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BILDBAUTEN - Philipp Schaerer
Il s’agit ici d’une série d’images conçues numériquement par Philipp Schaerer. En mélangeant ses compétences d’architecte et sa créativité ce dernier crée des compositions architecturales à partir de photographies. L’artiste prend en photo différentes textures, matériaux et paysages pour ensuite les mélanger dans ses créations. Philipp Schaerer utilise les perspectives très frontales et plates que l’on retrouve dans la photographie documentaire d’architecture. L’artiste se libère des lois de la gravité ainsi que des limites imposées par la réalité physique pour créer librement ses illustrations. En observant ses images, il est difficile de déterminer s’il s’agit de représentations d'œuvres construites ou de créations purement imaginaires.
La photographie est un médium considéré depuis son début comme un reflet de la réalité. Capturant un moment instantané, la photographie a un caractère documentaire. Avec cette série d’images Philipp Schaerer brouille intentionnellement la frontière entre réalité et fiction. Dans son travail il remet en question la pertinence et le pouvoir de la photo. Son positionnement à mi chemin entre authenticité et manipulation fait écho à ce que nous vivons aujourd’hui par les images générées par intelligence artificielle qui floutent la réalité et manipulent les perceptions. Ceci soulève des questions profondes sur la confiance accordée à ce que l’on voit.
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DIXON x TRANSMODERNA
La fondation Beyeler a invité un DJ à streamer en réalité virtuelle (RV) une session de mix dans ses locaux. Pour ce faire le musée ainsi que le parc de la fondation ont été modélisés en 3D. Une série d’œuvres d’arts de la collection Beyeler ont également été ajoutés au visuel et apparaissent à côté d’un avatar hyperréaliste du DJ. Pendant la séance, l’espace virtuel est modifié par des effets spéciaux assistés par intelligence artificielle, créant ainsi une seule grande œuvre d’art immersive.
J’ai choisi ce projet car il démontre de manière intéressante comment la technologie peut être intégrée dans l’art et être utilisée pour étendre et interagir avec la créativité humaine. Dans un monde rythmé par les progrès technologiques où les frontières entre l’humain et la machine, entre le réel et le virtuel sont de plus en plus floues, des technologies comme la réalité virtuelle ou augmentée nous donnent accès à un nouvel espace à explorer, dans lequel nous pouvons expérimenter, réinventer et redéfinir l’art. Ce projet laisse entrevoir un avenir pour l’art dans un monde de plus en plus digitalisé. Il soulève en même temps une réflexion sur la déshumanisation et la perte d’identité dans la création d’œuvres intégrant ces technologies. La frontière entre l’artiste et la machine tend à disparaître et des acteurs comme l’intelligence artificielle remettent en question la notion d’auteur et de créateur.
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I am Mother
I am Mother est un film de Grant Sputore sorti en 2018. Cette science-fiction se déroule dans un futur proche où tous les humains ont été tués par des robots dans le but de recommencer « à zéro ». On suit alors une jeune fille « Daughter » qui grandit seule dans un bunker, isolée du monde extérieur qu’elle croit dangereux, élevée et éduquée par un robot « Mother » qui a comme devoir de sauver l’humanité et de repeupler le monde avec des humains « meilleurs ». Cette jeune fille, ainsi que les 63 000 embryons en attente de naissance, représentent l’espoir d’un nouveau monde et d’une espèce humaine « améliorée» et « éthiquement plus juste » que celle que nous connaissons. Le jour où une survivante de l’extérieur arrive dans le bunker, la situation bascule et la jeune fille apprend la vérité sur son monde et perd toute sa confiance en « Mother ».
Ce film traite de plusieurs questions en lien avec l’intelligence artificielle. Pour moi l’élément le plus intéressant de ce film est le lien de confiance entre l’être humain et la machine. I am Mother questionne quel contrôle l’humain peut et veut déléguer à la technologie. Quelles décisions sommes-nous prêts à mettre en mains d’une intelligence artificielle ? A quel point voulons-nous dépendre de la technologie ? Combien de pouvoir déléguons-nous à ces entités programmées à agir seules, notamment lorsqu’il s’agit de questions morales ou éthique, comme soulevé dans ce film.
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