pleine gloire... “Quitter la table avec encore un peu la faim au ventre”, disait feue Ma Grand Mère. (Feue c’est pas son prénom, hein. c’est son état. Ça serait bien ridicule, Feue, comme prénom. Même pour une vieille qui a connu des Georgette) Mais c’est con. Vince Gilligan il a pas connu ma Grand Mère. Du coup il a raté son gâteau de Savoie. Et sa Sagesse.
Donc... Je vais pas te refaire Breaking Bad, tu connais (ou alors va t’en et ne t’avise pas d’avoir l’audace de me reparler). Dans Breaking Bad, t’as Saul. Une espèce d’avocat  bonimenteur, un peu roublard, qui va prendre en main les affaires de Walt et surtout leur maquillage pour qu’elles paraissent légales comme s’il vendait des culottes et pas de la Meth. Donc là, on commence, Saul il a une moustache, il fait des roulés à la canelle, puis il a plus de moustache et il parle tout seul dans les toilettes, et puis il s’appelle pas Saul, mais James. Oui, au cas où tu te demandes, le fait que Saul s’appelle pas Saul mais James ça sera le twist de la série. LE twist. T’avoueras qu’en termes de tomber des nues, y’a pas de quoi se péter une cheville hein. Alors arrête de chouiner en hurlant au spoil.
En gros, tu découvres Saul avant qu’il ne soit Saul (Qui d’ailleurs est plus un jeu de mot destiné à rassurer qu’un pseudonyme... Saul Goodman ---> “It’s All Good, Man”), avant qu’il n’ait pignon sur rue, avant même qu’il n’ait du succès à vrai dire. En gros tu pars sur Saul avocat débutant-slash-galérien, qui fait des commis d’office, qui fait semblant d’avoir une secrétaire quand on lui téléphone, et dont le “bureau” est un dessous d’escalier dans un salon de manucure chinois. Et il défend les intérêts de son frère, Chuck, associé dans un cabinet d’avocats -qui se situe pas sous l’escalier d’une manucure chinoise lui- et apparemment en congé longue maladie. Hypersensibilité au rayonnement éléctromagnétique qu’ils disent. En gros il est allergique à ta GameBoy. Ca fait léger comme pitch, hein? Et encore j’ai rempli. C’est bien simple, je crois que j’ai pas autant étalé aussi peu de matière depuis mon oral du Bac. T’as qu’à voir. (Oui ben vois pas trop, non plus, hein, ne sois pas désobligeant, veux tu?) Mais outre l’absence de Pitch,le gros problème de Better Call Saul, c’est une réelle absence de rythme. On a déjà vu de la série se placer au rang de culte, ou du moins susciter l’interet des masses, avec un rythme qui t’aurait endormi Ariel Sharon avant l’heure. True Detective pour ne citer que la plus récente. Ou Looking. Et en repartant plus en arrière, tu as carrément des monuments unanimement reconnus qui pourraient t’endormir un président hyperactif: The Wire, Les Soprano, Mad Men, Six Feet under... Downton Abbey. Mais voilà, tous ces exemples là avaient de quoi pallier leur manque de rythme. True Detective, ou The Wire, tu étais pris dans les enquêtes. On te les réglait pas comme dans The Shield, mais elles étaient complexes, retorses, captivantes... Tu en grillais des neurones à comprendre. Tu étais passionné. Les Soprano, Six Feet, Downton, ou encore -toutes proportions gardées- Looking, t’es pas sous ecsta non plus, mais on te creuse les personnages. Le centre d’intérêt est déplacé de l’action elle même aux protagonistes. Tu ne t’es pas attaché à une intrigue, à un suspense, mais à des caractères. Qu’ils soient mafieux, croque morts, Lady Grantham ou pédés drama, c’est à eux que tu t’es attaché, parfois passionnément. Empathie, identification, affection, sentiments, appelle ça comme tu veux mais ils ont su susciter quelque chose en toi qui t’a verrouillé aussi surement qu’une énigme de 24. Ils ont/avaient du relief. Hélas, là, du relief, t’en n’a pas plus que de Pitch. Ou de Rythme. C’est con, mais c’est comme ça. Saul n’a rien d’autre à offrir que son côté pittoresque que tu avais déjà vu et revu dans Breaking Bad. Pas de profondeur, pas de psyché torturée, pas de charisme... Mike, au lieu d’arrêter des trains dans le désert, arrête des voitures dans le parking. Et fait toujours la gueule. Tucco a la gâchette aussi facile que la parole rare. Et la menace dans les yeux. là encore pas grand chose de nouveau. Les personnages de Better Call Saul sont transparents, aussi transparents que le semblant d’intrigues qu’il amènent chacun. Mike et son passé, Saul et son présent... Pas de Pitch, pas de Rythme, pas de Personnage, “Better Call Saul” c’est un peu comme un tabouret auquel t’as scié 3 pieds. Et un tabouret a un pied, ça sert un peu à rien quand même. Mais comme dit au début, il y a eu des cons pour y croire. Je ne parle pas (que) des spectateurs... Avant même le début de la diffusion de la saison, une saison 2 était commandée. M’est avis qu’il y a du décideur qui a interet à se rappeler ses jeunes années de boulot étudiant chez Mc Do, parce que s’il y a une justice, il va y avoir du reminder sous peu. Avec des preuves comme ça, allez me dire qu’un ascendant ne fait pas tout. En vous r’merciant, Bonsoir...
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venividicritiqui · 9 years
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You missed a spot...
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Avec un peu de retard parce que quand même j’ai pas que ça  à faire, vois tu j’ai UN PEU un travail, voici une revue de la dernière née des séries Canal. On notera d’ailleurs que depuis plusieurs années maintenant, et dans différents styles, le label “Série Canal” c’est un peu gage de qualité quand même. Sauf pour “Les Revenants”. Oui, j’ai regardé avant de râler. Et c’est Ch... Je me suis emm.... On s’end.... ZZZzzzzzzZZZZZ... Faut aimer le contemplatif. Voilà. On va dire comme ça. Si t’aimes c’est chouette. Sinon, tu fais des économies en Stillnox. Non parce que le teint gris, les vieux pulls et des tasses de thé, on crie au génie si tu t’appelles Bergman. Sinon, c’est au mieux du Zonca. “QUI?”, me diras tu? My point Exactly. Mais revenons à ce qui nous occupe aujourd’hui, j’ai nommé “Spotless”. Si tu es ordonné (ou psychorigide, je ne juge pas, ça arrive à des gens très bien, des fois même ils font des Tumblr) tu auras, avant de commencer à lire mes bêtises, lancé la vidéo et tu auras donc vu le générique de Spotless. Que dis-je, “vu”, tu te seras extasié, oui. Parce que sans aller plus loin, donc sans biaiser ton jugement par l’appréciation de la série, il faut avouer que ce générique est quand même une pépite. Oui, pas la peine de crier, on a vu, ça louche très fortement du côté du très connu Dexter pour l’image, et du un peu moins mainstream True Detective pour la bande son (”The Only One” par Timber Timbre. ne me remercie pas). MAIS c’est assumé. En tout cas vaut mieux, parce c’est quand même un peu Captn Obvious au clavier, là, sinon. J’ouvre rapidement une parenthèse pour me réjouir -et te faire partager ma joie, car j’ai la faiblesse de croire que si tu traines en ces pages, c’est que tu es un peu esthète, et que du coup tu apprécies la belle ouvrage- me réjouir, donc, du fait que de plus en plus, une attention particulière est portée sur l’esthétisme du générique, dans les séries. Oui, le réalisateur se rend compte que le générique peut attirer, à l’instar de la bande annonce pour les films. ATTENTION cependant, de même qu’il est marqué “Photo non contractuelle” sur ta boite de choucroute dont l’intérieur ne ressemblera JAMAIS à la photo, la qualité du générique n’engage ABSOLUMENT PAS la qualité de la série. Ainsi, tu as les associations cohérentes: True Detective, American Horror Story Asylum (ou Covent); tu as les “Mouais ça dépend des saisons”, comme Dexter, justement,  ET enfin tu as les “PARDON??” comme True Blood (Dont je maintiens que le générique était aussi bon que le jeu des acteurs était avec les pieds), American Horror Story (Murder House ET Freaks) Mais là, Spotless, donc. Jean (Marc André Grondin) gère sa propre entreprise de nettoyage des scènes de Crime, à Londres. De la défenestration, du passage sous un train, de la balle dans la bouche, on appelle Jean pour faire la poussière. Un peu le Shiva de la barbaque, en gros. Mais c’est la crise pour tout le monde, Jean il est un peu serré au kiki par les factures. Officielles et officieuses. J’entends par là les pots de vin versés au Chef de la Police pour s’assurer l’exclusivité des contrats de nettoyages. Un soir, sa femme à Jean, elle rentre avec les enfants, pour trouver un clodo affalé sur la table du salon. D’abord elle crie. Parce qu’elle a peur. Puis elle voit que c’est Martin, le frère de Jean. Alors elle recrie. Parce qu’elle l’aime pas. Martin, donc (Denis Ménochet -tu vois pas qui c’est-, a.k.a. Le Fermier Au Verre De Lait dans Inglorious Bastards -là tu vois qui c’est-.) est le frère de Jean. Qui ne l’aime pas non plus, ceci dit. On te place vite fait le vieux secret de famille en fil rouge, et le fait que ça fait 7 ans qu’ils ne se sont pas vus. Faut dire qu’apparemment, niveau embrouilles et retombées , Martin c’est un peu un sac de merde sans les poignées.  Mais Martin, quand même il est bien éduqué. Il est pas venu les mains vides.  Non, en cadeau il a amené le cadavre congelé d’une mule (comme dans “porteuse de drogue”, évidemment il a pas amené un âne) qui en a pour 100.000 boules d’Héroïne dans l’estomac. Qui évidemment n’est pas à lui (L’héroïne, pas l’estomac. Quoique l’estomac non plus ceci dit), et qui évidemment vient avec deux gros bras qui essaient conjointement de récupérer la poudre et de faire la peau à Martin. Au passage, tu noteras que Martin a le sens du cadeau, hein. Faut admettre, un cadavre, ça change du bête bouquet habituel. Et pas chien, il propose a Jean de faire 50/50. Pour les profits en revendant la drogue, hein, parce que pour ce qui est de découper et vider la donzelle comme un poulet, Jean il va devoir bien  se démerder tout seul. Et vu qu’il est un poil en chien, comme je te disais tout à l’heure, Jean il a le sens moral qui va vaciller quand même devant la perspective de toucher 50.000 livres en deux coups de bistouri. Et de fil en aiguille (Bistouri, fil, aiguille...Humour), de Nettoyeur à son compte, Jean va se retrouver à maquiller des scènes de crimes en suicide ou accident pour le compte du caïd local. Ne poussons pas de cris d’orfraie, la ressemblance avec Dexter, très marquée donc, au niveau du générique n’est plus que lointaine dans la série. Jean intervient bien sur les scènes de crime, mais il nettoie. il n’analyse pas. Et puis il n’y a pas d’enquête en parallèle de la police, pas de Dark passenger à dominer, et le seul cadavre qu’il a eu à découper, c’est pas lui qui l’a tué. En revanche, si jamais tu veux vraiment faire du rapprochement, tu peux éventuellement penser à Breaking Bad: Le mec lambda qui se retrouve par la force des choses entrainé dans un milieu et dans des situations complètement à l’opposé de sa vie. Le duo de bras cassés. La découverte du milieu criminel, milieu dans lequel il patauge complètement au début, pour finalement arriver à prendre ses marques, puis à évoluer. Même ambiance pesante, série plutôt sombre, et comme pour Walter, t’as beau garder ta morale (Si, si, je connais le mot) et y tenir (Si, si, je connais le concept), tu suis Jean quand il franchit la ligne, moitié par curiosité, moitié par compassion, moitié par désir de protéger. Oui ça fait 3 moitiés, t’as qu’à voir comment c’est bien, on est trop pris pour compter. Attention, encore une fois, je parle de ressemblance, pas de comparaison. Outre le fait que tu ne peux pas mettre sur la même marche une série qui en est à sa première saison à un bijou qui lui s’est étalé sur 5 saisons, qui sont allées crescendo pour au final un ensemble qui confine au sublime; il y a le simple fait que si la qualité de jeu ne manque pas, elle est en revanche assez inégalement répartie: Si Jean, ou Julie, ou bien Nelson Clay (Le Bates de Downton Abbey) sont très bons, d’autres personnages sont au bord de la caricature, par exemple les deux truands Français à la poursuite de Martin. Deux trois incohérences, quelques maladresses de ce genre, ce qui est assez surprenant parce que sans être des vétérans, les Co-Réa ont un palmarès Notable. De Shameless UK (Rings a bell? Lis plus bas) aux Experts... Mais il ne faut pas perdre de vue l’aspect Première Saison en circonstance atténuante, parce que justement des Premières Saisons, il en est des plus mauvaises que ça qui ont donné suite à une deuxième saison. Saul si tu nous entends. Au final, je peux résumer en te disant tu peux te lancer tranquille dans Spotless si t’as l’occase: Tu passeras un bon moment, tu retrouveras avec plaisir certaines têtes connues (Jo, de Spooks par exemple) et tu te laisseras emporter avec plaisir dans une histoire aussi prenante que sombre, et globalement pas mal interprétée. Et on en a vu continuer avec moins de bagage. Ajoute à ça que niveau Son, Spotless est une mine d’or, tant sur les musiques originales que sur le choix des titres utilisés, et je ne peux m’empêcher de me demander ce que tu fais encore là à me lire au lieu de lancer le pilote. Allez j’te retiens pas plus longtemps, 10 épisodes de 55mn ça demande du temps devant soi. Oh, t’as une tâche, là.  Pistache. (Pardon). En te r’merciant, Bonsoir. 
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venividicritiqui · 9 years
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Zola 2.0
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Ne râle pas, ne lève pas les yeux au ciel, c’est un fait: misère sociale, alcool, drogues, famille nombreuse, en gros il n’y a rien qu’Émile renierait. En fait, Émile il en tacherait ses caleçons longs, en lisant le pitch de Shameless. MAIS, il y a aussi “2.0″. Je saurais pas te dire ce que ça veut dire précisément, mais c’est ce qui fait généralement que le Jeune, en lisant le truc, passe de “Pfff s’chiant!” à “Wéééé, tro frais, tsé.”. Si. les Jeunes parlent comme ça. J’le sais j’ai un petit frère. T’as un petit frère toi? Non? Alors la ramène pas. Boloss.
Mais je m’égare.
Revenons à nos moutons. Ou plutôt à nos Brebis Galeuses. Les Gallaghers. Les Gallaghers c’est de la famille à problèmes que les roumains du métro ils leur fileraient 10 euros et un bisou magique en s’essuyant le coin de l’oeil.
Dans les Gallaghers, t’as Franck (William H Macy), le père, dont on peut assez facilement dire qu’il est la cause de toutes les emmerdes de la famille. Il picole, il se shoote, il parasite, La Société et Sa Famille, et pas nécessairement dans cet ordre. T’as aussi la Mère, Monica, qui ne fait que des apparitions sporadiques. Dans la série parce qu’elle s’est barrée, et dans sa tête parce que Monica est bipolaire,ce qui sera d’ailleurs une sorte d’ombre au tableau plus ou moins pesante et présente selon les saisons.
Ensuite tu as les enfants: Fiona (Emmy Rossum), l’ainée. Sorte de mère courage, qui tient-slash-gère la famille à bouts de bras, comme elle peut, bosse, gratte, magouille gentiment, et essaie dans le même temps d’avoir sa vie à elle. Touchy. T’as Lip (Jeremy Allen White) -pour Philip-, le 2ème. Lui il flirte pas avec la légalité, la légalité il te la frenchkisse contre le mur avant de la clouer sur le matelas. La légalité il lui colle deux doigts sans proposer de whisky avant. Pour le bien de la famille. Et le sien des fois aussi. Ah oui, puis c’est un queutard comme t’as rarement vu. Après, t’as Ian (Cameron Monaghan). Le N°3. un peu plus rangé des voitures que son frère. Pour ce qui est de la loi, parce que pour le cul, ils sont du même bois si j’ose dire. Sauf que Ian et Lip se feront pas concurrence. Ils jouent pas du même côté dirons nous. Ian ça sera la caution rainbow de la série. Oui Christine, oui. c’est la mode. On est envahis. fais toi une raison. Vient ensuite Debbie. Spectatrice un peu impuissante des déboires de la famille, impuissante de par son âge. Soutient Fiona comme elle peut, notamment en gérant ses petits frères (Oui, oui, y’en a encore derrière). Ce qui est déjà pas mal au vu desdits petits frères. Parce que dans les petits frères t’as Carl. Si Carl il finit pas en prison avant sa majorité c’est que Dieu n’existe pas. Mouton noir dans la famille de moutons gris, Carl t’as pas envie de le croiser dans un coin sombre. A 10 ans, flinguer du canard à la Kalach, dealer de l’Héro, picoler; tout ça, Carl, c’est son quotidien. Et puis enfin, t’as un bébé, Liam. Le petit dernier. Black. Cherche pas, on t’explique pas, enfin je crois pas, mais m’est avis que si un jour Liam il a besoin d’un rein, son père pourra pas trop trop aider. Puis quelques persos secondaires, dont sortent principalement du lot Veronica et Kev, couple de voisins et meilleurs amis de Fiona.Ainsi que Sheila, voisine blindée de TOCs, drôlissime, qui aura grande part -avec sa fille dans une moindre mesure- dans l’histoire des Gallaghers. Et Mickey, délinquant local dont le personnage va prendre une tournure...inattendue.
Le pitch de Shameless, c’est simple, c’est la Galère. mais avec un grand G. Comme Système D si  système D ça s’écrivait avec un G. La débrouille de Fiona contre la vie -que déjà, à elle seule, c’est bien de la merde-, mais aussi contre Franck qui va pas manquer une occasion de la leur pourrir, la vie, de par son égoïsme, sa paresse, sa malhonnêteté, son alcoolisme, un café l’addition...
Vol dans la cagnotte Alimentation, dénonciation de ses enfants à la DDASS, kidnapping de veille dame dans la maison de retraite voisine pour continuer à toucher les chèques de pension de Mamie Gallagher qui a cané depuis des lustres, tout ça Franck il te le fait à l’aise avant le petit dèj. Si tu sens comme un air de Ken Loach dans ses plus grandes heures, aussi, c’est normal. Le Shameless que je te décris là c’est la version US, qui reprend une version d’origine UK. Queer As Folk all over again. Après, dans Shameless (UK ou US), ce qui diffère de chez Ken Loach -et du coup ce qui est interressant-, c’est qu’on va pas te victimiser les Gallaghers. On va pas les charger non plus, hein, rassure toi, mais y’aura pas de “Les pauvres contre l’adversité , le capitalisme pourri et amoral, toussa...” Non, dans Shameless, ben ouais, la vie c’est un grand seau de merde, ça arrive, alors finis là et oublie pas ton pain pour pousser. C’est pas ta faute, y’a pas de Karma, mais ouais, tu peux tout bien faire pour essayer de t’en sortir ça empêchera pas qu’il y aura toujours quelqu’un pour te coller la tête sous l’eau. Deal with it. Dans Shameless on va pas trop s’attarder sur la conjoncture, sur l’économie. Shameless c’est de la galerie de personnages, creusés, et bien creusés, que tu vois sans fard, sans indulgence parce qu’encore une fois, on les materne pas.  Tu vois leurs défauts, leurs travers, c’est pas des saints mais c’est pas fait pour. Shameless c’est un peu “Affreux, Bêtes et Méchants” mais avec en sous titres “Mais ils font ce qu’ils peuvent.” T’es Frustration, t’es Compassion, t’es Hystérie, t’es Colère, parce que c’est tellement bien fait que tu peux pas t’empêcher d’être Empathie. En gros, Shameless c’est un peu Downton Abbey avec des bons des services sociaux. C’est une série où l’histoire elle même, ben y’en n’a pas beaucoup plus que de billets de 20 dans le cul des poules, par contre c’est de la série où chaque personnage, bon ou mauvais -et comme dans Downton, ils sont rarement tranchés de façon si manichéenne-, est ciselé que c’en est à la limite de l’orfèvrerie. Enfin ils sont écrits comme ça, mais dans leur majeure partie ils sont aussi magistralement interprétés, d’une justesse, d’une nuance, d’une efficacité d’autant plus difficiles à tenir à cause de la pression: Tout repose sur les épaules des personnages. Emmy Rossum est juste géniale, dépassée, épuisée, déterminée, larguée dans le rôle de la fille promue Mère malgré elle, mais qui refuse d’oublier qu’elle doit avoir une vie aussi. William H Macy est tellement bon aussi qu’il n’y a pas un épisode où tu n’as pas envie de l’émasculer au coupe ongle, avec du sel. Idem pour la suite de la Fratrie, White ou Monaghan sont très bons, et une mention spéciale pour Ethan Cutkosky (Carl) qui te fait réaliser que c’est pas parce qu’on a l’âge de “Midi les Zouzous” qu’on n’a pas le potentiel pour être tueur en série. Comme ils disent en intro: “All this, is what you’d miss, if you skip Shameless, Fuckaz” Allez, mets ton cache col en allant chez Lidl, passke s’pas tout ça mais c’est pas l’été encore. En te r”merciant, Bonsoir. 
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venividicritiqui · 9 years
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Plus Belge la vie.
Il est des jours où je me félicite d’être devenu, pour des raisons professionnelles, intempestivement insomniaque. Et remercie par là même les lois d'audience dîtes "de Le Lay" qui font que les daubes Bessoniennes (Comme dans besson le réa de merde, hein, pas Besson l’ex Ministre de Merde) régalent la ménagère de moins de 50 pendant la digestion de son cassoulet du soir, après le passage Palmolive-Mappa (Ou Miele-SunOptimale si la ménagère est une CSP +), alors que les perles, elles, passent tard.
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La perle, en l'occurrence, là, s'intitule "Moscow, Belgium". Film belge, présenté à Cannes en 2008 pour la Caméra d'or. Distribué par BAC. STOOOOOOOOOOOOOOOOP!! Je t'entends d'ici, Ami lecteur. Belge, Cannes, BAC.... Toi aussi tu as ce cri au bord des lèvres, ce cri déchirant de détresse, ce refus de l'inéluctable, le ras le bol de se voir imposer de la misère en celluloïd 
“PUTAIN PAS ENCORE UN DARDENNE!!!!!!!!"
 Eh bien non, réjouis toi Ami Lecteur, point n'est là la énième ponte des Lexomil-Brothers (Dont j'ai malgré tout aimé "La Promesse", comme quoi il n'y a pas de règles). Non, là, le livreur se nomme Christophe Van Rompaey, quarantenaire à l'oeil poupin et aux dents blanches, qui avait auparavant officié dans la série Urgences. Certes, la confusion avec les Ken Loach liègeois comme on aime à les surnommer est aisée : Il y a dans les 5 premières minutes du cheveux gras et décoiffé, du pull en grosse laine à faire pâlir C&A, de la joue sale, du camionneur, du Marcel avec de l'auréole de vieille sueur à l'aisselle, du ciel gris, et de la marmaille sans père apparent. Je ne peux donc pas t'en vouloir d'avoir craint un nouvel opus de dépression en Technicolor, j'ai moi même levé les yeux au ciel (enfin, plus exactement au plafond -tiens, des toiles d'araignée, faut que je passe la tête de loup-). Mais bien m'a pris de ne pas appuyer sur la télécommande. Plus par flemme, j'en conviens, car j'étais à ce moment là vautré sur mon canapé, dans un style tout Jabba-ien. Mais bien m'en a pris quand même.
Le pitch est le suivant: Matti a quarante ans, trois enfants, un mari, Werner, prof d'art plastiques qui est parti depuis 5 mois et des cahouètes, vivre avec une de ses élèves. Il est parti mais rechigne à signer définitivement le divorce, parce que bon une qui suce bien et qui a le sein ferme, c'est bien, certes, mais une qui sait cuisiner et repasser, ça se laisse pas comme ça. Matti, elle est receveuse à la poste de Ledeberg, où ses journées sont rythmées par les visites quotidiennes du gars qui s'occupe d'envoyer les faire part des morts du bled. Ca donne envie, hein? Matti et Werner ont trois enfants, (non, pas Pim, Pam et Toto) que Matti définit ainsi:" Vera, 17 ans, en pleine puberté, Fien, 13 ans qui est persuadé d'y être, et Peter, 11 ans, qui ferait bien d' y entrer". Et c'est en rentrant des courses avec les deux plus jeunes morceaux de la brochette que Matti a un accrochage avec Johnny, camionneur même pas trentenaire au cheveu blond et filasse de son état. Qui après 5 minutes d'insultes va finalement se mettre dans le crâne que Matti est la femme de sa vie, et se révéler plus accroché qu'un morback à sa couille. Autant le dire tout de suite,d'autant que c'est tout à fait prévisible, l'actrice (Barbara Sarafian) porte le tout sur ses frêles épaules. C'est de la femme comme j'aime. De la femme blonde, forte en gueule mais pas en corps, qui porte bien le vieux T-shirt. Oui, je sais, toute ressemblance avec une femme au foyer désespérée est purement fortuite mais complètement assumée. Ben ouais Lynette et ses copies, c'est ma came. Barbara joue toutes les palettes, dans ce film, tout en étant crédible dans tous les registres. Et a le découragement aussi facile que le "Gotverdomme!". Elle fait rire autant qu'elle énerve ou qu'elle inspire l'empathie. Elle aime toujours Werner, le gros con qui l'a lourdée 5 mois auparavant pour sauter allègrement une de ses élèves mais rechigne à divorcer, mais elle se sent aussi de plus en plus attirée par Johnny, à sa grande surprise d'ailleurs tellement elle est persuadée qu'ils n'ont rien en commun. Le tout en gérant trois gamins dont une chiante (qui va même se révéler surprenante, gros éclat de rire du film), et un boulot qui la fait chier.
Werner, le mari donc, est en arrière plan, perpétuellement d'ailleurs, autant au propre qu'au figuré. Il n'est présent que de temps à autre à l'écran, et encore plus en pointillés dans la vie et dans la tête de Matti, car son absence et son syndrome de l'arlésienne entre une pin up de 20 ans et une ménagère de 40 a eu raison des sentiments. Il est assez veule, physiquement compatible avec cette veulerie (pour ne pas dire moche à chier, un faux air de Stephen Réa avec la dentition de Sinok). Il est complètement pathétique, et prévisible, notamment quand il se montre piqué au vif de jalousie en apprenant l'existence de ce nouveau mâle dans ce qu'il considère malgré tout toujours comme SON terrier. Johnny, le Camionneur romantique et Italophile, lui est assez désarmant. Estampillé pur plouc à sa première apparition, il devient au fur et à mesure du film attachant, désarmant, déroutant. Par cet aspect, il me rappelle exactement ce que j'avais ressenti en voyant "J'me sens pas belle", avec Marina Foïs et un petit nouveau, encore inconnu mais plus pour longtemps, Julien Boisselier qui, coincé, étriqué, provincial dans le sens vraiment caricatural du terme à son apparition, acquiert tout au long du film un charme, une chaleur qui le transforment complètement. Johnny se dévoile dans son histoire, son passé, sa personnalité, un certain humour qui font qu'on ne peut que l'apprécier, prendre son parti dans le concours de bite qui finit par l'opposer à Werner, mâle Alpha en titre, dans la grande course vers la Femme. Clairement on est sur du film d'amour, mais on n'est pas pour autant sur du Marc Lévy. C'est pas sirupeux, pas gnan-gnan et même si c'est un peu télégraphié, ça reste juste, approchable, crédible. Ces gens là pourraient être mes voisins, Ami Lecteur, mais bon, quand même des voisins que je finirais par dénoncer à la DDASS parce que faut pas pousser, j'ai le cœur attendri par la misère tant que la misère reste dans euh'l'poste, et n'empeste pas le Waterzoï dans toute la cage d'escalier ou ne s'engueule pas au moment de Yann Barthès dans le Petit journal. L'héroïne accuse ses quarante et un ans, a coups d'auto-empoignades de seins sujets à la gravité et de fesses flasques. Elle accuse son cheveu qui ne le vaut pas bien, et ne vaut même rien au début du film, elle accuse son statut de gourdasse en pleine servitude amoureuse. Elle accuse son incapacité à se décider... Johnny, lui est fier de son statut "prolétaire" qu'il oppose d'ailleurs (évidemment, c'était trop tentant) à l'élitisme méprisant de Werner qui place l'enseignement du Dessin largement au dessus de la conduite de gros cul en terme de valeur. A ce niveau, le film est assez manichéen, le point d'orgue en étant un dîner mémorable. Matti jongle avec son histoire, se sent perdue entre les avis de sa fille ainée, les maladresses de Johnny, les tentatives vaseuses de Werner de ménager le cul et la crémière (je vous laisse deviner qui est qui), et elle hésite, tranche, se ravise, se perd au milieu et en fonction de tout ça à la fois. Sans jamais perdre de sa justesse. C'est de l'Amour, mais de l'Amour qui sent le Monsieur Propre et la Végetaline, pas la Guimauve et le Chanel N°5.
Pour résumer, en fait, je n'aurai qu'une phrase: pour que je soies encore, à 5h du Mat' à faire le con sur mon clavier (oui parce que l'insomnie, elle elle est finie depuis bien une heure, et là j'ai les oeils qui piquent), c'est que ce film vaut le coup d'être vu. A vos décodeurs, En vous r'merciant, bonsoir... Mais bon, là par contre je vais me coucher, parce que là c'est "Le Transporteur" qui commence, et j'aimerais garder foi en le 7ème art. Canal, des fois, c'est moche quand même.
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venividicritiqui · 9 years
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A Single Eye Candy.
Le premier film de Tom Ford.
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Tel est l'argument de vente majeur de « A single Man » dans les milieux autorisés. Avant même le nom d'Isherwood qui a pourtant quand même écrit un poil plus que la liste des courses dans sa vie littéraire, soit dit en passant. "Et allez, encore une couturière qui nous fait sa crise de la quarantaine (48 pour être précis, et Dieu qu'il les porte bien), et qui veut clamer à la face du monde qu'il n'est pas qu'un smoking pourpre!", est on en droit de penser. Oui, quand on est moqueur, on pense ça. Et puis on voit la bande annonce. Et là, ben on ferme sa gueule, et on regarde. Que dis-je on regarde, on admire....
Le pitch lui même est assez simple (sans être simplet): Amérique des années 60, en pleine paranoïa « Crise de Cuba ». George a perdu son compagnon de 16 ans (DEPUIS 16 ans, les amateurs de primeurs, on se calme), Jim, mort dans un accident de voiture. Cela fait huit mois. Mais se réveiller chaque matin n'en demeure pas moins une douleur. Tout lui rappelle Jim, dès qu'il ouvre un oeil. Le côté vide du lit, le jardin, un disque, un meuble, un chien dans une voiture. Tous les jours George n'a qu'une ambition, arriver à la fin de la journée. Et c'est justement UNE journée que nous suivons avec George. La journée où il a décidé que cela devait s'arrêter.
Si on ne l'avait pas encore compris, chaque réalisateur a une façon de faire vibrer, de faire réagir. Chaque réalisateur a un organe cible pour atteindre son spectateur. Breillat travaille au Foie, elle fait vomir. Gus Van Sant travaille au Cul, il fait chier. Tom Ford, lui, travaille à l'Oeil, il fait papilloner. Le notre autant que le sien. Tom Ford a l'esthétisme dans le sang et cela se voit. On ne peut s'empêcher de penser aux Noces rebelles de Mendes. Ou encore à MadMen (normal, il a pris le même décorateur). Mais Tom joue aussi avec les tonalités de l'image, sa profondeur, sa chaleur, sa vivacité. On peut trouver la ficelle grossière, et quelque part elle l'est: Au cas où l'on soit trop cons pour voir que George évolue comme un zombie dans son environnement, et ne revient au premier plan que rarement par politesse quand on lui parle, ou parce que quelque chose parvient à le toucher, Tom Ford nous montre. - «Tiens, là l'image est passée, presque fanée, George doit être en mode automate. Tiens là c'est tout vivant, tout coloré, George repasse aux commandes. » Mais grossière ne veut pas dire maladroite. Et si évidente qu'elle soit, cette astuce articule le film, nous fait vivre au même rythme émotionnel que Colin Firth. Elle n'alourdit pas le propos, elle le souligne. Même au niveau de l'image elle même, Tom Ford avoue humblement ses références. Mais en même temps, il lui serait difficile de les nier, tant elles sont évidentes. Outre donc Mendes, dont je parlais auparavant, il y a indéniablement du Wong Kar Waï dans « A single Man ». Tom lui a emprunté ses ralentis, bercés par la musique de son compositeur, Umebayashi (In the mood for Love, 2046). Compositeur qu'il lui a chourré aussi, d'ailleurs. Il y a aussi du Schnabel, avec ces gros plans répétitifs sur l'oeil (encore lui), car comme pour le héros du « Scaphandre et le Papillon », tout passe par le regard pour George. Sauf que lui ce n'est pas Locked-In Syndrom qui l'y oblige, mais juste son éducation, les conventions. Carcan virtuel, mais sans doutes tout aussi paralysant, au final.
Et puis je trouve aussi qu'il y a du Lynch, mais apparemment c'est une opinion que je ne partage qu'avec moi même au vu des discussions post-projection que j'ai pu avoir entre autre avec mon accompagnateur ciné favori, (@GuyOfTheCours pour ne pas le nommer). J'en veux pour preuve l'image que j'ai choisie pour illustrer le présent article. L'Oeil est aussi présent dans les dialogues eux même, avec une référence anecdotique mais qui n'en demeure pas moins symbolique, où il parle des minorités ''invisibles''. Son analyse du rapport INVISIBILITÉ – PEUR GÉNÉRÉE est d'ailleurs assez intéressant. Et assez vrai, quand on y réflechit : de même qu'au temps de la splendeur de l'eau de Vichy et du gouvernement du même nom on aimait son Juif avec le nez crochu et les doigts griffus parce que ça permettait de le reconnaître facilement pour le mettre dans des vélodromes, la ménagère de moins de 50 ans aime son pédé quand il ressemble à Michel Serrault ou a Michou. Non parce que c'est vrai, si il ressemble à monsieur tout le monde ou à Tom Daley, après le boucher lui dit aussi « yen a un peu plus j'vous l'met quand même » et on n'arrive plus a faire la différence. C'est fourbe.
Concernant les performances d'acteurs, tout le monde parle de la course aux Oscars pour Colin Firth et Miss Moore, que ce soit ceux qui s'y connaissent ou Jean marc Lalanne des Inrocks. Pour Colin, il y a indéniablement matière. J'avoue que la dernière prestation que j'en avais vu était « MAMMA MIA », et que c'est pas avec ça qu'on fait de grands acteurs. Ou chanteurs, Pierce, n'insiste pas. Mais là il est génial, bluffant, dans cette composition de vieux garçon, prisonnier d'une retenue toute britannique qui fait qu'il ne hurle pas sa colère quand il apprend qu'on ne lui permettra pas de dire adieu à l'homme qui a partagé les 16 dernières années de sa vie, ou encore à faire attention à faire le moins de saletés possibles en projetant de se faire sauter la cervelle. Quant à Julianne Moore, je dirais qu'il n'y a pas matière, mais je précise avant que les harpies ne m'écharpent que je veux dire qu'il n'y a LITTÉRALEMENT pas matière: sa présence se limite globalement à une scène unique, où elle magnifique, certes, mais qui n'en dure pas moins juste un quart d'heure sur un film de 1h40. On a le temps d'apprécier la finesse de son jeu -car Julianne joue super bien la solitude qui craquelle le vernis de la joie de vivre- mais tout juste. Enfin, si l'on ne savait pas Tom Ford pédé, ne riez pas, certains refusent encore de croire que Fogiel en est. (Et pourtant, Mathieu...soupirs.. bref je m'égare). Si l'on ne savait pas Tom Ford Pédé, donc, on le devinerait ne serait ce qu'à sa facon de filmer Matthew Goode (Matchpoint, Watchmen) et surtout Nicholas Hoult (A cause d'un garçon, Skins). Surtout, car outre pour sa jolie plastique, le jeune Mr Hoult est un acteur à suivre. Faut juste pas que James Cameron ou Danny boyle ne viennent tout gâcher en lui proposant des films.
A voir en salles dès le 24 Février, j'ai eu pour ma part le plaisir de le voir hier soir au Brady, reçu en grandes pompes par Mr Ze_Fab. Et son prochain projet de projection, c'est "J'ai tué ma mère", premier film de Xavier Dolan. Il n'a que 20 ans. (Xavier Dolan, hein, pas Ze_Fab.) Je précise car ça n'est pas une évidence quand on voit la maturité du film. Courrez vous rattraper s'il en est besoin. En vous r'merciant, bonsoir...
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venividicritiqui · 9 years
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Bref, j'ai écouté Vulnicura.
Bref, j'ai écouté #Vulcanura
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Posé, reposant, réconfortant, #Stonemilker rappelle énormément Vespertine. On y est cependant emportés par une voix de Björk sans effets de manche inutiles, soulignée par les cordes d'Homogénic. Très logiquement un titre plutôt mainstream, si tu veux faire découvrir Björk au Quidam.
#Lionsong on dirait un peu du Medulla: La voix est beaucoup plus mise en avant, quasi principalement, elle fait la musicalité de la chanson. Un léger back up de cordes dans un premier temps, puis de samples aux sonorités industrielles -coucou Selmasongs- mais on a principalement la voix de la Miss, en longues syllabes étirées. Ça va pas nous rameuter les profanes, celle là.
#HistoryOfTouches est dans le même cas. Mise en avant de la voix, un peu moins d'effets cependant. La surprise vient là -et dès le début- de l'instru, synthétique, très expérimentale, qui pourrait éventuellement rebuter les non initié(e)s. Et surement quelques initié(e)s aussi, ceci dit. Mais loin d'être inintéressant.
#BlackLake part à nouveau tout en cordes seules, comme Stonemilker, auquel il ressemble pas mal, avec là encore une voix idéalement posée sur le minimalisme des violons. On y trouve par contre une vraie mélancolie, là où Stonemilker évoquait plus de la sérénité. l'apparition de samples, tout d'abord très discrets qui viennent souligner le violon amènent un peu de profondeur, pour peu à peu égaler les violons, voire carrément les supplanter par moment. Vocalement, le pic à glace est là, entrecoupé de quelques plages de longues secondes de silence, prenant progressivement toute son ampleur. A ce stade de la première écoute, ce titre de plus de 10 minutes est à mon goût le meilleur de l'album.
#Family est beaucoup moins linéaire. Des beats électros donnent le ton dès le début, les cordes sont aussi très présentes mais beaucoup plus torturées que dans les précédents morceaux. En contraste sur un chant plutot posé, qui là aussi jouit de toute l'amplitude vocale de Björk, mais avec beaucoup plus d'effets d'écho, de canon. Changement radical à mi titre, avec un violon encore plus torturé, à la limite de la dissonance, Mais on retrouve assez rapidement l'harmonie, avec un final absolument génial, tout en sérénité. Avec ce mélange d'émotions, le titre porte bien son nom, au final. Moins facile d'accès que Stonemilker ou Black lake, cependant.
#Notget: La voix est là, et c'est un régal. Une instru beaucoup plus âpre, en revanche, une sorte d'orgue de barbarie de restaurant chinois qui met du temps à se poser, pour être repris par les violons une fois son rythme de croisière pris. Mais un putain de titre que l'on apprécie au fur et à mesure de son avancée. Un vrai coup de coeur dès la première écoute. Du coup de foudre auditif. BlackLake vient de partager la première marche du Podium, et il y reste uniquement parce que les deux sont TRES différents. Mais NOTGET est un vrai bijou! Une putain de bombe. Le titre suivant va devoir assurer.
#AtomDance prend un contrepied tranquille et discret par rapport au torturé Notget et il fait bien. Un autre registre de voix, mais tout aussi présent, et tout aussi exploité, que viennent rythmer des violons "pointillistes". Une sorte de cassure à mi titre, avec l'apparition du chanteur d'Anthony and The Johnsons vient -à mon gût- un peu gâcher la fête. Il avait déjà collaboré avec elle sur l'insupportable "Dull Flame of Desire" dans Volta (caca), du coup on ne peut s'empêcher d'y repenser, et ça brise la magie. Mais on reste quand même dans un titre de qualité.
#MouthMantra Sample electros, beats, effets vocaux qui ne dépareraient pas dans une prophétie à Poudlard. Moins de prise aux tripes sur ce titre. Pas désagréable, mais trop de fioritures à mon goût. La voix est belle mais trop submergée par les sons. On dirait un peu son propre remix, en fait. Mouais.
#Quicksand semble partir sur le même registre, samples envahissants, la voix manque un peu de puissance (un comble) pour s'imposer sur les instrus, violons et box, et c'est un peu dommage. le titre est bien plus écoutable que son prédécesseur mais aurait à mon sens mérité plus d'équilibrage.
Un album de Björk comme on n'en attendait plus. Une orgie de cordes qui montre qu'elle a enfin compris qu'on avait adoré ça dans Homogénic, de l'intimité Vespertinienne, De l'électro Postesque... Un Quasi sans fautes. Maintenant veillons pour les concerts.
NOTGET sur scène, JE VEUX VOIR ÇA!!!!
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venividicritiqui · 9 years
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How To Get Away with Peau de Couille...
Facile. Tu alignes dans une même série tout ce que tu connais qui a marché, même un peu, tu ajoutes du personnage stéréotypé à mort, tu secoues, tu laisses prendre. Et surtout, SURTOUT, t'espères qu'on se laissera prendre en face. Et c'est pas gagné.
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Le Pitch: Tu suis Annalise Keating (Viola Davis), prof de laFac de Droit de Middleton, et de 5 de ses élèves, qui accessoirement sont un peu tout fifous parce qu'ils se trouvent dans ce qui semble être une sacrée panade. L'histoire se suit simultanément sur deux plans temporels: Tu entames sur "Maintenant", et on te déroule parallèlement le fil de "Y'a 3 mois" qui t'amène à comprendre pourquoi c'est la merde "Maintenant". point. Donc, oui, déjà, deux fils narratifs A et A-X mois, y'a Damages qui crie un peu là. Parce que c'est du copié collé. Sauf que t'as pas Rose Byrne qui chouine avec un chemisier bon à porter au 5 a Sec du coin, t'as 4 post Ados qui chouinent tout pareil, mais avec chacun leur chemisier. Et t'as la saison pour savoir comment ils se sont tachés. Sauf que dans Damages, ça prenait. Et encore, hein, pas dans toutes les saisons. Là tu t'en colles des migraines ophtalmiques à force de lever les yeux au ciel devant taaaant d'incohérences.
Le personnage central, Annalise. Avocate first classe et Bitch implacable manipulatrice, glaciale, qui martyrise ses assistants, et un peu borderline avec la déontologie. Coucou Patty Hewes. Mais c'est pas complètement Patty, hein, parce que Annalise des fois on te la montre qui craque et qui pleure. Coucou, Olivia Pope. Ah et elle retire sa perruque, et ses faux cils. D'ailleurs, dans ces moments là elle parait tout droit sortie d'une plantation, moi perso, qu'on te fasse comprendre qu'elle est faillible en passant de "Working Girl" à "12 years a Slave", ça me pique un peu hein. Mais on va dire que je vois le mal partout.
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Prof à ses heures perdues, donc, à la fac de Middleton. Son cours c'est boring: "Criminal Law 100". Mais Annalise elle est trop swag pour avoir un nom aussi nase, donc, hop là, elle te rebaptise ça en "How to get Away with Murder". En gros c'est un peu comme si t'avais "Nique la Police", comme cours à Nanterre. Annalise c'est LA prof qu'il faut avoir, LA meuf reconnue dans sa spécialité, a qui on passe son sale caractère et ses réflexions cassantes, parce que c'est un peu LA Cador du bordel. Qui martyrise ses assistants. Coucou Greg House. Chaque année, dans son Cours, Annalise elle a une habitude peu orthodoxe, mais qu'on lui passe quand même (cador, toussa), elle recrute 4 clampins parmi ses élèves, pour venir bosser dans sa firme. Donc en gros, si tu réfléchis bien, Annalise elle est reconnue comme la Top Lawyer du pays avec une équipe composée de...stagiaires. Et autant, te faire faire tes photocopies par un stagiaire, pas de soucis, hein, lui confier le sort de ton cul qui risque la chaise électrique, c'est un peu plus touchy, dis donc. mais pas là visiblement. Soit. Ah oui, puis aussi, coucou Dr House Saison 4. Et en plus du poste, y'a une autre carotte: Y'a un Totem d'immunité. Oui, oui, comme Koh Lanta, toussa. En gros, l'étudiant qui a la meilleure idée, il remporte une espèce de statue moche qui représente la justice aveugle (ce qui fait qu'elle voit pas qu'elle a les tétés tout nus) qui lui permettra de dire "Joker" à l'exam de son choix.  Pareil, hein, logique, dans le diplôme d'une fac hyper select, genre t'as eu UNE idée dans l'année, ben tu dis Fuck aux partiels. Essaye toujours, hein, à Nanterre, je crois ça les fera bien lauler. Son premier jour de Classe, Annalise elle le fait devant un Amphi blindé. Même qu'elle le sait c'est elle qui a fait le plan de table. Mais la prod a du se rendre compte que ça coutait cher en casting figuration, parce qu'après, Ben tu restes sur 5 élèves. Les Élus. Les autres? Chais pas, travaillent à Bagelstein, sèchent les cours, fument du crack , ils font ce qu'ils veulent tant qu'ils le font pas sur le plateau. La preuve, une fois, Annalise elle décide que elle et tout son petit monde ils vont se barrer 4 jours à l'autre bout du pays pour faire des recherches, ou alors se cloitrer 3 jours pour étudier l'ultime recours d'un condamné à mort... Euuuh, Annalise, l'emploi du temps, les cours, les autres élèves? Tu? t'en tamponnes? Soit. 
Les 5, donc. Là, chouchou, si t'aimes le cliché, allez vas y, fais toi péter le bide: 1/ La Pétasse: Miss Je Sais Tout, miss j'écrase tout le monde, c'est LA suce boules que t'as du connaître au moins une fois par année. Miss Cardigan et Jupe plissée. Prête à écraser les autres pour monter si elle en a la possibilité, pas avare de coups de pute pour se donner ladite possibilité quand elle l'a pas.  Mais en vrai elle est pas méchante, hein. Juste elle veut y arriver parce que comme ça sa belle famille en CSP + la regardera plus comme une paysanne. Meet Michaela. 2/ Le bon gros bourrin: Le capitaine de l'équipe de Foot, ou genre. mais pas le méchant calculateur, hein, non, juste le bon gros boeuf. A faire des Bouyaaaa tousseul, au téléphone, a faire des Schwiiiing quand une meuf elle est trop bonne (et personne lui a dit que ça se faisait plus depuis 1993). Il dit "Bro", il dit "Duuuude", enfin tu vois le genre quoi. On peut pas dire 2 de QI parce qu'il a quand même intégré l'université, hein, mais j'irais pas lui confier la fabrication de l'eau chaude quand même, perso.  En plus, IMPARDONNABLE, ils nous font interpréter ça par le mignonchabichou Bennett, d'Orange is the New Black. Meet Asher. 3/ L'associale de Prisunic: Mutique professionnelle, air de chien battu perpétuel, les cheveux en baguette de tambour possiblement gras, y'a un vrai potentiel en Actrice de Zonca. Un peu Élodie Bouchez au pays du Burger. Bon, elle finit par sortir un peu du rôle en se tapant un des associés de Annalise, en mode SluttySlut. Et évidemment, fidèle au style Daria, pas la moitié d'une conne, elle l'ouvre pas souvent mais quand elle l'ouvre c'est pas pour rien. Meet Laurel. 4/ Le Beau Gosse Gay parce que ça fait vendre: Arrogant juste ce qu'il faut pour être bandant, un chouï manipulateur, le mec GrindR (ou HumpR, ici) c'est ce qui lui tient lieu de carnet d'adresses, habitué des remarques genre "Non je me rappelle pas du nom des mecs mais l'important c'est que eux se rappellent du mien", tu vois le genre. Atout charme de l'équipe, on l'envoie au feu dès qu'il faut l'avoir au cul, le feu. Mais attention, hein. Mais attention. Toujours dominateur, queutard, et jamais passif. faut pas déconner. Meet Connor. Et tu auras levé un sourcil poli tout à l'heure, car je parlais de 4 élus choisis dans la plèbe étudiante mais on suit 5 étudiants. Je reconnais là ta sagacité. Parce que, coup de théatre (Tadaaaaaaam), y'a un repéchage: 5/ Le Mec Bien: Alors là, plus gnan gnan, tu vas pas pouvoir trouver. tu peux pas test. Tout y est. Le Background Social modeste, le mec un peu outcast parce que lui il était en liste d'attente et y'a eu désistement. Il vient en vélo, il a un regard de chiot que t'as envie de lui acheter des cookies (D'ailleurs tout le monde le surnomme The Puppy), il est allergique au mensonge et à la manipulation, il préfère renoncer au trophée que d'estimer qu'on lui a donné en échange de son silence. 50 Cents se fait tatouer "Get Rich or Die Tryin' ", Le Mec Bien ça serait "Bien mal acquis ne profite jamais". Pas trop Rock 'n Roll pareil, quoi.  Le mec qui met le F, le A, le D et le E dans FADE Des claques, je vous dis. Meet Wes. (A.k.a Dean Thomas, de Harry Potter) Tu rajoutes à ça deux trois personnages secondaires, tout aussi enfermés dans leurs rôles respectifs: Le mari menteur et mystérieux, la voisine marginale mais qu'a un bon fond, Associé et Associée  qui se tapent les élèves, bla bla bla.
Le fil rouge du truc c'est donc parallèlement l'enquête sur le meurtre d'une étudiante du Campus, ET le CommentPourquoi du club des 5 qui ont apparemment aux aussi buté quelqu'un. Evidemment, fais comme si tu t'y attendais pas du tout, hein, parce que sinon les scénaristes ils vont se vexer, mais on comprendra que les deux sont liés.
Ajoute à ce consternant constat qu'à mon avis, si t'as fait ne serait ce que 15 jours de droit dans ta vie, tu te tapes au moins une barre de rire par épisode, tu te retrouves globalement avec une des séries les moins bien branlées depuis True Blood. Et ça vient d'un mec qui a aimé Drop Dead Diva. T'as qu'à voir... Dans une effort désespéré tu m'objecteras que la saison n'est pas finie, mais en Christmas Break (un truc bien relou ça aussi, mais c'est un autre débat)? Eh bien je te répondrai que quand tu bouffes une huitre pas fraiche, t'as pas besoin de finir la douzaine pour savoir que ta nuit va être funky. Allez, va, mets ton cache col et va réviser Ally Mc Beal. Au moins ils dansaient. En te r'merciant, Bonsoir. 
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venividicritiqui · 10 years
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Two Girls One Cup(...cake Business)
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"2 broke Girls", c'est de la BuddySérie comme t'as du Buddy Movie: Tu prends deux opposés, tu les forces à cohabiter, tu regardes et tu laules. 2 broke girls c'est "La Chêvre". Ou "Bienvenue Chez les Ch'tis" si t'as moins de 40 ans. Mais Sans Gérard Depardieu. Du coup c'est drôle. Il n'y avait pas Depardieu dans Les Ch'tis, me diras tu. Et moi je te répondrai ta gueule parce que c'est pas le sujet.
Donc... Broke Girl N°1.
Max. La Broke d'origine. Celle pour qui Broke c'est la vraie vie. La Vie de Max, c'est bien de la merde mais bizarrement elle l'échangerait pas nécessairement contre celle du Roi du Maroc. Elle bosse comme serveuse dans un dinner, vit dans un appart miteux, avec un mec crasseux -ou l'inverse ça marche aussi-, elle est perpétuellement fauchée donc elle arrondit un peu ses fins de mois avec un job supplémentaire de baby sitter pour une richarde de Manhattan, ET en faisant des cupcakes, qu'elle écoule au dinner. Mais Max, elle s'est faite à tout ça. Et du coup, Max, c'est pas une actrice de chez Zonca, elle pleure pas dans un vieux pull en buvant du thé. Max, c'est la textbook WhiteTrash. Elle est blasée, elle a une répartie qui te rendrait jaloux tous les auteurs des animateurs qui veulent te faire croire qu'ils ont de la répartie. Max elle gouaille comme personne, elle vit cynisme, elle respire sarcasme. Elle te colle du sous entendu salace comme Lucchini te colle de la citation de Nietzsche: même en dormant.
Max c'est le pote avec des ovaire qu'on aimerait tous avoir.  Broke Girl N°2: Caroline.
La Broke Padawan: Celle qui apprend la Brokitude. Bien obligée, le papa de Caroline il a arnaqué toute la ville, a englouti leurs économies et du coup, maintenant il fait la gagneuse en cellule. Et tout son fric a lui a été saisi. Oui, je la vois la lueur sagace dans ton œil poupin: Tu as tout compris. Caroline elle s'appelle pas Maddoff parce que les scénaristes ont pas eu le droit, mais si on vient te dire du "Toute ressemblance avec une situation existant ou ayant existé, blablabla..." tu peux répondre MON CUL l'esprit tranquille. Et donc, toute pauvre petite fille riche légalement déshéritée qu'elle est, Caroline elle doit trouver du taf. Enfin non. Déjà elle doit comprendre la notion de taf. Et comme la nature et les scénarios font bien les choses, Caroline elle vient comprendre sur le territoire de Max. Et dans son appart, puisque suite à un concours de circonstances, les deux gourgandines se retrouvent collocs. Puis Caroline réalise que les cupcakes de Max sont de l'or en barres, laaaargement sous estimés par Max elle même, et germe dans sa jolie tête blonde l'idée du fameux "Cupcake Business", pour lequel il leur faut juste, Oh, Broutille, 250.000$. Tu as donc le fil rouge de la série, la constitution dudit magot, avec ses aléas, ses joies ses peines, et en clin d'oeil le nouveau montant du bas de laine à la fin de chaque épisode.
Gravitent aussi autour de nos deux héroïnes quelques seconds rôles, à l'importance et au potentiel comique relatifs. Han, le proprio du dinner, sorte de passepartout Coréen sujet a force blagues sur sa sexualité (ou son absence de), son sexe, sa taille, etc... Oleg, le chef, un ukrainien tellement libidineux, tellement sale que même s'il lisait juste le bottin, tu aurais un irrépressible besoin de lingettes. Après, moins drôles: Sophie, la voisine du dessus, une polonaise chef d'entreprise, peu embarrassée par les convenances, ou par le bon gout vestimentaire, et enfin Earl, le caisser, un Black de 70 ans, qui fournit de la punchline pas toujours efficace, un peu un perso dispensable, quoi. Les ficelles sont aussi grosses que la recette est simple, mais pas que, tu l'auras compris. Ça va évidemment jouer sur les différences entre Max et Caroline, leur passé, leur milieu, leur style. Mais plus que du comique de situation, que tu as un peu, "2 broke girls" tient du bijou de par son écriture. Attention, l'humour lui même n'est pas d'une finesse exceptionnelle, parfois facile, souvent graveleux, TOUJOURS salace. Si tu t'arrêtes au premier degré, tu te retrouves devant une série quise limite a du sous entendu cul OU des accents à faire palir Michel LEEB dans ses grandes heures. Mais l'écriture en elle même, l'à-propos des réparties dans les situation données, le politiquement-pas-correct-du-tout sont jubilatoires -et souvent hilarant-. Les jeux de mots sont excellents, mais nécessiteront par contre un bon niveau d'anglais, voire d'argot anglais, parce qu'il ne faudra pas compter sur la qualité de traduction des sub-teams, mais c'est là un autre débat. Après, tu me diras, Pour résumer, "2 broke girls" c'est gras, c'est facile, c'est vulgaire, c'est cliché, mais c'est du GrasFacileVulgaireCliché tellement bien écrit qu'il est vraiment drôle.
Franchement, essaie... ça serait con de te priver. En te r'merciant, bonsoir....
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venividicritiqui · 10 years
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Trop de Zombie tue le Zombie, sauf que pas là.
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Kieren est un joli british blondinet, qui s'apprête à quitter l'établissement spécialisé dans lequel il réside depuis quelques temps pour réintégrer son foyer et ainsi recommencer à larver sur le canapé, et à baragouiner du "Hannn, pas cool" quand sa mère l'enverra ranger sa chambre, comme un sale jeune qu'il est. Quel étalissement spécialisé, me demanderas tu, l'oeil avide? J'y viens. Si choupinou soit il, Kieren a un léger problème: Il pue la charogne. En soi ce n'est pas là motif à enfermement, sinon dieu sait qu'on aurait de la place dans le métro le matin, non, mais Kieren pue la charogne parce que...c'est une charogne. Kieren est un zombie.
Cependant, n'aie crainte pour ton cerveau (si tu traines sur ses pages j'ai la vanité de penser que tu en as un), on est ici à mille lieux de Walking dead, ou de  28 jours plus tard:
En 2009, il y a eu Le Soulèvement, un évènement inexpliqué qui a vu tous les morts de l'année précédente reprendre vie. Et donc, comme le veut la mythologie du bordel, commencer à bouffer du vivant comme qui rigole. MAIS, je maintiens que tu n'es pas là dans Walking Dead UK. Parce qu'ici, on a un traitement, pour la zombitude. Avant t'es un Zombie Rageux, tu sais pas te tenir, tu fais rien qu'à manger les gens, tu traines du pied, Hop, une cure et zou, tu deviens un P.D.S.S - Partially Deaceased Syndrom Sufferer - (on notera la poésie de la dénomination, personnellement, j'adore): une hormone de synthèse réactive les connexions neuronales, et relance artificiellement l'activité cérebrale. D'aspect, tu restes un zombie, mais tu te comportes à nouveau en être civilisé. Et donc, une fois que tes manières ne font plus honte à l'éducation maternelle, on te colle des lentilles, du fond de teint, du sent bon, et Hop, à la maison.
C'est là que l'on rejoint Kieren.
Sauf que bien évidemment, renvoyer les PDSS dans leur bled d'origine, bled où il se sont "soulevés" et où il y a donc de grandes chances qu'ils aient boulotté la tatie du voisin, ça arrange pas forcément la paix des ménages. On n'a pas tous envie de faire des bisous au gars qui a bouffé Mamie. Il existe même une milice citoyenne dont la mission consiste en gros à flinguer tout ce qui est soupçonné de ne pas être de première fraîcheur. Milice dont fait partie la soeur de Kieren, au passage. Sans compter sur le cureton du coin qui est un peu pointilleux quand on empiète sur le concept de Jugement, de Resurrection, qui reste quand même son domaine reservé. Le tout fait que Kieren rentre donc, genre, dans une bonne ambiance. Et on arrête ici le pitch, car tu en sais suffisamment. Plus sérieusement, oui, tu as raison, techniquement, In The Flesh est une énième série de Zombie. Mais elle est traitée sous un angle tout à fait différent. Un peu à l'image des Revenants de Canal, devant lesquels tu te seras ennuy ... que tu auras peut être regardés. Déjà, on vit la situation du point de vue du Mort, et non pas du Vivant. Donc évidemment l'accent est mis sur les émotions de Kieren: le décalage avec sa famille et par extension les autres, la culpabilité du mal qu'il a pu faire avant son traitement, plus un certain mal être dont la raison sera donnée au cours de la saison. Et ce travail sur l'émotion, c'est du grand art. En tout cas à mon sens. Déjà, ici, point de manichéisme, tu peux te mettre à la place d'à peu près tous les personnages, PDS ou vivants, pleins d'amour ou pleins de haine. Après, évidemment, il y a quand même du connard. Mais c'est du connard dont tu peux comprendre les motivations. La psychologie de chaque personnage, fouillée, travaillée, fait que tu t'attaches aussi facilement que tu détestes viscéralement. Kieren et son air de poussin paumé, les parents désemparés, la soeur tiraillée entre amour et haine, et la foule de personnages plus secondaires mais tout aussi importants dans le déroulement de l'histoire sont -encore une fois à mon sens- des bijous d'écriture, de jeu et de direction d'acteurs. Le propos, ici, n'est pas le "pourquoi": Le Soulèvement est un évènement passé, que tout le monde a intégré, on ne reviendra pas dessus, et tu n'en auras aucune explication. N'espère pas ça, fais comme tout le monde à Roarton, prend note et vis avec. Non, le propos ici est le "comment". Le "comment vivre ensemble après CA". Parce que si comme dans True Blood, il s'agit là d'une cohabitation "forcée" de deux populations dont l'une à la fâcheuse habitude de bouffer l'autre, on va plus loin qu'un simple problème de tolérance et de "vivre ensemble": Bill et Eric sont des vampires, et arrivés comme tels à Bon Temps.  Kieren, lui, a été le gosse qui tondait la pelouse de ses voisins, avant de sortir un jour de terre et bouffer leur fille.  A l'acceptation de l'Autre, il faut en plus ajouter le pardon, parce que l'Autre il était pas lui même quand il a planté ses chicots dans ta descendance. Oui, on est un peu dans le cliché "Ne refuse pas l'Autre pour sa différence, la XXXphobie, s'pas bien" (Remplace les XXX par un peu ce que tu veux c'est en vogue en ce moment, y'a de quoi faire la liste des courses.) Mais si posé comme ça, le propos fait un peu Bab-Guimauve, il est traité avec une telle intelligence, une telle sensibilité, et un peu une telle empathie que finalement ça passe tout seul. Maintenant, je ne suis sans doutes pas objectif, je fais partie de ceux qui pensent que depuis quelques années, les Anglais sont devenus les rois de la série de qualité, quel que soit le genre: Spooks, Misfits (du moins les 3 premières saisons), Skins, Dowton Abbey, ou encore tout récemment Utopia sont des merveilles, chacune dans leur style. J'avoue aisément: donne moi du "Bloody hell", ou de la diction avec papate chaude, je suis conquis d'avance. Et In The Flesh ne fait que confirmer le fait. Je t'enjoins à te faire ta propre idée, et éventuellement, venir me dire ce que tu en as pensé. Va en paix, et mets ton cache col, y fait frisquet.
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venividicritiqui · 10 years
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Parce qu'on ne peut pas être Nymphomaniac ET à jour sur les films de Lars.
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Pas besoin de situer ce réalisateur là, il se débrouille très bien lui même pour faire parler de lui.
Lars aime choquer, mais Lars ne sait pas le faire avec subtilité et adresse.
Lars aime aller chercher des talents, mais Lars déteste quand on récompense ses actrices mais pas son film.
Lars aime Cannes, mais Lars n'aime pas que l'on ose ne pas récompenser son film, parce que forcément son film c'est le meilleur.
Lars veut que les journalistes parlent de son film, mais Lars ne veut pas qu'ils lui demandent d'en justifier certains aspects.
C'est comme ça qu'il est Lars. Lars a le melon.
J'ai aimé certains de ses films ou séries (" L'hôpital et ses fantômes"reste pour moi un Must absolu, et forcément les gens qui me connaissent sauront aisément que j'ai beaucoup aimé "Dancer in the dark", et sauront pourquoi), mais je n'aime décidément pas l'Homme.
Au niveau Pitch: Après la mort accidentelle de son fils pendant qu'elle et son mari faisaient l'amour, une femme traverse les différentes étapes du deuil, suivie en thérapie par son mari lui même, qui l'emmène exorciser ses démons dans leur chalet, une cabane perdue au milieu d'une forêt, le chalet même où elle écrivait une thèse sur les persécutions faîtes aux femmes au nom de la religion.
Nauséeux, c'est l'adjectif qui résume à peu près le propos du film. Que von Trier soit misogyne, c'est pas un scoop. Mais alors là, on touche le fond:
"La Femme elle est nymphomane, la Femme elle est hystérique, La Femme elle est infanticide, de toutes façons le Femme elle fait rien qu'a manger des pommes et a détourner l'Homme de sa noble cause, la Femme c'est maaaaaal."
Mais outre le discours, il y a les images. On ne compte plus les réalisateurs qui nous assaillent de "Viendez voir mon film, on y voit du vrai zizi tout dur dedans, et même qu'il rentre dans la dame (ou les fesses de l'autre monsieur) pour de vrai".
Mais tous ne savent pas le faire intelligemment.
Pour un "Shortbus", combien de "Nine songs", d' "Anatomie de l'Enfer" ou donc d' "Antichrist"? Montrer du cul, il faut savoir le faire, mais plus encore il faut savoir l'intégrer.
Ici on voit une pénétration, deux masturbations (masculine et féminine, choisissez m'sieur-dames), une éjaculation, un café-l'addition.
Le problème n'est pas tant la mise en image abrupte des actes, mais leur inutilité dans le propos. Des cheveux sur la soupe. Ou des poils de cul, là, plutôt, en l'occurrence.
Ah oui et une excision au vieux ciseau rouillé aussi. En gros plan, bien sur, parce que faut montrer pour que le spectateur il comprenne. Non mais c'est vrai, c'est pas comme si Hanneke ou Park Chan Wook avaient prouvé que la suggestion est aussi efficace que la mise en image concrète.
On passe sur le symbolisme religieux bancal (la maison s'appelle "Eden", on y arrive par le purgatoire des bois où l'on doit faire face ses peurs, la Nature (sous entendu la nature humaine) est l'église de Satan, bla bla bla...).
Mais revenons au rôle de la Femme. Pour lequel, en revanche, Charlotte Gainsbourg mérite sans conteste sa palme.
Mais faut pas le dire fort, sinon Lars il va encore pas aimer qu'on dise que son film n'est porté que sur les épaules de son actrice, et après il va dire que Charlotte elle sait pas jouer, ni chanter, et qu'il aurait du la faire enculer par un grand noir pour qu'elle ait un minimum d'expression faciale. Toute ressemblance avec une situation existant ou ayant existé à l'égard d'une chanteuse Islandaise, bla bla bla...
L'Homme il fait tout bien, dans ce film: Il montre qu'il souffre en enterrant son fils, mais reste digne (pas comme sa femme qui fait rien que de s'évanouir, quelle fiotte), il fait face à la réalité alors que sa Femme elle elle passe un mois à pioncer à l'hosto en gobant des Léxo comme des dragibus. Et Noble Chevalier qu'il est, il va même déroger à son éthique et prend sa femme en thérapie, pour l'aider. Et même il reste de marbre quand il y a des renards qui commencent à lui dire que le Chaos règne. Si ça c'est pas du dévouement, je sais pas ce qu'il vous faut.
Et elle, qu'est ce qu'elle fait pour le remercier? Elle fait pas ses exercices psychologiques, elle dit pas de quoi elle a le plus peur alors quelle le sait hein, mais juste pour l'embêter elle le dit pas, elle lui cloue les jambes a coups de meule de pierre, elle fait rien qu'a essayer de le baiser, puis elle court toute nue dans les bois (Lova Moor, si tu nous entend...)
Bref elle est pas très coopérative.
Mais ça va elle se rattrape, parce que quand même on comprend que sa thèse lui a ouvert les yeux, que les Femmes ben on a bien eu raison de leur faire du mal, parce que quand même elles l'ont mérité, quoi, yen a même qui faisaient tomber la grèle.
Et puis bon, elle s'excise elle même à la fin, parce que c'est pas tout ça de réaliser qu'on est le mal, mais faut se punir aussi quand même.
Et puis tout est bien qui finit bien, il la tue, et la brûle pour purifier son âme impie. Et après ben il rentre en croisant un groupe de randonneurs sans visages.
FIN.
Donc ouais, après on peut parler de la forme et de l'esthétique, le prologue, tout ça, ils baisent au ralenti sur du Handel, ouais super, ya bien des pisseuses qui se touchaient sur St Preux chez David Hamilton, on n'a jamais sacrifié un canard pour autant.
Et puis le leitmotiv fumeux des 3 mendiants, une biche, un renard et un corbeaux qui rentrent partout dans la maison, on se croirait dans la pub Novotel.
Je vais faire court, et mon avis n'engage que moi, C'EST UNE MERDE.
Mais comme on le sait, l'objectivité n'est pas ma spécialité dès lors que l'on parle de cinéma.
En vous r'merciant, Bonsoir....
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venividicritiqui · 13 years
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Ain't no business like Meth business, qu'ils disaient...
Ami Lecteur, voici Walter; Walter, voici mon Ami Lecteur.
Laisse moi donc te narrer, Fan Transi, la cocasse histoire de Walt:
Dans la vie, Walt enseigne la Chimie aux chères têtes blondes d'Albuquerque,  Nouveau Mexique, USA. Il y vit paisiblement, avec sa femme Skylar, leur fils ado Walt Jr, et avec pour voisins Marie, la soeur de Skylar, et son mari Hank qui, je te le donne en mille, officie à la DEA.
A Albuquerque si tout se passe pas trop mal, ta vie coule en général tranquille jusqu'à ce que tu atteignes paisiblement l'infarctus logiquement conséquent aux multiples burgers trop gras du 4 Juillet que tu auras avalé.Mais pas Walt. Walt il peut pas, il a Cancer. Le poumon. Phase terminale qu'on lui a dit. Walt décide de taire la chose à sa famille, tout en cherchant un moyen de mettre sa famille à l'abri du besoin une fois qu'il serait parti.
Or, Hank aime à souvent parler avec Walter de son travail. Et notamment du caractère vain -c'est son opinion, je ne veux pas d'ennuis avec la police- de la lutte contre la drogue, au vu des sommes colossales brassées par ledit trafic. Forcément, Walt, avec son salaire de prof, ça le laisse rêveur (Oui, au cas où tu l'ignorerais, le corps enseignant Yankee n'est pas mieux loti que son alter ego du Vieux Continent). Et un jour que Hank l'emmène sur une descente, Walter tombe sur Jesse, l'un de ses anciens élèves, qui a bien mis à profit les enseignements de Walt, puisqu’il est devenu préparateur de Méthamphétamine à ses heures perdues, qui sont nombreuses. Mais la fée de la Chimie n'était pas à proprement parler penchée sur le berceau de Jesse à l'époque, et ça ne s'est pour ainsi dire pas arrangé avec le temps. La Meth de jesse, elle est toute pourrie.
C'est là que Walt (qui a fait Chimie, certes, mais aussi un peu des maths), calcule et se dit que du coup ça pourrait être pile la reconversion qu'il lui faut pour engranger un max de thunes sur la peau de chagrin qui lui reste de vie.
Et puis ça tombe bien, lui la chimie c'est un peu son métier. C'est un peu filer un sac de graines de pavot à Nicolas le Jardinier. Et c'est donc très logiquement qu'il s'attelle avec Jesse à préparer la rolls des Meth, le tout dans le dos de Hank, parce que c'est quand même pas un hobbie que l'on peut partager facilement durant le poulet du dimanche avec un beau frère aux stups.
Tu te dis que la suite de la série (5 saisons achevées en tout) sera à base de situations cocasses, le milieu des stupéfiant n'ayant pas, à la différence du Yoga, de niveau "débutants"; mais aussi de jeu de dupes entre la DEA et Walt. Et tu auras raison. Mais pas que. Parce que figure toi que Breaking Bad, c'est pas "Mon Curé chez les Junkies". 
                                                    ***
Voilà, tu connais maintenant le Pitch, et si tu es un peu au fait des productions de séries, tu me diras "Ouais, et sinon, Weeds ils leur ont fait un procès, déjà ou pas?"
Je commencerai alors en te couvant d'un œil humide, ému par ton à-propos et ta culture, qui me font dire que peut être, je dis bien peut être, le public de qualité n'est pas encore tout à fait mort. Bon après je te file quand même une taloche parce qu'on ne dit pas "Ouais".
C'est vrai, présenté comme ça Breaking Bad semble quand même comme une résidence secondaire à Agrestic, mais en fait non.
Mais si le postulat de départ et le déclencheur restent les mêmes, à savoir subvenir aux besoins de la famille, là où Weeds prend le parti de la comédie, ne serait ce que par le biais de nombre de ses personnages secondaires (Célia, Doug, Andy, et surtout Heylia), Breaking Bad, en revanche, reste dans une tonalité majoritairement sombre. Au delà des quelques moments drôles, genre "Comment éxécuter un dealer rival quand jusqu'à présent tu n'as jamais tué que des souris", la chape reste présente, et étouffante. La deadline de Walt, la peur de ce nouveau domaine d'activité, auquel outre les dangers inhérents, il connait un peu peau de couille, il faut le dire, son bras droit (Jesse) qui n'est pas à proprement parler matière à Prix Nobel...On creuse plus le côté psychologique de Walt, son aversion de l'illégalité, sa réticence à mentir à sa famille. Puis il y a plus. Au fil des saisons. Mais je ne vais pas te gâcher ton plaisir. S'pas l'genre de la maison.
On est plus, là, dans de la série psychologique que dans du rythme et de l'action. Et le problème de la série psychologique c'est qu'elle peut facilement virer chiante. Perso je n'ai pas trouvé, évidemment, Gourgandin, puisque j'en fais la réclame ici. Mais si d'aventure cela t'arrivait, je te demande simplement par Amour pour Moi, la Vénération aveugle que tu me témoigne, de pousser jusqu'à la saison 2. Parce qu'à la saison 2, tu fais la connaissance de Gus. Et Gus, c'est quelque chose. Tu ne regrettes pas de l'avoir connu, une fois que tu le connais. 
Alors comme on dit, Shut Up, Watch and Worship...
En te r'merciant, Bonsoir...
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