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Les finalités du projet EAC

Les finalités de notre projet d’éducation artistique et culturelle est de faire découvrir la gravure aux élèves. Ces derniers n’ont pas tous la chance de pouvoir se rendre au musée. Ce partenariat permet de sensibiliser l’ensemble des élèves à l’art et de réduire un peu les inégalités.

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Les étapes  d’élaboration du projet EAC

1ère étape: Moi et les quatre autres étudiants de l’option arts et médiation culturelle avons rencontré, une première fois, les artistes graveurs de La Maison à Vannes. Lors de cette rencontre, ils nous ont présenté leur activité et ils nous ont expliqué les différentes démarches de la gravure.

2ème étape: J’ai fait une demande de stage pour moi et Camille à l’école où je suis en stage filé (école Saint Patern à Vannes).

3ème étape: Nous avons rencontré, une deuxième fois les artistes afin de choisir les œuvres. Les artistes nous ont proposé deux séries d’œuvres, une série pour chaque groupe. Nous avons formé un groupe de trois et un autre de deux étudiants. Nous avons donc discuté avec l’autre groupe afin de décider qui prend quelle série. Après concertation, l’autre groupe était attiré par la série de Jean-Marie Flageul nous avons donc décidé de prendre la série de Jean-Baptiste Cautain. J’ai pris des photos des œuvres et Camille a pris les œuvres avec elle car je prends le train et le bus. Le jour où on a récupéré les œuvres, il pleuvait, nous avons donc décidé qu’il était plus sûr que Camille qui était en voiture les prenne.

4ème étape: J’ai montré les œuvres en photo au chef d’établissement. 

5ème étape: Moi et Camille, ma binôme, avons contacté par mail, puis par téléphone Jean-Baptiste Cautain afin de récupérer les matrices et d’en connaître davantage sur les œuvres. En plus des cinq matrices, l’artiste nous a prêté quatre estampes étape par étape plus le dernier tableau de la série qui nous manquait.

6ème étape:  Nous avons élaboré et préparé notre intervention.

7ème étape: Nous avons envoyé ce que l’on avait prévu de faire au chef d’établissement.

8ème étape: Nous avons vu l’organisation avec le chef d’établissement.

9ème étape: Mise en œuvre du projet.

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Vendredi 13 Mars 2020

Dès que nous sommes arrivées, comme hier, nous avons coupé un maximum de morceaux de cartons.

Nous avons commencé la matinée par la deuxième classe de CM1.  La journée étant très particulière, puisqu’elle fait suite à l’allocution du président de la république,  qui a ordonné la fermeture de l’ensemble des établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national. De ce fait, nous avons dû écourter un peu la séance avec les CM1, nous avons donc décidé de ne pas leur parler des lettres d’imprimerie. Après la classe de CM1, nous avons eu la deuxième classe des CE2. Avec eux, nous avons réalisé la séance qui était prévue.

Une fois toutes les séances réalisées, nous avons nettoyé l’ensemble des pots de peinture et des pinceaux et nous avons rangé l’ensemble du matériel.

Nous sommes très contentes de notre stage, l’ensemble des enseignants nous ont dit que les séances étaient bien construites et que l’atelier était bien pensé. Les élèves ont également bien aimés les ateliers.

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Jeudi 12 Mars 2020

Soulagées de pouvoir continuer toutes les deux notre stage, nous avons commencé la matinée par couper un maximum de morceaux de cartons. Après cela, la première classe de la journée est arrivée, c’est une classe de CE2. Nous avons réalisé avec eux la même séance qu’on a réalisée avec les CE1 mardi. Après les CE2, nous avons enchaîné avec la deuxième classe de CM2, avec eux nous avons parlé des lettres d’imprimerie. 

Puis nous sommes allées manger. Après avoir mangé, nous avons pris un temps pour couper un maximum de morceaux de cartons.

En début d’après-midi, nous avons reçu une classe de CM1. Nous avons fait avec eux la même séance qu’avec les CM2.

Une fois toutes les séances réalisées, nous avons nettoyé l’ensemble des pots de peinture et des pinceaux.

Nos séances ont plu à l’ensemble des enseignants et des élèves.

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Mardi 10 Mars 2020

Nous avons commencé la matinée par installer le matériel, en salle informatique, là où nous exposions. Après cela, nous avons accueilli notre première classe. C’était une classe de CM2. Une fois les élèves installés nous avons pu commencer. Nous avons donné quelques minutes aux élèves pour s’imprégner des quatre œuvres. Camille leur a ensuite demandé ce qu’ils observaient. Les élèves ont tout de suite remarqué que l’image ressemblait à un puzzle. Ensuite, nous avons tenté de leur faire deviner que ce monsieur vendait du poisson, dans la rue. Après cela, Camille leur a demandé si d’après eux la scène, sur les images se passait ici. Les élèves ont très vite compris que la scène se passait en Chine. Suite à ce moment d’échange, je leur ai expliqué l’origine des œuvres (cf article précédent : Origine des œuvres). Camille leur a alors demandé : d’après vous qu’est-ce que c’est ? Une peinture, une photo ou autre chose, peut-être. Une fois, que les élèves avaient trouvé le terme « gravure », je leur ai expliqué les différentes étapes de la gravure (cf : Comment Jean-Baptiste Cautain a réalisé ses gravures ?).  Afin de rendre les élèves plus acteurs, lorsque j’ai montré la première matrice aux élèves, je leur ai demandé à quelle œuvre elle correspondait ? Les enfants ont très vite su me dire à quelle œuvre elle correspondait. Après cela, je leur ai demandé quelle différence ils observaient entre la matrice et l’estampe. Les élèves nous ont dit que le dessin n’était pas dans le même sens. Camille a ensuite montré des lettres d’imprimerie et leur a demandé à quoi cela leur faisait penser ? Les élèves nous ont très rapidement parlé des tampons. J’ai donc enchaîné sur la présentation de l’atelier. J’ai donc dit aux élèves qu’ils allaient avoir chacun un morceau de carton. Sur ce morceau de carton, ils vont devoir dessiner une forme assez grande et pas trop compliquée afin de pouvoir la découper. Une fois leur forme découpée, ils vont la coller sur un autre morceau de carton. Après cela, ils vont pouvoir peindre leur forme, en évitant de dépasser. Une fois la forme peinte, ils vont pouvoir retourner leur tampon sur leur feuille. Après les explications nous sommes montés en classe réaliser l’atelier.

Nous étions contentes les élèves de CM2 se sont montrés très enthousiastes par l’activité et l’enseignante a également beaucoup aimé. Elle nous a simplement conseillé de couper les morceaux de cartons en amont. 

Après la classe de CM2, nous avons eu les CE1. Nous avons réalisé la même séance avec eux, la seule différence avec les CM2, c’est que l’on a fait le choix de ne pas parler de l’imprimerie car nous trouvions que cela était un peu complexe pour eux. Les élèves de CE1 et l’enseignante ont beaucoup aimé notre atelier.

Après les CE1, nous sommes allées manger . Lors du repas nous avons eu une petite frayeur puisque le chef d’établissement est venu me prévenir que ma commune appliquait les règles des clusters (j’habite juste à côté d’Auray) et que de ce fait je ne pouvais pas revenir en stage le jeudi mais je pouvais quand même finir la journée. (Finalement j’ai pu revenir le jeudi) 

Avant que la classe arrive nous avons pris un temps pour couper un maximum de morceaux de cartons. 

L’après-midi nous avons eu la deuxième classe de CE1. Nous avons fait avec eux exactement la même chose qu’avec la classe de CE1 que nous avons eu en fin de matinée. Les élèves de CE1 et l’enseignante ont beaucoup aimé notre atelier.

Une fois toutes les séances réalisées, nous avons nettoyé l’ensemble des pots de peinture et des pinceaux.

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Comment Jean-Baptiste Cautain a réalisé ses gravures ?

Pour commencer, Jean-Baptiste Cautain, a gravé une planche de bois. Cette planche de bois s’appelle une matrice. Après cela, il a enduit la matrice de gris. Pour ce faire, il a utilisé de l’encre à l’huile de lin. Cette encre a comme particularité de sécher très rapidement. Après cela, il a posé la matrice sur une machine que l’on appelle une presse. Par-dessus la matrice, il va poser une feuille. Après cette étape, il va tourner la roue de la presse (cf photo) afin que le rouleau passe sur la feuille et la matrice. Une fois cela fait, le dessin sur la matrice apparaîtra sur la feuille. Ensuite Jean-Baptiste Cautain a attendu que l’encre soit sèche, puis il a refait une matrice. Cette fois, il a enduit la matrice d’une encre rouge. Il a refait l’ensemble des étapes avec la feuille qu’il avait utilisée précédemment. Le rouge va se superposer au gris. Il va faire ainsi plusieurs couleurs. Après le gris et le rouge, il va faire le bleu et le vert. Et enfin, pour terminer l’œuvre, il va faire le noir. Une fois que toutes les étapes ont été réalisées, on a le résultat final. On appelle le résultat final : une estampe. Il est possible de réaliser plusieurs estampes avec les matrices. Lorsqu’il y a plusieurs tirages, on appelle cela un multiple.

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Stage en école                                                        

Moi et Camille commençons aujourd’hui un stage à l’école Saint-Patern, à Vannes. Pour ce stage, les artistes graveurs de La Maison à Vannes, que nous avons rencontré en début d’année, nous ont très gentiment prêté quatre œuvres, quatre estampes et cinq matrices. Cela afin de réaliser un projet d’éducation artistique et culturelle (EAC) auprès des élèves de l’école.

Origine des œuvres            

Les quatre œuvres ont été réalisées par Jean-Baptiste Cautain. Jean-Baptiste Cautain a participé à un concours, à Lorient, qu’il a remporté . Suite à cette victoire, il a été invité à se rendre en Chine, afin de présenter ses œuvres. Lorsqu’il voyage, il aime prendre le temps de dessiner ce qu’il voit. Malheureusement, lors de ce voyage, il n’a pas eu le temps de dessiner. Il a donc décidé de prendre des photos, avec un ancien téléphone, pour que les photos ne soient pas nettes. En effet, Jean-Baptiste Cautain, ne souhaite pas recopier exactement la photo qu’il a prise, il veut mettre sa touche personnelle.

En regardant les œuvres, vous vous demandez sûrement: pourquoi l’artiste a choisi de “couper” son personnage ?

On vous a expliqué précédemment que l’artiste n’a pas eu le temps de dessiner lors de son voyage en Chine. Cela lui a donné l’impression de ne pas avoir été au bout des choses, que c’était un voyage fractionné. Il a donc souhaité faire ressortir cela dans ses œuvres en “coupant” son personnage.

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Vendredi 29 Novembre 2019

Pour mon dernier jour de stage, j’ai commencé la journée par assister à la deuxième séance d’un atelier sur le moyen-âge dans la ville médiévale de Vannes avec une classe de CM2.

En effet, il y a trois séances pour cet atelier. La première séance porte sur les fortifications de la ville de Vannes. Les élèves vont alors observer les remparts de Vannes. La deuxième séance consiste à aborder les techniques de construction ainsi que la vie quotidienne. Et enfin, la troisième séance porte sur la découverte de l’intérieur et de l’extérieur de la cathédrale Saint-Pierre de Vannes.

L’après-midi, ma maître de stage m’a proposé de faire un tour du musée et de retenir une exposition afin de tenter de créer une ou plusieurs séquence(s) autour de cette exposition.

Pour ce faire, j’ai retenu l’exposition temporaire “Odon”. J’ai proposé de réaliser une première séquence auprès des moyennes sections sur les spirales. En réalisant une première séance en classe, en motricité, en mettant une corde enroulée en spirale au sol sur laquelle les enfants devraient marcher pour bien se représenter la spirale. Puis, on enlève la corde et les enfants devraient réaliser une spirale au sol avec comme seul repère une gommette pour représenter le point de départ. En fin de cette séance, je pensais demander aux enfants comment on pourrait représenter une spirale sur papier. Une deuxième séance où les enfants devraient s’entraîner sur papier au geste graphique. Lors de la troisième séance, les enfants visiteraient l’exposition “Odon” au musée. Et enfin, lors d’une dernière séance les enfants devraient représenter une spirale avec du papier kraft ou d’autres matériaux.

La deuxième séquence que j’avais en tête, c’était de faire un travail toujours avec des moyennes sections et autour de l’exposition temporaire “Odon”, autour des émotions. En réalisant une première séance en classe sur le livre “La couleur des émotions” de Maria Antilogus, en livre pop-up. En demandant aux enfants après cette lecture s’ils auraient déjà ressenti des émotions et dans quels contextes. En deuxième séance les enfants iraient visiter l’exposition temporaire “Odon” au musée. Et enfin, lors d’une troisième séance j’avais dans l’idée de demander aux enfants de représenter une émotion en dessin, avec différents matériaux afin qu’ils puissent coller ou couper différents matériaux.

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Jeudi 28 Novembre 2019

J’ai commencé ma troisième journée de stage par assister à la troisième séance d’un atelier de gravure avec une classe bilingue du CP au CM2 au manoir de Trussac à Vannes. 

En effet, il y a une première séance au musée où les enfants découvrent la technique et le champ lexical de la gravure. La deuxième séance se déroule en classe avec un graveur, les enfants gravent leurs matrices, en utilisant la technique de leur choix. La troisième séance consiste à réaliser les estampes de leurs travaux. Et enfin, la quatrième séance permet au deuxième groupe de la classe de réaliser leurs estampes. Les enfants récupèrent les matrices ainsi que les estampes quelques jours plus tard, une fois qu’elles sont sèches.

Puis, l’après-midi, ma maître de stage a répondu à toutes mes questions et elle m’a expliquée différentes choses sur le musée. 

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 Mercredi 27 Novembre 2019

J’ai réalisé aujourd’hui mon deuxième jour de stage. J’ai commencé la matinée par la suite de la lecture du projet scientifique et culturel du musée. Après cela, j’ai pu assister à une visite du musée avec un groupe d’adulte.

Après la pause méridienne, j’ai assisté à une réunion à l’hôtel de Limur à Vannes. Cette dernière avait pour but de mettre en concurrence trois projets d’entreprises afin de réaliser la rénovation de l’hôtel de Limur, futur centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP).

Et pour terminer, j’ai continué la lecture du projet scientifique et culturel du musée.

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Mardi 26 Novembre 2019

Je suis étudiante en deuxième année de Master MEEF ( Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation), afin de devenir professeur des écoles. Lors de cette année de Master nous avons eu le choix entre trois options. J’ai fait le choix de prendre l’option arts et médiation culturelle. Dans le cadre de cette option, nous devons réaliser un stage en structure culturelle.

Stage en structure culturelle

J’ai commencé aujourd’hui mon stage au musée des Beaux-Arts La Cohue, musée labellisé “musée de France”. Le musée se situe dans le centre historique de Vannes, le bâtiment est inscrit aux monuments historiques. Le nom Cohue se traduit “halles” en breton. En effet, le musée abritait il y a plusieurs années de cela maintenant les halles au rez-de-chaussée et le palais de justice du duc au deuxième étage.

J’ai commencé la matinée par une réunion pour la prochaine exposition temporaire. Après cela, j’ai entamé la lecture du projet scientifique et culturel. Ce dernier consiste à faire un bilan de ce qui s’est passé au musée ces cinq/six dernières années et de faire une projection sur les choses à améliorer dans les cinq à six années à venir.

Ensuite, dans l’après-midi, j’ai assisté à la réunion hebdomadaire  du musée à l’hôtel de Limur à Vannes. Cette réunion a lieu généralement le lundi mais exceptionnellement elle  a été réalisée le mardi. Cette réunion a pour but d’expliquer ce qui se passe dans la semaine  et de se mettre d’accord sur certaines décisions par exemple une donation d’œuvres.

Et enfin, je suis allée visiter les réserves du musée qui ne se situe pas au même endroit que le musée. Nous avons terminé la journée par une réunion sur le nouveau logiciel du musée.