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Le numérique : un progrès qui pollue en silence

Face à l’urgence climatique, ignorer la pollution numérique n’est plus une option. C’est un enjeu réel, souvent sous-estimé, mais auquel nous contribuons tous, chaque jour, parfois sans même le savoir. À l’ère où la majorité d’entre nous vit connectée en permanence, nos gestes numériques — aussi anodins que l’envoi d’un courriel ou le visionnage d’une vidéo — ont un impact environnemental. À la lumière de cette réalité, je crois qu’agir est non seulement possible, mais nécessaire. En quoi consiste la pollution invisible, et, ensemble, quelles sont les solutions concrètes que nous pouvons adopter pour une consommation numérique plus responsable ? C’est ce que nous aborderons dans le présent billet.
Des statistiques frappantes
La pollution numérique est sournoise : comme elle naît de nos clics, nos recherches et nos partages en ligne, elle passe sous le radar, nous donnant l’illusion que le virtuel n’a pas de conséquences réelles. Néanmoins, selon les données de l’Agence de la transition écologique présentées sur le site d’Hydro-Québec, les gestes numériques, comme le téléchargement, le stockage et le partage de données, constituent 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Les données ont de quoi faire réfléchir tout adepte de plateformes de diffusion en continu, comme Netflix : à elles seules, ces pratiques représentent 60 % du trafic Web mondial et elles sont responsables de 1 % des émissions de GES planétaires (Hydro-Québec, s.d.).
De la pollution à la solution
À notre échelle, est-il possible de poser un geste significatif? Bonne nouvelle : les sites comme Hydro-Québec et Greenpeace rappellent qu’en changeant quelques habitudes, chacun peut contribuer à réduire son empreinte numérique. En effet, nous pouvons faire des choix simples, comme privilégier la messagerie instantanée au courriel, enregistrer un site Web en favori plutôt que de le rechercher à chaque fois, désactiver la lecture automatique sur les réseaux sociaux, ou encore, regarder des vidéos en qualité standard plutôt qu’en haute définition.
Vers un environnement numérique plus vert
Face à cet enjeu invisible, mais alarmant, je crois que chacun a un rôle à jouer pour faire pencher la balance dans la bonne direction. En réduisant son impact par des gestes simples et accessibles, on n’a pas à renoncer aux avantages du numérique. En fait, changer nos réflexes numériques, c’est aussi repenser notre rapport à la technologie. Et si consommer moins, c’était aussi se reconnecter à l’essentiel ?
Bibliographie
GREENPEACE. (s.d.). La pollution numérique, qu’est-ce que c’est ? Repéré au https://www.greenpeace.fr/la-pollution-numerique/.
HYDRO-QUÉBEC. (s.d.). Diminuer la pollution numérique, c’est possible. Repéré au https://www.hydroquebec.com/a/decarboner.html.
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