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yvesdeslots5 · 9 years
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Caran d’Ache (1858-1909), dessinateur et caricaturiste français
« Il symbolise ethniquement, physiologiquement,psychologiquement, l’alliance franco-russe.Il chante à miracle des bateliers de la Volga et les marches des Cosaques... » Léon DAUDET,Souvenirs littéraires,l’entre-deux-guerres
Caran d’Ache, de son vrai nom Emmanuel Poiré, dessinateur humoristique et caricaturiste français, est né le 6 novembre 1858 à Moscou. Il est le petit-fils d’un officier français blessé à la bataille de la Moskova. Soigné sur place, il s’installe définitivement en Russie. En 1877, Emmanuel part en France faire son service militaire pour y recouvrer la nationalité française. Ses premiers dessins qu’il réalise pour La Vie Militaire témoignent de ce goût pour l’armée qui ne le quittera jamais. Caran d’Ache est resté toute sa vie fidèle à l’image héroïque qu’il s’est faite de son ancêtre et de l’épopée de celui-ci dans les armées de Napoléon. Caran d’Ache raconte comment lui est venu le goût pour le dessin :« J’ai toujours dessiné, c’était dans ma nature. Ma vénération pour les costumes militaires date de mes premières joies à feuilleter des pages de soldats, et les années que je passai au régiment me ravirent... » (Émile Bayard, La Caricature et les caricaturistes). Publiant pour la première fois en 1881 des caricatures militaires et des dessins de chevaux, il choisit le pseudonyme de Caran d’Ache, translittération fantaisiste du mot russe karandach, signifiant « crayon ». Il devient ensuite un dessinateur humoristique et caricaturiste réputé. Son accent russe et son côté dandy ajoutaient du pittoresque à son talent. À partir de 1886, il publia ses dessins humoristiques dans Le Chat noir, Le Tout-Paris, La Vie militaire, La Caricature, Le Journal.Quand il inaugure le théâtre d’ombres du Chat Noir, il évoque les campagnes de la Grande Armée. En 1886, Caran d’Ache signe l’un des premiers spectacles en ombres « néo-chinoises » présenté dans le cabaret montmartrois du Chat noir : L’Épopée. Ce spectacle relate les campagnes de la Grande Armée avec ses heures glorieuses et ses heures sombres. On peut supposer que le souvenir de son grand-père et de son enfance à Moscou, auront contribué à insuffler à Caran d’Ache l’énergie nécessaire pour mener à bien son œuvre. En 1892, il publie Carnet de chèques inspiré par un scandale de l’affaire du Canal de Panama. En 1895, il participe à la revue Le Rire et débute sa collaboration au quotidienLe Figaro. Tous les lundis, pendant une dizaine d’années, Caran d’Ache publie dans ce journal un dessin inspiré de l’actualité. Ces pages seront reprises en albums sous le titreLes Lundis de Caran d’Ache. Caran d’Ache est décédé à Paris le 26 février 1909 à l’âge de 50 ans.
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yvesdeslots5 · 9 years
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Pierre-Albert Douat, dit J. Blass, né à Bordeaux le 3 janvier 1847 et mort à Paris le 17 juin 1892, est un caricaturiste, dessinateur de presse et illustrateur français de la seconde moitié du xixe siècle.
Biographie Wikipédia
Fils de Marie-Clara Michaud et de Vital Douat, un capitaine au long cours originaire de Pauilhac, Pierre-Albert est né au no 57 du quai de Bourgogne (actuel quai Richelieu) à Bordeaux. Devenu armateur sous le Second Empire, Vital est bientôt ruiné par son train de vie et par des entreprises hasardeuses. Après avoir fui à l'étranger pour échapper à ses créanciers, il commet des fraudes à l'assurance, tout d'abord en simulant sa mort afin que sa famille puisse toucher l'assurance-vie, puis en incendiant sa propre cargaison dans le port d'Anvers. Condamné à mort, il voit sa peine commuée en sept années de réclusion en Belgique. En attendant son extradition, c'est donc par contumace que la justice française le condamne en 1867 à vingt ans de travaux forcés pour une autre escroquerie commise avec la complicité de son fils aîné Auguste.
En 1877, Pierre-Albert Douat fonde un éphémère concurrent de La Lune rousse d'André Gill, intitulé L’Éclair, où il fait ses débuts de dessinateur sous le pseudonyme de « Bourgevin ». Peu de temps après, il adopte le nom de plume « J. Blass », clin d’œil au picaresque Gil Blas faisant probablement allusion à son célèbre confrère Gill. Il a aussi utilisé les pseudonymes « Pouf » (pour La Comédie politique de Lyon), « Spoer » et « Gibet » (pour certains dessins du Pilori).
Principal dessinateur de deux feuilles satiriques monarchistes, Le Triboulet et Le Pilori, J. Blass collabore également à de nombreuses autres publications et illustre plusieurs ouvrages de Jean Drault. Célèbre pour ses caricatures d'hommes politiques (tels que Jules Grévy ou Jules Ferry), il est considéré par son ami John Grand-Carteret comme « le premier caricaturiste de la Troisième République ».
Atteint par la phtisie depuis 1890, Douat meurt le 17 juin 1892 à son domicile du no 52 de la rue Notre-Dame-de-Lorette. Les obsèques ont lieu à l'église de la Trinité en présence de nombreux dessinateurs tels que Caran d'Ache, Stop, Uzès, le deuil étant conduit par M. de Corvin, du Triboulet, et par Grand-Carteret, qui prononce quelques paroles au cimetière. Jules Roques, fondateur du Courrier français, lance un appel aux artistes afin de recueillir des dessins en vue d'une vente aux enchères et d'une fête caritative organisée le 6 juillet à l'Élysée Montmartre au profit de la veuve (Marie, née Mège) et de la fille du caricaturiste.
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yvesdeslots5 · 9 years
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Leonetto Cappiello, né à Livourne le 6 avril 1875 et mort à Cannes le 2 février 1942, est un peintre, illustrateur,caricaturiste et affichiste italien, naturalisé français en 1930.
Cappiello est considéré, à la suite de Jules Chéret, comme le rénovateur de l'affiche française.
La vie et l'œuvre Wikipédia
Le jeune Cappiello fait ses études à Livourne et publie en Italie, à l'âge de vingt ans, un premier album de caricatures. Installé en 1898 à Paris, où il commence sa carrière comme dessinateur humoriste, il collabore à de nombreux journaux, dont Le Rire, Le Sourire, L'Assiette au beurre, Le cri de Paris. Un an plus tard, en 1899, il obtient un énorme succès en publiant un album, Nos actrices, portraits synthétiques, édité par La Revue blanche.
Sa carrière d'affichiste commence l'année suivante et se poursuit jusqu'aux années 1930. Il reste fidèle à l'imprimerie Vercasson jusqu'au début des années 1920, poursuit chez les Imprimeries réunies et commence, à la même période, à travailler régulièrement pour l'éditeur Devambez, avec qui il signe, de 1921 à 1936, un contrat d'exclusivité.
Parmi ses affiches les plus célèbres, on peut citer : Cachou Lajaunie (1900), Chocolat Klaus (1905), Thermogène (1909), Cinzano (1910), Bouillon Kub (1911),Papier à cigarettes Job (1912), Parapluie Revel (1922), Savourez la Savora (1930), Chaussures Bally (1931), Bouillon Kub (1931), Dubonnet (1932).
Cappiello est également connu pour ses statuettes caricaturales, de glaise ou de plâtre, telles celles de Réjane et d'Yvette Guilbert, ainsi que pour ses illustrations de livres, comme La Princesse de Babylone de Voltaire et Le Poète assassiné d'Apollinaire, et pour ses portraits, dont ceux de Henri de Régnier et de son beau-frère Paul Adam.
Il fut d'abord inhumé au cimetière du Grand-Jas à Cannes, puis transféré en février 1956 au cimetière de Senlisse (Yvelines), dans la tombe où repose aussi sa femme Suzanne.
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yvesdeslots5 · 9 years
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Calvi, pseudonyme de Philippe Vallancien est un dessinateur de presse, caricaturiste et illustrateur Français né à Besançon en 1938.
Biographie Wikipedia
Après son bac et une année de droit il entre à l’école supérieure de journalisme de Paris. Il commence à dessiner dans la presse. en 1959 à Combat puis Aux écoutes, à Charivari puis au Rire et à Télérama, sous le pseudonyme de Clivanel. En I96I il part comme fusilier marin à Bizerte. Enfin libéré en I963 il reprend son activité de dessinateur dans les mêmes journaux. Il entre en I967 au Journal du dimanche et réduit son pseudonyme à CALVI. Il dessine beaucoup au Journal du dimanche puis intègre France-Soir dirigé par Pierre Lazareff. Il créera à France-Soir le personnage d’Astrobald, petit extra-terrestre qui intervient sur les affaires du monde. Calvi dessine parallèlement à l’émission de Thierry Le Luron Le Luron du Dimanche ainsi qu’occasionnellement au journal télévisé d’Etienne Mougeotte.
Calvi quitte France-Soir en 1972 et collabore au Monde dans les pages littéraires sous la férule d’André Fontaine. L’agence I.M.P. distribue ses dessins d’actualité en province (Le Dauphiné libéré, Midi libre, L'Est républicain, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Nice-Matin, Sud Ouest, la Dépêche du Midi). En même temps, il est appelé au Figaro pour illustrer les pages politiques. Il y restera 21 ans. En 1981 Louis Pauwels l’appelle pour collaborer au Figaro Magazine qu’il vient de créer avec Hersant. Calvi se met alors à la couleur secondé par sa femme Françoise. Ses dessins seront désormais tous en couleur sauf dans les quotidiens.
Au Figaro Magazine, il illustre également la rubrique de Philippe Bouvard. Calvi dessine en même temps à La Vie française journal économique à L'Auto-Journal et continue sa collaboration avec les quotidiens de province, ainsi qu’àValeurs actuelles où il réalise une colonne de dessins éditoriale, jusqu’en 2005.
Il réalise aussi de nombreux croquis d’audience lors de différents procès. Notamment ceux de Frères Guérini à Paris en 1968 pour France Soir, de Patrick Henry à Troyes en 1977 pour le Figaro, de Klaus Barbie en 1987 à Lyon pour le Figaro et de Maurice Papon en 1998 à Bordeaux pour L’AFP.
En 1988, il reçoit le Grand prix du dessin politique d’Epinal. En 2004 Calvi propose à Jean-Louis Debré - alors Président de l’Assemblée nationale- de faire une exposition de dessins politiques à l’Assemblée même. Celui-ci accepte. L’exposition « La Caricature entre à l’Assemblée » se tiendra en Janvier et Février 2004, et connaîtra un grand succès jusqu’à se tenir par la suite au Château de Versailles. Y participent également Cabu, Plantu, Pétillon et Wiaz. En 2012, une vente de 250 dessins de Calvi s’est tenue à l’Hôtel Drouot.
Aujourd'hui Calvi tient un blog sur Médiapart.
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yvesdeslots5 · 9 years
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Christophe Bodard, né le 27 février 1963 à Montargis (Loiret), est un artisan caricaturiste français. Il vit à Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret).
Supports de ses dessins 
Planète Foot, Vendredi Hebdo, La Galipote, Westdeutsche Allgemeine Zeitung, MSN Sports, L'Est républicain,L'Éclaireur du Gâtinais, La République du Centre...
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yvesdeslots5 · 9 years
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Guy Billout, né à Decize en 1941, est un artiste français et un illustrateur. Le style de Billout est d'esthétique épurée, claire, et incorpore souvent un élément d'ironie. Son travail est régulièrement publié par le magazine The Atlantic Monthly. il est auteur de plusieurs livres, dont une collection sur la mythologie grecque.
Il s'est notamment inspiré du shin-hanga (estampes japonaises) pour ses travaux.
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yvesdeslots5 · 9 years
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Georges Ferdinand Bigot, né le 7 avril 1860 à Paris dans le 5e arrondissement, mort le 10 octobre 1927 à Bièvres, est un peintre, illustrateur et caricaturiste français.
Peu connu dans son pays natal, c'est au Japon qu'il passe à la postérité. L'œuvre de Bigot est aujourd'hui un des témoignages les plus précieux pour connaître les mœurs du pays du soleil levant à l'ère Meiji. Les caricatures de Bigot, reprises chaque année dans les livres de classe, sont familières à bien des Japonais.
Biographie Wikipédia
Initié au dessin par sa mère, Bigot se destine à l'art dès son enfance. À douze ans, il est admis à l'école des beaux-arts de Paris où il apprend le dessin dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme et de Carolus-Duran. En dehors de l’École, il fait la connaissance de Philippe Burty, collectionneur d'œuvres japonaises, de Louis Gonse, historien de l'art et spécialiste de l'art japonais, et de Félix Buhot qui enseigne l'eau-forte à Bigot.
Le japonisme, qui influence les milieux artistiques de Paris à cette époque-là, suscite aussi un fort intérêt à Bigot. Il participe aux illustrations de L'art japonais, ouvrage de Louis Gonse et visite le pavillon du Japon de l'Exposition universelle à Paris en 1878. Enfin, afin d'étudier la peinture traditionnelle japonaise, il prépare son départ pour leJapon. C'est en travaillant comme illustrateur pour les journaux La Vie moderne et Le Monde parisien, tout en participant aux illustrations d'un roman d'Émile Zola, Nana, que Bigot paie son voyage pour le pays du soleil levant. Il embarque en 1881 et arrive l'année suivante à Yokohama.
Au Japon, il suit d'abord des cours de langue japonaise et de peinture traditionnelle, tout en enseignant le dessin et l'aquarelle à l'école militaire. Parallèlement à ces activités, il publie quelques albums de gravure comme Croquis japonais (日本素描集?) et illustre des journaux japonais. Après l'expiration de son engagement par l'école militaire, il devient professeur de français dans une école fondé par Chōmin Nakae, écrivain et penseur politique qui a traduit Du Contrat social de Jean-Jacques Rousseau. Il voyage à Nikko, situé au nord de Tokyo, et à Kyushu, île du Sud du Japon.
En 1887, Bigot édite le journal satirique Tôbaé dans lequel il ridiculise les hommes politiques et caricature les excès de l'occidentalisation et la modernisation du Japon. Craignant une arrestation, il publie le journal dans une concession étrangère, le gouvernement de Meiji ayant considéré Bigot comme personne suspecte. En 1895, il épouse une japonaise dont il a un enfant. Portant un kimono et parlant le japonais, Bigot s'assimile à la vie japonaise.
Cela ne contrarie pas son enthousiasme créatif : Bigot publie un bon nombre d'albums comme La Journée d'une geisha à Tokyo(東京芸者の一日?), Les Aventures du capitaine Goudzougoudzou, Old England in China. Quand la guerre sino-japonaise éclate, il se rend en Corée en tant qu'envoyé spécial de la revue anglaise London Graphic.
Mais la disparition des concessions de 1899 décide Bigot à quitter le Japon, où il a séjourné dix-sept ans. Ayant divorcé, Bigot revient en France avec son fils et s'installe à Bièvres. Il s'y éteint en 1927.
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yvesdeslots5 · 9 years
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David Buonomo alias Dadou, né le 21 mars 1981 à Montpellier, est un dessinateur, scénariste de bande dessinée, caricaturiste et illustrateur français.
Biographie Wikipédia
Montpelliérain de naissance, Dadou (David Buonomo) se fait la main dans le fanzine local Coin-coin avant d'animer une chronique hebdomadaire dans l'édition sètoise de Midi libre dès 2006. En juillet 2010, parait la BD l'avis de Rocco aux éditions Wygo, mais Dadou connaît la consécration auprès du grand public en publiant deux BD intitulées Nicollin, une vie de foot (décembre 2011),4 et Nicollin, poubelle la vie (décembre 2012) dont le personnage principal n'est autre, évidemment que Louis Nicollin. En novembre 2013, parait un troisième opus, toujours centré sur Louis Nicollin, intitulé Langue de but !!!. Une nouvelle BD intitulée 40 ans de folie parait en novembre 2014.
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yvesdeslots5 · 9 years
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Raoul Cabrol fut un célèbre dessinateur et journaliste caricaturiste du 20ème siècle. Il était né le 12 mars 1895 à Curlande (commune de Bozouls) dans une maison encore existante sur le bord de la route.
Né d'un père, postillon de diligence et d'une mère très jeune, Marie Monjaux, Raoul Cabrol vit de façon modeste. Après ses études à Rodez , il part pour Paris à l'âge de seize ans. Il crayonne des portraits aux terrasses des cafés et exerce de menus travaux pour survivre. En 1920, il passe son premier dessin au Journal du Peuple. Il était en 1921 retoucheur photographique chez M. Manuel photographe attitré des parlementaires et directeur d'une galerie d'art. En 1922, ce dernier organise sa première exposition : 110 caricatures et dessins sont rassemblés et présentés sous le titre : Masques et sourires. Le ministre de l'Instruction publique préside au vernissage. L'exposition remporte un très vif succès. Les portes des rédactions s'ouvrent : Le Petit Parisien, le Matin, l'Intransigeant. Les journaux étrangers le sollicitent : le New York Times, Life, The Graphic, The Sketch (en), Berliner Illustrite, Le Soir de Bruxelles. En 1926, il est appelé par son ami Paul Vaillant-Couturier, et renonce à d'autres collaborations pour travailler principalement pour L'Humanité. Il n'acceptera toutefois jamais la carte du parti communiste. En 1939, il donne sa démission et collabore au Canard enchaîné et à l'Œuvre d'avant la défaite. Churchill le considérait comme « le premier caricaturiste de France ». Recherché par la Gestapo pour sa fameuse caricature d'Hitler publiée dans un journal luxembourgeois, il se réfugie à Rodez, il redevint retoucheur photographique, participe à la Résistance aux côtés du docteur René Lachet. À la libération, il doit à ce dernier d'échapper à l'arrestation par des membres du PCF. Après la guerre, il entre à Franc-Tireur et revient au Canard enchaîné, refusant les offres de L'Humanité. Il meurt le 13 septembre 1956 dans sa maison de Quincy-sous-Sénart. Il est passé à la postérité pour sa caricature d'Hitler et pour être «le Daumier du XXe siècle». Durant trois ans, une exposition itinérante des dessinateurs du «Canard enchaîné» présenta à travers la France et la Suisse des dessins de Cabrol.
Cet artiste de grand talent, portraiturant une époque, moraliste dosant l'acide et le miel, cruel pour les génies du mal, mais si pittoresque pour d'autres qu'il «chargeait» avec tant de fantaisie. «Art de vérité, art de combat, art de visionnaire aussi car les caricatures de Cabrol sont souvent plus qu'un réquisitoire, elles projettent dans l'avenir la destinée de sa victime» ( le poète P. Loubière ).
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yvesdeslots5 · 9 years
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André Gill, pseudonyme de Louis-Alexandre Gosset de Guines, né à Paris le 17 octobre 1840 et mort à l'asile de Charenton à Saint-Maurice, le 1er mai 1885, est un caricaturiste, artiste peintre et chansonnier français.
Biographie
Il est le fils naturel du comte de Guines et de Silvie-Adelinne Gosset, couturière née le 7 juillet 1818 à Landouzy-la-Ville en Thiérache dans l'Aisne.
Sous le Second Empire, il publie ses premiers dessins en 1859 dans le Journal amusant puis le Hanneton. Ses dessins paraissent dans le journal La Rue de son ami Jules Vallès, ainsi que dans des journaux satiriques comme Le Charivari, La Lune (1866), L'Éclipse (1868). Il publie aussi dans des revues dont il est le fondateur comme Gill-Revue(1868), La Parodie (1869-1870), La Lune Rousse (1876), Les Hommes d’aujourd’hui (1878), La Petite Lune (1878-1879) et l’Esclave ivre (1881). L'Assommoir de Zola - éditions Marpon et Flammarion s.d.
Il ne s'engagea que du bout des lèvres dans la Commune de Paris en 1871, acceptant tout de même de participer à la Fédération des artistes de Courbet et la responsabilité d'administrateur du Musée du Luxembourg.
Il fait partie du cercle des poètes Zutiques en compagnie de son ami et disciple Émile Cohl qui organisa une souscription lors de son internement à l'Asile de Charenton en 1883.
Certaines de ses caricatures d'hommes de son temps sont restées célèbres : Léon Gambetta, Victor Hugo, Richard Wagner, Alexandre Dumas père, Georges Bizet, Charles Dickens, Jules Verne, Adolphe Thiers.
Également chansonnier à Montmartre, il fréquente le Cabaret des Assassins (qui devait son nom à un tableau relatif aux crimes de Troppmann), qui deviendra célèbre sous le nom Lapin Agile, dont il peint en 1875 en guise d'enseigne un lapin bondissant d'une casserole en cuivre5. Par jeu de mots, le « lapin à Gill » devint le « Lapin Agile ». L'original de l'enseigne est conservé au musée de Montmartre6.
Pour les dix ans de sa mort, un banquet est organisé à Montmartre et Auguste Roedel en fait l'affiche.
Sa sépulture se trouve au cimetière du Père-Lachaise sous un buste de Laure Coutan.
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yvesdeslots5 · 9 years
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yvesdeslots5 · 9 years
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Albert Robida, né à Compiègne le 14 mai 1848 et mort à Neuilly-sur-Seine le 11 octobre 1926, est un illustrateur,caricaturiste, graveur, journaliste et romancier français.
Son fils est l'architecte Camille Robida.
Biographie
Fils d'un menuisier, il étudie pour devenir notaire, mais dans l'ennui de telles études, il s'adonne à la caricature. En1866, il dessine au Journal amusant puis dans diverses revues. En 1879 il imagine un personnage élevé par des singes, Saturnin Farandoul. En 1880, avec l'éditeur George Decaux, il fonde sa propre revue, La Caricature, qu'il dirige pendant douze ans et dans laquelle Caran d'Ache, Louis Morin, Ferdinand Bac, Job, Maurice Radiguet font leurs débuts. Il illustre des guides touristiques, des ouvrages de vulgarisation historique, des classiques littéraires :Villon, Rabelais, Cervantès, Swift, Shakespeare, Les Cent Contes drolatiques d'Honoré de Balzac, les Mille et une nuits. Il œuvre aussi dans un registre plus léger avec une histoire des maisons closes. Sa renommée s'éclipse quelque temps après la Première Guerre mondiale.
Albert Robida a été redécouvert grâce à sa trilogie d'anticipation :
Le Vingtième Siècle (1883) ;
La Guerre au vingtième siècle (1887) ;
Le Vingtième Siècle. La vie électrique (1890).
Ces ouvrages font de lui un autre Jules Verne, souvent plus audacieux. Contrairement à Jules Verne, il propose des inventions intégrées à la vie courante et non des créations de savants fous. Et chaque fois, il imagine les développements sociaux qui découlent de ses inventions, souvent avec justesse : promotion sociale des femmes (qu'il voit électrices/éligibles, portant le pantalon, fumant, médecins, notaires ou avocates), tourisme de masse, pollution. En 1869, déjà, Robida fait une œuvre d'anticipation avec sa bande dessinée La Guerre au vingtième siècle, campagne de Jujubie, qui décrit la guerre moderne, à base de missiles robotisés et de gaz asphyxiants.
Il invente ainsi le téléphonoscope, un écran plat mural qui diffuse les dernières informations à toute heure du jour et de la nuit, les dernières pièces de théâtre, des cours et des téléconférences.
Outre ses qualités de visionnaire, son œuvre L'Horloge des siècles, avec les changements de paradigmes qu'elle présente, annonçait déjà, selon certains de ses critiques, le Philip Kindred Dick du roman À rebrousse-temps.
Albert Robida est inhumé au cimetière de Croissy-sur-Seine, dans le tombeau familial dessiné par l'un de ses fils, l'architecte Camille Robida.
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yvesdeslots5 · 9 years
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Charles Lucien Léandre, né à Champsecret (Orne), le 22 juillet 1862 et mort à Paris le 24 mai 1934, est un illustrateur, lithographe, caricaturiste, dessinateur et peintre français.
Biographie (source Wikipédia)
Charles Léandre est le fils d’un officier de carrière, qui fut maire de Champsecret jusqu’à sa mort en 1868.
Ses parents aspiraient pour lui à une carrière militaire, et ce n'est que par un heureux hasard que Charles Léandre va pouvoir assouvir ses aspirations artistiques.
À l'occasion d'un voyage en train vers Paris en 1878, la mère de Charles Léandre, alors âgé de 16 ans, rencontre l'épouse du peintre Émile Bin auprès de laquelle elle se renseigne sur le métier de peintre. Celle-ci lui vante la vie d'artiste et l'encourage à adresser son fils à son mari.
Le lendemain Charles Léandre se rend dans l'atelier d'Émile Bin qui l'accueille et devient son professeur pendant deux années. C'est dans l'atelier de Bin qu'il fait ses premières charges.
En 1880, Léandre s’inscrit avec son ami Maurice Eliot à l’école des Beaux-Arts où ils entrent dans la classe d'Alexandre Cabanel. Il y passe des concours et obtient des récompenses : celui du dessin antique en 1883 ou des travaux d’atelier de 1884 à 1886.
En 1882, il est reçu au concours du professorat de dessin dans les écoles de la Ville de Paris. Il y enseigne jusqu’en 1897.
Après avoir loué ensemble en 1882 un petit atelier au 31, boulevard de Clichy, Charles Léandre et son ami le peintre Maurice Eliot déménagent en 1884 pour un atelier près de la place Pigalle, au 3, de la rue Houdon chez l’encadreur et marchand de peintures, Charles Dosbourg qui succédera au marchand Le Barc de Bouttevillle à la mort de celui-ci en 1897.
Parallèlement à son activité d'enseignement, il poursuit son travail personnel de peintre. Il est admis au Salon des artistes français (avec la toile intitulée Fanchon la tricoteuse (1882).
Léandre envoya des tableaux et des portraits au Salon des Artistes français et se vit récompensé par une mention honorable, en 1888, avec les Mauvais Jours (aujourd’hui au musée de Barcelone).
Charles Léandre est récompensé par une médaille de bronze à l’Exposition universelle de 1889 pour une grande huile sur toile : la Mère ou « Dormio cor meum vigilat ».
Ce n’est qu’en 1890 que Charles Léandre s’installe au 59 de la rue Lepic où il louera un atelier et un appartement dans lequel il va demeurer pendant un quart de siècle.
En 1891, Charles Léandre est récompensé par une 2ème médaille au Salon des artistes français, avec les Longs Jours (Musée de Domfront).
En 1900, l’artiste est au sommet de sa carrière : lors de l’exposition universelle, il fait partie des cinq artistes lithographes sélectionnés pour réaliser deux compositions sur un thème imposé dans le cadre des estampes décoratives des Palais Centennaux. Léandre obtient une médaille d’or
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Il crée en 1904 la « Société des peintres humoristes ».
En 1921, il obtient la médaille d’honneur de la Société des artistes français, dans la section gravure, une des plus importantes distinctions qu’un artiste puisse obtenir.
En 1925, Charles Léandre est promu Officier de la Légion d'honneur.
Il meurt en 1934 dans son atelier de la rue Caulaincourt.
Membre de la Société des Normands de Paris, il a vécu dans le quartier de Montmartre. Très attaché à son terroir, le peintre a toujours passé l’été dans sa maison de Champsecret et a choisi 
Caricaturiste de journaux illustrés (Le Chat noir, La Vie moderne, Le Figaro, Le Rire, le Grand Guignol), il croqua avec entrain les grands de son époque (la reine Victoria, Clemenceau, Zola et beaucoup d’autres). Selon Théophile Gautier, Charles Léandre savait particulièrement mettre en valeur “les particularités ridicules d’une figure ou d’un individu”. Ses dessins irritent parfois jusqu'à ce que l'on lui conseille plusieurs fois d’employer son art à des œuvres plus hautes.
C’était en effet un portraitiste talentueux et ses œuvres au pastel font référence. Concernant les pastels de Léandre, Émile Bayard dans son ouvrageCaricatures et caricaturistes préfacé par Léandre et publié en 1900 indique que « les pastels de Léandre sont empreints de cette même science d'élégance et de goûts raffinés, ils nous rappellent les meilleures productions du genre, sans écart dans l'exécution trop originale et inutile sans en faveur aujourd'hui, avec la préoccupation unique de la vérité, pour toucher aussi près que possible à la nature admirable, en dehors de toutes les vaines théories d'expression. »
Il s’y résolut en illustrant des livres, notamment Madame Bovary de Gustave Flaubert, Les dix contes du pays de Caux de Guy de Maupassant, Le gendarme est sans pitié de Georges Courteline, ou Les trois mousquetaires d'Alexandre Dumas père.
Les peintures de Charles Léandre sont essentiellement des paysages aux couleurs douces, marqués d'un certain romantisme, ceux de sa Normandie natale, imprégnées aussi parfois de touches impressionnistes, ou des portraits, dans lesquels l’artiste laisse apparaitre parfois ses propres interrogations, ses inquiétudes et l’expression aussi d'une certaine spiritualité rendues par l'atmosphère de ses compositions. Le Chant de la Marie, Les Amoureux, Les Longs Jours ou La Garde Malade, illustrent par exemple cette démarche et cette mélancolie qui apparaissent dans nombre de ces tableaux
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yvesdeslots5 · 9 years
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Albert Guillaume
Albert Guillaume, né le 14 février 1873 à Paris, mort le 10 août 1942 à Faux, est un peintre, affichiste et caricaturiste français.
Biographie
Albert Guillaume est le fils de l'architecte Edmond Guillaume. Il est l'un des caricaturistes des plus renommés de laBelle Époque.
Influencé par Jules Chéret, il crée aussi bien des affiches pour le théâtre que pour la publicité : deux de ses créations seront publiées dans Les Maîtres de l'affiche. Il poursuit parallèlement une carrière de peintre où il brosse avec humour le portrait de la bonne société parisienne.
Albert Guillaume est célèbre pour ses dessins satiriques publiés dans des magazines humoristiques parisiens comme Gil Blas, Le Rire, Le Frou-frou, L'Assiette au Beurre, Le Figaro illustré et Le Pays de France.
Un grand nombre de ses illustrations sont publiées en albums par des éditeurs tels que Jules Tallandier, Ernest Maindron et Henri Simonis. Il publie aussi trois albums de dessins militaires, dont Mes Campagnes (1896), préfacé par Georges Courteline.
À l'occasion de l'Exposition universelle de 1900 à Paris, il crée, avec son frère Henri, l'attraction du « Théâtre des Bonshommes Guillaume » qui met en scène une série de marionnettes satiriques sonorisées par un phonographe, ce qui lui vaut d'être lauréat de la médaille de bronze.
Albert Guillaume se retire à la fin de sa vie dans le petit village de Faux en Dordogne, où il meurt en 1942.
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yvesdeslots5 · 9 years
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Cham, pseudonyme d’Amédée de Noé, né le 26 janvier 1818 à Paris, et mort dans la même ville le 6 septembre1879, est illustrateur, caricaturiste et dramaturge français.
Biographie
Amédée de Noé est le fils de Louis, comte de Noé et pair de France. Ce dernier était également un dessinateur et caricaturiste de talent. On lui doit notamment un recueil de croquis de ses collègues de la Chambre des pairs, croquis qu'il effectuait pendant les séances et qui sont aujourd'hui conservés à Paris à la Bibliothèque du Sénat.
Amédée de Noé fut candidat à l'École polytechnique du fait de ses prédispositions pour les mathématiques, il y échoue à l'oral.
Son goût naturel pour le dessin lui fait fréquenter les ateliers des peintres Nicolas-Toussaint Charlet et de Paul Delaroche. Sous leur influence, il se spécialise dans la caricature. Il publie tout d'abord un album, Monsieur Lajaunisse, puis collabore au journal Le Charivari, lui donnant pendant trente-six ans l'essentiel de sa production. Son goût de l'absurde fait de lui un des grands humoristes de ce journal. Ses dessins valent non seulement par le tracé simple et fort, inspiré sans doute par Honoré Daumier, mais aussi par l'esprit et par les légendes qui les accompagnent.
C'est au début de cette collaboration qu'il adopte le pseudonyme de « Cham », qui résume bien son esprit. On peut en effet lire Cham comme étant le début de ses deux prénoms, Charles et Amédée, mais on peut également y voir une référence biblique, puisqu'il est le fils du comte de Noé : Cham était le fils irrévérencieux de Noé, qui révéla à ses autres frères la nudité de leur père ivre.
Il dessine des histoires en images jusqu'en 1843, date à laquelle il travaille pour Le Charivari comme caricaturiste, et pour L'Illustration comme illustrateur. Il utilise souvent la technique de la séquence narrative. En 1852, il produit encore des récits de voyage, Voyage autour du monde par monsieur Cham et son parapluie, utilisant cette technique1.
Il publie aussi plusieurs albums de caricatures tels que Proudhon en voyage et l’Histoire comique de l'Assemblée nationale. Son esprit fantaisiste et inventif lui permet également de participer à l'écriture de pièces de théâtre. Par exemple, il fait jouer, en collaboration :
Une martingale, vaudeville en un acte avec Clairville et Henri Rochefort, théâtre des Variétés, 6 avril 1862 ;
Le Serpent à plumes, opéra-bouffe, musique de Léo Delibes, théâtre des Bouffes-Parisiens, 16 décembre 1864 ;
Le Myosotis, aliénation mentale et musicale, avec William Busnach, musique de Charles Lecocq, 1866.
Cham s'était fait une spécialité des caricatures ayant pour sujet le Carnaval de Paris, sa Descente de la Courtille, son Bœuf Gras, sa Mi-Carême. Il en fit des centaines et des albums entiers. La réputation de Cham, « l'Offenbach de la caricature », selon Arsène Alexandre, a été considérable de son vivant. « Son esprit parisien sans méchanceté enchantait les bourgeois sous le second empire au point que les lecteurs du « Charivari » préféraient ses dessins à ceux de Daumier. » [Fonds Français IV[réf. nécessaire]]
Il fut toute sa vie de santé fragile, et il préféra une existence sédentaire. Il mourut à Paris de phtisie en 1879. Sa veuve se défenestra neuf mois plus tard, du1er étage de leur appartement du 5 rue Nollet, aux Batignolles.
Albums de bande dessinée
Quelques années après Rodolphe Töpffer, l'inventeur de la bande dessinée, Cham dessine lui aussi plusieurs albums sans que puisse être mise en lumière l'influence de l'un sur l'autre. Le premier album de Töpffer date de 1827 et a été publié en 1837. Monsieur Aubert, éditeur à Paris, passage Véro-Dodat, est l'éditeur de Cham. Il fait paraître des contrefaçons des albums de Töpffer dès 1839, en même temps que le premier album de Cham.
Histoire de monsieur Lajaunisse (1839)
Monsieur Mélasse (1839)
Histoire de monsieur Jobard (1840)
Deux vieilles filles vaccinées à marier (1840)
Histoire de monsieur Vertpré et de sa ménagère aussi7 (1840)
Monsieur Barnabé Gogo (1841)
Aventures de Télémaque, fils d'Ulysse (1842)
Histoire du prince Colibri et de la fée Caperdulaboula (1842)
Cham interprète les dessins de l'album de Töpffer, Histoire de monsieur Criptogame, gravés sur bois pour une prépublication dans le journal L'Illustration(1845)
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yvesdeslots5 · 9 years
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Profession caricaturiste artiste peintre réalisateur Films notablesFantasmagorie Génération spontanée
Considéré comme le père du dessin animé, son œuvre inspire des cinéastes d’animation, tel Walt Disney.
On lui doit le plus ancien dessin animé au monde, sur pellicule de cinéma, sorti en 1908.
Emile COHL (Emile Eugène Jean Louis COURTET dit)
né le 4 janvier 1857 à Paris (acte reconstitué sans heure de naissance)
décédé le 20 janvier 1938 à Villejuif 94
Passionné par le dessin, dès l’enfance
Le 20 janvier 1938, quand il meurt dans un hôpital de la banlieue parisienne, il est un artiste oublié et ruiné. Pourtant Emile Cohl est le créateur du dessin animé.
Emile Courtet est le fils unique d’un gérant de café et d’une mère lingère. Passionné par le dessin, il a 13 ans quand la guerre de 1870 éclate et, dans Paris occupé par les prussiens et les russes, au lieu d’aller à l’école, il dessine les soldats sur les barricades.
Délaissant les études, il est apprenti chez un bijoutier – un peu prestidigitateur - jusqu’à ce que celui-ci ferme boutique.
Emile Cohl et André Gill
Formé auprès d’un caricaturiste et vivant au cœur du milieu artistique parisien,  il travaille pour des journaux illustrés Enchaînant les petits boulots, une opportunité en or se présente en 1878, quand il rencontre le grand caricaturiste André Gill. Il devient son élève. Très doué pour le dessin, il fait de rapides progrès et sous le pseudonyme d’Emile Cohl, il travaille bientôt pour de nombreux journaux illustrés. Intégré rapidement au milieu artistique parisien, grâce à son maître, il rencontre de nombreuses personnalités comme Victor Hugo, Verlaine, Toulouse-Lautrec, Courteline, Alphonse Daudet…
Montmartrois fidèle, Emile Cohl appartient à des groupes artistiques et, en habitué, fréquente des cabarets comme
Le Lapin Agile
et
le Chat Noir.
Ainsi, entre 18 et 50 ans, Emile Cohl exerce plusieurs métiers et s’adonne à de nombreuses activités dont les principales sont la caricature, le dessin humoristique, le journalisme, le théâtre, la photographie et même la peinture.
Artiste très créatif, imaginatif et entreprenant, mais piètre gestionnaire
Sa passion pour le dessin est telle qu’il ne cesse de créer et d’entreprendre : costumes, décors de théâtre, ébauches de bandes dessinées, illustrations de livres, histoires comiques, rébus, devinettes… Il écrit même des chansons, des vaudevilles et joue comme acteur dans quelques théâtres.
Il tente, à deux reprises de créer un journal, mais sans succès. Puis lancé dans la photographie, il monte un studio de photographie d’art qui fait faillite un an et demi plus tard.
Puis, Emile Cohl débute au cinéma et s’associe pour créer une entreprise de cinéma forain qui fait faillite également.
Inspiré par le cinéma naissant, il crée le 1er dessin animé au monde   dont le succès est tel que 60 autres films suivront.
Passionné par les premières manifestations du cinéma, l’artiste voit, un soir dans une petite salle de Montmartre à Paris, un film dont le sujet est tiré d’un de ses dessins humoristiques. Il se dit : Pourquoi ne pas remplacer la photographie par le dessin en créant  par le crayon des êtres de rêve ?
Dès lors, Emile Cohl se met au travail et réalise un premier film composé de 2 000 dessins. Tournant la manivelle d’un rudimentaire appareil de prise de vues, il s’arrête après l’enregistrement de chaque image pour mettre en place l’image suivante.
Ainsi naît, Fantasmagorie, le premier film de dessins animés, long de 36 mètres et dont la projection ne dure pas deux minutes. Il est projeté le 17 août 1908 au Théâtre du Gymnase à Paris. Le succès est tel qu’en deux ans, de 1908 à 1910, Emile Cohl tourne 60 autres films qui plaisent au public par leur fantaisie. Alors, il évolue dans le milieu cinématographique aux côtés des plus grands cinéastes tels que Benjamin Rabier,  Georges Méliès, Sacha Guitry…
 A 54 ans, il quitte tout pour partir à l’assaut du cinéma américain
Ainsi à partir de 1908, Emile Cohl a de nombreuses activités artistiques partagées entre le théâtre, l’illustration, la photo et les films d’animation. En 1911, il travaille chez Pathé puis quand la société Eclair lui propose d’être aux Etats-Unis, responsable de l’animation au studio de Fort Lee près de New York, il quitte tout pour partir à l’assaut du cinéma américain.
C’est une révolution pour cet artiste qui passe de la création solitaire à la direction d’une équipe avec partage de compétences. C’est pour lui une période heureuse et aisée tandis que la collaboration entre Cohl et les américains est bénéfique et déterminante dans l’histoire du dessin animé naissant.
A partir de 1914, viennent le déclin et l’oubli… mais Emile Cohl demeure pour l’humanité le précurseur du dessin animé
Mais quand la Grande Guerre éclate en 1914, Cohl décide de rentrer en France. C’est le début d’un lent déclin tant pour l’artiste que pour le cinéma français dans son ensemble. Il sert un temps dans l’armée américaine puis continue à réaliser des films publicitaires et documentaires. Mais il arrête de faire du cinéma en 1923 après avoir réalisé, le plus souvent seul, plus de 300 courts-métrages dont les 4/5e sont perdus.
Inspirant de nombreux cinéastes d’animation, Walt Disney, lui-même, le reconnaît comme précurseur et sur le plan mondial, Emile Cohl est considéré comme le Père du dessin animé.
Emile Cohl connaît une fin de vie modeste même s’il ne cesse de dessiner. Une école d’art lyonnaise, préparant au dessin de presse, à la BD, à l’animation, porte son nom.
Depuis, les dessins animés continuent de réjouir les spectateurs de tous âges, mais peu se souviennent encore  d’Emile Cohl.
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yvesdeslots5 · 9 years
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1-  Dessin célèbre de Philipon  caricaturant Louis-Philippe Ier : Roi des français, caricaturé en poire et surnommé par ses détracteur : « le roi Tête de Poire » ». À l’issue de son procès devant la cour d’assises, Philipon fut condamné pour « outrages à la personne du roi ». Arrêté le 12 janvier 1832, il dut purger six mois de prison
2 - Caricatures de Louis Philippe
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