Tumgik
abadinfo · 10 months
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Courir quand on est vieux (2)
Deuxième article sur la course à pied. Il se trouve que je n’en ai pas fini avec cette activité et que contrairement à ce que j’aurais pu croire, elle est loin d’être monotone… Donc faisons le point.
Les chaussures
Comme je vous l’avais expliqué, j’ai fait l’acquisition de Saguaro, chaussures minimalistes, dont j’étais très content. Et c’est encore vrai. Leur seul inconvénient est qu’elles ne sont pas tellement compatibles avec un temps automnal/hivernal. En effet, la finesse de leurs semelles vous interdit quasiment de mettre le pied dans une flaque si vous voulez garder ledit pied au sec. Autre inconvénient qui n’en est pas forcément un (ça dépend de vos attentes), l’absence totale de dynamisme ou de retour de force. La semelle étant extrêmement souple, vous ne pourrez compter que sur vous pour insuffler un peu de rythme à votre foulée.
Donc rapidement, l’idée de faire l’acquisition d’une vraie paire de chaussures de running adaptées à ma pratique s’est faite ressentir. Pour cela mon critère principal était de rester sur une paire avec un drop de 0.
Pour rappel le drop est la différence de hauteur de semelle entre l’avant du pied et le talon.
Et il semble qu’un drop égal à zéro me convient bien. Il se trouve que la marque Altra fabrique justement des chaussures de ce type. J’ai donc choisi ce modèle :
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Eh bien ce fut un très bon choix. Je recommande chaleureusement cette marque.
L’entraînement
Je sais que j’ai besoin de régularité pour ne pas perdre le fil de mon activité. Donc je me suis imposé une règle simple : la règle des deux jours.
Pas de run plus de deux jours d’affilée. Pas de pause plus de deux jours d’affilée. 
En tout cas pour le moment. Et compte tenu des distances assez courtes que je couvre, c’était parfait (entre 4 et 5 km).
Cette règle me permet à la fois de prendre le temps de récupérer si j’en ai besoin (si je sens une douleur par exemple) mais aussi de courir entre 3 et 4 fois par semaine. Ce qui est pour moi un bon rythme.
Récemment, la personne à cause de grâce à qui je cours et moi sommes allés courir ensemble. À sa question « On va où ? » J’ai bêtement répondu « Où tu veux, je te suis. »
J’avais sans doute oublié que quelques semaines auparavant elle avait bouclé un trail de 42km et que je n’étais évidemment pas au niveau. Elle a cependant eu la gentillesse de ne pas trop forcer et de se contenter de 8km. Eh bien, je ne suis même pas mort. Ça s’est même très bien passé.
Plus récemment, alors qu’elle s’inscrivait au marathon de Toulouse 2024, elle me dit : « T’as vu ? Il y a le 10km aussi. »
OK j’ai compris…
Campus Coach
« Tu devrais essayer de te prendre un abonnement à Campus Coach pour voir ce qu’ils te proposent. »
Ah oui donc ça ne s’arrête jamais :’)
Campus Coach est un site sur lequel on s’inscrit et qui vous propose un programme à suivre en fonction de votre pratique et de votre objectif.
Par exemple dans mon cas, si je dis que je veux courir les 10km de Blagnac en Mars 2024, Campus Coach me propose un plan d’entraînement de 15 semaines pour être au top de ma forme le jour de la course.
Points forts : 
L’entraînement est extrêmement progressif afin d’éviter toute blessure. 
Entraînement qui est axé sur le plaisir (mais vous pouvez également choisir un entraînement plus intensif si vous en avez envie). 
Il est possible d’exporter et d’importer vos données d’entraînement dans votre montre (pour moi une Garmin Venu de première génération). 
La possibilité de contacter un coach si vous avez besoin d’explications ou de conseils. Une certaine flexibilité des entraînements (possibilité de les adapter à votre vie de tous les jours).
Points faibles : 
Pas d’application mobile (mais le site est très bien fait). 
Pas de prise en compte de votre taille ni de votre poids (ça j’avoue que ça me chiffonne). 
C’est pas donné (15€ par mois ou 150 par an).
Mais dans l’ensemble, je recommande sans problème.
Me voilà donc avec un programme de 3 sorties par semaines (pour l’instant) et jusque là le programme est agréable à suivre et plein de promesses. On en reparle dans quelques temps.
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abadinfo · 1 year
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Courir quand tu es vieux
Je ne vais pas revenir là-dessus, mais comme vous l’avez compris, j’ai changé de vie. J’ai aussi plus de temps pour moi. J’arrive à un âge où il ne faut pas se laisser aller et la reprise du sport m’a paru être une bonne idée.
Alors oui, mais c’est pas si simple.
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C’est facile, il suffit de mettre un pied devant l’autre
Ayant fait la connaissance d’une personne qui passe son temps à courir, et préférant courir à ses côtés que lui courir après, je me suis dit que la course était une bonne option. Et en soi, c’est une bonne option. Donc go chez Décathlon acheter une paire de chaussures de running et en avant.
L’avantage de la course c’est que c’est accessible à quasiment tout le monde et qu’il n’y a pas de questions à se poser.
Alors oui, mais non.
Tout s’apprend, même courir
Ma plus grosse crainte avant de courir se situait au niveau du cardio. J’étais persuadé que je serais hyper essoufflé au bout de 30 mètres et que j’allais vivre un calvaire. Et contre toute attente, ce ne fut pas le cas. Le cardio n’était pas réellement un problème. Par contre j’avais mal un peu partout dès que je courrais. J’ai mis ça sur le dos de mon âge avancé et me suis dit que ça allait s’arranger. À vrai dire je ne prêtais pas trop attention à mes douleurs, toujours focalisé que j’étais sur mon cardio. Et comme mon cœur réagissait bien, j’ai couru plus souvent et plus longtemps.
Et là, c’est le drame…
Au bout d’un mois, et alors que je me sentais bien, j’ai commencé à ressentir une douleur au niveau de l’aine. Encore une fois je n’y ai pas trop prêté attention mais rapidement, cette douleur m’a complètement empêché de courir. Comme si ma hanche se verrouillait. Bref : ostéopathe, médecin, podologue anti-inflammatoires et même IRM. Au final repos forcé et cette fichue douleur qui ne disparaît pas. Le diagnostic ? Bursite et tendinite du moyen fessier. Six mois après et alors que la douleur est toujours présente, je finis par faire ce qu’il ne faut pas faire : me renseigner sur internet.
À ce stade, mon médecin a lâché l’affaire et n’a pas vraiment de réponse à m’apporter.
Je découvre alors que ce dont je souffre est plutôt répandu et que ce n’est pas une fatalité. Cela se soigne par du renforcement musculaire et pas forcément par de l’immobilisation. Je comprends aussi que mes chaussures de running achetées à pas cher ont probablement eu un rôle dans ma blessure, leur drop étant trop important. Et enfin que j’étais parti trop vite et trop fort (je sais que ça paraît incroyable).
Aujourd’hui, on en est où ?
Plus de 6 mois après avoir arrêté, je me suis doucement remis à courir. Dans les faits il faudrait que je fasse aussi des exercices de renforcement musculaire. Et on ne va pas se mentir, ceux que j’ai dégotés, c’est sur YouTube que je les ai trouvés. Ça m’ennuie franchement d’en arriver à me soigner sur internet mais on en est là : un médecin qui préfère prescrire des médicaments que des séances de kiné, une incapacité de sa part à m’apporter des solutions… il a bien fallu que je fasse quelque chose.
Et les chaussures ?
J’ai consulté une podologue qui a mis le doigt (cette phrase est bizarre) sur ce problème de drop. Mais comme elle n’a pas vraiment insisté, sur le coup, je n’ai pas relevé. Puis en continuant mes recherches sur le minimalisme, j’ai découvert par hasard qu’il existait des chaussures dites minimalistes. Là, il y a une petite cloche qui a tinté dans ma tête et j’ai regardé ça de plus prêt. Alors ce n’est pas le sujet ici mais disons, pour faire vite, que les chaussures minimalistes ont un drop de zéro (même épaisseur de semelle entre l’avant du pied et le talon. Elles sont également très souples. L’idée est de pouvoir retrouver une démarche identique à celle qu’on pratique pieds nus. Cela préviendrait notamment les problèmes de douleurs aux genoux et (oh ! Surprise !) à la hanche… Bon alors il n’était pas questions de se précipiter sur un équipement onéreux sans réfléchir, mais il se trouve que je suis tombé sur cette vidéo :
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Et 40€ pour tester ça me paraît raisonnable.
Saguaro
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Je me suis donc laissé tenter. Et pour tout dire, je ne regrette pas. Alors oui, elles sont moches, mais ce sont de véritables chaussons, hyper confortables. Je les ai utilisées 4 ou 5 fois pour courir et aussi lors d’une sortie en randonnée avec pas mal de dénivelé. Ce qui m’inquiétait, c’était de me faire mal en attaquant trop fort avec le talon mais je me suis rendu compte qu’en faisant de petits pas, mon pied tombait plus ou moins à plat quand je courrais. Donc aucune douleur au talon. Par contre j’ai bien ressenti que tous mes muscles travaillaient différemment. Ou qu’ils travaillaient tout court si vous préférez. Notamment au niveau des chevilles et des mollets. En randonnée j’ai ressenti ce qui est décrit dans la vidéo. À savoir le pied qui « bouge » un peu dans la chaussure. Mais c’est quelque chose qui s’est réglé en resserrant les lacets ! Oui, tout simplement.
Au final l’expérience avec ces Saguaro est extrêmement positive
Alors je ne suis pas persuadé qu’elle soient d’une résistance remarquable, l’avenir nous le dira, ni même qu’elles soient tout aussi confortables en hiver. Mais pour un test, c’est convaincant. Je suis tellement convaincu que j’ai commandé une autre paire de chaussures minimalistes pour un usage journalier cette fois. Chez Groundies, si jamais cela vous intéresse.
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abadinfo · 1 year
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The Creator
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Je sors de la salle avec mon fils de 12 ans et si j’ai d’habitude besoin de temps pour digérer la vision d’un film avant de pouvoir en parler, cette fois le sentiment est assez évident pour que j’en parle de suite. (Oui je sais, vous ne m’avez rien demandé)
Gareth Edwards
C’est le réalisateur du film (et accessoirement le coscénariste et un des producteurs). Gareth Edwards est un réalisateur que j’apprécie tout particulièrement et maintenant que j’y pense, à chaque fois que j’ai vu un de ses films, il y a eu ce sentiment d’évidence.
Son premier film c’était Monsters. Un road-movie suivant deux personnes que tout oppose et qui vont finalement tomber amoureux dans un Mexique en état de siège et de quarantaine mondiale dus à une invasion extraterrestre. Gareth Edwards faisait déjà parler de lui en proposant un film contemplentatif qui avait coûté une misère (le réalisateur était également en partie à la photo et surtout aux effets spéciaux, son métier d’origine). En ce qui me concerne, coup de cœur immédiat.
Par la suite, le garçon a été récupéré par Hollywood. Il a brillamment relancé la franchise Godzilla puis a réalisé ce qui est à ce jour, à mes yeux, le meilleur film de la saga Star Wars : Rogue One.
the Creator
Le film parle d’une guerre entre le genre humain et les IA. À savoir des robots qui auraient déclenché une guerre.
Les IA s’étant repliées en Asie, les Américains ont fabriqué une arme de guerre redoutable, le Nomad, sorte de satellite géant capable de larguer des bombes depuis la stratosphère.
C’est dans ce contexte que Joshua, ancien agent infiltré chez les IA, se retrouve confronté à la plus puissante des armes conçues par les IA, à savoir : une petite fille.
Pourquoi c’est (très) bien
Si le scénario n’est pas à la hauteur des plus grands films de science fiction comme (au hasard) Blade Runner, il n’en est pas moins sérieux et riche. On ne s’ennuie à aucun moment. L’action est hyper présente et les l’émotion également.
Le plan final est d’une beauté…
Gareth Edwards ancre son film dans un contexte politique qui rappelle évidemment la guerre du Vietnam et la critique de l’ingérence américaine dans différents conflits actuels est évidente.
Mais ce qu’on retiendra surtout, c’est la direction artistique. Largement inspirée des mangas des années 80/90 (oui je suis assez vieux pour les avoir connus), elle est d’une richesse de détails hallucinante : les armes, les robots, les véhicules, les décors… le film vous plonge dans un autre monde. Le genre d’histoire qu’on ne peut voir qu’au cinéma.
Bref
The Creator devient instantanément un classique de la science-fiction. Et même si en lisant le synopsis vous pensez avoir déjà vu ce genre de film (Terminator, Blade Runner, I Robot…), détrompez-vous et laissez-vous tenter, vous ne regretterez pas.
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abadinfo · 1 year
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Mon minimalisme
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J’ai réalisé il y a peu en regardant une vidéo de Matt D’Avella qui réfléchissait à l’impact du minimalisme sur sa vie, que sans être un minimaliste moi-même, j’avais adopté au cours des années certains comportements issus du minimalisme. Comment en suis-je arrivé là ? Qu’est-ce que cela m’a apporté ? Qu’est-ce que j’en attends aujourd’hui ? Essayons d’y voir plus clair.
Le déclic
Le déclic rime avec Camille Pic. Camille est une jeune femme qui tient un blog sur lequel je suis souvent tombé. Je vous invite à y jeter un coup d’œil c’est très instructif et ça aborde plein de sujets. Et en 2015 (oui ça remonte) elle a écrit un article sur ce que j’appellerais « son minimalisme ». Article court et concis (minimaliste ?) qui allait droit au but et qui m’a considérablement marqué. Elle y citait même le film Fight Club. Bref ça m’a parlé. Ça m’a notamment parlé parce que le minimalisme semblait répondre à un certain inconfort que je ressentais inconsciemment. L’article de Camille n’apportait pas de réponse concrète à ma vie dans la mesure où je n’étais pas du tout dans la même situation mais il a su soulever chez moi tout un tas de questions auxquelles j’avais désormais très envie de répondre.
La théorie
J’ai le sentiment qu’à cette époque, 2015 si vous suivez, le minimalisme n’était pas très répandu en France et j’ai trouvé peu d’informations à ce sujet. J’ai donc un peu abandonné jusqu’à la sorti du documentaire Minimalism de Matt D’Avella.
Alors je recommande vraiment ce documentaire. Tout n’est sans doute pas à prendre au pied de la lettre mais cela mettra certainement le doigt sur certains aspects de votre vie que vous avez peut-être déjà identifié comme problématiques.
En le voyant j’ai immédiatement replongé dans ce sentiment qui m’avait touché à la lecture de l’article de Camille. Et j’ai surtout eu envie de me lancer. Envie de tenter l’expérience.
J’attire votre attention sur le fait qu’il y a une suite à ce documentaire et qu’elle est actuellement disponible sur Netflix (contrairement à la première partie) mais qu’elle me parait aussi moins pertinente et plus bavarde.
À l’époque ma vie était différente. J’étais marié, je vivais à la campagne et la mise en place d’un environnement minimaliste me paraissait compliqué. Pourtant il y a des choses qu’on peut faire. Tout le monde, pour peu que vous soyez intéressé, peu mettre des choses en place.
Mon minimalisme aujourd’hui
Aujourd’hui je ne vis plus à la campagne et je ne suis plus marié. Je vous en ai parlé dans mon article précédent : ma vie a changé. Et après deux déménagements assez rapprochés, j’ai pu faire du tri dans mes affaires.
Alors je me répète, mais je ne suis pas minimaliste dans le sens où je n’ai rien à voir avec ces minimalistes un peu radicaux qu’on peu voir sur YouTube, qui vivent en tout et pour tout avec un tatami, un verre d’eau et une tige de bambou.
Non. J’ai des meubles et j’ai plusieurs paires de chaussures (mais je vous en reparlerai). Pour autant j’ai peu de meubles. Ils sont peu encombrant et ils sont fonctionnels. Alors oui, je suis loin de Camille qui dit dans son article qu’elle n’a pas de meuble et que si elle doit déménager elle n’a qu’à enfourcher son vélo avec un sac sur le dos et hop ! Non, mon dernier déménagement a pris malheureusement un peu plus de temps. Mais aujourd’hui mon environnement (mon chez-moi) est relativement dépouillé et quand j’intègre un nouvel objet chez moi (un objet important hein, pas un cure-dent !) j’essaie toujours de voir si je ne peux pas me séparer d’un autre dont je n’ai plus besoin.
Ce que cela m’apporte
Avoir peu de chose rend ce que vous avez important.
Avoir peu de choses facilite considérablement le rangement et le ménage.
Les espaces dépouillés vous soulagent considérablement l’esprit. Vous n’êtes pas sans cesse en train de vous dire qu’il va falloir ranger ou nettoyer ce qui vous évite, entre autre, de procrastiner de trop.
Le minimalisme, même si une fois de plus je ne le suis pas à la lettre, me permet d’avoir une réflexion constante sur mon environnement afin de le rendre plus simple, plus fonctionnel, moins étouffant. Et cela va par exemple jusqu’à repenser la disposition des icônes sur mon téléphone portable.
Les contraintes
J’en vois peu mais je vais en relever deux :
Cela nécessite une attention de tous les jours pour ne pas se laisser envahir. C’est vrai pour tout le monde mais le bon côté c’est que, quand on a peu de choses, c’est plus facile.
Pour ce qui me concerne, cela peut parfois être frustrant de ne pas avoir l’objet (ou l’outil) le plus approprié à mon usage et il faut parfois lutter contre mon penchant naturel à vouloir consommer.
Bref
Aujourd’hui je suis heureux d’avoir emprunté cette voie qui m’apporte un sentiment de bien-être général mais qui me pousse également à constamment repenser mon environnement et mes usages.
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abadinfo · 1 year
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J'ai écrit ce billet il y a quelques mois sans l'avoir publié. Je retombe aujourd'hui dessus et le trouve plutôt pertinent alors let's go !
J'essaie de ne rien garder
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J'ai largement dépassé la quarantaine
Je vais vers mes 44 ans dans peu de temps. Et comme tout le monde, avec le temps j'ai accumulé plein de choses. Du matériel et de l'immatériel. Aujourd'hui j'essaie de me détacher de ces accumulations pour être plus léger et plus mobile.
J'avais un blog avant
C'était il y a peut être 10 ans maintenant. Je vivais à la campagne. J'étais marié, je venais d'avoir un enfant, nous nous débattions mon épouse et moi contre des problèmes de santé, contre la rudesse d'un département dans lequel il devenait de plus en plus compliqué de vivre, du moins pour nous, et nous avons fini par déménager et nous rapprocher de la ville.
J'ai trouvé un emploi qui nous a permis de nous installer mais qui était également très énergivore et j'ai finalement abandonné mon blog.
Les aléas de la vie
Cet emploi je l'ai quitté, je me suis formé et je travaille désormais dans un secteur qui m'intéresse beaucoup plus.
Mon épouse et moi nous sommes séparés aussi.
Pour du changement, c'est du changement.
Mais au final, nous sommes en bons termes et nous continuons d'élever notre enfant avec intelligence (j'espère) et bienveillance (j'en suis persuadé).
Mais voilà, il a bien fallu déménager et recommencer une nouvelle vie.
Laisser des choses derrière soi
Une séparation aussi importante, forcément, ça remet les choses en perspective. Et cela a impliqué de laisser pas mal de choses de ma vie d'avant derrière moi. Du matériel déjà, mon ex compagne restant dans le logement que nous partagions, j'ai emporté très peu de mobilier.
Mais de l'immatériel aussi.
On se sépare de la personne avec laquelle on partageait sa vie mais on se sépare aussi de celui (ou celle) qu'on était.
C'est un processus plus ou moins long mais qui me parait aujourd'hui avec le recul, nécessaire pour pouvoir rebondir.
Rebondir
Pour ma part cela a voulu dire accepter. Accepter que cette vie que j'avais eue n'était plus la mienne. Accepter que la personne que j'avais été n'était plus non plus. Se pardonner aussi.
Bref larguer les amarres.
Je vous dis ça aujourd'hui alors que tout n'est certainement pas réglé. Mais qui peut se vanter d'avoir une vie dans laquelle tout est rangé et réglé ?
Ne rien garder
Aujourd'hui je m'apprête à nouveau à déménager, cette fois dans un endroit qui me plait vraiment. Et ma vie "matérielle" va tenir dans quelques cartons. Je transporte assez peu de choses en définitive. Et ça me convient très bien.
Pas de bibliothèque mais une liseuse, pas d'album photo mais Google Photo. Ma collection de dvd ? Cédée il y a longtemps déjà.
J'aime cette légèreté. Quand j'achète un ordinateur ou un téléphone, je choisi toujours le stockage le moins important car je n'ai tout simplement pas besoin de stocker.
Une sorte de minimalisme même si ça reste un vœu pieux.
Se débarrasser
Cela va de paire avec le fait de ne rien garder parce que, on ne va pas se mentir, on garde toujours. Alors un nouveau déménagement me donne l'occasion de refaire du tri.
Ces vêtements non portés depuis plus d'un an ? On donne. Ces livres de poche qui encombrent une étagère ? On donne également et on leur préfèrera leur version numérique (désolé les puristes).
A noter également que se débarrasser de certains objet peut aussi couper le lien avec un passer révolu dont on a du mal à se soulager.
Et donc…
Je m'en trouve, plus léger et donc plus mobile.
Quand je dis plus mobile, je ne sous-entends pas que je vais partir vivre sur la route avec mon sac à dos. Mais plutôt que je ne me sens quasiment jamais contraint par le matériel que j'essaie de le laisser à sa place d'outil et pas de béquille affective.
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