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afrenchieinbelfast · 4 years
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Sommaire
Pour faciliter la lecture et la navigation, voici un sommaire de tous les articles postés.
! Dernier article en ligne ! : Ode à l’accent français 
Ordre chronologique :
Le jour J
Alcohol Free areas
Erasmus, c’est avant tout... 
Culture Night
L’administration, une joie internationale
Girls just wanna have fun..damental rights
Le Royaume Uni et son côté Big Brother
La Roseraie de Botanic Garden
Le Pub Crawl
Le système d’enseignement : similarités et différences.
Excursion à Whitehead
Les voisins, ce fléau
Cave Hill
Guide Erasmus : bourses & budget
Giro’s Cafe, un endroit à ne pas manquer
L’Ulster fry, cette merveille
2 mois après - Premier bilan
Guide Erasmus : Logement
Rattrapage & discussion Erasmus
Nouveau semestre, nouveaux projets
La côte nord & ses paysages
Guide Erasmus :
#1 - Les bourses et le budget 
#2 - Le logement
2020, la relance du blog
Back in Belfast, le grand retour
Sofar Sounds, une expérience musicale inédite !
1 mois plus tard, lettre d’amour à ma nouvelle vie
Ode à l’accent français 
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afrenchieinbelfast · 8 years
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Welcome to my new chapter !
Salut salut !
Pour tous ceux qui sont tombés sur ce blog par pur hasard, laissez moi me présenter : je m’appelle Joséphine et suis une étudiante de 19 ans, venant de quitter le soleil de Montpellier pour la pluie et les nuages de Belfast, en Irlande du Nord.
J’ai décidé de commencer ce blog pour avoir une plateforme où raconter mon aventure Erasmus à mes amis, ma famille, autant qu’à tous les étudiants qui sont dans la position où je me suis trouvée il y a quelques mois : cherchant désespérément des avis et des histoires concernant Erasmus, pour se rassurer ou se décider à partir ou non.
À très vite !
Update, quelques années plus tard :
Âgée de 22 ans désormais, j’ai décidé de repartir à l’aventure, une bonne fois pour toute, et d’emménager à Belfast pour y travailler.
Suivez moi donc si vous le sentez dans cette nouvelle expérience qu’est l’expatriation !
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afrenchieinbelfast · 8 years
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Le jour J.
Nous y voilà. 8 septembre 2016. 
Après des mois d’anticipation me voilà dans l’avion, direction Dublin, pour le début de ma grande aventure.
Quitter la France pour une année d’Erasmus a toujours, j’entends bien toujours été un rêve et un but pour moi. Être acceptée dans l’université Queen’s était assez inespéré, mais c’est pourtant arrivé - les démarches administratives se sont ensuite enchaînées, sans me laisser le temps de réaliser vraiment tout ce que cela signifiait. Avant même d’avoir le temps de souffler, je partais.
Il est impossible de réaliser toutes les implications d’un tel départ avant de le vivre. Hier encore, tous mes amis sont venus me voir, et à l’issu d’une après-midi comme la centaine d’autre que nous avons partagées, ils m’ont dit au revoir. De vrais au revoir. 

Les pleurs, les étreintes, les souhaits, tout me paraissait exagéré et je ne savais trop comment réagir. 
J’ai passé quelques années à dire au revoir aux gens avec lesquels je passais mes journées - certains sont partis pour les Etats-Unis, d’autres le Royaume-Uni, d’autres simplement dans des villes à plusieurs heures de train. C’est quelque chose que j’ai l’impression d’avoir toujours fait. 
Depuis le bac, je vois mes amis quitter le nid, s’envoler plus ou moins loin, et je dis au revoir. 
Je suis celle qui reste, qui accompagne au train, à l’aéroport, qui attend patiemment le retour des expatriés. Celle dont la vie ne change pas tant que ça, qui reste dans le cocon qu’elle a toujours eu, celle qui regroupe les gens lorsqu’ils reviennent. Mais hier, pour la première fois, c’était à moi qu’on disait au revoir. Pour la première fois, je n’étais pas celle qui restait, mais celle qui partait. 
Celle qui laissait tout le monde derrière elle pour une année. 
Pour la première fois, je suis celle qui va vivre une aventure à part et laisser tous les autres loin de moi. Mais je ne l’ai réalisé qu’au moment d’embarquer et de saluer mes parents, de les serrer dans mes bras une dernière fois pour au moins trois mois. 
Les larmes dans les yeux de ma mère ont été un déclencheur, et j’ai réalisé que je ne partais pas seulement en vacances, pour une semaine ou deux. 
Devant moi se déroulent trois mois durant lesquels je ne verrais plus la France, ma famille, mes amis. 
La perspective de rentrer à Noël adoucit bien sûr le ressenti de coupure, mais elle est bel et bien présente - je vais vivre à part, une expérience que je ne partagerais avec personne de ma vie actuelle. Chacune des personnes avec qui je m’apprête à vivre sera une nouvelle rencontre. C’est à la fois terrifiant et terriblement exaltant. 
Je ne ressens aucune tristesse ou angoisse à l’idée de vivre à l’étranger. Je n’ai pas peur d’être oubliée, remplacée, de manquer des événements - bien sûr, cela va arriver, je vais immanquablement rater de bons moments, comme de mauvais, mais je vivrais mes propres moments de mon côté, et l’aventure qui m’attend vaut la peine de manquer tout ce qu’il peut arriver. 
Actuellement dans l’avion, je ressens un mélange de curiosité, de fatigue, mais avant tout, de hâte. Hâte d’atterrir, hâte de récupérer mes bagages, d’arriver à Dublin, de manger, de parler anglais, de rencontrer des gens, de prendre le bus, d’arriver à Belfast, de rencontrer Clémence (ma colocataire) à Europa, de découvrir l’appartement, de m’installer. Hâte aussi de découvrir la ville, l’université, les cours, les profs, les gens, la vie.
 
Ma vie Irlandaise me tend les bras et se rapproche chaque seconde, cette chose qui paraissait si floue et distante il y a encore seulement quelques jours.
Inutile de vous conter mes (més)aventures de Dublin à Belfast, incluant le fait de se perdre dans l’aéroport de Dublin, de manger un ridicule sandwhich au jambon à 6€ et d’attendre le bus pendant 1h30 dans le vent.
Arrivée à Europa, la station de bus de Belfast, à 17h passé, c’est avec joie que je retrouve Clémence, qui me guide jusqu’à notre appartement. 
Notre appartement, au troisième étage, sans ascenseur.
Monter les trois étages les bras chargés de mes 40kg de bagages, une vraie partie de plaisir... Ceci dit, une fois en haut, les énormes canapés de l’appartement me tendent les bras et j’oublie tout à coup ma journée de voyage pour me jeter avec délectation sur le cuir rouge si accueillant. Ca y est, j’ai trouvé ma place dans l’appartement. Mes valises sont toujours dans le couloir, je n’ai même pas encore visité le reste des pièces, mais j’ai trouvé ma place sur ce merveilleux canapé et je ne suis pas prête de la quitter.
Comme il faut cependant que je m’installe, je finis par me lever, contrainte et forcée, pour regarder les différentes chambres. Un coup d’oeil suffit, je pose mes valises dans la chambre de droite, mesure les meubles pour les bouger, fais tomber le miroir, démonte le bureau sans faire exprès, bouge le lit, trouve un préservatif neuf et une vieille chaussette dessous, change toute la dispo de la chambre, et ça y est : je suis presque chez moi.
Après le repas, je vide mes valises dans l’armoire, accroche mon calendrier à la place du miroir précédemment tombé, pose le cadeau de ma grand-mère sur mon bureau et fais mon lit provisoire. La chambre commence à être plus personnelle. Le programme de la journée de demain est assez simple : trouver une couette, des draps, oreillers, produits de douche, cintres, et finir d’emménager.
Ma vie Irlandaise peut maintenant commencer !
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afrenchieinbelfast · 8 years
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A Picture a Day #1 : the Alcohol Free Areas.
Dans de nombreuses rues de Belfast, et surtout aux alentours de Queen’s University, vous rencontrerez ce genre de panneau - preuve du manque de limite de la population (notamment étudiante) concernant l’alcool, qui a poussé les autorités de la ville à mettre en place des amendes allant jusqu’à £500 afin de limiter la consommation d’alcool dans la rue. Un effort comme un autre pour tenter de réduire le saccage des rues qui a lieu presque tous les soirs dans la zone où vivent les “Freshers” (les première années) ou les fêtards, notamment la zone des “Holylands”, réputée pour abriter les plus bruyants et sauvages étudiants de la ville. Quant à réduire la consommation d’alcool dans cette partie de la ville, et bien... Rassurez vous, les habitudes des Nord Irlandais se sont adaptées à cette “menace” et se débrouillent pour ne pas boire en public dans ces zones, mais ils ne boivent pas moins pour autant et les jeunes (et moins jeunes) habitants sont toujours capable de s’alcooliser jusqu’à oublier leur prénom - mais ils font ceci à l’intérieur des pubs ou des appartements plutôt qu’en pleine rue.
Ces panneaux sont ainsi une sorte de témoin de l’Irish way of life - buvez, mais pas dans la rue, s’il vous plaît - qui m’ont bien fait rire lorsque je suis arrivée.
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afrenchieinbelfast · 8 years
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Erasmus, c’est avant tout...
Des rencontres.
En partant en Erasmus, vous vous ouvrez au monde - vous quittez votre pays, votre culture, pour découvrir la vie dans une autre partie du globe. Bien sûr, vous allez rencontrer des locaux, et découvrir ce que cela signifie de vivre comme eux; mais la magie d’Erasmus, c’est qu’en partant ainsi, vous mettez un pied dans la communauté internationale. 
Au fil des jours et des occasions, vous allez rencontrer des gens du monde entier - qu’il s’agisse de voisins, de résidents de l’auberge de jeunesse au coin de la rue, des autres étudiants internationaux, des assistants de langue; la communauté internationale est bien plus développée qu’on ne peut l’imaginer et ne se limite pas seulement aux gens que l’on va rencontrer dans le cadre de l’université.
Aussi, il est possible que vous rencontriez des gens de tous les continents en allant simplement boire une pinte au bar du coin, et c’est ainsi que je me suis trouvée à discuter avec des américains, australiens, britanniques, italiens, bangladais, allemands et j’en oublie sans doute, et tout ça le temps d’une seule soirée!
Ces rencontres apportent une richesse et une diversité incroyable à votre expérience et il est presque inévitable de se retrouver à échanger sur les différences culturelles de nos pays respectifs, les clichés et idées reçues que nous avons les uns sur les autres, et cela permet de déconstruire tous les préjugés que l’on nous a toujours inculqué et de découvrir les peuples au delà de toute idée préfabriquée. 
Ainsi, il faut penser que lorsque vous êtes à l’étranger, vous êtes en quelque sorte les ambassadeurs de votre pays, les représentants de votre culture, et c’est à vous de confirmer ou d’infirmer les clichés, car c’est de vous désormais que parleront les gens que vous avez rencontrés quand ils entendront parler des français!  Vous allez forcément parler au nom de votre pays tout entier, même malgré vous, pour répondre aux questions que l’on va vous poser (”Et chez toi, vous faites plutôt comme ça?” “C’est vrai que chez vous, vous aimez faire..?” “Ca fonctionne comment ça, en France?”), et c’est assez drôle parfois d’être le seul français, de n’avoir aucun autre repère et d’être forcé ainsi de réfléchir au fonctionnement de notre propre pays afin de l’expliquer à des gens qui n’y ont jamais mis les pieds. Tant de choses qui nous semblent innées apparaissent soudain comme compliquées à expliquer; des habitudes, des choses du quotidien, des façons de penser, qui vont sembler étranges et inédites à tous ces étrangers et que vous allez tenter d’exprimer du mieux que possible pour leur faire comprendre votre façon de fonctionner.
L’expérience internationale est un échange permanent de culture, une réflexion continue sur les différences et les ressemblances qui nous lient à nos voisins comme aux êtres humains vivant de l’autre côté du monde. Cela permet aussi d’adopter un regard critique sur notre pays d’origine - ce qui est mieux, moins bien, ce qui ne fonctionne pas, ce qui vous manque, ce dont vous êtes fier, ce qui vous fait honte, lorsque l’on évoque votre pays d’origine - en l’occurence, la France. 
Ce qui est aussi intéressant, c’est de se découvrir dans le regard des autres - certaines personnes vont vous dire “j’ai toujours trouvé que les français...”, et que la suite de la phrase soit positive ou négative, elle mène toujours à penser et à essayer de confirmer ou d’infirmer les paroles que vous venez d’entendre. On prend conscience de nombreuses choses, sur son pays, sa culture, mais même soi-même - suis-je un cliché français sur pieds? Suis-je complètement différent de mes compatriotes? Comment la majorité des français a-t-elle tendance à penser, de telle ou telle chose? Comment je pense, par rapport à la majorité?
Finalement, découvrir des gens du reste du monde est autant une ouverture extérieure qu’intérieure, et en rencontrant les autres, on se rencontre aussi soi.
Sur une note plus personnelle, j’ai ainsi réalisé à quel point j’étais obsédée par la nourriture et le vin français - c’est l’une des choses que je mentionne le plus lorsque l’on me demande “Qu’est ce que tu préfères en France?” ou “Qu’est ce qui va le plus te manquer?”. Difficile de choisir entre le fromage, la charcuterie, le vin, le pain, les pâtisseries...  Je me suis également transformée en une véritable ambassadrice de Montpellier; répétant à tout va qu’il s’agit de l’une des meilleures villes de France - et pourquoi pas, du monde - et incitant les gens à y aller, comme si j’allais y gagner quelque chose. Je me suis rendue compte à quel point j’étais attachée et fière de cette ville où j’ai passé deux merveilleuses années, à quel point elle peut convenir à quiconque : nous avons tout chez nous, qu’il s’agisse du patrimoine, des paysages, des sorties, des divertissements; personne ne peut aller à Montpellier et ne pas trouver une seule chose qui lui plairait. 
J’aime la liberté synonyme de Montpellier, j’aime l’effervescence de cette ville, la vie qu’on y mène à toute heure du jour comme de la nuit, les habitudes que j’y ai développé, et il est assez difficile pour l’instant de s’en détacher et de ne pas rebattre les oreilles de mes nouveaux camarades avec.  Aussi, je pense parfois passer pour une horrible prétentieuse, arrogante, qui pense que là d’où elle vient tout est mieux que dans le reste du monde. Il est difficile de nuancer, quand on aime autant. Difficile aussi de nuancer quand on parle une autre langue; il faut réfléchir à deux fois pour trouver les mots les plus clairs, se faire comprendre, et mettre les nuances que l’on veut.  Ceci dit, cela fait parti du challenge; apprendre à exprimer clairement chaque nuance, chaque pensée, formuler ses phrases avec autant de précision qu’en français.
Par ailleurs, parler avec des gens du monde entier demande aussi de l’adaptation du point de vue de l’accent - et étonnament, ce ne sont pas les autres apprenants d’anglais qui sont les plus difficiles à comprendre mais les locaux ou les anglophones de naissance. Comprendre un irlandais, un canadien, ou un britannique, est parfois bien plus difficile que de comprendre un allemand, un suédois ou un espagnol parlant anglais. Un apprenant anglais ne va pas utiliser trop d’expressions toutes faites, n’aura pas forcément de tics de langage, et essaiera à tout prix de se faire comprendre. Un anglophone de naissance, lui, ne va même pas réaliser qu’il est possible qu’on ne le comprenne pas, malgré son accent, sa vitesse, ses expressions familières et toutes les petites choses que l’on fait lorsque l’on s’exprime dans notre langue maternelle. Il va parler, et attendre simplement votre réponse. Heureusement cependant, la plupart restent compréhensifs et ne se sentent pas vexés lorsqu’on leur demande de se répéter - aussi, il ne faut pas hésiter à demander et à leur rappeler que l’anglais n’est pas notre première langue. Parfois, malheureusement, même après avoir répété 4 ou 5 fois, il nous est impossible de comprendre - j’avoue alors avoir recours à la technique du “ahah” et du hochement de tête enthousiaste... Technique qui ne fonctionne pas toujours, malheureusement, mais m’a tirée de nombreuses conversations gênantes.
Mais ça, comme le reste, est une question d’habitude, et après quelques jours d’immersion, les accents se gomment et la compréhension se fait beaucoup plus facilement.
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afrenchieinbelfast · 8 years
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A picture A day #2 : Culture Night.
Bien qu’il ne s’agisse au premier abord que d’une photo de foule, c’est le cliché que j’ai choisi, parmis tous ceux pris lors de la Culture Night, pour illustrer l’expérience vécue ce soir là.
La Culture Night, c’est un soir dans l’année, où tous les artistes de la ville sont de sortie. Au programme : plus de deux cents cinquante activités différentes sont proposées aux alentours du Cathedral Quarter ainsi que du reste de la ville, de 13h à 23h environ - certaines durant jusqu’à 2h. Des concerts, expositions, ateliers interractif, activités pour enfants, spectacles, repas, sont organisés dans chacune des rues, et plus de 65,000 personnes ont fait le déplacement pour découvrir la ville et la culture sous un autre jour. La beauté de Culture Night, c’est qu’elle a mis la culture à la portée de tous, sur une base de totale gratuité, de partage et de mixité. Il y en avait pour tous les goûts, pour tous les âges - un concert de rock dans un salon de coiffure, un repas vegan gratuit distribué devant la cathédrale, face à un ring où des catcheurs se jetaient l’un sur l’autre en hurlant, non loin d’une mini rave party, elle même à deux rues d’un concert reggae rassemblant toutes les générations, de la petite blondinette tenant à peine debout au papy alcoolisé arrosant tout le monde de sa Guinness en passant par les grands hippies à la barbe pailletée et aux vêtements bariolés.
Le résultat fut une nuit qui, bien qu’épuisante à force d’arpenter les rues du quartier, a marqué les esprits de dizaine de milliers de personnes, venues exprès ou par hasard, qui ont pu partager le temps d’un soir leur intérêt et leur curiosité autour de merveilleux artistes, dans un climat ouvert et chaleureux, prompt à la découverte et aux rencontres.
En bref, si vous avez l’occasion, ne ratez pas la Culture Night - c’est une nuit par an, mais on a déjà hâte que ça recommence.
Si vous voulez en voir plus : http://culturenightbelfast.com
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afrenchieinbelfast · 8 years
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L’administration, une joie internationale.
Que serait une université sans ses problèmes d’administration? Une utopie, sans doute.
J’ai eu la joie de découvrir que le problème de la paperasse et des bureaux mal gérés est un lieu commun de l’administration universitaire à travers le monde.
Pourtant, au premier abord, Queen’s semblait échapper à la règle : une organisation quasi militaire nous attendait lors du Welcome day pour les étudiants internationaux. Dans le bâtiment appelé Whitla Hall, des guides nous dirigeaient - les Erasmus et Exchange Students à gauche, les autres à droite, et de chaque côté, des tables, avec nos dossiers classés par ordre alphabétique et nos packs de bienvenue, distribués par les étudiants volontaires de Queens.
Dans les dossiers que nous recevons, des papiers : lettre de bienvenue, lettre d’acceptation contenant nos identifiants et mot de passe, une heure de rendez-vous afin de compléter notre inscription, une description précise de comment s’inscrire, étape par étape. Tout semblait facile, clair, évident. Mais pas pour longtemps.
Quand vint le temps de mon rendez-vous Erasmus, supposé compléter mon inscription aux différents cours (en anglais) que j’ai choisi dans mon Learning Agreement, je découvre avec joie que l’administration a eu l’intelligence de me donner un rendez-vous avec le responsable du département... de français. Impossible donc que ce très gentil professeur ne m’inscrive aux cours d’anglais que j’avais demandé, étant à la tête, je le répète, du département de français.  Tenant cependant à m’aider, ce dernier griffone sur deux post-its le nom d’un responsable du département d’anglais et m’indique de retourner au bureau n°2, mais d’attendre un peu, pause déjeuner oblige. En attendant devant le bâtiment, je fais la charmante rencontre d’une demoiselle allemande, étudiante d’anglais, Sonja, dont le rendez-vous Erasmus était programmé à 14h15. Après lui avoir expliqué ma situation, l’adorable Sonja me propose d’aller avec elle à son rendez-vous, et d’expliquer le quiproquo dans lequel je me suis trouvé à la personne qu’elle allait voir et qui était en charge des Erasmus du département d’anglais. Grâce à elle, j’ai réussi à être reçue par une personne compétente - une véritable super-héroïne, qui a pris le temps de me recevoir et de constater que je n’étais inscrite à aucun de mes cours. Commençant l’inscription, on remarque vite que la moitié des cours que j’avais choisis et qui se trouvaient sur mon Learning Agreement n’existaient plus, n’étaient plus disponibles, ou “clashaient” en terme d’horaire avec d’autres cours. Il me fallut donc changer 4 de mes 6 cours, chercher lesquels étaient disponibles pour moi, intéressants, et accessibles en terme d’horaire. Au moins, cette fois, je suis inscrite et certaine que mes cours ont été bien choisis et ne risquent pas de disparaître. Enfin... normalement.
Et ce n’est bien sûr que le début, puisque je vais ainsi devoir refaire mon Learning Agreement, qui avait été rempli avec les premiers cours que j’avais choisis, trouver le bon bureau où le faire signer à Belfast, le renvoyer à Montpellier, etc. Les démarches risquent de continuer encore longtemps... En bref, en France comme ailleurs, l’administration, c’est le bordel.
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afrenchieinbelfast · 8 years
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A Picture a Day #3 : Girls just wanna have fun...damental rights. (Oeuvre de kashink, street artiste française )
En vous promenant dans les rues de Belfast, vous croiserez immanquablement la route de nombreuses fresques de street art; certaines représentant des scènes typiquement Irish, d’autres, plus ou moins engagées. Beaucoup ont vu le jour à l’occasion de la Culture Night dont j’ai parlé précédemment, et notamment celle ci, peinte sur la façade d’un petit pub très sympathique nommé le Sunflower. Au premier abord, elle m’a interpellée par ses couleurs vives et sa calligraphie tape à l’oeil faisant référence à la merveilleuse chanson de Cyndi Lauper, Girls just wanna have fun, avant que je ne réalise le message politique caché après : Fun... and Fun...damental rights.
Mais, vous diriez vous peut être, quel peut bien être le problème en Irlande du Nord, pour que les femmes soient privées d’un droit fondamental?  Le problème, mes chers amis, se situe dans la législation concernant l’avortement. Alors que dans le reste du Royaume Uni, un avortement peut être effectué jusqu’à une limite de 24 semaines, et plus tard en cas de risque pour la santé de la mère, grâce à l’Abortion Act de 1967, cette loi ne s’est jamais étendue à l’Irlande du Nord. Ici, seule une loi de 1945 appelée the Infant Life (Preservation) Act est passée, et est bien plus restrictive - l’accès à l’avortement est seulement autorisé dans le cas où la vie de la femme est en danger ou en cas de risque permanent pour sa santé physique ou mentale. En revanche, des “anomalies fatales au foetus”, le viol, ou l’inceste, ne sont pas des circonstances suffisantes pour que l’avortement soit autorisé. Et ceci ne semble pas près de changer puisque les règles que je viens de citer ont été dictées à nouveau en Mars...2016. Nombreux à Belfast sont les activistes qui s’auto-proclament “Pro-Life” (qui feraient mieux de se renommer “Anti-Choice”/”Anti-Abortion”) et tentent de convaincre les gens de se rallier à eux dans la rue, à coup de posters dénonciateurs et de questions type : “Votre enfant, est ce un enfant ou un choix?” - excusez moi mesdames/messieurs, mais j’estime personnellement que oui, avoir un enfant est un choix... Et ça ne veut pas dire que l’enfant est moins aimé... M’enfin c’que j’en dis... En bref, les droits de la femme, en Irlande du Nord, ne sont pas encore totalement au point, et c’est un affrontement et une lutte quotidienne entre pro-life et pro-choice qui a lieu partout, tout le temps, et notamment dans la rue, avec l’art comme avec les manifestations.
Sans compter, aussi, le prix de la contraception, et l’éducation sexuelle qui peut parfois être taboue à cause de la religion omniprésente, qui à mon avis restreignent assez l’accès à une vie sexuelle épanouie et ont tendance à accroître les risques de sexe non protégé ainsi que de grossesses non désirées... M’enfin, moi c’que j’en dis...
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afrenchieinbelfast · 8 years
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Le Royaume Uni et son côté Big Brother.
Aujourd’hui, petite mise au point concernant la télé, le streaming et la publicité ciblée, dans ce beau pays où l’on se sent parfois légèrement espionné.
En tant que petite française amatrice de série télé et films en tout genre, cela ne choquera personne si j’avoue avoir passé de nombreuses heures de ma vie à regarder des séries sur internet en utilisant des sites pas toujours légaux afin de ne pas avoir à payer pour mon divertissement (bouh la vilaine). Par ailleurs, n’aimant pas la télévision, j’ai toujours préféré choisir les programmes que je regardais et, si une émission télé m’intéressait (fait assez rare pour être souligné) je la regardais en différé sur le site internet de la chaîne en question (coucou Arte, notamment).
Aussi, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je découvris qu’ici, l’accès aux sites des chaînes télé était strictement limité aux gens possédant une TV Licence, soit payant une redevance télé. La loi concernant les TV Licence a en effet changé le 1er septembre 2016 et il est désormais illégal de regarder la télé sur son ordinateur si l’on a pas payé pour.  Soit. Mais pourquoi ne pas essayer de regarder une petite rediffusion malgré tout? Après tout, personne ne le saura, n’est ce pas?
Ahah. Que nenni. Et c’est là que Big Brother entre en jeu, puisque du moment où l’on essaie de regarder une émission télé par quelque moyen que ce soit, ou que l’on possède une TV sans licence, on trouvera dans sa boîte aux lettres un petit courrier nous rappelant à l’ordre en disant que l’on doit payer une redevance si l’on veut faire ça. Je ne sais pas comment, mais les gens du TV Licensing savent lorsque l’on ne respecte pas la règle, et le courrier nous rappelle gentiment que le prix d’une “licence” est de £145 et qu’il n’est pas trop tard pour en acheter une, car autrement on encourt une amende pouvant aller jusqu’à... £1000. Bonheur, joie, tendresse et chocolat, paie ma licence ou paie ton amende espèce de sale profiteur.
J’ai donc abandonné l’idée de regarder des émissions de la BBC. Bien. Tant pis. Dans mon désespoir, j’ai voulu me tourner vers mes anciens amours - les chaînes YouTube de Arte qui proposent l’intégralité des émissions diffusées à la télé, légalement, en entier, sans restriction. Là encore, chou blanc : le contenu est bloqué dans le pays. Bien. Je laisse donc tomber totalement l’idée d’émission télé, et me tourne vers le streaming de série et de film afin de passer le temps.  Premier site : mon fournisseur d’accès, Virgin, m’annonce qu’il a bloqué ce site sur une décision de la High Court. Je ne me décourage pas. Deuxième site: même chose. Troisième? Pareil. Une dernière tentative? On dirait que j’ai trouvé ! Je clique sur un épisode, et... On me propose un lien pour ouvrir un compte Netflix, un autre pour acheter l’épisode sur Amazon, et un autre pour acheter le coffret de la saison sur eBay.
Parfait.
Mon seul divertissement gratuit se limitera donc à YouTube, où je finis par retourner après avoir abandonné l’idée de regarder ce que j’avais vraiment envie de voir.
Et là, bien que tout fonctionne, quelque chose d’assez remarquable me saute aux yeux : à quel point les publicités ici sont fréquentes, et extrêmement ciblées. Avant chaque vidéo, entre chaque chanson sur les sites de streaming, sur chaque page internet, une publicité s’affiche. Et ce qui est inquiétant, c’est que chaque publicité correspond très exactement à la vidéo que l’on est sur le point de regarder. J’ai voulu apprendre le ukulele sur YouTube (que voulez-vous, on passe son temps comme on peut quand on ne peut pas binge watcher nos séries préférées...), la publicité lancée avant propose de payer pour des cours en ligne de.. ukulele. J’ai regardé une vidéo de deux youtubers britanniques, j’ai eu une publicité pour la chaîne d’une de leur fan qui leur avait dédicacé une chanson. J’ai regardé une vidéo de gamer, devinez la publicité? Une bande annonce de jeu. A chaque vidéo, sa publicité sur mesure, et cette sensation grandissante d’être absolument observée. 
Je sais qu’en France, la publicité est ciblée, mais honnêtement, je ne l’ai jamais sentie aussi intrusive qu’ici, aussi précise. A la maison, étant une jeune femme et n’ayant pas menti sur mon âge sur mon profil (j’aurais peut être dû), j’ai toujours droit à des publicités de tests de grossesse et autres serviettes hygiéniques. Ici, c’est ça de base, et dès que l’on cherche une chose une seule fois, nos pages sont couvertes de publicité concernant la recherche que l’on vient de faire.  Vous cherchez des horaires de bus? Tenez toutes ces pubs pour toutes les compagnies de bus du pays ! Vous avez regardé des vols pour rentrer en France? Tenez toutes ces annonces pour agences touristiques et toutes les choses à faire en France! Vous avez regardé des horaires cinéma? Voilà trois bande annonces et deux publicités pour les cinémas du pays !
Alors je sais, on n’est peut être pas beaucoup mieux en France niveau vie privée, mais je me sens quand même largement plus surveillée ici, je dois l’avouer.
Sur ce, je vais réinstaller AdBlock, bisous. (bouh la vilaine)
EDIT : Alors oui, le VPN c’est la vie, le VPN ça permet de regarder quand même DPStream, mais ça ne débloque pas les vidéos YouTube “bloquées dans votre pays” ni les sites bloqués par le fournisseur d’accès. Et la BBC sera pour toujours bloquée. Tristesse.
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afrenchieinbelfast · 8 years
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A Picture a Day #4 : La roseraie de Botanic Gardens
De toutes les photos que j’ai faites de la Roseraie, celle ci n’est pas la plus jolie, ce n’est pas forcément ma préférée, mais je l’ai choisie parce qu’elle illustre assez justement sentiment que m’a procuré ma balade dans la roseraie. La paix.
La roseraie de Botanic Gardens, ouverte à tous, est un lieu paisible, où des dizaines d’espèces  et de variétés de rosiers poussent et embaument l’atmosphère d’un parfum doux et agréable. En vous baladant dans les allées et les chemins dessinés symétriquement des deux côtés de l’allée principale, vous croiserez des fleurs de toutes les couleurs, de toutes les tailles, de toutes les formes, aux noms parfois poétiques - la rose Paix, la Nostalgie - parfois plus locaux - la rose Titanic notamment, ou Queen Elizabeth.
Les vives couleurs des roses contrastent nettement avec l’herbe d’un vert surnaturel pour une Sudiste telle que moi, et tranchent avec le ciel généralement grisâtre, et la Roseraie est sans doute la partie qui a le plus retenu mon attention lors de ma découverte de Botanic Gardens - le jardin botanique de la ville.
Le jardin a vu le jour en 1828, a connu son premier bâtiment (la Palm House) en 1840, et s’est agrandi au fil des années, mais il n’a été rendu public qu’à partir de 1895, après que des difficultés financières ont poussé la Belfast Botanic and Horticultural Society à vendre le parc à ce qui allait devenir le City Council (Conseil municipal).
La roseraie n’est cependant pas son seul intérêt : le jardin botanique de Belfast compte également deux serres, the Palm House, datant de 1840 comme je l’ai dit, ainsi que the Tropical Ravine, construite en 1889. La Palm House est l’un des premiers exemples de serres faite de fer forgé et de verre, selon divers textes, et est un exemple de la technologie de l’époque Victorienne, qui a pu permettre aux passionés de l’époque de faire pousser des plantes tropicales et exotiques dans ce pays où les conditions météorologique ne sont pas tout à fait celles requises pour la survie de telles espèces... (tout comme ma survie personnelle, à vrai dire)
Le jardin a été récompensé ces six dernières années par le “Green Flag Award”, qui récompense “les meilleurs espaces ouverts du Royaume Uni”, et honnêtement, c’est assez mérité.
Ainsi, si vous souhaitez vous perdre un instant hors du temps et arpenter les allées ou aller respirer le parfum des rosiers, Botanic Gardens est un lieu idéal où aller traîner vos pieds le temps d’un après midi.
C’était Joe le guide touristique, à vous les studios, en espérant vous inspirer à venir visiter la roseraie (ou mon canapé, pour ceux qui veulent rester un peu.).
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afrenchieinbelfast · 8 years
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A Picture a Day #5 - Le “Pub Crawl”
  Lorsque je suis arrivée à l’université, tous les étudiants internationaux ont été conviés à ce que les anglophones appellent un Pub Crawl - qui consiste tout simplement en une tournée des bars, ce que nous appelons chez nous un barathon, organisé en l’occurence par le bureau de la Student’s Union afin de montrer aux nouveaux étudiants les bars qu’ils jugeaient intéressants (et qui, j’imagine, avaient passé des accords avec.).
  Nous avons ainsi passé la nuit à arpenter les pubs aux alentours de l’université à l’occasion de ce pub crawl, étant divisés en quatre groupes et suivant un certain planning horaire afin de ne pas (trop) encombrer les pubs tant nous étions nombreux.   L’ampleur de cette soirée là pouvait faire passer le pub crawl pour un événement assez rare ou exceptionnel, organisé pour l’occasion - pourtant, loin d’être exceptionnelle, cette pratique est assez courante au Royaume Uni, et il n’est pas rare de croiser des groupes dans la rue marchant d’un pub à l’autre dans un état d’ébriété plus ou moins avancé.    Ce soir là, dans un des pubs où je me suis trouvée, munie de ma traditionnelle pinte de Guinness (Irlande oblige!), j’ai rencontré un habitant du coin, qui me demanda le trajet choisi pour le pub crawl de la soirée. Après lui avoir listé les différents pubs écumés et à venir, l’homme m’a répondu d’une moue désapprobatrice “Ce ne sont pas les meilleurs, si on se recroise avec tes amis, je vous montrerai ce que c’est qu’un pub crawl de qualité !” - visiblement, donc, chacun ses critères pour organiser un bon pub crawl, un vrai, un de qualité.    L’avantage de ce genre de soirée, c’est que chacun y trouve son compte - si l’ambiance d’un pub ne nous convient pas, il n’y a qu’à passer au suivant, pour y trouver une atmosphère totalement différente, peut être plus détendue, ou au contraire, plus électrique - d’une quizz night à un concert de musique traditionnelle, en passant par une soirée karaoké, il y en a pour tous les goûts!
  À Belfast, la pratique est même devenue un business : sites internet, pages facebook, événements organisés à l’avance, avec réduction et boissons gratuites pour ceux qui ont acheté le petit bracelet avant de commencer; le pub crawl s’organise et se commercialise.
 Cependant, il reste et demeure une habitude des habitants du coin, et du moment que l’on a des amis locaux, il n’est pas rare de se voir proposer un pub crawl, dans le sens où l’on se retrouvera dans un premier pub en début de soirée, pour ensuite se diriger vers un autre - “parce qu’il y a un super concert ce soir!” - et enchaîner avec un troisième parce que “tu n’y es jamais alléee?! Il FAUT que tu vois ça!”, ainsi de suite... jusqu’à une heure du matin environ, heure à laquelle les barmen & barmaids vident gentiment les salles et commencent à nettoyer et ranger tables et tabourets.
  Événement social et fédérateur, le pub crawl est définitivement un moyen de passer une bonne soirée, puisqu’il permet de visiter divers pubs, de prendre un peu l’air entre deux pintes, et d’en profiter pour admirer les fresques de street art qui décorent les rues dans de nombreux quartiers du centre.
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afrenchieinbelfast · 8 years
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Le système d’enseignement: quelques similarités, beaucoup de différences.
    Il est évident que lorsque l’on part étudier à l’étranger, l’on va rencontrer un système d’enseignement tout à fait différent de celui auquel on est habitué chez nous.
Au Royaume Uni, sans être aux antipodes du système français, l’université fonctionne tout de même de façon bien, bien différente...
Tout d’abord, pas de semaine surchargée de cours : ici, mon emploi du temps est constitué de 9h de cours par semaine, contre 22h en France l’an dernier.  Pour autant, il ne faut pas croire que tout ce temps libre est offert aux étudiants pour qu’ils se la coulent douce et sortent tous les soirs, non... (bon, beaucoup le font, mais on est quand même en Irlande ici après tout!) car bien qu’il n’ait que 3 ou 4 matières différentes, l’étudiant du Royaume Uni n’est pas en reste de travail personnel, et chaque professeur se donne à coeur joie de distribuer des listes de lecture incroyablement longues pour chaque semaine; lecture qu’il faut effectuer avant d’aller en cours si l’on veut pouvoir comprendre quoi que ce soit.
En gros, le travail que l’on n’a pas en terme de volume horaire en classe se rattrape largement avec le travail personnel - d’autant plus lorsque l’on est aussi peu organisé que moi pour ce qui est de faire des devoirs...
Autre chose - les notes. Contrairement à la France où l’on a presque automatiquement des partiels de fin de semestre où l’on se quiche tous dans un amphithéâtre surchauffé pendant une, deux, trois ou quatre heure et que l’on joue tout son semestre sur quatre jours d’examens, ici, en filière d’anglais, la majorité des matières sont évaluées par des essay (essai, forme de dissertation sans structure) que l’on rend à la fin du semestre, et dont la note va constituer seulement une certaine partie de la moyenne. Le reste de la moyenne va être calculé sur l’assiduité, la participation aux cours, ainsi que d’autres devoirs rendus ou présentations obligatoires effectuées au cours du semestre. Par ailleurs, même les devoirs en eux-mêmes sont différents, et alors qu’en France l’on nous a toujours appris à ne surtout pas s’inclure dans nos devoirs, ne jamais utiliser le “je”, rester impersonnel et lister les faits et les points de vues de divers auteurs, ici, l’étudiant doit s’impliquer : son essai vient de lui, et il se doit de parler à la première personne. Un essai “général” n’est apparemment pas un bon essai. Ici, aussi, pas de sacro-sainte structure en 3/3/3 - pas de “3 parties / 3 sous parties / 3 arguments” , mais un enchaînement d’idées. L’essentiel semble ne pas être la structure, mais le contenu. 
Du reste, certains cours s’effectuent un peu sur le système CM/TD que nous connaissons en France : les “lecture” sont comme des Cours magistraux où le professeur parle et les élèves écrivent, et les “tutorials” l’équivalent de nos Travaux dirigés, où les groupes sont plus petits et l’on applique un peu plus ce que l’on a entendu en lecture. D’autres cours sont sous forme de “Seminar”, soit de cours très interractifs, en petits groupes, où les élèves ont l’occasion de discuter entre eux, d’échanger avec le professeur, de travailler en groupe... Le professeur est là pour guider le groupe plutôt que vraiment imposer une structure et un raisonnement précis, il ne dicte rien, et cherche simplement à guider les élèves dans leur réflexion. Dans mon cas, il s’agit d’un cours intitulé Literature and Science in the Nineteenth century : Evolution, degeneration and the Mind, où les élèves préparent le cours chez eux en lisant un corpus de textes littéraires ou scientifiques sur lequel ils vont échanger une fois en cours. Il s’agit de cours très libres, où les élèves peu nombreux sont obligés de participer et d’échanger avec le groupe (un véritable enfer si vous voulez mon avis... mais ce n’est que mon avis!). Je trouve personnellement ces cours décousus et je comprends que les lectures à la maison sont la clef de tels “seminar” mais le fait de n’avoir aucune leçon à suivre et pas grand chose à écrire durant le cours, puisque l’essentiel est basé sur l’avis que l’on a et les choses que l’on a compris des textes lus, est assez étrange pour moi. J’avoue préférer largement le système classique et impersonnel d’un CM ou, ici, de lecture, parce que l’interraction permanente et poussée des Seminar me fatigue et me rebute pas mal. J’aime recevoir du savoir, l’enregistrer, l’assimiler à mon rythme et rester dans mon coin. Un cours aussi interractif, cela peut être intéressant, une fois de temps en temps, mais devoir sans cesse être au top, participer, raisonner et parler aux uns et aux autres... Ce n’est définitivement pas ma tasse de thé. 
Cela dit, il reste intéressant de découvrir des méthodes d’enseignements différentes des méthodes auxquelles je suis habituée en France, et l’on peut dire pour le moins que je sors de ma zone de confort à chaque nouveau cours. Cela fait partie de l’expérience et du challenge Erasmus - découvrir de nouvelles choses, une nouvelle culture, de nouvelles méthodes.
Une chose est sûre, ceux qui n’aiment pas l’enseignement froid et magistral se régaleraient ici, où l’élève a toujours un mot à dire et doit de toute façon avoir son mot à dire.
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afrenchieinbelfast · 8 years
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A Picture a Day #6 - Excursion à Whitehead
La vie à Belfast est loin d’être désagréable - c’est une ville tranquille (en dehors de la Fresher’s Week…), dont les rues de briques rouges ont un charme certain, avec des parcs, des musées, des pubs, beaucoup de choses à faire et à voir. Cependant, cela reste une ville, une capitale et autrefois ville industrielle qui plus est, par conséquent très urbaine - et malgré les parcs, la nature reste assez absente et vient rapidement à manquer.
Aussi, après un mois passé entre le quartier de l’université et le centre-ville, nous avons fini par craquer et décider de profiter du temps exceptionnel du weekend pour prendre nos sacs à dos et s’organiser un petit tour à 40 minutes de la maison, direction Whitehead, pour passer notre journée à l’air frais. Avec mes deux colocataires, Natalie et Clémence, et nos copines françaises Aline et Marianne, nous avons donc pris le train à la station Botanic dimanche dernier, en direction de la mer.
À la gare, première découverte : pas de câbles au-dessus de nos têtes pour alimenter les trains - car les trains Nord Irlandais, gérés par la NI Railways, fonctionnent encore, en 2016, au diesel. Je dois avouer que la décision de garder des trains au diesel, qui sont plus lourds, plus coûteux, et plus polluants que les électriques, m’échappe un peu - mais je découvre jour après jour que les Nord Irlandais (ou le Royaume Uni, je ne saurais dire qui est fautif) ne sont pas très versés économie ou réduction de la pollution…
Outre tout cela, et l’odeur assez désagréable, cela met un temps fou à démarrer, comparé aux trains électriques que l’on connaît et auxquels on est plus habituées.
Bref, maintenant que ceci est dit, passons aux choses sérieuses : notre petit trip en direction de la mer.
Après avoir quitté la ville et traversé quelques kilomètres de champs, en criant à chaque vache aperçue, nous avons eu une autre raison de crier :
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La MER ! 
Quelle joie d’apercevoir enfin cette immense étendue d’eau qui commençait sérieusement à manquer à la Sudiste qui est en moi… Et ce, qui plus est, avec un temps radieux ! C’est à en oublier qu’on est en Irlande du Nord ! Au bout de quelques minutes de contemplation à travers les vitres du train, nous arrivons, et descendons en hâte de notre transport, pressées de sentir les embruns et le vent frais au bord de l’eau.
Whitehead est un petit village de moins de 4,000 habitants, qui doit tout son intérêt à son emplacement : situé au pied de Muldersleigh Hill, à l’entrée du Belfast Lough (une ‘anse’, soit une échancrure du littoral) le village est construit entre les falaises de Whitehead et les falaises “volcaniques” de Blackhead. 
Fun Fact : Whitehead a comme surnom “The town with no Streets” (La ville sans rue) car aucun des noms de rue ne contient le suffixe “Street” (“rue”). 
En bref, aucun intérêt à trop s’attarder dans ce village - dont les façades colorées, représentées sur la première photo, sont tout de même bien sympathiques - et nous avons donc très vite pris la route en direction des falaises, bien décidées à explorer et escalader s’il le fallait, afin de profiter autant que possible de la nature qui s’offrait à nous.  Et quelle nature…
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Entre terre et mer, l’air frais et le soleil ; une véritable joie nous avait toutes conquise dès lors que nous avions posé un pied hors du train et n’avait cessé d’augmenter à mesure que nous nous dirigions vers le phare, la petite pointe blanche que l’on aperçoit sur la photo. La balade nous a occupées une bonne partie de l’après-midi, étant arrivées aux alentours de onze heure et demie, nous avons atteint le phare vers treize heure et nous sommes octroyé une pause sur l’herbe, à contempler la mer et la vue depuis ce bout de falaise...
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Nous sommes ensuite redescendues, passant à travers une grotte, longeant le pied de la falaise, voyant les garde-fous rouillés à moitié arrachés par les vagues passées, voyant les ruisseaux qui sortaient de la pierre érodée pour rejoindre la mer, et les énormes rochers plantés dans l’eau provenant probablement d’éboulements de la falaise. 
On apprit une fois arrivées à une grille qui nous empêchait de rejoindre le sentier normal que ce côté était normalement condamné... Mais bon, de l’autre côté il était impossible de le deviner et honnêtement, c’était une balade des plus agréable !
Après une légère pause pour que Marianne et Aline testent la froideur de la mer Irlandaise, nous sommes remontées jusqu’à la gare pour prendre le train à quinze heure, direction non pas la maison mais... Carrickfergus, une petite ville toujours au bord de la mer, où nous avons décidé de faire étape pour un goûter des plus... léger.
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Il fallait bien conclure en beauté une si belle journée ! Et quoi de mieux pour ça qu’une gaufre tellement garnie que sa simple vue rempli votre estomac à moitié et vous fait prendre un kilo? Notre teatime se transforma donc en véritable défi pour achever ces gaufres du paradis, défi que j’ai relevé avec seulement peu de difficulté.  Il faut ceci dit savoir que je n’ai pas tant la dent sucrée - ne vous méprenez pas, j’adore la pâtisserie, mais le sucré m’écoeure facilement s’il est trop sucré. Et ici, le sucre, c’est sacré. En dehors du thé, tout est sucré. Absolument trop sucré. Aussi, la plus grosse part du challenge résidait surtout à ne pas faire une overdose de sucre...
  Cependant, ce fut une superbe conclusion pour une journée tout aussi superbe, qui nous a permis de nous recharger en air frais et de voir un peu du pays, car après tout, à quoi bon partir à l’étranger si c’est pour ne pas visiter?
(Bon, certes, j’ai un peu triché aujourd’hui, c’était beaucoup plus qu’une photo/un jour... mais ça vallait le coup de vous en montrer autant ! non?)
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afrenchieinbelfast · 8 years
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Les voisins, ce fléau.
Avant de commencer les explications sérieuses, sachez que je n’ai pas eu une nuit complète de sommeil depuis bien trop longtemps.
Et ce, grâce à l’un des sujets que je vais aborder aujourd’hui : les freshers - qui se révèlent être une grande partie de mes voisins.
Pour faire court : je vis près de l’université - yaaay - et par conséquent, je vis dans les quartiers étudiants, non loin des holylands notamment (les quartiers de beuverie par excellence, réputés pour les soirées et les folies qu’on y fait), et par conséquent, beaucoup de mes voisins sont des freshers - ooooh... -.
Mais les freshers, qu’est ce que c’est? Ce sont les premières années, les L1, les petits nouveaux, qui découvrent tout juste l’université, l’indépendance, la vie “de grand”. Ils ont pour la première fois un appartement qui leur permet de vivre seuls, sans papa-maman. Aussi, il est tout à fait compréhensible qu’ils célèbrent ça, n’est ce pas?! Et il serait cruel de leur en vouloir - il faut que jeunesse se fasse, comme on dit !
Aussi, lors de la première semaine, quand je n’avais pas encore commencé les cours, j’excusais tout à fait les soirées et les nuits que passaient mes chers voisins de première année à beugler et à vomir partout. Après tout, ils s’amusaient, et je n’avais pas à me plaindre - je n’avais pas à me lever, le bruit était tout à fait tolérable, rien d’excessif, et je sortais moi même de temps à autre pour découvrir la vie ici. Le week end, le calme revint - et avec lui, l’idée que la semaine à venir n’allait être que calme et sérénité, car les cours auraient commencés.
Malheureusement, avec la seconde semaine vint l’annonce tragique qui annonçait que la paix n’était pas prête à s’installer dans le quartier : “Cette semaine, c’est la Freshers’ Week”. Une semaine entière parfois appelée “Welcome week”, durant laquelle les première années n’ont pas de cours mais seulement des réunions de bienvenue et d’informations (à la manière de l’International Week à laquelle j’ai eu à assister à mon arrivée), et qui est ainsi officieusement dédiée à... se mettre minable. Dit comme ça, rien d’incroyable me direz-vous. Cependant, rien ne m’avait préparé à l’ampleur du phénomène.
Fête dans chaque appartement, musiques diverses et variées se mêlant dans les airs à un volume sonore très peu tolérable, beuglements, rires, cavalcades dans les rues, chants, cris sous mes fenêtres.
Les heures défilent et il devient de plus en plus frustrant d’entendre des hurlements guturaux déchirer la nuit dès que l’on ferme les yeux pour tenter de s’endormir.
Des éclats de verre, des klaxons, de la musique, des coups dans les portes, la sonnette, encore des hurlements.
Après une semaine de ce traitement, des appels divers à la noise control line (ligne téléphone installée pour se plaindre du tapage nocturne mais qui s’est vite révélée absolument inutile), des poubelles explosées (littéralement. Ils ont sauté à pieds joints sur nos poubelles jusqu’à ce qu’elles explosent.), des déchets étalés partout dans la rue, et un manque de sommeil accumulé, les freshers rentrent chez leurs parents pour le weekend, ou du moins, se terrent chez eux en silence, probablement sujets à des migraines et vomissements de grande ampleur vu la quantité d’alcool ingérée les jours passés.
Il est enfin temps de se reposer, de profiter d’un calme mérité, de souffler et de prier pour que ça ne recommence plus.
MAIS QUE NENNI. INUTILE DE PRIER, UNE FOIS LE WEEKEND FINI, IL EST TEMPS DE DIRE ADIEU AU REPOS ET AUX NUITS CALMES, LES VOISINS SONT DES ENFOIRÉS ET ILS N’ARRÊTERONT JAMAIS. JAMAAAAAIS.
(pouvez vous deviner que j’écris ça à une heure tardive parce que je suis encore une fois privée de sommeil par des gorilles hurlants sous mes fenêtres en écoutant de la mauvaise electro-dance-house-jenesaisquoi à faire saigner les oreilles? Je crois que ça se sent un peu...). En résumé, vivre près de l’université a beaucoup d’avantages évidents, mais les inconvénients sont autant voire plus nombreux - parce que les autres personnes ayant choisi de vivre si près de l’université sont des sauvages sans respects pour autrui qui ont décidé qu’ils étaient seuls au monde. Un mois passé ici, et j’avoue que la fatigue et la haine se développent à grands pas. Maintenant, il n’y a plus qu’à espérer qu’ils épuisent tous leur budget alcool afin d’avoir un peu de paix et de tranquilité, pour pouvoir réellement me reposer, en dehors des weekends.
Je suis fatiguée.
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afrenchieinbelfast · 8 years
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Guide Erasmus : Les bourses, le budget, et le manque d’informations.
Aujourd’hui, pas de tourisme, pas de photo, pas d’histoires - laissez moi vous parler budget - yaaay tellement intéressant oulala -. Je m’adresse notamment à tous les étudiants (notamment de l’UPV Montpellier) qui contemplent l’idée de partir en mobilité.
Quand on est en France et que l’on assiste à plusieurs réunions concernant les mobilités et notamment les programmes Erasmus+, les équipes pédagogiques et administratives rassurent souvent les gens en difficultés financières qui hésitent à partir en leur disant “Mais ne vous en faites pas, vous disposez de nombreuses bourses et aides à la mobilité lorsque vous partez en Erasmus, ayez confiance, vous pouvez partir!”. Et, techniquement, ils n’ont pas tort : Il existe en effet plusieurs bourses et aides financières versées aux étudiants en mobilité; la bourse Erasmus+, une autre bourse Erasmus pour les élèves boursiers, ainsi que les bourses CROUS pour ceux qui y ont droit, et, jusqu’à l’an dernier la bourse de Région dans le cas du Languedoc-Roussillon - bourse qui a dû être recalculée et modifiée avec le changement de région, paraît-il.* En soi, cela représente pas mal d’aide et d’argent. (*on attend toujours de savoir en quoi elle consiste cette année, du coup...)
Cependant, bien qu’il s’agisse d’aides conséquentes, si vous comptez partir, inutile de compter dessus dès le début de votre mobilité : vous ne recevrez pas vos bourses de sitôt, sachez le.
Nous sommes actuellement le 24 octobre. Cela fait plus d’un mois et demi que je suis à Belfast, et un mois que j’ai envoyée mon attestation d’arrivée au service des Relations Internationales de mon université - attestation censée débloquer le versement de ma première bourse Erasmus.
Or vous vous doutez bien que si j’écris aujourd’hui, c’est que je ne l’ai toujours pas reçue. Mais ce n’est pas vraiment le problème, je savais que je ne la recevrais pas immédiatement - le véritable soucis, c’est que l’on nous a dit et répété que “le paiement de la bourse de mobilité sera débloqué dès les papiers reçus”, et que lorsque l’on envoie les papiers, outre le fait que l’on ne reçoit pas la bourse, on ne reçoit pas non plus de réponse des Relations Internationales, aucune nouvelle concernant l’avancée des procédures, aucun accusé de réception, rien. Le silence total. Zéro nouvelles. Zéro réponse aux mails que l’on envoie pour demander où ça en est. Alors certes, le département est sûrement débordé en ce moment, à gérer tous les départs. Mais serait-ce trop demander que d’envoyer un accusé de réception? Serait-ce trop demander que de vouloir une approximation de date, plutôt que d’attendre patiemment sans savoir si l’on va devoir passer trois semaines ou trois mois sans bourse? Serait-ce trop demander d’être un minimum informé et accompagné????
J’aurais aimé savoir, quand j’ai signé pour partir, que l’on allait devoir attendre autant de temps et qu’il fallait être préparée à être ignorée par mon université d’origine. J’aurais aimé être au courant du fait que l’on est pas informés correctement. Qu’une fois dans le pays d’accueil, on doit gérer et se débrouiller sans informations. Je savais bien qu’il ne fallait pas compter sur une aide immédiate, mais le plus frustrant repose dans l’absence totale d’information et de réponses aux questions des étudiants.  Par ailleurs, s’installer dans un pays étranger tel que le Royaume Uni a un coût : il s’agit bien sûr de s’installer, pour commencer, donc acheter des draps, des choses que l’on a pas pu transporter dans l’avion, faire des courses alimentaires, etc. Normal. Mais aussi, le niveau de vie dans le pays n’est pas forcément le même que chez nous, les choses que l’on estime “basique” chez nous peuvent avoir un prix plus élevé dans votre nouveau pays, qu’il s’agisse de la nourriture ou du reste, et l’on ne sait pas forcément toujours où sont les bons plans pour économiser quand on vient tout juste d’arriver dans un pays étranger. Qui plus est, au R-U, il faut changer de monnaie, il faut apprendre à convertir, et l’argent part ainsi rapidement - aussi, je ne saurais jamais assez répéter à quel point il est important de partir préparé, et d’avoir mis de l’argent de côté pour ne pas être pris au dépourvu. Encore une fois, ne comptez pas sur la bourse Erasmus pour vous aider à vous installer. Pendant le premier mois au minimum vous allez vivre sur vos économies, ou éventuellement si vous êtes boursiers au CROUS, vous toucherez au moins ces aides là (ce qui est en soi déjà bien (si le CROUS ne vous oublie pas au passage).). Qui plus est, au Royaume Uni, vous avez plusieurs choix concernant le logement (j’en parlerais plus en détail un autre jour) - et l’un de ces choix, à Belfast, implique de louer à des agences qui peuvent demander une double caution si l’on a pas de garants vivant dans le Royaume Uni. C’est ainsi que j’ai dû payer 600 livres de caution avant même d’arriver, ce qui équivalait à un peu plus de 800 euros à l’époque par rapport au taux de change, et croyez moi, ça fout un coup dans le budget. Encore une fois, donc, si vous n’êtes pas d’un milieu aisé/avez quelques difficultés, il est essentiel d’être bien préparé quand vous partez, d’avoir mis pas mal d’argent de côté et pour être prêt à vivre sur ses économies pendant un à deux mois et pouvoir payer tout ce genre de choses au moment de votre installation. Les loyers, les factures, les courses, les dépenses pour la fac (livres, manuels, etc.), les transports pour certains, en bref, le coût de la vie, peuvent sérieusement entâcher votre début de séjour si vous devez compter chaque penny dépensé - aussi, si vous voulez pouvoir profiter, sortir, découvrir les pubs, et ne pas vous priver afin de pouvoir tout payer, pensez-y à l’avance. Renseignez vous, établissez un budget, essayez de contacter à l’avance des gens qui ont fait Erasmus dans la ville où vous allez, pour vous renseigner, demander des conseils, etc. J’ai eu la chance d’être bien entourée par mes colocs qui connaissent déjà Belfast et ont su me conseiller pour que j’économise çà et là, mais ce n’est pas le cas de tout le monde, alors pensez y.
J’espère ne pas avoir effrayé quiconque avec un tel article mais il est important de souligner la nécessité d’avoir de l’argent de côté quand on part, parce qu’il ne s’agit pas d’un petit départ et qu’on a tendance à nous répéter que tout est possible grâce aux bouuurses ce qui n’est bien évidemment pas le cas.
Informez vous donc avant de partir, et préparez vous bien.
Des questions ?
EDIT : le 25 octobre, nous voici avec des nouvelles de la bourse ! 
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Mieux que rien, disons...?
EDIT : 8 novembre, 2 mois pile après être partie, je viens de recevoir ma bourse (miraaaaacle) donc je réitère - préparez vous à passer deux mois entier avant de toucher quoi que ce soit.
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afrenchieinbelfast · 8 years
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A Picture a day #7 - Cave Hill
Au dessus de Belfast se dessine la silhouette d’une colline connue sous le nom de Cave Hill. D’une hauteur de 370m, Cave Hill se situe au pied du plateau d’Antrim, et propose différents sentiers de balade allant d’une durée d’un peu moins d’une heure à environ trois heures, pour ceux qui désirent observer la vue offerte par l’altitude. La difficulté varie autant que la durée, et évidemment, le sentier le plus difficile est aussi celui qui mène à la plus belle vue.
Aussi, ce n’est pas une surprise si je vous dis avoir choisi ce dernier, afin d’observer le panorama offert depuis le bord de la crête.
Le point de départ de la balade est le château de Belfast, dont le jardin est parsemé de statues et mosaïques de chat - neuf au total - qu’il est drôle de chercher au fil de la balade.
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Le château, dont la première version se trouvait en plein coeur de Belfast, a été brûlé en 1708, et la famille Chichester a décidé de le reconstruire à l’extérieur de la ville. L’édifice que vous voyez sur la photo date de 1811 et fut achevé en 1870.
Après avoir fait un tour dans le jardin - et, pour ceux qui le désirent, dans le château, dont la visite est gratuite, il suffit de passer les grilles du château pour se diriger vers le reste de la colline et choisir le chemin que l’on veut emprunter.
Seul bémol : alors qu’à côté du château, une carte dessine des sentiers de couleurs différentes semblant très bien dessinés - un vert, un jaune et un rouge si ma mémoire est bonne - les sentiers ne sont pas du tout indiqués une fois que vous êtes dessus. Aucune balise pour indiquer où tourner, aucun petit paneau de couleur pour guider de quelconque façon les pauvres touristes qui n’ont aucune idée d’où aller. Il faut donc suivre son instinct pour atterrir où l’on veut aller, bien qu’il ne soit pas toujours évident de se frayer un chemin parmis les arbres quand on ne sait pas où l’on devrait s’orienter.
Cependant, après une bonne heure passée dans la forêt, à glisser dans la boue et sur les feuilles mouillées, on débouche à l’air libre, à flanc de colline, avec une vue plutôt agréable disons..
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(Excusez les reflets, il y avait trop de soleil, quelque chose que je ne pensais pas dire à propos de l’Irlande !)
Mais la balade ne s’arrête pas là : on n’en est qu’à la moitié ! On peut monter explorer la grotte que l’on apperçoit sur la photo (mais si, le petit trou noir en plein milieu...), ou continuer encore l’ascension jusqu’à être en haut de la crête - ce que nous avons choisi de faire.
Autant être honnête : j’ai cru plusieurs fois devoir abandonner mes poumons en route vers le sommet, et ai dû faire une pause à quelques mètres seulement du point le plus haut de la crête, mais eh... Voilà. 
Le sommet a néanmoins été atteint, avec mes deux poumons, et encore suffisamment en vie pour m’émerveiller de la vue offerte à nous.
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C’est tout pour aujourd’hui, je vous laisse contempler la beauté de la nature nord irlandaise, d’autant plus avec un ciel si ensoleillé et dégagé..!
À la prochaine pour de nouvelles randonnées au pays de l’herbe trop verte.
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afrenchieinbelfast · 8 years
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A picture a Day #8 - Giro’s cafe - un lieu à ne pas manquer.
J’ai pris cette photo mercredi 26 octobre au soir, en cette semaine d’Halloween à Belfast, à l’occasion de la soirée “nourriture vegan” hebdomadaire du Giro’s Café. En effet, chaque semaine, le Giro’s Cafe, qui se définit comme “a volunteer run anarchist vegan cafe in Belfast aiming to provide affordable, cruelty-free food” soit “un café anarchiste vegan basé à Belfast, géré par des volontaires ayant pour but d’offrir de la nourriture “sans cruauté” à des prix abordables”, s’installe au Warzone Centre, un centre social autonome de Belfast, et délecte la population Nord Irlandaise de nourriture végétalienne à prix libre.  Partout est écrit “Pay what you like”, ce qui signifie “Paies ce que tu veux”. L’association et les bénévoles qui la composent forment une équipe d’une gentillesse rare - désintéressés par l’argent en soi, ils aiment à accueillir les gens de toutes horizons, insistant sur le fait que si l’on n’a pas d’argent, ce n’est pas grave, et si on se sent riche, c’est sympa de donner la somme que l’on se sent de donner. Aucune pression, aucun prix fixe, c’est au consommateur - traité et accueilli comme un ami - de décider de son prix.
Le menu change chaque semaine, et chaque soirée est à thème - la semaine dernière, c’était soirée burger, cette semaine, Halloween (comme le montrent cet adorable gingerbread man estropié et ce cupcake radioactif!).
Manger là bas est une expérience humaine autant que gustative - l’on découvre une communauté accueillante et chaleureuse, un lieu où l’ambiance légère facilite les rencontre, où le jugement est absent et la tolérance mot d’ordre, autant qu’une nourriture vegan savoureuse, responsable, agréable à regarder comme à manger.  Après avoir mangé une soupe bleue de navet, oignon, pomme de terre, panais et autres légumes, parfumée de muscade et autres épices, il était temps pour moi d’aller goûter les pâtisseries qui me faisaient de l’oeil depuis mon arrivée.
Pour tous ceux qui ne me connaissent pas, sachez que je ne suis pas vegan, et j’avoue avoir eu des a priori quant à la qualité des pâtisseries vegan - bien que consciente des alternatives et remplacements de produits animaux, je restai sceptique quant au résultat final. Je dois donc avouer que c’est avec appréhension mais curiosité que j’ai goûté à ce cupcake, que je m’étais préparée à trouver trop sec, ou peu savoureux, ou jenesaisquoi mais différent de ce que je connaissais. Et quelle ne fut pas ma surprise de mordre dans un cupcake moelleux, léger, au bon goût de cacao, et à la crème à l’arôme de vanille ! Un véritable régal. Le gingerbread man, quant à lui, avait un goût à mi chemin entre le spéculoos et le pain d’épice de la maison - autant vous dire que la pâtisserie vegan m’a immédiatement convaincue.
Et au delà de la nourriture, une fois le repas fini, la soirée a continué avec un atelier géant de sculpture de citrouille suivi d’un jeu d’apple bobbing (ce jeu où l’on attrape avec les dents des pommes flottantes dans une bassine d’eau) ; toujours dans une ambiance bonne enfant, légère, si agréable. Et voici les créations de nos talentueux sculpteurs de tous âges & toutes horizons :
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La soirée fut l’occasion de rencontrer des gens, discuter, rire, avoir mon portrait dessiné parmis celui des autres gens assis à la table (et je ne connais même pas le nom de notre ami l’artiste, dont je vais joindre la photo ci dessous), bien manger et boire du thé à volonté.  Quoi de mieux, vraiment?
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