#Baudouin de Constantinople
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dreamconsumer · 9 months ago
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Portrait of Baudouin I, Latin Emperor of the Orient (1171-1206). He became Emperor of Constantinople by participating in the Fourth Crusade. He's known as Baudouin IX of Flanders (or Baudouin VI of Hainaut).
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ltalaynareor · 2 months ago
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Cinq romans historiques que j'adore :
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Le roman du Conquérant est sans doute un chef d'œuvre, une étude du caractère et du personnage de Mehmet II, le conquérant de Constantinople.
Les rois maudits ,... Que dire de l'immense Maurice Druon si ce n'est que c'est à cause de lui que tout le monde pense que Jacques de Molay sur son bûcher à maudit le roi de France, Nogaret et le pape, mais grâce à lui que nous avons Game of Thrones.
L'étoile de pourpre est mon roman jeunesse préférée, depuis mes 9 ans. Baudouin est mon premier amour ❤️
Raimond d'Orient est un roman chouchou. L'histoire du comte Raymond IV de Toulouse qui part à la première croisade, mon deuxième préféré sans doute.
La trilogie de Robyn Young, L'âme du Temple est l'une des raisons pour laquelle je me suis lancée dans des études d'Histoire.
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titou-nz · 3 years ago
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Pétra - Jordanie
Période romaine
En l'an 64 av. J.-C., les Romains établissent une province romaine en Syrie. Ils créent une confédération de dix cités-États : la Décapole. Celle-ci entrave toute future expansion des Nabatéens. En 106, sans doute après la mort du dernier roi nabatéen Rabbel II le royaume est annexé, puisqu'il n'y a eu apparemment aucun combat, sur l'ordre de l'empereur romain Trajan par Cornelius Palma, gouverneur de Syrie. Celui-ci fait de Bosra, qui devient rapidement la deuxième ville nabatéenne en importance, la capitale de la nouvelle province romaine d'Arabie (provencia Arabia). L'empereur Trajan renomme Bosra (alors appelée Bostra) en Nea Traiane Bostra, ou « Nouvelle Bostra de Trajan », et Pétra reçoit le titre honorifique de métropole (metropolis). Un peu plus tard, en 114 Pétra devient la base de départ pour les attaques romaines contre l'empire des Parthes en Iran, à l'est. L'ouverture des routes maritimes à l'époque romaine détourne les flux commerciaux de la ville et porte un coup fatal à Pétra et aux Nabatéens. À partir de l'occupation romaine, quelques caravanes s'arrêtent encore à Pétra, mais au fil du temps elles deviennent de plus en plus rares malgré la construction d'une route romaine de 400 km reliant Bosra, Pétra et le golfe d'Aqaba. En 131, l'empereur Hadrien se rend sur le site et lui donne son nom : Pétra Hadriana. Durant la « Pax Romana », la multiplication des constructions révèle que la ville connaît malgré tout une période prospère. Lors de la réorganisation de l'Empire commencée par l'empereur Dioclétien, elle devient la capitale de la « Palaestina taertia » ou « Palaestina salutaris ».
Période byzantine
En l'an 330 le premier empereur chrétien, Constantin Ier, fait de Byzance sa nouvelle capitale et la renomme Constantinople. Pétra fait désormais partie de l'Empire romain d'Orient et l'empire y encourage comme sur tout son territoire la diffusion de la foi chrétienne en construisant des églises. Les habitants de la ville restent d'abord fidèles à leurs croyances, mais en 350 un évêque est nommé à Pétra, et un siècle plus tard de grandes églises sont édifiées dans la ville. Athanase d'Alexandrie mentionne un évêque de Pétra nommé « Asterius ». Le Deir sera même utilisé comme église durant cette période, des croix peintes sur ses murs, et trois autres églises seront découvertes lors de recherches. La vaste « Tombe de l'urne » de l'époque nabatéenne, qui correspond à la tombe de Malichos II ou d'Arétas IV, devient une sorte de cathédrale en l'an 446. Au nord de Pétra, on trouve plusieurs tombes avec des croix gravées, indiquant que les chrétiens y enterraient leurs morts. Un violent tremblement de terre frappe Pétra le 19 mai 363, endommageant des monuments, dont le théâtre, et les aqueducs. D'après Cyrille, évêque de Jérusalem, « presque la moitié » de la ville est détruite quand le tremblement de terre frappe « à la troisième heure, et particulièrement à la neuvième heure de la nuit ». La ville déjà affaiblie depuis le début de la domination romaine par la diminution de ses activités commerciales, n'est pas reconstruite et se vide lentement de ses habitants.
Moyen Âge
La dernière mention de Pétra se trouve dans un texte écrit par Anthenogenes, évêque de la ville, vers la fin du Ve siècle ou le début du VIe. La conquête islamique de 629 - 632 passe par la région et semble avoir ignoré Pétra. Conquise par les Arabes, dont l'impact sur la ville n'est pas connu, Pétra, qui s'est progressivement vidée de ses habitants, est devenue un simple village vers 700. Cependant, l'historien Dan Gibson soutient dans son livre Qur'anic Geography que la ville sainte du Coran serait Pétra et que la relocalisation de la pierre noire par Abd Allah ibn az-Zubayr à l'emplacement actuel de La Mecque aurait fait sombrer la ville dans l'oubli. Au cours de la Première croisade, la ville est occupée par Baudouin Ier, du Royaume de Jérusalem, et forme le deuxième fief de la baronnie d'Al-Karak dans la Seigneurie d'Outre-Jourdain. Durant la domination franque, plusieurs fortifications croisées seront construites, dont les forteresses Al-Wu'ayrah et Al-Habis. La ville reste entre les mains des Francs jusqu'en 1187, année où Saladin les repousse lors de la bataille de Hattin et à Al-Karak, et prend possession de la région. Un pèlerin allemand nommé Thetmar révèle être passé près de Pétra en 1217, et le sultan Az-Zâhir Rukn ad-Dîn Baybars al-Bunduqdari traverse la ville en 1276. La ville tombe ensuite dans l'oubli.
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didanawisgi · 3 years ago
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“The Order was secretly established in 1096 in Constantinople, in preparation for an official public announcement in 1118 A.D. The Order was established under the leadership of a French Knight named Hughes de Payens, (whose grandfather Thibault de Payens le Maure de Gardille, was a Moorish Shiite Sufi). The Order was immediately recognized by King Baudouin (Baldwin) II of Jerusalem and given quarters in a building near the Dome of the Rock, on the supposed site of the Temple of Solomon, whence came the appellation Poor Knights of the Temple of Solomon or Templars.” - Timothy Hogan
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francepittoresque · 4 years ago
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26 avril 1248 : consécration de la Sainte-Chapelle de Paris abritant la couronne d’épines du Christ ➽ https://j.mp/33enZln En 1236, Baudouin II de Courtenay, empereur de Constantinople, s'était rendu en Occident pour solliciter du pape Grégoire IX et des princes catholiques (dont saint Louis) des secours en hommes et en argent, la situation à Constantinople étant critique. L'année suivante, il avait proposé au roi de France d’acquérir la couronne d’épines #CeJourLà #26Avril #Sainte #Couronne #épines #Christ #relique #consécration #SainteChapelle #religion #chrétienté #catholicisme #empereur #Orient #roi France
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vksehfk23 · 2 years ago
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Barisan, the first head of Ibelin, married Helvis, the heiress of Ramla, obtained Ramla by wedlock, Hugues, Baudouin, Balian, and Ermangar. Stéphanie from Ermengarde has 판도라 조작된 낙원 11회 다시 보기 11화 E11 tvNthree sons and two daughters. As time passes, the eldest son inherits Ibelin and the second son inherits Ramla, but the eldest son, Wig, becomes a soldier on the pilgrimage to Santiago. His second son, Baudouin, inherits Ibelin, but gives Ibelin to his youngest son, Balian, who has no estates with Ramla, which he rules. The third son, B판도라 조작된 낙원 11회 다시 보기 11화 E11 tvNalian, later married Maria Komnini, a princess of the Byzantine Empire and the widow of Amory I, and obtained Nablus, which had been under the direct control of the queen since Melisande. Moving on to the island of Cyprus, he ceded Ramla to get Ibelin, Ramla, Nablus, and Beersheba.
Balian's descendants were the most influential nobles in the kingdoms of Jerusalem and Cyprus. Balian's eldest son, John, ruled the county of Beirut in the kingdom of Jerusalem and was in the position of regent in the kingdom of Cyprus판도라 조작된 낙원 11회 다시 보기 11화 E11 tvN at the same time. When he tried to put Cyprus under him, he rebelled against the emperor's authority as an opposition leader. In 1241, the Ibelin family regained Jerusalem according to the emperor's end-of-war treaty, and in the aftermath, they returned the Ibelin territories that had been occupied by Saladin.
Together with Melisande of Arsuf, Balian III, ruler of Beirut, Baldwin, archdeacon of the kingdom of Cyprus, John, lord of Arsuf and consul of the kingdom of Jerusalem, and Guy, consul of Cyprus had many children, such as Balian III married Eschiva of Montbéliard and gave birth to John II of Beirut, who married the daughter of Guy I de la Roche, Duke of Athens. John of Arsuf was the father of Balian of Arsuf, who married Plaisance of Antioch.판도라 조작된 낙원 11회 다시 보기 11화 E11 tvN Guy was the father of Isabella, King Hugh I of the Kingdom of Jerusalem and wife of Hugh III of the Kingdom of Cyprus.
In this way, the Ibelin family came into contact with almost all crusader countries, including the satellite countries of the Latin Empire, and in particular, the Kingdom o판도라 조작된 낙원 11회 다시 보기 11화 E11 tvNf Cyprus was a queen family for generations. The Toulouse family is the family of Raymond, one of the main leaders of the 1st Crusade. Raymond was the younger brother of Guillaume IV, Count of Toulouse, but when Guillaume IV designated his daughter Philippa as his successor and died, he immediately usurped and became Count of Toulouse. For this reason, Guillaume IX, Duke of Aquitaine, married to Philippa, 판도라 조작된 낙원 11회 다시 보기 11화 E11 tvNattacked Toulouse several times claiming the title of count, but defended it well.
He was a devout Catholic and wanted to die in the Holy Land, so he was doing the Reconquista movement when he was invited to participate in the First Crusade by the papa판도라 조작된 낙원 11회 다시 보기 11화 E11 tvNl envoy, and he was the first of the princes to pledge to participate. As he was the oldest in age, he became the leader of the princes of southern France. In Constantinople, he made a new oath to the Eastern Roman Emperor Alexius I. After conquering Antioch, he had soldiers stationed in the city, but since he was driven out by Bohemond I, he declared that he wanted possession of Tripoli, south of Antioch, as his territory to hinder Bohemond's territorial expansion, but before o판도라 조작된 낙원 11회 다시 보기 11화 E11 tvNccupation. did However, as his soldiers hoped to advance on Jerusalem, they stopped once and attacked Jerusalem together with Godefroy of Bouillon.
At first he was made king of Jerusalem, but he refused because he did not want to be called king in the land where Christ died. Because of this, Godfrey was elected kin판도라 조작된 낙원 11회 다시 보기 11화 E11 tvNg, but Godfrey also did not want to be called king, so he used the title of guardian of the holy tomb. After that, he participated in the battle of Ascalon, but he could not capture this place because he had a quarrel with Godefrua over the occupation of Ascalon. Because of this, he broke with the Crusades and stayed in Constantinople. Here he joined the Crusaders in 1101, but was defeated in Anatolia. He returned to C판도라 조작된 낙원 11회 다시 보기 11화 E11 tvNonstantinople and set the goal of conquering Tripoli with the aid of Emperor Alexius Comnenus, but was killed during the expedition.
His nephew Guillaume Jourdain continued the siege, but Bertrand then replaced him and captured Tripoli in 1109, establishing the county of Tripoli. His subordinate, Raymondus de Aguilers, wrote the account of the First Crusade from Raymon판도라 조작된 낙원 11회 다시 보기 11화 E11 tvNd's point of view. Although he never saw the establishment of the county of Tripoli, he was recognized as the 1st Count of Tripoli because he nominally declared Tripoli his domain. Since then, he is active in the front line defending the north of the Kingdom of Jerusalem.
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nanshe-of-nina · 7 years ago
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WOMEN’S HISTORY † YOLANDE DE HAINAUT, MARKGRAVIN VAN NAMEN (1175 – August 1219)
Yolande was the third child and second daughter of Baudouin V, comte de Hainaut and Marguerite Ire, comtesse de Flandre. Her older sister, Isabelle, was the first wife of Philippe II de France and her older brother, Baudouin IX de Flandre, was the father of Jehanne and Marguerite II de Flandre. At some point, Yolande married Pierre II de Courtenay, a grandson of Louis VI de France and Adelaide di Savoia, by whom she had ten children. In 1212, her twin brother, Philippe, markgraaf van Namen, died childless and made her his heir. Meanwhile, in 1216, another one of Yolande’s brothers, Henri, died childless in 1216. Henri had gone on the Fourth Crusade in the company of the eldest brother, Baudouin, that had ended up sacking Constantinople rather than fighting against Muslims and the Latin barons elected Pierre as the new emperor, because Henri had no children and Baudouin’s only children were two young girls. Yolande and most of her daughters traveled to Constantinople by ship while Pierre elected to take the overland route. On the way there, he was taken prisoner by Theodōros Komnēnos Doukas (the father of Eirene Doukaina) and disappeared forever, as Yolande’s eldest brother, Baudouin, had done years previously. With Pierre gone, the title of emperor was offered to his and Yolande’s eldest son, Philippe, who refused it. So, instead, the title went to the next son, Robert, with Yolande acting as regent in the meantime. Yolande died in 1219, two years before Robert arrived from France. Before her death, though, she arranged for three of her daughters —Agnès, Marie, and Eléonore— to marry Geoffroi de Villehardouin; Theodōros I Laskaris, Emperor of Nicaea; and Philippe de Montfort, seigneur de Tyre. Yolande was an ancestor of Catherine de Courtenay, the third wife of Charles, comte de Valois and Árpád-házi Jolán, the second wife of Jaume I d’Aragó.
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jcarlosisla · 6 years ago
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Les vitraux de la Sainte-Chapelle sont créés à la demande de saint Louis, roi de France, pour décorer sa nouvelle Sainte-Chapelle. La Sainte-Chapelle est la chapelle du palais du roi. Elle a remplacé la chapelle romane Saint-Nicolas. Sa construction a été entreprise par Louis IX pour recevoir les reliques très précieuses provenant du palais de Boucoléon de Constantinople cédées par l'empereur Baudouin II : la Couronne d'Épines du Christ arrive à Paris en août 1239, un grand morceau de la Vraie Croix et des reliques importantes en 1241. La Sainte-Chapelle a été construite à partir de 1243 et la consécration solennelle a eu lieu le 26 avril 1248. Paris, France ➖ . . . #paris #france #paris_focus_on #architecture #parisianstyle #parismonamour #citytrip #vivreparis #pariscartepostale #parismaville #igersparis #citygrammers #parisianlife #parisjetaime #visitparis #parislovers #topparisphoto #topfrancephoto #topeuropephoto #hello_france #super_france #igersfrance #visitfrance #merveillesdefrance #parisjetaime #parismonamour #parigi #igersparis #church #stainedglass (en Sainte-Chapelle de Paris) https://www.instagram.com/p/B1syailID_9/?igshid=cmx34hold739
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reseau-actu · 6 years ago
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Les chevaliers de l’ordre du Saint-Sépulcre sont les gardiens des joyaux les plus emblématiques de la cathédrale ravagée. 
 Par Baudouin Eschapasse
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Jusqu’au 15 avril, chaque premier vendredi du mois, deux chevaliers campaient de part et d’autre de la couronne d’épines posée sur un délicat présentoir de velours, dans une petite chapelle axiale de Notre-Dame de Paris. Portant cape blasonnée et gants blancs, ils assuraient la protection de la relique. Lors de ces « vénérations » populaires, organisées également tous les vendredis de Carême et toute la journée du Vendredi saint, alors que défilaient devant le reliquaire des milliers de fidèles, la même escorte accompagnait ce « trésor » dans tous ses déplacements. Pour une raison simple : depuis une décision du cardinal Dubois, en 1923, l’ordre équestre du Saint-Sépulcre est chargé de veiller sur cet objet que la tradition catholique présente, au même titre qu’un morceau de bois et un clou conservés dans une châsse voisine, comme des témoignages du supplice du Christ. 
Après l’incendie qui a ravagé la cathédrale, ces cérémonies ont été suspendues. Elles reprendront le 6 septembre à Saint-Germain-l’Auxerrois jusqu’à l’achèvement des travaux de reconstruction de Notre-Dame. Mais cela n’empêchera pas, le 15 août, une délégation d’une vingtaine de chevaliers du Saint-Sépulcre de participer à une grande procession qui reliera le chevet de la cathédrale (le point de départ est fixé sur le pont Saint-Louis) à Saint-Sulpice pour la fête de l’Assomption. Et, comme chaque année, ce sont ces mêmes chevaliers qui transporteront le brancard fleuri sur lequel sera installée une grande statue d’argent représentant la Vierge, offerte par Charles X à l’évêché. 
Pèlerine de toile. Enveloppés dans une pèlerine de toile frappée de grandes croix de Jérusalem, dissimulant une élégante redingote, les chevaliers du Saint-Sépulcre, parfois coiffés d’un petit béret noir appelé « bonnet », détonnent dans la foule. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Pour le savoir, il faut se rendre dans une petite église proche des Halles, la paroisse Saint-Leu-Saint-Gilles, siège parisien de cette étonnante confrérie. Les chevaliers du Saint-Sépulcre s’y réunissent pour une messe chaque vendredi. Ils sont une trentaine, sur les 150 que compte l’Ile-de-France, à y prier régulièrement, dont le général Jean-Marie Faugère, qui dirige la lieutenance de France (1 000 chevaliers, dont 15 % de dames, l’ordre étant mixte depuis 1888).
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Vidéo. Les secrets des cathédrales : Notre-Dame de Paris.
« L’histoire de notre ordre trouve ses racines en Terre sainte. Non à l’époque des croisades, comme le prétend la légende, mais plus tardivement, au XIXe siècle, quelques années avant que le Saint-Siège ne décide de recréer un patriarcat latin à Jérusalem », explique l’ancien chef du 35 e régiment d’artillerie parachutiste. La vocation de cette institution centenaire s’apparente à celle d’une ONG. « Nous avons à cœur de soutenir les communautés chrétiennes au Moyen-Orient », confie Olivier de Portzamparc, également chevalier. « C’est parce que nous entretenons un lien particulier avec la Terre sainte que notre ordre a été chargé de défendre les reliques de la Passion conservées à Notre-Dame », poursuit ce général de brigade aérienne à la retraite. 
Adoubement. Dans ce rôle de protecteur des reliques, le père Jean-Marc Fournier, aumônier des sapeurs-pompiers de Paris, lui-même chevalier de l’ordre, s’est illustré, le 15 avril, en entrant dans la cathédrale en flammes pour en sortir cette couronne d’épines découverte, selon l’Eglise, à Jérusalem en 326 par Hélène, mère de l’empereur Constantin Ier, converti au christianisme. « Evacuée » à Byzance au début du VIIe siècle, elle fut vendue par le dernier empereur latin de Constantinople, Baudouin II de Courtenay, à Louis IX en 1238. Conservée à la Sainte-Chapelle jusqu’à la Révolution française puis transférée à la basilique Saint-Denis en 1791, elle est arrivée à Notre-Dame, sur ordre de Napoléon, en 1804. 
Si les chevaliers du Saint-Sépulcre sont invités dans nombre de cathédrales françaises, « les évêques aimant les convier à des messes pour donner un peu de lustre et de solennité à certains offices, note Stéphane Lancereaux, directeur d’une école de piano, devenu chevalier en 2010, c’est bien avec Notre-Dame que leurs liens sont les plus étroits ». C’est là que se déroulent, depuis plus d’un siècle, les adoubements des chevaliers. Chaque année, une quarantaine de personnes y sont intronisées, début octobre, après une procédure de sélection de plusieurs mois. « La messe au cours de laquelle j’ai été adoubé constitue l’un des moments les plus forts de ma vie chrétienne », confie José-Luis Bilbao (photo, à dr.). Ce chef d’entreprise d’origine espagnole attend avec impatience la réouverture de Notre-Dame. D’ici là, l’ordre deviendra itinérant. La prochaine cérémonie se déroulera à Nice à l’automne§
De Jérusalem à Paris
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1336 Première mention d’un adoubement de chevalier de l’ordre du Saint-Sépulcre. 
1489 Le pape Innocent VIII décide de regrouper les ordres militaires. L’ordre du Saint-Sépulcre est rattaché à celui des Hospitaliers. 
1806 François-René de Chateaubriand est adoubé chevalier de l’ordre à Jérusalem. 
1847 Le pape Pie IX rétablit les « milites sancti Sepulcri ». Ces chevaliers ont pour mission d’aider à la recréation du patriarcat latin de Jérusalem. 
2019 L’ordre équestre du Saint-Sépulcre compte 30 000 chevaliers et dames de par le monde.
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arthisour-blog · 8 years ago
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Louis Gallait (May 10, 1810 – Nov 20, 1887) was a Belgian painter. He lay at the basis of a revival of history painting in Belgium. He earned his reputation especially with the large painting of Charles V’s abdication. Gallait’s works were esteemed because of their realism, faithfulness of the costumes and color composition of his paintings. He was also a distinguished portrait painter.
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Louis Gallait was a Belgian painter he lay at the basis of a revival of history painting in Belgium. He earned his reputation especially with the large painting of Charles V’s abdication. Gallait’s works were esteemed because of their realism, faithfulness of the costumes and color composition of his paintings. He was also a distinguished portrait painter. Gallait died in Brussels in 1887. There is a painting by Louis Gallait at the Norton Art Museum in West Palm Beach, Florida.
Gallait was born in Tournai, Hainaut, Belgium in 1810. He first studied in his native town under Philippe Auguste Hennequin. In 1832 his first picture, Tribute to Caesar, won a prize at the Salon of Ghent. He then went to Antwerp to continue his studies under Mathieu Ignace van Brée, and in the following year exhibited at the Brussels Salon Christ Healing the Blind. This picture was purchased by subscription and placed in the Tournai Cathedral. Gallait next went to Paris, and he sent to the Belgian Salons Job on the Dunghill, Montaigne Visiting Tasso in Prison, and — to the Brussels Gallery in 1841 — The Abdication of Charles V. The latter painting, which had been commissioned by the Belgian government, was hailed as a triumph and gained him a European reputation. The painting was exhibited together with a painting entitled the Compromise of Nobles by another young Belgian painter, Edouard de Bièfve. Both paintings subsequently travelled to exhibitions in many cities in Europe, and enjoyed a particularly enthusiast reception in Germany where they formed an important impetus for the development of a German school of history painting. Official invitations induced him to settle at Brussels.
Among his accomplished works may be named The Last Honors paid to Counts Egmont and Horn by the Corporations of the Town of Brussels, now at Tournai; The Death of Egmont, in the Berlin gallery; the Coronation of Baudouin, Emperor of Constantinople, painted for Versailles; The Temptation of St Anthony, in the palace at Brussels; The Siege of Antioch, Art and Liberty, Portrait of M. B. Dumortier and The Plague at Tournay, all in the Brussels gallery. A Gipsy Woman and her Children was painted in 1852. He also served as the director and president of the Académie Royale des Beaux-Arts.
“M. Gallait has all the gifts that may be acquired by work, taste, judgment and determination,” wrote Théophile Gautier. His art is that of a man of tact, a skilled painter, happy in his dramatic treatment but superficial. No doubt, this Walloon artist, following the example of the Flemings of the Renaissance and the treatment of Belgian classical painters and the French Romantic school, sincerely aimed at truth. Unfortunately, misled by contemporary taste, he could not conceive of it other than as dressed in sentimentality. As an artist employed by the State, he exercised considerable influence, and for a long time he was the leader of public taste in Brussels.
In 1849 he became correspondent of the Royal Institute of the Netherlands, and the next year he became associated member.
Notable students include Cesare Dell’Acqua.
Gallait died in Brussels in 1887.
Louis Gallait was originally published on HiSoUR Art Collection
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francepittoresque · 5 years ago
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26 avril 1248 : consécration de la Sainte-Chapelle de Paris abritant la couronne d’épines du Christ ► http://j.mp/33enZln En 1236, Baudouin II de Courtenay, empereur de Constantinople, s'était rendu en Occident pour solliciter du pape Grégoire IX et des princes catholiques (dont saint Louis) des secours en hommes et en argent, la situation à Constantinople étant critique. L'année suivante, il avait proposé au roi de France d’acquérir la couronne d’épines #CeJourLà #26Avril #Sainte #Couronne #épines #Christ #relique #consécration #SainteChapelle #religion #chrétienté #catholicisme #empereur #Orient #roi France
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didanawisgi · 6 years ago
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The Order was secretly established in 1096 in Constantinople, in preparation for an official public announcement in 1118 A.D. The Order was established under the leadership of a French Knight named Hughes de Payens, (whose grandfather Thibault de Payens le Maure de Gardille, was a Moorish Shiite Muslim, and some say a Sufi). The Order was immediately recognized by King Baudouin (Baldwin) II of Jerusalem and given quarters in a building near the Dome of the Rock, on the supposed site of the Temple of Solomon, whence came the appellation Poor Knights of the Temple of Solomon or Templars.
Timothy Hogan
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nanshe-of-nina · 7 years ago
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WOMEN’S HISTORY † BEATRICE DE NAPLES, LATIN EMPRESS OF CONSTANTINOPLE (1252 – 17 November/12 December 1275)
Béatrice de Naples was the second of the three daughters of Charles I of Naples and Beatritz, comtessa de Provença. In May of 1267, her father signed the Treaty of Viterbo with Baudouin II de Courtenay, titular emperor of Constantinople and Guillaume II de Villehardouin, prince d’Achaïe. Among other things, this treaty guaranteed that Béatrice would marry Baudouin’s son and heir, Philippe. They finally married on 15 October 1273, when she was around 21-years-old. Baudouin II died a few days later and Béatrice thus became the titular empress of Constantinople. On 25 November 1274, Béatrice gave birth to her only child, Catherine. She died a year later after an illness at the age of 27. Catherine later became the second wife of Charles de Valois (second surviving son of Philippe III de France and Elisabet d’Aragó) on 28 February 1301. Catherine was the mother of Jehanne de Valois, the wife of Robert III d’Artois, and the grandmother of Louis de Tarente, the cousin and second husband of Jehanne Ire de Naples.
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jcarlosisla · 6 years ago
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Les vitraux de la Sainte-Chapelle sont créés à la demande de saint Louis, roi de France, pour décorer sa nouvelle Sainte-Chapelle. La Sainte-Chapelle est la chapelle du palais du roi. Elle a remplacé la chapelle romane Saint-Nicolas. Sa construction a été entreprise par Louis IX pour recevoir les reliques très précieuses provenant du palais de Boucoléon de Constantinople cédées par l'empereur Baudouin II : la Couronne d'Épines du Christ arrive à Paris en août 1239, un grand morceau de la Vraie Croix et des reliques importantes en 1241. La Sainte-Chapelle a été construite à partir de 1243 et la consécration solennelle a eu lieu le 26 avril 1248. Paris, France ➖ . . . #paris #france #paris_focus_on #architecture #parisianstyle #parismonamour #citytrip #vivreparis #pariscartepostale #parismaville #igersparis #citygrammers #parisianlife #parisjetaime #visitparis #parislovers #topparisphoto #topfrancephoto #topeuropephoto #hello_france #super_france #igersfrance #visitfrance #merveillesdefrance #parisjetaime #parismonamour #parigi #igersparis #church #stainedglass (en Sainte-Chapelle de Paris) https://www.instagram.com/p/B1syailID_9/?igshid=cmx34hold739
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nanshe-of-nina · 8 years ago
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Knights of the Kingsguard Ryam Redwyne “Ser Ryam Redwyne was the greatest knight of his day, and one of the worst Hands ever to serve a king.”
Lucamore Strong, “the Lusty” “The truth is not so funny. He was never called Lucamore the Lusty whilst he lived. His name was Ser Lucamore Strong, and his whole life was a lie. When his deceit was discovered, his own Sworn Brothers gelded him, and the Old King sent him to the Wall. Those sixteen children were left weeping.”
Criston Cole, “the Kingmaker” Ser Criston Cole. Criston the Kingmaker had set brother against sister and divided the Kingsguard against itself, bringing on the terrible war the singers named the Dance of the Dragons. Some claimed he acted from ambition, for Prince Aegon was more tractable than his willful older sister. Others allowed him nobler motives, and argued that he was defending ancient Andal custom. A few whispered that Ser Criston had been Princess Rhaenyra’s lover before he took the white and wanted vengeance on the woman who had spurned him.
Terrence Toyne For comfort, she turned to a knight of the Kingsguard, Ser Terrence Toyne. The pair was discovered abed by Aegon himself in 178. Ser Terrence was tortured to death and both Lady Bethany and her father were executed. When Ser Terrence’s brothers sought to avenge his death, Prince Aemon the Dragonknight was slain while defending his brother, King Aegon.
Aemon Targaryen, “the Dragonknight” “My father was Maekar, the First of his Name, and my brother Aegon reigned after him in my stead. My grandfather named me for Prince Aemon the Dragonknight, who was his uncle, or his father, depending on which tale you believe. Aemon, he called me …”
Olyvar Oakheart, “the Green Oak” Ser Olyvar the Green Oak all in white, dying at the side of the Young Dragon. Dorne is no fit place for any Oakheart.
Gwayne Corbray “Daemon was the Warrior himself that day. No man could stand before him. He broke Lord Arryn’s van to pieces and slew the Knight of Ninestars and Wild Wyl Waynwood before coming up against Ser Gwayne Corbray of the Kingsguard. For near an hour they danced together on their horses, wheeling and circling and slashing as men died all around them. It’s said that whenever Blackfyre and Lady Forlorn clashed, you could hear the sound for a league around. It was half a song and half a scream, they say. But when at last the Lady faltered, Blackfyre clove through Ser Gwayne’s helm and left him blind and bleeding.”
Barristan Selmy, “the Bold” “Of these seven, only Ser Barristan Selmy is made of the true steel, and Selmy is old.”
Lewyn Martell “I never had the honor to know Prince Lewyn,” Ser Arys said, “but all agree that he was a great knight.”
Arthur Dayne, “the Sword of the Morning” They whispered of Ser Arthur Dayne, the Sword of the Morning, deadliest of the seven knights of Aerys’s Kingsguard, and of how their young lord had slain him in single combat.
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reseau-actu · 6 years ago
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Si les flammes ont ravagé, lundi 15 avril, une partie substantielle de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, de nombreux trésors liturgiques, artistiques et architecturaux ont pu être sauvés de l’incendie.
En images : Notre-Dame de Paris, avant et après l’incendie
La « forêt » : perdue
La « forêt » est le surnom donné à la charpente en chêne de la cathédrale, un joyau de l’architecture médiévale vieux de huit siècles, qui n’était pas visible des visiteurs.
Cette charpente immense (cent mètres sur treize dans la nef, dix mètres de hauteur), installée vers l’an 1220, était composée d’un enchevêtrement de poutres provenant chacune d’un arbre différent. Pas moins de 21 hectares de forêt ont été nécessaires à la construction. Si certaines poutres des transepts et de la flèche avaient été changées lors de rénovations au milieu du XIXe siècle, d’autres poutres du XIIIe siècle étaient encore en place.
La « forêt » a été complètement dévorée par les flammes lors de l’incendie. La croisée du transept et une partie du transept nord se sont effondrées.
Dans la « forêt » de Notre-Dame de Paris, au début des travaux de rénovation, en juin 2018. LUDOVIC MARIN / AFP
La flèche : perdue
La flèche était une sorte de tour qui s’élevait au centre de la cathédrale et culminait à 93 mètres du sol, en prenant appui sur les quatre piliers du transept.
Cette flèche avait été mise en place en 1859, à l’occasion de la rénovation menée par l’architecte Viollet-le-Duc. A sa base trônaient les statues monumentales en cuivre de douze apôtres et les représentants des quatre évangélistes. A son sommet, un coq en métal, pensé comme un « paratonnerre spirituel » protégeant les fidèles, abritait trois reliques (l’une des soixante-dix épines de la sainte couronne du Christ, une relique de saint Denis et une de sainte Geneviève). La couverture en plomb recouvrant la structure en chêne de la flèche étant très usée, d’importants travaux de rénovation avaient été lancés en 2018.
L’incendie a provoqué l’effondrement complet de la flèche, et la disparition quasi certaine du coq et de ses trois reliques. En revanche, les seize statues en bronze ont échappé de justesse à la disparition : elles avaient été retirées la semaine précédente et envoyées en Dordogne pour y être restaurées.
La flèche de Notre-Dame de Paris, en 2018. LUDOVIC MARIN / AFP
La structure, la façade et les tours : sauvées
Selon le ministre de la culture, Franck Riester, « la structure principale » de Notre-Dame a été sauvée de l’incendie, même si les pompiers continuent d’évaluer la résistance du bâtiment pour prévenir d’éventuels effondrements. Les deux tours et la façade de la cathédrale ont été épargnées par les flammes.
Le parvis de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, en juillet 2016. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Le bourdon : épargné
La plus grosse cloche de Notre-Dame, le bourdon, est nichée dans la tour sud. Fondue il y a plus de trois cents ans, elle pèse plus de 13 tonnes et résonne pour les fêtes catholiques et lors des grands événements, comme la mort du pape ou l’élection d’un nouveau souverain pontife.
Le bourdon a réchappé à l’incendie.
Le bourdon de Notre-Dame de Paris. en février 2013. Charles Platiau / Reuters
La couronne d’épines : sauvée
La sainte couronne est la relique la plus précieuse de Notre-Dame de Paris. Posée, selon la croyance catholique, sur la tête de Jésus peu avant sa crucifixion, elle représente le symbole de la royauté du Christ.
Initialement composée de soixante-dix épines, qui furent progressivement distribuées et éparpillées à travers le monde, elle est désormais constituée d’un cercle de joncs réunis en faisceaux et retenus par des fils d’or, d’un diamètre de 21 centimètres. Conservée depuis 1896 dans un tube de cristal et d’or, elle était présentée aux fidèles de Notre-Dame de Paris chaque premier vendredi du mois.
Cette relique a été sauvée de l’incendie.
La Sainte Couronne, relique la plus précieuse de Notre-Dame de Paris, en 2014. Philippe Wojazer / Reuters
La tunique de saint Louis : sauvée
La sainte tunique est le vêtement simple que revêtit, en signe de modestie et de dépouillement, le roi de France Louis IX en 1239 lors de la cérémonie d’accueil de la sainte couronne. Celle-ci avait été rachetée à grands frais à Baudouin II de Courtenay, l’empereur latin de Constantinople.
Cette relique a été sauvée de l’incendie.
La Tunique de saint Louis, dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, en novembre 2012. PATRICK KOVARIK / AFP
Le « trésor » : sauvé
C’est dans cet endroit, situé au sud du chœur de Notre-Dame de Paris, que sont conservés et exposés les principaux objets sacrés et reliques de la cathédrale, dont la sainte couronne, un morceau de la croix et un clou de la Passion. Ce trésor liturgique, dispersé à la Révolution, a été progressivement reconstitué depuis.
Les principales pièces du « trésor » ont été sauvées de l’incendie, selon le ministre de la culture, Franck Riester.
Les trésors sauvés de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dans la mairie de Paris, le 16 avril 2019. Benoit Tessier / REUTERS
Les « grands Mays » : sauvés
Les chapelles de la nef abritaient treize tableaux monumentaux, les derniers rescapés des soixante-seize « grands Mays » offerts chaque 1er mai par la corporation des orfèvres parisiens, entre 1630 et 1707. Parmi eux, Saint Pierre guérissant les malades de son ombre (1635) et une Conversion de saint Paul (1635), deux œuvres de Laurent de la Hyre, ainsi que La Visitation (1716), de Jean Jouvenet, un chef-d’œuvre accroché sur le mur ouest de la chapelle Saint-Guillaume.
Notre-Dame de Paris compte de nombreuses autres œuvres d’art, dont trente-sept représentations de la Vierge.
Selon le recteur archiprêtre de Paris, Mgr Chauvet, cité par France Inter, les « grands Mays » ont pu être évacués au cours de l’incendie.
Le maître-autel : probablement sauvé
L’autel principal de la cathédrale, située dans le chœur, a été installé en 1856, lors des rénovations de l’architecte Viollet-le-Duc. Cette œuvre conjointe de l’orfèvre Louis Bachelet et des sculpteurs Armand Toussaint et Louis Vuilleminot est notamment composée de plaques de cuivre clouées et de dorures obtenues par électrolyse.
Derrière l’autel se trouve une statue monumentale du sculpteur Nicolas Coustou, une Vierge éplorée recueillant sur ses genoux le corps du Christ descendu de la croix, commandée par Louis XIV et réalisée entre 1712 et 1728.
Selon les premières constatations, le maître-autel ne semble pas avoir été détruit par l’incendie. La croix qui le surmontait est encore debout. On ignore l’état de la Pieta de Coustou.
Le chœur de Notre-Dame de Paris, où sont conservés et exposés les principaux objets sacrés et reliques de la cathédrale, en 2018. LUDOVIC MARIN / AFP
Le grand orgue : dans l’incertitude
Notre-Dame compte trois orgues, dont le plus remarquable est doté de cinq claviers, 109 jeux et près de 8 000 tuyaux.
Commencé au XVe siècle, le grand orgue s’est étoffé progressivement, jusqu’à atteindre au XVIIIe siècle sa taille définitive. Il a traversé la Révolution sans dommages, « grâce sans doute à l’interprétation de musiques patriotiques », selon le site de la cathédrale. Sa dernière restauration remonte à 2014. Les fidèles et les curieux pouvaient l’entendre lors des offices dominicaux ou de soirées de récitals.
On ignore l’état exact des orgues de Notre-Dame après l’incendie. Le ministre de la culture a indiqué, mardi matin, que le grand orgue avait « l’air d’avoir été assez atteint », tout en expliquant qu’il était trop tôt pour faire un diagnostic complet.
Selon Bertrand Cattiaux, facteur et restaurateur d’orgues installé en Corrèze, qui est chargé de l’entretien du précieux instrument, le « grand orgue a souffert mais pas de manière catastrophique ». Après avoit fait par téléphone un point avec le régisseur de la cathédrale, M. Cattiaux croit savoir que l’orgue « n’a pas souffert du feu, qu’il a été endommagé par les infiltrations d’eau des lances à incendie, mais pas de manière catastrophique ».
« L’eau a pu endommager les sommiers, qui sont des pièces maîtresses en bois, sur lesquelles reposent les tuyaux en liaison avec les cinq claviers » que compte l’instrument, a expliqué l’organier à l’AFP : « Il faudra donc d’abord évaluer les dégâts de l’eau, et éventuellement les effets de la chaleur dont auraient pu souffrir les quelque 8 000 tuyaux, notamment les tuyaux historiques datant du XVIIIe qui constituent plus de 60 % de l’ensemble. »
Le grand orgue de Notre-Dame de Paris, en 2004. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Les vitraux : dans l’incertitude
Notre-Dame de Paris compte de nombreux vitraux, dont trois célèbres rosaces du XIIIe siècle qui représentent les fleurs du paradis (la rose sud, la rose nord et la rose ouest).
Ces rosaces mesurant jusqu’à treize mètres de diamètre représentent les figures de la Vierge, de l’Enfant-Jésus et du Christ, entourés de médaillons figurant prophètes, saints, anges et rois.
On ignore pour l’instant l’état actuel des vitraux après l’incendie. Selon des témoins cités par France Inter, les rosaces ont tenu bon, même si certaines zones sont noircies. Mais une rosace « va peut-être devoir être démontée » en raison du plomb qui lie le verre, qui peut avoir fondu, selon Mgr Chauvet, le recteur archiprêtre de Paris.
Les vitraux de Notre-Dame de Paris, en 2018. LUDOVIC MARIN / AFP
Le mur du chœur : dans l’incertitude
Cette double clôture sépare la partie publique de la cathédrale de l’intérieur du chœur, où les chanoines se tenaient pour prier. Elle fut agrémentée au XIVe siècle de sculptures représentant la vie de Jésus, réalisées par Pierre de Chelle, Jean Ravy et Jean Le Bouteiller.
On ignore si le mur du chœur a été endommagé ou détruit par l’incendie.
Le chœur de Notre-Dame de Paris, en septembre 2008. POOL New / REUTERS
Notre sélection d’articles sur l’incendie de Notre-Dame de Paris
Maxime Vaudano et Pauline Eiferman
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Annie Kahn Source: Le Monde.fr
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