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Visiter Prague
Prague
Dans une boule de cristal, indemne des outrages du temps, Prague reflète toutes les périodes architecturales, époques d’histoire, et contes imaginaires de notre passé. Sur la place de la Vieille Ville, les façades romanes colorées côtoient celles, étroites, d’Art nouveau et les clochers baroques ou gothiques. Les saints pétrifiés du pont Charles donnent à l’époque baroque toute sa démesure et l’horloge astronomique du XVe siècle promet de garder éternellement le tempo lorsque les églises de toutes ères rivalisent de leurs beffrois.
Sur le bord de la Vltava, palais et demeures rappellent les couleurs de Venise. La ville aux cent clochers n’est pas qu’une ville-musée. Dès les premiers instants, on découvre une ville tout aussi belle mais plus trépidante que l’image d’Epinal qu’on s’en fait souvent. Trop trépidante même, peut-être, lorsque les millions de touristes débarquent sur le pont Charles pour s’enivrer des panoramas somptueux sur la Vltava, en contrebas du Château. Prague peut alors révéler d’autres trésors, à condition de prendre la peine de sortir des itinéraires les plus prisés : des ruelles sans nom abritant des « kavárna » dans lesquels se réfugient les Tchèques, des cafés littéraires paisibles dont on ne devine pas l’existence de l’extérieur et toujours, quel que soit le détour que l’on prenne, une beauté architecturale sans pareille. Et, pour ceux que la foule rebuterait, il suffit d’oser visiter Prague au cœur de l’hiver, lorsqu’une nappe de neige lui confère l’aspect le plus romantique qui soit.
Quartiers
Staré Město et Josefov
Cet ancien ghetto tient son nom de Joseph II de Habsbourg. C’est au XIIIe siècle et avec les croisades que la ségrégation des juifs commença. Le maire de Prague ayant décidé d’enfermer la population juive à l’intérieur du quartier, celle-ci s’organisa pour vivre, complètement isolée du reste de la ville. Sans droits politiques, les juifs avaient créé leur propre administration – jusqu’à ce que Joseph II rétablisse leurs droits civiques et religieux en 1783. Josefov devint alors un arrondissement à part entière.
Plus délabré que les autres quartiers en raison de son isolement, il fut l’objet d’un plan d’assainissement à la fin du XIXe siècle. On garda uniquement les lieux de culte, le cimetière et l’hôtel de ville ; on rasa tout le reste. De cette gigantesque opération immobilière jaillit, en l’espace de quelques années, un quartier révélateur de tous les styles de l’époque et dont le résultat est d’une grande cohérence architecturale. C’est un bonheur de parcourir ses rues, plus calmes que celles de Malá Strana, et de recenser tous les détails ornementaux qui embellissent les grandes demeures colorées : frises, statues qui supportent des balcons, portes sculptées… On peut passer des terrasses ultra-sélectes de Pařížská aux ruelles pavées villageoises aux alentours de Sainte-Agnès.
Accès : La station de métro ligne A, Staroměstská, est la plus proche de Josefov.
Avertissement : il est déconseillé de visiter ce quartier le samedi et pendant les fêtes juives car tout est alors fermé.
Malá Strana, Hradčany et le Nord
Situé au sommet d’une colline, Dejvice recèle villas et jardins somptueux. Les diplomates ne s’y sont pas trompés et le quartier compte un grand nombre de consulats et de résidences d’ambassadeurs. Celle du délégué des Etats-Unis, qui couvre 1,5 ha, rivalise avec celle, non moins spacieuse, de l’ex-Union soviétique, une propriété de 2 ha. C’est donc un quartier résidentiel, coincé entre les parcs. Les curiosités touristiques y sont rares, mais s’y balader, au hasard, est un vrai plaisir.
Nové Město et Vyšehrad
Malgré son nom, la « Ville Nouvelle » date du XIVe siècle. C’est Charles IV qui a décidé de la fonder pour agrandir Prague et a donné de nombreux avantages fiscaux aux nouveaux habitants de cet endroit. Son architecture est tout à fait différente de celle de la Vieille Ville, qui est née spontanément, au fur et à mesure. La taille de la Nouvelle Ville est trois fois supérieure à celle de la Vieille Ville. Les rues sont droites et s’organisent aujourd’hui autour de deux places : Karlovo Naměstí et Václavské Naměstí. Cette dernière, ancien marché aux chevaux, est le cœur vital de la capitale, avec ses cinémas, ses restaurants, ses fast-foods et casinos. Les rues qui l’entourent se sont transformées en une succession de galeries marchandes, les passages forment une vraie ville parallèle ; empruntez-les sans crainte, ils font partie du quotidien des Pragois qui souhaitent éviter la foule de la place Venceslas. Souvent, ils datent de la fin du XIXe siècle et sont joliment décorés par des peintures ou des mosaïques, allez voir le passage du palais Lucerna construit dans le style Sécession, en 1912, avec son bel escalier qui monte au cinéma, un des plus beaux de Prague, et son café-bar qui vous rappelle un autre siècle. Karlovo Náměstí, ancien marché au bétail, est aujourd’hui la plus grande place de Prague.
Vyšehrad, le berceau historique de Prague, est un quartier un peu excentré, mais finalement pas si loin en métro. C’est un lieu enchanteur, calme, à l’écart des flots touristiques. Il ravira les habitués de la capitale tchèque, ceux qui désirent s’écarter un peu des quartiers trop connus et vivre ainsi un « autre Prague ».
Vinohrady et Žižkov
Ces deux quartiers pragois possèdent l’immense avantage d’être un peu en retrait du circuit touristique habituel, cependant c’est peut-être ici que vous appréhenderez le mieux la ville. Ces quartiers sont anciens et constitués de maisons datant pour la plupart de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle. Fiefs de l’aristocratie jusqu’en 1930, ils sont à présent habités par des familles aux revenus modestes, des personnes âgées ou des Tsiganes (surtout à Žižkov). La réhabilitation de cette partie de la ville étant assez anarchique, on y voit se succéder merveilles de l’Art nouveau et façades néo-Renaissance au milieu de blocs de béton et d’immeubles délabrés soutenus par des échafaudages inamovibles depuis des années… Sans parler des étendages à l’italienne qui claquent dans le vent, été comme hiver, sous les statues de Mucha. Néanmoins, le quartier perd peu à peu son aspect populaire, et les belles rues calmes (de Vinohrady surtout) attirent les nouveaux riches et les hôtels de catégorie supérieure. C’est beau (surtout) et laid (parfois) à la fois, calme le jour comme la nuit, c’est triste et serein en même temps, bref c’est Prague et, lorsque vous serez lassé du flot de touristes, c’est là qu’il vous faudra venir.
À voir – À faire
Staré Město et Josefov
CHAPELLE DE BETHLÉEM (BETLÉMSKÁ KAPLE)
Betlémské Náměstí
✆ +420 224 248 595
Métro Národni Třída.
Betlémská Kaple. Ouverte d'avri à octobre tous les jours 10h-18h30 ; de novembre à mars tous les jours de 10h à 17h30. Entrée : 60 Kč, tarif réduit 30 Kč.
La chapelle est connue pour les sermons qu'y donna le réformateur Jan Hus, au XIVe siècle. Elle pouvait à l'origine accueillir plus de 3 000 fidèles. Détruite à la fin du XVIIIe siècle, elle fut reconstruite à l'identique dans Détruite à la fin du XVIIIe siècle, elle fut reconstruite à l'identique dans les années 1950.
CIMETIÈRE JUIF (STARÝ ŽIDOVSKÝ HŘBITOV)
ul. Široká 3
✆ +420 221 711 511
www.jewishmuseum.cz
M° : Staroměstská (ligne A). Entrée par la rue Široká 3 ou au bout de la rue U Starého Hřbitova.
Le cimetière juif fait partie des 6 monuments gérés par le Musée juif de Prague : synagogue Maïsel, synagogue Espagnole, synagogue Pinkas, Synagogue Klausen et cimetière juif et salle des cérémonies. Entrée 300 Kč (6-15 ans et étudiants 200 Kč) ; billet cumulé avec la Synagogue Vieille Nouvelle : 480 Kč (6-15 ans et étudiants 320 Kč). Supplément pur les photographies : 50 Kč (vidéos interdites. Musée juif de Prague : 1, Staré Školy, +420 221 711 511 et +420 222 317 191, ouvert de 9h à 16h30 en hiver et de 9h à 18h en été. Fermé pendant les fêtes juives.
Ce cimetière a été fondé au XVe siècle et utilisé jusqu’en 1787, sur un terrain si exigu que les tombes s’enchevêtrent et se superposent dans un émouvant chaos. Il comporte aujourd’hui presque 12 000 stèles entassées, faute de place, sur une douzaine de niveaux par endroits.
CLOÎTRE SAINTE-AGNÈS (KLÁSTER SV ANEŽKY)
Ouvert tous les jours, sauf lundi, de 10h à 18h. Entrée : 150 Kč, tarif réduit 80 Kč. C’est Anežka Přemyslovna, la sœur du roi Venceslas Ier, rentrée dans l’ordre de Saint-François-d’Assise, qui a demandé la fondation de ce couvent des Clarisses. Sa construction a commencé en 1234, mais elle ne s’est achevée que des dizaines d’années plus tard. Le couvent abrite la collection L’Art médiéval de la Bohême et de l’Europe centrale (1200-1555)
ÉGLISE NOTRE-DAME-DU-TÝN (CHRÁM PANNY MARIE PŘED TÝNEM)
Ses deux flèches dominent la place de la Vieille Ville du haut de leurs 70 m. De style gothique rayonnant, l’église, construite entre 1365 et 1470, fut le lieu de culte des Hussites jusqu’en 1621. La construction de l’église, magnifique édifice gothique, a commencé en 1365 à l’emplacement d’une autre église gothique qui avait été elle-même édifiée à la place d'un édifice roman. Ses impressionnantes flèches datent de la fin du XVe et du début du XVIe siècle. On accède à son entrée en traversant une maison particulière !
ÉGLISE SAINT-FRANÇOIS-SÉRAPHIN (KOSTEL SVATÉHO FRANTIŠKA SERAFINSKEHO)
Typiquement baroque, cette église fut élevée en 1689 par le Français Jean-Baptiste Mathey. A cet emplacement se trouvait auparavant un sanctuaire gothique construit par les Croisés au XIIIe siècle. On remarquera les statues des saints ajoutées en 1720 et son superbe dôme, ou, à l’intérieur, le plafond peint représentant le Jugement dernier.
ÉGLISE SAINT-JACQUES (KOSTEL SVATEHO JAKUBA)
Cette église fut commencée au XIVe siècle, endommagée par un incendie en 1689, puis réaménagée entre 1690 (extérieur) et 1739 (intérieur). Elle est un très bon exemple de superposition des styles : un habillage baroque sur une construction gothique. A l’intérieur, plusieurs chefs-d’œuvre, dont le mausolée de Vratislav de Mitrovice que Fischer von Erlach et Brokof réalisèrent en 1714. Ce tombeau est le plus beau monument funéraire du baroque tchèque.
ÉGLISE SAINT-MARTIN-EN-LES-MURS
Dans une toute petite ruelle parallèle à la Národní Trida, cette église romane était incorporée à l’enceinte de la Vieille Ville. C’est ici qu’est enterrée la famille Brokof – Jan, Michal Jan Joseph et Ferdinand Maximilian – de grands sculpteurs pragois du XVIIIe siècle.
ÉGLISE SAINT-NICOLAS (KOSTEL SVATEHO MIKULAS)
L’arrière de l’hôtel de ville forme le parvis de la blanche église Saint-Nicolas (Kostel Svatého Mikuláš), due au grand architecte du baroque K.I. Dientzenhofer et réalisée entre 1732 et 1737. A l’intérieur, un lustre aux dimensions étonnantes.
HORLOGE ASTRONOMIQUE (STAROMĚSTSKÝ ORLOJ)
Vieille de 600 ans, un mécanisme complexe actionne, toutes les heures, une série de personnages : les 12 apôtres défilent dans la fenêtre centrale, tandis que la Mort agite son sablier, que l’Avare secoue sa bourse et que le Vaniteux incline son miroir. Quant au Turc, qui représente les infidèles, il refuserait d’un mouvement de tête de suivre la Mort… Ces figures sont récentes puisqu’elles datent de 1948 et remplacent celles détruites par les nazis en 1945.
KLEMENTINUM
www.klementinum.com
M° : Staroměstská (ligne A). Pour s’y rendre depuis Staroměstské Náměstí, on traverse la petite place de Malé Náměstí.
Ouvert tous les jours de 10h à 17h d'octobre à mars, de 10h à 18h en avril-mai et septembre, de 10h à 20h de juin à août. Visite guidée obligatoire, départs toutes les heures en semaine, toutes les demi-heures le week-end ; compter 50 minutes de visite. 220 Kč, réduit : 140 Kč, 650 Kč avec un concert.
Fondé en 1556 par les jésuites qui y installèrent leur collège, il a été bâti sur l’emplacement de trente maisons, trois églises, dix cours et plusieurs jardins. Aujourd’hui, les trois millions de volumes constituent le fonds de la Bibliothèque nationale. Au centre du Klementinum, on peut visiter la tour astronomique qui permet de découvrir des instruments astronomiques du XVIIIe siècle et une partie de la bibliothèque baroque.
MAISON À LA CLOCHE DE PIERRE (DUM U KAMENEHO ZVONU)
Coincée entre le somptueux palais Goltz-Kinský et la petite ruelle voisine, c'est lors de travaux que l’on a découvert que la façade néobaroque du XIXe siècle cachait une magnifique façade gothique de la moitié du XIVe siècle.
C’est la cloche en pierre accrochée sur l’angle de la maison qui lui a donné son nom. À l’intérieur, des étages organisés autour d’un jardin, des fresques gothiques et une acoustique exceptionnelle.
MAISON À LA MADONE NOIRE ET MUSÉE DU CUBISME (DŮM U ČERNÉ MATKY BOŽÍ)
Ouvert tous les jours, sauf lundi, de 10h à 18h. 90 Kč.
L’un des rares bâtiments cubistes de la ville, construit en 1911 et 1912 d’après le projet de l’architecte Gocar, pour y accueillir un grand magasin. Son nom lui vient de la Madone Noire qui « gardait » la maison baroque d’origine.
MALÉ NÁMĚSTÍ
Sur cette petite place (c’est ce que veut dire son nom) triangulaire, on remarquera les façades baroques ou encore la belle grille Renaissance qui entoure le puits.
MARCHÉ D'HAVELSKÁ
Tous les jours sauf le lundi.
L’espace aujourd’hui réservé aux marchands n’est qu’un petit souvenir du grand marché médiéval qui couvrait l’espace aujourd’hui occupé par Ovocný Trh et Rytířská. Ce marché demeure le plus photogénique de Prague.
PALAIS GOLZ-KINSKY
C’est la plus belle construction de Prague réalisée en style rococo. Le palais a été érigé d’après les plans de Kilián Ignác Dientzenhofer par Anselmo Lurago. Aujourd’hui, vous pouvez admirer sa façade rose et une partie de la collection issue de la Galerie nationale à l’intérieur
PLACE DE LA VIEILLE VILLE (STAROMĚSTSKÉ NÁMĚSTÍ)
Cette place est une véritable scène géante, support d’événements historiques de première importance. L’arrière-plan est constitué d’une juxtaposition de palais, d'édifices publics, d'églises, de maisons, qui superposent les styles, les couleurs et les époques dans une grande harmonie.
ROTONDE DE LA DÉCOUVERTE DE LA SAINTE-CROIX (ROTUNDA NALEZENÍ SVATÉHO KŘÍŽE)
La rotonde de la découverte de la Sainte-Croix (XIIe) est un des joyaux de l’architecture romane en Bohême. Il n’en reste que trois de ce type à Prague et celle-ci est la plus ancienne. Elle est très représentative de l’époque de la dynastie des Přemyslides. La grille qui l’entoure est de Joseph Mánes (XIXe siècle).
RUDOLFINUM
www.galerierudolfinum.cz
Ouvert les mardi, mercredi, vendredi et dimanche de 10h à 18h, le jeudi de 10h à 20h. Entrée : 100 Kč, tarif réduit 50 Kč.
Le siège du philarmonique de Prague accueille de prestigieux concerts ainsi que des expositions dela Galerie nationale, au dernier étage. C'est un édifice prestigieux inauguré en 1884 qui abrita au cours de son histoire le parlement de Tchéquoslovaquie et le siège de la Kommandatur allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. La façade néo-Renaissance est ornée de nombreuses sculptures de compositeurs. Durant la guerre, les nazis décidèrent de retirer la statue du musicien juif Mendelssohn. Mais ne sachant pas laquelle des sculptures le représentait, ils enlevèrent celle dont le nez était le plus proéminent… manque de chance : il s’agissait de la statue de Richard Wagner !
RUE PAŘÍŽSKÁ
L’avenue de Paris, qui part de Staroměstské Náměstí vers le pont Čechův Most, doit son nom au modèle parisien des percées haussmanniennes. C’est une élégante succession de hauts immeubles qui mêle, dans une grande harmonie, éléments historiques et ornements Art nouveau. Parmi les façades notables, au n° 19, un bel immeuble Sécession de Bedřich Bendelmayer, au n° 15, à l’angle de Široká, un étonnant immeuble néogothique construit par M. Blecha (1906).
SYNAGOGUE ESPAGNOLE (ŠPANELSKA SYNAGOGA)
La plus "spectaculaire" des synagogues du quartier juif. Elle était utilisée par les juifs de rite oriental, venus d'Espagne pour fuir l'Inquisition au début du XVIe siècle. L'édifice néomauresque illustre bien ce passé tumultueux et l'intérieur est également une évocation des intérieurs espagnols de l'alhambra de Grenade. Une seconde partie de l’exposition L’histoire des juifs en Bohême et en Moravie est installée ici (l’autre est dans la synagogue Maisel). Il y a également des expositions temporaires.
SYNAGOGUE KLAUS (KLAUSOVA SYNAGOGA) ET LE HALL DE CÉRÉMONIE
Construite à la fin du XVIIe siècle en style baroque à l'emplacement de trois synagogues plus anciennes dont l'une abritait l'école du rabbin Löw, créateur du légendaire Golem qui y dispensa son enseignement, elle abrite aujourd'hui le musée des Traditions et Coutumes juives où les différentes étapes de la vie sont illustrées par les manuscrits, les objets et les costumes liés aux manifestations religieuses correspondantes. On pourra voir une intéressante exposition relative à la mort et à ses coutumes, la maladie, la médecine.
SYNAGOGUE VIEILLE-NOUVELLE (STARONOVA SYNAGOGA)
Ouverte de 9h à 16h30 du dimanche au jeudi et de 9h à 14h le vendredi (car la synagogue est encore en activité). Entrée : 200 Kč, tarif réduit 140 Kč.
La synagogue Vieille-Nouvelle est la plus ancienne synagogue d'Europe, construite en 1270 en style gothique. On descend par quelques marches étroites dans une première pièce avec des caisses du XVIIe siècle qui servaient à garder l’argent recueilli par le fisc. La chaire soulevée avec une grille en fer forgé en gothique flamboyant du XVe siècle. Remarquez bien les étranges petites fenêtres étroites dans les murs, qui séparent la salle (des XVIIe et XVIIIe siècles) principale des galeries pour les femmes.
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