J’ai redécouvert des photos prises en 2015 en Auvergne avec mon ancien appareil numérique. L’Auvergne est pour moi un havre de paix où me ressourcer. J’y ai des souvenirs d’enfance très forts, et chaque année je retourne là-bas, un peu comme un oiseau migrateur qui aurait besoin du froid plutôt que du chaud, des sommets enneigés plutôt que du sable brûlant et des cocotiers. Cette petite escapade dans la vallée de Chaudefour, je m’en souviens bien, il faisait vraiment très très froid. Le genre de froid saisissant qui fait que si on ne bouge pas du tout, en un instant nos mains, nos pieds, toute notre peau se met à picoter. Je n’ai pas pu retourner en Auvergne cette année, et cela me manque. C’est une terre volcanique qui m’a toujours fascinée. Ici on peut y voir une source chaude aux couleurs souffrées, des résurgences d’eau qui gèlent en sortant de terre, des fleurs qui bravent la glace, prêtes à éclore...le tout enrobé d’un silence tout aussi saisissant que le froid.
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Premier projet photographique motivé par une envie et un besoin de retour aux sources : retrouver ma Beauce presque natale, arpenter ses paysages et retrouver des lieux emblématiques de mon enfance. Si vous me connaissez déjà un peu, vous devez savoir que j’ai entrepris des recherches généalogiques pendant le premier confinement, et que je m’intéresse donc de près à mes racines. C’est aussi un travail sur moi-même, à la fois de repli, d’introspection, mais aussi un travail de mémoire, et une tentative de compréhension du monde qui m’entoure, qui a fait que je suis qui je suis aujourd’hui. Retourner sur ces terres tant aimées et tant détestées à la fois, ces terres qui m’ont vue grandir et faire des choix, et qui ont vu avant moi mes grands-parents, ma mère, s’installer, et refaire leurs vies après des épreuves douloureuses. Cette Beauce-là, elle a beau être dans mes souvenirs moche, aride, vide, sans perspectives d’avenir, elle conserve finalement l’essence même de ce que signifie “renaître”. C’est elle, la terre promise, symbole du renouveau, de stabilité, de joies, d’amours, d’envies, de projets. Voici pour commencer quelques photos prises au mois d’octobre. Période symbolique également par sa noirceur, son aridité, qui fait ressortir son caractère à cette terre faite de glaise et de ciel, de béton et de champs, d’usines et de tas de betteraves...je débute par ces clichés pris avec mon nouvel appareil numérique que je ne maîtrise pas encore. j’ai plusieurs pellicules sur le même thème, mais pas encore développées, que je posterai plus tard.
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