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► MISAEL IBANEZ.                                                                                         DANIEL BAMDAD.         

Vingt-huit ans.  —  Originaire de Buenos Aires, Argentine.  —  Los Santos.  — East Compton.  —  Tatoueur et trafiquant de drogue. 

 HIS STORY- 

 Misael est né à Madrid, c'est là qu'il a vécu avec sa mère et sa sœur jusqu'à ses vingt ans dans l'un des pires quartiers de la ville. Entre les dealers de drogue qui avait pris possession des lieux, les disparitions inexpliquées et les agressions quotidiennes, il tente de se faire une place sans tomber dans la facilité de la petite délinquance. Son père ? Il ne l'a jamais vu, du moins il n'en a aucun souvenir. À la naissance de sa petite sœur plus jeune de trois ans que lui, il a disparu de la circulation, il n'était pas prêt à assumer une famille, préférant profiter des bars de la ville et des touristes qu'il dépouillait pour vivre. C'est donc sa mère qui a joué les deux rôles, elle travaillait jusqu'à pas d'heure, cumulant parfois jusqu'à trois emplois en même temps pour faire vivre sa famille. C'est elle qui lui a appris à ne jamais baisser les yeux devant qui que ce soit et à être fier à chaque instant de ce qu'il faisait, ne jamais rien regretter. Selon elle, il valait mieux blesser quelqu'un en étant honnête et on peut dire qu'il suit ses conseils à la lettre. Son franc-parler et son honnêteté lui ont déjà valu une liste de soucis longue comme le bras, mais prendre des pincettes ça n'est vraiment pas pour lui et surtout pas avec les femmes ! Les femmes d'ailleurs, ça n'est définitivement pas pour lui et il l'a compris très tôt. Alors qu'au lycée toute sa bande s'affichait avec une fille différente chaque semaine, lui trouver toujours une excuse. Pas à son goût, pas le temps, il avait déjà une copine dans un autre lycée. Ça a fonctionné durant quelque temps, mais certains commençaient à avoir des doutes. C'est avec une amie à lui qu'il a trouvé la solution idéale. Elle-même lesbienne et pas prête non plus à s'assumer, ils sont « sortis » ensemble durant une année, la couverture idéale. Il pouvait pendant ce temps tentait de rencontrer des hommes dans les soirées de Madrid. Sauf que cette amie, ça n'était pas n'importe qui. Lucia était, sans aucun doute, possible la personne qui le connaissait le mieux. L'angoisse au ventre, il lui avait annoncé son homosexualité, il savait qu'avec elle, il n'avait aucune raison de se cacher ou d'avoir honte de qui il était. Puisqu'il avait tout essayé, les magazines, les DVD, tout y étaient passés, il avait tout essayé pour changer, pour être « comme tout le monde », sauf qu'il le savait, il ne pouvait pas. Il en a été malade et seule Lucia parvenait à le faire sortir de son trou jusqu'à devenir parfaitement inséparable, quand l'un était quelque part, l'autre n'était jamais loin. Ils ne voyaient aucun problème à dormir souder l'un à l'autre dans le même lit ou à partager une douche ensemble. C'est d'ailleurs sur elle qu'il réalise son premier tatouage à quinze ans, après avoir acheté une machine à bas prix, une véritable horreur. Mais tous les week-ends, ils continueront à se tatouer dans sa chambre, jusqu'à ce Misael soit enfin fier de ce qu'il réalisait.   Le dessin était pour lui, comme l'était Lucia, une véritable échappatoire. Il refusait de devenir comme les types qui traînaient en bas de chez lui, et qui, il le savait, été tous complètement homophobe. Témoin malgré lui d'agression, il reste complètement traumatisé et refuse de s'ouvrir aux autres. Le dessin lui permet de s'exprimer sans avoir besoin de parler, tout comme avec sa meilleure amie. Plus les années passées et plus son art se développer. Les petits gribouillis étaient maintenant loin derrière lui et sa peau vierge aussi. Son corps commençait à se remplir de dizaines de tatouages et pour pouvoir se les payer, Misael avait trouvé un arrangement avec un tatoueur qu'il avait rencontré en ville. Ils se tatouaient mutuellement, ce qui ne lui coûtait rien du tout et qui lui permettait de s'améliorer encore un peu plus. À côté de ça, quand il ne sortait pas avec Lucia, après les cours, il bossait dans un bar du centre-ville. Laver des assiettes ne le dérangeait pas quand il savait que ça lui permettrait d'obtenir ce qu'il voulait. Mettre à manger dans l'assiette de sa sœur. Elle n'était au courant de rien, mais pour sa mère faire vivre leur famille était un vrai combat et il ne comptait plus le nombre de fois où il leur avait dit avoir déjà mangé pour pouvoir leur laisser le dernier morceau de viande. Il ne parlait de ça à personne, et même Lucia l'ignorait, alors qu'il était incapable de lui cacher quoique ce soit. Tout ça ne faisait que nourrir encore un peu plus la haine qu'il nourrissait pour son père. Il n'avait rien d'un homme, il les avait abandonnés et plus jamais il ne voulait avoir affaire à lui. Sauf qu'on n'a jamais réellement ce qu'on désire dans la vie et c'est un soir dans un bar qu'il le croise. Aucun doute possible, il est pratiquement son portrait craché, les tatouages en moins. Misael sentait une rage incontrôlable montée en lui et l'alcool qu'il avait ingurgité et mélangé avec plusieurs joints n'arrangeait rien à son état. Il s'excusait sans cesse en disant qu'il allait se faire pardonner maintenant, que maintenant, il serait là pour sa mère, pour sa sœur. Des mensonges, encore des mensonges. Au détour d'une rue, les deux hommes en viennent aux mains et Misael finit par porter le coup de trop. Son père est étalé au sol et il est complètement perdu ne sachant pas quoi faire. Il refuse de finir en prison par sa faute, il refuse de laisser sa mère et sa sœur seules. Il appelle Lucia. Elle prend tout en main, elle l'aide et ils finissent par décider qu'il servira d'engrais dans un coin de campagne paumée à plusieurs kilomètres de Madrid. Sans elle, il aurait probablement tout perdu ce soir-là. Jamais elle ne l'a regardé différemment après cette nuit et plutôt que de les éloigner, les deux tatoués se sont encore plus rapprochés. Il n'avait plus aucun doute Lucia était bel et bien la femme de sa vie. Reprendre le cours de sa vie après ça avait été plus compliqué qu'il ne l'imaginait. Il se contentait de sortir, de boire, de fumer, il était devenu un véritable pommé juste capable de zoner dans les rues de Madrid. C'est un an après ce moment qu'il n'oubliera jamais, qu'il reçoit un héritage inattendu. La disparition de son père avait été classée et il était maintenant déclaré comme mort. Ses petites magouilles et ses vols de touristes semblaient avoir rapportés plus gros qu'il ne l'imaginait. Il avait maintenant suffisamment pour changer de vie, et même de pays. Finis, l'Espagne et Madrid où il craignait plus que jamais d'être rattrapé pour le crime qu'il avait commis. Il a vingt ans et le monde s'ouvre à lui.   C'est à Los Angeles dans l'un des arrondissements hispanique qu'il décide de s'installer. La ville est grande et il est certain de pouvoir réussir à s'y faire une place, de trouver une place dans n'importe quel salon prêt à l'embaucher. Son culot et son franc-parler finissent par payer et c'est seulement un mois après son arrivé qu'il trouve une place. Il s'y plaît, le boulot est varié et il peut enfin vivre de ce qu'il aime vraiment. Le choix du quartier hispanique lui permet de ne pas se perdre complètement dans la ville. L'anglais pour lui, c'est une véritable catastrophe, une bête noire qu'il mettra du temps à dompter. Malgré tout, il ressent le manque de Lucia et c'est tous les jours qu'il continue de l'appeler. Pourtant, il n'est pas réellement épanoui. À vingt-huit ans, il n'a jamais connu l'amour malgré sa liste d'amant(e)s impressionnante. Aujourd'hui plus de Lucia pour l'aider à camoufler son homosexualité devant ses amis ou pendant les soirées. C'est donc avec des femmes qu'il couche durant les soirées malgré le dégoût qu'il ressent, et surtout pour lui-même. Tout ça ne l'aide pas à trouver l'amour, il n'a jamais ressenti de frissons, et même s'il n'en parle à personne, il ressent un manque. Ce qui ne l'empêche pas de continuer à agir comme un véritable salop avec toutes les personnes susceptibles de l'intéresser. Après seulement une année passée dans la cité des anges, Misael déménage, attirée par une ville voisine où la communauté hispanique semble être importante mais surtout soudée. Il aime sa nouvelle vie, mais son pays lui manque et avec eux, il retrouve sa langue natale mais aussi les trafics qui faisaient rage à Madrid. Mais ici, pas de Lucia pour le tenir éloigné de tout ça. Misael rejoint les Los Santos à vingt deux ans. Aujourd'hui âgé de vingt huit ans, il a pu s'offrir son propre salon au milieu du quartier hispanique. Cachant plus que jamais son homosexualité. C'est depuis l'arrière de son salon qu'il s'occupe du boulot pour les Los Santos, le trafic de drogue.

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► VAN HOHENHEIM.                                                                                   INDYA MARIE.

Vingt-cinq ans.  —  Originaire de Compton, USA.  —  Black Birds.  —  West Compton.  —  Prostituée. 

 HER STORY- 

 Fruit d'un métissage, d'un coup de foudre d'une vie, la belle Van a ouvert ses paupières remplies d'espoir dans la violence des rues de Compton, éprit dans un les bras d'un père aimant, arraché au cadavre de sa mère. Celle-ci avait dû sacrifier sa vie pour rendre la naissance du nourrisson, abandonnant un père désemparé face aux responsabilités soudaines qu'il venait d'accepter. Il ne vouait aucune haine envers la petite fillette, qui grandissait au fil des années sous ses yeux, élément meurtrier de son unique amour. Malgré la douceur qu'il accordait à sa fille, James était loin d'être un tendre, élément important et indispensable des Black Birds, il se faisait craindre par sa taille, ainsi que sa violence sans nom. Lors du vivant de sa défunte femme, sa loyauté extrême envers le gang avait causé à plusieurs reprises des ruptures entre les deux tourtereaux, puisqu'il ne pouvait choisir entre les deux. Engagé depuis ses douze ans, il les considérait comme son sang et sa famille, même jusqu'aux derniers souffles de sa Juliette, il ne l'aura jamais aimé davantage que les Black Birds. C'était malgré lui, ils l'avaient construit, une véritable doctrine lui avait été injecté depuis son adolescence, il aurait fallut plus d'une voix pour qu'il puisse s'en séparer. Pourtant, un beau jour : la séparation fut inévitable. Après le décès de sa femme, James était tombé en dépression, calmant sa douleur par différentes drogues, qui lui avait valu le retrait de Van trois fois. Malheureusement, à court d'argent et s'occupant des stocks destiné aux ventes par les dealers, il a commencé à piocher. Les premières fois, de petites doses, mais plus le besoin s'accentuait, plus cela devenait impossible à cacher, des nombreux jeunes dealers, des adolescents, avaient été abattus par sa faute. Il se cachait, il savait ce qu'il risquait mais il continuait, le cerveau bouffé par ces merdes destructrices, jusqu'au jour de la sentence. Piégé, devant ses bourreaux, ses frères, son sang : il devait rendre des comptes. Un incapable, une larve, un lâche. La mort leur paraissait être le choix de facilité, trop doux pour cet homme dont l'achèvement ne serait que liberté, libéré de ses addictions et de la douleur de l'absence de sa défunte femme. C'est ainsi que Van débarqua les bras noués dans le dos, à peine âgé de seize ans. La sentence : c'était elle. Lui ôter la vie ? Hors de question, elle payerait les dettes de son géniteur. De nature forte, elle se trouvait noyé dans une situation de violence extrême, les joues mouillés, apeurée : elle suppliait son père, l'homme de sa vie et son héro. Quelle naïveté. Il détournait le regard. Devant ses yeux, elle fut brutalisé et violée avant d'être embarqué loin de lui. Plus jamais, elle n'entendit parlé de son père et plus jamais, elle ne voulu entendre parlé de lui. Depuis toujours, elle avait été au sein du gang, accompagnant son père et retrouvant quelques amis, comme Ceasar qu'elle connaissait depuis sa tendre enfance, ils étaient toujours ensemble, l'un et l'autre. Depuis ses premiers pas, elle avait fréquenté ces lieux, ces hommes en qui elle vouait une confiance aveugle et qui n'avait pas hésité à la salir. Plutôt naïve, sensible et fleur bleu, cette expérience changea la brunette du jour au lendemain. Heureusement, dans son malheur elle pouvait retrouvé quelques instants paisibles auprès du jeune Maldonado qui lui ouvrait ses bras au besoin, jusqu'à la naissance d'une passion physique intense. Mais les ébats exceptionnels devenaient de plus en plus quotidien, une douce flamme naissant entre les deux, plus qu'une attirance physique. Mais comme les malheurs n'allaient jamais seuls, impossible de continuer cette relation : Ceasar ne devenait pas faiblir devant une femme, encore moins pour une putain. Il devait inspirer le respect et la tendresse envers une aussi belle créature que Van, n'était pas permis. Ainsi, les deux jeunes s'éloignèrent, d'autant plus qu'elle ne voulait pas occasionner de problème au gang, elle ne voulait pas connaître pire qu'elle ne connaissait déjà. Mais avec les années, elle développa une loyauté malsain envers ses bourreaux : c'était impossible pour elle, dorénavant de les trahir. Malgré les horreurs des premiers jours, mais aussi quotidienne, ils ont su lui apporter ce manque affectif d'une famille qu'elle n'avait plus. Alors, pour les garder près d'elle, vendre son corps était peut-être le prix à payer ?

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► ANTONIO SANCHEZ.                                                                               INSTAGRAM [MXALEMANMX].

Vingt-six ans.  —  Originaire de Acapulco, Mexique.  —  Los Santos.  —  East Compton.  —  Chef des Los Santos et gérant du Carlson Motel.

 HIS STORY- 

 1998. Assit devant une table vide, Antonio profitait de son petit-déjeuner en se passionnant par la lecture de sa boite de céréales, tandis que ses deux petites sœurs étaient affalées sur le canapé avec seul babysitter la télévision. C'était si silencieux, seuls les bruits de l'émission enfantine résonnait dans le salon, le bruit de sa cuillère tapant contre bol de porcelaine ou encore celui du fer à repasser de sa mère contre la planche de bois. Le calme avant la tempête. Alors que Jesus descendait lentement et épuisé d'une nuit qui avait semblé être mouvementé, trois coups se firent entendre contre la porte miteuse, des coups secs et brutaux. Antonio quitta alors sa chaise  d'un saut pour se rendre jusqu'à la porte et lorsqu'elle fut ouverte, il fit face à des agents de la police, armés. Le petit n'avait beau être âgé que de seulement sept ans, il savait ce qu'ils faisaient là et ce qu'ils voulaient, il ne lui fallut que quelques secondes pour hurler dans sa langue natale : « JESUS, COURS ! ». 1999. Son frère n'eût pas la chance de leur échapper et fut emprisonné pour détention de produits illicites en grosse quantité, pendant de longs mois il entendait sa mère pleurer à chaude larmes, se demandant ce qu'elle avait raté dans l'éducation de ses enfants, implorant Dieu de pardonner la faute de son fils. Malheureusement ses prières ne furent pas entendues, puisque lorsque Jesus revint de prison, il commença immédiatement un petit trafic dont son seul confident fut Antonio. Lorsque leur mère s'en rendit compte, elle s'empressa de foutre dehors son fils aîné avec qui elle coupa les ponts définitivement. Le jeune garçon victime d'un abandon paternel prit modèle sur son grand-frère qui lui inculqua une éducation peu commune. Si pendant les premières années de « Los Santos », le plus âgé des Sanchez laissa son petit frère en dehors du gang, à douze ans ce dernier se retrouva déjà dans les rues en tant que guetteur. Dans un premier temps pour lui rendre service et puis, lorsqu'il sentit ces billets entre ses doigts, il ne cessa de demander à Jesus s'il pouvait lui être utile. Durement le garçon dut faire face à des scènes de plus en plus effroyables, il connaissait la violence des quartiers, mais celle-ci était si brutale. Mais son frère lui expliquait qu'il s'agissait des contraintes du métier, à lui de choisir : prendre un métier droit, pour se préserver de ces images et être payé une misère ou vivre de ce monde et être blindé. Si pour Jesus, le choix semblait évident, il fallut plusieurs mois pour le cadet afin de se décider, mais c'est lorsque l'une de ses petites sœurs tomba malade et qu'il se trouva dans l'incapacité de lui payer des soins convenables, qu'il fit son choix. Malheureusement, la maladie de la petite avait été décelée trop tard et ne put être sauvé, périssant seulement à l'âge de neuf ans. Ce décès marqua l'engagement intégral de Antonio dans « Los Santos ». 2010. Cette année fut relativement compliquée pour le gang qui fut victime de complots pour renverser le leader, soit Jesus, que ce soit intérieur ou extérieur. Les trahisons furent nombreuses, mais le chef pouvait compter sur ses vrais frères pour démasquer les imposteurs et c'est avec une peine profonde qu'il fut contraint de punir les traîtres. Antonio vit nombreux de ses amis les plus proches sur la liste des judas, le cœur lourd il fut forcé d'accomplir sa tâche et ôta la vie de ces hommes, après des heures de tortures. La règle d'or des Los Santos, comme de nombreux gangs est la loyauté et les traîtres sont lynchés à juste titre, mais ce souvenir marqua le garçon, car pour la première fois de sa vie, il avait blessé et abattus ses propres amis. Malheureusement cela ne sauva pas Jesus, qui fut retrouvé mort le 22 décembre. Ce fut un coup de massue pour le latino, qui après avoir perdu l'une de ses petites sœurs, fut privé de son grand-frère, mais en hommage à ce dernier, il resta humble et droit pour ses frères. Le lendemain, Antonio se présenta devant ses hommes, qu'il avait fait assemblé tous sans exception dans leur QG pour leur annoncer la triste nouvelle, il offrit une minute de silence à son modèle et l'éloge qu'il méritait et que personne ne lui offrirait durant son enterrement, la famille lui ayant tourné le dos à cause des activités illégales. Aujourd'hui. Antonio est aujourd'hui un homme âgé de vingt-cinq ans qui dirige les « Los Santos » avec vigueur, devenu important dans les plus grands marchés illégaux, il a réussi à accomplir l'un des rêves de son frère, dont il s'inspire pour contrôler le gang. De plus, au lieu d'effrayer la population d'East comptons, il tente de la protéger, car si la population se sent en sécurité, elle les protégera contre les autorités qui font tout pour les faire tomber. Le jeune Sanchez est bien trop pris par ses activités de leader pour entamer une quelconque relation sentimentale avec une femme, il se contente de profiter de leur corps dont il apprécie relativement les courbures délicieuses, qu'il dévore avec régal. Aucune femme n'est présente dans le gang, si ce n'est en tant que prostituées ou danseuses, il considère qu'une femme ne sait faire le travail d'un homme, un vrai. Pour l'instant les seules femmes importantes à ses yeux et qu'il surprotège sont sa mère et sa sœur de dix-neuf ans.

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► MONA SANCHEZ.                                                                                     DIANE GUERRERO. 

Vingt-deux ans.  —  Originaire de Lake Havasu City, USA.  —  Neutre.  — East Compton.  —  Étudiante en médecine et serveuse chez Los Pollos Hermanos.

 HER STORY- 

 Née d'une aventure sans lendemain, d'une mère accablée par l'abandon de l'homme de sa vie, aux côtés d'un autre bambin, Mona évolua au milieu d'une fratrie de quatre enfants, deux aînés et sa sœur jumelle. L'adorable fillette, créative et naïve se plaisait dans sa bulle d'insouciance, restant au plus loin des trafics étrange de Jesus, son aîné de douze ans. Les deux petites étaient loin de tout cela, mise à l'écart par les deux garçons et protégé par leur mère qui faisait en sorte de les éloigner de Jesus, le climat familial y était particulier. Après son séjour de deux ans en prison, le grand frère fut banni du cocon familial, trop préoccupé par ses affaires de trafics, son business, il ne prenait pas même le temps de prendre contact avec les deux fillettes, seul Antonio avait de l'importance, puisqu'il était le seul à pouvoir lui succéder. Tout se déroulait relativement bien, ils ne roulaient pas sur l'or mais les jumelles avaient de quoi manger dans leurs assiettes, grâce à leur génitrice qui se tuait à la tâche, elle leur inculquait les valeurs de la vie, à travers la bible familial. Pourtant, un beau jour d'été Maria commençait à se plaindre de douleur dans la poitrine, malheureusement il fallut plus de une semaine pour la mère afin de rassembler l'argent pour emmener sa fille voir un médecin. Immigrée, elle ne pouvait présenter des papiers d'aides et devait se contenter de payer tout de sa poche, pour ne pas risquer d'être renvoyer au Mexique, où la misère y était plus dramatique que sur le continent américain. Âgée de huit années, Mona ne comprenait tristement pas la situation, après la consultation la petite fut envoyé d'urgence à l'hôpital pour des examens approfondit, laissant sa sœur dépourvue et perdue. Le résultat tomba : Maria était condamnée. La maladie était trop avancée, il semblerait que les douleurs datées de plusieurs mois, mais connaissant les difficultés de sa famille, elle avait préférée taire ses souffrances jusqu'à sa limite. Des semaines après l'enterrement de sa sœur, Mona continuait de demander à qui voulait bien l'entendre, quand est-ce que sa sœur reviendrait et qu'elle lui manquait. Mona ne s'est et ne se remettra jamais de cette perte, comme un vide, parfois elle se sent responsable de sa mort. De nombreuses fois, Maria s'était pleins de ses maux de ventre mais dès que Mona voulait aller en référer à sa génitrice, elle lui ordonnait de tenir sa langue. Gamine et naïve, elle obéissait. Quelques semaines plus tard, Jesus revint dans la vie de la belle latina, se promettant de ne pas perdre une seconde sœur et ne se pardonnant pas d'avoir été absent pendant ces mois qui avaient été fatale à la petite Maria. Brisée, Mona trouva un réconfort vitale dans le soutien de son grand-frère, Antonio étant d'avantage distant, jalousant cette proximité qui s'était faite entre les deux. Quand la belle Mona avait droit aux étreintes et aux mots rassurants de Jesus, Antonio recevait les violences et les insultes qui étaient « nécessaire » à sa formation de successeur. Une relation fusionnelle s'installa entre Jesus et Mona, qui se trouvait toujours protégé par celui-ci, dès qu'un problème survenait, elle était sûre qu'il serait là pour faire attention à elle. La gardant à distance de tout ces trafics dangereux, lorsque l'adolescent vint frapper de pleins fouées la brune, la vigilance fut renforcé. Chaque endroit où elle sortait, elle était sûre de croiser des hommes de Jesus, loin de la déranger, vu le quartier dans lequel elle vivait et les différents conflits entre les Black Birds et Los Santos, cela l'arrangeait. 2010 Triste Noël, lorsque trois jours avant Antonio était venu annoncé à sa mère et Mona, que Jesus avait été victime d'un assassinat avant d'aussitôt disparaître, laissant les deux femmes se consoler dans leur peine. Antonio ne pouvait supporter les voir s'effondrer, le cœur lourd il avait une nouvelle mission à accomplir, reprendre les reines des Los Santos et il savait que c'était la dernière fois ce jour là, qu'il adresserait la parole à sa génitrice. C'était impossible, de les consoler ce soir-ci. Les années ont défilés, la jolie jeune-femme s'est construite avec l'absence de sa jumelle et son grand frère, deux deuils qui n'ont jamais été fait et la présence d'un nouveau protecteur moins tendre que l'était Jesus. Si celui-ci lui offrait volontiers des étreintes pendant ses peines, Antonio lui adresse à peine des mots doux mais il se trouve plus présent et protecteur que l'était l'aîné. Peut-être trop, puisque n'étant plus une adolescence la jeune-femme a besoin de se construire, sentimentalement et le jeune-homme, n'est pas une grande aide, lorsqu'il n'accepte aux bras de sa sœur que des latinos de « sang pur ». La jeune-femme travaille dans le fast-food « LOS POLLOS HERMANOS », abritant le QG des Los Santos et permettant au frère Sanchez d'avoir un œil sur elle, mais cela lui permet également de payer ses études de médecine, puisqu'elle nourri le rêve de devenir chirurgien.

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► AYMEE GABRIELA BARROS.       CINDY KIMBERLEY.

Dix-huit ans. —  Orginaire de Compton, USA.  —  Neutre.—  West Compton  —Serveuse au Patsy Pie's.

HER STORY- 

L’enfance de Gabriela a pour le moins été catastrophique ; originaire de Cuba, Gabriela devient orpheline très tôt puisque ses parents décèdent alors qu’elle n’a que deux ans. Elle n’a que peu – si ce n’est pas – de souvenirs d’une quelconque relation avec ses parents mais cela l’affecte plus qu’elle le prétend bien qu’elle la camouffle. C’est donc sa grand-mère qui l’héberge et l’éduque, cette fois – ci aux Etats Unis et plus précisément à Compton, jusqu’à ses dix ans, âge auquel sa grand-mère décède à son tour. Ces décès ont adonné Gaby a un échec scolaire inévitable ; inscrite sur la liste des abonnés absents, ses fréquentations en disent long sur son rôle de touriste en classe ainsi que sur les notes qu’elle obtient lorsqu’elle se pointe en cours ; Peu de filles parmi ses amis, la seule étant Jaleesa sa meilleure amie, qu’elle entraine dans ses coups foireux en grandissant, Beaucoup de gars qui l’initient à la fumette, l’alcool, les coucheries alors qu’elle n’a que quatorze ans. Mais en dépit de l’image qu’elle se donne et du groupe de personnes avec qui elle traine, Gabriela souhaite sortir du bourbier dans lequel elle s’est empêtrée et bien plus encore ; s’extirper de la misère dans laquelle elle vit depuis sa naissance car bien qu’elle ai déménagé à Compton, sa vie n’en n’est pas plus heureuse. Cela ne va cependant pas sans conséquences puisque pour arriver à ses fins, Barros se met à vendre son corps ainsi que la totalité de ses biens personnels et matériels. En grandissant Gabriela fréquente énormément de membres des Los Santos. S’étant trouvé un travail au Patsy Pie’s, elle y travaille en tant que serveuse en compagnie de Jaleesa et habite seule depuis quelques temps dans un appartement d’East Compton. D’apparence superficielle et narcissique, Gaby cache en réalité une profonde solitude qui la pousse à montrer ce qu’elle considère être son plus bel atout ; son physique. Un joli minois, des formes à en faire tomber à la renverse, Gabriela à tout pour plaire, ce pourquoi elle en joue. Attirée par Jaha qu’elle idéalise dû à sa position de supériorité, Gabriela voit en lui quelqu’un qui saurait l’extraire de sa solitude et la faire se sentir importante. Elle est prise dans un amour à sens unique, le cherche, tente de l’attirer vers elle et de l’intéresser mais ne se fait que repousser, à son plus grand désarroi.

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► JALEESA SAFAE WESTBROOKS.      IMAAN HAMMAM.

Dix-huit ans. —  Orginaire de Compton, USA.  —  Neutre.—  West Compton  — Serveuse au Patsy Pie's.

HER STORY-

Les Westbrooks sont plus ou moins connus à Compton, et Jaleesa en est la benjamine. Vivant depuis toujours à Compton, elle n’a pas eu une enfance facile. Se faisant battre par sa mère lorsqu’elle jouait avec sa garde-robe, nombreux ont été les bleus retrouvés sur son corps alors qu’elle n’était âgée, à cette époque, que de cinq / six ans.  Son plus mauvais souvenir d'enfance est sans nul la fois où, en jouant avec les chaussures de sa mère, elle en a cassé un talon ; les coups reçus ce jour-là sont restés ancrés dans sa mémoire tout autant que dans son esprit ainsi que sur son corps. Jaleesa, dont la douceur et la simplicité du prénom reflète à merveille les traits de son visage, habite West Compton, bien qu’elle passe la plupart de son temps libre à East Compton puisque la plupart de ses amies y vivent. Comme la plupart des habitants de Compton, Westbrooks rêve d’une vie meilleure, une vie plus saine, dénuée de misère mais ce qui la différencie de n’importe quel habitant lambda, c’est sa détermination. Jaleesa rêve de richesse et de grandeur ; Compton, c’est trop petit pour elle, elle rêve, elle veut et elle voit plus grand. Depuis qu’elle a son diplôme en poche, Westbrooks travaille chez Patsy Pie’s dans l’espoir de se payer des études et faire quelque chose de sa vie qui puisse la rendre fière d'elle même ; elle serait l'une des premières à accomplir quelque chose de la sorte dans sa famille, elle ne va donc pas s'en priver. À côté de ça, dû à son ancienneté dans le coin ainsi qu'à sa famille, Jaleesa possède un carnet de contact plein à craquer ; des vieux bourgeois habitant Compton ou tout simplement des membres des Los Santos lui offrant maintes et maintes privilèges tels que celui d'être entraînée dans des soirées de luxe à Los Angeles. Mais à ne pas se méprendre ; ce n'est pas parce qu'elle fait la belle aux côtés de vieux riches toute la soirée qu'elle se donne à eux facilement. Son corps, c'est son jardin secret, sa propriété privée qui n'est encore jamais devenue publique ; entendez par la que sous ses airs de grande dame déterminée, prête à tout pour réussir, la petite est vierge. Sa famille — entendez pas là son frère — est tenue à l'écart de ses affaires car comme précisé, c'est les siennes. Elle sait pertinemment que si cela vient à ses oreilles, elle passera un sale quart d'heure et c'est la raison pour laquelle elle tente de se faire discrète. L'une des seules tenue au courant parmi ses proches est sa meilleure amie, Gabriela à qui elle fait intégralement confiance bien que le rapprochement que cette dernière entreprend avec son frère est perçu d'un trait mauvais œil ; son frère, c'est son frère et personne n'y touche, encore moins Gaby.   Se frotter à Jaleesa Safae Westbrooks, c'est semblable à se frotter a une rose ; elle est d'une beauté éblouissante voire même transcendante mais pour parvenir à ses fins, Jaleesa a bien comprit qu'elle avait besoin de trois choses ; des contacts, de la détermination et un caractère qui ne personne lui marcher sur les pieds — she’s got it all.

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► CEASAR EROS MALDONADO.       KEN SAMARAS.

Vingt-sept ans  —  Orginaire de Los Angeles, USA  —  Black Birds  —  West Compton  —  Voiturier et trafiquant de cocaïne.

HIS STORY-

Ceasar Eros Maldonado, fils de Helios et Roberta Maldonado, a hérité d'un joli nom mais surtout d'une vie palpitante. Né à Los Angeles, dès sa naissance il a du prouver qu'il méritait sa place sur terre. Son père faisait parti d'un gang, les Black Birds, et déjà très jeune, il se devait d'être à la hauteur. Ses parents tenaient tous les deux un vidéo club où de la drogue passait constamment. Très jeune, Ceasar voyait tous les trafics que faisait son père, et cela ne l'en a pas dégoûté, bien au contraire. A l'école, lorsque l'institutrice demandait au petit C.E -comme beaucoup l'appellent- ce qu'il voulait faire plus tard, il répondait tout bonnement « j'irai braquer des banques ». Dès douze ans, Ceasar intégra partiellement le gang dont son père faisait parti, et il commença à faire quelques vols dans des magasins, ou même à des gens. Il commença le racket au collège, et volait les plus riches de ses camarades de classe. Helios était fier de son fils, et il s'assurait que la relève soit parfaite. Aucun des Maldonado ne devait décevoir les Black Birds, et Ceasar le savait. Aujourd'hui, âgé de vingt-sept ans, Ceasar a prit sa place au sein du gang, et y travaille toujours avec son père. Le vidéo club a brûlé durant une guerre des gangs, mais la famille Maldonado s'est vite remise sur pieds. Grâce à l'argent cumulé, ils ont pu ouvrir un petit commerce qui vend toutes sortes de choses : DVD, Vinyles, petites statues de héros, BD's, et même quelques médicaments. Ce commerce n'est pas du tout légal, mais Helios prend le risque pour pouvoir nourrir sa famille. C.E lui, travaille en tant que voiturier pour un restaurant dit de luxe, un peu loin de chez lui. C'est grâce à ce job qu'il arrive à revendre de la cocaïne qui fait du bénéfice pour les Black Birds. Des clients riches, de la cocaïne dans la boîte à gants, des billets sous les sièges, et voilà le combo parfait. Ceasar est malheureusement victime d'une maladie peu ordinaire, la dépranocythose, chose qu'il cache évidemment à tous les membres du gang des Black Birds. Qui voudrait quelqu'un de malade parmi eux ? Seuls ses parents sont au courant, et ont eux aussi tout intérêt à garder le secret, sans quoi, ils pourraient être accusés de complicité, et se verraient mutilés. Ceasar n'a jamais rêvé d'autre chose, il aime ce qu'il fait, il est heureux de la façon dont il vit. Dans la vie de tous les jours, Ceasar est un homme violent, un homme haineux, un écorché vif. Il déteste toutes les femmes, parce qu'au fond, il a peur qu'un jour, l'une d'elle arrive à voler son coeur et à le rendre gentil, compréhensif et maladroit, chose qu'il ne voudra jamais. Alors l'attachement est interdit pour notre brun, il préfère détester qu'aimer. Bien qu'il ne soit pas violent avec les femmes, plus jeune il avait mis une belle brune enceinte et n'a jamais voulu reconnaître l'enfant, qui aurait été une honte à ses yeux. Répugnant, voilà ce qu'il était.

HIS RELATIONSHIPS-

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► SOFIA ASTRID KENNEDY.       VANESSA JOHANSSON.

Vingt-deux ans.  —  Originaire de Santa Marta, Colombie.  —  Neutre.  —  East Compton.  —  Pôle emploi.

HER STORY-

Sofía ; le prénom tire ses origines des mondes arabes et hispaniques. Sofía, c e t t e Sofía, tire ses origines de Santa Marta en Colombie, ville au large de l'océan Pacifique. Elle est le fruit d'une union entre l'occident et le monde hispanique, d’un amour promit éternel et d’une vie présumée parfaite.

Après cette union, l’heureuse famille déménage à Los Angeles ; la cité des anges. Papa tient une agence de photographie et maman est femme au foyer ; un milieu loin d’être aisé mais l’amour qu’ils se portent leur donne bien d’autres richesses. La petite famille éclata malheureusement lorsque l’agence de son père mit clé sous la porte ; drogue et alcool furent le quotidien de Sofía qui fut placée chez sa grand – mère lorsqu’elle eut 8 ans. ; nani.

Sofía se retrouve alors avec sa bonne vieille « Nani’ », plus communément appelée grand – mère. Une femme à la fois douce et sévère, stricte mais au cœur mou ; une âme de guerrière. C’est donc Nani’ qui éleva le bambin qu’était Sofía. Les seules fois où elle eut des nouvelles de ses parents furent lorsqu’ils lui rendaient visite à ses anniversaires et parfois Noel ; le nombre de visites se comptait sur les doigts d’une main. La situation prit un nouveau tournant à la mort de Nani’, alors qu’elle venait tout juste d’atteindre ses onze ans ; s a Nani’. Ce décès la dévasta et entraina une année de rébellion qui la ramena quelques années en arrière, lorsque son père perdit son agence mais les choses étaient encore différentes ; Sofia fut placée en famille d’accueil, ses parents ne pouvant toujours pas l’accueillir suite aux précédents problèmes liés à la drogue, entre autres ; c’est cette période de sa vie qui la fit basculer dans un tout autre monde.

Sofia déconcerte ; elle oscille entre eux personnages totalement différents, opte pour l’un plutôt que pour l’autre selon ses humeurs ; passant d’extravertie à renfermée – de courageuse à peureuse, Sofia étonne. Parfois, elle donne l’impression d’insouciance et de légèreté alors qu’un tout autre manège se trame dans sa tête ; Manque de confiance en elle, Méfiance devant le chemin qui lui est tracé ; la fille est spéciale. Son caractère s’explique plus ou moins suite à l’enfance qu’elle a eu ; la gamine fut trainée dans trois familles d’accueil différentes, lieu où éviter les extrêmes est presque impossible aux vues de la situation familiale.

Depuis ses seize ans, Sofía vit à Compton chez les Kennedy, dans le quartier d’East,Compton ; une famille plutôt cool chez lesquels elle a pris ses aises. Se tenant à l’écart des histoires de gang, Sofía fait du baby – sitting dans son quartier bien qu’elle est actuellement à la recherche d’un emploi.

HER RELATIONSHIPS-

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► EVAN FOSTER.       THOMAS DAVENPORT.

Vingt-et-un ans.  —  Originaire de Compton, USA.  —  Neutre.  —  West Compton.  —  Tueur à gages indépendant.

HIS STORY-

Evan foster, 21 ans, et le troisième enfant de cette famille à soucis. Si Ariel et Ely ont toujours encaissé le lourd poids des factures et de la responsabilité des plus jeunes, Evan lui s'est toujours laissé porter, se foutant bien de pouvoir être utile ou non.

Egoïste et plutôt je m'en-foutiste, il n'a jamais accompli quoi que ce soit de grand dans sa vie. Tromper ses partenaires, tricher en cours, sécher l'école, boire à 7heures du matin et fumer comme un pompier, c'est presque l'emploi du temps quotidien du brun depuis ces quatre dernières années. Le petit brun de la fratrie est bien loin d'être un exemple de droiture.

Si grâce à son physique avantageux et son regard sombre le brun fait retourner pas mal de tête, c'est bien la seule chose sur laquelle Evan peut compter. Ayant redoublé plus d'une classe, le brun n'a jamais eu les mêmes capacités intellectuel que son frère, d'un an son aîné.

Les épaules carrées et la silhouette épaisse, Evan s'entraine régulièrement et ne manque aucune occasion se battre. C'est à ses 14 ans d'ailleurs que le jeune homme découvre les bagarres de rue pour la première fois de sa vie. Ses poings en prennent un coup, et sa jolie gueule aussi, mais il se fait un paquet de frics ainsi, qui l'aide ensuite à se fournir ses paquets de clopes, ses bières et financer ses premiers tatouages. Le reste de sa famille n'en voit jamais la couleur, et Evan se garde bien de leur en parler.

Il n'y a pas d'amalgame à faire, Evan aime ses frère et sœurs très fort et ne manque jamais une occasion de passer du temps avec eux où les épauler, mais l'argent est une chose qu'il adore et qui redéfini toujours rapidement ses priorités.

C'est après plusieurs années à se bagarrer qu'une idée saugrenue germe dans la caboche de ce tout jeune adolescent. A 17 ans, Evan décide de s'engager dans l'armée et d'ainsi abandonner l'école et l'univers qui l'entoure, souhaitant vivre enfin une expérience enrichissante et qui pourrait donner un sens à sa vie. Mais voilà le hic, le jeune homme est encore mineur et il n'a pas envie d'attendre une année de plus. Et tout ce qu'Evan veut, Evan l'obtient. Il élabore alors un plan et s'engage sous le nom de son frère sans penser une seule seconde aux conséquences. Il falsifie les papiers, copie la signature et la carte d'identité de Romy en prenant soin d'en changer la photo, arrête la consommation de drogue trois mois avant de le recrutement, et c'est ainsi qu'Evan se voit partir pour l'Afghanistan, rejoignant finalement l'US army.

La séparation avec ses racines sont plus dures que prévu, et le rythme dans lequel on le formate ne lui convient pas. Arrogant et insolant, il est plusieurs fois remis en place par ses supérieurs et c'est un jour où son capitaine le rappel à l'ordre qu'Evan pète finalement un plomb. Ayant du mal à accepter les ordres, le jeune homme décide de s'enfuir et emprunte et véhicule assigné pour ce faire. Il rentre alors chez lui, ne se doutant pas un seul instant qu'il commet ainsi un crime, et c'est une semaine plus tard, lorsque son frère Romy est arrêté que les choses prennent une autre tournure. Son frère, dépourvu d'information et n'y comprenant rien, lâche bêtement l'information sur qui parmi les Foster à effectuer un service militaire, et c'est la découverte de cette usurpation d'identité qui finit par sceller les menottes autour des poignets d'Evan.

La sentence est lourde : entre désertion, vol et usurpation d'identité, Evan est condamné a rembourser près de 200 000 euros ou passer les 20 prochaines années en prison.

Il n'y a pas de choix possible, ni lui ni sa famille ne sont détenteur d'une telle somme et c'est un peu résigné qu'Evan se retrouve derrière les barreaux pendant plus de 2 ans. Éternel impatient, le jeune homme trouve vite un moyen de sortir de là pour échapper à 18 autres années enfermé. Ce moyen était tout simple: Demander à son grand frère de pirater les dossiers de la prison afin de le faire sortir au plus tôt, et ce plan marche à merveille, mêlant Ariel un peu plus à ses problèmes. C’est quelques jours plus tard qu’il se retrouve enfin en liberté. Mais qui dit liberté dit endroit où habiter et donc argent. Le choix est vite fait, entre un travail ennuyant et mal payé, et tueur à gages indépendant, où il peut assouvir son amour pour le combat et pour les armes. Tuer ne lui fait ni chaud ni froid. Il s’y est vite fait en Afghanistan à vrai dire, alors autant se servir de ça. Passant des contrats avec des inconnus comme avec les Black Birds ou bien les Los Santos, Evan se fait donc assez de frics pour se payer à manger et avoir un toit sur la tête. Le peu restant servant pour ses diverses sorties et loisirs. Deux ans après, il est resté le même, et donner de l’argent à ses frères et soeurs ne lui vient même pas en tête. "

HIS RELATIONSHIPS- 

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►ARIEL FOSTER.      ELAY NAEL MOSES.

Vingt-cinq ans.  —  Orginaire de Compton, USA.  — Black Birds.  —  West Compton.  —  Hacker professionnel.

HIS STORY- 

Une putain d'vie d'merde. Trois sœur, deux frères, une mère enterrée six pieds sous terre et un père alcoolique réapparaissant tous les quat' matins dans le seul but de réclamer du fric, Ariel s'est pratiquement élevé seul, nourrit et habillé par sa grand sœur âgé de simplement quatre piges de plus, forcé d'jouer les papas à ses 15 ans lui aussi. L'argent, le confort d'une bonne maison, la satiété, Ariel a rarement connu cela. Entre une baraque moisie du sol au plafond et à peine de quoi remplir une marmite pour quatre personnes, longtemps les deux ainés de la famille ont du se priver et se serrer la ceinture pour les plus jeunes.

Connu de tous, les membres de la famille Foster ont souvent fait parler le voisinage. Julia, enceinte à 13 piges ; Léo, 15 ans, jeune garçon en juvy pour plusieurs affaire douteuse, Kayla, la petite dernière de 7 ans sachant à peine articuler une phrase convenablement, ; Ely, 26 ans, enchainant les hommes comme les jobs pourris, arrivant à peine à joindre les deux bouts ; Evan, sûrement le plus déserteur d’eux six ; Et puis lui, Ariel, coincée au milieu de toutes cette merde, grandissant dans un monde presque aussi paumé et fichu que lui l'était. Alcool au petit dej, narine enfariné, il a failli plusieurs fois niquer toutes ses chances d'sortir sa famille de tout ce merdier, se réveillant que quelques minutes avant des examens importants. « Tu ressembles à Dave » à toujours suffit à le remettre dans l'droit chemin, bien trop effrayer de finir par ressembler à son géniteur.

Un poids énorme sur ses épaules, la pression de sa famille, Ariel a toujours été le seul capable d'obtenir un diplôme, d'envisager de grandes études. Un petit génie perdu dans un monde de cons et un quartier trop merdique. Une intelligence qu'aucun des profs d'merde des écoles publique qu'il avait fréquenté dans le passé étaient capable de comprendre ou même exploiter.

Mais comment quelqu'un d'aussi intelligent pouvait être aussi con ? Entre bagarre de rue, outrage à agent, vol à l'étalage et bien d'autre, Ariel a passé plusieurs séjour au poste de police, attendant chaque fois que sa pauvre sœur vienne le chercher, son visage emplit de déception et d'fatalité. Ariel tournait mal, années après années et sa sœur impuissante cherchait souvent à le lui faire comprendre, en vain.

Jusqu'à cette année-là. Une année décisive dans la vie d’Ariel. A peine 19 ans, Ariel frôle la mort de près, se réveillant à l'hôpital après s'être trop shooté. Les fêtes clandestine chez les Foster n'en finisse plus et une assistante social sonne a la porte un beau matin, un papier à la main et embarquant Kayla, quatre ans à l'époque.

S'il y a bien une chose importante aux yeux d’Ariel, ce sont ses frère et sœurs, et tout la famille se prend une grande claque quand la cadette les quitte brutalement pour finir dans un foyer d'accueil. Les règles sont simples, ils ont 30 jours pour se remettre sur le droit chemin ou Kayla sera placé définitivement. Ely trouve finalement un Cdi, en plus d'un job de nuit, et Ariel devient plongeur dans un restaurant, le temps d'finir le lycée. Chacun se sort davantage les doigts dans le cul, Ariel arrête la coke, consacre son temps à son concours d'entrée à l'université et c'est de cette façon-là qu'il obtient finalement une place dans le cursus, en septembre de la même année, récupérant Kayla bien rapidement.

Jamais réellement loin de sa famille, Ariel fait des allés retours assez souvent, assurant les rendez-vous médical des plus jeunes, les cours prénatale de Julia, les courses et les tâches quotidienne qu'Ely a du mal a assumer seule. L'année se passe tranquillement et c'est pendant sa seconde année que les choses se compliquent.

Ambitieux et ne tenant pas sa langue dans sa poche, il noue des liens, charnelle comme professionnel avec une de ses professeurs. Et lorsque l'année touche à sa fin, Ariel menace de la dénoncer au conseil si elle ne lui trouve pas un stage haut placé pour l'année suivante. Sous la crainte d'une possible fuite, la demoiselle mariée appuya sa demande de stage dans une entreprise muliti-national d'un de ses amis. Le principe est simple, gérer des paries en ligne. Un moyen de légaliser le blanchissement d'argent. L'entreprise se fait un paquet de fric mais Ariel n'a accès a rien. Servir des cafés, lécher les bottes de son patron... un véritable boulot d'larbin qui est loin d'enchanter le garçon.

Effronté et à la limite de l'insolence, Ariel sait se battre pour ce qu'il veut. Et après une énième dispute avec son patron et une menace d'expulsion, une idée germe dans la tête du petit roux et il décide de se faire finalement tout petit.

Chasse le naturel et il reviendra au galop. C'est un peu l'histoire de sa vie. Peu importe le chemin qu'il essaiera d'emprunter, son passé et ses racines le précéderont toujours.

Ariel saisit la moindre occasion, il sympathise avec un des geek présent dans l'entreprise, lui soutires des informations in extrémis, sans jamais éveiller les soupçons. Et puis, bêtement, il s'introduit dans les e-mails de son patron, soutire le code d'accès à la salle sécurisé, récupère l'emprunte sur son gobelet, enregistre le code de l'alarme et s'introduit dans l'entreprise en pleine nuit, muni de son ordinateur et d'un disque dur. Il pénètre dans la fameuse salle, sauvegarde sur les disques durs les milliers d'informations bancaires des clients et de l'entreprise, et se tire de là, sans laisser la moindre preuve.

Après ça, il continua de trimer entant que stagiaire, et se connecta régulièrement sur un des ordis d'un cyber-café pour effectuer des prélèvements. 100 euros par-ci par-là, d'un compte à un autre, Ariel arrive a ramasser plus de 20 000 euros en l'espace de 6 mois. De quoi faire tourner correctement le budget de la famille. Personne ne lui pose de question, l'argent sale ça les connait, et malgré l'appréhension et les suspicions de sa sœur, Ariel ne lâche pas un mot. Opère en solo, toujours.

Mais ce qui devait arriver arriva, et percé à jour, Ariel fut virer de la société et coffré de nouveau par la police. Mais si un vol à l'étalage n'était pas considéré comme étant un crime assez gros pour finir en tôle, ce fut tout autre chose pour cette fois-là. 1 an en prison. Une année tout entière qu'Ariel à passer à se taper des putains d'corvées de merde et à se blâmer pour avoir tout gâché à nouveau. Ca s'rait mentir de dire que les choses s'était mieux passé pour lui une fois derrière les barreaux. Entre bagarre et tentative de suicide, Ariel a rapidement dégringolé, étouffant chaque espoir de voir un jour ses frères et sœurs grandir ou même son neveu.

Finalement, et pour bonne conduite, Ariel finit libéré bien avant Evan.

Mais la sortit est rude et plus compliqué que prévu, fiché et sans diplôme valable, Ariel à du mal a se trouver du boulot. Il enchaîne les taffs à la con, tels qu’éboueurs et jardinier, jusqu’à ce qu’il trouve le moyen de libérer son frère et que celui l’embarque à nouveau dans le monde tordu dans lequel ils baignent depuis leur naissance.

Le coding, les chiffres et l’informatique, trois élément essentiel dans la vie d’Ariel et c’est autour de ces trois même éléments que sa vie tourne aujourd’hui.

Si tout le monde connait les black birds de réputation, jamais Ariel aurait cru être embarqué dans leurs histoires un jour. C’est une affaire de connaissance en prison, un gars avec qui il a sympathisé en cellule. Celui-ci, admiratif de son opération auprès de l’entreprise auquel le roux à dérobé de l’argent, lui propose un marché qu’il n’est pas en position de refuser.

Une grosse somme d’argent contre la mise hors service d’un système entier de caméra de sécurité, c’est comme ça que les choses ont commencé, et c’est aussi comme ça que les choses ont dégénéré. Pas dans l’sens où ça s’est mal passé pour lui, mais jamais Ariel aurait pensé être aussi empêtré dans des histoires aussi sombres.

Contrôle des feux de circulation lors de braquage, désactivation de caméra de sécurité, obtention d’information personnel, création de faux papier, blanchiment d’argent, et j’en passe… Ariel n’est peut-être pas une grosse brute et n’as peut-être pas la carrure de ses camarades, ce n’est pas pour autant qu’il n’en impose pas. Maillon essentiel dans le bon fonctionnement du gang, après plus de 3 ans en service, on peut dire que le roux a su faire ses preuves et s’imposer.

HIS RELATIONSHIPS- 

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► JAHA KHALIL WESTBROOKS.                                                             BRYSON TILLER

Jaha a vingt-et-quatre ans et est originaire de Comtpon. C’est un membre des Black Birds qui habite West Compton. Il supervise le trafique d’armes et travaille également chez Mobilgas. Le personnage est illustré par Bryson Tiller.

HIS STORY-

Jaha Khalil Westbrooks. Une vie sombre, un jeune homme tourmenté. Le jeune homme a passé les vingt-quatre ans de sa vie dans pauvres rues de Compton. Plus jeune, son avenir était déjà tout tracé. Dès lors de la naissance de sa petite sœur, la prunelle de ses yeux, il en a la responsabilité quasi complète. Un père absent, et une mère complètement déconnectée de la réalité; le quotidien des deux enfants Westbrooks ne faisait que se compliquer au fur et à mesure du temps. Le petit garçon a toujours dû se débrouiller seul. L'argent de sa mère partait dans les bouteilles, ou les plaquettes de cachettons. Pendant longtemps, avant de pouvoir travailler, il dû trouver maintes et maintes solutions afin de subvenir à ses propres besoins, ainsi que ceux de Jaleesa, de 6 ans sa cadette. Tout ce qu'il pouvait voler, il le volait; de la nourriture cachée sous sa veste, quelques bricoles pour l'école de sa soeur. Et en ce qui concernait le reste, il essayait de le payer avec l'argent qu'il obtenait en faisant la manche. Les pauvres vivaient dans un appartement laissé à l'abondant, tandis que sa génitrice croulait sous les dettes. Privé d'eau chaude, et souvent d'électricité. Le jeune Jaha mit en parenthèse sa vie de gamin afin d'entretenir sa famille comme il le pouvait. Très vite, il quitta les bancs de l'école; et trouva des petits boulots à droites et à gauches. Les choses devinrent un peu plus faciles, Jaha possédait désormais un salaire fixe. Il ramenait des petites sommes par-ci et par-là, qu'il cachait à sa detestable mère, et utilisait principalement pour payer les affaires de sa soeur, et s'assurer que le frigo soit régulièrement rempli. Ainsi privé d'une quelconque enfance, l'aîné des Westbrooks s'était rapidement endurci. Froid, et très secret sont les deux adjectifs qui lui conviennent le mieux; et ce même vis à vis de sa soeur. Bien que celle-ci soit tout ce qu'il ait jamais eu de plus précieux, leur relation a toujours été très complexe. Jaha la protège, la surprotège. Cependant, les gestes d'affections et les mots doux se font rares. Il se montre très dur avec elle, qu'il trouve particulièrement compliquée, exigeante et un peu trop rêveuse : elle rêve de grandeur et richesse, tandis que Jaha se trouve bel et bien sur la terre ferme. Toutes ces paillettes, cette vie rêvée le dépasse entièrement. L'année de sa dix-huitième bougie, sa génitrice succombe sous un tas de canettes et de piqûres. Le rôle qu'il entretenait depuis des années devient officiel, il est désormais le chef de cette petite famille, à peine composée de sa soeur, et de lui-même. Ils quittent l'appartement où ils ont grandi, et emménagent dans un trois pièces, toujours dans le quartier de West Compton. Il prend son rôle de parent très à coeur, et veille encore et toujours à ce que sa soeur ne manque de rien, et réussisse convenablement à l'école; contrairement à lui. La vie semble enfin sourire aux jeunes Westbrooks, bien que les souvenirs restent et ne s'effacent pas. Un an plus tard, il rencontre Raleigh West, le chef des Black Birds. Très vite, il rejoint les rangs du gang et tombe dans les affaires illégales. Il monte également en grade, jusqu'à devenir superviseur du trafique d'armes, depuis deux ans environs. Jaha possède un place privilégié, et importante chez les Black Birds; auxquels il a temps fois prouvé sa loyauté. Néanmoins, il cache cet aspect de sa vie à soeur. Comme couverture, il travaille chez Mobilgas, et prétend faire quelques boulots pour des amis afin d'expliquer l'existence des billets qu'il fournit à sa soeur. Il tient tout particulièrement à la tenir à l'écart de ce monde, bien qu'elle y soit tout de même involontairement mêlée sans le savoir.

HIS RELATIONSHIPS- 

◇ Il est le frère aîné de Jaleesa Safea Westbrooks.

◇ Il ne supporte absolument pas Aymee Gabriela Barros.

◇  Il est très bon ami avec Hakeem West.

[wickedcompton]

►A N D R E  M I L L S.                                                                                      TRAVIS SCOTT

Andre a vingt-et-cinq ans et est originaire de Comtpon. C’est une simple citoyen qui habite West Compton. Il revend de la drogue à ses heures perdues. Le personnage est illustré par Travis Scott.

HIS STORY-

Ses origines se puisent dans ces terres depuis de nombreuses décennies. Elles y ont vu les larmes, la sueur et le sang de sa chair s'y déverser abonnement au fil des années. Son enfance est bercée par des scandales, des histoires d'extorsions de fonds par le maire de la ville. Ceux qui ont succédé à ce dernier, plus tard, ont continué d'enfoncer la commune. Naturellement, l'économie a dégringolé et la criminalité a augmenté exponentiellement. Schéma classique. Ainsi, les gangs ont arpenté, se sont disputé chaque coins de rues tel des chiens voraces. La violence policière devint particulièrement brutale et fut monnaie courante. De nombreuses familles fuirent alors le compté. Il n'y faisait plus bon vivre. Home, sweet home. Notre afro-américain grandit dans cette atmosphère hostile, qui évolue au fur et à mesure qu'il prend de l'âge. Chez lui, ils ne sont que trois. Sa mère, son frère aîné -Kyle et lui-même. Quant à son père, il ne l'a jamais connu, il est mort avant sa naissance au détour d'une avenue. Un “accident” a-t-on dit. Affaire classée. Affaire courante. 

the sky keep on fallin’

 the drugs keep on callin’ 

Dre n'est pas un mauvais élève. Il est attentif, observateur, s'adapte et apprend très facilement. Malheureusement, ses fréquentations n'encouragèrent guère ces qualités, contrairement à son frère, qui joua le rôle du mentor. Celui-ci l'encouragea à poursuivre ses études à l'université et il les finança lui-même avec l'argent de la drogue, qui se faisait massivement au sein du gang des Black Birds. Le plus jeune n'y était pas engagé mais il lui arrivait fréquemment d'être d'une aide secrète et précieuse dans ce business florissant. Les ficelles de ce trafique ne lui échappèrent donc pas. Un peu d'argent de poche qu'il utilisait naturellement pour sa propre consommation, loin du danger que représentait le gang. Ainsi, le garçon fait des allés retours entre la faculté et ce quartier craignos. Les habitants le voient comme un modèle de réussite, tandis que des malfrats envieux le dévisagent. Rien ne change au fait qu'Andre est animé par un potentiel et un charisme considérable, inné. Populaire. Jusqu'au jour où Kyle se fait descendre par ses rivaux, les Los Santos. Ce dernier était réputé pour avoir une grande gueule, beaucoup de culot et d'audace. Il en paya le prix fort a à peine 25 ans. Dre en a alors cinq de moins. Il est témoin de la scène, l'air inerte. Son regard s'éteignit, son corps se raidit à ce moment clé et plus jamais il ne s'est détendu depuis. Il n'eut le temps pour un quelconque deuil non plus. Il s'empressa de déplacer la drogue soigneusement dissimulé et stocké dans leur chambre, puisqu'il savait pertinemment que la police allait rapidement se charger de cette affaire et faire une descente à leur foyer. C'est ce qu'il se produisit. Andre, parfaitement serein, les observa tout du long. Toutefois, il en oublia une infime partie, caché bien trop sournoisement par le défunt. Surprise. Une quantité déplorable comparé à ce qu'ils possédèrent mais assez pour incriminer l'afro-américain. La case prison. Le cadet Mills y fit un séjour de cinq ans. Il est libéré plus tôt pour bonne conduite. Mais à son retour, il n'a plus rien du jeune étudiant sportif. Ses cheveux ont poussé, sont tressés. De l'encre s'est écoulé sous sa peau en diverses illustrations, du cou, à son torse, filant jusqu'aux mains. Il se fond parfaitement dans le décor désormais. Ses yeux ne scintillent que lorsque la came brûle ses veines. Sa présence, envoûtante, ne tolère plus aucune compagnie. Hormis celle de ses coups d'une vulgaire nuit. Il n'a aucun sentiment de vengeance, mais assume parfaitement son dégoût pour les spécimens d'origine latines. Son but, désormais, est de se faire le plus discret possible. Presque invisible. Il ne dort jamais au même endroit. Il mène sa propre affaire avec l'héritage que lui a légué son frangin décédé. Cependant, il n'a plus de projet à long terme, plus de projet de vie. Son argent, il le flambe, le porte à son cou. Résigné à appartenir corps et âme à ce quartier pourri, pour toujours.

HIS RELATIONSHIPS- 

◇ Il entretient une relation explosive avec Carmela Cinzia Rojas, et cache sa drogue chez elle.

◇ Il éprouve une certaine attirance physique pour  Zuleïkha Maāt El Assad.

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► C A R M E L A  C I N Z I A  R Õ J A S.                                                     SELENA MARIE GOMEZ 

Carmela a vingt-et-un ans et est originaire de Mexico. C’est une simple citoyenne qui habite East Compton. Elle travaille au Vertigo, en tant que stripteaseuse. Le personnage est illustré par Selena Marie Gomez.

HER STORY- 

Tout avait pourtant si bien commencé. Le soleil de la famille Rõjas venait de naître à Mexico; en ce  vingt-deux juillet mille neuf-cent quatre-vingt seize. La petite fille unique de cette jeune famille mexicaine, au niveau de vie fort convenable, vit le jour pour la toute première fois. Jusqu'à ses neuf ans, Carmela mena une vie que l'on pourrait, à première vue, qualifier de parfaite. Un père et une mère tendres, elle ne manqua jamais de rien. La petite brunette, au sourire plein de vie, fréquenta les meilleurs établissement scolaires, et s'épanouit dans sa passion la plus grande; la gymnastique. Elle devint très rapidement une prodige dans son domaine. Multiples étaient ses récompenses, trophées et médailles ornés l'un des immenses murs de sa chambre, digne d'une princesse. La fierté de ses parents. Doux, naïf et insouciant petit être. Nombreux étaient les soirs où le père de Carmela s'absentait, « C'est pour le travail, mon coeur. » ; nombreuses étaient les fois où celui-ci rentrait avec des blessures, qu'il tentait de dissimuler « Ce n'est rien ma princesse, ne t'en fais . Je me suis fait ça en travaillant. » ; et sans parler de ces hommes à l'allure glaciale, qui venaient souvent au domicile de la famille Rõjas, tardivement dans la nuit. La jeune femme se souvenait encore du frisson d'effroi que leurs regards provoquaient chez elle. En simple enfant, elle ne posa jamais de questions, et se contenta d'écouter les paroles de son géniteur, rassurantes et à la fois proches, et loin de la vérité. L'argent quant à lui, rentrait sans problème, et renflouait les caisses de la famille. Ses parents tenaient un commerce soit-disant fleurissant, bien que le peu de fois où Carmela avait mis les pieds dans leur droguerie, celle-ci s'avérait être vide. Pauvre gamine ignorante. Un soir du mois de février 2006, tout dérapa. Alors que Carmela se trouvait dans sa chambre, sur le point de rejoindre ses rêves d'enfants, sa mère pénétra brusquement dans la pièce. Aujourd'hui, la basanée se rappelle encore des traits de son visage, si affolés et apeurés. Sa génitrice prit sa peluche, ainsi que des fringues qu'elle entassa dans un sac de voyage. C'est ce soir là, qu'elle vit pour la dernière fois son paternel, à genoux dans la cuisine, face à ces hommes qu'elle craignait tant à l'époque, un arme sur la tempe. Et deux jours plus tard, notre sublime princesse du sud posa les pieds sur les terres américaines pour la toute première fois. La route fut longue, l'esprit de cette jeune mexicaine était confus, elle n'avait eu aucune explication de la part de sa mère, rien. Cette dernière lui avait simplement annoncé, qu'à partir de maintenant, il vivrait à Beverly Hills, chez la soeur de celle-ci; la tante de l'enfant. Un lien familial, qu'elle avait totalement ignoré jusqu'à ce jour. On lui avait également dit de se faire discrète, de rester dans sa chambre, et de se tenir sage. Selon le seul parent qui lui restait, cela n'était qu'une question de quelques mois avant que tout cela ne se soit réglé. Puis le temps passa, et Carmela grandit entre les murs de l'immense bâtisse de son oncle, et de sa tante. Une famille très bien vue en ville, au blason d'or parfait, qu'il ne fallait absolument pas souiller. En vain. Elle étudia à la maison tout au long de sa scolarité, et rares étaient les fois où on l'autorisait à sortir dans le jardin. En ce qui concernait le quartier, elle n'y pointait jamais le bout de son nez. La solitude était un manque, qu'elle avait longuement comblé aux côtés d'amis imaginaires. Notamment cette fameuse Karrie qui, selon elle, l'observait depuis un coin du plafond de sa chambre. Tout avait changé, chez sa tante. Le rythme de vie était strict, l'enfant gâtée que la brune était autrefois, fut rapidement oublié. Là-bas, dans cette maison aux allures si chaleureuses, mais terriblement froide, la religion était au sommet de tout. C'est donc comme ça que Grace fut éduquée; à l'apprentissage de la bible, lui inculquant que les relations entre hommes et femmes étaient mauvaises, que l'avarice, la gourmandise, la colère, ainsi que l'envie et la luxure, la mèneraient tout droit aux portes de l'Enfer, sans avoir qu'elle s'y trouvait déjà. Vers l'âge de douze ans, sa mère fréquenta un nouvel homme. Six ans après qu'elles aient laissé son père derrière elles, à Mexico. Un fait qui, bien vite, fit naître en Carmela une certaine haine envers sa jeune mère. Le mariage entre elle et son compagnon, fit rapidement organisé, attribuant ainsi la nationalité américaine aux deux mexicaines qui, jusqu'à maintenant, vivait de façon clandestine. Ignacia avait désormais l'âge de saisir les choses, et de ce fait, elle comprit instantanément ce qui était entrain d'avoir lieu. Sa génitrice fondait peu à peu une nouvelle vie aux côtés de ce riche avocat qu'elle avait tantôt épousé, et visiblement, cette dernière ne semblait pas vouloir que sa seule fille, en fasse partie. Le mois qui précéda le mariage de sa mère, fut le dernier où elle eut l'occasion d'apercevoir sa génitrice. Celle-ci partit vivre ailleurs avec sa nouvelle famille, dans l'attente  d'un nouvel enfant. Carmela passa donc sous la responsabilité de sa tante qui, d'une certaine manière, ne l'avait jamais réellement porté dans son coeur. Les paroles de la vieille femme raisonnèrent longuement dans la boîte crânienne de la jeune mexicaine, c'est d'ailleurs par le biais de son martyre qu'elle apprit la véritable identité de son père. Un membre du célèbre Cartel mexicain, victime d'une mutinerie. «  Ton père était un monstre, tu finiras comme lui.  » ; «  Un jour, tu révéleras ton vrai visage, une enfant du diable.  » et ce jour, vint plus tôt que prévu. Vers sa quinzième bougie, un trouble de la personnalité bien particulier se développa chez l'adolescente : la bipolarité, gène béni, cadeau de son père. Carmela enchaînait les crises de folies, les phases de dépressions intenses, s'infligeant douleurs et blessures. Il n'en fallut pas plus pour que la situation dégénère encore, et encore. Il s'agissait d'une enfant possédée par un démon, voilà le diagnostique qu'avait établi sa tante, qui à cet instant, devint son bourreau. Maltraitance fut à la carte pour les années à suivre. Elle passa trois ans enfermée dans sa chambre, mal nourrie et livrée à elle-même, contre sa maladie et sa folie qui ne faisait que s'accroître avec le temps, et ces conditions de vie. C'est dès lors de ses dix-huit ans, que la jeune Rojas fut enfin libérée. Elle prit ses quelques bagages, et quitta définitivement la propriétée de sa tante. Elle s'exila à Santa Monica, après avoir rencontré un homme pour qui elle craqua très vite. Son premier contact avec l'autre, avec un homme, beaucoup plus âgé qu'elle. Un beau brun, la trentaine. Celui-ci la convainc très vite de rejoindre les rangs de son club de strip-tease, en tant que danseuse bien évidement. Elle ne sut dire non, elle avait absolument besoin d'un job, d'un revenu. Ses talents de gymnaste fit alors d'elle l'une des chouchoutes du podium, une favorite qui savait faire rêver les clients, de part son minois angélique et innocent, ainsi que ses mouvements de danse à couper le souffle. Au sein de ce monde, le petit bout de femme fragile qu'elle était à l'époque, dû se forger un caractère beaucoup plus fort. Il le fallait bien, toutes ces garces passaient leur temps à se marcher les unes sur les autres, s'écrasant et s'égorgeant du haut de leurs talons aiguilles. 

HER RELATIONSHIPS-

◇ Elle entretient une relation amicale particulière avec Andre Mills. 

◇ Elle est l'une des filles de Zuleïkha El Assad, et entretient une relation conflictuelle avec elle.