#vies parallèles
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La Face Nord
Jean-Pierre Montal nous offre joli roman construit autour de la rencontre de deux cinéphiles qui trouvent dans Elle et Lui des résonnances à leurs propres histoires. Mais cette fois, il faudra pas manquer leur rendez-vous. Pétillant, émouvant, surprenant!
Prix des Deux Magots 2024 En lice pour le Prix de Flore 2024 En deux mots Pour Pierre, Elle et Lui est le plus beau film du monde. C’est à la sortie d’une séance qu’il va faire la connaissance de Florence. Le quinqua et la septuagénaire vont se voir régulièrement et devenir intimes. Mais cette relation n’est-elle pas vouée à l’échec ? Ma note ★★★★ (j’ai adoré) Ma chronique Florence et Pierre,…

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#Amour#après-guerre#beauté#Cary Grant#Charles Boyer#chef-d’œuvre#cinéma#Deborah Kerr#destinée#Elle et lui#film#Leo McCarey#Londres#Paris#Passion#quête#rêve#Rencontre#rendez-vous manqué#retrouvailles#Séparation#sentiments#Vienne#vies parallèles#Voyage
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En train de penser à Perceval dans le dernier épisode du livre VI qui va à Tintagel en pensant qu'Arthur est mort, ou plutôt, mourant puisqu'au fond, il sait qu'il est encore vivant (et visiblement, qui y va tout seul puisqu'il n'arrive pas en même temps que Karadoc).
Il a peut-être croisé Lancelot dans le couloir, d'ailleurs, puisqu'il arrive après lui. Dans le script, Arthur se réveille et découvre Perceval à son chevet.


(Le seul pour lequel il se relève par ailleurs)
Edit @smhalltheurlsaretaken

Mea culpa, ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu ! Intéressant que ce soit pour eux deux, les parallèles entre Guenièvre et Perceval, hmmmmmmmmm.
Perceval, qui attend peut-être des heures entières à son chevet... Et quand Arthur se réveille, il lui raconte un rêve qu'il a fait sur son suicide... Et Perceval qui l'écoute sans dire un mot, sans aucun reproche...
#pfiou#kaamelott#Arthur et perceval#lancelot#une fic sur Perceval et lancelot qui se croisent dans le couloir...
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Vi, une Guerrière des Temps Modernes à l'Âme de Xena
Comme j’ai comparé Jinx à Harley, je me suis amusée à faire une comparaison Vi/Xena.
Vi, c’est Xena version guerrière des temps modernes. Une véritable force brute. Son allure dégage ce mélange irrésistible de puissance et de vulnérabilité. Mais elle incarne aussi l’héroïne d’une tragédie grecque.
J’ai choisi une image sombre de Vi pour une raison simple : elle est mon personnage préféré, et tout en elle est splendide. Ses tenues, son physique sculptural, ce regard qui mélange défi et malice, sans oublier son humour bien à elle. Mais ce qui la rend encore plus fascinante, c’est son aura en mode sombre. C’est dans ces moments-là qu’elle est impressionnante, lorsque ses blessures refont surface. Sa jacket, avec son design d’une Vi sombre. J’adore.
Parallèle entre Vi et Xena
Toutes deux sont hantées par leur passé et leur quête de rédemption.
Xena, la Princesse Guerrière, porte le poids d’un passé sanglant. Ancienne conquérante et destructrice, elle cherche à se racheter en protégeant les innocents et en redressant les torts qu’elle a causés. Cette lutte intérieure est au cœur de son personnage : elle est une femme puissante mais brisée, en quête de sens et de pardon.
Vi est rongée par la culpabilité d’avoir échoué à protéger sa sœur Powder/Jinx. Comme Xena, elle utilise la violence comme moyen de survie et d’expression, et doit trouver son chemin de rédemption.
Xena est redoutable sur le champ de bataille, mais elle a également un côté profondément protecteur et maternel, notamment envers Gabrielle, sa compagne/amie. Leur relation, teintée d’amour et de complicité, révèle une Xena plus vulnérable, prête à tout pour protéger celle qu’elle aime.
Vi incarne cette même dualité. Elle est féroce au combat, mais montre une douceur désarmante envers Jinx (malgré leur conflit) et Caitlyn. Elle est à la fois une sœur protectrice, une amante vulnérable et une guerrière brutale.
Vi, une Xena des bas-fonds
Vi évolue dans un univers où la justice est corrompue, et où l'espoir est un luxe rare. Son combat n’est pas celui d’une héroïne mythologique contre des monstres fantastiques, mais d’une femme moderne contre des forces bien réelles : l’injustice sociale, les conflits familiaux, et ses propres échecs.
Là où Xena manie l’épée et le chakram face à des dieux, des mythes et des légendes, Vi brandit ses poings mécaniques dans un univers technologique marqué par l’oppression sociale et les inégalités. Elle lutte contre le système oppressif de Piltover et les démons de Zaun, tout en essayant de sauver sa sœur d’une folie qui semble inéluctable.
Contrairement à Xena, qui s’appuie sur des armes iconiques et des techniques de combat antiques, Vi est un produit de son époque. Ses gantelets mécaniques symbolisent la fusion entre l’humain et la technologie. Ils sont l’extension de sa rage et de sa force brute. Vi n’a pas seulement des muscles, elle a un sens aigu de la justice et une humanité profonde. Cela fait d’elle une guerrière moderne dans tous les sens du terme : une femme qui utilise à la fois la force physique, la technologie, et son intelligence émotionnelle pour naviguer dans un monde complexe et inhospitalier, même lorsqu’elle ne sait pas toujours gérer ses propres émotions.
Vi, une héroïne queer et actuelle
Là où Xena était une figure féministe des années 90, Vi incarne un féminisme contemporain, en étant à la fois queer et indépendante. Sa relation avec Caitlyn est un élément clé de son identité. Elle offre une représentation positive dans un univers sombre.
Des antagonistes façonnées par la tragédie
Dans les deux cas, Jinx et Callisto représentent ce qu’il y a de plus sombre dans le passé de leurs "créatrices". Elles incarnent la conséquence des erreurs commises et leurs échecs.
Jinx, malgré sa folie et sa violence, reste une figure tragique. Elle reflète à la fois l’échec de Vi en tant que sœur, mais aussi la douleur des traumas d’enfance dans un monde brutal comme Zaun. Callisto, quant à elle, est l’image du cycle de la haine. Pour Callisto, Xena est le monstre responsable de ses souffrances, et elle décide de devenir ce même monstre pour se venger.
Pour Vi comme pour Xena, Jinx et Callisto sont plus que des adversaires : elles sont des échos de leur propre échec. Elles forcent les deux héroïnes à affronter leur passé, à regarder leurs erreurs en face, et à tenter de s’en racheter.
Conclusion : Vi, une guerrière moderne avec l’âme d’une Xena
Vi et Xena partagent cette lourde responsabilité : avoir donné naissance, indirectement, à des figures de chaos. Cela les rend profondément humaines, car leurs combats ne sont pas seulement extérieurs, mais aussi intérieurs, contre leur propre culpabilité et leurs erreurs passées.
Vi peut être vue comme une héritière spirituelle de Xena, adaptée aux sensibilités et aux défis du XXIe siècle. Là où Xena s’est battue pour racheter un passé sanglant dans un monde de légendes, Vi se bat pour protéger son présent et sauver son futur dans un univers technologique et brutal.


#queer#futuristic#jinx arcane#vi arcane#arcane series#xena x gabrielle#xena warrior princess#arcane#league of legends#vi league of legends#jinx league of legends#queer writers#lgbtq community#queer community#lgbt#lgbtq
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Mourir pour les conséquences de ses actes et mourir pour protéger les autres






Lorsque Callum fait face à Aaravos ainsi que ses dialogues au sujet que c'est à lui d'écrire son destin et personne d'autre, j'avais pensé que ça reflétait une partie de la reine orpheline. Mais un jour, j'étais en train de penser à la scène d'Harrow qui était prêt à mourir pour les conséquences de ses actes. Et je trouve que d'une certaine manière, sa scène finale avec Aaravos fait parallèle à la scène d'Harrow je m'explique : Harrow poussé par le deuil de sa femme et Viren a tué Avizandum ne se rendant pas compte des conséquences que ça pourrait apporter à l'instant.
Toutefois il s'est rendu compte de ses torts ainsi que des conséquences qui vont avec bien plus tard. Mais lui seul devait en payer le prix et non ses enfants qu'il préférait envoyer au manoir Banther pour qu'ils soient en sécurité. Ce que Viren ne comprenait pas ou plutôt refusait de comprendre vu l'opposition de son ami sur l'utilisation de la magie noire pour le sauver. Ce qui fait aussi parallèle avec Callum et Dark Callum, lui disant que lui seul peut les sauver grâce à la magie noire. Et bien que Callum décide d'utiliser la magie noire pour piéger Aaravos. Il est prêt à sacrifier sa vie par la main de Runaan, ce même elfe qui était envoyer pour tuer son père ! Pour éviter que celui ci le possède et pour pouvoir protéger les autres de cette menace. Harrow avait fait son choix pour lui et pour les autres, son destin était de mourir ce jour là ! Et ce malgré les protestations de Viren et refusait de laisser une autre personne mourir pour ses fautes ! Pourquoi ? Parce qu'Harrow est un homme de principe tout comme Callum.






Le dialogue d'Harrow avec Callum sur le fait que la guerre est pleine d'incertitudes. Et qu'il y a des générations d'histoire, de torts et de crimes des deux côtés. Parlant de sa responsabilité sur ses torts pensant qu'ils étaient nécessaires. Et que maintenant il ne savait pas mais lui seul paiera le prix de ses choix. D'une certaine manière, ce dialogue représente tout aussi bien la s7 mais aussi l'histoire de tdp de manière générale, que ce soit les deux camps respectifs (Callum et les autres ou bien Aaravos et Claudia), leurs choix respectifs à travers leurs périples ainsi que leurs conséquences.
Tout deux étaient prêt à donner leurs vies pour ce qu'ils pensaient être juste. En revanche tout deux ont été arrêté : Viren l'a arrêté en transférant son âme dans le corps de Pip (bien que pour sa défense, on sait pas exactement ce qui s'est passé dans cette pièce). Lui privant de son choix et de son libre arbitre en piégeant son âme dans Pip le gardant prisonnier dans sa cage jusqu'à ce qu'il puisse s'échapper. Ce qui contraste avec Rayla qui malgré la peine et que ça lui brise le coeur, est prête à suivre son plan. Et par une certaine ironie tragique, Callum a été interrompu dans son sort par le roi des dragons. Ce même roi des dragons qui lui a privé de sa mère et dont son père a fini par le tuer ! Ce même dragon a sauvé leur fils ! Après je sais pas si Avizandum était conscient à ce moment précis car il semblait plus se rendre compte de la présence de Zym. Mais pour moi, ça compte toujours !
Et maintenant tout deux sont bel et bien vivants, l'un est avec ses proches et sera prêt à affronter à nouveau la menace d'Aaravos. Tandis que l'autre est perdu je ne sais où et si ça se trouve n'arrive pas à retourner à la maison.
Dying for the consequences of one's actions and dying to protect others
When Callum confronts Aaravos and his dialogues about how it's up to him to write his destiny and no one else, I thought it reflected a part of the orphan queen. But one day, I was thinking about the scene where Harrow was ready to die for the consequences of his actions. And I find that in a way, his final scene with Aaravos parallels Harrow's scene: Harrow, driven by the grief of his wife and Viren, killed Avizandum, not realizing the consequences it could bring at the time.
However, he realized his wrongdoing and the consequences that went with it much later. But only he had to pay the price, not his children, whom he preferred to send to Banther Manor for their safety. Which Viren didn't understand, or rather refused to understand, given his friend's opposition to using dark magic to save him. Which also draws a parallel with Callum and Dark Callum, telling him that only he can save them with dark magic. And although Callum decides to use dark magic to trap Aaravos. He's willing to sacrifice his life at the hands of Runaan, the same elf who was sent to kill his father! To prevent Aaravos from possessing him, and to protect others from this threat. Harrow had made his choice for himself and for the others, his destiny was to die that day! And this despite Viren's protests and refusal to let another person die for his faults! But why? Because Harrow is a principled man, just like Callum.
Harrow's dialogue with Callum about how the war is full of uncertainties. And that there are generations of history, wrongs and crimes on both sides. Talking about his responsibility for his wrongdoings thinking they were necessary. And that now he didn't know but he alone would pay the price for his choices. In a way, this dialogue represents both s7 and the story of tdp in general, whether it's the two respective sides (Callum and the others, or Aaravos and Claudia), their respective choices through their journeys and their consequences.
Both were ready to give their lives for what they thought was right. But both were stopped: Viren stopped him by transferring his soul into Pip's body (although in his defense, we don't know exactly what happened in that room). Depriving him of his choice and free will by trapping his soul in Pip, keeping him a prisoner in his cage until he can escape. This contrasts with Rayla, who despite the pain and heartbreak, is willing to go through with the plan. And by some tragic irony, Callum has been interrupted in his spell by the Dragon King. The same Dragon King who robbed him of his mother and whose father ended up killing him! The same dragon who saved their son! Whether Avizandum was conscious at the time, I don't know, as he seemed more aware of Zym's presence. But for me, it still counts!
And now both are alive and well, one is with his loved ones and ready to face the Aaravos threat again. While the other is lost who knows where and may not be able to return home.
#the dragon prince#tdp#tdp s7#tdp s7 spoilers#tdp analysis#analysis#harrow#callum#viren#avizandum#I swear when I realize that I thought “Why didn't I think about it sooner ? It was so obvious !”#I could add it in my latest analysis for Callum so I'm bit frustrated right now XD
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Les nuits sont douces et dociles à cette époque. Nous ne sommes plus amants depuis déjà quelques mois, et même si parfois la proximité de ce short, tee shirt désincarné me serre la gorge, je vis également la quiétude a tes côtés.
Allongés côte à côte dans des environnements inconnus et différents chaque soir, ta présence rassure.
Noir total, chuchotements.
Je sais ton souffle, je sais le bruit de tes mouvements, je sais ton épaule sous le duvet.
Nos pensées, parallèles, s'évaporent dans la nuit. Tu visualises notre destination et moi le chemin parcouru. Puis ces images pre-sommeil qui procurent le relâchement et s'affranchissent de la raison... Ton cou de trois quart, toujours.
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Mes lectures du mois de mars!
J'ai commencé le mois avec la méga claque qu'est Conque de Perrine Tripier, recommandé par ma meilleure amie. C'est l'histoire d'un monde parallèle au nôtre, dont les différences majeures sont qu'1. il s'agit d'un empire, pas d'une démocratie et 2. ils ne connaissent pas leurs ancêtres les Morgondes (un peu leurs Gaulois), ayant très peu de sources disponibles sur eux. L'héroïne est une historienne qui est embauchée personnellement par l'empereur pour rédiger le journal d'une fouille archéologique qui permet enfin d'en apprendre plus sur ces mystérieux Morgondes-et par la même occasion faire un peu de propagande pour l'empire. Perrine Tripier a un style très particulier, avec de longues descriptions et une quantité et une diversité d'adjectifs remarquables ; on rendre donc doucement dans cet univers, bercé par ces visions d'un monde à la fois si différent et si similaire. Et puis vers les deux tiers environ, un retournement de situation vous met sur le cul (je ne peux pas le spoiler) - tout ce que je peux en dire, c'est que c'est une dystopie féministe qui choque et qui pousse à se poser beaucoup de questions sur la condition féminine. Certainement pas une comfort reading mais un roman marquant !
Ensuite, je me suis lancée dans Wuthering Heights, que plusieurs amies adorent. Même si j'ai mis longtemps à le terminer (c'est pour l'instant ma plus longue lecture de l'année, 2 semaines) j'ai beaucoup apprécié tous ces personnages malsains et dramatiques, et puis comme tous les romans gothiques ça m'inspire beaucoup.
J'ai trouvé une édition du premier tome de Blackwater de Michael McDowell en occasion donc je l'ai tout de suite commencé. C'est l'histoire des Caskey, famille riche d'une ville du fin fond de l'Alabama dans les années 1920. Lors d'une crue qui inonde leur ville, l'héritier Caskey retrouve une jeune femme que personne ne connaît mais qui va vite s'incruster dans leur famille... Malgré les événements étranges qui arrivent avec elle. J'en avais entendu tellement de bonnes choses et ça s'est confirmé : rythme maîtrisé à la perfection, intrigue passionnante avec juste ce qu'il faut de surnaturel et de mystère, et cadre historique qu'on s'imagine très bien. En plus, l'édition française est magnifique. J'ai hâte de lire la suite !
J'avais eu l'occasion de rencontrer Tamos le Thermos à son vernissage organisé pour la sortie du Chevalier Imberbe, et je savais qu'il fallait que je lise Genderflou. Ce roman graphique est tellement réel, je me suis rarement sentie aussi reconnue que dans ce parcours de coming out nonbinaire. Et en plus d'être très vrai, c'est super drôle ! Je pense que c'est le parfait mélange de "coup d'oeil didactique dans la vie d'une personne marginalisée qui fait que même les gens qui n'y connaissent rien peuvent avoir de l'empathie pour ellui" et de "récit avec plein de refs et d'inside jokes pour les personnes concernées".
Sinon, je suis en train de lire le dernier Pulixi qui sort cette semaine, intitulé Stella. Je ne lis pas souvent des polars stéréotypés (dans le sens détective + enquête + arrestation du criminel) donc je me disais que c'était l'occasion, et j'ai choisi celui-ci parce que la plupart des personnages principaux (ainsi que la victime) sont des femmes. Et je crois que je comprends pourquoi je n'accroche pas particulièrement au genre du roman policier... Ce n'est pas que je n'aime pas les crimes (j'adore ça). J'aime quand c'est mystérieux, quand c'est gore, j'aime le suspense. Mais je n'aime pas les détectives ; on se retrouve toujours avec les mêmes tropes dignes d'un téléfilm de TF1 qui m'ennuient au plus haut point. Surtout quand c'est des flics, d'ailleurs. Je m'en fiche de leurs vies, je veux juste voir l'enquête avancer ! Et là on a la totale, flic maman célibataire dure à cuire, nouvelle flic pas de la région juste arrivée dans l'équipe, flic avec des soucis mentaux qui devraient l'empêcher d'exercer, etc. Cela reste une lecture agréable parce qu'1. l'enquête est sympa, 2. cela se passe en Italie et je suis toujours intéressée par le crime organisé italien, et 3. il y a des tas de gros mots dans différentes langues italiennes traduites en bas de page.
Je vous dirai le mois prochain si la suite de cette lecture parvient à me réconcilier avec les romans policiers ! Passez un bon mois d'avril & dites moi si vous avez lu ces livres + ce que vous en avez pensé
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Depuis que j'ai envoyé cet email, je suis a fucking mess. Je n'aurai jamais de réponse et je serai a fucking mess pour quelques semaines.
Mon esprit en un éclair illumine des univers parallèles. J'ai tellement de flashbacks de vies que je n'ai pas vécues mais qui auraient tellement pu se matérialiser.
Ce type d'imagination — d'ordinaire hautement prédictive et plus forte que la réalité — c'est autant un don qu'une calamité, surtout lorsqu'elle se permet de défier les lois temporelles et oeuvrer en rétrogression, réouvrant des chemins vers l'infini plutôt que de me laisser accepter les inévitables voies de garage.
Mais la concernant, je le sais, j'aurais également pu l'aimer d'un amour sans faille et sans fin. Elle est exceptionnelle.
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Harrow et Viren : analyse
Viren, depuis sa résurrection en saison 4, est mis en parallèle avec Harrow.
"Beaucoup de temps a passé. Le royaume est prospère. Mes garçons grandissent sereinement. Nous vivons en paix. Il vaut mieux peut-être se concentrer sur le bonheur que nous avons" (Harrow).
"Toute ma vie, j'ai couru après ce que je n'avais pas. Maintenant que je suis ici et qu'il ne me reste que trente jours à vivre, ai-je vraiment envie de passer ce temps à poursuivre cette quête ? Peut-être est-il temps pour moi de profiter de ce que j'ai, un mois entier avec ma fille. D'accepter que je suis simplement qui je suis. Et quand le moment sera venu, je serai en paix, et il sera temps de me laisser partir." (Viren)
Tous deux réévaluent leurs vies, remettent en question les crimes qu'ils ont laissé dans leur sillage. Ils ont le sentiment d'avoir échappé à la justice. Leurs proches les encouragent à continuer de vivre, bien sûr, mais ils en sont venus à la conclusion que si leur vie a laissé une telle traînée de sang, la prolonger ne ferait qu'en répandre encore davantage.
Qu'à ce stade, la seule chose juste qu'ils pouvaient faire pour le monde, c'était de le quitter.
Pour leur proches, qui se sont décarcassés pour eux, ce revirement est incompréhensible et même... franchement ingrat. "Vous -vous faites preuve d'obstination et... d'ingratitude !"/"Non. Non, papa, tu -tu n'as pas le droit. C'est moi qui t'ai sauvé ! Tu me dois la vie ! Il faut que tu restes !"
Pour citer Guenièvre, "vous vous êtes ouvert les veines dans un bain que j'avais moi-même fait couler."
Surtout qu'Harrow et Viren sont tous deux incapables de formuler leur point de vue plus clairement que "Non, évidemment, vous ne comprenez pas. Veuillez me laisser" et "je dois trouver le chemin de la vérité et de la liberté."
Regardez-moi ça. Deux rois pris dans des vendettas de lignage, poussés par leurs âmes damnées à prolonger une existence dont ils ne veulent plus, même au prix de deux être créés pour être des sacrifices : un soldat, payé pour ça (contrairement au Haut Mage, hein Harrow), et... cet homonculus.
D'ailleurs, tous deux renoncent ainsi à la magie noire en, comme le dit Harrow, "appelant un chat un chat" pour la première fois; et non plus "une solution créative pour régler ça" comme dit Viren.
Et tout comme Harrow avait écrit une lettre à son fils Callum pour le libérer des torts de la génération précédente, Viren tente de faire la même chose.
A Callum, Harrow a tenté d'expliquer que le passé, que l'on doit cependant chercher à comprendre, ne devrait pas définir l'avenir; que sa mort doit clôturer le cycle de vengeance qu'il a initié par l'assassinat du Titan et pour lequel il assume toute la responsabilité; et que ses fils doivent assurer une nouvelle ère de paix.
Il ne s'est cependant pas avisé de nommer officiellement un régent (Viren, Amaya ou Opélie), ce qui oblige le pauvre Ezran à assumer un rôle pour lequel, à huit ans, il n'est évidemment absolument pas préparé, et met du même coup son royaume dans le caca.
A Soren, Viren fait moins de belles phrases. Il est très litéral. Il veut que Soren le juge, mais qu'il ait pour cela tous les éléments nécessaires; que Soren comprenne pourquoi il a commis toutes ces erreurs. Viren dit à Soren que toute la souffrance qu'il a ressentie n'a jamais été de sa faute, mais de la sienne à lui (c'est là qu'on regrette que le français n'ait pas de système de cas/déclinaisons).
C'est Viren et Viren seul qui a choisi de devenir un monstre en violentant Kppar puis Lissa, provoquant ainsi son départ, puis en le faisant payer à Soren tout au long de son enfance. La lettre avait pour but de libérer Soren de toute culpabilité. Parce que, quand tu te fais battre froid par ton père pendant toute ton enfance, tu te dis confusément que c'est de ta faute. Et de toutes façons, c'est bien connu, tous les enfants d'un divorce pensent que c'est de leur faute.
Le problème, c'est que lire la vérité pourrait tout aussi bien faire sentir Soren encore plus mal. Parce que cette lettre confirme que c'est bien pour le sauver lui que Viren a détruit la famille, même si c'était un choix que Viren a fait. Si on se fie à Puzzle House, Soren se souvient qu'il était malade, que son grand-père a disparu, que son père l'a sauvé et que sa mère est partie, mais il n'a jamais pu faire le rapprochement entre tous ces événements.
Cette lettre veut dire que le simple fait que Soren soit vivant a bel et bien été la première fissure qui a fini par faire s'écrouler toute la maison.
Viren a donc choisi de brûler la lettre, espérant épargner à son fils un tel fardeau.
Les morts de Viren et d'Harrow ont toutes les deux quelque chose du suicide, et pas seulement par les lettres qu'ils laissent derrière eux.
Vous vous souvenez de mon post comparant leurs actes à la citation de Kaamelott ? "Qu'est-ce que c'est quelqu'un qui souffre et qui fait couler son sang par terre pour que tout le monde soit coupable ? Tous les suicidés sont le Christ. Toutes les baignoires sont le Graal."
En résumé, j'essayais d'expliquer que leur masochisme faisait aussi souffrir les autres.
Harrow prétend se considérer comme un serviteur, et il est certainement sincère. Il est humble et a un grand sens de l'honneur, n'hésitant pas à défier certaines traditions -en partageant son portrait officiel avec Viren, et à mettre en jeu sa propre vie. Mais quand, par exemple, il ne trouve rien de mieux à faire que de priver son peuple de nourriture simplement pour honorer une promesse, ça fait doucement rigoler. Lui-même, assez hors-sol pour ne pas connaître l'état de son royaume, n'aura certainement pas à voir sa propre famille mourir de faim. Mais il semble considérer qu'en sacrifiant le royaume, c'est lui-même qu'il sacrifie. Et lors de sa mort héroïque, qu'en se sacrifiant, il sauvera le royaume au lieu de le plonger dans le chaos.
Viren, très probablement en partie à cause de ses origines sociales qu'on ne cesse de lui rappeler (et d'une enfance pas très marrante, vu que le mec s'insulte devant le miroir jusqu'à craquer en pleurs et dévalorise sans cesse son fils) est hanté par le sentiment d'être inférieur aux autres. D'être inutile. Il a un besoin maladif de gratitude. Dans l'espoir de compter, de compter à leurs yeux, il a passé des années à s'auto-détruire par la magie noire, à se mettre constamment en danger, à se ruiner la santé, à payer les pots cassés du roi, puis à laisser Aaravos exploiter son corps de façon de plus en plus abjecte, bref, à ne se voir que comme un moyen en vue d'une fin.
Ce sentiment n'est d'ailleurs pas sans fondement : non seulement le roi est effectivement assez incompétent pour n'avoir pas la moindre idée de l'état des ressources de son royaume, mais en plus, là où n'importe quel épéiste arborerait avec fierté les cicatrices de son art, Viren est forcé de dissimuler son visage tuméfié -c'est même en partie la raison pour laquelle sa femme l'a quitté.
Le problème, c'est qu'il a cru que ça lui donnait le droit d'instrumentaliser les autres : sa femme, Sarai, Harrow, les princes, Soren, et quelques milliers d'autres, j'en oublie sûrement. Que puisque sacrifier les autres lui était difficile, cela faisait de lui le héros.
Viren souffre (comme Lancelot dans Kaamelott, ainsi parla Sy Play qui a inspiré genre 99% de la présente analyse) d'un énorme syndrome du sauveur : ne pouvant exister que par la gratitude des autres, il se met à prendre en charge tous leurs problèmes, même si on ne lui a rien demandé, et quitte à en crééer d'autres au passage. Comme il est compétent, vif, pragmatique, réaliste et ingénieux, et littéralement magique, il finit par se rendre absolument indispensable. Personne d'autre que lui ne pouvait sauver deux royaumes d'une famine. D'autant plus Sarai, l'épouse d'Harrow, s'est sacrifiée pour le sauver parce qu'il était un mage. Cette culpabilité du survivant peut avoir aggravé ce problème.
Sa mentalité, qu'il a résumée en un "ressaisis-toi, bon sang," à un Terry traumatisé, a aussi probablement joué un rôle dans la dégradation de sa relation avec Harrow. Après la mort de Sarai, Viren a probablement pensé qu'il devait être le pillier inamovible et inébranlable sur lequel Harrow devait pouvoir se reposer. Que s'il montrait le moindre doute, la moindre faiblesse, Harrow, et avec lui, le royaume, s'effondrerait. Alors que si Viren avait été moins constipé, Harrow se serait sans doute senti moins seul, et aurait été moins susceptible de mettre fin à ses jours comme il l'a fait.
Viren est le cerveau du coeur. Il fournit un garde-fou à Harrow, dont le sens de la justice l'aveugle. Harrow a, après tout, bel et bien choisi le Bandeau dans son rêve, bandeau qui devrait le pousser à imaginer un système visant à protéger tout le monde de la même façon. Un idéal, irréaliste et inconsidéré. Viren est plutôt la Balance, à mon avis : il compare les coûts de ses actions aux conséquences positives qui en découleront.
Là, il est temps que je parle du Triangle dramatique, théorisé par le psychiatre Stephen Karpman dans son article Fairy Tales and script drama analysis. Il applique d'abord ce schéma aux contes de fées : Le Joueur de Flûte de Hamelin sauve les villageois, victimes des rats qui les persécutent; mais au lieu de le remercier, les villageois lui jettent des pierres et le bannissent sans payer leur dû; ce qui pousse le joueur de flûte à se venger, devenant persécuteur, en faisant disparaître tous les enfants du village.
Mais ce Triangle, comme Karpman l'explique, est aussi un jeu psychologique inconscient, un schéma relationnel typique entre victime, persécuteur et sauveur qui ne peut être appliqué à une situation d'urgence. Il n'est pas nécessaire que les trois instances du triangle soient présentes, mais il suffit souvent à une personne de jouer le jeu pour que les autres embrayent. Stephen Karpman ajoute que plus les rôles s'inversent au cours d'une seule scène, plus elle est intense en émotions et en conflit.
La victime est isolée, passive et est incapable de prendre des décisions pour résoudre ses problèmes. Le persécuteur la rabaisse, minimise ses souffrances et se moque d'elle en espérant la faire réagir. Le sauveur prend sa défense, se sent obligé de résoudre les problèmes de la victime à sa place même si elle ne lui a rien demandé, ce qui est très valorisant pour lui mais maintient la victime dans un état de dépendance.
Le problème, vous le sentez venir, c'est qu'au fil des années, Harrow est devenu complètement dépendant de Viren pour mettre ses trop grandes idées en pratique, et donc des crimes "nécessaires" que Viren alignait comme des perles sur un collier. Non seulement c'est sale, mais c'est en plus infantilisant. Viren agit constemment en sauveur, ce qui place Harrow dans un rôle de victime, peu habitué à remettre en cause les décisions de Viren même quand il se trompe.
Harrow n'en pouvait plus.
Il a eu tellement assez de sa dépendance à l'égard de Viren qu'il en a conclu que la seule façon de s'en débarrasser, c'était de mourir.
Harrow aurait pu se cacher avec les princes, ou virer toute sa garde et assumer seul les conséquences de ses actes, mais il juste a saisi l'occasion de vendre chèrement sa peau et de mourir en héros. J'irais même jusqu'à dire que pour Harrow, sa propre mort servait trois objectifs :
Retrouver Sarai sans qui sa vie n'a plus de sens
Recevoir enfin son juste châtiment et mettre fin à son propre sentiment de culpabilité ainsi qu'au cycle de vengeance
Faire en sorte que Viren se sente enfin coupable de quelque chose, fut-ce son suicide.
Bref, d'enfin reprendre le contrôle en plaçant Viren dans un rôle de victime, tout en devenant le persécuteur.
Viren, tout au long de la saison 1 et 2, payant les pots cassés d'Harrow et voyant inconsciemment une occasion de prouver sa valeur, a tenté de se placer en sauveur des royaumes humains faisant alors face à une situation de crise : il s'est retrouvé rejeté, complètement isolé, condamné à mort pour trahison et en totale incapacité de résoudre ses problèmes. Bref, une victime. Et qui c'est qui le "sauve" ?
Aaravos, en se présentant comme le "serviteur" de Viren, flatte son ego et lui désigne des persécuteurs à blâmer. Cependant, Viren n'est pas un imbécile : il est conscient d'être manipulé. Il sait qu'Aaravos lui dissimule délibérément de nombreuses informations. Mais il s'y jette de son plein gré. Il est au pied du mur : pour ce qu'il en sait, il n'a fait que prendre une série de décisions inévitables, qui lui ont fermé portes après portes, le plongeant de plus en plus dans les ténèbres. Jusqu'à ce que le couteau devienne la frontière entre deux mondes, le sépare de l'unique source de lumière, blafarde, venant de "pire que la mort" : Aaravos.
Oui, c'est fait pour avoir toutes les allures du suicide.
Viren (croyant bien faire) a tiré le pire d'Harrow, tout comme Aaravos (voulant foutre la merde) a tiré le pire de Viren.
Autrement dit, comme pour Harrow, la seule façon pour Viren de se débarasser de son âme damnée, c'était de mourir.
Et quant à la troisième mort de Viren dans la sixième saison, héroïque s'il en est (sur le balcon même où il a regardé son poignet dans la saison 2), ce n'est pas non plus un hasard s'il répète les derniers mots que lui a addressés Harrow afin de l'humilier : "Je suis un serviteur."
Ce terme porte une ambivalence : la noblesse de l'abnégation et l'humiliation de la soumission.
Harrow avait beau se considérer lui-même comme un serviteur du royaume et promouvoir l'égalité dans ses réformes et ses symboles, il en a fini par en avoir marre. Il sacrifie certes sa propre vie pour mettre fin au cycle de la vengeance, mais comme il ne se donne absolument pas la peine de préparer sa succession, ne serait-ce qu'en s'assurant que les princes sont en sécurité, le résultat une catastrophe. Il consacre également les dernières minutes de son existence à se montrer d'une cruauté parfaitement injustifiée envers Viren. Cependant, lors de sa seule interaction avec son héritier de la série qui ne soit pas une analepse, Harrow ne dit rien d'alarmant à Ezran. Harrow se prépare à enfin affronter la justice, il se prépare à mourir et fait tout pour qu'Ezran ait, pour dernier souvenir de son père, une conversation anodine. Afin d'éviter qu'Ezran croie qu'il l'a abandonné. Il est trop tard pour lui, mais il veut que ses enfants écrivent une nouvelle histoire, où les conflits millénaires laissent enfin place à la paix.
Viren, blessé qu'Harrow le rabaisse plus bas que terre, prenne son abnégation pour de l'arrogance et le laisse encore une fois payer les pots cassés de ses décisions, a fait de ce terme la justification pour ses crimes... confondant, dans ses bonnes intentions, "servir le peuple" et "se servir du peuple". Viren était tout à fait prêt à se sacrifier pour sauver Harrow dans la saison 1, mais Harrow, décidé à reprendre le contrôle, ne l'a même pas écouté; et Viren s'est immédiatement rétracté quand Harrow a refusé de le reconnaître en égal. Bien qu'on ne peut plus sincère, le sacrifice de sa vie a alors été rejeté par le scénario car fait sans humilité.
(ou alors, Harrow a immédiatement compris ce que Viren comptait faire et l'a pourri pour l'en dissuader)
Aujourd'hui, Viren, hanté par la vision du sang d'Harrow par terre, choisit donc de se sacrifier, sauvant ainsi la population de Katolis face au feu des dragons, de se sacrifier lui seul et personne d'autre; mais honni, haï et incompris. Le portrait officiel de lui et d'Harrow, symbolisant ses nobles actions et le bien qu'ils ont pu faire, a brûlé dans l'incendie du château. Aux yeux de l'histoire, Viren restera le traître. Le Méchant Conseiller, le Jafar, le Richard III, le Iago, le Scar.
Personne ne verra son sang qu'il fait couler sur le sol de la chambre d'Harrow.
"En tant que roi", dit Harrow, "j'ai essayé d'être altruiste. Mais en tant que père, j'ai un souhait très égoïste." Et il est mort de façon égoïste.
Viren a passé sa vie à être égoiste sans même le savoir. Pour la première fois, il est altruiste. Il meurt non en habits de cour mais en haillons, non en héros porté aux nues mais en traître. Soren ne saura jamais ce qu'il a fait pour lui enfant, il ne veut pas que sa mort le hante.
Servants of the realm indeed.
Pour conclure, une citation de Kaamelott :
"Je pars pas sans bandages ! Si on croise un gamin, j'veux pas qu'il tombe dessus. Je suis le Roi Arthur. Jamais je perds courage. Je suis un exemple pour les enfants."
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Les gens célèbres, on a l'impression qu'ils sont là depuis toujours et pour toujours. Quand ils s'en vont, c'est un peu la stupeur, un peu comme un glissement de terrain, un trou dans la couche d'ozone, une partie d'un paysage sentimental qui s'évapore sans prévenir. Comme s'ils faisaient, eux, ces étranges reconnus, partie de la famille, de toutes les familles, inconsciemment adoptés qu'ils sont : fond d'écran, images récurrentes, mélodies familières qui finissent par habiter un peu tout le monde, qu'on le veuille ou non. Année après année ils font partie du décor, sont le décor, l'ambiance sonore ; des présences parallèles partagées par tous avec passion ou indifférence. Il croise dans nos vies depuis si longtemps...
Pour les avoir imaginés plus beaux et plus forts que la mort, c'est leur disparition qui vient sonner violemment le rappel : oui, nous sommes bel et bien tous mortels. Et c'est pour cette raison, aussi, que leur effacement frappe autant les cœurs et les esprits.
jacques dor
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Repartir à zéro

Jeanne regardait la jambe artificielle posée sur la table. Assise dans un fauteuil roulant, elle attendait que l’infirmière explique comment la porter. Pendant ce temps, Antony préparait les barres parallèles.
Cela t’aidera à avancer, dit-il tout en serrant une vis.
Le bord de la prothèse recouvrit le moignon. Aussitôt, l’infirmière se redressa avant de pousser le fauteuil. Et, une fois devant les barres, elle aida Jeanne à se relever. La jeune amputée avait une appréhension de sentir cette chose cogner contre sa cicatrice. Elle n’osait jamais toucher le bout de ce qui lui restait. La peur de réaliser qu’elle ne pourra plus jamais marcher ni courir comme avant. Toutefois, cette crispation ne dura pas longtemps.
Elle attrapa une des barres et s’installa au milieu du chemin préparé. Puis, encouragée par Antony et l’infirmière, elle s’élança. L’effort parut surhumain. Elle trainait cette jambe en carbone. Elle n’arrivait pas à la lever. Son visage devint rouge de colère mais aussi de honte.
Ne t’énerve pas. Prends ton temps et ça viendra par la suite, réagit calmement Antony.
Jeanne regarda cet homme qu’elle côtoyait depuis presqu’un an. Il était présent pour la rééducation de ses bras et son autre jambe. Il était aussi présent, même si ce n’était pas son rôle, quand elle réapprenait à parler convenablement. C’était devenu un peu son mentor, le seul homme qui montrait ouvertement de la confiance pour elle.
Dès lors, elle inspira un grand coup pour calmer son empressement. L’infirmière était partie s’occuper d’un autre patient. Plus loin, un second kiné aidait un amputé à s’assoir dans son fauteuil. Jeanne s’agrippa fortement aux barres. Puis, elle réussit à faire un pas. Toutefois, la prothèse rappa le tapis. Antony sourit et approuva cet effort d’un signe de tête.
Je sais que tu dois tout reprendre depuis le début, mais dis-toi que Rome ne s’est pas construite en un jour. Dit-il.
La séance dura une heure avant que Jeanne ne retourne dans sa chambre. Elle se sentait exténuée et resta dans le fauteuil plutôt que de retourner sur son lit. La fatigue commençait à envahir son esprit. Seulement, elle avait peur de dormir. Elle avait peur des cauchemars qui lui faisaient revivre son accident.
Elle lui avait dit de ralentir, mais il n’entendait rien. Son compagnon avait trop bu et voulait rentrer vite. L’Opel fracassa un muret de sécurité avant de s’écraser dans un fossé. Il est mort de ses blessures. Quant à Jeanne, la tôle écrasa sa jambe. Sa tête entra dans le parebrise obligeant une chirurgie reconstructive d’urgence. Elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas revivre ça.
Durant toutes les semaines suivantes, Jeanne fit des progrès et put enfin marcher en utilisant la jambe artificielle. Antony était fier d’elle. Jamais, il n’avait rencontré quelqu’un avec autant de volonté. Dès qu’elle levait cette jambe, elle riait comme un enfant qui réussissait un test. Néanmoins, cette volonté nécessitait d’énormes efforts. Aussi, elle ne marchait correctement que pendant quelques minutes. Ensuite, elle s’asseyait ou tenait fermement une des barres parallèles afin de reposer sa vraie jambe.
Je trouve aussi que tu t’exprimes bien mieux. Tu parles toujours lentement mais ta voix, les mots que tu prononces sont nettement plus clairs.
Ça va m’aider pour trouver du travail, dit-elle.
Elle était professeure de sport. Dans son état, il était compliqué de continuer. Elle envisageait de reprendre des études. Une assistante sociale l’avait orientée sur un centre pour réadaptation professionnelle. Par contre, elle n’avait pas encore trouvé son prochain métier ou sa future spécialité. Antony encouragea sa patiente à refaire au moins un aller-retour entre les barres, puis d’essayer de traverser la salle. Elle mit une vingtaine de minutes pour faire les exercices demandés. Vingt minutes pénibles mais encourageantes.
Le lendemain, Jeanne ne se présenta pas à sa rééducation. Dès lors, Antony monta dans sa chambre pour la gronder. Il détestait qu’on ne respecte pas le programme. Il frappa à la porte. Personne ne répondit. En reconnaissant le kiné, une infirmière intervint immédiatement pour ouvrir. Jeanne ne s’intéressa pas à eux. Elle était dans la salle de bain. Le jeune homme fut gêné de la découvrir entièrement nue. Elle était debout, à côté de son fauteuil. Elle se regardait à travers une glace. Elle était horrifiée par cette jambe de bois. Elle regarda Antony et l’infirmière. Ses yeux étaient rouges et humides.
Même pour ça, je dois m’habituer, affirma-t-elle.
Les deux agents hospitaliers demeurèrent silencieux. Jeanne s’appuya contre la barre de la douche et se retourna sans quitter des yeux le grand miroir. Elle caressa les cicatrices de sa mâchoire. Bien qu’ils ne fussent pratiquement pas visibles, elle les voyait toujours en premier. Ensuite, ses doigts frôlèrent le carbone froid de la prothèse.
Je ne sais pas si je me sentirais capable d’être aimée, ajouta-t-elle. Je suis devenue…
Une belle femme !
Elle dévisagea Antony pendant que l’infirmière posait un peignoir sur ses épaules. Elle proposa à Jeanne de s’assoir sur son fauteuil. Cette dernière refusa préférant le faire seule.
Tu es toujours une belle femme, confirma Antony. Seulement, tu dois apprendre à l’accepter. Tu dois tout reprendre depuis le début. Il existe de nombreuses personnes qui vivent avec des bras ou des jambes en moins, et qui sont mariés. Tu as besoin d’aide pour tout réapprendre, on est là pour ça.
Jeanne l’écoutait. En même temps, elle regardait par la fenêtre les gens se promener dans le parc de l’hôpital. Il lui était difficile d’accepter que sa vie ne sera plus jamais comme avant. Et qu’elle devait repartir à zéro. Mais ce jour-là, elle comprit aussi qu’Antoine fera tout pour qu’elle y arrive.
Alex@r60 –août 2023
Photo de Riana Lisbeth
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Bienvenue sur mon blog! C’est quasiment quoi est écrit sur le sous-titre. Je suis anglophone qui utilise ce blog premièrement pour pratiquer ma écriture française. Quelquefois je ferai des posts en anglais mais je souhait que j’aille rester concentré sur mon but.
Vous pouvez utiliser n’importe quoi pronoms pour moi en français. In English any pronouns but it are good.
N’hesitez pas à me poser des questions! Elles sont bonnes pour moi pour m’exercer mes compétences du français.
L’image dans la bandeau est de Irène Joliot-Curie, Frédéric Joliot, et Paul Bonét-Maury «au Jujitsu-club de France». Source: Grognet Jean-Marc. Une courte biographie de Paul Bonét-Maury (1900- 1972) ou les vies parallèles d’un pharmacien : chercheur et judoka. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 102e année, N. 388, 2015. pp. 473-482. https://doi.org/10.3406/pharm.2015.23052
Ma icône est une image de L de Death Note avec la bulle «le nombre de mes amis a encore augmenté».
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Je ne sais jamais trop ce que je ressens quand je vois un feu d'artifice.. quelque chose de fort. J'ai l'impression qu'en parallèle des milles paillettes qui éclatent dans le ciel, mon cœur éclate avec. Je suis allée le voir seule et j'écoutais de la musique de sorte à entendre le pouls du ciel de manière étouffé, calé au mien. Mes yeux ont larmoyé tout du long parce que ça m'émeut et parce que c'est le genre d'événement qui me fait penser à tellement de choses à la seconde que j'ai aucune idée de ce à quoi je pense finalement. La dernière fois que j'étais allée voir le feu d'artifice de ma ville je n'étais même pas majeure je crois et je me souviens que j'étais assise à la même place à écrire au même endroit sur des choses similaires. Toutes les formes qu'il y a dans nos vies changent mais le fond reste souvent ce qu'il a toujours été. En vérité, j'épilogue mais j'ai trop rien à en dire, j'aurais aimé que ça dure plus longtemps. Je suis à là recherche de ces moments tellement hors du temps qui transportent et emportent tout sur leur passage. Un rade marrée émotionnel positif. Je crois.
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Voilà, j’ai fini de lire ce qui est disponible en français du travail de Jan Carson, et j’ai tout fait dans le désordre car Les lanceurs de feu est son premier roman.
Il est impressionnant. Tout est déjà là, la violence inhérente à Belfast, l’acuité du regard, le style à la fois malicieux et désespéré de l’autrice, le surnaturel métaphorique, une certaine beauté dans la noirceur, et cette fameuse façon de vous mener par le bout du nez.
Deux histoires parallèles de pères inquiets pour leurs progénitures respectives, au cœur d’un été étouffant, où les incendies se multiplient et ravagent la ville.
La culpabilité est le centre du livre, tel que je l’ai reçu. La transmission aussi. Culpabilité héritée qui se perpétue, qui menace terriblement de se transmettre, précisément, comme un fardeau dû à cette guerre intestine et féroce que les habitants de Belfast se livrent depuis tant d’années. Si vous regardez une carte de la ville, vous percevrez l’aberration du conflit avec des quartiers découpés en fonction des camps religieux, les murs bâtis jadis et à moitié écroulés aujourd’hui, qui suturent ces blessures qui n’en finissent pas de suinter.
La violence passée se transmet-elle dans le sang ? Ou par la voix ? Quelle liberté reste-t-il aux enfants de parents meurtris ?
Oui, oui, ces trois questions se trouvent au cœur du roman. Une sirène, une enfant avec des ailes aussi. Et des vies bien tristes, des jeunes gens polis mais furieux, des flammes qui font peur, qui montent jusqu’au ciel, lequel reste silencieux.
Le destin du terne Jonathan, scellé par une histoire digne d’un conte vénéneux et abracadabrantesque, semble prouver que l’irrationnel l’emporte à Belfast, ville incandescente et douloureuse, mais sans doute ailleurs aussi, et les motivations profondes de nos actes sont probablement aussi timbrées que celles du Chapelier Fou.
De toutes façons, Jan Carson peut bien me raconter ce qu’elle veut, je la croirai, je la suivrai. Quand elle démarre son histoire avec son ton mutin et son œil qui voit tout, saupoudrant le récit inattendu de menaces affreuses, de paradoxes insolubles, je suis happée car elle s’adresse à la part enfantine de celui qui écoute un conte, certes macabre et sombre, mais qui, fasciné, frémit d’avoir peur, frémit d’une joie étrange d’avoir peur, puis voudrait supplier la narratrice de faire machine arrière, ému par tant de souffrances.
Ce n’est pas un livre léger. Le sujet ne l’est pas. Il y a beaucoup de noirceur. Mais le plaisir de lecture est incroyable, la surprise toujours au rendez-vous, un pied dans le réel, l’autre dans les flots qui charrient rêves et mythes subliminaux. J’admire ce mélange risqué.
#littérature#livres#litterature#roman#livre#Jan Carson#les lanceurs de feu#éditions sabine wespieser#littérature irlandaise#belfast
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Le retour à la maison
Rayla a maintenant retrouvé son père mais tient à ce qu'il se repose avant de partir. Elle dit même à son bien aimé de partir et qu'ils le rattraperont après. Quand Rayla dit à Runaan qu'ils partent à Katolis, celui est un peu fuyant car il veut retourner auprès d'Ethari. En revanche en retournant à Katolis, la réalité le frappe durement en voyant les ruines ainsi que l'enfant qu'il avait vu il y a 2 ans de cela. Callum et Rayla essaient de le dissuader et d'en parler mais le fossé commence à être creuser. Alors que Soren arrête Runaan devant eux. Au manoir Banther, Rayla se montre impatiente et essaie d'expliquer que Runaan est un "gentil assassin" en revanche ça ne convaincs pas Ezran qui est trop prit par sa colère pour être raisonner forçant Rayla à partir.
Rayla ne compte pas attendre, Ethari a suffisamment attendu, Rayla a cherché sa famille pendant deux ans. Callum lui explique que la situation n'est pas simple et que son petit frère n'est pas lui même suggérant d'attendre. Mais Rayla compte le faire évader. Alors oui, elle est impatiente mais c'est justement pour montrer son impulsivité et son impatience. Elle a enfin pu le retrouver et ne peut attendre qu'Ezran se daigne à donner une réponse. Cependant elle refuse que Callum aille à l'encontre de son frère, elle compte le faire seule. La scène avec Ezran et Callum concernant Zubeia que ça a été compliqué et pourtant il l'a pardonné. Et peut être que si Rayla avait attendue peut être qu'Ezran aurait plus favorable à écouter Rayla ? On le saura jamais car au final, Rayla évade Runaan et rien que le fait que Rayla l'appelle "sa majesté" renforce justement ce fossé qui se creuse. Or Callum arrive pour les défendre en espérant faire ce qui est juste. La situation a dégénéré tandis que la distance se creuse laissant des amis séparés pour l'instant.
Son rituel et son moment de paix




Une fois au bosquet d'argent, Rayla dit à Runaan de partir devant pour voir Ethari omettant le fait qu'elle a été bannie. Elle n'a pas pu gardant sa culpabilité par rapport aux autres assassins. Quand à Runaan, Ethari croit à son fantôme faisant parallèle à l'histoire courte où Rayla se bat dans l'arène et voit une écharpe croyant voir Callum. Et les retrouvailles d'Ethari et Runaan sont touchantes et bien que ça fait parallèle à leurs retrouvailles en s4. Ça me fait plus penser à la scène où ils ont essayé de la refaire dans la tour céleste. En revanche, Runaan est en colère qu'elle lui ait caché son bannissement. Ils demandent alors le rituel de la nouvelle lune pour le lui retirer qui est supervisé par Lyrennus.
Durant ce rituel, elle leur fait face mais montre aussi ce qu'elle a apprit. La vie est précieuse et ils la prennent mais pas à la légère. Pour chacun d'entre eux, leurs vies n'ont pas été sacrifiés pour rien ! Car à travers son périple, elle a grandi et évolué ce qu'ils ont apprit cette nuit lui a permit de voir les choses autrement que le monde change. Et pour Ram, quand elle questionne la justice et parlant du roi. Ça résonne en Runaan et voit que sa fille a tout aussi bien grandi. Or une personne ne peut la pardonner et il s'agit de Lyrennus lui même ! Car il était le père de Ram, pour lui, elle a son sang sur les mains. Rayla s'enfuit pleurant dans les bras de Callum. Rayla était prête à y retourner pour le supplier et lui dire ce qu'il veut entendre mais Runaan l'arrête en disant qu'elle peut pas porter sa souffrance.
En retournant le voir, elle lui dit qu'elle va pas lui demander pardon. Rayla lui parle de sa colère, de sa solitude ainsi que de sa blessure mais aussi personne ne devrait verser son sang au service de la justice ! Voir Lyrennus, je me dis que Rayla se voit peut être à travers lui dans TTM, où tout comme lui, elle avait des questions au sujet de sa famille mais n'avait aucune réponses. Se disputant avec Callum mais qui était prêt à partir avec elle malgré tout. Or Rayla refuse en le laissant derrière lui. Et même les dialogues me font dire à ce que Callum aurait pu dire à Avizandum. En saison 3, son ressenti était confus malgré sa haine voyant la lance de sa mère mais il était aussi triste pour Zym car tout comme lui, il n'a plus de père. Rayla acceptera sa punition mais leurs souffrances ne ramèneront pas Ram. C'est là que Lyrennus finit par lâcher son ressenti pour enfin lui permettre de renaître et de revenir chez elle.
Grâce à ça, Rayla peut enfin se détendre et montrer les spécialités locales. Pendant cet instant, ils n'ont pas à se soucier du monde ou que ce soit, c'est juste eux. Et Rayla est heureuse mais ce moment de paix tout comme ça l'a été pour Callum est une illusion. Une illusion brisé par Astrid sur la menace d'Aaravos et bien que Rayla essaie de le calmer, ça n'aide pas Callum qui finit par s'isoler. Mais elle sait qu'il est fort malgré sa colère, il arrivera à surpasser ça !
Son coeur pour Xadia







Quand Callum explique son plan, elle part retrouver Domina Profundis ignorant que malheureusement Runaan et Callum ont été devancés par Claudia poussant Callum à changer leur plan. Puisqu'il est impossible d'emprisonner Aaravos avec la magie primale alors il devra utiliser la magie noire. Mais ce sera pas Rayla qui devra le tuer mais Runaan l'enlevant de ce fardeau. Au début, elle était contre mais quand son père est à terre à cause de Claudia. Et quand elle dit que son coeur est pour Xadia faisant parallèle à sa mission dans la s1 avec Runaan. Cette fois ci, c'est son amour qui est en jeu. Ces deux là ont toujours pu compter l'un sur l'autre, ils sont devenus plus forts ensemble, ont été vulnérable l'un envers l'autre et j'en passe. C'est par cet acte qui est justement représenter : leur amour ! Pas le fait qu'elle allait le tuer ou non ! Dans la s4 et s5, on a plus montré les défauts de Rayla, dans la s6 ce sont ses qualités qu'on montre. Dans la s7, on montre un arc plus personnel à Rayla. Sa relation avec Runaan et Callum, celle conflictuelle avec Ezran, son rapport à elle même ! Ainsi que ce plan qui allait causer sa peine et justement l'interruption du sort par Avizandum a été un salut pour elle. Lui permettant de garder celui qu'elle aime malheureusement, les archidragons se sacrifient pour les sauver leur permettant un dernier hommage avec la fresque murale.
Quand à Runaan, lui qui a vu sa fille mais aussi les deux frères. L'un qui en voulait pour son père tandis que l'autre a préféré garder son ressenti de côté pour se focaliser sur le présent mais qui a aussi prit part à son plan. Il fait de nouveau face à Ezran, pensant que ses actes étaient nécessaires mais qu'au final ça lui a causé sa douleur. Il partait en mission croyant qu'il était déjà mort mais il ne l'est pas et a une famille. Il reconnaît en Ezran un roi tout comme il a vu que Callum est un jeune homme prêt à tout protéger ce monde. Ezran lui pardonnera, il ne sait pas quand mais il faut au moins qu'ils essaient. Et aussi permettant à Rayla et Ezran de pouvoir s'excuser effaçant le fossé qui s'était creusé.
Rayla a parcouru le monde pour enfin retrouver sa maison et ses proches et elle a enfin pu le trouver. Malgré la mèche blanche de son bien aimé, au final, ce qu'elle aime chez lui c'est tout !
The return to home
Rayla has now reunited with her father, but wants him to rest before leaving. She even tells her beloved to leave and that they'll catch up with him later. When Rayla tells Runaan that they're leaving for Katolis, Runaan is a little evasive, wanting to get back to Ethari. But when he returns to Katolis, reality hits him hard, as he sees the ruins and the child he saw 2 years ago. Callum and Rayla try to dissuade him and talk him out of it, but the rift begins to widen. Soren arrests Runaan in front of them. At Banther Manor, Rayla is impatient and tries to explain that Runaan is a “nice assassin”, but Ezran is too angry to be reasoned with, forcing Rayla to leave.
Rayla doesn't intend to wait, Ethari has waited long enough, Rayla has been looking for her family for two years. Callum explains that the situation isn't simple and that his little brother isn't himself, suggesting that Rayla wait. But Rayla intends to break him out. So yes, she's impatient, but it's precisely to show her impulsiveness and impatience. She's finally able to find him and can't wait for Ezran to deign to give an answer. However, she refuses to let Callum go against her brother; she intends to do it alone. The scene with Ezran and Callum about Zubeia was complicated, yet he forgave her. And maybe if Rayla had waited, maybe Ezran would have been more inclined to listen to Rayla? We'll never know, because in the end, Rayla evades Runaan, and the very fact that Rayla calls him “his majesty” reinforces this growing rift. Callum arrives to defend them, hoping to do the right thing. The situation has degenerated and the distance is widening, leaving friends separated for the time being.
Her ritual and her moment of peace
Once at the Silver Grove, Rayla told Runaan to go ahead and see Ethari, omitting the fact that she had been banished. She couldn't keep her guilt about the other assassins. As for Runaan, Ethari believes in his ghost, paralleling the short story where Rayla fights in the arena and sees a scarf, believing she sees Callum. And Ethari and Runaan's reunion is touching, although it parallels their reunion in s4. It reminds me more of the scene where they tried to do it again in the celestial tower. On the other hand, Runaan is angry that she hid her banishment from him. So they ask for the new moon ritual to remove it, supervised by Lyrennus.
During the ritual, she faces them but also shows what she has learned. Life is precious, and they take it, but not lightly. For each of them, their lives have not been sacrificed for nothing! For through her journey, she has grown and evolved, and what they learned that night has enabled her to see things differently and the world differently. And for Ram, when she questions justice and speaks of the king. It resonates with Runaan and she sees that her daughter has grown up just as well. But there's one person who can't forgive her, and that's Lyrennus himself! For he was Ram's father, and for him, she has his blood on her hands. Rayla fled crying into Callum's arms. Rayla was ready to go back to beg him and tell him what he wanted to hear, but Runaan stopped her, saying she couldn't carry his pain.
Returning to see him, she tells him she's not going to ask his forgiveness. Rayla tells him about his anger, his loneliness and his hurt, but also that no one should shed their blood in the service of justice! Seeing Lyrennus, I think Rayla may be seeing herself through him in TTM, where like him, she had questions about her family but no answers. Arguing with Callum, but who was ready to leave with her in spite of it all. But Rayla refuses, leaving him behind. And even the dialogue makes me think that Callum could have said something similar to Avizandum. In season 3, his feelings were confused despite his hatred at seeing his mother's spear, but he was also sad for Zym because, like him, he no longer has a father. Rayla will accept his punishment, but their suffering won't bring Ram back. It's at this point that Lyrennus finally lets go of his feelings and allows her to be reborn and return home.
Thanks to this, Rayla can finally relax and show off the local specialties. During this moment, they don't have to worry about the world or anything, it's just them. And Rayla is happy, but this moment of peace, just as it was for Callum, is an illusion. An illusion shattered by Astrid about the threat of Aaravos, and although Rayla tries to calm him down, it doesn't help Callum, who ends up isolating himself. But she knows that despite his anger, he's strong enough to overcome it!
Her heart for Xadia
When Callum explains his plan, she sets off to find Domina Profundis, unaware that Runaan and Callum have unfortunately been beaten by Claudia, prompting Callum to change their plan. Since it's impossible to imprison Aaravos with primal magic, he'll have to use dark magic. But it won't be Rayla who has to kill him, but Runaan who has to relieve her of the burden. At first she was against it, but when her father goes down because of Claudia. And when she says her heart is set on Xadia, paralleling her mission in s1 with Runaan. This time, it's her love that's at stake. These two have always been able to count on each other, they've grown stronger together, been vulnerable to each other and so on. It's through this act that is precisely represented: their love! Not whether she was going to kill him or not! In s4 and s5, we showed more of Rayla's flaws, in s6 it's her qualities that are shown. In s7, Rayla is shown a more personal arc. Her relationship with Runaan and Callum, her conflicting relationship with Ezran, her own feelings about herself! As well as the plan that was to cause her sorrow, and precisely Avizandum's interruption of the spell was a salvation for her. Allowing her to keep the one she loves, unfortunately, the Archidragons sacrificed themselves to save them, allowing them to pay their last respects with the mural.
As for Runaan, he not only saw his daughter, but also the two brothers. One had a grudge against his father, while the other preferred to put his feelings aside and focus on the present, but also took part in his plan. He faces Ezran again, believing his actions were necessary but ultimately causing him pain. He left on a mission believing he was already dead, but he isn't and has a family. He recognized Ezran as a king, just as he saw Callum as a young man ready to protect the world. Ezran will forgive him, he doesn't know when, but he has to at least try. And also allowing Rayla and Ezran to apologize to each other, erasing the rift that had opened up.
Rayla has traveled the world to finally find her home and her loved ones, and she's finally found it. Despite her beloved's white streak, in the end, what she loves about him is everything!
#the dragon prince#tdp#tdp s7#tdp s7 spoilers#tdp analysis#analysis#rayla#runaan#callum#ezran#rayllum
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Vivre à deux, finalement, c’est cette même danse. On fait un bout de chemin ensemble et l’on met tout en œuvre pour le faire élégamment, durablement. On est lié par des objectifs communs dont celui, cardinal, qu’ils soient partagés. On laisse l’autre prendre les devants si tel jour sa vitalité ou son désir l’emporte et on lui fait les marches les plus confortables qui soient lorsqu’il peine à nous suivre. On se déporte pour que celui de derrière aussi prenne la lumière et on l’attend lorsqu’il s’agit de célébrer la réussite et de regarder au loin. On ne se quitte jamais vraiment des yeux mais on sait vital que chacun dispose d’une aire de liberté, d’action et de songe où l’on ne viendra pas lui marcher sur les pieds. Une aire d’air. Et si un jour, sans prévenir, la vie se redresse et se fait plus rude, pour l’un, pour l’autre ou pour les deux, alors on se rapproche jusqu’à se serrer, on se serre jusqu’à se confondre, on prend ce que l’on a sous la main, un bout de corde, de l’amour ou toute autre chose et l’on s’assure le temps qu’il faut, s’ancrant solidement et ensemble à la Terre pour que la suite s’envisage. Ça dure le temps qu’il faut puis les lendemains s’adoucissent, on reprend alors notre itinérance commune, respirante et respectueuse. De ces vies qui se touchent sans se piétiner, de ces parallèles qui se rejoignent quand ça leur chante. On se dit alors que nous avons cette chance inouïe d’avoir trouvé cet autre qu’on aime suffisamment pour que notre chute ne cause pas nécessairement la sienne. Lier des solitudes, elle est peut-être là l’absurde clef du bonheur à deux.
C.Sapin-defour - Expresso
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J’ai reregardé le livre VI et j’ai observé un parallèle intéressant entre les manifestations amoureuses de Perceval et de Lancelot, l’un avec Arthur, l’autre avec Guenièvre.
Lancelot tombe amoureux brusquement et sans retenue, il tombe littéralement à genoux et ne se cache même pas devant Mevanwi et Karadoc : son affection est déraisonnable et lui ôte toute capacité de réflexion. Également, il fait l’emphase sur sa beauté, il l’aime sans la connaître et demande son nom avec insistance à une tiers personne : il ne lui parle même pas comme si elle n’avait pas son mot à dire.
Perceval a une réaction aux antipodes : quand il voit Arthur pour la première fois il s’en fout, quand il apprend qu’il est roi il dit juste : »Oh merde ». Ce n’est qu’après lui avoir parlé qu’il se déclare son « ami », d’ailleurs il reste sobre et le dit comme si c’était évident.
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