Tumgik
zokheie · 2 years
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J’arrivais plus à dormir. La chaleur de la nuit caniculaire m’étouffait. Et puis je tournais les choses en boucle dans ma tête. J’essayais de me rafraichir, je suis partie mettre de l’eau glacée sur mon corps puis je me suis assise nue devant mon ventilateur. Sur mon lit. Les gouttelettes dégoulinaient sur les draps. J’avais presque froid. J’étais extenuée de ce trop plein, de ce débordement. Je me suis allongée, puis j’ai mis de la musique pour faire taire mes petites voix internes. Pour faire taire la cacophonie. J’essayais de me replier dans les choses de mon enfance, j’ai écouté Emilie Jolie. Puis les chansons de maman. Puis je les ai chantonnées pour empêcher mes pensées de refaire surface. 
J’avais une peur incommensurable du vide. Une peur de moi. 
La peur que l’avenir soit froid et sombre. Que chacun des chemins que j’envisageais soit une erreur. Je commençais à me sentir vraiment faible, presque malade.
Il y’avait eu un long moment dans ma vie où je n’avais pas eu peur de la solitude. Ado, c’était vraiment l’inverse qui me terrifiait. Puis c’est comme si au fil du temps et des relations j’avais finalement eu peur de me retrouver seule avec moi même, avec un énorme vide à la place du cœur. Avec un énorme vide à mes côtés. Voilà pourquoi je me voyais pas quitter mon mec. Dans la peur de regretter d’avoir, un jour, été aimée aussi fort. Et j’avais peur de laisser partir totalement mon ex dans la peur de ne plus jamais être autant désirée. J’aurais voulu avoir les deux, le désir et l’amour. Mais je pensais pas que quelqu’un puisse me donner les deux. J’aurais voulu qu’une échappatoire s’offre à moi et qu’elle ne me cause, ni souffrance, ni regrets. J’aurais aussi voulu que l’amour ne soit pas la seule chose qui compte. 
J’aurais voulu être capable de partir, de m’échapper, sans causer ni peine ni souffrance à l’homme que j’aime. J’aurais voulu que la vie soit plus simple, partir sans un rond, rejoindre ma meilleure amie à Londres. J’aurais voulu ne pas réfléchir les choses par rapport aux autres, à ce qu’ils penseraient de moi. 
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zokheie · 2 years
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jour de tonnerre
le tonnerre gronde dans ma tête, dans mon âme il me transperce de part en part. la pluie dégouline de mes paupières, de partout sur mon visage. je ne sais pas quoi faire pour arrêter le torrent, pour arrêter mes tourments. des fois je pense à la la petite mort, qui me soulagerait quelques heures, voir quelques jours, mais non, mes yeux restent bien ouverts, embués par les larmes, par ce que j’imagine être des drames. j’essaye de trouver secours dans la respiration. j’essaye d’éloigner le vague à l’âme, mais chaque fois que je pense que l’averse passe, un énorme nuage m’encercle et me recouvre toute entière. la foudre frappe partout, tout ce qu’elle trouve, ça remue tout. je sens mon cœur se comprimer, ma gorge se serrer. je me sens minable, démunie. impossible de marcher, de parler. alors j’attends que cette journée touche à sa fin, que le tonnerre cesse de gronder, que la pluie cesse de tomber. j’attends de réussir à respirer.
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zokheie · 2 years
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je crois que je ne sais plus écrire.
je crois que je ne sais plus exprimer mes tourments.
je crois que j’ai perdu le dialogue avec moi même.
je ne sais plus ce que je pense, j’ai du trop penser, trop me questionner, trop me torturer.
maintenant que les choses se doivent de devenir concrètes, qu’elles se doivent de sortir complètes. qu’il me faudrait dire, m’ouvrir et ressentir, c’est le néant, le trou noir sur ma feuille, dans ma tête.
être adolescente c’était être hyperconnectée avec mon corps et mon esprit, avec ma souffrance.
maintenant la ligne est coupée. le fabuleux monde des adultes à recouvert toutes ces sensations, les peines sont devenues ennuyantes, les tourments ridicules et les joies si prévisibles.
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zokheie · 2 years
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C’est le plus difficile des exercices, d’essayer, de faire comme si on avait une totale confiance dans notre manière d’exprimer, dans notre façon d’expliquer les choses. C’est assez présomptueux d’avouer que je sens que j’ai des choses à dire. Mais j’ai des choses à dire, je le sens depuis l’adolescence. Lorsque que je n’avais d’autres espaces pour m’exprimer, pour dire, que celui-ci.
Maintenant les choses ont bien changés. Mais il y a la pression, il y a la peur d’être mal comprise, de mal communiquer, d’être maladroite. Malgré l’immense confiance apparente que je dégage en osant choisir une voie artistique parce que je sens que j’ai quelque chose à dire. Il se cache les crises d’angoisses, les remises en questions constante de mon travail, de ma manière de voir les choses. Une auto-censure permanente et en finalité je bride ma créativité, et la rend plate, commune, semblable à des créations corporate.
Ce que je fais ne diffuse aucune émotion, et je sais enfin pourquoi, parce que je m’intéresse trop à ce que les autres pourraient penser. Je voulais écrire pour les autres. Mais je ne peux écrire que pour moi, si ce que je fais me touche, ça touchera forcement d’autres personnes. Il faut que je prenne confiance en ma vision des choses, sinon toute cette audace de vouloir poursuivre mes rêves ne sert plus à rien. 
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zokheie · 3 years
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C’est marrant cette tendance à romantiser ces amants comme s’ils représentaient pour nous l’amour le plus vrai, le plus pur et le plus durable qui soit. Ça se trouve ils étaient juste plan cul, en avait rien à foutre mais avec la peur de la mort certaine ils se sont serrés l’un contre l’autre, on sait pas.
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The Lovers of Valdaro, discovered by archaeologists at a tomb in San Giorgio near Mantua, Italy. The couple have been holding one another for 6,000 years.
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zokheie · 3 years
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@poetepublic
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zokheie · 3 years
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Mano Solo - Joseph sous la pluie
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zokheie · 3 years
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zokheie · 5 years
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Famille sauvage
Famille de barbare, vous êtes une sauvagerie. Inhumains, inadaptés. Je vous vois vous entretuer. Constituer une petite guerre minable entre vous. Bande d’idiots, vous êtes sortis du même corps. Vous avez tant en commun que cela vous angoisse. Vous agissez comme des bêtes en danger, vous êtes toujours sur la défensive et par peur d’êtres attaqués vous créez un cataclysme. Cessez de vous tirer la bourre, vous êtes tous dans l’erreur. C’est vous le catclysme. Misanthropes, vous vous détestez. Vous êtes dans la haine de votre propre genre. Mais cessez donc d’exister. Vous êtes monstrueux, rien ne sert de vous observer pour le comprendre, chaque partie de votre corps est comme moisie par la haine, vous devenez défectueux, et finalement indigne de vivre sur cette Terre. Vous ne la méritez pas. Des fous furieux qui n’ont aucune conscience de la chance qu’ils ont de faire partie d’une meute. Stoppez vos hurlements.
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zokheie · 5 years
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Je meurs de soif auprès de la fontaine
Je fais un rêve, souvent, dans lequel je me retrouve démuni, sans être à aimer, sans visage à contempler, un rêve où plus rien n’existe. Je marche pendant des heures, sans destination finale, je marche au pif, en quête inéxorable de sens. Mes sens sont étonnamment exacerbés bien qu’ils ne soient pas alimentés. La souffrance psychologique est telle que je meurs de l’interieur. Mais c’est la souffrance physique qui m’abat. Je rampe difficilement jusqu’au seul élément existant de ce monde rêvé; une fontaine. La fontaine est remplie. Je meurs de soif. Mais je ne peux pas boire l’eau qu’elle contient. Autour de moi les gens, les murs, réapparaissent. Tout est là, et je ne saisis rien. Je meurs de faim, de soif, d’envies, alors que tout est à ma portée. Je me réveille, ensuquée, et je finis par comprendre que cette fontaine matérialise mon besoin de ce que j’ai déjà ou que je peux avoir.
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zokheie · 5 years
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Vol de nuit
J’ai pris un vol de nuit, pour être là. C’est fou tout ce que l’on peut traverser si vite, dans l’urgence. On a bien survolés 3 continents. J’ai pensé à ce moment très souvent. Et si il t’arrivait quelque chose qu’est ce que je ferais, qu’elle serait ma réaction ? Je n’ai rien oublié de mes sentiments. Je sais très bien que tu ne m’as pas vraiment aidé, activement, dans ma vie à cette période, je sais que c’était simplement la projection que j’avais faite de toi qui m’a permise d’avancer. Tu ne m’as pas donné grand chose et ce que tu m’as donné tu ne l’as sûrement pas fait volontairement. Je crois qu’au final ça n’a aucune quelconque importance. Si je ne suis pas sûre de ce que tu as éprouvé pour moi, moi, je sais que je t’ai aimé de la manière la plus vraie qu’il soit. Et j’ai accepté que toute ma vie il y aurait un petit peu de toi en moi, que quel que soit mon âge, ma vie amoureuse, sociale, professionnelle je continuerai à rêver de toi certaines nuits, je continuerai de me remémorer la puissance des émotions qui m’ont parcourues pendant ces 5 longues années, chaque frisson, mais aussi chaque retour à la réalité. Et ça va faire 10 ans que je ne t’ai pas vue, pas parlé, pas entendu. Mais je t’ai encore partout dans ma tête, non pas parce que je t’aime encore. Mais parce que je t’aimerai toujours, non pas d’un amour charnel, ambiguë, passsionnée, non pas comme une amante. Je t’aime comme j’aime la forêt, l’eau, les ciels d’été, la neige en hiver. D’un amour détaché mais simplement pur et sain. Le simple fait de te savoir exister et heureux en bonne santé me contente. Et aujourd’hui je suis en route pour te dire adieu, cette nouvelle me brise, j’aurais aimé ne jamais apprendre ça, je sais que tu ne m’attends pas, tu ne voudras peut-être pas me voir, tant pis, j’ai besoin de faire se parcours, comme un pélerinage, faire le chemin inverse pour te dire adieu, même si je ne te vois pas. Toi ça fait longtemps que je n’existe plus pour toi. Mais je sais que tu seras heureux de voir que je ne t’ai pas oublié.
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zokheie · 5 years
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L’air
L’ambiance emporte avec elle les écumes d’un air pourri. Rempli de haine et d’amertume. Une odeur de cadavre gisant dans de l’eau croupi depuis un siècle. J’inspire. L’odeur me picote lègerement le nez, je me suis habituée à cette effluve nauséabonde. Je vie à l’intérieur d’un palais de cristal où les effluves m’empoisonnent petit à petit. Le mal rongeur. De l’extérieur tout semble immaculé, parfait. Puis il suffit de rentrer et de secouer les tapis, pousser les meubles, pour se rendre compte de toute la crasse accumulée, chaque chose vivant en son sein s’est imprégné de l’odeur plus que douteuse. C’est pas bon de laisser les choses moisir. Mais tout est plus dur lorsqu’il s’agît de toi. Effectivement ça sent bien le cadavre. Le corps inerte. Toi qui n’était pas proche de moi de ton vivant, tu dois bien avoir les boules d’être coincé à mes côtés dans la mort. Le mélange de haine et d’amour me rend dingue. J’ai à la fois envie d’embrasser ton visage et de lui marcher dessus. Tu es peut-être mort mais tu n’as jamais été aussi vivant pour moi. Je ne peux pas te faire partir. Qui m’aurait dit que je devais te tuer pour enfin réussir à te voir chaque jour. Mon amour, je t’aime, plus que n’importe qui. L’air que je respire est peut être immonde, mais je respire enfin, son odeur est à l’image de nos existences ensemble dans le monde des vivants. Allez vient, partons rejoindre cet autre monde ensemble. Nos corps enfin alignés. Sans fuite possible.
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zokheie · 5 years
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Le chat
Le chat ne mange plus, ne boit plus. Le chat ne vient plus se frotter à ma jambe. Il ne cligne plus des yeux lorsque que je lui parle. Il ne vient plus s’asseoir et me tenir compagnie lorsque que je suis sur le canapé. Le chat ne miaule plus dès que j’ouvre le frigo. Il ne miaule d’ailleurs plus du tout. Il n’attend pas derrière la porte de l’escalier au petit matin que je me réveille. Il ne passe plus contre mes jambes lorsque nous sommes à table le soir. Il ne frotte plus sa patte à la porte d’entrée pour sortir ou entrer. Le chat ne mange plus, oui, car le chat n’est plus. Il est mort. Mais je le vois encore partout, je vois son ombre, je sens sa présence, j’ai encore l’impression qu’il se frotte à ma jambe. Je ne pensais pas qu’un animal pouvait tant manquer. Mais il faisait complétement partie de la famille. Quand il est arrivé j’avais onze ans et j’ai passé chaque moment déterminant de ma vie avec lui. Le chat était plus qu’un chat. Le chat nous aidait à relativiser, lorsque il venait avec son joli minoi demander de l’attention il avait le pouvoir de faire oublier le mauvais de chaque journée. Il avait gardé une apparence de chaton en devenant adulte. Il pouvait alléger absolument toutes mes peines. Maintenant il va falloir se débrouiller soi-même. Parce que le chat n’est plus.
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zokheie · 5 years
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Incendies
J’ai bientôt vingt ans. Vingt ans c’est pas si long. Et pourtant j’ai déjà causé trop d’incendies. J’ai mis le feu à de paisibles fôrets. Fait fuir ceux qui les fréquentaient. J’ai piétiné les cendres de ce qu’il en restait. Moi je n’ai rien perdu, peut-être parce que l’on ne m’avait jamais rien donné. Mais toujours est-il que j’ai tout embarqué sur mon passage, et que personne m’en a tenu responsable. On parle souvent des innocents jugés coupables mais on ne parle jamais des coupables jugés innocents. J’ai jamais fuis devant la responsabilité de mes actes, je lui ai fais face, je l’ai même provoquée. Je suis allée la chercher. Et je ne m’attendais pas à ce que l’on accuse mon complice. Je me heurte à des murs. Il me voit tellement mieux que ce que je suis en réalité. J’ai mis le feu partout où je suis passée.
J’espère ne pas être pyromane.
Peut-être que je deviendrais pompier. Qui connaît le feu aussi bien que moi finalement;
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zokheie · 5 years
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Intense
Intense, c’est le goût de mon café le matin. C’est la couleur de la vie que j’ai envie de mener. Ce sont tes yeux dans mes yeux. Ma vie dans les films. Je veux que l’intensité soit partout, tout le temps. M’envahisse. Je refuse la médiocrité des petites sensations. Je veux que chaque chose provoque en moi un grand émoi. Je veux être submergée. Je veux chavirer. Je ne veux pas avoir besoin de craquer pour exprimer mes ressentis. Je veux rester fragile et émotive. Je refuse de vivre ma vie à moitié, je refuse de garder en moi des aigreurs, je ne veux pas de résidus de haine en moi. Je ne veux pas tomber malade comme mon père. Je refuse d’être à moitié. Je veux vivre complètement mon humanité.
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zokheie · 5 years
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Je ne me souviens pas de mon nom
J’étais la dans un bar miteux, puis il semblerait qu’on s’en soit collé une bonne avec ce type que j’avais rencontré le soir même. J’en sais rien, je sais plus grand chose. Ça fait un moment que je me reconnais plus.  Je crois qu’il m’a abordé en me parlant de la pluie et du beau temps. Je sais même plus ce que je lui ai répondu. Ce matin, j’ai les yeux collés, ça fait bien trente minutes que j’essaye de les ouvrir. Ce qui fait que je ne sais pas si je suis dans mon lit ou dans le sien. J’ai chaud. Je suffoque presque. Je rêve de prendre une douche et de laisser mes cheveux goutter sur mes épaules nues, d’en avoir presque froid, de me faire un grand café, manger une pêche juteuse sur le bord de la fenêtre avec les rayons du soleil qui viennent me dire bonjour. Et de me laisser cramer au soleil brûlant. Ou mourir? Je sais pas trop, là je ne suis pas au bord de ma fenêtre, je suis dans un lit qui pue les corps moites, qui sent encore les vapeurs d’alcool. Avec qui je suis? Avec un vieux type qui a du rater sa vie, qui passe sa vie au comptoir du bar à aborder des minettes en leur parlant des tempêtes. Beurk. Nous sommes deux épaves, échouées. Qui je suis? Hier, lorsque il m’a demandé comment je m’appelais, je lui ai répondu un autre prénom que le mien. C’est comme ça que je fonctionne depuis quelques temps. Emprunter la vie d’une autre chaque nuit, à chaque nouvelle rencontre. Je vais finir par oublier comment je m’appelle. Si ce n’est pas déjà fait, en fait. Je ne me souviens pas de mon nom. J’ouvre enfin les yeux je tourne la tête, je ne suis pas chez moi et à coté de moi ce n’est pas le mec d’hier soir.
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zokheie · 5 years
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Renaitre
J’ai avancé lentement, vers des jours meilleurs. J’ai pris mon temps pour me séparer de la souffrance et de mon attachement à elle. Chaque jour fut une renaissance, pour accéder à la régénération totale de mon être. J’ai pris des trains dans tous les sens, je me suis envoyé en l’air à tord et à travers, je me suis débarrassée de chaque parcelle d’eau, de chaque sanglot, j’ai hurlé face à moi, contre toi, j’ai perdu le goût des choses. Je suis partie tout au fond, je me suis enlisée dans le silence, je suis allée au plus proche du vide, au plus proche du néant, pour enfin avoir l’espérance de m’en sortir. Et d’enfin dire adieu à cette dépendance. Comme si j’avais besoin de ne faire plus qu’un avec le dégoût, comme si il fallait que je me déteste tellement, pour n’avoir plus aucune once de respect et d’amour pour moi. Pour que tout ce qui était en moi, à commencer par toi soit réduit à néant. Et que la seule chose qu’il me reste soit le futur. N’être plus personne pour être à nouveau, pour redevenir, renaître de mes cendres.
Puis j’ai enfin appris à me connaitre, j’ai fais ma connaissance, parfois je croisais mon reflet dans le miroir et il me paraissait de plus en plus familier. La vie n’était pas ce que je pensais depuis le début. C’était bien plus simple, bien plus facile, bien plus agréable lorsque que je ne me mettais pas moi même des bâtons dans les roues.
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