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SÉANCE #11 - Médias numériques et démocratie

© Thierry Masson

Depuis l’arrivée d’Internet et l’expansion du numérique, il n’y a pas que la technologie qui a évolué, notre vie politique aussi a su s’adapter à toutes ces nouveautés. Les dirigeant.es politiques n’hésitent pas à utiliser les réseaux sociaux lors de leurs campagnes politiques ou bien pour diffuser leurs idées à la population. Par exemple, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, et le président de la République française, Emmanuel Macron, utilisent le réseau social Snapchat pour sensibiliser les plus jeunes au Covid-19.

Rappelons à ce titre, la campagne d’Obama en 2008 qui est un véritable exemple d’une campagne digitale très bien menée. Il a su exploiter toutes les dimensions de l’outil numérique et il a su favoriser les échanges avec ces supporteurs. D’ailleurs, durant ces deux mandats, il a continué à communiquer en ligne sans relâche avec le peuple américain.

« Depuis Obama en 2008, Facebook s'impose comme la première plateforme susceptible de multiplier la visibilité du candidat. Une présence active sur le réseau est indispensable pour mener à bien une campagne. »

Cependant, qu’importe la nature de l’élection, elles sont très surveillées sur les réseaux sociaux. Une femme de ma famille en a fait les frais. Lors de l’élection présidentielle de 2017 en France, elle soutenait le parti « En Marche ! »  D’Emmanuel Macron. Son conjoint défendait corps et âme le parti de celui-ci sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook. 

Un beau jour, il a décidé d’usurper l’identité de sa femme, il s’est ainsi faufilé sur son compte Facebook et a continué de défendre Macron et ses idées. Les internautes n’ont pas appréciés cet engouement, et la femme de ma famille s’est pris un tollé d’insultes par ceux qui étaient contre Macron. 

Elle n’était pas au courant que son conjoint avait usurpé son identité. C’était lors d’un de nos repas familiaux que ce sujet a été mis sur la table et c’est comme ça qu’elle a été mise au courant de cette histoire. Elle a été drôlement surprise d’apprendre cette nouvelle, étant donné qu’elle ne se connectait plus depuis des mois sur son compte Facebook. D’ailleurs, elle a dû fermer son compte Facebook depuis ce jour-là…

Comme partout sur Internet, chacun de nos mouvements sont épiées. Il faut redoubler de précaution lorsqu’on poste quelque chose sur les réseaux sociaux…

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SÉANCE #10 | (S')Informer à l'ère de Google et des médias sociaux

Il ne se passe pas un jour sans que notre téléphone nous couvre de notifications concernant les actualités dans le monde. Certaines informations peuvent paraître vraies, d’autres fausses. Mais depuis l’arrivée du moteur de recherche Google, il suffit de glisser dans la catégorie « Actualités » ou bien d’installer des applications qui distribuent des informations (telles que Le Monde, Libération ou bien Radio-Canada Information) afin de pouvoir lire l’actualité.

Les internautes font, depuis mi-2014, plus confiance aux moteurs de recherche plutôt qu’aux médias traditionnels avec 64% contre 62%.

Les applications qui proposent un fil d’actualité (personnalisé), en vogue, sont Google Actualités, Flipboard ou Squid.

En ce qui concerne Internet et ses moteurs de recherches, il existe de multiples techniques et commandes afin d’affiner sa recherche d’actualité comme par exemple écrire des courts mots dans la barre de recherche au lieu d’une phrase complète, utiliser la commande « info :exemple.org » ou bien utiliser la page recherche avancée conçue spécialement pour des recherches précises orchestré par Google.

Mais il n’y a pas que sur Google que l’on peut s’informer sur les actualités, les réseaux sociaux aussi peuvent contribuer à informer la population. Notamment sur Twitter et Facebook, il faut savoir que huit québécois sur dix utilisent les réseaux sociaux pour suivre l’actualité.

On remarque notamment que depuis l’arrivée du numérique, il y a une hybridation entre les médias traditionnels et les médias numériques. En 2017, 53% des français lisaient des sites d’information en ligne, des journaux ou magazines sur Internet. 

On remarque que de nombreux français préfèrent lire les informations sur des applications plutôt que sur du journal traditionnel. De l’autre côté de l’océan Atlantique, huit canadiens sur 10 lisent au moins une fois par semaine un journal et un peu plus de la moitié le font chaque jour avec une préférence pour le support papier.

Pour ma part, j’ai une légère préférence pour les applications dédiées à l’actualité. C’est personnalisé, je peux lire les informations sur le sujet qui m’intéresse et c’est plus pratique que de se promener avec son journal dans la poche…

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SÉANCE #06 - Juste un petit like...

Les médias numériques jouent un rôle primordial dans la construction de notre image « virtuelle ». On aura tendance, sur les réseaux sociaux, à montrer ce qui nous arrange et ainsi montrer que les belles facettes de notre vie. Notre identité numérique diffère de notre identité réelle, puisqu’on a un certain contrôle sur notre identité réelle.

Moi, par exemple, sur ma page Twitter, j’aurais tendance à écrire tout ce qui me passe par la tête et à être plus spontanée, alors qu’en réalité, je suis plutôt quelqu’un de réservée (et j’aurais tendance à réfléchir avant de parler, pas comme sur ma page Twitter…).

Sur Internet et notamment les médias numériques, lorsqu’on poste une photo ou bien qu’on écrit un tweet, si cela prend une ampleur, on aura aucun contrôle dessus. En l’espace d’un instant, nos propos peuvent être déformés ou bien notre photo peut être relayé sur d’autres sites. Et comme vous le savez, tout ce qui entre sur Internet, reste sur Internet.

Une bonne gestion de notre image est importante, de nos jours, les entreprises n’hésitent plus à aller regarder sur notre page Instagram ou notre page Facebook pour savoir à qui ils ont affaire avant d’engager ou non cette personne.

On a pu constater d’années en années, qu’il y a de plus en plus de challenges sur Internet, certains challenges sont très dangereux (comme par exemple, le Blue Whale Challenge qui consistait à réaliser un défi par jour, il y en avait 50 au total, et le dernier défi était le suicide du joueur).

Les personnes qui exécutent ces challenges, sont à la recherche d’une certaine visibilité. Prenons l’exemple du très célèbre, Ice Bucket Challenge, ce challenge a été créé par Pete Frates afin qu’on parle un peu plus de la maladie de Charcot. Ce challenge consistait à se filmer en train de se faire renverser un sceau d’eau glacé.

Nombreuses sont les stars internationales ou bien des personnes lambda à avoir fait ce challenge, y compris le président des États-Unis, Donald Trump.

Et vous, seriez-vous prêts à vous renverser un sceau d’eau glacé pour quelques j’aimes sur votre publication ?

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SÉANCE #05 : « Pourquoi tu ne réponds pas ?»

Depuis l’arrivée des réseaux sociaux, il existe multiples applications et/ou sites web pour donner des nouvelles à nos proches. Une véritable révolution numérique, les réseaux sociaux nous permettent également de trouver et d’échanger avec des personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêts. Facebook Messenger et WhatsApp font parties des applications les plus téléchargés en 2019.

Par exemple, moi qui suis en échange étudiant, avant d’arriver au Canada, la première application que j’ai téléchargée était WhatsApp afin de rester en contact (permanent) avec mes parents et mes proches.

Ce qu’il faut savoir c’est que les médias sociaux ont tendances à changer nos rapports avec les autres, on veut montrer la plus belle partie de nous-mêmes, quitte à se faire passer pour quelqu’un qu’on n’est pas dans la « réalité ». C’est le cas avec Instagram, tout est calculé afin de montrer nos plus belles réussites culinaires, notre plus bel angle ou bien notre plus beau voyage. 

Cependant, il y a un revers de la médaille, les réseaux sociaux peuvent faire complexer les plus jeunes car il existe un culte de la beauté et du physique sur Instagram. Les photos sont sans cesse retouchés grâce à des applications comme Facetune. Il existe même des tutoriels qui nous permettent d’apprendre à retoucher nos photos pour obtenir plus de likes et de visibilité.

Rappelons que la limite d’âge pour accéder à Instagram est de 13 ans.

Les médias sociaux ont aussi changés nos rapports avec les autres, dans le sens ou l’on doit sans cesse être disponible, être au courant de tout ce qui se passe. On a tous déjà reçu ce fameux message ou la personne nous reproche de prendre du temps à répondre.

Il n’y a pas que des côtés néfastes et pervers, il existe quand même de bons côtés dans les réseaux sociaux, il est facile d’intégrer une communauté en ligne, ou d’en créer une. Les réseaux sociaux font en sorte que ce soit facile de partager avec des gens qui aiment les mêmes intérêts que nous. Par exemple, sur Twitter et sur Instagram à l’aide d’hashtag, on peut retrouver des photos ou des tweets qui parlent d’un sujet qui nous intéresse et pourquoi pas y répondre et entamer un débat.

Mais peut-on vraiment en vouloir à la génération Y d’avoir le nez dans leurs téléphones ? Pas si sûr… Ils sont quand même pratiquement nés avec un téléphone dans les mains.

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SÉANCE #04 : Ne devenez pas des super-vilains !

De nos jours, on glorifie les bienfaits d’Internet quasiment chaque jour. Un accès à l’information rapidement, un outil qui permet de rester en contact avec des personnes qui nous sont chers. Cependant, Internet a certainement changé nos vies, mais lorsque que cet outil tombe dans des mains mal intentionnées, cela peut faire des ravages.

A l’époque ou Facebook et l’application WhatsApp était leurs apogées, certaines personnes ont été victimes de cyber harcèlement sur ces réseaux sociaux. Rappelons, la tristement célèbre histoire de Tiziana Cantone. Elle s’est pendue dans la maison de sa mère, un an et demi après la diffusion sur des sites pornographiques de vidéos dans lesquelles elle apparaissait. 

En un claquement de doigts, nos vies peuvent basculer. Tiziana Cantone a été la victime dans ce jeu macabre organisé par des collègues. Des vidéos intimes d’elles ont été diffusés sur les réseaux sociaux, toutes ses informations personnelles étaient inscrites sur chaque vidéo. Elle a très vite été reconnue, elle ne pouvait à peine sortir de chez elle. Ne pouvant plus supporter ce harcèlement qu’elle subissait dans la réalité et en ligne, elle s’est donnée la mort le 13 septembre 2016.

Tiziana Cantone n’est, malheureusement, pas la seule à s’être suicidée suite à une diffusion de photos et/ou vidéos intimes. De nombreux cas ont été signalés un peu partout dans le monde. Rien qu’en tapant sur le moteur de recherche Google, « suicide réseau social », une série d’articles nous montre qu’elle n’est pas seule à avoir choisi cette fin tragique. On reproche à Facebook ainsi qu’à WhatsApp, un manque d’empathie et un manque de réactivité.

Chaque photo ou vidéo posté sur la toile, laisse sa marque. Même supprimée, votre élément peut être retrouvé. Dans le cas de Tiziana, elle s’est battue pour faire supprimer ses vidéos intimes sur le net. Elle a intenté un procès contre Facebook, car elle estimait que le groupe ne lui a pas facilité la tâche. Après une longue bataille judiciaire, elle avait récemment obtenu de la justice que la vidéo soit retirée de plusieurs moteurs de recherche, dont Facebook, faisant valoir son «droit à l’oubli ».

Que faire lorsqu’une de nos vidéos/photos intimes deviennent viral ? Attendre que tout se tasse ? Rester reclus chez soi en attendant que les gens oublient ? Internet n’attend pas. Les gens mal intentionnés n’attendent pas non plus. Les réseaux sociaux ont permis à de parfaits inconnus d’avoir accès à notre vie intime (qu’on le veuille ou non)..