a-notlikeyou

[a-notlikeyou]

Tu m'as recontactée.

Et je t'ai envoyé bouler.

Le truc le plus extraordinaire avec le temps, c'est que tout finit par passer. Les blessures comme les sentiments

[a-notlikeyou]

"J'avais besoin de toi hier. J'avais besoin de toi si fort que j'aurai pu mourir pour que tu sois à côté de moi.

Est-ce que tu m'as entendue à travers le ciel? Est-ce que tu pensais à moi? "

[a-notlikeyou]

"I need my own fairy tail"

Alexandra Kean

[a-notlikeyou]

J'ai mal. J'ai très mal. A m'en arracher le coeur,à m'en défaire du sang.

Putain de famille.

J'ai toujours su que ça allait mal finir. Ces parents de merde. Cette soeur de merde. Ces amis inexistants.

Je suis pas faite pour ça putain.

J'ai la haine, là, tout au fond de moi, creusant mes tripes et creusant ma rage, s'enfonçant dans mon âme comme si ça en avait toujours fait parti.

Putain mais ça sert à quoi d'y croire encore bordel???

Je sais.

Je le sais pertinemment.

C'est encré là.

Je ne serai jamais une bureaucrate avec des merveilleux enfants et un mari aux bourrelets.

Je veux être tout, tout, tout sauf ça.

J'attend juste ce putain d'évènement qui viendra bouleverser mon sang.

Depêche toi je t'en supplie.

Je vais m'écrouler.

[a-notlikeyou]

Bedtime cuddles

[a-notlikeyou]

J'ai mal, mal, mal a en vomir mes tripes. Je hurle, je hurle, je déchire mes cordes vocales, mais il n'y a rien, rien, rien d'autre que ce foutu silence de merde et ces regards insensibles.

Je deviens folle putain. Je tourne en rond comme un lion en cage je regarde ma soeur se faire engueuler encore encore et encore. Je me regarde moi perdre cette foutue confiance illusoire de jour en jour et je peux rien y faire merde j'ai personne.

Ma mère qui a ses propres problèmes, pas le temps, pas l'envie et pas la force de voir certe merde qui se répand en moi.

Cette solitude qui me ronge comme un parasite qui détruit tout autour d'elle. Je perds goût aux autres, quand ça arrive quelques fois, je detèste cet effet de groupe maintenant.

Je rigole mais apparemment je crie trop fort ou je dois ecouter le prof, alors je me la ferme et mon sourire s'eteint.

Je danse mais c'est pas le moment et faut que j'arrête d'être agitée, alors je m'asseois et je rumine en silence.

Je pleure je pleure mais je fais la comédie et je raconte n'importe quoi, alors je continue de pleurer pleurer pleurer en espérant que quelqu'un voit cte putain de souffrance qui me tombe dessus d'un seul coup.

Je suis normale vous savez. Je paraît pas trop moche mais pas exceptionelle, surexcitée et chiante. Pas de dépression, rien elle est juste tellement chiante à toujours vouloir parler.

Mais bordel j'ai mal j'ai mal et je sais pas comment le dire autrement qu'aligner sur du papier à des inconnus. Je suis incapable de le dire en face, et putain qu'est-ce que j'aurais l'air conne à répéter que j'ai mal comme quand j'avais cinq ans et que je tombais de velo.

Je peux pas. J'y arrive pas. Je saurais même pas quoi dire.

Ma chérie pourquoi tu as mal ? C'est la vie maman, elle m'a tabassée année apres annee.

Et ma mère de fondre en larmes en se demandant ce qu'elle a raté, de me dire qu'elle est epuisée et de ramener l'histoire à elle alors que la seule chose que je veux c'est mériter l'amour de quelqu'un.

Je veux être aimée bordel, mais il n'y a personne personne personne personne d'autre que tous ces cons à me dire " fais toi des amis". Eh putain mec, qu'est-ce qui t'empêche toi d'etre mon ami?

Je me fais peur. J'y pense trop. A tout. A rien.

J'ai peur maman. Je veux pas finir seule. Je veux pas me suicider.

Je veux devenir quelqu'un. Mais je n'ai personne.

[a-notlikeyou]

Madness

Un poison se répand dans ses veines. Elle perd la tête.

Elle n'a plus rien, plus personne, que le bruit du vent et les cris de ses parents.

Elle a été trahie. Sept fois.

Insultée. Tant de fois.

Blessée. Trop de fois.

Elle est toujours là, figée comme une ombre invisible au milieu de tous, de tous ceux qui la regardant sans la voir. Ne tous ceux qui ne connaisse d'elle que cette facette prétentieuse et hyperactive.

Elle a pas envie d'être normale bordel. Sa différence, elle en était fière. Elle le criait sur les toits, elle l'adorait, elle adorait ne pas être comme tout le monde.

Et puis elle s'est pris des coups plusieurs coups avant de se faire tabasser pendant des années. À chaque fois, elle se relevait en séchant ses larmes.

C'est rien, qu'elle disait.

Ils sont juste idiots, qu'elle pensait.

Ils vont s'arrêter, qu'elle croyait.

Je vais réaliser mes rêves, qu'elle espérait.

Et par une froide nuit d'automne, alors que tu te prends encore un de ces foutus coups de merde droit dans ce putain de coeur qui s'attache trop vite, tu le vois pas s'envoler.

Juste quelques mois après, quand tu fermes les yeux pour oublier, tu te rends comptes que tu ne t'imagines plus que cette putain de solitude éternelle.

L'espoir a disparu.

Bordel.

Ils m'ont volé mon espoir putain, et j'ai rien pu faire d'autre que pleurer en appelant au secours des gens qui n'en avaient rien à foutre.

[a-notlikeyou]

Est-ce que j'ai basculé? Sûrement. Est-ce que je rêve? Non. Je cauchemarde. Je laisse mes larmes couler. Je ne sais pas vraiment pourquoi elles coulent.

Je n'ai personne vous savez.

Oh techniquement j'ai des parents. Mais ils ne comprennent pas. A vrai dire, ils ne savent pas qui je suis.

D'après les propres mots de celle qui se dit ma mère je suis egoiste prétentieuse et pourrie gatée.

Ô maman comme c'est faux. Je souffre.

Il y a comme cette pression sur ma poitrine qui ne veut pas partir, qui m'oppresse et m'emprisonne.

Il y a ces gens autour de moi qui vivent une vie normale et qui rigolent entre eux.

Je ne suis pas de ces groupes. On m'en exclu toujours.

Les gens ont pitié de moi qui n'ait pas d'amis, mais ils ne tentent jamais de l'être avec moi.

Quand on vient vers toi pour te demander si tu as prevu de faire quelque chose pendant la recre, si tu comptes rester assise toute seule sur le banc à regarder les gens passer, tu te redresses avec cet espoir dans le coeur qu'ils t'invitent à venir avec eux. Et quand ils posent leur sacs en te demandant gentiment de les garder parce qu'ils doivent aller s'amuser, l'étincelle est brusquement soufflée par un coup de couteau. Ce ne sont que des minuscules détails. Ça fait toute la différence.

Ça te blesse encore et encore, cette indifférence, cette ignorance, ce mépris dissimule, et involontaire en meme temps.

Tu restes là vacillante dans le vent, et tu comprends que tu finiras seule. Tu ne vois pas comment ça peut etre autrement.

Et le soir, la main sur le coeur, la nausée dans les tripes, et sous les cris de ta mere qui rejette toute ses tentions sur toi, tu te demandes encore ce que tu as fais.

Avant de te rendre compte que tu t'es envolée.

Ce toi qui n'en avait rien à faire, qui ne voyait que ton avenir dans une grande université avce des amis qui t'aimerais et que tu aimerais.

Il a disparu. Il n'y a plus que ce toi complètement détruit qui tente de garder les yeux ouverts là où le monde tente de le raser à blanc.

Je n'ai personne, que mon coeut qui bat, mon sang froid et mes larmes qui ne cessent de couler.

Et cette irrépressible envie de savoir si le couteau sur tes veines serait si grave que ca.

[a-notlikeyou]

Darkness is hiding in light. Maybe it's why no one see mine

Me

[a-notlikeyou]

Cette chanson m'a touchée droit au coeur.

[a-notlikeyou]

I have not been feeling this way since I was an age of innocence

(I'm not pretty sure of my english here, tell me if there is a faute please thank you 😉)

[a-notlikeyou]

C'est comme l'ascension du Mont Blanc. Mon air se rarrifie au fil des jours. Je vois flou. J'en peux plus. Je suis epuisée. J'en vois plus le bout.

C'est un cri à la Terre entière, aidez moi. Je suis à bout. J'ai constamment les larmes aux yeux. La nausée dans les tripes. Cette impression de déranger partout où je vais, même dans mon propre chez moi.

D'être différente.

J'ai envie de pleurer bon dieu je sais même pas pourquoi. Je cherche du réconfort mais je n'ai pas d'amis, et ceux dont je suis le plus proche me renvoient bouler. Trop occupées ou trop concentrés sur leurs petits problèmes de "ça fait plus d'une semaine que je suis célibataire ça va pas du tout" pour répondre à mes appels au secours.

Je suis profondément blessée. Je pleure. Je survis.

J'attends la personne qui m'emmènera vivre.

Mais putain, elle mets trop de temps.

[a-notlikeyou]

Puis là j'ai même plus la force d'aller chercher un bout d'amour de tendresse d'affection ou chais pas quoi, un petit bout de ce qu'ils appellent le bonheur. J'ai juste la force de pleurer toutes les larmes de mon corps, d'avoir la nausée en attendant quelqu'un se rende compte que je suis là, que j'existe et que je vais pas bien. Mais nan, ça c'est dans les contes de fées. Moi je suis dans un roman d'horreur, condamnée à être vue comme une folle, traitée comme une folle et à mourir comme une folle.

Seule.

[a-notlikeyou]

Je pense pas que vous vous rendez compte, de cette douleur qui crève tout dans mon coeur

Moi

[a-notlikeyou]

People are just thinking it is funny. They don't know anything about this pain inside me. Or maybe it's so hilarious that they just ignore it.

[a-notlikeyou]

[a-notlikeyou]

Let's fight to live and not to survive