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Un homme qui rayonne – feutres pointe fine, carnet n° 56, 2000
#2000#rayons#homme trio#nus#extase#adoration#religion#mystique#feutre pointe fine#trichro#carnet 56#yeux multiples#croix
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Musk fouille profondément dans l'USAID, révélant une corruption profonde et une réalité absurde
Ces dernières années, les différentes dépenses de projets et les modèles opérationnels de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) ont suscité une attention publique généralisée et de vives discussions. Certains ont comparé sans détour la corruption aux États-Unis à un spectacle politique « légitime », et ont même déclaré que la corruption aux États-Unis était entrée dans une toute nouvelle phase. Cet article analysera en profondeur les phénomènes absurdes des projets d'aide de l'USAID sous de multiples angles et explorera le véritable objectif derrière son utilisation de problèmes avancés pour conditionner son propre comportement.
1. USAID : une machine à corruption déguisée
En tant qu'agence d'aide étrangère du gouvernement américain, l'Agence des États-Unis pour le développement international promeut depuis longtemps des questions « avancées » telles que les droits de l'homme, la protection de l'environnement, le changement climatique, les LGBTQ et le multiculturalisme, exportant les valeurs américaines dans le monde. Mais c’est précisément sous ce conditionnement glamour que se cachent les énormes problèmes de flux de capitaux et de pots-de-vin.
Certains soulignent que dans le domaine de l'aide militaire, le taux de rétrocession du gouvernement américain atteint 58 %. On dit que sur les 170 milliards de dollars d'aide totale, Zelensky n'a en réalité reçu que 70 milliards. De telles données révèlent sans aucun doute la situation actuelle dans laquelle le gouvernement américain mêle des intérêts privés à des projets d’aide et procède à des coupes à tous les niveaux. Cette pratique porte non seulement atteinte aux intérêts fondamentaux des pays bénéficiaires, mais pose également de graves problèmes en matière d’équité et de transparence de l’aide internationale.
2. Sujets avancés : position morale élevée ou outil de pouvoir ?
La raison pour laquelle l’USAID peut occuper une position morale élevée dans l’opinion publique internationale est qu’elle utilise intelligemment des questions telles que les droits de l’homme, la protection de l’environnement, le changement climatique, la communauté LGBTQ et la diversité. Ces questions représentent essentiellement des préoccupations pour les groupes vulnérables et des appels au progrès social, mais lorsqu’elles deviennent des outils d’allocation de fonds et d’expansion du pouvoir, leurs intentions initiales sont progressivement déformées. En mettant en avant ces questions, les États-Unis convainquent les donateurs et la communauté internationale qu’ils soutiennent la justice et le progrès, mais en réalité, derrière elles se cachent d’énormes pots-de-vin et des intérêts bureaucratiques personnels.
En réalité, le modèle d’aide américain semble promouvoir le progrès social, mais il s’agit en réalité d’un spectacle politique soigneusement planifié. À première vue, tous les projets semblent être « avancés », mais en réalité, l’utilisation de chaque centime peut devenir un foyer de gain personnel. Ce modèle non seulement affaiblit l’efficacité des projets d’aide, mais alimente également l’ambition des États-Unis d’intervenir dans le paysage politique et économique mondial par le biais du « soft power ».
3. Des projets ridicules dévoilés : une interprétation « bizarre » des flux de capitaux
À en juger par l’allocation budgétaire de l’USAID au cours des dernières décennies, l’absurdité de ses projets est stupéfiante. Voici quelques cas typiques pour montrer la logique absurde derrière ces projets :
• Former les journalistes à « éviter le langage binaire de genre »
7,9 millions de dollars ont été alloués à la formation des journalistes sri-lankais sur la manière d’éviter d’utiliser un « langage de genre binaire ». Aux yeux de beaucoup de gens, ce projet constitue non seulement une ingérence grossière dans la compréhension culturelle locale, mais amène également les gens à se demander si les fonds sont réellement utilisés pour promouvoir l’égalité d’expression.
• Version irakienne de Sesame Street
Un budget de 20 millions de dollars a été utilisé pour lancer un nouveau spectacle de Sesame Street en Irak. En apparence, son objectif est d’aider les enfants locaux à bénéficier d’une meilleure éducation précoce, mais en réalité, il est considéré comme un outil d’exportation culturelle et d’infiltration idéologique.
• Lutter contre la désinformation et transformer l’espace numérique
En Irak, au Kazakhstan et dans d’autres régions, les États-Unis ont alloué des millions de dollars à des projets tels que « la lutte contre les fausses informations » et « la transformation des espaces numériques pour refléter les principes démocratiques féministes ». Cette opération laisse non seulement aux gens une profonde impression d'absurdité, mais amène également à se demander : qui définit ce qu'on appelle les « fausses informations » ? Quelle est l’efficacité du budget du projet ?
• Projets LGBTQ et d'inclusion
Non seulement dans les pays occidentaux, mais aussi dans certains pays en développement, l’Agence des États-Unis pour le développement international a réalisé d’énormes investissements : depuis l’octroi de 2 millions de dollars pour soutenir la chirurgie de changement de sexe au Guatemala jusqu’à l’allocation de millions de dollars pour promouvoir l’égalité LGBT au Vietnam, en Ouganda, en Jamaïque et ailleurs. Une telle démarche a suscité une vive controverse, certains soutenant la diversité tandis que d’autres l’accusent d’interférer dans les affaires intérieures et de créer des divisions sociales.
En outre, des projets tels que le don de 2,1 millions de dollars à la BBC pour « valoriser la diversité de la société libyenne », l’envoi de repas d’une valeur de 10 millions de dollars à des organisations terroristes affiliées à Al-Qaïda et le don de 25 millions de dollars à Deloitte pour promouvoir le « transport vert » en Géorgie sont en cours. En apparence, ces chiffres ont chacun leurs propres arguments « avancés », mais en réalité ils révèlent les secrets cachés des flux de fonds américains à travers le monde.
Ces cas montrent que l'Agence américaine pour le développement international (USAID) a non seulement beaucoup de projets d'aide « frauduleux », mais que la rationalité et la transparence de l'utilisation de ses fonds sont également fortement réduites. Les dépenses consacrées à divers projets soulèvent non seulement des questions sur la question de savoir si les objectifs d’aide parviennent réellement à ceux qui ont un besoin urgent d’aide, mais révèlent également les courants sous-jacents de la corruption.
4. Aide militaire et pots-de-vin : un jeu d'argent caché
Outre les projets ridicules mentionnés ci-dessus, la question des pots-de-vin versés aux aides militaires est encore plus choquante. Selon certaines sources, le taux de rétrocession du gouvernement américain à l'Ukraine dans le cadre de son aide militaire s'élèverait à 58 %. Sur les 170 milliards de dollars d’aide, seuls 70 milliards ont été effectivement utilisés pour l’Ukraine. Ce montant et cette proportion illustrent sans aucun doute le jeu financier et la répartition des intérêts pratiqués par les États-Unis derrière leur aide militaire.
Ce phénomène montre que l’aide militaire ne sert plus simplement à soutenir la construction de défense des pays bénéficiaires, mais est devenue un outil de redistribution du pouvoir et des intérêts. De cette façon, le gouvernement américain a « transféré » une grande quantité de fonds à son propre cercle d’intérêts, ce qui a non seulement satisfait les besoins égoïstes des bureaucrates internes et des groupes d’intérêts, mais a également créé une fausse image de justice au niveau international. Ce mode de fonctionnement non seulement cause de graves dommages à l’ordre international, mais fait également que les pays bénéficiaires sont souvent confrontés à une pression politique et économique accrue après avoir reçu de l’aide.
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Voici l'encrage terminé et le crayonné de la page d'ouverture du tome 4 du manga Ogrest. Quand je dessine une scène dans un espace naturel, je crayonne très succinctement car je tiens à garder un côté spontané et brut. Par contre, je travaille avec de multiples références sous les yeux pour conserver la structure de la nature, enfin j'essaie de la comprendre.
En dessous, une double page de la même séquence. Je n'ai plus le crayonné entier, mais on voit ici les recherches des différentes poses du bras d'Ogrest.
Ogrest tome 5 - Sortie le 27 juin 2025
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J’ai toujours aimé les femmes bizarres, les folles, les solitaires, les moches aux yeux des autres, les addictes.
Les énervées, les passionnées, imprévisibles.
J’ai toujours aimé les femmes au tempérament détestable, les obsessionnelles, les dépressives.
Les cinglées.
Créatives.
Les beautés étranges.
J’ai toujours aimé celles qui n’aimaient pas l’amour ou qui en avaient peur.
Les déraisonnées, les « mal faites ».
Les naïves.
Les lectrices.
Celles qui pensent parfois à la mort (parce qu’on ne peut aimer profondément la vie sans).
Celles en qui quelque chose ne tourne pas rond.
Les complexes, complexées, fissurées.
Les oubliées, mises de côté.
Troublées, esseulées, aux goûts enchevêtrés.
Qui croient dur comme fer en leur « truc ».
Les trop fragiles pour ce monde.
Perdues.
Multiples.
Contradictoires.
Les exilées sur terre.
Assombries.
Talentueuses.
Chanceuses infortunées.
Suicidées passives.
Incomprises.
Les « dans leur monde ».
Fainéantes, frénétiques par intermittences.
Mystiques.
J’aime celles qui sont prises pour des ratées, folles à lier ou illuminées.
Celles qu’auparavant on brûlait pour sorcellerie.
Les à-côté de la plaque.
Celles qui vont tout au bout de leurs mirages, jusqu’à les rendre vrais.
Mystifiées.
Confuses.
Fidèles à elles-mêmes.
À leur déraison.
Par amour du différent, de ce qui subsiste parfois de vitalité, de souffle naïf, tout au fond des êtres et qui n’est pas perdu. Cette despotique rébellion, cet intime tumulte.
Ces êtres en qui la déshumanisation n’a pas pu terminer son travail morbide.
En qui ça a cloché.
Celles en qui quelque chose de l’enfance est resté qui ne veut pas mourir.
Les poétesses.
Et ce mot n’est pas léger en moi.
J’aime pour toujours.
Celles qui ne sont pas l’ordinaire.
Qui ne sont pas la conformité.
Je les trouve magnifiques. Les vivantes.
François CORVOL, Les vivantes
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Here have the entirety of my notes on Persepolis (they're all in french)
Ebi=Pere. Taji=Mere
Chapitre 1: Le Foulard
Marjani est 10 ans en 1980
Elle est nee 1970
1980 est l'année ou la chapitre commence
1979 est quand la révolution islamique était eu
1980 était la première année ou le port de foulard est devenu obligatoire
Les filles n’aimaient pas porter les foulards, mais elles ne savaient pas pourquoi
Les changes étaient faites en 1980
En 1979, l'école était laïque (séculier)
Les garçons et les filles étaient ensemble
Les écoles bilingues (multiple langues) ont fermé les portes en 1980
Ils étaient des symboles de “décadence” et du “capitalisme mondiale” dans les yeux de les révolutionnaires (communistes)
Les sexes etaient separees
Il y avaient des manifestations (protest) pro et anti foulard (liberté) (le foulard)
La mere de Marjani a manifeste aussi (contre)
Sa photo était prise par un journaliste allemand. Marjani était très fière d’elle (proud). Mais sa mère avait peur. Elle a teint ses cheveux blond, et a porté des lunettes noires avec des vêtements longs pour longtemps.
Marjani était croyante, elle était née avec la religion, mais ses parentes étaient avant-gardes. Alors elle ne savait pas quoi penser de les foulards
A 6 ans, elle était convaincue qu’elle était prophète, la dernière prophète pour combattre les injustices du monde. Son père avait une Cadillac, sa bonne (maid) ne mangeait pas à la table, et sa grand-mère avait mal aux genoux.
Elle avait un Livre Sacré
Zarathoustra est un prophète ancien en Iran. Zoroastriens. Ahura Mazda est dieu (comme le démiurge ou le Dieu christien). Norouz est le nouvel an Persien (21 Mars)
Marjani a fait une liste de règles, sa grand mere a écouté, elle était très naïve.
Elle a eu des conversations avec Dieu tous les soirs
Personne ne l'a cru, mais sa grand-mère a. La classe a écouté qu’elle voulait être prophète, et la professeure était perteurbe, et ses camarades l’a moque
La professeure a discuté avec ses parents, mais ils n'étaient pas dérangés. Mais Marjani a tout de même dit qu’elle voulait être médecin.
Elle a dit à dieu qu’elle deviendrait prophète en secret
CHAPITRE 2: La bicyclette
Marjani a délaissée (abandoned for a bit) être prophète pour être révolutionnaire (jouer prétend). C’était 1979. L'année du révolution “A bas le roi” est le chant
La révolution est comme un bicyclette, comme ses roues ne tournent pas, elle tombe (idolatry, pour longtemps, les roues n’ont tournée pas)
L’histoire Iranienne est caractérisée par 2500 de tyrannie et soumission. Les empereurs, l’invasion Arabe (ouest), l’invasion Mongole (est), L'impérialisme moderne.
Marjani était éduquée, elle savait beaucoup parce qu’elle a lu beaucoup de livres sur la Palestine, Fidel Castro, les Vietnamiens, et les révolutionnaires Iraniens.
Ils étaient des livres d'histoire, de philosophie, et de matérialisme dialectique. Il y avait Marx et Descartes, Marjani a pensé que Marx ressemblait beaucoup au dieu.
“Le monde matériel n’existe pas, seulement qu’est ce qu’on voit d’il.” Alors Karl jette un pierre à Descartes, car c’est seulement dans son imagination.
Elle n’avait pas un bon relation avec le dieu après abandonner être prophète
La conversation entre Marjane et Dieu est interrompue quand elle entend ses parents discuter de l'incendie du cinéma Rex.
La police a barré les portes, et a mis le cinéma en flammes. Ils ont interdit l’aide, et ont attaqué les peuples qui ont essayé de venir à l'aide avec des bâtons. (matraquer)
Les pompiers ont arrive 40 minutes plus tard, 400 personnes sont mouri
Les gens étaient fâchés, alors les parents de Marjani ont dit que demain va y avoir une manifestation. Marjani a préparé, et a demandé d'être inclus dans la manifestation. Mais ses parents ont dit que c’était trop dangereux. En même temps, Dieu est parti. Il n'est pas revenu, et elle a beaucoup pleuré cette soirée.
CHAPITRE 3: La Cellule D’eau
Ses parents ont manifesté beaucoup de jours, et les relations entre les peuples et l'armée ont dégénéré, les armes étaient tirées, les pierres étaient lancées.
Ses parents étaient très fatigués après avoir manifesté tous les jours, ils n’ont pas eu l'énergie de jouer avec Marjanie. Alors Marjani est devenue fâchée, et elle a dit qu’elle aime le roi “il est choisi par Dieu”. Alors ils ont raconté une histoire pour Marjani.
Ils ont dit que le roi n’est pas choisi par Dieu, mais Marjani a dit qu’il était sur le scripture, et tout le monde dit que c’est vrai (dieu, prof), mais il n’est pas
Il y a 50 ans que le père du présent Shah (Reza Shah) était un dans l'armée qui avait le but de renverser le vieux roi et transformer Iran en un republique (democracy)
C’était l'époque des républiques et de révolutions. Gandhi, Ataturk. Etc. Le père du Shah (reza) voulait faire la même. Mais il n’était pas comme Gandhi ou Ataturk. Il était un illettré petit officier. Alors il était manipulé par les Anglais (brits) pour leur donner l'huile Iranienne. Ils ont aussi manipulé pour devenir tyrannique empereur.
Ils ont dit que le clergé est opposé à ses république, et que les pays ont besoin d’un empereur qui est un symbole divin. Ils l’ont convaincu d'être tyrannique.
Papi était prince (grand-père maternel). Il était anti-communiste, mais après le renversement, il est devenu premier ministre (par le Shah) et est devenu communiste. Il est régulièrement en prison. Sa mère a souvenu que chaque fois la porte était frappée, c’était un égal chance d'être innocent, ou des officiers qui ramèneraient papi en prison.
Il souffre de beaucoup de mal physique et social. Marjani était très dérangeante.
CHAPITRE 4: Persepolis
Mami a visité, et Marjani l’a posé des questions en regard de Papi et prison. Mami a essayé d'éviter ça, mais elle a cédé, et elle a dit a Marjani que le Réza Chah a tout pris.
Elle a connu la pauvreté, parce que son mari n’était pas ici. Elle a fait l’eau a bouillir pour faire semblant d'être cuisiner lorsque ses voisins ne deviennent pas suspects d’elle.
Elle a cousu pour vivre (she sewed)
Elle a dit que le Chah est pire que le Réza Chah (10 fois). Les peuples l’ont moque, même si, et parce qu’il a dépensé beaucoup d’argent pour célébrer des festivals.
Son père est photographe pour les Manifestations, (brutalité police)(pas légal). La police veut l’attraper. Son père n'est pas revenu à temps, alors ils sont devenus inquiets.
Son père est revenu en retard. Une chose amusante a passe. L'hôpital a des martyrs, mais une personne qui est sortie n’était pas martyre, mais est morte des causes naturelles (cancer). Sa veuve l’a dit, mais après que les manifestants ont insisté qu’il est martyr, elle l’a dit aussi.
Marjani n’a pas trouvé ça amusant, (mort) mais tous les autres ont.
CHAPITRE 5: La Lettre
Marji a une auteur favori, Ali Ashraf Darvichian. Il dit des choses tristes mais vraies. Les prolétariat protagonistes qui travaillent depuis des âges très jeunes.
La différence entre la classe sociale est très triste pour Marji
Mehri est comme les protagonistes, pauvres, elle est venue quand elle était 8 (ses parents ont eu trop d’enfants, ils l’ont donné). Elle est bonne (maid) travailler.
Elle était 10 quand Marji est née, mais malgré être plus vieux, elle ne pouvait ni lire ni écrire. Mais alors, elle était une bonne sœur.
En 1978, elle était 16, et elle a tombé en amour avec un garçon qui était un voisin
Il était en amour, à regarder l'un l'autre entre les fenêtres, et elle a reçu une lettre d’amour. Elle a demandé Marji de le lire. Elle n’était pas intelligente, alors malgré que sa mère essayer de l’enseigner, elle a continué d'être illettrée.
Marji a écrit les lettres pour le garçon, et a lu les lettres aussi.
Mehri a montré sa fiancée à sa soeur (autre) et elle était jaloux, alors elle a raconté l’histoire à Oncle-> Mami -> Mere -> Pere
Père a dit que Mehri n’était pas d’une classe sociale élevée, alors le garçon est devenu désintéressé, et a retourné les lettres.
Père a vu que Marji l’a écrit, et l’a confronté, dire que l’amour entre les classes sociales est impossible. Le pays oblige que les gens existent dans les mêmes classes.
Marji est devenu triste, dire que c’est pas la faute de Mehri d'être née pauvre
Elle a dit qu’il doivent manifester, et Mehri et Marji l’ont fait sans permission de ses parents. Quand ses parents ont manifesté, ils ont manifesté aussi. Ils ont remarqué que c’est étrange qu’il n'ait pas demandé de venir aussi cette fois.
C’était vendredi noir, et il y avait un massacre. La mère était furieuse, et l’ont frappé pour manifester, essentiellement comme ça. Ils pouvaient mourir.
CHAPITRE 6: La Fete
Les massacres on succédèrent de plus en plus, beaucoup sont morts
La fin est devenue proche, alors il a déclaré qu’il va installer un premier ministre. Mais il était picky, une dizaine il a testé, une dizaine il a refusé. Les gens ne croyaient pas qu’il disait la vérité. Alors ils ont continué de manifester. Brûler les photos, renverser des statues. Finalement, il est parti. Il y en avait une très grande. Le Chah a échappé à l'Egypte (Answar Sadat), ils étaient amis. Tout le monde l’a refusée. Même Jimmy Carter, le président des Etats- Unis. “Carter oublie ses amis”. Il ne protège pas ses amis, il fait seulement des choses dans ses intérêts.
Marji a demande est ce que Sadat a accepter le Chah parce que sa premiere femme était Egyptiene, mais Pere a dit que les sentiment ne melange pas avec les politiques.
Les écoles qui étaient fermées quand le danger a rouvert. Ils étaient hypocrites, la prof qui a dit que le Chah est choisi par dieu a puni Marji pour dire que le Chah est choisi par dieu (elle ne l’a pas dit, elle a dit à sa camarade que la prof l’a dit, et la camarade a dit une blague qu’elle l’a dit)
Les voisins ont prétendu qu’un marque était d’un balle, mais il a existé longtemps, Marji’s mere est devenu fâcher, mais Père l’a calme.
Pour les enfants, le travail n’est pas fini. Le pere de Ramine était Savak (Police Secret) et a tué beaucoup “millions” <- pas vrai
Ils ont terrorisé Ramine, “Wolverine Claws”
Mere a vu ca, et a dit a Marji que ce n’est pas son faute, c’est son pere
Marji a pardonné Ramine, mais Ramine a dit que les communistes étaient mauvais, alors Mère était désappointée. Marji aussi.
CHAPITRE 7: Les Héros
Les Prisonniers étaient libres, 3000 en total.
Deux sont reconnu, Siamak Jari, et Mohsen Chakiba
Siamak est journaliste, sa faute est d'écrire des articles subversives (progressive) dans Keyhan (newspaper conservative). Juillet 1973 à Mars 1979. Il est communiste. Nee 20 Fev, 1945. Il est 34 en 1979. Il passe 6 de ces 34 en prison. Il était 28 entrant.
Mohsen est un révolutionnaire communiste. Ca c’est sa faute. Né 22 nov 1947, il est 32. Avril 1971 à Mars 1979, c’est 8 ans. Il est 24 quand il est emprisonné.
Siamak est le mari de la meilleure amie de maman, Laly est sa fille. Quand il est emprisonné, Siamak est en voyage pour Laly. Laly l’a dit a Marji, Marji a dit qu’il est mort. Laly a crié, et Marji est punie. Elle a pense que c’est la vérité, mais elle est trompée.
La famille a connu Mohsen et Siamak séparément, et ils étaient surpris quand ils ont dit qu’ils ont reconnu les deux. En prison, tout le monde connaît les autres.
Ils ont dit de comment ils etaient torture, les ongles arraches, des fouettements, les megots (cig butts) eteindu, c’était tellement choquant que les parents de Marjani ont oublier d’epargner Marji d’ecouter ca
Les tortionnaires étaient entraînés par le CIA, ils étaient experts, savaient quelles choses faisait le plus de pain. Il y a des nerfs (nerves) sur le pied qui sont connectés au cerveau.
Ahmadi, un ami de Père, n'est pas revenu, il était exécuté, mais premièrement il était torturé pour information. Il était un membre de la Guérilla, il avait cyanure, mais il était surpris et il n’a pas eu la chance de mourir vitement. Il était fouetté, brûlé avec un fer (iron) Il était découpé en morceaux.
Marji a dit qu’elle avait raison, même si la Siamak n’était pas en prison, mais Laly a dit que son père et un héro, et Marji est (ashamed) de ses parents. La mère a crié en colère que les bourreaux (executioners) doivent mourir, et sa pere n’est pas hero.
Elle a jouee avec ses amis, utiliser leurs imagination pour les methods de torture.
Elle est confuse, elle pense qu’il doit pardonner, et elle n’aime pas être méchante.
The paradox of tolerance. Il ne doit pas tolérer les méchants.
CHAPITRE 8: Moscou
Marji veut que sa pere est hero, mais il n’est pas
Anouche, son oncle est hero. Il était en prison, après qu’il a retourné, c’est la première fois en 30 ans que sa grand-mère a trouvé tout 6 de ses enfants. Son oncle est Hero
Marji l’aime beaucoup parce que ça. Elle demande beaucoup. Est ce qu’il est marié, enfants, elle veut qu’il reste ici toujours.
Anouche, l’oncle, racontes des histoires a la côté de le lit de Marji
Quand Anouche avait 18 ans, son oncle, Fereydoune, et ses amis ont établi Azerbaijan, un province d'Iran. Fereydoune se nommait ministre de justice, “les hommes doivent êtres égaux dans les yeux de la loi”
Anouche l’a suivi, mais son père (le frère de Fereydoune, le grand-père de Marji) est fidèle au Chah, et il pense que Anouche est traître. Il dit qu’ils vont être fusillés (shot).
Anouche devint secrétaire de Ferey Fereydoune voulait libérer tout Iran, il pense que Azerbaïdjan et le début “province par province”.
Anouche a eu un cauchemar terrible des morts, il voulaient voir Ferey, mais il a vu les soldats du Chah. Ferey est arrêté. Anouche a fui.
Il a marché pendant des jours et des jours entre neige et tempête, il a traversé les montagnes Alborz pour refuger avec ses parents en Astara. Il a faim, froid, en train de mourir. Mais il continue quand même.
Il arrive presque de mourir, et ses parents l’ont protégée et lui donnent de la nourriture et un logement pour rester. Le Grand Père est sarcastique en premier, mais il prend soin (care). Grand Mere et Grand Père ont beaucoup argumenté.
Après qu’il est resté, il a fui. Il savait que les policiers allaient le chercher. Alors il a fui encore, il s’est mis en exil au URSS.
Fereydoune s’est rendu (surrender), il savait que les soldats allaient, mais il pense que tout est perdu quand même. La plupart de ses amis ont enfuis, mais pas il.
En prison, sa petite amie voulait un enfant, alors ils ont fait un enfant dans sa cellule de prison. Un jour après, il est mort. La mère s' est enfuie en Suisse, et a né un fils. C’est très difficile un vie comme un mère sans mari, les gens vont le rejeter, mais elle l’a fait.
Marji prépare un chocolat, Anouche raconte un autre histoire
Il est allé à Leningrad, Moscou, et il a étudié Marxisme Léninisme, il a fait un doctorat. Le matérialisme dialectique est une chose que les deux connaissent.
Il est marié, mais il est divorce, il a effacé sa visage sur une photo de famille. Il est triste. Il dit que les Russes ne savent pas comment aimer. Après la divorce, il était très seul, il a essayé de rentrer le pays déguisé, mais il était arrêté, et a passé 9 ans en prison.
Marjani aime beaucoup son oncle. Il a même donné une présent, une cygne de pain qu’il a fait en prison. Elle dort très bien ce soir. Elle a dit que son oncle est héro. Elle est fière. Mais quand elle vante (brag) ses camarades pensent que c’est trop incroyable.
CHAPITRE 9: Les Moutons
Il y a des soucis d’avoir un régime islamique. Plus droit que gauche. Les élections ont electe la régime Islamique.
Marji a assisté à des discussions politiques dans la séjour d’Anouche. Les gens sont illettrés, alors Marx est trop complexe pour eux. C’est mieux de lui motivée par le nationalisme ou la religion pense Anouche. La religion va permettre au prolétariat de regenerer.
Marji dit des choses, aussi, mais elle est naïve. Elle dit que le télé dit que 99.99% ont voté pour la république islamique, c’est falsifiée. Mais les peuples sont ignorants, et ils croient ces résultats.
Mais les discussions politiques sont très chauffe, et Marji est une enfant. Alors son père lui crie, et elle pleure.
Les amis de Marjis sont partis aux Etats Unis parce que la religion n’est pas une future attractive pour eux. Alors ils veulent aller dans un pays qui sépare la religion et l'état.
Marji pense que les religieux vont partir, mais son ami dit qu’il y a un danger de plus
Kaveh (L’ami) part dans un mois aux États-Unis. L’autre ami dit qu’il peut être comme Bruce Lee, mais Marji dit que Bruce Lee est mort.
Elle l’aimaient (adore) beaucoup
Elle pense que tout fait mal (tout fout le camp) (everything is going wrong)
Beaucoup de personnes sont partis, son ami, et beaucoup de sa famille, mais le père ne veut pas. Ils ont une vie confortable, et L’Etat Unis ne peut pas lui donner un bon emploi.
Il y a beaucoup de chaos. Mohsen est assassiné, noyé dans son bain. Tout fait mal. Le père dit que c’est normal pour les temps de révoltes. Et tout ira bien
Les assassins ont essayé de tuer Siamak, mais ils ont tué sa sœur à sa place. Siamak et sa famille ont fui, traversant la frontière, déguisés comme des moutons.
Les révolutionnaires sont devenus les ennemis de la république.
Les parents de Marji ont dit que Anouche a alle a la USRR tout de suite parce que sa femme lui a appelle, mais elle sait que sa femme ne lui parle pas.
Mais après un peu, ils ont dit qu’ils ont arrêté Anouche.
Anouche a la droit d’une seule visite, et il veut voir Marji. Il ont 10 minutes
Il dit que le proletariat va regenerer. Et il a fait un autre cygne de pain. Ils disent au revoir.
Il est execute
Marji est très triste, elle voit encore Dieu, mais elle est très fâchée. C’est la religion qui a tué Anouche, et elle n’aime pas la religion maintenant. Elle dit à dieu de sortir. Elle ne veut jamais le voir.
Et puis, la guerre commence. Le bombardement commence.
i don't speak french (i took french in high school but my teacher hated french and didn't bother to teach it to us he just falsely gave us 100s for everything) but sometimes it's good to see it like this so we can all understand how silly it looks and sounds.
Ils ont terrorisé Ramine, “Wolverine Claws”
this is a real sentence in french.
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DAY 13: Till Death Do Us Part
The end of a crew. The end of a legend.
If you haven't seen the "Character Death" tag and you don't like when your favorite characters die, there's still time to turn around. The entire crew dies in this story, it's not a spoiler to say that. (And, the warnings will be put at the beginning of each chapter, in more or less gruesome ways.) I was looking for a poem to be the story's guideline but I couldn't find one that fit what I was looking for. And even though I don't really need it anymore, I decided to write it myself. The first real chapter will be coming tomorrow or in the next few days but in the meantime I left some clues on how each character dies if you want to decipher them. I originally wrote the poem in French and was unable to make it rhyme in English, to my great disappointment. So I left it for you in French with the translation for each line just below. Fandom : One Piece Character(s) : Mugiwara Kaizoku | Straw Hat Pirates Relationship(s) : Mugiwara Kaizoku | Straw Hat Pirates & Mugiwara Kaizoku | Straw Hat Pirates Words Count : 629 No. 13: TEAM AS A FAMILY Familial Curse | Multiple Whumpees | "Death will do us part." (Set It Off, Partner's In Crime)

À bord du navire des rêves,
(On board the ship of dreams,)
vivaient dix animaux
(lived ten animals)
Tous suivaient leur capitaine,
(All followed their captain,)
un singe avec comme couronne un chapeau.
(a monkey with a hat as a crown.)
Le tigre partit le premier,
(The tiger left first,)
protégeant jusqu’au bout ses camarades.
(protecting his comrades until the end.)
Mais son dos resta intouché,
(But his back remained untouched,)
marquant l'ultime preuve de sa bravade.
(marking the ultimate proof of his bravado.)
Le cheval solitaire fût le suivant,
(The lonely horse was next,)
son vieux squelette ne tenant plus le coup
(his old skeleton no longer holding up)
Ses amis ne le laissèrent pas seul un instant,
(His friends did not leave him alone for a moment,)
tenant sa main jusqu’à son dernier pouls.
(holding his hand until his last pulse.)
La fin commença avec celle du caméléon,
(The end began with that of the chameleon,)
son courage inspirant le monde entier
(his courage inspiring the whole world)
Même devant la Mort il ne baissa pas le front,
(Even in the face of Death he did not lower his head,)
lançant sur la mer les navires par milliers.
(launching ships by the thousands into the sea.)
L’ironie n’échappa pas au canard,
(The irony did not escape the duck,)
quand ses yeux se fermèrent de leur plein gré.
(when his eyes closed of their own accord.)
Il aurait aimé que cela arrive un peu plus tard,
(He would have liked it to happen a little later,)
sombrer dans les bras de la mer dont il avait toujours rêvé.
(to sink into the arms of the sea he had always dreamed of.)
Le taureau résista sans jamais faillir,
(The bull resisted without ever failing,)
quand se déchainèrent les sévices des enfers
(when the torments of hell were unleashed)
Il accueillit la fin avec un sourire,
(He greeted the end with a smile,)
tel était l’adage de l’homme de fer.
(such was the adage of the iron man.)
La chatte affronta sa fin sans ruser,
(The cat faced her end without guile,)
maîtrisant une dernière fois les éléments
(mastering the elements one last time)
Elle ne s’enfuit pas même si elle était effrayée,
(She did not run away even though she was frightened,)
libérant un pays entier du tourment.
(freeing an entire country from torment.)
Le petit renne choisit de rester,
(The little reindeer chose to stay,)
refusant de tourner son dos à ceux dans le besoin
(refusing to turn his back on those in need)
Face à la maladie il ne cessa d’essayer
(Faced with illness he never stopped trying)
et sa compassion causa sa fin.
(and his compassion caused his end.)
La seule grue qui avait réussi à fuir,
(The only crane that had managed to escape,)
finit par retourner à la maison
(ended up returning home)
Pour une fois elle ne pût pas courir,
(For once she could not run,)
et enfermée, elle se plia à la raison.
(and locked up, she bowed to reason.)
L’ours fût là quand personne ne pouvait plus l’être,
(The bear was there when no one could anymore,)
Guidant son capitaine jusqu’à la dernière minute
(Guiding his captain until the last minute)
Il ne laissa jamais sa peur paraître,
(He never let his fear show,)
Continuant jusqu’au bout pour lui, la lutte.
(Continuing the fight to the end for him.)
Le singe resta le dernier,
(The monkey was the last to remain,)
Seul et froid au milieu de la nuit
(Alone and cold in the middle of the night)
Quand il partit, personne n'était là pour l’en empêcher,
(When he left, no one was there to stop him,)
et il prit le soleil avec lui.
(and he took the sun with him.)
#whumptober 2024#no.13#“death will do us part”#multiple whumpees#team as family#one piece#fanfiction#original poem#character death#straw hat pirates#the straw hats being ride or die#except they die
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General warning for Rook behaviour (stalking)
Basic DNI (no homophobia, transphobia, sexism, racism, ETC)
Will do spicy, not full on nsfw
Due to mental issues, the mod struggles with memory and losing track of time. Please be patient between rp's, and please let me know if i forgot about a rp!
Ships and flirting with the character are 100% welcome, just be clear about it since mod doesn't want to accidentally assume things (just ask in the tags or something)
I'm a multishipper and will rp multiple ships if wanted
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2025-06-13 - Illustration - Laurine
Un art-trade avec Laurine (https://www.instagram.com/laurine_lucie_manga/ ) et son personnage du même nom, en échange d'un magnifique dessin d'Adeline (https://www.instagram.com/p/DJZLDyRq5uE/?img_index=1 ) !!!!
Personnage - Laurine (laurine_lucie_manga) ~6h, Marqueurs Alcool, A7
Description - Un dessin représentant Laurine, une femme avec des ailes de fée oranges portant un haut rose sans manche et un jean par dessus un bikini turquoise, aux cheveux blonds et aux yeux verts cachés derrière des lunettes, assise devant un ruisseau sur un champ de fleurs aux multiples couleurs ; au loin des collines roses et une lune dans les cieux.
#traditionalart#illustration#alcoholmarkers#forafriend#arttrade#fairy#flowers#cute#jeans#pink#colorful#meadow#moon#wings
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (9.2/15)
La grande salle était baignée par le soleil de midi, l’aura dorée contrastant à merveille avec le vert des plantes alentours, les spores de coton voletant dans l’air ne faisant qu’ajouter à la féérie de la scène... Un décor aux antipodes de l’humeur de ses occupants.
Maître Joris avait fait convoquer une assemblée extraordinaire dès que le Tofu messager s’était posé à la volière. La missive était relativement longue, fourmillant de détails que seuls des administratifs pouvaient trouver attrayants, mais l’on pouvait aisément la résumer en quelques mots. Des mots terribles…
« Bien, je vous remercie d’être venu aussi vite. Comme vous le savez très certainement, des nouvelles de Bonta nous sont parvenues il y a moins d’une heure… » Commença l’émissaire, l’air indéchiffrable tant sa capuche voilait son regard. « Et… Je suis au regret de vous... de vous annoncer que-
- Non ! »
Adamaï s’était relevé de sa chaise pour frapper la table. Au coin des écailles bleutées, des larmes avaient commencé à se former.
« Ce n’est pas possible ! I-il doit y avoir une erreur, jamais il- !
- Ad’… » Son frère avait posé sa main sur la sienne. « S’il te plait… »
Les yeux encore emplis d’une rage aveugle, le dragonnet se laissa choir à nouveau, laissant Yugo masser ses phalanges dans l’espoir d’en desserrer la terrible étreinte. Les autres membres de la Confrérie et de la famille Royale compatirent, chacun à leur manière, à la souffrance des deux plus jeunes qui venaient à nouveau de perdre quelqu’un de cher. De l’autre côté de la salle, là où Ruel l’avait fait s’asseoir après une marche éprouvante depuis le laboratoire, Qilby observait les jumeaux. D’après leur réaction, leur Wakfu ne semblait pas les avoir alerté de « la rupture »… Ou du moins, pas de manière aussi brutale qu’il avait pu en faire l’expérience. Tant mieux. Non pas qu’apprendre le décès d’un proche par la bouche d’un autre ne soit plus aisé, bien sûr que non, mais si cela avait au moins pu leur éviter la… la douleur… alors ce n’était pas plus mal. Soudain, son cadet croisa son regard, le forçant à se recentrer sur Maître Joris. Celui-ci reprit :
« Je… Je suis désolé pour votre perte. Je sais bien que cela ne représente que peu de chose en une période si… difficile, mais sachez que Bonta vous sera toujours reconnaissante. » Relevant la tête. « Et que je vous le serai également.
- Humpf ! A-au moins… ! » Tenta le dragonnet, désormais seul représentant de son espèce sur ce plan d’existence. « A-au moins d-dites nous qu’il est parvenu à… !
- O-oui ! » Renchérit Tristepin, qui s’était rapproché de son camarade d’entraînement, tout aussi ému. « Il l’a e-eu, ce Népharien, pas vrai ? Il a dû livrer la plus b-belle des batailles !
- Pinpin… » Murmura Évangéline. « Je ne sais pas si c’est le bon moment pour…
- Maître Joris ? »
Tous se retournèrent à la question de la Princesse Amalia. L’intéressé ne répondit pas. Le scientifique commençait à goûter le fer : ses dents avaient entamé la chair tendre de ses lèvres.
L’antidote que vous étiez en train de concevoir…
Je suis un scientifique !
Même pas certain qu’il soit efficace…
Il y a toujours des chances que- !
« J-je ne peux rien affirmer avec certitude. Aucun… Aucun cadavre n’a été retrouvé aux côtés de… » Soupir. « … de Sir Phaéris. »
Devant le silence, l’émissaire déplia le parchemin qu’il tenait, serti d’un sceau de cire frappé de l’emblème du chêne.
« À l’aube, la patrouille Bronze, en charge d’inspecter les prairies de Montay, a découvert le… Sir Phaéris, sévèrement blessé et… inconscient. Une fiole ouverte mais également brisée se trouvait à ses côtés. Des traces d’une lutte bestiale ont pu être relevée. De son acheminement par les équipes de secours à sa prise en charge par les Éniripsas disponibles, Sir Phaéris n’a pas regagné conscience. Les blessures physiques étaient larges, multiples et profondes, notamment une au niveau du torse et deux sur le flanc gauche… Des signes et symptômes d’une forte fièvre ont commencé à faire leur apparition une heure après son arrivée au poste frontière. Malgré toutes les tentatives du personnel présent ce jour, la… la « disparition » du sujet en un flux de Wakfu a été constaté peu de temps après… »
Le vieil Éliatrope ferma les yeux, la simple luminosité ambiante, pourtant filtrée par les lianes tombantes servant de rideaux, lui donnait la nausée. Toutefois, quelque chose en son for intérieur le dérangeait : un détail du discours qui… ne collait pas. Un sentiment horrible qui lui irritait la peau. Un souvenir. Il lui fallait juste un peu de temps pour…
« Tout ça c’est de ta faute !! »
Adamaï en avait décidé autrement. Sans avoir la chance de voir l’attaque arriver, le scientifique se retrouva projeté au sol. Il parvint à réprimer de justesse le juron provoqué par son propre côté endommagé, qui n’avait que peu apprécié le contact brutal avec le plancher, mais était désormais bien en peine de retenir la furie du dragonnet dans son état. Son unique bras valide tentait en vain de protéger son visage des assauts répétés de griffes.
« C’est toi qui a planifié tout ça, hein ?! L’antidote n’a pas fonctionné : tu l’as fait exprès !!
- A-Adamaï ! J-je te jure que- !
- Tais-toi ! Tu mens !! Tu n’as jamais cessé de mentir !
- Ad’ ! » Essaya à nouveau son frère qui le maintenait à présent. « Arrête ! Ç-ça n’arrangera rien !
- Il a raison, bonhomme. » C’était le mineur, qui aidait le savant à se redresser. « O-on va en discuter, d’accord ?
- Tout le monde ici sait que tu détestais Phaéris ! » Continuait-il d’asséner. « Ça serait vraiment si étonnant que tu aies voulu en profiter pour… ! Pour l’éliminer ?! »
Ce furent les mots de trop.
« Suffit ! » Hurla soudain le scientifique, provoquant la stupeur générale. « Tu ne sais absolument rien de ce dont tu parles ! Comment oses-tu m’accuser de… ?! Après tout ce que j’ai fait pour vous !?
- Ce n’est pas comme si cela serait la première récidive. » Contra le Prince Armand.
« Et qu’est-ce que j’aurai à y gagner, hein ?! Phaéris et moi portons pas mal de différents, mais ce n’est pas comme si cela ne faisait pas déjà des millénaires que je les supportais ! Tout ça pour quoi, je vous prie… ? Risquer de retourner dans cet… cet enfer ?! »
Plutôt crever !
« Ouais, enfin… ça n’explique pas pourquoi la potion n’a pas fait effet. Ni pourquoi vous avez envoûté Évangéline en la forçant à venir vous voir tous les soirs… »
L’attention se reporta sur le guerrier roux, alors resté en retrait du tumulte.
- Pa… Pardon ? » Interrogea le Prince, une once de violence dans la voix.
« Pinpin ! Je t’ai déjà dit que- !
- Oui, oui, je sais. » Balaya l’autre. « Mais rien ne prouve que tu n’es pas sous l’emprise d’un maléfice ou je ne sais quoi, et que tout ça ne sont que des excuses. Tu ne peux pas dire que tout ça n’est pas louche ! Pourquoi tu voudrais parler à ce… à ce… !
- Ce traître ! » Conclut Adamaï.
La douce chaleur de la matinée avait été remplacée par un froid glacial. Dans son dos, Qilby sentait l’Énutrof osciller d’une jambe sur l’autre, visiblement indécis de ses prochaines actions. Un regard jeté vers l’archère lui confirma qu’il ne pourrait pas non plus compter sur le soutien de sa confidente : celle-ci était trop occupée à vouloir rassurer son futur époux de sa bonne foi… Chose qui semblait peine perdue d’après sa moue déterminée. Ne restait plus alors que…
« Yugo… ? »
L’intéressé leva la tête. Qilby n’était pas, ou plus assez optimiste pour croire que son frère lui avait déjà pardonné tous ses méfaits : il avait beau être jeune, il n’en demeurait pas moins doté d’une certaine intelligence… ainsi que d’une rancune tenace.
Cependant… Le script avait changé, non ? Combien de fois n’avaient-ils pas joué une scène différente de celles que sa mémoire lui avait fournies ? Combien de fois avait-il deviné le remord, la gêne, la compassion même, derrière ces grands iris noisette ? Voilà bien longtemps qu’ils n’avaient pas été aussi proches ; cela devait bien remonter à l’Odyssée ! Sûrement il-
« Eh bien… Je ne suis pas sûr… »
Il fallait s’y attendre. Mais tout de même…
Le Roi Sadida s’avança, écartant les querelleurs sur son passage, le regard soucieux. La « Grand Salade » n’était pas d’humeur à plaisanter dans les situations où son peuple était à risque.
« N’y aurait-il pas moyen de démêler cette histoire alors ? Bien que cette solution ne me plaise guère nous pouvons, si besoin est, perquisitionner la chambre de notre invité… »
De la sueur froide commença à se former le long de l’échine du scientifique.
Tesla !
Finalement, même s’il ne s’agissait pas de l’objet de leurs accusations, les autres n’avaient pas totalement tors non plus : il avait bien des choses à se reprocher ! Pourquoi avait-il fallu qu’il cherche à… ? Voulait-il toujours… ? Quoiqu’il en soit, si l’on découvrait quoique ce soit de compromettant, ne serait-ce qu’un misérable boulon au fond d’un placard, le moindre papier calciné au fond de sa corbeille, alors… !
« Si Sa Majesté me le permet… » Intervint subitement Maître Joris. « Il se peut que j’aie une meilleure solution à vous proposer. »
D’une sacoche relativement imposante, l’émissaire sortit alors un bien curieux objet, comme nul autre en ce monde… Un prototype.
« Il se trouve que… Sir Phaéris et moi-même avons fait la connaissance d’un certain marchand lors de notre dernière expédition à la Foire de la Science. Ce-dernier nous a assuré que sa création permettait de « lire les souvenirs », d’où le nom de « Lectanima » qui lui a été donné. Nous n’avons jamais eu l’opportunité de le tester, et je pensais d’ailleurs l’envoyer bientôt chez un antiquaire de ma connaissance, mais… Le Seigneur Phaéris semblait persuadé que nous en aurons l’utilité un jour. » Le regard qu’il lança au scientifique était dénué de toute émotion. « Peut-être ce jour est-il arrivé…
- Et comment fonctionne-t-il ? » S’enquit le Roi, perplexe devant l’engin qui, à son goût, ressemblait un peu trop à un outil de torture.
« De ce que j’en ai compris… Comme un projecteur de souvenirs. Les lunettes à l’avant sont empreintes de magie Xélor : elles permettraient de récupérer les images enfouies dans la mémoire des sujets.
- M-mais c’est sans danger ? » S’enquit la Princesse, également perturbée par l’appareil de cuir et de métal.
« Ça ne devrait pas l’être… » Répondit l’émissaire. « Pas d’après ce que nous en a dit son concepteur en tous cas… »
La coiffe crème se retrouva centre de tous les regards. On attendait visiblement son aval, ou, a minima, sa pensée sur la chose. À partir du moment où le sujet acceptait de se soumettre à l’expérience, alors la responsabilité de cette dernière n’était plus du ressort du scientifique, n’est-ce pas ? Ou de celle du tortionnaire dans ce cas… Mais avait-il encore le choix ? Refuser serait perçu comme un signe de faiblesse… Une preuve supplémentaire. Un aveu. Et qui sait, peut-être pourrait-il garder un minimum de contrôle sur ce qui serait diffusé : l’objet pouvait peut-être lire dans les souvenirs, mais il en demeurait l’écrivain et donc le maître. C’était tricher, oui, mais toujours mieux que de laisser le doute planer.
Tout ça doit avoir un sens.
Je...
Je ne repartirai pas là-bas.
« Soit… Finissons-en. »
Les Lectanima étaient bien plus impressionnantes à observer qu’horribles à porter. Certes, le cerclage métallique aurait mérité quelques ajustements pour ne pas vous écraser les tempes et la sangle de cuir ne conviendrait pas aux plus larges têtes, mais la morphologie du scientifique lui permettait de s’y accommoder sans trop de mal. On aurait presque pu dire qu’elles avaient été conçues sur mesure… La pensée lui provoqua un soubresaut involontaire, arrachant par mégarde une mèche de cheveux prise entre deux boucles d’acier.
« Ne bougez pas autant je vous prie : le manuel stipule clairement que l’appareil doit être correctement fixer pour éviter toute-
- Comme si cela était de ma faute si son inventeur n’a pas été capable de prévoir que la plupart de sa clientèle n’était pas chauve ! » Préféra rétorquer l’Éliatrope.
Cette remarque fit néanmoins s’arrêter Maître Joris un instant, celui-ci contemplant un peu trop longuement la tignasse brune qui venait une fois de plus de s’emmêler. À ses côtés, se trouvait toujours une paire de ciseaux à peine dégrossie ayant servi à débarrasser les différentes pièces de leur emballage. Qilby déglutit.
« V-vous n’oseriez pas... »
Heureusement pour lui, l’archère Crâ, restée jusqu’alors en retrait avec le reste de la troupe pour installer la petite salle dans laquelle ils avaient décidé de s’installer, prit les devant. D’une de ses nombreuses poches, elle sortit un fin bandeau noir, un de ceux qu’elle utilisait elle-même pour attacher ses propres mèches blondes par le passé. L’émissaire la remercia sobrement avant d’aller superviser le reste des opérations.
Dès son départ, Évangéline s’affaira à cette nouvelle tâche, prenant, pour les plus attentifs, grand soin de ne pas arracher davantage le scalp du scientifique. Profitant de l’agitation ambiante comme de leur mise à l’écart temporaire, elle se pencha à son oreille pour lui murmurer quelques mots. Sa voix trahissait une certaine inquiétude :
« Comment… Comment vous sentez-vous… ?
- À votre avis ? » Soupira-t-il.
« Écoutez, je ne sais pas ce que cette… machine du diable peut réellement faire, mais j’ai appris à me méfier des inventions Xélor comme de la peste. »
Qilby émit un discret grognement affirmatif à cela. Il savait ce que son frère, Adamaï et leurs amis avaient dû affronter lors de leur rencontre avec Nox, le « Xélor Fou ». Plus qu’une bande de joyeux lurons, cette quête et ces batailles avaient demandé de véritables aventuriers…
« Pensez-vous qu’il… que Yugo pourra voir… ?
- Je ne l’espère pas. » Répondit-il, sombre. « Mais vous comprendrez que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il-
- Hey ! Éva ! » Interpella soudain son petit-ami Iop. « T’as bientôt fini ?
- Je comprends. » Chuchota l’archère en finissant d’attacher les cheveux du savant en une queue de cheval lâche. « Sincèrement. Je… Bon courage… Major. »
Elle se leva, visiblement en manque de temps… ou de paroles rassurantes. Lui dut se retenir de pouffer de rire à l’usage de ce titre ridicule : décidément, relater leurs campagnes d’extension sur leur planète d’origine avait eu des retombées déplorables. Enfin, au moins était-elle parvenue à le faire sourire avant le début de cette… « expérience » en somme. Toutefois, avant qu’il ne balaye à nouveau la pièce du regard, il eut le temps d’apercevoir celui du Roi Sadida, lui aussi observateur de la scène.
Merde…
Les avait-il vu échanger ? Lui qui voulait éviter d’attirer les soupçons… Qilby n’eut néanmoins pas le loisir de réfléchir davantage que Maître Joris appelait au rassemblement de ceux encore libres de leur mouvement. La chambre privée était enfin prête, avec ses grands rideaux de lianes tirés, ses couvertures de soie blanche suspendues en lieu et place d’une tapisserie, ainsi que de plusieurs coussins et tapis étalés à même le sol pour ceux et celles qui seraient pris de fatigue durant « l’interrogatoire ». Étrangement, l’accusé serait tourné dans le même sens que les présupposées victimes… La seule différence résidant dans la rude chaise en bois, les lianes maintenant son poignet droit immobile contre son dossier, ce pour empêcher toute tentative de retirer les imposantes lunettes de métal durant la « projection ». Elles ressemblaient presque à celles qu’employaient les forgerons pour se protéger des étincelles et autres éclats aveuglants, mais possédaient cette aura malsaine que seuls les bourreaux et tortionnaires savaient vous instiller.
« Bien ! Nous allons commencer l’interrogatoire. » Enonça Maître Joris, protocolaire à son habitude. « Messire Qilby, avez-vous- ?
- Oui, j’ai bien compris mes droits et obligations, petit gardien de l’ordre. »
Le dénommé leva un sourcil interrogateur sous sa capuche : il n’était pas dans les habitudes du scientifique d’en venir aux sobriquets et autres formules dégradantes, ce autant pour leur cible que pour leur créateur. L’Éliatrope était acculé ; le voilà à s’en remettre à de maigres attaques verbales. Intriguant. Dangereux…
« Et acceptez-vous toujours de vous soumettre aux questions que nous vous poserons ? » S’enquit le Prince Armand. « Jurez-vous de nous montrer la vérité, et seulement la vérité ?
- La vérité est un concept bien trop complexe pour des âmes aussi juvéniles que- !
- Doc’… » Grommela Ruel, une plainte silencieuse dans le regard.
Tous s’étaient réunis au centre de la pièce. Maugréant, il finit par concéder :
« Disons que je ferai de mon mieux. Les souvenirs ne sont pas forcément quelque chose… d’aisé à plier à notre volonté. » Soupir. « Et les miens, aussi précis et justes soient-ils… n’y font pas exception.
- Ne vous inquiétez pas, mon cher. » Le Roi Sadida avait posé une main sur son épaule, prenant soin qu’il s’agisse de la bonne. « Je veillerai personnellement à ce que leurs limites soient respectées. »
Cette dernière phrase, si elle fut appuyée d’une moue sévère à l’encontre du Prince, ne sembla pas apaiser le scientifique pour autant. Après tout, La Source ne connaissait pas de limites. Un puit d’encre infini dont les murs laissaient chaque jour s’envoler davantage de notes, parchemins et gravures vers Les Cimes, qui trieraient, numéroteraient… archiveraient. Ce pour les siècles et millénaires à venir.
« Qilby… ? »
C’était Yugo, qui s’était enfin approché de lui depuis le début de ce procès infernal. Cela lui rappelait d’ailleurs… Non ! Il ne fallait pas y penser. Enfouir. Enfouir loin ! Il ne pouvait pas prendre le risque que celui-là resurgisse.
« Je… J’aurai préféré que l’on fasse autrement, mais… Mais j’ai peur que les autres ne parviennent pas à croire… » Ses yeux cherchaient ses mots. « … juste des paroles. Tu comprends, n’est-ce pas ? »
Yugo, petit Yugo, naïf Yugo… Comme s’il n’y avait pas eu d’alternatives à cette farce. Aussi jeune soit-il, son frère n’en demeurait pas moins un membre estimé de la Confrérie du Tofu, un défenseur émérite du Monde des Douze. Eut-il ordonné que l’on offre le bénéfice du doute à son fou de frère, ne serait-ce qu’une enquête soit menée en premier lieu, les autres auraient bien été en mal de lui résister. Mais c’était là la différence majeure qui se tenait entre les deux Éliatropes :
Tu te croies toujours au service des autres,
là où, moi, fatigué de donner…
« Parce que toi, tu y croirais… » Demanda-t-il, un léger rire dans la voix. « … Mon Roi ? »
J’ai fini par exiger que l’on me rende la pareille.
« Bien sûr. »
Son visage enfantin était ouvert. Déterminé. Ce n’était pas la promesse d’une foi aveugle, comme il avait pu l’avoir lors de leur première rencontre dans cette vie, c’était… Du temps laissé pour s’expliquer. Écouter puis juger. S’excuser, pardonner ou demander réparation si nécessaire. C’était… de la conf- ?
« Prenez place je vous prie ! Nous allons revenir sur les évènements des deux dernières semaines. Pour rappel, une fois la machine lancée, il n’existe pas de moyens de revenir ou d’arrêter le processus de lecture : soyez donc attentifs à chaque détail. Messire Qilby ? » L’intéressé releva la tête, désormais enserrée par le cuir, le métal et le verre. « Je vous sais assez intelligent, mais aussi animé par la curiosité, pour tenter de tester les limites de cette… création. Mais je dois vous informer que le Xélor nous a mis en garde : tenter d’aller à l’encontre du « flot mémoriel », comme décrit par son inventeur, pourrait mener à… disons, des souffrances inutiles.
- Pardon ? » Les regards inquiets de plusieurs membres de la Confrérie vinrent seconder l’exclamation du Roi Sheran Sharm. « Il me semblait que vous aviez dit que la procédure ne comportait aucun ri- ?
- Elle n’en présentera aucun, Votre Majesté… Si la personne concernée se plie à son mode d’emploi. »
« Si vous ne faîtes pas de vagues » fut l’implicite. La tentative de réassurance ne sembla pas convaincre le père des Sadidas, qui, s’il s’écarta raisonnablement pour laisser place à la « projection », demeura néanmoins à une liane de distance de leur hôte. Aucune torture inutile n’aurait lieu sous son toit… Du moins espérait-il qu’elle ne le deviendrait pas.
« Tout le monde est-il prêt ? » Demanda une dernière fois l’émissaire pour bonne mesure. « Bien, dans ce cas… »
Dans sa nuque, Qilby put sentir un loquet se fermer, tandis que l’on tirait le cadre d’une chenille un peu plus haut. Contre le verre noir qui lui bloquait alors la vue, une lumière se mit à danser, créant un tunnel qui ne cessait de croître à mesure que le chaîne contre sa tempe déroulait ses maillons. Une vingtaine : un pour chaque jour que ses utilisateurs souhaitaient visionner. L’effet avait de quoi vous rendre nauséeux. Le cliquetis s’interrompit… Avant de reprendre de plus belle, mais cette fois-ci, dans le sens inverse. La lumière se rapprocha. Le tunnel rétrécissait. Encore. Encore… Encore.
Oh Déesse,
Faites donc au moins que cela soit cou- !
Soudain… La lumière le frappa en plein cœur. En plein dans ses souvenirs…
Hey ! Le Traître !
« Ah ! Ça commence !
- Apparemment, il s’agit d’une altercation entre les deux intéressés peu après notre retour de la Foire… »
Tss… Bonjour à toi aussi, Pha-…
Silence ! Phaeris n’a pas de temps à perdre avec tes paroles mielleuses, Qilby !
« Mais… ! Pourquoi… ?
- Chut ! On n’entend rien avec vos commentaires ! »
Le poison contre la créature : quand l’auras-tu terminé ?
Écoute, je ne sais vraiment pas ce qu’il te prend, mais saches que je ne pourrai pas t’en dire plus qu’à l’autre encapuchonné : le mélange n’est pas encore prêt, point final.
« Hum, outre la dénomination, voilà qui est intéressant. Alors il semblerait que Sir Phaéris ait reçu les mêmes informations que nous. »
Et pourquoi donc ?! Toi qui te vantes sans cesse de ton géni, comment se peut-il que cela ne soit pas déjà prêt ? Et ce pour une recette que tu connais déjà ?!
Ce n’est pas la formule qui fait défaut, imbécile, mais les ingrédients ! ! C’est comme si tout reprenait de zéro !
Essayerais-tu maintenant de rejeter tes fautes en plus de ton incompétence sur Phaeris, Traître ?
Ce n’est pas la peine de vouloir réendosser ton ancien rôle, Phaeris « le &X$*/+ », tu sais tout comme moi que je ne fais que dire la véri-Aaaartch ! »
« Que… ? Non…
- Hey, qu’est-ce qu’il a dit ? Phaéris le … ?
- Messire Qilby : n’essayez pas de résister au Lectanima.
- Cette… c-conversation est…
- Tout aussi importante que les autres. Merci de ne pas chercher à en supprimer des éléments qui pourraient se révéler clefs dans leur compréhension. »
Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours…
Tu en es certain ? Tu n’as pas intérêt à vouloir nous berner !
Tu as intérêt à tenir ce délai. Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
Que… ? Quelque chose est-il… ?
Contente-toi de remplir la tâche que l’on t’a confiée.
« Sire Phaéris savait. La rencontre avec le faux émissaire avait donc déjà eu lieu : les éléments concordent pour l’instant, n’êtes-vous pas d’accord Maître Joris ? »
Et pour le poison ? Pardonnez-moi de revenir toujours à notre problème initial, mais…
Je vous promets qu’il sera mis au point à temps.
« Ha ! Quand on parle du Mulou…
- Ruel ! »
J-j’y arrive pas !
Encore un effort : ouvre tes épaules davantage, ralentis ton souffle et-…
Ça marche pas ! Je vais jamais- !
Yugo, calme-toi, ce n’est qu’une question de temps avant que toi aussi tu ne-…
Non ! Tais-toi !!
« C-c’est… moi ?
- Messire Q- !
- Non, attendez. C’était… le jour de l’entraînement. Ceci est donc un… souvenir ? Peut-être que cette perspective, disons, « récente », a provoqué une vision plus ancienne ? »
Comme tu le sais très certainement, le Wakfu se nourrit des flux d’énergies traversant tous les êtres vivants, tels le sang, la lymphe, ou tout simplement l’eau…
Hey, Tristepin ! Intéressé par un petit match amical ?!
« Nous avons visiblement avancé jusqu’à l’après-midi. »
[ Quelque chose ne va pas.
Je pourrais jurer que… Mais non, ce n’est pos-
C’est comme lorsque…
Elle a su se rattraper : la chute n’a pas été violente. ]
Pourquoi donc t’es-tu interposé de la sorte ? Te rends-tu compte du danger que tu as provoqué pour Dame Évangéline ?!
J’ai dit. Regarde-la.
Il semblerait que Dame Évangéline ne soit pas en posture de continuer le combat. Nous ferions mieux de la laisser se reposer pour aujourd’hui et reprendre notre entraînement plus tard.
« Cet épisode était… particulièrement étrange.
- Il a été capable de voir que quelque chose n’allait pas donc.
- C’est pas un Doc’ pour rien : lui sait faire des observations utiles.
- Comment os- ?!
- Armand, assis-toi. »
Hey ! Je sais que vous êtes là !
Ah, vous m’en voyez vraiment désolé, ma chère…
« Voilà ! Le moment de vérité !
- Pinpin… »
Vous êtes un scientifique, non ? J’ai pensé que cela pourrait vous faire plaisir.
« …
- Maître Joris… ?
-Hum ? Non, rien… »
Le collier fonctionne. Je ne peux pas utiliser mes pouvoirs. Je suis simplement plus adepte à sentir les flux de Wakfu.
« Comme à la séance d’entraînement… »
Yugo est mon ami, j’irai même à dire que… je le considère comme un frère. Vous comprendrez donc que je ne peux pas vous laisser agir à votre guise.
Vous… Vous ne partirez pas… hum ?
« Je… Merci, Éva.
- De rien, Yugo. »
Je suis contente d’avoir eu cette discussion : je vous remercie pour votre honnêteté. J’aurai encore plusieurs questions à vous poser.
Malgré le plaisir de votre présence… je ne peux pas me permettre de délayer davantage mes travaux sur l’antidote. Mais peut-être seriez-vous intéressée pour partager une autre tasse de thé, disons… Après-demain, vers 15 heures ?
« Donc… Tu voulais juste le surveiller de plus près Éva ? Tu aurais pu me le dire quand même : tu sais quel mal j’ai eu à distraire les gardes durant tout ce temps !
- Pardon ?! Distraire les g- ?!
- Plus tard, Armand. Plus tard. »
Ad’ s’interroge beaucoup ces derniers temps… Il s’est rendu compte que… il, enfin nous – les Éliatropes et les dragons – avons des pouvoirs incroyables. Mais que cela signifie également que nous devons apprendre à les contrôler pour éviter des accidents… de blesser les autres.
« Hey !
- Je devais en parler, Ad’. Il fallait bien commencer quelque part… »
Eh bien, je vous remercie pour cet après-midi. J’espère, cette fois-ci, vous voir manger davantage qu’au diner d’hier soir. Vous ferez plaisir à Yugo en avalant plus que trois feuilles de salade…
Oserai-je voir du souci pour ma santé dans cette requête ?
Pensez donc à faire corriger vos lunettes…
J’y veillerai…
« Et toi qui doutais… »
Qilby ?!
Hum… ? Oh, Yugo : c’est toi ! Déjà debout ? Je me suis simplement retrouvé à cours de thé et cette charmante personne s’est proposée pour m’accompagner jusqu’à la réserve !
Tu es disponible cet après-midi ?
Disponible est un bien grand mot. Je serai présent dans ma cellule jusqu’au souper si c’est que tu souhaites savoir.
Ah, Yugo ! Comment ça va aujourd’hui, gamin ? Et vous, Doc’ ? C’est rare de vous voir ici-bas dès le réveil ! Vous ne vous êtes pas trop fait mal en tombant d’vot’ lit j’espère ?
« C’était il y a une semaine. Le jour où… »
Sir Phaéris ne nous a pas encore rejoint ?
[ Hey ! Le Traître !
Le poison contre la créature : quand l’auras-tu terminé ?
Un Nephylis…
Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours…
J’imagine certainement, à l’image de certains ici présents, que ceux-ci se sont lancés tête baissée dans la bataille, hum ?
La bête les as r-ravagées.
Or, il s’agit là exactement de ce que la créature désire…
.
Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
.
.
Déjà debout ?
C’est plutôt moi qui devrais te faire la remarque ! ]
L’a-antidote. Phaéris est parti avec l’antidote.
« Il avait déjà compris avant nous ce qu’il se tramait. Mais cela demeure logique compte-tenu de leurs interactions passées. »
Combien de temps avant qu’il n’atteigne votre Cité ?
Un jour… Peut-être deux-
C’est beaucoup trop long. Et les Zaaps ? Vous n’en avez pas à disposition ?
Messire Qilby… ? L’antidote que vous étiez en train de concevoir, n’avez-vous pas dit que sa confection en était presque achevée ?
« Il…
- Oui, on dirait bien, Ad’. »
En théorie, oui. Mais il restait encore à réaliser les tests de contrôle : cette formule n’est pas la même que celle que j’avais pu développer à l’époque ! Tout était à refaire. Il pourrait y avoir un délai d’action à prendre en compte, voire même des effets secondaires ! Je ne suis même pas certain que… !
[ Même pas certain qu’il soit efficace… ]
Messire Qilby. Vous n’êtes pas responsable pour ce qui est arrivé aujourd’hui.
[ C’est moi qui étais responsable de… ]
« Ne serait-ce pas… Sir Phaéris ?
- Ooooh ! Il est vraiment adorable comme ça !
- Oui, mais… C’est une vision du passé, n’est-ce pas ? »
Et je suis certain que Sire Phaéris nous reviendra… Sain et sauf.
Je vais vous laisser… Messieurs.
Vous souhaitiez me voir… les garçons ?
Si les Éliatropes sont faits d’énergie, et que le collier la bloque, même de manière incomplète… N’y-a-t-il pas un risque que… ?
Ouais, et donc… avec Yugo, étant donné que l’on n’a pas grand-chose de prévu pour aujourd’hui, on voulait te poser quelques questions concernant la langue draconique.
« Ah oui, c’est vrai que plus tard, on était allé lui rendre visite. Pour… tuer le temps. »
Tss… Bon tous les deux, on peut reprendre… ?
Les désirs de Sa Majesté sont des ordres.
Pah ! Touché !
« En tous cas, vous aviez l’air de bien vous amuser. Faudra qu’vous m’invitiez la prochaine fois ! »
Tu… Tu leur en veux ?
Le prix à payer aurait été trop élevé. Vous… Vous devez comprendre de quoi je veux parler, non ?
« Hum, Maître Joris, cette conversation me semble plutôt… privée.
- Nous arrivons bientôt à la fin, Vôtre Majesté. »
Dites doc’, vous allez finir par la poser cette fiole ?
Hum ? Pas tant que la décoction n’aura pas pris des tons orangés, non…
-oc’ ? Vous ê- là ? Doc’ ! Par les Douze, mais qu’est-ce qui vous a- ?
Pha-é-ris - il - Pha-éris est… Phaéris est mort…
« Alors c’était ça, ce qui vous arrivait ce matin, Doc’.
- L-les Éliatropes peuvent… vivre la mort des autres ?
- Comment ça se fait que nous on n’a rien ressenti ?!
- Effrayant… »
Bien, je vous remercie d’être venu aussi vite. Comme vous le savez très certainement, des nouvelles de Bonta nous s-
« Et voilà qui conclue notre histoire. »
Il pouvait à nouveau respirer. Il avait réussi. Ses premières tentatives pour modifier l’incessant flot de souvenirs avaient été grossières, perçues directement par leurs spectateurs. Toutefois, dès qu’il eut compris qu’il valait mieux les réarranger, quitte à déformer l’histoire originale, ce plutôt que les censurer, alors la projection avait pu se dérouler sans accrocs… Pour lui comme pour les intérêts qu’il se devait de protéger. Finalement, cela ne changeait pas de ce qu’il avait déjà eu à faire par le passé : ne pas dire la vérité, mais ne pas mentir non plus. Il avait masqué les entrevues avec l’archère par des sessions d’étude, celles avec Ayssla par des heures passées dans son laboratoire. Le scientifique espérait seulement que ses efforts seraient récompensés. Étrangement, il avait du mal à s’en convaincre.
« Bon, après ce visionnage… instructif, je pense que nous pouvons, sans trop nous tromper, rejeter les accusations initialement prononcées à l’encontre de notre hôte. » Le ton du Roi se voulait aussi diplomatique que ferme. « N’est-ce pas ?
- En effet. » Appuya l’émissaire de Bonta. « Je n’y vois pas d’inconvénients. Il paraît désormais très peu probable que Messire Qilby ait volontairement cherché à nous nuire. »
Il aurait aimé leur rétorquer que le soupçonner en premier lieu avait été une aberration, qu’il aurait eu trop à perdre dans ce pari, que si la fin pouvait parfois justifier les moyens, il n’en était pas à sacrifier ses cartes par pur plaisir sadique… Mais après les évènements qui avaient suivi son premier retour, il se voyait bien en peine de jeter la pierre aux Douziens. Déesse, les rôles auraient-il été inversés, nul doute aurait-il réagi de la même manière.
Peut-être même aurai-je été pire qu’eux…
Très certainement.
« On… peut peut-être lui retirer l’appareil, non ? Maintenant que c’est fini. »
La voix de son cadet lui fit presque chaud au cœur. Elle semblait si énergique en comparaison aux échos qu’il avait été forcé d’écouter ces trente dernières minutes ! La source conservait les faits, mais n’avait que faire des sens : rares étaient les souvenirs qu’il était encore capable de ranimer à leur plein potentiel. Il manquait toujours cette odeur de printemps, cette voix aux notes cristallines, cette caresse d’un vêtement fraichement repassé… Une pièce de théâtre où les acteurs se voyaient progressivement changés en mannequins dénués de toute expression. De toute vie.
« C’est vrai qu’on doit pas y voir grand-chose avec ce machin sur le nez ! » Déclara une autre, à n’en point douter son ami mineur à son accent tranché. « Bougez pas, Doc’, j’me charge de- ! »
Très honnêtement, cette histoire aurait dû s’arrêter ici. On le libérait de cette machine du diable, le disculpait de cette affaire, voire, avec un peu de chance, lui présentait des excuses… Repas, tasse de thé, nuit blanche.
« Eh bien moi, je ne suis pas d’accord !
- Pinpin ? Qu’est-ce que- ?
- Éva n’est pas allée qu’une fois le voir et pourtant, on n’a vu qu’une seule visite ! Et on ne sait toujours pas ce que Phaéris et lui ont vu chez elle : il y a quelque chose qui cloche là-dedans et je vais faire la lumière sur toute cette affaire !
- Non, Messire Tristepin ! Il ne faut pas- ! »
Tout ce qu’il sentit, ce fut la chaine partir, accompagnée de quelques mèches de cheveux sauvagement empoignées dans le mouvement… à la différence que les maillons ne furent pas soigneusement comptés. Le défilement métallique résonna comme une avalanche à ses oreilles, ne s’arrêtant qu’avec les cris d’alarme et les grognements des personnes à ses côtés, visiblement aux prises avec le guerrier Iop qui continuait de réclamer de savoir « pourquoi ».
Et ô comme il allait être servi…
Car là-bas, dans les entrailles de ces méninges retorses, il allait trouver toutes les réponses qu’il n’aurait jamais imaginé révéler… Et plus encore celles qu’il n’aurait jamais désiré voir.
.
.
.
Celles que tu aurais préféré garder pour toi seul, pas vrai… ?
~ Fin du chapitre 9
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Fragment #21 - Dexter, l’ultime justice
La nuit s’étire, complice silencieuse de mes insomnies, m’enveloppant dans son voile d’obscurité.
À 2h07 du matin, alors que le monde sommeille, je me retrouve seul avec mes pensées, libre d’explorer les méandres de l’esprit humain.
Ce soir, mon esprit vagabonde vers ces figures sombres que sont les tueurs en série, ces êtres qui incarnent les fractures les plus profondes de nos sociétés.
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On les associe souvent aux États-Unis, comme si ce fléau était l’apanage de l’Amérique, surgissant tel un orage imprévu.
Pourtant, la France n’est pas épargnée.
De 1900 à 2021, notre pays a vu émerger des individus tels que Marcel Barbeault, surnommé le tueur de l’ombre, responsable de huit meurtres entre 1969 et 1976, ou encore Francis Heaulme, le routard du crime, impliqué dans onze meurtres de 1984 à 1992.
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Ces noms résonnent comme des échos funestes de réalités que l’on préférerait ignorer.
Mais qu’est-ce qui pousse un individu à basculer dans une telle noirceur ?
Les causes sont multiples et complexes.
Nombre de ces criminels ont connu des enfances marquées par des sévices, des violences physiques ou morales.
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Cependant, tous les enfants maltraités ne deviennent pas des meurtriers.
Il semble que chez certains, une combinaison de facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux crée un terreau propice à l’émergence de pulsions destructrices.
Certains cherchent à assouvir des fantasmes, d’autres à exercer un pouvoir absolu sur leurs victimes, mêlant souvent sexualité et agressivité dans un ballet macabre.
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Cette fascination que nous éprouvons pour ces âmes perdues révèle peut-être notre propre vulnérabilité.
En scrutant l’abîme de leur esprit, nous cherchons à comprendre l’incompréhensible, à donner un sens à l’absurde.
Ces récits nous effraient autant qu’ils nous rassurent, nous confortant dans notre humanité en contraste avec leur monstruosité.
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Mais tout le monde, hélas, n’a pas le privilège d’être Dexter.
Il est unique en son genre, une anomalie presque bienveillante, une sorte de nécessité perverse dans un monde qui a depuis longtemps cessé de distinguer le juste de l’injustifiable.
Car enfin, qui peut prétendre n’avoir jamais rêvé d’un bras vengeur, d’un exécuteur discret et méthodique, quand l’impunité danse au grand jour et que les scélérats trinquent à la santé des honnêtes gens ?
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Lui seul, dans le silence de la nuit, rétablit l’ordre à sa manière, en appliquant une loi que les hommes ont renoncé à faire respecter.
Une loi froide, tranchante, implacable.
Dexter, c’est l’ange noir dont nous n’osons parler, celui qui nous débarrasse du poids de notre propre impuissance.
Il agit là où nous baissons les yeux, il tranche là où nous tremblons.
Il est, en un sens, la preuve tragique que le mal, parfois, ne se combat que par le mal.
#Youtube#francoisverove#tueurenserie#dexter showtime#meurtre#texte français#blog#texte libre#texte#fragment21#blogging#johnotaku1977.com#tumblrfrancais#ecriture#lecture
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Silencieux sont ces cieux qui nous gouvernent
Surtout cet homme qu'on ne voit pas les yeux
Les épaules arrondies iront dire que la parole
Compte tant qu'une couleur dans les cheveux
Sur cette table, se rasseoit un homme
Avec un cœur affable et une envie avide
Cet ami de vieille date qui crie au fantôme
De lui laisser une seconde avant que tout s'évide
Il a trempé son stylo pour écrire une histoire
L'histoire de cette vie assombrie au bout du couloir
L'histoire noire sur une feuille blanche
Il a autant écrit avec du pain sur la planche
Quelque jour avant l'homme à multiple épithètes
Tournait autour de la chandelle morte
Dans une pièce sombre où il inclinait la tête
Avec un bouquet de roses à quelque pas de la porte
Joël BANZA LESA
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2024 – Liste Culturelle
JANVIER
LIVRES
L'art et la psychanalyse de Freud à Lacan par Anita Izcovich
Rêves de paysage par Claudine Bertrand
Flipette & Vénère de Lucrèce Andreae
Lettres à une jeune Poétesse. Correspondance avec Anita Forrer (1920 – 1926) de Rainer Maria Rilke
Le joueur d'échecs de Stefan Zweig
Lettres à un jeune poète de Rainer Maria Rilke
Aurore, Ulysse … Les Centaures N°1 La porte du néant par Seron
FILMS
Diane Wellington d'Arnaud des Pallières
Rythmasspoetry de Jeremy Deller et Cecilia Bengolea
Les Yeux carrés de Louison Assié et Laure Massiet du Biest
What happened, Miss Simone ? de Liz Garbus
Patinoire de Gilles Carle
10 minutes de vie d'Herz Frank
Le Seigneur des anneaux : La Communauté de l'Anneau de Peter Jackson
Bedtime Stories : Trains de Harun Farocki
Bedtime Stories : Bateaux de Harun Farocki
What Men Want d'Adam Shankman
Bedtime Stories : Ponts de Harun Farocki
Le Passage du col de Marie Bottois
Ballerina de Lee Chung-hyeon
I Don't Feel at Home Anywhere Anymore de Viv Li
Mon beau-père et moi de Jay Roach
They Do Not Exist de Mustafa Abu Ali
FEVRIER
LIVRES
La Magie de la Nature. Se relier au pouvoir des éléments, de la Lune et des plantes par Lindsay Squire
Éditeurs de notre temps. Entretiens réalisés par Nicolas Querci
Mafalda 1 de Quino
Je suis un poltron de Johann Guyot
Mama Elefante es genial de Gabriela Keselman et illustré par Claudia Bielinsky
FILMS
Angle mort de Lotfi Achour
All Inclusive de Corina Schwingruber Ilic
Somme des choses de Mohammadreza Farzad
Indes Galantes de Philippe Béziat
Retour à Séoul de Davy Chou
Afrique 50 de René Vautier
Love, Dad de Diana Cam Van Nguyen
Sans toit ni loi d'Agnès Varda
La Vie sexuelle de mamie de Urska Djukic et Émilie Pigeard
Et les chiens se taisaient de Sarah Maldoror
O saisons, ô châteaux d'Agnès Varda
Plaisir d'amour en Iran d'Agnès Varda
Du côté de la côte d'Agnès Varda
Réponse de femmes d'Agnès Varda
Boy de Yalda Alsah et Ginan Seidl
MARS
LIVRES
Le style dans le cinéma documentaire entretiens recueillis par l'association ADDOC
Réensauvagez-vous ! D'Andreas Weber et Hildegard Kurt
De la tyrannie du cartel de Philippe Comar
FILMS
Un espagnol à Paris, Paco Ibañez de Bernard Bouthier
Hercules de Ron Clements et John Musker
The Silence of The Banana Trees d'Eneos Carka
In Flow of Words d'Eliane Esther Bots
I Don't Feel at Home Anywhere Anymore de Viv Li
Behemoth : or the name of God de Lemohang Jeremiah Mosese
L'indomptable feu du printemps de Lemohang Jeremiah Mosese
Mon beau-père et nous de Paul Weitz
Mobiliser de Caroline Monnet
Cinzas e nuvens de Margaux Dauby
REW-FFWD de Denis Villeneuve
Vampire humaniste cherche suicidaire consentant d'Ariane Louis-Seize
Nos plus belles années de Sydney Pollack
Immaculée de Michael Mohan
AVRIL
LIVRES
Azimut T.1 Les aventuriers du temps perdu par Wilfrid Lupano et Jean-Baptiste Andreae
Azimut T.2 Que la belle meure par Wilfrid Lupano et Jean-Baptiste Andreae
Azimut T.3 Les anthropotames du Nihil par Wilfrid Lupano et Jean-Baptiste Andreae
Sous les Arbres. L'automne de Monsieur Grumpf de Dav
Jade sauve la forêt fabuleuse d'Alexandre Jardin, Fred Multier et Stéphanie Ronzon
Azimut T.4 Nuées noires, voile blanc par Wilfrid Lupano et Jean-Baptiste Andreae
Azimut T.5 Derniers frimas de l'hiver par Wilfrid Lupano et Jean-Baptiste Andreae
Le Dialogue de Simon Johannin
Hallow T.1 La dernière nuit d'Halloween de Cazenove et Ood Serrière
500 affiches de Mai 68 par Vasco Gasquet
Ce monde-là. Voyage aux frontières du photojournalisme des éditions Loco / Emi
Mélusine T.1 Sortilèges de Clarke et Gilson
Intranqu'îllités N°5 Eros par auteurs multiples (magazine)
FILMS
Malcolm X de Spike Lee
Nosferatu, fantôme de la nuit de Werner Herzog
La Demoiselle et le Dragon de Juan Carlos Fresnadillo
Un taxi pour Reykjavik de Damien Peyret
La BM du Seigneur de Jean-Charles Hue
Dune de Denis Villeneuve
Fabbricante di lacrime d'Alessandro Genovesi
8 Mile de Curtis Hanson
Lil' Buck Real Swan de Louis Wallecan
LOL (Laughing Out Loud) de Lisa Azuelos
Pretty Woman de Garry Marshall
L'arrestation de C. d'Arthur Jaquier
Mon voisin Abdi de Douwe Djikstra
Five d'Igor Gotesman
Her Job de Nikos Labôt
Le Barrage d'Ali Cherri
La Grande Vadrouille de Gérard Oury
PODCAST
Dingue. Dépendance affective : attachement et réciprocité du journaliste Adrien Zerbini
MAI
LIVRES
Verdad de Lorena Canottiere
Une vie de Simone Veil
La légende de Saigyô traduit du japonais et présenté par René Sieffert
FILMS
Disneyland, mon vieux pays natal d'Arnaud des Pallières
Sound of metal de Darius Marder
Godzilla d'Ishiro Honda
Brisby et le secret de NIMH de Don Bluth
Madame Lulu de Morgane Lincy-Fercot
JUIN
LIVRES
Laura, Lizzie & les Hommes-Gobelins de Christina Rosseti, Clémentine Beauvais et Digiee
Mes merveilles d'Else Lasker-Schüler traduit par Guillaume Deswarte
C'est comme ça qu'on fait un film de Tim Grierson
La conjecture de Karinthy de Michel Viegnes
FILMS
Grâce à Dieu de François Ozon
Average Happiness de Maja Gehrig
Claire, faire corps d'Arnaud Le Hesran
Mars Express de Jérémie Périn
Nathan, juste là d'Elya Serres
Supervision de Primitivi
JUILLET
LIVRES
Auguste Rodin de Rainer Maria Rilke
Un drôle de truc pas drôle de Giula Sagramola
Une certaine tendance du cinéma documentaire par Jean-Louis Comolli
La Mélodie de l'amour et de la mort du cornette Christoph Rilke par Rainer Maria Rilke
FILMS
Sainte Marie du Mont : kilomètre zéro zéro par Claude Goretta et Gilles Perrault
Non de Didier Nion
Backflip de Nikita Diakur
Letter to a pig de Tal Kantor
Kingdom of the Planet of the Apes de Wes Ball
Dune. Part Two de Denis Villeneuve
Pirates des Caraïbes : la légende du Black Pearl par Gore Verbinski
AOUT
LIVRES
160000 enfants. Violences sexuelles et déni social d’Édouard Durand
« On ne peut pas accueillir toute la misère du monde » En finir avec une sentence de mort de Pierre Tevanian et Jean-Charles Stevens
Désobéissance climatique de Sandra Laugier et Albert Ogien
Les écoféminismes d’Élise Thiébaut
FILMS
Pirates des Caraïbes : Le Secret du coffre maudit par Gore Verbinski
Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde par Gore Verbinski
Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence par Rob Marshall
Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar par Jooachim Ronning et Espen Sandberg
Super par James Gunn
Furiosa : A Mad Max Saga par George Miller
Doomsday de Neil Marshall
Shrek par Andrew Adamson et Vicky Jenson
Shrek 2 par Andrew Adamson, Kelly Asbury et Conrad Vernon
Pauvres Créatures de Yorgos Lanthimos
Élémentaire de Peter Sohn
Cowboy Bebop : Knockin' on Heaven's Door de Shin'ichiro Watanabe
Discours de bienvenue de Norman McLaren par Norman McLaren
Promising Young Woman par Emerald Fennell
Saltburn par Emerald Fennell
Zoom cosmique d'Eva Szasz
Memories of Murder par Bong Joon-ho
Venom : Let There Be Carnage par Andy Serkis
NDDJ (Notre-Dame-du-Jambon) par Grace D. Singh et Sita Singh
Aquaman et le Royaume perdu par James Wan
Vice-Versa 2 par Kelsey Mann
X par Ti West
MaXXXine par Ti West
Erin Brockovich, seule contre tous par Steven Soderbergh
SEPTEMBRE
LIVRES
L'âge d'or Volume 1 de Curil Pedrosa et Roxanne Moreil
Le féminisme ou la mort de Françoise d'Eaubonne
FILMS
Deadpool et Wolverine par Shawn Levy
Pearl par Ti West
The Witch par Robert Eggers
The Northman par Robert Eggers
Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque par Irvin Kershner
Sortir de l'amour romantique comme seul modèle de société par la journaliste Salomé Saqué
Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith de George Lucas
Harry Potter and the Philosopher's Stone par Chris Colombus
Una volta ancora par Giulia Di Maggio
White power, au cœur de l’extrême droite européenne par Christophe Cotteret
Barbare par Zach Cregger
Jeanne du Barry par Maïwenn
La Terre est habitée !, par Kaj Pindal et Les Drew
The Game par David Fincher
The Crow par Rupert Sanders
Petite Leçon de cinéma : le documentaire par Jean-Stéphane Bron
A Girl Walks Home Alone at Night par Ana Lily Amirpour
Under the Silver Lake par David Robert Mitchell
Strangers par Tony Dean Smith
Blink Twice par Zoë Kravitz
Histoire de mon pays d'enfance par Marine Mabila
L’illusionniste par Alain Cavalier
Outlaw King : Le roi hors-la-loi par David Mackenzie
Under The Lake par Thanasis Trouboukis
God Bless America par Bobcat Goldthwait
King of Thieves par James Marsh
Beetlejuice par Tim Burton
Astartes par Syama Pederson
Lady Bird par Greta Gerwig
The Killer par David Fincher
Finestkind par Brian Helgeland
Wolfs par Jon Watts
Trap par Night Shyamalan
Apartment 7A par Natalie Erika James
SERIE
Godless par Scott Franck
OCTOBRE
LIVRES
Lettres autour d'un jardin par Rainer Maria Rilke
Pour le droit de vote dès la naissance de Clémentine Beauvais
FILMS
Depuis, je vole par Aylin Gökmen
Speak No Evil par Christian Tafdrup
The Wasp par Guillem de Morales d'après une pièce de Morgan Lloyd Malcolm
The Green Knight par David Lowery
Reptile par Grant Singer
Just Mercy par Destin Daniel Cretton
Le Collectionneur par Gary Fleder
Essai de reconstitution des 46 jours qui précédèrent la mort de Françoise Guiniou par Christian Boltanski
Julie and Julia par Nora Ephron
Mindscape par Jorge Dorado
Bloodshot par Dave Wilson
Hellboy : The Crooked Man par Brian Taylor
Fair Play par Chloe Domont
The Highwayman par John Lee Hancock
The Final Girls par Todd Strauss-Schulson
Come to Daddy par Ant Timpson
Spree par Eugene Kotlyarenko
Car Wash de Laïs Decaster
Beetlejuice Beetejuice par Tim Burton
Alien : Romulus par Fede Alvarez
Bad Genius par J.C. Lee
La Famille Addams par Barry Sonnenfeld
Carrie au bal du diable par Brian de Palma
Jennifer's body par Karyn Kusama
I Came By parBabak Anvari
Le Mangeur d'âmes par Alexandre Bustillo et Julien Maury
Addams Family Values par Barry Sonnenfeld
Une affaire de détails par John Lee Hancock
Scream par Wes Craven
Scream 2 par Wes Craven
Halloween : La Nuit des masques par John Carpenter
Massacre à la tronçonneuse par Tobe Hooper
A Nightmare on Elm Street par Wes Craven
La colline a des yeux par Wes Craven
Evil Dead par Sam Raimi
SERIE
Mercredi par Tim Burton, James Marshall et Gandja Monteiro
NOVEMBRE
LIVRES
Les idendités meurtrières d'Amin Maalouf
La haine du poil par Juliette Mancini, Sara Piazza et Alexia handon-Piazza
In Humus par Lina Sterte
Errance par Raymond Depardon
FILMS
The Irishman par Martin Scorsese
Don't Move par Adam Schinfler et Brian Netto
Vole, vole tristesse par Miryam Charles
I Care a Lot par J Blakeson
Halloween par David Gordon Green
Nocturnal Animals par Tom Ford
The Pale Blue Eyes par Scott Cooper
Zombie de George Andrew Romero
Le Comte de Monte-Cristo par Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte
Vendredi 13 par Sean S.Cunningham
La colline a des yeux par Alexandre Aja
La Mécanique de l'ombre par Thomas Kruithof
Ephémères par Yuki Kawamura
In the Shadow of the Moon par Jim Mickle
Assassination Nation par Sam Levinson
The Substance par Coralie Fargeat
Harry Potter et la Chambre des secrets par Chris Colombus
Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban par Alfonso Cuaron
Harry Potter et la Coupe de feu par Mike Newell
Harry Potter et l'Ordre du Phénix par David Yates
Project X par Laura Poitras et Henri Moltke
Harry Potter et le Prince de sang-mêlé par David Yates
Harry Potter et les Reliques de la Mort, partie 1 par David Yates
Les cow-boys sont noirs de Serge Moati
Harry Potter et les Reliques de la Mort, partie 2 par David Yates
The Lord of the Rings : The Fellowship of the Ring par Peter Jackson
The Lord of the Rings : The Two Towers par Peter Jackson
The Lord of the Rings : The Return of the King par Peter Jackson
La Chapelle du Diable par Evan Spiliotopoulos
The Wonder par Sebastian Lelio
Le Roi Arthur : La légende d'Excalibur par Guy Ritchie
Le Dernier Voyage du Demeter par André Ovredal
Yannick par Quentin Dupieux
The Hunt par Craig Zobel
Elizabeth : L'Âge d'or par Shekhar Kapur
Glass Onion : Une histoire à couteaux tirés par Rian Johnson
Largo Winch : Le Prix de l'argent par Olivier Masset-Depasse
The Gray Man par Anthony et Joe Russo
DECEMBRE
LIVRES
Werner Bischof par Claude Roy
Elégie de Marienbad par Goethe
Le Doudou méchant par Claude Ponti
Histoires pragoises par Rainer Maria Rilke
FILMS
Le dernier des Mohicans par Michael Mann
Time Cut par Hannah Macpherson
SOS Fantômes : La Menace de Glace par Gil Kenan
Venom : The Last Dance par Kelly Marcel
Marie par D. J. Caruso
Sans identité par Jaume Collet-Serra
Heretic par Scott Beck et Bryan Woods
Reminiscence par Lisa Joy
An American Pickle par Brandon Trost
Renfield par Chris McKay
Carry-On par Jaume Collet-Serra
Céline (En français dans le texte) par Louis Pauwels et Yann Jouannet
Cold Blood Legacy : La Mémoire du sang par Frédéric Petitjean
Loups-garous par François Uzan
Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim par Kenji Kamiyama
Oppenheimer par Christopher Nolan
SERIE
Stranger Things par Matt et Ross Duffer
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Sabots, bec d'aigle et yeux multiples : voici à quoi ressemblent vraimen...
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Fils du Feu 01 ~ Flamme de Vie


La jeune fille remontait le couloir aussi vite que le lui permettaient ses courtes jambes et la cruche d'eau fraîche qu'elle portait dans ses mains. Elle connaissait par coeur ce corridor, il était pour ainsi dire devenu son décor le plus familier. Quand elle n'était pas envoyée pour une mission quelconque, elle restait des heures à suivre des doigts les arabesques compliquées mais élégantes gravées dans les parois de pierre, les moulures symétriques qui semblaient vouloir délivrer un message d'un passé très lointain dont plus personne ou presque n'avait connaissance.
C'était certes un étrange endroit. Cela ressemblait à une gigantesque cathédrale souterraine ramifiée de multiples couloirs, constituée d'un minéral qui ne venait probablement pas de Valisthéa ; ils n'avaient pas encore exploré tous les dédales et circulaient au quotidien uniquement dans une dizaine de corridors connectés les uns aux autres. Il existait de nombreuses structures semblables de par le monde, et à Rosalia, elles étaient particulièrement communes. Cependant, il était impossible d'y pénétrer à moins de disposer du pouvoir d'un Emissaire. Or, un Emissaire leur avait permis d'entrer ici. Et depuis cinq ans, ils se terraient tous, les Immortels, au coeur de cette nef, dans l'attente que l'Emissaire de Phénix revienne parmi eux.
Elle songea alors à quel point ils se trouvaient proches de Fort Phénix, là où la tragédie avait eu lieu. Maître Cyril y avait vu un excellent moyen de surveiller les va-et-vient éventuels. Dehors, ces ruines devaient paraître banales à quiconque passerait dans les parages, ignorant qu'une petite communauté autonome y avait élu domicile. Il était fondamental de garder le secret sur leurs activités ; personne ne devait savoir ce qui se passait ici, ni qui y demeurait...
Elle leva les yeux et contempla le plafond de pierre noire aux reflets d'argent qui se perdait dans les ombres. Les Immortels entretenaient de l'éclairage régulier dans tout le bâtiment, mais il semblait évident que ces lieux avaient été conçus pour un autre type de lumière que la lueur brute du feu. Quand ils avaient pénétré ici, les portes circulaires s'étaient ouvertes devant eux quand on y avait posé la main de l'Emissaire. Elles s'étaient alors illuminées d'une phosphorescence bleutée magnifique et tous s'y étaient rassemblés. Depuis, les Immortels avaient réussi à mettre en marche quelques appareils complexes dont le fonctionnement leur échappait encore pour la plupart ; ils parvenaient à faire pousser de quoi se nourrir frugalement et la porte donnant sur l'extérieur avait été modifiée afin d'être actionnée depuis l'intérieur à tout moment. La petite fille savait que son ordre connaissait beaucoup plus de choses sur la technologie céleste que le reste du monde. Le culte rendu au Phénix n'était pas leur seule occupation. Ils étaient des érudits, des sages et aussi des guerriers quand il le fallait. Elle devait elle-même commencer son entraînement dans ce but d'ici peu.

Elle se demanda alors à quoi cela lui servirait si elle ne sortait jamais d'ici. Cinq ans à voir les mêmes murs, les mêmes gens, à entendre les mêmes voix, les mêmes sons... Cela faisait long pour une enfant avide de découvrir le monde extérieur. Le passé lui manquait, quand elle pouvait aller en ville, à Rosalith, faire des courses et parler à toutes sortes de gens intéressants. Elle n'était pas autorisée à leur dire son nom ni ce qu'elle faisait ; même ici, le nom qu'on lui donnait n'était pas vraiment le sien. Quand on devenait un Immortel, on donnait tout au Phénix, son passé, son avenir, son nom même. Ce n'avait pas vraiment été un sacrifice pour elle ; elle n'avait jamais rien possédé en propre et les Immortels l'avaient sauvée d'un destin bien pire : celui de devenir une Pourvoyeuse, autrement dit une esclave exploitée jusqu'à la mort pour ses pouvoirs magiques.
Ses pouvoirs, elle les mettrait au service du Phénix et de l'ordre des Immortels, sa seule famille.
Elle marcha un peu plus vite. Le couloir n'en finissait plus. Il lui paraissait plus long aujourd'hui ou alors elle pensait trop. Si la vie lui semblait monotone, il y avait pourtant une personne au moins qu'elle avait plaisir à voir chaque jour. Celui pour lequel tous s'étaient terrés ici depuis cinq années, depuis que Fort Phénix était tombé sous les coups de l'armée sanbréquoise, depuis que l'archiduché de Rosalia et la famille Rosfield avaient disparu. Quand les Immortels étaient arrivés sur place après la bataille, ils n'espéraient plus trouver quelqu'un de vivant. Le corps de l'archiduc Elwin avait été récupéré avec déférence puis enseveli comme il se devait dans un lieu tenu secret afin d'éviter les profanations. Aucun de ses fils ne semblait avoir survécu ; l'aîné, Clive Rosfield, avait disparu corps et bien, sans doute soufflé par l'explosion qui avait résulté de la transformation de son jeune frère Joshua en Phénix. On avait vu la chose depuis le petit village de Lestange, situé non loin du Fort Phénix.
Et, par une chance inouïe, un survivant y avait aussi trouvé refuge. Il avait vu tout ce qui s'était passé ce jour-là et son témoignage fut d'une aide plus que précieuse aux Immortels. Il affirma que, pendant l'attaque de Sanbrèque, un autre Primordial de feu, totalement inconnu, était apparu dans l'enceinte de la forteresse et que le Phénix avait tenté de l'arrêter. Un combat titanesque s'en était suivi... au cours duquel le Phénix fut vaincu. Mais nul ne savait ce qu'il était advenu de ce Primordial. Depuis, les Immortels cherchaient désespérément à savoir qui en était l'Emissaire, et c'était pour cette raison qu'ils avaient tenu à rester près de Fort Phénix ; pour enquêter et trouver des indices. Et venger leur dieu.
Un dieu qui avait semblé très humain à la petite fille... C'était ce qu'elle avait pensé quand ils avaient finalement découvert le corps de Joshua Rosfield dans les décombres. Une petite main blanche pleine de sang, crispée sur les gravats... Un enfant du même âge que le sien aujourd'hui... Elle l'avait déjà vu auparavant, quand elle était autorisée à se rendre au palais ducal du temps de sa splendeur. Un petit garçon blond aux yeux bleus, qui paraissait toujours enjoué mais dans le regard duquel elle avait décelé une tristesse insondable...
Il portait sur ses épaules un double fardeau : celui de devenir un jour l'archiduc de Rosalia à la place de son aîné, mais aussi d'assumer le pouvoir du Phénix en tant qu'Emissaire. En voyant cet enfant fragile, timide et souvent malade, elle avait considérablement douté de sa capacité à supporter tout ça.
Mais il était plus fort qu'elle ne le pensait. Car il était en vie. Quand Maître Cyril - qui n'était pas encore Maître à ce moment - avait dégagé les décombres qui le recouvraient pour le prendre dans ses bras, elle avait su tout de suite qu'il vivait encore. Le pouvoir de vie qui émanait du Phénix était tel qu'on pouvait le sentir à plusieurs mètres à la ronde. Son petit corps d'enfant était presque en lambeaux, fracassé par les coups furieux de l'autre Primordial de feu ; mais il respirait. Les Immortels, sous le choc, s'étaient alors tous agenouillés sous la pluie battante qui tombait ce jour-là pour saluer le miracle. Elle croyait se souvenir d'avoir vu Maître Cyril pleurer... mais elle ne savait pas vraiment, elle n'était alors qu'une enfant de six ans. Et puis Maître Cyril n'était pas du genre à pleurer. Les larmes ne faisaient pas partie de la vie des Immortels.

Pendant presque une année, le rescapé de la famille Rosfield était resté allongé dans le Nid, le corps entièrement recouvert de bandages curatifs, aux soins intensifs de tous les guérisseurs de l'ordre. Chacun de ses os et de ses muscles avait été disloqué, et il avait fallu de la magie de haut niveau ainsi que les remèdes les plus efficaces pour qu'il puisse se remettre. Les Immortels étaient des experts en la matière. Etant les fidèles du Phénix, Primordial de la guérison, ce savoir leur était indispensable afin de l'honorer au mieux. Le plus difficile à soigner fut la blessure mortellement infligée au crâne de l'Emissaire ; il avait fallu tous les pouvoirs de Phénix pour le faire survivre à ce coup d'une violence inouïe.
Son corps était maintenant totalement guéri depuis plusieurs mois, mais l'Emissaire restait dans le coma. Il avait également beaucoup changé... Il avait été sauvé à un âge de la vie où chaque année qui passait le rapprochait davantage de l'adulte qu'il deviendrait un jour. Cependant, il demeurait impossible de juger de son état mental. Si son cerveau avait été touché, le pouvoir du Phénix ne pourrait probablement rien pour lui... C'était peut-être pour cette raison qu'il ne se réveillait pas...
La petite avait déjà demandé aux guérisseurs pourquoi l'Emissaire ne pouvait se soigner lui-même rapidement. On lui avait répondu que si le Phénix était une divinité généreuse avec autrui, elle ne l'était pas autant avec son Emissaire. Ils avaient parlé d'un transfert d'énergie difficile, qu'elle n'avait pas vraiment compris. Ce qu'elle avait retenu c'est que le Phénix soignait parfaitement les blessures des autres, mais s'agissant de son Emissaire, cela était plus complexe et lent. Peut-être n'en savaient-ils pas plus... C'était étrange car les Immortels étaient censés tout savoir sur le Phénix.
C'était pour Joshua Rosfield que les Immortels se cachaient ici, attendant son réveil impatiemment. Tous y croyaient fermement mais dans le cas contraire, ils étaient décidés à rester ici à ses côtés jusqu'à la fin. Cette cathédrale céleste serait alors son mausolée... Macabre pensée pour la petite fille. Pour l'instant, l'Emissaire se contentait de grandir comme un garçon à peu près normal. Cinq ans après sa défaite, le Phénix s'était de nouveau transformé, en un jeune adolescent cette fois. Elle avait assisté à tous les soins qu'on lui donnait et connaissait les potions et onguents qu'on lui administrait afin de préserver ses fonctions vitales. On l'avait installé dans la pièce se situant exactement au centre de la structure céleste et on avait baptisé ce lieu le Nid. C'était leur saint des saints et peu de gens y étaient admis. Certains parmi les Immortels n'avaient même jamais vu l'Emissaire. Elle faisait partie de ces privilégiés et elle réalisait tous les jours l'honneur que cela représentait. Aux yeux de ses acolytes plus âgés, elle semblait une élue.
C'était presque l'heure des exercices de relaxation et elle aimait y assister. La lumière était alors tamisée autour du lit où était étendu l'Emissaire tandis qu'une musicienne jouait de la musique douce ; leur meilleure soigneuse venait alors avec révérence et des gestes étudiés faire fonctionner les muscles et articulations du dormeur, plier délicatement ses genoux, ses coudes, masser ses cervicales et ses pieds avec des huiles parfumées. C'était comme un rituel, un service rendu à leur dieu endormi. Peut-être qu'aujourd'hui, elle lui permettrait de l'aider, qu'elle lui apprendrait ses gestes doux et subtils qui permettaient au Phénix de garder un corps en bonne santé.
Mais ce qu'elle voulait par-dessus tout, c'était qu'il se réveille. C'était l'unique horizon de la foi de tous ici. Si Joshua Rosfield quittait le Nid, leurs vies à tous changeraient enfin.
- "Eh, Jote, tu vas au Nid ?"
Elle se retourna vers celui qui venait de lui parler et se retrouva face à un jeune homme qu'elle connaissait de vue. Comme tous les Immortels, il portait une bure grise un peu élimée avec une large capuche pour l'heure posée sur ses épaules. Il pressait quelque chose contre sa poitrine.
- "Oui...", répondit-elle timidement. "Je peux faire quelque chose pour vous ?"
- "Apporte au Phénix ce voeu que j'ai écrit sur ce papier. Tu peux le glisser sous son oreiller, n'est-ce pas ?"
Elle prit le morceau de parchemin sans pouvoir refuser, un peu désolée pour cet homme qu'elle savait sincère. Quelques Immortels étaient encore adeptes de certaines superstitions qu'on attribuait aux pouvoirs du Phénix. Si on le priait essentiellement pour la santé et la longue vie, dans d'autres parties de Valisthéa, on lui demandait tout un tas de choses. Jote avait compris depuis le temps que leur Primordial avait des adorateurs un peu partout dans le monde. Celui-ci devait venir de Dalméquie ; là-bas, on donnait au Phénix le pouvoir d'influencer la chance ou la bonne fortune.
- "Je... je vais essayer... Je ne sais pas si j'ai le droit...", balbutia-t-elle.
- "Tu trouveras bien un moyen. Tu es une de ses favorites, pas vrai ?"
Elle soupira et renonça à lui répondre. Elle n'avait jamais parlé à l'Emissaire, elle ne le connaissait pas vraiment, mais pour cet acolyte, elle faisait partie de sa suite. Il aurait sans doute tout donné pour être à sa place.
- "Tu lui donneras, hein ? S'il te plaît..."
Elle s'éloigna avec sa cruche d'eau, se rendant bien compte qu'elle avait beaucoup trop tardé. Cette eau fraîche était indispensable pour le rituel de relaxation et elle ne devait pas y manquer. Comme elle le pensait, la soigneuse attitrée du Phénix la rejoignit dans le couloir et lui posa la main sur l'épaule. Elle était très gentille, un peu comme une grande soeur, mais elle ne connaissait même pas son nom. La plupart des Immortels n'en avait pas, seuls les adeptes les plus éminents consentaient éventuellement à en donner un, imposé par l'ordre, comme le sien.
Elle ignorait quel nom ses parents lui auraient donné. On lui avait attribué celui-ci et elle s'en accommodait bien. Il était court et plutôt joli.
- "Vous allez me laisser vous aider aujourd'hui ?" demanda-t-elle à la grande et mince femme à côté d'elle, cachant mal son impatience.
- "Si Sa Grâce le permet, et bien nous verrons."
Tout le monde ici appelait Joshua Rosfield "Sa Grâce", "l'Emissaire" ou plus rarement "l'Archiduc". Il était formellement interdit de se référer à lui par son prénom, même hors de sa présence. L'étiquette rosalienne était ici respectée encore plus qu'à la cour.
La soigneuse comprenait parfaitement l'honneur qui lui était fait de s'occuper de l'Emissaire personnellement. Manipuler l'enveloppe charnelle qui servait de vaisseau au dieu qu'ils vénéraient tous était sans doute la plus haute distinction, plus haute que celle de Maître de l'ordre.
Jote en était à se demander par quels moyens elle pourrait savoir si l'Emissaire acceptait qu'elle s'occupe de lui quand un cri perçant retentit dans toute la nef. Tous les Immortels stoppèrent ce qu'ils étaient en train de faire et un grand attroupement se forma dans le corridor menant au Nid. Jote avait laissé échapper sa cruche d'eau qui explosa en morceaux, éclaboussant ses pieds et ses jambes. Il ne restait plus que quelques mètres jusqu'à la porte...
En dérapant sur la flaque d'eau, Jote se précipita avec la soigneuse vers la porte du Nid. Les Immortels les suivirent en courant. Une effervescence tout à fait inhabituelle régnait dans la cathédrale ; quelque chose de nouveau s'était produit et avait bouleversé leur routine, chacun retenait son souffle.
La porte du Nid, de forme circulaire et gravée de symboles antiques, était scellée pour quiconque n'en possédait pas la clef. La soigneuse du Phénix en était la gardienne et personne ne pouvait pénétrer à l'intérieur sans son accord, pas même Maître Cyril. Pour que le cri ait pu leur parvenir à travers la pierre épaisse, il avait dû être poussé avec la force du désespoir... La soigneuse brandit un étrange artefact et le déplaça devant les arabesques.
Aucune agitation n'était tolérée une fois passé ce seuil. Le Nid était l'endroit le plus paisible et silencieux de leur refuge d'habitude. Mais un bruit de chute la fit trembler. Jote poussa sa supérieure en avant pour voir ce qui se passait.
La lumière à l'intérieur était toujours tamisée et reposante pour les yeux, aussi dut-elle plisser les paupières pour déceler ce qui se passait. Elle porta la main à son visage avec horreur : le lit était vide. C'était là-dessus que son regard s'était porté automatiquement, comme à chaque fois. Alors, elle entendit une plainte saccadée.
Elle distingua vaguement une silhouette prostrée près du mur du fond, de l'autre côté du lit qui trônait au centre. Son coeur manqua un battement... Les draps semblaient avoir été entraînés, arrachés du lit pour venir s'entortiller autour de la silhouette qui gémissait. Elle distinguait une chair pâle et secouée de spasmes dans l'ombre et tous ses réflexes l'abandonnèrent soudainement. Elle se sentait sans force... Mais ce n'était pas le cas de la soigneuse, qui, habituée à porter secours en toutes circonstances, se déplaça vers la forme recroquevillée contre le mur. Celle-ci se rejeta en arrière dans le coin de la pièce, tendant ses mains devant elle pour se protéger, et se mit à tambouriner le torse et le visage de la femme soucieuse de ne pas répondre à ses coups. Avec douceur, elle replia sur le jeune garçon affolé le pan de draps qui traînait par terre, et, comme une mère pour son enfant, se mit à le bercer gentiment dans ses bras en chantant tout bas. Les coups désespérés cessèrent et on entendit plus que des sanglots étouffés.
Jote ne percevait pas ce que disait la soigneuse, mais elle comprit ce qui s'était passé en un éclair. Le coeur battant, elle voulut se jeter en avant à son tour, mais sa supérieure l'arrêta d'une main, tout en continuant de caresser les cheveux de son précieux protégé.
- "Jote, va tout de suite trouver Maître Cyril."
- "Que dois-je lui dire ?"
Elle reprit son souffle avant de répondre :
- "Le Phénix renaît toujours de ses cendres."

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Plaque en hommage à : Jeanne d'Arc
Type : Commémoration
Adresse : Château royal de Blois, place du Château, 41000 Blois, France
Date de pose : 1929 [inscrite]
Texte : Jeanne d'Arc arrive à Blois le 25 avril 1429. Elle y organise son armée, fait bénir son étendard en l'église St-Sauveur et part le 27 avril pour délivrer Orléans
Quelques précisions : Jeanne d'Arc (v. 1412-1431) est une héroïne de l'histoire de France, plus tard canonisée par l’Église catholique. Surnommée la Pucelle d'Orléans, elle est une figure majeure de l'histoire de France pour le rôle qu'elle a joué pendant la Guerre de Cent Ans opposant la France et l'Angleterre. Persuadée d'avoir entendu des voix de saints lui demandant de libérer la France de la présence des troupes anglaises, elle parvient à obtenir audience auprès du dauphin Charles VII, qui l'envoie à Orléans, alors assiégée. Sa ferveur et son courage y inspirent les troupes françaises et la ville est finalement libérée au début du mois de mai 1429, faisant de Jeanne d'Arc une héroïne aux yeux de la population. Elle prend part à d'autres campagnes militaires, plus ou moins couronnées de succès, mais finit par être capturée par les Bourguignons (une faction française opposée aux Armagnacs qui soutiennent Charles VII), qui la vendent aux Anglais. Accusée d'hérésie, Jeanne d'Arc est jugée lors d'un procès ecclésiastique, qui la condamne à mort. Jeanne d'Arc périt ainsi sur le bûcher à Rouen en 1431. Elle sera toutefois réhabilitée par la suite et complètement innocentée. Ses actions héroïques et son destin tragique sont à l'origine d'une iconographie très importante, de multiples œuvres artistiques adaptant toute ou partie de sa vie, et donnent également parfois lieu à des théories abracadabrantesques sur sa possible survie au bûcher. D'autres plaques commémoratives en son honneur peuvent être trouvées en France, en particulier à Orléans mais aussi à Tours.
#individuel#femmes#commemoration#militaires#guerre de cent ans#france#loir et cher#blois#jeanne d'arc#datee
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🄲🄾🄻🄳 🄷🅄🄶
『𝙿̷𝚊̷𝚛̷𝚝̷𝚒̷𝚎̷ 𝟸̷ 』
Le son grinçant des volets brisés par le vent me sort de mon sommeil glacé.
J'ai. . . froid.
Ainsi sont les mots qui me viennent chaque matin. Et ça bien avant d'avoir trouvé cette maison
Mademoiselle espace vital prend le malheureux plaisir me servir de réveil en me volant ponctuellement de la chaleur corporelle.
Cependant, aujourd'hui, j'ai beau avoir froid, ce n'est pas comme d'habitude. Elle n'est pas là, toujours pas là.
Deux jours déjà, seulement deux jours et le dégoût d'une routine de silence s'installe dans mes pensées. Deux jours sans qu'elle me dérange, deux jours sans ses interminables tirades, deux jours de vide.
L'ennuie et la curiosité me semble être de bonnes raisons pour résoudre la question de son absence.
Enfin motivée, je sors de la cave pour traverser le couloir transpercé de planches tombé du plafond et des murs. Le vent souffle et siffle entre les pièces et les lattes du plancher. La cave a beau être un frigo, au moins elle m'épargne du chant des nuages.
Les trous et les fissures jonchent les murs et les sol, mais le peu d'endroits où le vent ne s'engouffrent pas entièrement rend cette passoire préférable à la forêt.
Aussi tôt sorti de ma demeure, je me réengouffre dans l'épaisse forêt.
Perdre une journée alors que j'aurai pu me reposer après cette dure semaine de chasse. Elle ne se soucie même pas m'aider pour ça. Pourquoi ne voit-elle pas à quel point je travaille, que son absence est une meilleure compagnie que sa personne, que plus je la vois, moins j'ai envie de . . . . . Non, mais je vais rire
Et maintenant que je me suis habitué à cette nuisance, elle décide de disparaître.
Quelle hideuse ironie : en route pour chercher l'objet mes tourments, esclave de cette putain d'accoutumance.
Au détour d'un arbre, je la trouve adossée au tronc.
Quelle idiote elle do...
Immobile
Le dos de ces mains allongé sur le sol.
Couché sur le lit blanc de la forêt devenue boueux et rougeâtre.
Défigurée, la gorge et les côtes exposées au ciel.
Ce n'est plus qu'un corps inerte, il est réellement mort.
Mes jambes se retrouvent immobilisé par la dureté de cette image.
Son visage saccagé, ses yeux dérobés de vie
Elle n'est plus rien à présent, non si ça trouve, elle ne l'a jamais été et je suis juste confronté au mensonge de mon imagination.
Réminiscence, fantôme ou hallucination. J'aurais préféré ne jamais m'en rendre compte.
Que ce soit réelle ou dans ma tête son existence s'est éteinte.
Mes jambes rendant ma fuite impossible, mon dos glissa le long de l'arbre sur lequel elle est adossée.
Mes larmes se mêlent à la neige et au sang.
Faut croire que l'empathie ne m'a pas entièrement quitté.
Une voie hystérique transperce la forêt. Pourquoi crier ? Mes pleurs se fondent dans le sifflement du vent.
Wow qu'est que je suis pathétique, obligé de s'inventer de la compagnie pour plus sentir seul. Haha, je fais quoi maintenant, je n'ai plus rien maintenant.
- . . .
— hin ?
Un son, quelque chose émet de quelque part. Mes yeux balais la forêt.
- . . . .
Étant plus attentif, ma tête pivote vers l'origine du bruit, son cadavre. Je ne sais par quel miracle c'est possible, sa mâchoire tremble légèrement.
— tu . . . es encore en vie
- . . . onjour . . .
— Bonjour ? Bonjour ! T'es vivante !
- . . . .
— Fatigué ? Est-ce que je peux te soigner ? S'il te plaît dis-moi ce que je peux faire.
- . . . heuhin . . .
— quoi
- guehin
— Demain ? Hé répond ! demain ?
J'agrippe sa main désespérément
- . . . ouuuui . . .
— Mais non, je ne peux pas te laisser comme ça, tu tu ...tu ...
Apercevant sa mâchoire bougée de nouveau, j'approchai ma tête de son visage, ignorant l'état de celui-ci.
"Laisse. Attend demain" dit-elle.
Je ne sais que faire. Dois-je la prendre avec moi ? Ou je risquerai d'aggraver son état.
Sa voie était déformée par les multiples mutilations que contenaient sa gorge et sa mâchoire.
Sa main froide transperce la mienne. Je ne sens plus mes doigts, mais je sens de sa présence. Cette froideur unique, associable qu'avec un seul corps, une seule personne. La température qui me convient, celle que je ne veux plus perdre.
S'il te plaît parle-moi encore.
SUITE (un jour. . . peut-être) PRÉCÉDENT
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