#libre-échange
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Que recouvrent les accords européens de libre-échange ?
Voix : Natacha Valla et Jacky Isabello Texte : Salvatore Serravalle J’aimerais savoir : que recouvrent les accords européens de libre-échange ? L’Union européenne figure parmi les principales zones commerciales au monde, et a conclu des accords de libre-échange avec des dizaines de partenaires économiques. Mais la politique commerciale de l’Union divise, certains y voient une fuite en avant…
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Impérialisme commercial
Rappel qui me paraît utile ces jours-ci 👉 La politique de Trump en 2025 en matière de commerce international n’est pas juste du protectionisme. C’est une forme d’impérialisme brutal — défendre mais surtout attaquer. Biden, prolongeant dans une certaine mesure le Trump de 2016, avait mis en place des protections raisonnables et favorables à terme aux travailleurs US par tarifs douaniers et…
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La Chine et le Pérou terminent leurs "négociations substantielles" pour améliorer l'ALE
La Chine et le Pérou sont parvenus à "des conclusions substantielles des négociations" sur l'amélioration de leur accord de libre-échange
La Chine et le Pérou sont parvenus à “des conclusions substantielles des négociations” sur l’amélioration de l’accord de libre-échange entre les deux pays, ont rapporté le 28 juin les médias chinois. Lors d’une réunion avec la présidente péruvienne Dina Boluarte à Pékin, le président Xi Jinping a déclaré que la Chine et le Pérou devraient coordonner et promouvoir la coopération dans des domaines…

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Le salon du tracteur..

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#accords de libre échange#agriculteurs#agriculture#colère#France#gouvernement#humour#liberté d&039;expression#Macron#manifestations#politique
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Pendant que vous êtes abreuvés de polémiques insignifiantes, un choc historique se prépare : deux visions du monde s’affrontent et votre avenir est au cœur de ce combat. 💣 Donald Trump n’agit pas au hasard. Derrière ses provocations, c’est une guerre totale qu’il mène contre l’ordre mondial établi : fin du libre-échange, retour des nations productrices, démolition des récits officiels… Il ne réforme pas, il renverse. ⚠️ Et pendant que les médias vous disent qu’il est "fou", il impose une doctrine redoutable : déstabiliser pour reconstruire. Reprendre le contrôle des chaînes de valeur, réécrire l’histoire contemporaine, faire exploser l’élite mondialiste de l’intérieur. Vous êtes les premiers concernés. 🌍 Ce n’est plus une lutte entre pays, mais entre deux capitalismes. Deux visions irréconciliables de l’humanité. Et vous devrez choisir votre camp.

https://geopolitique-profonde.com/videos/strategie-donald-trump-gptv/
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【 GARYANITH — ORGANISATION ÉTATIQUE 】

RÉSUMÉ : Garyanith était une monarchie absolue par le passé, puis s’est transformé par la suite en une monarchie semi-constitutionnelle. C’est le culte de l’ith qui confère le statut semi-divin au Namith, prouvant sa compatibilité et légitimant son règne. Les divers facteurs de sélection de la lignée impériale rendent celle-ci fragile et très supervisée. Aujourd’hui, les scientifiques ont mis en lumière quelques corrélations entre le cristal et la fécondité impériale, notamment par le biais d’expériences sur plusieurs générations. Si Garyanith est initialement un peuple très pacifique et plutôt conciliant, les récents événements – assassinat du dernier Namith et prise d’Ikklärm – ont bousculé l’organe militaire du pays qui s’active et mobilise une grande partie du peuple.
◽️ Fonctionnement institutionnel
〖 CERCLE IMPÉRIAL 〗
L’Empereur/l’Impératrice dit.e le « Namith » (0/1) : Incarnation à demi-divine, le Namith en règne porte le poids des choix, des grandeurs et des stratagèmes des précédents élu·es. Son rôle est découpé en 3 fonctions : exécutive, reproductive et représentative. Évidemment, son but premier est de mener son état à la prospérité, tout en se souciant du bien-être de son peuple, les garyanites. Le libre-arbitre du Namith est donc puissant, mais reste tout de même contestable par le Conseil Cristallin. Ce comité peut même selon certaines conditions, contourner ses décisions, voire l’évincer presque entièrement de son rôle de décideur (faisant alors du Namith une figure ornementale et reproductive). Cette figure impériale réside au sein de la cour intérieure, dans la capitale souterraine de Garyanith, Sqimithkan. Le Namith est déterminé par un procédé unique, un rituel ancestral : le Yarrith. Les enfants né.es de la reproduction du Namith précédent et de ses favorit.es sont exposé.es durant 3 jours consécutifs dans une caverne d’ith, avec uniquement de l’eau et des fruits. L’enfant qui aura subi le moins de séquelles psychologiques est désigné comme nouveau Namith, puisque cette excavation spéciale sature les esprits des êtres les moins compatibles avec l’ith. Les potentiel.les successeur.euses sont préparé.es en amont pour ce rituel, peu importe leur âge (en général entre 6 et 13 ans). Gaaxith est le titre désignant l’élu.e issu.e du Yarrith.
Les Concubin.es (5/5) : Ce sont les amant.es du Namith, qui sont utiles à des fins reproductives. Présélectionné.es grâce à leur patrimoine génétique pour contribuer à la diversification de la lignée impériale, iels vivent en quelque sorte sous la tutelle de l’empire en échange de leurs gamètes. Un certain nombre de gardes sont associé.es à chaque concubin.es, de sorte à ce que leur existence au sein des murs impériaux soit sans difficulté. Ce contrat de vie avec l’Empire est renouvelable par les deux parties chaque année et abrogeable à tout moment (hors grossesse, s’il s’agit d’une concubine cisgenre).
Les Gardes (50/10, 10 par concubin.e) : Iels accompagnent un.e amant.e en particulier, et vivent à ses côtés chaque jour. Iels l’assistent, pour toutes les tâches que le·a concubin·e ne souhaite pas réaliser, dans ses déplacements au sein de la cour intérieure et dorment dans le même pavillon qu’iel. Le recrutement des gardes se fait soit par volontariat, soit grâce à l’association avec l’orphelinat au sein de la cour extérieure, sur sélection. Il est nécessaire d’avoir un certain niveau d’éducation pour prétendre au rôle de garde.
Les Hymiz, Gaaxith et Vaahir (actuellement 3 Hymiz, aucun Gaaxith et Vaahir) : Il s’agit des descendant.e.s de la lignée impériale, et l’ensemble des Hymiz d’un même Namith est désigné par la Fraxjar. Ils matérialisent la potentielle perfection génétique recherchée pour être au plus compatible avec l’ith et incarner sa puissance. Afin de s’assurer de la compatibilité du nouveau né avec le cristal, de la poudre d’ith est mélangée au colostrum. Environ un an après sa naissance, si l’enfant s’accorde avec l’ith il survit, sinon diverses maladies – voire la mort – le guettent. Les enfants issus de ces croisements importants grandissent entourés et très surveillés, car la moindre instabilité psychologique ou tare génétique perçue supprime toutes leurs chances de passer le Yarrith. L’Hymiz élu de ce rituel ancestral devient donc le Gaaxith, un stade intermédiaire avant de prendre les fonctions de Namith. Il assistera par la suite le Namith qui assurera la transmission de son savoir tout en le familiarisant avec la responsabilité de son rôle. Après l’élection du Gaaxith, les autres Hymiz sont désignés par le terme Vaahir. Les Vaahir, dont le destin n’est pas impérial, grandissent tout de même au sein de la cour intérieure jusqu’à leur majorité. Ils peuvent cependant choisir de servir la cour impériale ou bien d’aller poursuivre leur éducation ailleurs selon leurs envies. La plupart du temps, ils occupent des postes importants du fait de leur statut et de l’éducation qu’ils ont reçu.
〖 ADMINISTRATION CENTRALISÉE 〗
Le Conseil Cristallin (5/5) : Puisque chaque chose qui existe possède une place qui lui est correctement assignée, Garyanith place au sein de ce conseil des consuls, membres experts dans certains domaines pour aiguiller le Namith ou prendre des décisions à sa place. Les membres du conseil habitent tous à la capitale administrative, mais peuvent résider temporairement ailleurs – selon la demande du peuple ou les problématiques du moment. Ils sont également invités à se rapprocher des figures importantes des autres pays selon leurs domaines de compétence. Chacun d’eux incarne l’élite de son titre, et doit donc mener une veille informationnelle au sein de l’empire, comme à l’extérieur. Le respect et la mise en place de traités, accord et lois font partie de leurs missions principales. Le Namith et l’Œil ont le dernier mot pour la désignation des membres du conseil, qui sont dans un premier temps proposés par leurs pairs au sein de leurs institutions, ou sur base de leur propre volontariat.
→ Composition :
L’Œil (1/1) : En tant que premier.ère conseiller.ère du Namith, il réside à la capitale administrative. C’est la personne en qui le Namith a le plus confiance, qui le représente en son absence et incarne sa prise de décision.
Le Joyau de Paix (1/1) : Le maintien de la protection physique et matérielle de l’empire dépend de lui. Souvent de passage en Hrutoskith et plus précisément à Dyorkh, c’est quelqu’un qui a un sens aigu pour la gestion militaire, de la connaissance des frontières et de l’état des armées.
Le Joyau des Esprits (1/1) : Il incarne la voix des esprits érudits et de la connaissance scientifique, technologique et technique du pays.
Le Joyau des Âmes (1/1) : Figure philosophique, il représente la culture et l’art au sein des diverses communautés garyanites.
Le Joyau des Richesses (1/1) : La protection des ressources animales, végétales et minérales lui incombe, tout en gérant les relations commerciales nationales et internationales.
〖 ADMINISTRATION DÉCENTRALISÉE 〗
Les Ocelles (6/6) : La supervision et gestion administrative régionale leur ait confié pour qu’elles appliquent l’ensemble des règles et lois décidé par le Conseil Cristallin. Il s’agit du maillon intermédiaire entre l’échelle locale et l’échelle nationale, dont au moins l’une des deux doit résider dans la capitale de la région. Les Ocelles sont un binôme désigné préalablement par le Conseil, qui peut à tout moment changer partiellement ou totalement le binôme.
Les Pupilles (autant que de villes) : Ce sont les représentantes des villes moyennes et grandes. Elles sont désignées soit par les résident·es de la ville, soit par les Ocelles s’il n’y a pas d’unanimité. Une pupille peut sur recours être désignée pour gérer un hameau de petites villes, ou pour les villages éloignés/isolés. S’il existe une ville moyenne ou grande à proximité cela n’est pas jugé nécessaire.

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Que recherchons-nous à travers nos relations, rencontres et échanges ?
Quel est le sentiment que nous désirons ardemment éprouver, tout au long de notre vie ?
L’amour est évidemment la réponse à toutes ces questions.
L’amour est ainsi le principe et la source de toute vie, sans quoi rien ne pourrait exister ni subsister.
L’amour est la force qui fait tourner les mondes, l’énergie qui maintient la cohésion des atomes comme des planètes.
L’amour est au cœur des mystères que nous sommes venus appréhender et expérimenter sur cette Terre.
Chacun ressent et pressent, même confusément, que l’amour vrai est la clé et la solution de tous nos maux, individuels et surtout collectifs, économiques, politiques et sociaux.
Mais l’amour véritable n’est pas acquis d’emblée : il est à rechercher, ressentir, découvrir.
Il n’est ni instinct de possession, ni dépendance fusionnelle, ni suivisme grégaire, car il émane de soi.
Il est le résultat de l’alchimie intérieure, le fruit de la reconnexion à l’être essentiel et à la puissance de vie.
L’amour est la joie d’être, le signe d’une conscience éveillée et lumineuse, un présent accordé, offert et partagé.
L’amour est ce que nous sommes éternellement, en dépit de nos souffrances, illusions et désillusions et parfois grâce à elles ; il est notre état naturel, notre aspiration à une vie riche, fascinante, magique, inattendue, utile et initiatique.
L’amour est partout, omniprésent et protéiforme ; il se pare de toutes les couleurs et de toutes les fréquences, et se manifeste de multiples manières : amour du compagnon ou de la compagne, des amis, des enfants, des animaux, de la nature, de la beauté, des œuvres de l’esprit…
Mais c’est la relation amoureuse qui se révèle son territoire de prédilection, car alors le sentiment se mêle au désir, à la sensualité et à l’attraction des corps, lieu de toutes les convoitises, de tous les délires et de toutes les extases.
Ce que l’on nomme amour est rarement digne de ce nom : l’amour qui blesse et qui déchire, qui conquiert et qui rompt, qui domine et qui soumet, qui idolâtre et qui méprise, n’est qu’une caricature égotique, une maladie infantile du cœur, un balbutiement du sentiment.
L’amour qui prend fin n’a jamais existé ; l’amour qui se meut en haine ou indifférence, n’était qu’illusion, transfert, projection, malentendu.
Les relations évoluent et donnent souvent lieu à séparation, éloignement, divergence. Mais comment peut-on rejeter, nier ou diaboliser l’être que l’on a tenu tendrement dans ses bras, si ce n’est précisément à cause de la douleur créée par son absence ?
L’amour véritable est patient, sincère, honnête et compréhensif ; il se nomme bienveillance, bonté, compassion, douceur, tendresse, sollicitude ou empathie.
De la nature de l’amitié, il dure la vie entière, car il n’est pas fondé sur l’image ou les apparences, mais sur les liens invisibles et mystérieux qui unissent les âmes et les cœurs.
Aussi le chemin de l’amour, que tous nous empruntons à notre manière, est-il un apprentissage, qui mène de l’égoïsme à l’altruisme, de l’aveuglement à la connaissance, de la consommation au partage, de la prédation au don.
L’amour est éternel car il est spirituel ; il est la joie libre du cœur qui s’est ouvert ; il ne sait que grandir, fleurir et embellir.
L’amour est si puissant qu’il se joue des barrières, frontières, critères, normes et interdits.
Car l’amour est libre et il souffle où il veut ; il ne peut être contraint, obligé ou mis en cage ; l’autre ne nous appartient pas et l’emprisonner, ce n’est pas l’aimer.
L’amour ne donne ni droits, ni devoirs ; il est une extraordinaire opportunité de vivre des moments merveilleux et magiques, une chance à ne surtout pas laisser passer.
Et si l’amour était sagesse, philosophie éminemment subtile, art et science oubliés, à retrouver, découvrir, réinventer ?
L’amour est un défi. Saurons-nous y répondre ?
LA SAGESSE AMOUREUSE
Yann Thibaud
Extrait de «L'Alchimie émotionnelle ou la métamorphose du coeur»

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«Celui que l'urgence de la vie ne retenait pas prisonnier à la même place pouvait de tous les avantages et de tous les charmes des pays civilisés se composer une nouvelle et plus grande patrie où il évoluait sans entraves et à l'abri des soupçons.
Il jouissait ainsi de la mer bleue et de la mer grise, de la beauté des cimes enneigées et de celle des vertes prairies, de l'enchantement de la forêt nordique, de la splendeur de la végétation méridionale, de l'atmosphère des paysages sur lesquels planent de grands souvenirs historiques et de la paix de la nature inviolée.
Pour lui, cette nouvelle patrie était aussi un musée, plein de tous les trésors que les artistes de l'humanité civilisée avaient créés et légués depuis des siècles. […] Entre les grands penseurs, poètes, artistes de toutes les nations, il avait élu ceux auxquels il supposait devoir le meilleur de ce qui lui avait été imparti en fait de jouissance et d'intelligence de la vie. […]
Aucun de ces grands hommes, même parlant une autre langue, ne lui était apparu étranger, […] et jamais il ne s'était reproché pour autant d'avoir renié sa propre nation et sa langue maternelle bien-aimée.»
Cette "nouvelle patrie", c'est bien sûr l'Europe ; mais, en 1915, dans Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort, Freud ne peut plus l'évoquer qu'en employant l'imparfait: le "musée" est devenu un gigantesque abattoir, "l'humanité civilisée" invente de nouveaux raffinements de sauvagerie, et l'ampleur de la désillusion est telle que rien ne saurait en donner une idée.
Dans une tribune de 2013, l'écrivain espagnol Javier Cercas rappelait que nous sommes, grâce à l'Union européenne, la première génération qui n'ait jamais connu la guerre – et que nous ayons pu songer sérieusement à appeler "guerre" la situation qui est la nôtre depuis novembre 2015 prouve à quel point nous avons oublié ce que cela signifie. C'est là une chance exceptionnelle. Il n'est pas dit qu'elle doive durer toujours et nous protéger encore des désillusions cruelles.
Je suis à Belgrade depuis quelques jours et, ici plus qu'ailleurs en Europe, dans une région où vivent des hommes qui savent encore que l'Histoire, pour citer Freud à nouveau, «est pour l'essentiel une suite de meurtres», il est inévitable de se rappeler que la guerre n'appartient pas seulement à la poussière des archives ou aux cieux des contrées lointaines.
La première fois que j'en ai pris conscience, c'était devant une photo de Ron Haviv, en 1992 ou 1993. Un jeune homme, membre du groupe paramilitaire les "Tigres d'Arkan", donne des coups de pied à des civils bosniaques allongés sur le trottoir, sans doute déjà morts. Il porte des lunettes de soleil à monture blanche ; entre deux doigts de sa main gauche négligemment suspendue en l'air se consume une cigarette qu'il ne s'est pas donné la peine d'éteindre. Pourquoi cette photo m'avait-elle alors stupidement semblé plus réelle que toutes celles, prises au Viêtnam, en Iran ou au Liban, que j'avais vues jusqu'alors ?
Sans doute parce que l'atroce désinvolture de la scène que le photographe avait figée était cette fois totalement dénuée d'exotisme et n'offrait donc aucune espèce d'échappatoire – si ce n'est, bien sûr, de détourner le regard au plus vite, ce que je me suis empressé de faire.
Pendant plus de cinq ans, ici, dans les Balkans, l'Europe a eu l'occasion de faire la preuve de son impuissance, cette Europe qui, à chaque fois qu'elle doit régler un problème politique, que ce soit un conflit ou l'accueil de réfugiés, ne se contente pas d'échouer mais met un point d'honneur à échouer de la manière la plus infamante qui soit – à l'image, il est vrai, de la communauté internationale dans son ensemble. Il ne me semble pas que la gravité de ces échecs répétés puisse être compensée par l'existence d'un vaste espace de libre-échange.
Mais je ne suis pas ingrat. Je suis heureux de profiter, alors que tant d'hommes vivent à l'intérieur de leurs frontières comme derrière des murs de prison, d'une liberté de déplacement que Freud n'aurait pu imaginer, je suis heureux d'avoir vécu en paix, et je sais bien que le confort se paye toujours au prix de l'aveuglement et de l'indifférence.
En attendant que nous soyons complètement devenus les clients interchangeables d'un gigantesque supermarché ou que notre impuissance politique fasse voler notre monde en éclats, je préfère m'en tenir à l'Europe de Freud, la mer bleue et la mer grise, les trésors, la proximité d'hommes qui ne parlent pas la même langue que nous, la grande et les petites patries ; mais je n'oublie pas que le tableau qu'il en dresse est avant tout celui d'une douce et merveilleuse illusion.
(Jérôme Ferrari, La Croix, chronique, avril 2016)
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Pour être libre, il suffit de l'être, sans en demander l'autorisation à personne. Il faut se faire une hypothèse sur son propre destin et s'y tenir, sans se soumettre ni céder aux circonstances. Une telle liberté exige de l'homme de véritables ressources intérieures, un niveau élevé de conscience individuelle, et le sens de la responsabilité devant lui-même et par là devant les autres.
La tragédie est hélas que nous ne savons pas être libres. Nous réclamons une liberté qui doit coûter à l'autre mais sans rien lui abandonner en échange, voyant déjà là comme une entrave à nos libertés et à nos droits individuels. Nous sommes tous caractérisés aujourd'hui par un extraordinaire égoïsme. Or ce n'est pas cela la liberté. La liberté signifie plutôt apprendre à ne rien demander à la vie ni à ceux qui nous entourent, à être exigeant envers soi-même et généreux envers les autres. La liberté est dans le sacrifice au nom de l'amour.
Andreï Tarkovski, Le Temps scellé.
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Some of my poems (in french and english)
Also, reblogs and any form of interactions always appreciated
Not all of my poems are there but ye
Eng: I always write free verse poems by the way. I let my pen guide me when I write.
FR: Je fait tout le temps des poème en vers libres by the way. Je laisse mon stylo me guider quand j'écris.
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Court poème sans nom/ short poem without a name
Prairie des montagnes, fleurs de moneuil.
Les oiseaux chantent dans un son aigu l'arrivée du printemps
Ainsi que la saison des amours.
Les petits renardeaux attendent le retour de leur mère
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Les facettes
Douce expression de soi sans effroi.
Un savoir si grand et sage, malgré son jeune age
Jolie voix, Grand cœur froid
Une surface parfaite, ce n'est qu'une facette.
Les oiseaux chanteron ils encore demain ?
Il paraît heureux, mais c'est bien plus brumeux.
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fin de bataille
Rosée du matin, feuilles de Bambou. La fin de la guerre, le Samourai à terre. Les enfants ne courent plus. Il n'y a désormait que la melancholie du chant des oiseaux.
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Brises d'Hiver
Un hiver froid, les joues Rouges La neige et les arbres sans feuilles, les animaux hibernent, les bois sont calmes Le vent froid, les écharpes. L'Hiver s'annonce rude mais quelque peut réconfortant.
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Longer love poem
Ils étaient là, dans le lit. Lumière tamisée, ambiance romantique et Relaxée.
Une intimitée semi présente. Intimitée entre deux corps encore trop jeunes pour fusioner mais pourtant. Ils étaient là. Stressés et amoureux sous la faible lumière des leds accrochées au plafond.
Le silence, le bruit de leur coeur qui battent à la chamade. Ces deux corps relaxés dans un baiser. Enfin, après échange de salive, Ils se détendent dans un monde de rêves anjoleurs au de lendemain.
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Ce cœur.
Ce cœur qui hais
Ce cœur qui trahis
Il a pendu ses amis
ceux avec qui il a rit
Ils sont maintenant partis; tout est fini.
Ca coeur qui trahis, lui qui a tand aimé, mais il a aimé. Il deteste aimer. Il se sent blessé, car il a perdu tout ce qu'il avait de plus cher.
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Douce voix de Soprano
Cette douce voix de soprano qui transperce les cristaux de mon cœur Cette voix Si douce, comme une rangée de Jonquilles qui se faufile dans le creux des fissures de mon âme.
Cette voix de Soprano qui mue, un changement désespérant. On ne fait pas de miracles.
Il faut Chanter malgré les changements, Chanter malgré le désarroi, Chanter avec espoir
Le changement est normal, jeune Soprano. Alors continue de faire chavirer mon coeur avec ta voix et ton cœur pur.
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Fr:Poème dédié à Carlo du Jeux Lies of P
Eng:poem dedicated to Carlo from lop
Des yeux marrons
des yeux marrons, un sourire malicieux un rêve dangereux mais ambitieux
des yeux marrons, un sourire perdu
Si seulement il lui avait fait ne serait-ce qu'un câlin
Des yeux marrons, un cœur brisé
Tout ce qu'il voulait était sa reconnaissance mais il n'est même pas venu pour la remise des diplômes
Des yeux marrons, un cœur perdu
Seulement la haine pour lui reste, l'amour n'est plus.
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Poem dedicated to Roméo de Lies of P
(Celui ci n'a pas de titre, ça m'arrive souvent)
(This one doesn't have a title, I often do that)
Des cheveux blonds aussi beau que l'or des rois aussi clairs que les reflets du soleil
Un cœur courageux coeur de poète, cœur théatrale
délicat comme de la soie, sensible comme une fleur de lys
Beau en scène comme à la ville
Beau comme la vie, grand comme un chêne.
fidèle comme une ombre
Une sensation de chaleur dans ces yeux bleus teintés de marron
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FR: Poème dédié à mon OC, Ayezl.
Eng: Poem dedicated to my OC Ayezl.
The goddess of ice and her bottled up emotions.
She gets mad at every little thing because her heart is in pain. She does ballet to help her go through strong emotions.
She dances to make the pain go away.
A dance so graceful, and yet, it aches.
She tries not to think about it too much like.
But, it always ends up like an explosion of feelings with tears burning her cheeks like acid.
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FR: Poème dédié à ma petite amie
Eng:Poem dedicated to my girlfriend
My sweet dove, as sweet as love
My Sunshine in the sky
a light in my heart who became a part of my mind and Soul
This scary experience named unconditional love.
Love is for us to share
No matter how strong the emotions
No matter what, our love will remain.
For as long as it can, wishing it could be forever.
This feels like a fever dream.
Is it really happening? Or is it just an addicting hallucination..?
I can only imagine the day we meet for now and dream about it.
My dearest, my tulip, my darling, my love. But your prettiest name is [her name]
FR: (Oui je ne dit pas son nom, because confidentialitée mon ami 🥸)
Eng: (Yes I won't say his name, because confidentiality my friend 🥸)
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Emmanuel Macron a appelé François Bayrou pour lui annoncer que ça ne serait pas lui le 1er ministre. En colère, François Bayrou s’est rendu à l’Élysée et a menacé de retirer ses 34 députés du bloc présidentiel. Macron a alors cédé et l’a nommé à Matignon.
Initialement prévue "en fin de matinée", la passation de pouvoir entre Michel Barnier et François Bayrou à Matignon s'est finalement tenue en fin d'après-midi.
8 jours après la démission de Michel Barnier, c'est François Bayrou qui a été nommé ce vendredi à la mi-journée Premier ministre
François Bayrou, a dû se battre jusqu'à la dernière seconde pour y parvenir.
Il était invité à l’Elysée, ce vendredi à 8h30. Au moment où François Bayrou arrive, il n'est pas du tout le favori du président qui, depuis jeudi, songe surtout à Roland Lescure, ancien ministre de l'Industrie, ou Sébastien Lecornu, ministre des Armées. François Bayrou veut être trop libre à son goût. Il cherche un Premier ministre collaborateur. Alors, entre les deux hommes, les échanges sont tendus.
"Bayrou est furieux, il est en train de dire tout le mal qu’il pense sur Macron, auprès de son équipe resserrés", selon un proche du 1er ministre
Pendant 1h45, François Bayrou tente de faire changer d'avis Emmanuel Macron. "Il était capable de claquer la porte avec ses troupes. Il s'est roulé par terre !", indique un proche du Président.
Vers 10h15, François Bayrou quitte l'Élysée sans garantie, mais avec l'espoir d'avoir tordu le bras du chef de l'État. Il arrive à ses bureaux, mais finalement repart immédiatement et sème les caméras. À 11h30, il est reçu une nouvelle fois à l'Élysée. Cette fois-ci, il entre par une porte dérobée. Et cette fois-ci, le président lui annonce qu'il sera finalement Premier ministre.
"Il ne se laissera pas dicter n’importe quoi", selon un ami de François Bayrou.
« Ils sont complètement fous à l’Élysée, ça va péter » estime un macroniste.
Pour ses premiers mots en tant que Premier ministre François Bayrou a cité François Mitterrand: "Enfin, les ennuis commencent"
Fin de règne …
www.leparisien.fr/politique/ils-sont-completement-fous-a-lelysee-ca-va-peter-lincroyable-matinee-ou-bayrou-a-fait-plier-macron-13-12-2024-GMDUJ3GBFJCK5CL3TMZHXHYL54.php
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Lingang aide les entreprises étrangères à réaliser une croissance de haute qualité en Chine
Lingang est désormais en mesure de leur fournir les usines et les installations les plus adaptées, les plus rentables et les plus pratiques.
La sixième Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) s’est tenu du 5 au 10 novembre à Shanghai, et est devenue une plateforme permettant aux exposants et aux acheteurs de se rencontrer et d’échanger des idées, ainsi qu’un lieu idéal pour permettre aux exploitants de parcs chinois de montrer leurs capacités et leurs services. Dans le hall d’exposition du groupe Lingang, le stand…

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#Chine#chine-magazine#économie chinoise#entreprise chinoise#Exposition internationale d&039;importation de la Chine#Lingang#zone libre échange
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Automne 1928 - Champs-les-Sims
4/5
En parlant de Mademoiselle Laroche, il me semble qu'elle et mon frère soient passés à une nouvelle phase de leur relation. Une phase dont la discrétion laisse à désirer mais je n'ose vraiment en parler frontalement à Antoine, de peur de me mêler de ce qui ne me regarde pas. Si ils se tournent toujours autour comme deux oiseaux en pleine parade nuptiale, il leur arrive de plus en plus fréquemment de se lancer de petites piques en ma présence ou celle d'Oncle Adelphe. Même Jean-François m'a évoqué son "sentiment de gêne" dans sa dernière lettre. Mon jeune frère a un côté pudique et convenable à l'excès que Grand-Mère adore, et quand il rentre nous voir, Antoine l'appelle "Grand-Père".
Bref, en écrivant ces lignes, je me rends compte que ce n'est pas vraiment la réalité. C'est Antoine qui la provoque bien davantage que l'inverse, et elle a souvent l'air profondément confuse, même si elle répond toujours pas une répartie bien sentie. Je ne sais pas vraiment à quoi joue mon frère, mais j'ai parfois l'impression qu'il ne réalise pas que dans cette relation, Mademoiselle Laroche est bien moins libre que lui. J'en suis un peu inquiète, car j'ai peur qu'il finisse par tout gâcher sans s'en rendre compte, et j'aimerai que leur histoire finisse bien. Que veux tu ? Cléopâtre et son indécrottable et ardent romantisme m'ont contaminés !
Transcription :
Aurore « Mais qu’est-ce qui vous a pris ? »
Marc-Antoine « De quoi... »
Aurore « Tous ces sous-entendus quand je parlais à votre sœur ! Vous voulez vraiment que je me fasse renvoyer ? »
Marc-Antoine « Mais non ! Et vous n’êtes pas non plus toute blanche dans cette affaire il me semble ! De toute façon, je pense qu’elle se doute de quelque chose depuis un moment car elle m’a dit qu’elle parlait de nous dans ses lettres à Cousin Lucien. J’imagine qu’il s’agit de... »
Aurore « Votre cousin ? Même votre cousin du Canada est au courant ? Et j’ai toujours mon emploi ? Mais dans quelle famille j’ai atterri au juste ? »
Marc-Antoine « Les Le Bris sont un peu particuliers c’est vrai. Ceux de France en tous cas. »
Aurore « Une maîtresse de maison qui laisse, comme ça, son frère flirter avec la bonne, c’est sur que ce n’est pas commun. »
Marc-Antoine « Si ça vous gêne, on peut arrêter. »
Aurore « Non, j’apprécie bien nos échanges. »
Marc-Antoine « Vraiment ? Alors je vous manque quand je suis à Paris ? »
Aurore « Je fais mieux mon travail quand vous n’êtes pas là mais… oui, vous me manquez. Faites juste en sorte que ce soit un peu plus discret, ne me cherchez pas comme ça devant votre sœur, même si elle est au courant. Et surtout pas devant Madame Eugénie ! »
Marc-Antoine « Pas besoin de me le dire, je tiens à garder ma tête encore un peu de temps ! Vous savez, tout le monde au village se souvient de la façon dont elle a réagit quand son fils aîné s’est fiancé à la gouvernante quand il était jeune. Je n’ai pas vraiment envie qu’il m’arrive la même chose. »
Aurore « Oh… et il lui est arrivé quoi au juste ? »
Marc-Antoine « Heu… je ne connais pas les détails, mais tout le monde s’accorde pour dire que ça a été terrible. Après tout, on s’en souvient encore même si seulement deux personnes seulement sont assez vieilles pour encore s’en souvenir. »
Aurore « Je vois... »
Marc-Antoine « Ne tirez pas cette mine ! Ils ont pu se marier finalement. »
Aurore « Comment s’appelait ce Monsieur ? »
Marc-Antoine « Il me semble que… Matthieu oui, c’est ça. Mon grand-oncle Matthieu. Mais… qu’est-ce qu’il y a ? »
Aurore « Il fait partie de ceux qu’il est rigoureusement interdit de mentionner en présence de votre grand-mère. Votre mère m’a donné une liste quand je suis arrivée. C’est que ça n’a pas du se terminer si bien que ça. »
Marc-Antoine « Ma famille est compliquée, c’est tout. »
Aurore « Je ne veux juste pas que ça vous créer des histoires. »
Marc-Antoine « Non, ça n’en créera pas Aurore… enfin, Madamoiselle Laroche. Ecoutez, je vous aime beaucoup, et même si c’est encore un peu tôt, j’aimerai tout de même que vous me laissiez une chance de vous prouver que je ne suis pas là pour jouer avec vos sentiments ou simplement pour m’amuser. Tout le monde vous dira de moi que ce n’est absolument pas mon genre ! »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Marc-Antoine Le Bris#Aurore Laroche#Adelphe Barbois#Jean-François Le Bris#Matthieu Le Bris
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Eva Ionesco on set of L'hôtel du libre échange by Guy Seligmann, 1979.
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"- Ça… ça fait longtemps que tu me parles ?
- Des jours, et c’est la première fois que tu daignes répondre. Bénis ma patience, Yaguichounet."
Petite fic sur Radiant post tome 19, aussi dispo ici ! : https://archiveofourown.org/works/65820640
Une voix bourdonne à l’arrière de son crâne, présence familière dans le cocon. Le niveau de l’eau baisse, les contours exposés, familiers, se remettent à leur vacarme. Et c’est peut-être la quatrième ou cinquième fois que ça arrive, mais comme les précédentes, il ne fait rien ─ il ne veut rien faire, sinon se laisser déborder encore par la crue. L’autre option paraît inutilement contraignante, puis son instinct lui suggère que les choses sont mieux ainsi. Quoi qui le garde, il n’est pas en danger. Simplement… assoupi ? Laissé dans cet état où les lésions s’allègent, où chaque instant qui passe le trouve mieux que le précédent. Au repos, on s’occupe de lui. Oui, c’est bien ça, on s’occupe de lui.
Cette idée réconfortante lui fait ouvrir les paupières avant que l’eau ne déborde encore.
Elle émerge de sa sieste au bruit d’une toux, faible mais familière. Sa main se referme sur le manuscrit qu’elle a délaissé en s’endormant ; d’une tape, elle met la plateforme en mouvement, qui rejoint le chevet du malade.
- Tu ne pouvais pas mieux tomber, Yaguichou. J’ai fini de dépoussiérer ce machin tout à l’heure. Les Trois temples et la lucarne, tu penses si j’ai rigolé quand j’ai pu déchiffrer le titre… (Elle se racle la gorge) Je te préviens, c’est mon propre exemplaire, pas celui de la bibliothèque, tu peux garder tes accusations pour toi. Voyons… t’as intérêt à ce que ce ne soit pas des plâtrées de paragraphes, sinon tu vas m’entendre… Alors, l’avant-propos, on s’en fout… Ahem, chapitre 1…
- Hurlä… ?
Son doigt se glisse entre les pages, sa main libre redresse les lunettes sur son nez. Oh, elle pourrait ignorer ce filet de voix, cet appel semblable aux empreintes fantomatiques de la forêt de Caillte. Plusieurs fois ces derniers jours, son Yaguichou lui a envoyé des signaux similaires, autant de fausses alertes disparaissant chaque fois qu’elle tournait les yeux dans sa direction. Le délire d’un instant, une balise émergeant au-dessus des vagues avant de retomber dans les abysses. Enfin, non, normalement les balises doivent rester à flots… m’enfin elle se comprend.
Cela dit, un pressentiment l’incite à vérifier encore une fois. La buée sur le masque. Les yeux, ouverts. Elle raffermit sa prise sur le livre pour ne pas le laisser échapper :
- Tu es bien avec moi, ou c’est encore un de tes tours, vieille branche ? marmonne-t-elle.
- Ça… ça fait longtemps que tu me parles ?
- Des jours, et c’est la première fois que tu daignes répondre. Bénis ma patience, Yaguichounet.
Il lui jette un sourire entre deux souffles saccadés, et elle planque le sien entre les pages du livre. La préoccupation éteint la tendresse sur les traits du malade :
- Des… des jours… est-ce que tu as vu les autres ?
- Toute ton armada crèche ici, je n’ai jamais été autant assaillie dans mon espace vital.
- Aah… tant mieux…
- Et il ose s’en réjouir… Je suis entourée d’ingrats.
Son petit jeu cesse quand elle le voit la main levée, cherchant dans sa direction. Comprenant le message, elle amène son perchoir au ras des draps, serre ses doigts entre ses bras dans un bref élan.
- Merci pour tout, Hurlä. Je te revaudrai les embêtements.
- Pense-tu, entre collègues. Je suis contente d’entendre ta voix.
- Et je suis content de te voir sans écran interposé.
Ça recommence, cet échange de regard, le sien toujours voilé par un reste de fièvre. Qui sait à quel point celle-ci joue sur ses inhibitions… Hurlä tapote son index et se détache de lui :
- Allez, suffit les mièvreries, t’es pas sur ton lit de mort, alors tu vas me remballer ça fissa. Rendors-toi, Yaga, tu es entre de bonnes mains.
Il opine, se reprend :
- Hm, je préfère veiller tant que c’est possible. T’inquiète pas, binocles, si je sens que je dois retourner dans les vapes, je ne résisterai pas.
- Comme tu préfères, mais ne compte pas sur moi pour te faire un récap tout de suite. Tu ne vas pas quitter ce lit avant un bon moment, autant pas t’agiter avec des infos qui te serviront pas…
Il hausse les épaules :
- Vous me ferez le topo si vous avez besoin de moi, heh. (son regard tombe sur le livre qu’elle tient) Tu t’apprêtais à me lire quelque chose ?
- Oh, ça ! Rien de plus que Les Trois temples et la lucarne .
- Les─ ?
- Mais je suis sûre que ça ne t’intéresse pas.
- Où est-ce que tu─ ??
- Naan, je vois bien que ça t’agite, je suis sûre que tu préfères mon livre d’analyses sur les feux follets.
- C’est toi qui avais l’exemplaire de la bibliothèque ?
Elle fait claquer les pages, menaçante :
- Et voilà ! Et voilà, je le savais. Ça c’est du typique. Ça c’est du…
- Kof… Ça n’arriverait pas si tu rangeais tes malles, binocles.
- Tt, tu recommences à tousser. Je te passe tes sous-entendus, mais tu me feras le plaisir de fermer les yeux pour écouter ma superbe voix. J’ai de l’entraînement depuis que tu es ici.
- T-tout ça pour que je m’endorme, sourit-il en obtempérant.
- Promis, je t’enchaîne les… disons, cinquante premières pages si tu tiens un chapitre sans retomber dans les bras de Morphée.
- Tenu…
Naturellement, c’est elle qui emporte le pari.
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Est-ce moi qui suis fou ?
La période actuelle dépasse sans doute, en intensité dans la folie, la ration ''normale'' à laquelle ont eu droit nos parents, nos aïeux, nos ancêtres. Oh ! Je sais que, pour celui qui le traverse, le problème du moment est ressenti comme étant ''le plus ceci ou cela'' jamais survenu depuis le début de l'aventure humaine sur terre. Il n'empêche : je pense que les historiens du futur –s'il en reste... et s'il y a un futur, après l'absurdité actuelle-- s'étonneront de l'inconscience, de la superficialité de la cécité et avec lesquelles nous évitons les problèmes, les défis, les menaces...
Depuis les absurdités, incongruités et utopies dystopiques post-1968, et ''à pleins pots'' depuis l'époque noire (bien que officiellement rouge !) de Hollande, que les bonnes raisons de se faire du souci ne n'ont pas manqué : la Gauche s'est attaquée, de plus en plus clairement et de plus en plus visiblement à tout ce qui marchait, le plus souvent bien, parfois pas trop mal... mais aussi ''pas bien'', ici ou là. –jusqu'au stade actuel de la provocation violentissime permanente et de l'affirmation en pleine lumière de ses mauvaises intentions, exclusivement ravageuses.
Le monde occidental avait patiemment érigé une civilisation ''pas croyable'', qui concrétisait l'un après l'autre tous les rêves qui avaient bercé, sous-tendu et conduit l'Humanité depuis sa création, et il gardait assez de forces en lui pour corriger les inévitables erreurs survenues le long de ce long chemin glorieux. Il offrait en permanence une palette jamais imaginée au cours des millénaires : un groupe humain offrait au reste du monde le meilleur de ses inventions et découvertes : dans le cadre de la seule religion qui était ouverte à toutes les croyances et n'exigeait aucune adhésion a ses rituels en échange des cadeaux offerts, notre merveilleuse civilisation, dite ''occidentale'' mais en vérité ''judéo-chrétienne'', offrait la totalité où peu s'en faut de tout ce qui pourrait être considéré comme ''les besoins fondamentaux, permanents, trans-générationnels et trans-nationaux de tout être humain libre de ses choix''.
A en juger par ce que l'on constate ces temps derniers –et sauf un retournement à 180 degrés, toujours possible mais assez improbable en l'état actuel des choses-- il semblerait bien que les forces (exclusivement négatives) du progressisme aient réussi à mettre en grand danger tout ce qui marchait, vraiment pas mal du tout, et qui était prometteur de jours encore meilleurs et de correction des ''à peu près'' qu'il fallait, c'est certain-- améliorer à la marge. Ces fossoyeurs du monde ancien et de la seule chance de ''bonheur'' jamais croisée par l'Humanité en recherche ont eu deux idées particulièrement perverses –et particulièrement efficaces : en premier, s'en prendre à la jeunesse, proie facile s'il en est... et ensuite faire perdre tous sens aux mots, devenus des bouts de chewing-gum à peine bons à triturer dans tous les sens... jusqu'à leur faire perdre le leur.
Nous pouvons contempler aujourd'hui, avec un effroi qui se rapproche de la terreur, les premiers résultats des ''avancées'' (qui ne sont que d'immenses reculs) de cette tentative de retour vers des époques et des civilisations où pas un seul des réels progrès que l'Occident a ouverts et offerts au reste du monde n'était disponible : nous retrouverons bientôt une espérance de vie se ''baladant'' entre 27 et 43 ans, les maladies toute-puissantes, une médecine qui se mélangeait à la magie (cf les mesures ridicules prises ''contre'' (?) le covid), plus aucune des aménités qui rendent nos vies si douces (malgré quelques petits grincements, ici ou là), des transports impossibles, le confort même pas concevable, l'analphabétisme de définition et la culture une exception, les ratés et malformations considérés ''de base'', le sort de chacun ressemblant fort au malheur de tous...
Or, quels que soient les chemins tordus que les thuriféraires de cette malédiction réapparue empruntent pour nous faire avaler leurs mensonges et leurs dystopies, il n'est honnêtement possible de trouver qu'un seul chemin pour aller de l'ombre épaisse à la lumière éclatante d'où ces oiseaux de malheur voudraient nous faire sortir : c'est la voie qu'a inventé l'Occident et qu'elle a proposé au monde entier. Le succès rencontré fut immense... même s'il fut parfois difficile à voir venir et délicat à identifier comme tel. Et le prix de ce succès littéralement unique dans l'histoire de l'Humanité (seul, dans l'Histoire, l'empire romain a pu engranger des succès vaguement comparables, mutatis mutandis... mais il est un peu le grand-père du nôtre) a été une jalousie mortelle et impardonnable venant de tous ceux qui, n'ayant rien à proposer, ont inventé le syndrome fou de ''la table rase'' célébré par les notes superbes (hélas !) de l'Internationale.
Force est de constater –pour le déplorer, mais ça ne sert à rien !-- que, à force d'endormir les occidentaux génération après génération, les authentiques criminels que sont nos soi-disant ''progressistes'' ont réussi à endormir toutes les consciences... rendues inconscientes par décérébration progressive. Un exemple ? La tribune d'honneur de la lamentable cérémonie d'ouverture vers tout sauf les jeux olympiques (qui, Dieu merci, sont jusqu'à cet instant un franc succès) était remplie de gens qui représentaient ce qu'ils étaient : des noirs pour l'Afrique, des arabes et assimilés pour le monde musulman, des asiatiques de diverses souches représentant chacun leur pays, fièrement et avec juste raison... Seule l'Europe avait honte d'être elle-même, le fait d'oser exhiber une couleur blanche et un vieux christianisme fondateur étant du plus mauvais effet.
Nos dirigeants, poursuivant leur rêve, notre cauchemar mortel, cherchent désespérément à passer le message mensonger suivant : notre continent, décidément gravement incontinent, rêve de faire croire au reste du monde (qui, pas fou, refuse de telles conneries) que nous ne sommes plus ni un ni des peuple(s), ni une race, ni une civilisation, ni une Histoire, ni une ou des culture(s). Ces dystopistes pathologiques ont inventé une série de ''concepts-abjects'', au terme desquels nous ne serions plus qu 'un assemblage a-sexué --donc sans futur, c'est-à-dire destiné à disparaître le plus vite possible-- de diversité-inclusion-égalité, caractérisé sans caractère par une interchangeabilité (sélective, selon leurs seuls critères impossibles). C'est un comble qui devrait être classé ''gros mot'' tant le concept est con...
Déjà les universités américaines parlent de la France en disant ''Gay-land'', ce qui fait mal aux sinophones qui se souviennent que, en mandarin, nous étions il y a peu encore ''Fa-Guo'', le pays de la Loi... et que grâce à notre absence totale de diplomatie, nous ne sommes même plus nommés, en Chine. Seulement méprisés. Les autres pays savent que les fantasmes ukrainiens 'à la française'' ont ramené la totalité de nos forces aériennes opérationnelles à un total moyen de 3 (je répète : trois) Rafales opérationnels : juste de quoi abuser les braves gens le 14 juillet.
Nous, LA FRANCE, ne sommes plus rien, sur l'Echiquier mondial. Plus rien du tout... sauf un sujet de pitié et de moqueries.. Mais ce n'est pas encore assez, aux yeux des progressistes qui se jouent de nous, comme ils l'ont fait avecr les élections bananières du mois dernier, ou pour le covid, avant ça, et comme ils s'apprêtent à le refaire à la première menace inventée de fausse pandémie qu'il s'apprêtent a nous imposer le plus tôt possible ! Plus vite ils nous aurons néantisé, plus vite ils pourront installer leur dramatique absence d'idées, de solutions, de réponses... visibles en clair dans l'amphigouri de l'anti-programme de ce qu'est devenue la Gauche, qui se résume en 4 ou 5 mots : tout détruire... au nom du progrès !
Français, mes frères, ressaisissez-vous : il est temps encore. Mais, comme dit le bon peuple, ''ça ne durera pas aussi longtemps que les impôts !''
H-Cl.
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