vingtcinq-ans

[vingtcinq-ans]

« Non, je ne serai pas dans Forbes avant mes 30 ans. »

Pour quelle pression sociale travaillons nous ? Quelle reconnaissance avons nous ?

Qu’est ce que nous pouvons attendre des autres ?

Il y a des sujets plus ou moins complexes à aborder et qui nous animent chaque jour.

Quand certains sont en première de Forbes pendant que d’autres -moi en l’occurrence- cherchent encore leur place et leur accomplissement dans leur vie.

Il ne me semble pas qu’il s agisse d’un échec en soi, nous pouvons tous faire de petites choses avec de grandes conséquences, un genre d’effet papillon à notre niveau.

Cependant, nous avons toujours la pression sociale de « réussir », mais réussir à quoi ?

Devenir riche et perdre la notion d’humanité ?

Devenir célèbre et se sentir seul au quotidien ?

Avoir une grosse voiture et une piscine dans sa maison, au détriment d’une vie de famille bafouée sans valeurs?

Le dicton précise qu’il vaut mieux rire dans une chaumière que pleurer dans un château, pensez y.

Prenons ce temps qui nous est offert pour penser à comment pourrons nous réussir, non plus socialement mais juste réussir à vivre et à survivre.

Rappelons nous que le plus important reste nos proches, ceux pour lesquels nous travaillons sans relâche afin de s’offrir des instants de bonheur en leur compagnie. Tout le reste n’est que fioriture.

[vingtcinq-ans]

« J’ai payé 50boules pour qu’on me dise que j’étais profondément triste.»

Après plusieurs années de mal-être ambiant, j’ai fini par aller voir une psychanalyste. Charmante femme, à l’écoute et avec un sourire magnifique, posant à chaque fois, les bonnes interrogations, tapant dans le mille, le passé, la famille, le divorce, les amis, les amours.. une liste de course bien rodée faisant état de tous les maux qui auraient pu ou pourraient expliquer ceci, cela.

Pourtant, parce qu’il y en eut un, après m’avoir soigné de la problématique pour laquelle je venais la voir, elle posa les bases de nouvelles tortures psychologiques, ravivant la flamme d’un abandon paternel, d’un divorce douloureux, d’un décès prématurés, de questions qui ne se posaient pas, ou du moins, plus.

Alors pourquoi? Pourquoi entacher la situation, pourquoi nous obliger à vivre tout cela, une deuxième, une énieme fois. Nous confrontant à nos souvenirs, nous confrontant à notre passé, parfois bien caché, parfois endeuillé. N’y a t il pas d’autres solutions pour régler une problématique présente?

[vingtcinq-ans]

C'est une belle journée d'été, de fin d'été et je me décide enfin à écrire, à vous écrire, écrire ce que j'ai sur le cœur, écrire ce dont j'ai besoin, écrire tout simplement, comme si mon expérience personnelle pouvait vous aider, parce que j'aurais souhaité, il y a quelques annees de ça, tomber sur une personne pouvant comprendre mes états d'ame et mes tourments.