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Don Quichotte et Sancho Panza

Une statue, un souvenir pour certains et une commémoration pour d’autres. Elle peut sembler tellement banale et sans sens alors qu’elle représente beaucoup en commençant par rendre hommage à nos voisins espagnols en leur faisant un petit clin d’œil avec cette célèbre légende urbaine.

Don Quichotte et Sancho Panza sont issu d’un célèbre conte espagnol. Ce sont deux personnages de fiction issue des romans de Miguel de Cervantes. Ces deux acolytes vivent des aventures toutes plus originales les unes des autres avec Don Quichotte qui est de nature plus impulsive et rêveuse tandis que Sancho Panza est de nature plus réfléchie. Ce duo insolite se complète.

Lorenzo Coullaut-Valera est le sculpteur qui fut engagé pour recréer une copie de la statue originale qui se trouve à Madrid. Elle a été offerte par l’Espagne et inauguré en 1989 lors de sa présidence de la Commission Européenne.

© Copyright. Michel Six - 06/2013

Don Quichotte et Sancho Panza est un pastiche architectural. Le pastiche architectural est une imitation « officiel » d’un édifice. Le style architectural de la statue originaire qui se situe à Madrid est un mélange entre le néo-baroque et le néoclassique.

Actuellement, le monument est parmi les monuments « oublié ». Ceci veut dire que la population ne connait pas la signification de ce monument ou encore qui ces personnages représentent. Négligé , la statue n’a pas d’utilisation particulière. À l’extérieur, le port du masque est conseillé, mais pas obligatoire et le Covid Safe Ticket n’est pas requis.

Infos pratique :

Adresse :

Place d'Espagne

1000 Bruxelles (Pentagone)

Comment s’y rendre ?

Métro 1 , 5 : arrêt Gare Central

Bus 29, 63, 65, 66 : arrêt Gare Central

Ensuite à Gare Central après quatre minutes de marche, destination atteinte.

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Jeanneke-Pis : une statue a (re)découvrir!

La ville de Bruxelles est une ville riche de monuments historiques, sculptures, fresques, musées et pleins d'autres sites et bâtiments. Ces monuments ont un passé captivant et il est intéressant de prendre le temps de les découvrir un à un. Il y en a pour tous les goûts, pour les petits et les plus grands!

Si les grands monuments historiques vous laissent bouche bée, les petits monuments ont tout ou presque le même effet.

Une statue en particulier est captivante et égayante: la Jeanneke Pis. Elle a vu le jour en 1987 et voici son histoire.

Tout le monde connaît la fameuse petite statue du Manneken-Pis, pourtant, une version féminine située au coeur de Bruxelles et inconnue du grand public existe bel et bien. Cette petite fille en bronze n'est pas tout aussi chargée d'histoires que le petit garçon mais elle attire pourtant la curiosité de nombreux visiteurs. Contrairement à son grand frère, Jeanneke n'est pas habillée et urine sans pudeur devant les visiteurs. C'est le gérant d'un restaurant qui la créée en 1987. Elle se trouve à l'oppose du Manneken-Pis, près de la Rue des Bouchers.

La statue a été faite à l'initiative des commerçants qui voulaient attirer les visiteurs dans leur rue.

Jeanneke-Pis, est l'oeuvre de l'artiste Denis Adrien Debouvrie. Si beaucoup trouvent la sculpture au goût douteux, elle rappelle néanmoins un droit fondamental: l'égalité entre l'Homme et la Femme.

Grâce à la petite fille, une association luttant contre le cancer a vu le jour et porte également le même nom: l'Asbl "Jeanneke".

Faite de bronze, la statue fait 50cm et représente une petite fille accroupie. Selon certains, la sculpture représente la fidélité, on peut donc jeter une pièce dans la fontaine, le montant représentant l'amour que l'on porte à notre cher.e aimé.e. L'argent récolté est reversé à la fondation contre le cancer.

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© L'office des galeries et musées

Bozar, lieu de culture bruxellois incontournable

BOZAR, aussi appelé Palais des Beaux-Arts, est un lieu culturel de Bruxelles, un espace pluridisciplinaire conçu pour rassembler une multitude d’événements artistiques. Construit en 1928 par l'architecte Victor Horta, Bozar compte environ 1 million de visiteurs par an.

Après la Première Guerre mondiale, le Parlement belge refuse initialement de financer les plans de l' architecte belge Art Nouveau Victore Horta . Avec la fondation de la Société du Palais des Beaux-Arts en 1922, le projet est relancé avec plusieurs restrictions: la ville fournit une zone très irrégulière sur la pente entre la partie haute et la partie basse de la ville; la façade principale doit abriter des commerces; et la hauteur du bâtiment est restreinte afin de ne pas compromettre la vue du roi sur les toits de Bruxelles depuis le Palais . Il faut plus d'une décennie pour achever le complexe, qui comprend une grande salle de concert, une salle de récital, une salle de musique de chambre, des salles de conférence et une vaste galerie d'expositions temporaires. L'architecte réussit à rassembler cet ensemble de fonctions différentes sur un terrain à bâtir assez petit avec des conditions restreintes en utilisant plus de 8 niveaux de construction avec une grande partie située sous terre.

Contrairement à ses bâtiments célèbres de style Art nouveau, le Palais des Beaux-Arts est un exemple typique d’architecture Art déco. Horta a conçu le Palais des Beaux-Arts comme une « ville dans la ville » avec un plan de circulation sophistiqué composé d’une suite de couloirs, d’escaliers et d’espaces qui se connectent via huit accès à la structure urbaine environnante. Le bâtiment constituant de cette manière un lien entre le bas et le haut de la ville.

Actuellement, le Bozar propose des évènements artisiques relatifs à la musique, au théâtre, aux arts plastiques, à la littérature, au cinéma, à la danse et à l'architecture.

Informations pratiques

Où ? 23 rue Ravenstein 1000 Bruxelles

C::omment? Métro ligne 1-5, arrêt Gare centrale ou Parc

Tram 92-94, arrêt Palais

Bus 27-71-95, arrêt Bozar

Horaire? Mardi- dimanche 10-18h, fermé le lundi

Combien? Standard, 18 €

- 6 ans, 0 €

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L’AB, étape des stars au centre-ville

Crédit photo : Ancienne Belgique

La semaine passée, ce ne sont ni plus ni moins Lenny Kravitz et Joe Strummer, de véritables légendes vivantes, qui échangeaient des accords de guitare sur la scène de l’Ancienne Belgique. Cela ne peut que nous rappeler que cette salle de concert en plein centre de la capitale est littéralement mythique.

L’Ancienne Belgique, ou plûtot le bâtiment qui occupe son emplacement, est une salle de fête depuis le XVIIème sècle. C’est en 1931 que, racheté par un jeune liégeois de 22 ans, le « Vieux Dusseldorf » devient « l’Ancienne Belgique ». Elle connait un franc succès avec ses deux salles de concerts, et devient un endroit culturel incontournable pour les plus grands artistes mondiaux. Ainsi, au cours du XXème siècle, ont joué sur les scènes de l’AB, entre mille autres, Aznavour, Piaf, Brel, Jimmy Hendrix ou Kurt Cobain.

L’AB se situe sur un site historique du cœur de Bruxelles ou se sont succédés, depuis le XVème siècle, des utilisations en vue de rassemblements publics (salles de banquet, salles de soins, salles de réunion, dancing, salle de cinéma …). C’est au XVIIIème que l’endroit est consacré à être un complexe culturel uniquement. Le bâtiment actuel, démoli et reconstruit, date des années 1930 . Depuis, suite à différents événements comme l’incendie de l’Inno ou des plaintes répétées des voisins, l’AB a du faire face à plusieurs périodes de rénovations lourdes, afin de respecter les normes de sécurité et d’insonorisation émergeant avec le temps. A l’occasion, ils n’ont cessé de s’agrandir. Aujourd’hui, ce sont trois salles : deux salles « debout », avec une capacité de 2000 et 900 personnes, et un théâtre assis de 750 places, en plus d’un bar.

Actuellement, l’AB est ce qu’il a toujours été : un lieu où les légendes de la musique se succèdent et enflamment le public bruxellois toutes les semaines, comme le 7 juin dernier avec Kravitz et Strummer. Entre deux légendes, l’AB propose également une programmation pop-rock indie de grande qualité, allant dénicher des artistes montants à travers toute l’Europe, notamment dans le cadre de Liveurope, une initiative de la Commission visant à renforcer les liens culturels dans le continent. En outre, en semaine ou en journée, de nombreux événements ont lieux dans les salles de l’AB, comme des expositions, des conférences et des représentations en tout genre. 

N’y manquez pas les prochains concerts, rendez-vous sur leur site pour rester au courant !

Crédit photo : Ancienne Belgique

Infos pratiques :

Ancienne Belgique,

Boulevard Anspach 110,

1000 Bruxelles

SNCB : Gare Centrale

STIB : Bourse ou Agneessens

Parking : Monnaie, Grand Place ou De Brouckère

Plus d’infos :  https://www.abconcerts.be/fr/pratique/7/

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Le centre de la BD, le plus belge des musées

La bande dessinée fait partie du patrimoine culturel belge au même titre que les frites et la bière. Ce 3 octobre 2019, le centre belge de la BD va fêter ses 30 ans! Une occasion de découvrir ou de redécouvrir ce magnifique monument de style Art Nouveau qui attire plus de 200.000 visiteurs par an.

Crédit photo: Photo Street View.

Ce bâtiment, situé au 20 rue des Sables à 1000 Bruxelles, est né en 1906 grâce à la collaboration entre Charles Waucquez, riche homme d’affaires travaillant dans le domaine du textile, et Victor Horta, célèbre architecte.

Laissé à l’abandon en 1970,  il faut attendre jusque 1989 pour que ce magnifique monument connaisse une deuxième vie et devienne un centre pour tous les amoureux de la BD.

Le Bâtiment est de style Art Nouveau, un mouvement artistique européen qui apparait avec l’industrialisation à la fin du XIXème siècle. C’est une architecture rationnelle, débarrassée des conventions et des règles classiques mais qui s’inspire des architectures passées. Des matériaux provenant de l’industrie comme le fer et l’acier sont alors privilégiés pour libérer l’espace en remplaçant les murs porteurs par des piliers, en réduisant la maçonnerie et en plaçant un maximum de vitres et vitraux pour laisser entrer la lumière dans le bâtiment. L’Art Nouveau essaie de s’inspirer de la nature en mettant en avant des lignes courbes destinées à imiter le végétal. L’industrialisation a détruit la nature, mais l’Art Nouveau tente de la réintroduire grâce à l’architecture.

Cela fait 30 ans que ce chef d’œuvre architectural accueille le centre belge de la bande dessinée qui aujourd’hui compte une collection de plus de 8000 planches originales, une bibliothèque impressionnante et a proposé pas moins de 150 expositions temporaires depuis son ouverture.

Le musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h et le prix d’entrée varie entre 7€ et 10€. Il est également possible de rentrer gratuitement dans le bâtiment pour admirer le splendide hall et ainsi observer le travail remarquable de Victor Horta.

Programme des activités proposées à l’occasion des 30 ans du CBBD:

Chaque mercredi des vacances d'été - Chasses au trésor (pour enfants)

10 août 2019 - La Nuit de la BD

15 et 16 septembre 2019 - La Fête de la BD de Bruxelles

5 et 6 octobre 2019 - Week-end festif des 30 ans

Crédit photo: Centre belge de la Bande Dessinée.

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La Galerie du Roi, monument souverain!

La Galerie du Roi membre du complexe des Galeries Royales Saint-Hubert. Facile et gratuite d’accès, elle accueille et fascine, avec la Galerie de la Reine et celle des Princes, environ 6 millions de visiteurs par an. Voici sa description d’hier et d’aujourd’hui.

 Les Galeries Royales Saint-Hubert sont situées au centre de Bruxelles, à deux pas de la Grand-Place. Elles ont été édifiées en 1847 sous la direction de Jean-Claude Cluysenaar. Elle fait office de prolongement de la Galerie de la Reine et reliera celle-ci, via le croisement avec la Rue de Bouchers jusqu’à la rue d’Arenberg. Bien que moderne et correctement entretenue aujourd’hui, elle a aussi beaucoup d’histoire. On notera principalement l’inauguration officielle de Léopold Ier le 20 juin 1847. La Galerie voit le déroulement du concours René Magritte en 1950. Le site est ensuite classé en 1986 et les travaux de rénovation, quant à eux, sont effectués à partir de 1995.

Ce qui fait, de la Galerie du Roi, un monument si particulier, c’est cette fameuse première projection cinématographique réalisée en 1895 par les frères Lumière et considérée, depuis lors, comme la première de l’histoire de Belgique.

 Les Galeries, sont, par ailleurs, une des premières réalisations de l’éclectisme, style architectural mêlant différents styles et marquant, dans nos contrées, la fin du XIXe et le début du XXe siècle. Dans le cas des galeries, on retrouvera de nombreuses traces de la Renaissance Italienne, reconnaissables grâce à leurs colonnes et leurs statues. Celles-ci sont, néanmoins, une version simplifiée de ce qu’était l’architecture au XVe siècle en Italie. Elles seront, en outre, proposées au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2008.

 La Galerie du Roi a, comme ses sœurs, un rôle principalement touristique, artistique et commercial. Cette première possède le Théâtre Royal des Galeries et plusieurs commerces de luxe tels que la parfumerie Les Ecuadors, Maison Dandoy, les cafés Aksum et Mokafé et le restaurant « Le Comptoir des Galeries ». La galerie est, aujourd’hui, la galerie commerçante la plus convoitée d’Europe.

 Prix et horaires

Gratuit, la Galerie est ouverte à tous, à n’importe quel moment.

Les commerces, cependant, ouvrent à heures diverses et ferment à 20h.

Accès

Trains: Gare centrale

Bus: Gare Centrale, Arenberg, De Brouckère

Trams: De Brouckere, Bourse

Métros : De Bouckere, Gare Centrale

Parkings : (Interparking : Ecuyers, Gare Centrale, De Brouckere)

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Vous passeriez bien par le Sablon...

Crédits photo

Le quartier du #Sablon est un lieu incontournable du tourisme bruxellois. Un endroit animé et chaleureux qui mêle art, commerce et gastronomie. Celui-ci forme un pentagone partant de la Place Royale jusqu’au Palais de Justice de Bruxelles, situé Place Poelart.

Située le long de la rue de la Régence, l’église Notre-Dame du Sablon surplombe la place. Ce joyaux du patrimoine religieux bruxellois fut érigé au 15ème siècle. De l’autre côté de la rue se trouve le Square du Petit Sablon  aménagé vers 1890. On le considère comme l’un des bijoux architecturaux du centre de Bruxelles, ce musée en plein air est orné de 48 statuettes en bronzes qui entourent le square.  Celles-ci illustrent le 16ème siècle et ses figures humanistes, comme par exemple Mercator, Louis Van Bodeghem et bien d’autres. 

Crédits photo

Connue notamment pour ses marchés d’antiquités, la place du Grand Sablon est encerclée par des chocolateries, galeries et restaurants. Il y règne une animation constante. Au milieu de la place se trouve la fontaine de Minerve bâtie en 1751. La rue de Rollebeek est endroit huppé du Sablon : bars, chocolateries, restaurants, tout le monde y trouve son plaisir. Elle part du Grand Sablon et s’arrête au bowling de Bruxelles.  Non loin de là se trouve le Palais de Justice de Bruxelles ouvert en 1883.

Dans ce pentagone on retrouve plusieurs styles architecturaux; notamment le style Gothique représenté par l’église Notre-Dame, l’art traditionnel que l’on peut observer avec l’ancienne manufacture de fourrures. Et enfin, le style hausmannien, une architecture omniprésente à Paris que l’on retrouve sur quelques façades des habitations au Sablon.

Pour visiter le marché des antiquaires, rendez-vous sur la place du Grand Sablon le samedi et le dimanche. Accessible par les trams 92, 93 et bus 27, 48, 95, celui-ci est ouvert de 9h à 17 le samedi et de 9h à 15h le dimanche.  

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Monument incontournable du paysage bruxellois: La Bourse de Bruxelles

La Bourse, ce monument incontournable du paysage bruxellois, se situe  sur le boulevard Anspach, actuellement devenu piétonnier. La Bourse est érigée entre 1868 et 1873 et inaugurée en 1873 sous les ordres de l’architecte Léon-Pierre Suys.

La Bourse de Bruxelles  © Ben2~commonswiki 

La Bourse est créée est dans le programme d’assainissement et d’embellissement du bas de la ville et de recouvrement de la Senne. Le grand Boulevard Central (aujourd'hui Boulevard Anspach) est alors construit et le bâtiment de la bourse est bâti.  La Bourse de Bruxelles est créée pour répondre à une demande importante de l’époque, d’avoir un seul et unique endroit ou centraliser les affaires.

Dès le milieu du 19e siècle, les industries sont en plein essor, les activités économiques sont en expansion à Bruxelles. La ville tire profit de son statut de jeune capitale du royaume de Belgique et profite de sa position centrale, alimenté par un nouveau réseau de chemin de fer qui assure une accessibilité bénéficiant en premier lieu les milieux d’affaires. C’est donc à ce moment-là que les personnes réclament la construction d’une bourse assez grande et majestueuse pour regrouper toutes les activités de transactions adéquates.

Le hall d’entrée de la Bourse  ©RTBF

Son style architectural commence par la façade principale du palais qui se compose de huit colonnes corinthiennes qui soutiennent et mettent en valeur un grand entablement orné d’une guirlande de fleurs et de fruits, symbole d’abondance. Dans le fronton triangulaire est sculptée la Belgique entourée de deux génies symbolisant le Commerce et l’Industrie. La bourse fait l’objet d’une très riche décoration. L’abondance de ses décorations et sculptures donne en ce sens raison à la dénomination de «  palais »  de la bourse et répond aux aspirations bourgeoises de l’époque. La bourse est un édifice éclectique qui mêle les styles néo Renaissance et second Empire avec un ensemble d’ornements et de sculptures d’artistes renommés de l’époque : les frères Jacquet, Guillaume de Groot, Albert Carrier-Beleuse et le très connu Auguste Rodin.

Façade de la Bourse de bruxelles © X.Vanderstuyft

L’emplacement actuel de la bourse est l’ancien emplacement du marché au beurre, lui-même installé sur les restes de l’ancien couvent franciscain des Récollets ( jusqu’en 1796). Le fait de se situer au centre d’un grand boulevard présente l’avantage de se trouver dans l’axe des rues du Midis, des Fripiers, et de la rue Neuve qui relient gare du Midi et du Nord. L’objectif est donc d’assainir les quartiers ou sont négociées, dans l’insalubrité des petites rues et impasses, les affaires de fonds publics. Le choix de l’emplacement de la Bourse et de ce quartier voué à devenir plus propre, fait l’objet d’un « lobbying » par des propriétaire directement intéressés, qui ont demandé à ce que la ville de Bruxelles écrive un mémoire et un article de presse pour promouvoir cette localisation.

Actuellement, la Bourse de Bruxelles est un lieu ou se donne plusieurs expositions par an, de thèmes divers et à prix différents. AUjourd’hui, le Beursschouwburg, théâtre d’exposition et association culturelle propose des activités variées, de l’exposition aux apéros sur le toit du bâtiment en passant par des concerts et des nuits de clubbing dans ses salles.

Plan du quartier de la Bourse ©  http://www.ilotsacre.be/images/virtualvisit/bourse_beurs.htm 

La bourse de Bruxelles se trouve près des monuments et/ou de places connus tels que :

La Grand place de Bruxelles    

Galerie de la Reine                        

Galerie Saint Hubert                        

La monnaie                                        

Place d’Espagne                                  

Gare centrale                                       

Le Musée Van Gogh

Place saint Géry

Le fameux café : le delirium

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Au cœur de Bruxelles... La Monnaie

Le Théâtre Royal de la Monnaie n’est pas un théâtre ordinaire, il est notamment connue pour ses 300 années remplies d’histoire, son trésor architectural du XIXe siècle, pour ses nombreux spectacles autres que théâtre comme les récitals, les concerts, les ballets, la dance, sa collection d’œuvres d’art, etc.

Le Théâtre Royal de la Monnaie © Yüsra Güles 

Le Théâtre Royal de la Monnaie est une salle d’opéra construite en 1700, par Gio-Paolo Bombarda, pour les représentations publiques de théâtre lyrique, dramatique et de ballet. Durant la colonisation française, peu avant 1800, Napoléon conseille de construire un nouveau bâtiment derrière l’ancien, qui a été conçu par l’architecte Louis Damesme. Pendant la colonisation hollandaise, les représentations proposées par le théâtre, qui avaient été interdites, sont à nouveau autorisées par le roi des Pays-Bas Guillaume 1er en 1830. C’est la présentation de l’œuvre « La Muette de Portici » interprétée pour la première fois, qui jouera un rôle important dans la lutte pour l’indépendance de la Belgique. En 1855, un incendie se déclare dans la salle d’opéra. Les murs et le péristyle de Damesme sont préservés. L'architecte belge Joseph Poelaert débute la reconstruction de la salle. En 1963, le Théâtre Royal de La Monnaie devient alors l’Opéra National.

Les constructions de la façade du bâtiment, imaginée par Louis Damesme, dans un style néo-classique, commencent en 1819. En 1853, l'architecte Eugène Simonis termine le fronton. Pendant les travaux en 1985, l’architecte liégeois Charles Vandenhove imagine le hall d'entrée avec l’aide de deux autres artistes. Pour le dallage en marbre noir et blanc, il fait appel à Sol LeWitt et à Sam Francis pour la construction du plafond. 

Le hall d’entrée © Goerges De Kinder

La grande salle compte 1152 places. Elle est une juxtaposition de plusieurs styles. Elle est composée d’éléments néo-baroques et néo-Empire. Joseph Poelaert participe à la restauration de la salle. Il s’inspire d’un modèle italien avec des caractéristiques françaises pour rénover la grande salle.

La Grande salle © Noëlle Fontaine

Aujourd’hui, c'est dans le but de sensibiliser les petits et les grands à l'opéra et de leur faire ressentir des émotions fortes que de nombreuses activités sont programmées à la Monnaie : des activités éducatives, culturelles et sociales.

Informations pratiques :

La Monnaie / De Munt Place de la Monnaie, 5 – 1000 Bruxelles

La Monnaie est ouverte du mardi au samedi de 10h00 à 18h00, fermé le lundi et dimanche. Les tarifs varient de 10 à 100€ selon le spectacle. L’accès est facilitée par les métros des ligne 1 et 5 à l’arrêt De Brouckère.

MM Tickets Hall d'entrée du Théâtre — entrée par la rue des Princes (Ouvert à partir d'une heure avant le spectacle dans le hall d’entrée.) Tél. :   +32 (0)2 229 12 11 E-mail :  tickets@lamonnaie.be

Ateliers de la Monnaie  Rue Léopold, 23 – 1000 Bruxelles Tél. :  +32 (0)2 229 12 00 E-mail :  info@lamonnaie.be

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La maison du roi et son architecture de conte de fée

                                                                        Photo Maison du roi: Myrabella

La maison du roi est l’un des édifices les plus emblématiques du centre de Bruxelles. Ce bâtiment au style architectural néogothique situé sur la grande place de Bruxelles est inscrit au même titre que les autres monuments du lieu au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il abrite aujourd'hui le musée de la ville de Bruxelles consacré au patrimoine de la capitale et à son développement urbanistique.

La Maison du Roi est à l'origine une halle au pain, nom qu'elle a conservé en néerlandais (Broodhuis). La date de sa première construction est du 13ème siècle mais c’est de 1321 que date la première mention de son existence. Elle fait partie d'un groupe de trois constructions à destination économique, la halle au pain, la halle aux draps et la halle à la viande ayant été détruis au cours de l’histoire. Elle a été remplacé au 15ème siècle par un bâtiment qui a abrité les services administratifs du Duc de Brabant qui devint Roi d’Espagne raison pour laquelle on l'appelle « Maison du Roi ». En raison des dégâts subis au cours de l’histoire dont notamment lors des bombardements Français de 1695, la ville le fait reconstruire milieu du 19ème siècle dans le style « néogothique ».

La Maison du Roi est un édifice à l’architecture néogothique, remanié en 1873 par l’architecte belge Pierre-Victor Jamaer. Au début du 19e siècle l’édifice tombe presque en ruine et c’est à ce moment que la ville décide de le démolir et de le reconstruire. Le bâtiment symbolise la culture du style "néo" tel qu'il est cultivé au 19ème siècle. Il s’inspire de son ancienne architecture classique de 1515 et de la Renaissance pour reconstruire un monument à la manière des styles gothiques. La Ville de Bruxelles étant propriétaire du bâtiment, elle fait le choix de le reconstruire dans un état idéal tel que ses architectes l'auraient voulu au début du 16ème siècle. Des analyses archéologiques ont été effectuées sur les murs de la vieille Maison et les spécialistes remarquent que le bâtiment est incomplet avec des nervures de voûtes sur la façade sans utilité. Ces traces témoignent de galeries et de balcons qui n’ont jamais été construits. Le projet de reconstruction s’inspire donc de ces témoignages et la volonté de perfection des architectes à redonner le passé idéalisé de l’édifice donne à la Maison du Roi l’apparence d’un château de conte de fée.Le délai de reconstruction aura duré 22 ans ce qui est un temps record pour un chantier de cette époque et aura couté la somme 1 800 000 francs belges

La Maison du Roi est aujourd’hui utilisée comme musée de la ville de Bruxelles consacré au patrimoine et à l’histoire des bruxellois. Il présente une collection diversifiée de maquettes, d’objets nationaux comme des drapeaux, des rampes d’escalier, des objets en ferronnerie, des sculptures, des peintures, des porcelaines, des plans de la ville, des collections archéologiques. Le musée met en avant les témoignages de l’évolution sociale, économique, intellectuelle, artistique et urbanistique de la Ville et de ses habitants. S’y trouve également la garde-robe de Manneken-Pis avec plus de 900 costumes.

Infos pratiques:

Musée de la Ville de Bruxelles - Maison du Roi

Grand-Place

1000 Bruxelles

+32 2 279 43 50

musea@brucity.be

http://www.museedelavilledebruxelles.brussels

Heures et jours d’ouvertures de la Maison du Roi:

Du mardi au dimanche de 10h à 17h

Fermé le lundi et les 1/1, 1/5, 1/11, 11/11, 25/12

Tarifs :

Entrée

Billet combiné donnant accès au Musée de la Ville de Bruxelles (Maison du Roi) et à la GardeRobe MannekenPis.

Adulte : € 8,00

Senior, groupe : € 6,00

Etudiant, demandeur d'emploi, bénéficiaire de l'intervention majorée ou du revenu d'intégration sociale : € 4,00

Article 27: € 1,25

Visitez 3 musées pour le prix de 2 : Musée de la Ville de Bruxelles, Musée Mode & Dentelle, Musée des Egouts

Gratuit

Moins de 18 ans

Habitants et personnel de la Ville de Bruxelles, enseignants et presse (sur présentation d'un document officiel)

I.C.O.M, I.C.O.M.O.S

Amis du Musée historique de la Région de Bruxelles

Membre de la Commission "International Police Association"

Premier dimanche du mois

Se rendre au musée

Tram (Bourse): 3-4

Bus: 48- 95

Metro: Gare Centrale/ De Brouckère: 1-5

Train: Gare Centrale

#bruxelles #brussels #grande-place #maisonduroi #muséedelavilledebruxelles

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La Reine des galeries Saint-Hubert

La galerie de la Reine forme, avec la galerie du Roi et la galerie des Princes, le complexe des galeries Saint Hubert. Étant une des premières galeries commerçantes d’Europe, elle accueille plus ou moins 6 millions de visiteurs par an.

Figurant sur la « liste indicative » de l’UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel, la galerie de la Reine est l’œuvre de l’architecte Jean-Pierre Cluysenaar. Inaugurée en 1847, cette galerie fait partie des plus anciennes d’Europe avec la galerie Vittorio Emanuele II de Milan. Autrefois appelée le « Parapluie de Bruxelles », elle a été construite en seulement 18 mois et avait pour but d’épurer un quartier populaire avec une combinaison d’habitations, de commerces, d’espaces culturels et de lieux de promenade.

D’une largeur de 8,30 mètres et d’une hauteur de 18 mètres, la galerie de la Reine liée à la galerie du Roi forme un couloir de 213 mètres de long. Elle est formée de pierres bleues au sol et d’immeubles à 3 niveaux. Son style est inspiré de la renaissance italienne grâce aux arcades situées aux rez-de-chaussée, aux baies serliennes et aux sculptures allégoriques. Les façades colorées de rose et d’ocre sont dues à de fausses plaques de marbre. La verrière a été fabriquée sur base d’une structure métallique autoportante faite d’arcs en plein cintre d’un seul tenant sur lesquels ont été placés environ 16500 carreaux de verre. Les styles architecturaux varient en fonction des étages des immeubles. Au rez-de-chaussée, l’ordre toscan est présent ; quant au deuxième niveau, c’est plutôt un ordre ionique qui règne et enfin, le troisième niveau est habillé de pilastres sans chapiteaux sur lesquels reposent la corniche sur laquelle la verrière est déposée.

Aujourd’hui, la galerie de la Reine est toujours occupée par le théâtre du Vaudeville mais aussi par la célèbre maroquinerie Delvaux, la chocolaterie Neuhaus et une pharmacie très convoitée. Le théâtre du Vaudeville, classé monument historique, est encore en activité dans le domaine des clubs privés et accueille des événements artistiques et des festivités. C’est une galerie très commerçante qui est composée de 14 enseignes plus populaires les unes que les autres, à savoir : la chocolaterie Pierre Marcolini, la Manufacture Belge de dentelles, la bijouterie Christian Lanckvrind, le glacier Häagen-Dazs, etc.

Situation ? La galerie de la Reine se situe entre la rue du  Marché aux Herbes et la rue des Bouchers.

Horaires ? Les commerces sont ouverts tous les jours de 10h00 à 20h00 et quant à la galerie, elle est constamment ouverte.

 Accès ? Tram : 3-4-51-92-94 Bus : 29-38-48-63-65-66-71-86-95 Métro : Gare centrale – Bourse Train : Gare centrale Parking : rue de l’Ecuyer, Grand Place

Prix d’entrée ? L’accès à la galerie de la Reine est libre et  gratuite pour tous.

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Delirium Café : le palais de la bière

tAmateur ou non de bières, c’est ‘The place to be’ pour passer un bon moment entre amis. Le Delirium Café est le bar qui propose le plus de bières à la carte, venant des 4 coins du monde. 

Le Delirium Café a été fondé en 2003 par Fabienne Charles et Joël Pêcheur à Bruxelles. Il sera récompensé 1 mois après son ouverture par le livre des records, comme étant l’établissement proposant le plus de bières au monde (2004 provenant de plus de 60 pays différents, en 2004). Par après, ce café est devenu une franchise. Le ‘Delirium Café’ s’est étendu jusqu’au Japon en passant par la France, le Brésil, l’Italie mais également les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Autriche et le Portugal.Depuis 2016, la bière est classée au patrimoine culturel immatériel de l’UNSECO.

Le Delirium café se situe dans le centre de Bruxelles, dans une petite ruelle (Impasse de la Fidélité). Sa réputation vient de sa carte diversifiée et variée. Il est donc naturellement le bar le plus célèbre de Belgique. La décoration est plutôt atypique ce qui rend l’endroit chaleureux. Sur les murs il y a plein de souvenirs liés à la bière et aux brasseries comme des plateaux, des verres, panneaux publicitaires en métal, … L’établissement compte 3 étages dont un sous-sol, où sont toutes les bières en bouteilles. Alors qu’au rez-de-chaussée, ce sont des bières au fût qui sont servies. Finalement, au 1er étage, ce sont des bières provenant de micros-brasseries qui sont proposées.

Son symbole est un éléphant rose, comme la bière Delirium Tremens (produite par la Brasserie familiale Huyge). L’éléphant rose est une métaphore causé par l’abus d’alcool ou autre substance et qui provoque des hallucinations.

Aujourd’hui, on compte plus de 2000 référencements de bières belges. La carte offre (en 2013, dernière mesure) 3162 bières du monde entier .Ce n’est pas tout, la carte propose aussi des absinthes, whiskys, tequila et autres alcools. Entre temps, 7 bars à thèmes se sont ouverts dans la capitale.

Impasse de la Fidélité 4, 1000 Bruxelles

02 514 44 34

Heures d'ouverture : Lundi-Jeudi: 10:00 – 04:00 Vendredi-Samedi : 10:00 – 06:00 Dimanche : 10:00 – 03:00

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6 BOUTS D’ARTS POUR S’ENRICHIR

crédit photo: www.fine-arts-museum.be

Pour une visite riche en découverte et d’éducation culturelle, ne  manquez pas de visiter les Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique situés au centre de Bruxelles.

Vous trouverez l’occasion de vous promener à travers les époques à la découverte des œuvres artistiques effectuées avec passion appartenant aux artistes qui ont fait et font toujours de la Belgique ce qu’elle est aujourd’hui, le tout rassemblé dans un seul et unique complexe. 

L’histoire du musée débuta, il y a 2 siècles ; il s’agissait premièrement d’un seul musée Royal. En 1794 pendant la Révolution française, quelques œuvres sont saisies et rassemblées par les révolutionnaires. 4 ans plus tard, ses œuvres sont confiées à Guillaume Bosschaert pour être conservées ainsi que beaucoup d’autres œuvres saisies sous la Révolution française.

En 1801, le Musée des Beaux-Arts de Bruxelles se crée par l’arrêté Chaptal et le premier consul Bonaparte, mais c’est en 1803 que le musée ouvrira officiellement ses portes et la ville de Bruxelles en deviendra le propriétaire, mais les visites ne sont permis que chaque jeudi et samedi, car les autres jours sont consacrés aux artistes qui, à l’époque ont leurs ateliers au sein du musée.

La Belgique étant devenue indépendante, permet donc au musée de céder à l’état belge et une partie consacrée à l’art moderne belge est créée dans le musée en 1845. Finalement, en 1919, le musée change de nom : au lieu de porter l’appellation « le Musée de Beaux-Arts de Bruxelles, on l’appellera « Musée Royal des Beaux-Arts de Belgique » et 6 ans plus tard, il aura son appellation actuelle qui est « Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique ».

Les musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique sont ; un ensemble de musées mettant en avant les quelque vingt mille œuvres artistiques, sculptures, et dessins de plusieurs artistes et peintres talentueux du 19e et 20e siècle. Ils permettent aux passionnés de l’art ainsi qu’aux simples visiteurs de pouvoir être transportés dans les pensées et idées de chaque artiste ou peintre selon son époque.

En effet, le complexe est un rassemblement de 6 centres d’arts différents dont le :

Musée Magritte : inauguré en 2009

Musée Fin-de-siècle : inauguré en 2013

Musée Oldmasters : créé en 1801

Musée Moderne : (fermé en 2011)        

Musée Meunier : maison de l’artiste Constantin Meunier achetée en 1930, transformée en musée en 1938 et réaménagée en 1986.

Musée Wiertz : complexe reprenant l’ancienne habitation de l’artiste Antoine Wiertz, son atelier et une conciergerie.

Les Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique se composent de différents styles architecturaux. Les différents plans des musées situés sur la rue de la Régence ont été dessinés par l’architecte Alphonse Balat.

Le complexe est principalement de style néoclassique (milieu XVIII- fin XIX siècle) et l’on reconnaît cela par des caractéristiques visuelles telles que : le grand hall d’entrée du musée Oldmasters conçu par Alphonse Balat et ses colonnes.

Musée Oldmasters

crédit photo:Wikipédia

Hall d’entrée

crédit photo:1001museumvisits.wordpress.com

  INFOS PRATIQUES

Musées royaux des beaux-arts

Rue de la régence 3

1000 Bruxelles

Du mardi au dimanche

10 :00 à 17 :00

Week-end

11 :00 à 18 :00

Collections de 4 à 15 euros

Musée Magritte 

Place Royale 1 (entrée sur la rue de la Régence 3)

1000 Bruxelles

Du lundi au dimanche-10 :00 à 17 :00

Week-end-11 :00 à 18 :00

 De 4 à 10 euros

Musée Fin-de-siècle 

Rue de la Régence 3

1000 Bruxelles

 Du mardi au dimanche-10 :00 à 17 :00

Week-end-11 :00 à 18 :00

De 3 à 10 euros

Musée Oldmasters

Rue de la Régence 3

1000 Bruxelles

Du mardi au dimanche-10 :00 à 17 :00

Week-end-11 :00 à 18 :00

De 3 à 10 euros

Musée Meunier 

Rue de l’Abbaye 59

1050 Ixelles

 Du Mardi au Vendredi-10 :00 à 12 :00 et 12 :45 à 17 :00

Week-end-uniquement groupes

VISITES GRATUITES

Musée Wiertz 

Rue Vautier 62

1050 Ixelles

Du Mardi au Vendredi-10 :00 à 12 :00 et 12 :45 à 17 :00

Week-end-uniquement groupes

VISITES GRATUITES

  N.B. Entrée libre dans tous les musées tous les 1e Mercredis du mois à partir              de 13h sauf pour les expositions temporaires.

  Musée Magritte

  crédit photo: Wikipédia

Musée fin-de-siècle

crédit photo:RTBF.be

Musée Wiertz

crédit photo:Irismonument.be

 Musées royaux des beaux-arts

crédit photo: Wikipédia

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Le Mont des Arts qu’en ciel...

Le Jardin du Mont des Arts   © Cédric Mayence

Le Mont des Arts est la place populaire et incontournable de Bruxelles. Situé en contrebas de la Place Royale, il est la transition harmonieuse entre le haut et le bas de la ville, entre la Place Royale et la Grand Place.

Le “Mont des Arts” est un complexe urbain qui comprend le Palais des congrès, la Bibliothèque royale de Belgique, les Archives générales du Royaume, la Chapelle de Nassau, le Carillon du Mont des Arts, des musées, des sculptures et le jardin. En termes de musées, il réunit le Musée du 18e siècle également appelé le Palais de Charles Lorraine, le Musée des instruments de musique, le Musée d’Art Ancien et le Musée d’Art Moderne. Le “Mont des Art” est, vraisemblablement, le lien qui unit le haut et le bas de la ville puisqu’il permet aux visiteurs du quartier royal de rejoindre le quartier du centre en l’espace de quelques minutes.

Historiquement, à la volonté du Roi Léopold II, le “Mont des Arts” s’inscrit dans le projet pour l’Exposition Universelle de 1910. Malgré le blocage de la Ville de Bruxelles, l’architecte Henri Maquet commence à travailler sur le concept d’un complexe dédié aux Arts, à la Science et aux lettres et qui sert à réaménager le quartier Saint-Roch (actuelle Mont des Arts). La maquette est exposée à Bruxelles mais le projet est rejeté par le Sénat et la Chambre. Le Roi, fatigué par cette mascarade politique, décide, contre toute attente, de financer le projet par ses propres moyens. Il lance une solution provisoire. C’est l’architecte paysagiste français Jules Vacherot qui réaménage en 1908 le quartier Saint-Roch en le transformant en jardin-promenade en gradins, avec des terrasses, escaliers et cascades d’eau. Ce jardin a constitué et constitue toujours un lien naturel entre la Place Royale et la Grande Place. Le Roi Léopold II n’a jamais eu le temps d’inaugurer son jardin ni l’exposition universelle car il meurt le 17 décembre 1909.

Malgré le décès du Roi, le projet de réaménagement, de l’ancien quartier saint Roch, reste en suspens jusqu’en 1954. Cette même année les architectes, Jules Ghobert et Maurice Houyoux, décident de relancer le projet. Dans un style officiel et académique de la fin des années trente et influencé par l’ère classique, ils bâtissent un ensemble réunissant le Palais des Congrès, la Bibliothèque royale et les archives générales du Royaume. Les terrasses et l’agréable promenade le long des cascades disparaissent peu à peu, du paysage et laissent place à un espace dégagé qui s’ordonne autour d’un parc dessiné par René Pechère. Les concepteurs ont à cœur de bâtir un espace prestigieux à la gloire de la Belgique de l’après-guerre. Malgré des ajouts tardifs et des longues périodes de travaux, le complexe garde une homogénéité irréprochable et traduit à la lettre la volonté de ses concepteurs. Laissé à l’abandon pendant des années, le jardin se rénove en 2001. Cette nouvelle rénovation apporte des modifications importantes le long de l’avenue du Mont des Arts ; un espace de jeu est rajouté pour les enfants et une rivière sèche décore le lieu également.

Aujourd’hui, le complexe accueille de nombreux évènements festifs et culturels ; la Fête de l’iris, le Pride Village, les festivités de la Fête nationale, etc. Le complexe urbain est ouvert au public toute l’année. Le Mont des Arts est desservi par la ligne de tram 92, par les bus 33-38-48-71-86-95 et par le train par la Gare Centrale. A quelques minutes à pied du jardin, les visiteurs peuvent rejoindre la Grande Place, le Parc de Bruxelles, le Mannenken Pis et d’autres nombreux sites touristiques.

1) BIP - Bruxelles Info Place                          9) Archives générales du Royaume

2) Palais du Coudenberg                              10) Palais de Charles de Lorraine

3) Musée BELvue                                          11) La Chapelle Protestante

4) Eglise St Jacques sur Coudenberg           12) Bibliothèque royale de Belgique

5) Espace culturel ING                                  13) SQUARE Brussels   

6) Musée des instruments de musique         14) BOZAR 

7) Musée Magritte Museum                          15) CINEMATEK

8) Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique

16) Musée de la Banque Nationale de Belgique

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Old England, La symphonie de Saintenoy

Le Old England est un Incontournable de l’Art Nouveau à Bruxelles. Il est également la maison du célèbre musée des instruments de musique. Il vaut le coup d’oeil tant pour les amateurs d’architecture que pour les mélomanes.

Le Old England fait partie du patrimoine architectural bruxellois. Il a été construit par l’architecte belge Paul Saintenoy en 1899. Le bâtiment est occupé jusqu'en 1974 par un magasin de vêtements et de tissus, le “Old England” à l’origine de son nom. En 1989 le Old England est rénové en vue d’une réaffectation. À l’heure actuelle, le bâtiment est occupé par le MIM (Musée des Instruments de Musique). Au Saintenoy s’ajouteront plus tard 2 nouveaux bâtiments qui en font également partie.

Comme dit précédemment, le MIM est composé de 3 bâtiments : le Old England de Saintenoy, l'hôtel néoclassique de Barnabé Guimard et enfin un dernier sans style apparent situé dans la rue Villa Hermosa. Le Old England a été construit dans le style art nouveau. On y trouve des structures en fer forgé dont les formes courbées sont inspirées par le monde végétal. Le bâtiment possède également des frises en faïences, une tourelle et enfin une marquise vitrée à l’entrée.

Chaque bâtiment du musée a un rôle spécifique. Pour des raisons d'exigences muséales des installations concernant notamment la climatisation et la résistance au feu, le Old England n’est utilisé que pour l'accueil des visiteurs ainsi que pour le dispatching des ces derniers dans les différentes parties du musée. Les instruments sont exposés dans le bâtiment néoclassique de Guimard. La dernière partie située à la rue Villa Hermosa sert de réserve pour les instruments qui ne sont pas exposés.

Le Old England se situe à la rue Montagne de la Cour 2 au centre de la capitale belge. On peut y accéder par le biais de différents transports. En train à proximité de la gare centrale, en métro avec les lignes 1 et 5, en tram avec les lignes 92 et 93 (arrêt Royale) ou en bus avec les lignes 27, 29, 38, 63, 65, 66, 86 et 95 (arrêt Royale). Le MIM est ouvert du mardi au vendredi de 9h30 à 17h et le week ends et jours fériés de 10h à 17h. Les prix varient de 4€ pour les demandeurs d’emploi ou étudiants dans une filière artistique, 8€ pour les seniors de plus de 65 ans ou 10€ pour les adultes entre 19 et 64 ans. L’entrée est gratuite pour les enfants et adolescents de moins de 18 ans.

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Crédit photo : Wikipédia

L’hôtel de ville est le seul vestige médiéval de l’une des plus belle place du monde classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO : la grande place de Bruxelles. Étape touristique incontournable dans la capitale de l’Europe, le monument est aussi riche en histoire qu’au niveau architectural.

Le quartier de la Grand-Place est à l'époque un vaste marécage entouré de bancs de sable. Rapidement, la place centrale de Bruxelles devient un endroit de commerce ou maraîchers et commerçants se retrouvent pour faire des affaires. L'Hôtel de Ville est construit au 15e siècle, L'architecte n’est pas réellement déterminé mais les historiens estiment qu’il s’agirait de Jean Bornoy dans une collaboration avec Jacques Van Thienen. Il est le seul vestige du moyen âge sur la place. Le bombardement de la ville de Bruxelles par les troupes françaises en 1965 ont endommagé l'hôtel de ville. L’édifice a été réparé et façonné sous le style classique par l'architecte Corneille Van Neven qui édifia les trois ailes de style Louis XIV. Jusqu’en 1795, ces ailes abritèrent les États du Brabant.

L’hôtel de ville se compose de deux ailes séparées par une tour de style gothique 96 mètres de haut et au sommet de laquelle prône une statut représentant Saint Michel, Saint patron de la ville terrassant le démon. La tour ne se trouve pas exactement au milieu du bâtiment, la partie de gauche et celle de droite ne sont pas vraiment identiques bien que celles-ci aient été construites pour tromper le regard. La façade principale de l'hôtel de ville est ornée par de nombreuses statues représentant les ducs et duchesses de Brabant. La cour intérieure de l'hôtel de ville possède un pavement marqué d'une étoile qui indique le centre géographique de Bruxelles, identique à la place du Capitole à Rome. L'arrière de l'hôtel de ville est constitué de trois ailes de style classique. Une vieille légende connue des Bruxellois raconte que l'architecte qui a conçu le bâtiment s'est suicidé en se jetant du sommet du beffroi après s'être rendu compte de de l’asymétrie du monument.

À l’heure actuelle, une partie de l’hôtel de ville est utilisée comme musée, des visites guidées y sont organisés pour les écoles et pour les particuliers ; au programme : l’histoire du bâtiment et sa fonction politique ainsi que la présentation de ses espaces prestigieux : la salle du conseil communal, la salle des mariages, la salle gothique, l’escalier d’honneur, l’antichambre du cabinet du Bourgmestre. Les habitants de la commune de 1000 Bruxelles peuvent également célébrer leur mariage au sein de l’hôtel de ville.

Infos pratiques :

•        Hôtel de Ville de Bruxelles

◦        Grand-Place

◦        1000 Bruxelles

•      + 32 2 513 89 40

•      http://visit.brussels

Hôtel de Ville est ouvert: 

Tous les mercredis : 

•       13h : français 

•       14h : anglais 

•       15h : néerlandais 

Tous les dimanches : 

•       10h : anglais  

•       11h : néerlandais

•       12h : français 

•       14h : français 

•   ��   15h : anglais 

•       16h : anglais 

Tarifs : 

•       Adulte : 7 €euros

•       Senior, étudiant : 5 € euros

•       Enfants de moins de 12 ans : gratuit

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Faites comme chez vous, faites comme le Roi

Plus grand symbole de la Monarchie constitutionnelle régnant en Belgique, le palais royal de Bruxelles est un des monuments les plus épatant, qui vaut très certainement le détour.

Crédits 

Le palais royal est, comme son nom l’indique, la résidence du Roi de Belgique. Cependant, cette résidence est uniquement administrative : en d’autres termes, elle est le lieu de travail principal du gouverneur. La majeure partie de ses visites y sont d’ailleurs organisées.                                                                        Le palais abrite également les bureaux de la Reine ainsi que ceux des autres membres de la famille mais aussi, les services de la Maison du Roi : le Cabinet, le Secrétariat-général, la Maison Militaire, etc.

Retour aux origines et à l’histoire, le palais royal belge est construit en 1815. Guillaume Ier des Pays-Bas, à la recherche d’une résidence à Bruxelles, décide de réunir les deux hôtels centraux par un bâtiment central à la colonnade. Trois architectes mettent tout en œuvre et finalisent la construction du palais en 1829. Plus tard, Léopold II arrive au pouvoir et décide d’agrandir la taille de la résidence royale pour y loger sa famille, mais également y recevoir les réceptions et cérémonies publiques. Enfin, quelques années plus tard, le palais s’agrandit et atteint sa taille finale en 1909, sous le règne de Octave Flanneau.

Les amoureux d’architecture ancienne n’ont pas le droit de manquer la visite du palais royal. Ce dernier, constitué d’immenses colonnades, de jardins soigneusement entretenus, de plusieurs rangées de fenêtres toutes aussi symétriques les unes que les autres et bien sûr, d’incroyables pièces décorées, suffit pour rendre heureux tout amoureux d’histoire. Son harmonie, ses murs pâles, le marbre blanc du grand escalier de Venise, les dorures, ses gigantesques miroirs, lui donnent un charme plus que particulier. Certaines pièces témoignent de la chute de l’Ancien Régime : dorures et bas-reliefs mettant en scène des anges dansant et jouant de la musique sont représentés sur les murs.

Aujourd’hui encore, le palais royal offre la possibilité d’accueillir certains évènements. Mis à part les différents bureaux de la famille royale, des salles richement ornées y sont entièrement dédiées aux réceptions : manifestations diverses annuelles, visites de chefs d’Etat ou encore, concerts de Noël, le palais reste ouvert aux faits publiques.

Infos pratiques 

Pour visiter ce charmant palais et s’y sentir comme un Roi, il suffit de se rendre dans le centre de Bruxelles. Celui-ci se trouve à la place Royale, et les transports desservent parfaitement les lieux : les trams 92 et 93 ainsi que les bus 27, 71 et 95 y marquent un arrêt.

Les visites sont possibles du mardi au dimanche, dès 10h30 et jusque 15h45 et les tarifs restent on ne peut plus abordables du fait de leur gratuité.