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Retours sur la nouvelle Nexus 7

Il me fallait une nouvelle tablette.

D’une part l’usage que je faisait de l’appareil avait changé : je l’envisageais moins comme un second ordinateur casual, rangé sous la table basse du salon, que comme un ustensile à part entière, à vocation plus professionnelle.

En d’autres termes avant c’était surtout Twitter, Pocket et YouTube. Dorénavant ce sera aussi bureautique, gestionnaire de tâches et prise de notes en rendez-vous. 

En fait c’est surtout l’arrivée des formats 7-8” qui a changé ma vision de l’usage d’une tablette. Leurs taille et poids réduits permettent de les trimballer au fond dun sac sans s’encombrer, au contraire de leurs grandes soeurs de 10” et plus.

D’autre part il y a Windows Phone, dont j’apprécie toujours l’expérience utilisateur mais qui reste limité en terme d’applis depuis la mise à jour vers WP8, qui a laissé la 1ère génération de Lumia coincés en version 7.

Donc pas d’intégration satisfaisante des calendriers Google, pas d’accès à Drive, très moyen coté Dropbox et ainsi de suite.

Bref : besoin d’une remise à la page en attendant l’arrivée du Lumia 1020. :-)

J’ai donc profité de la sortie de la nouvelle mouture de la Nexus 7 de Google cette semaine pour sauter le pas.

Pourquoi la Nexus 7?

Clairement le rapport qualité-prix! 100€ moins cher qu’un iPad Mini , elle offre un hardware à jour (écran Full HD, Snapdragon quad-core, 2Go de RAM, NFC…) dans une enveloppe plutôt sexy. Pour 260€ (230€ en version 16Go) c’est à limite du dumping!

À l’usage je dirais que c’est assez véloce même si honnêtement mon expérience en appareils mobiles est trop limitée pour être significative. En tout cas c’est fluide, même sur du jeu 3D.

L’écran est vraiment sublime. Du 1080x1920 sur du 7”: c’est bien le Retina qui manquait sur le benjamin de la gamme iPad. Et comme j’y ai pris goût sur le MacBook pas question de faire sans!

Et puis il y a la parfaite intégration de la galaxie de services Google, qui ont bien évolué ces dernières années. C’était déjà performant, et maintenant c’est beau par dessus le marché!

Bon OK on leur confie aveuglément nos données, c'est le mal blablabla… Mais c’est diablement efficace! Et de toute façon la NSA fourre son nez dans les fibres optiques.

D’autant que comme tous les appareils Nexus elle est officiellement supportée par Google et bénéficiera sans délai de toutes les évolutions de l’OS.

On est ici sur l'opus 4.3 d'Android. Il apporte notamment le support du Bluetooth Smart Ready (pour la connexion avec des capteurs externes), de l'OpenGL ES 3.0 pour les rendus 2D/3D et un surround virtuel assez bluffant à l'usage.

Au chapitre des défauts quelques remarques :

le rocker du volume placé au-dessous du bouton de veille, ce qui n’est pas un problème en soi mais c’est l’inverse de mon Lumia 800 et ça cause pas mal d’extinctions involontaires,

la face arrière en plastique dur un peu cheapos, mais un coup de Gelaskins et ça n’y paraîtra plus,

le format de l’écran 16/9 : trop étroit en portrait ou trop large en paysage pour taper au clavier (certainement une question d’habitude).

Pour conclure, après un weekend d'utilisation je crois que cette Nexus 7 est adoptée! C’est léger, ça rentre imperceptiblement dans la pochette de mon Macbook. Voilà un parfait compagnon au quotidien.

Elle restera en revanche limitée par sa taille pour ceux qui en feraient une utilisation plus orientée multimedia. Pour ma part je garde ma bonne vieille Touchpad sous la table basse du salon.

[alexzi]

Superbe prouesse technique et esthétique.

Via Lense

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Quinze billets pour un arrêt - #8 Hello Clubby

Tel le Bernard Stamm du blogging, je poursuis sans vergogne ma série de billets, dans un rythme aussi effréné qu'un fonctionnaire créole à l'embauche.

Cette fois-ci je reviens pour vous parler bagnoles. C'est à ce moment que bon nombre d'entre vous quittent l'assemblée.

Ça fait maintenant un gros mois que j'ai acquis le petit jouet qui me sert de déplaçoire : un Clubman. Je me suis dit que c'était une bonne occasion pour faire un retour d'expérience.

J'ai longtemps hésité entre deux modèles qui n'ont finalement pas grand chose à voir : un Clubman et un Z4 3.0i. Entre classe anglaise et balade cheveux aux vents, mon coeur a balancé. Finalement c'est mon assureur qui s'est chargé de choisir. =)

J'ai ainsi jeté mon dévolu sur un exemplaire badgé S du petit break de chez Mini.

Là-encore je me suis pas mal trituré les neurones pour choisir entre la version pas raisonnable, la S, et l'opus vraiment pas raisonnable, la JCW (qui offre des freins optimisés et une poignée de poneys supplémentaires).

J'ai fini par tomber sur une version S, relativement bien optionnée et configurée façon dandy. Couleur extérieur marron Hot Chocolate, intérieur cuir Lounge marron glacé, et plaquages en chêne! Ce qui aurait respiré le mauvais goût dans toute autre voiture reste ici très classe.

Finalement, je ne suis absolument pas déçu de son palpitant. La puissance est AMPLEMENT suffisante et ce moteur est une régal d'agrément. Coupleux façon diesel en bas du compte tour, il reprend du souffle à partir de 4000trs/min. Que du bonheur.

Et tout ça agrémenté d'un comportement digne d'un karting. Petit volant et direction précise, commande de boîte agréable, suspensions fermes. De quoi filer la banane même un lundi matin pluvieux. Seuls les sièges manquent un peu de maintien en fait.

Et puis Mini c'est quelques détails qui en font un univers spécial :

le gros compteur central illisible,

la clé de contact en forme de champignon,

les commandes façon interrupteur d'avion,

les attentions inutiles mais sympas, comme l'éclairage d'ambiance à couleurs variables...

D'autant que le Clubman se singularise par sa Clubdoor, demi-porte à ouverture antagoniste qui facilite l'accès aux places arrières du côté droit. Marrante à voir et pratique à l'usage.

Quelques compromis à faire néanmoins au niveau de la finition, indigne du prix BMWisé. Ça craque et ça couine, on est loin de la rigueur germanique.

En revanche certaines mesquineries entrent, elles, dans la tradition teutonne. Outre une liste d'options longue comme le bras, on déplore l'absence de jauge de température d'eau/huile. Ennuyeux, surtout avec une mécanique aussi pointue sous le capot.

Et puis le son. Même avec l'optionnelle HiFi Harman Kardon, difficile de pousser le volume trop fort sans avoir droit à une bouillie de dB. Upgrade à prévoir.

Pour finir, j'ai vraiment été étonné du capital sympathie des ces bestioles. Malgré toutes les connotations bitcho-bobo autour de la marque, c'est toujours avec un grand sourire que les gens montent y faire un tour.

Comme quoi.

[alexzi]

Quinze billets pour un arrêt - #7 Made In 79

Blague des Guignols de l'info, sujets du JT de France 2.

L'image de Niort, déjà un peu terne, n'a pas été épargnée par les médias ces derniers mois.

Heureusement, une petite bande d'irréductibles deux-sévriens s'attache à mettre en valeur le tissu économique finalement assez riche de notre beau département 79.

On citera l'exemple de Laurige qui fournit les sous-mains du bureau ovale de la Maison Blanche, ou le beurre d'Echiré qui trône quotidiennement sur la table de la Reine d'Angleterre. 

En pleine furie de la marinière made in France, on ne pouvait pas mieux tomber.

J'ai rejoint le projet depuis la fin de l'été, et je suis plutôt fier d'y contribuer au milieu de mes comparses de la Jeune Chambre Économique de Niort.

Made in 79, c'est son nom, souhaite offrir de la visibilité aux entreprises deux-sévriennes rayonnant au delà de leur département d'adoption. Ceci grâce à une exposition itinérante de photos grand format, shootées dans chacun de ces acteurs économiques locaux.

Après un vernissage réussi le 16 novembre, l'exposition prend ses quartiers jusqu'au 19 décembre à la Chambre de Commerce et d'Industrie à Niort.

Elle parcourra ensuite le département jusqu'au printemps 2013 avant un grand final, de retour à Niort.

Puis, qui sait, vous pourriez la croiser hors de nos frontières deux-sèvriennes... Tout au moins la voir sur son site web : http://www.madein79.fr

C'est en tout cas une belle action de la JCE, qui devrait mettre en lumière cette association trop méconnue au regard de de son palmarès de réalisations.

D'autant que, si les dieux Mayas le veulent, elle réserve de bien belles surprises pour la ville de Niort en 2013.

Affaire à suivre...

P.S. : contrairement aux apparences, la date de péremption de ce billet n'est pas dépassée. Les billets manquants ont bénéficié d'un ultime sursis pour cause de rééducation du pouce gauche. Il paraît que ça aide de pianoter...

[alexzi]

Quinze billets pour un arrêt - #6 Poissons Rouges : Épilogue

Vous l'aurez certainement compris à la vue de la photo postée il y a quelques jours, nos poissons avaient retrouvé un toit. Ou plutôt des murs. Enfin un bocal quoi.

Conditionnés comme beaucoup par l'image spinalienne du poisson rouge virevoltant gaiement dans sa boule de verre, on ne s'est pas interrogés longtemps devant le rayon de Trufiland. Un aquarium de 10L, ça devait suffire pour deux poissons puisque c'était marqué sur la boite.

Sitôt arrivé à la maison, déménagement des poissons depuis la bassine. Le rituel était familier, puisque c'était la deuxième fois en quelques mois.

Les poissons, en bons professionnels du divertissement, ont donc recommencé leur inlassable tournée du bocal. C'est bien pour eux, de toute façon ils n'ont que 3 secondes de mémoire.

Seul changement : les bords ronds du bocal semblaient troubler leur vision, tant et si bien qu'ils arrivaient rarement à attraper la nourriture distribuée amoureusement chaque matin.

Donc la nourriture tombait au fond du bocal. Et finissait par se décomposer et souiller l'eau encore plus vite que d'habitude. Et changer l'eau de l'aquarium avec un seul bras c'est chiant.

Je me suis donc mis en quête d'une solution. Oui, c'est le genre de chose que je peux me permettre, même en semaine, ces derniers temps. Et faisant appel à Maître Google, je suis tombé sur des forums d'aquariophiles.

On le sait tous, les forums web regroupent des communautés de puristes. Les Talibans de la discipline concernée. 

Je ne me suis donc pas formalisé en lisant leurs digressions à propos d'aquariums de plusieurs centaines de litres d'eau filtrée, oxygénée, éclairée... Pas même quand j'ai lu qu'ils donnaient des petits pois pelés à leurs compagnons aquatiques. Inconsciemment je comparais ça aux mecs qui considèrent leur voiture comme une deuxième femme.

J'ai finalement trouvé l'appel à l'aide d'une personne rencontrant le même souci de bocal. Et la meute d'aquariophiles qui lui sont tombés sur le râble.  Avec des arguments plutôt convaincants.

Le sermon complet est disponible ici

Donc, compte tenu que :

Les poissons rouges peuvent mesurer jusqu'à 30cm une fois adultes

Les poissons rouges peuvent vivre jusqu'à 30 ans (15 à 20 ans en moyenne)

Les poissons rouge n'ont pas que 3 secondes de mémoire

Les poissons rouges sont sensibles à la qualité de l'eau, notamment aux métaux lourds que contient l'eau de nos robinets

Mettre ces animaux dans un bocal s'apparente à de la torture.

Un poisson qui ne vit que quelques mois/années sans dépasser 5 ou 6 cm est en fait atteint de nanisme causé par le manque d'espace pour se développer. Et probablement de malformations.

Un poisson rouge doit visiblement vivre dans un aquarium d'au moins 100 litres. Puis plus grand avec le temps, même jusqu'à un bassin. On s'éloigne de l'achat pulsion à 50€ du samedi après-midi...

Sans verser dans la Bardot-mania, ça fait réfléchir. Surtout quand on considère l'intérêt limité que représente un aquarium. On a fait plus stimulant en termes d'interactions! 

Finalement le poisson a été relâché dans un bassin d'extérieur suffisamment grand pour qu'il vive sa vie sans qu'on s'en occupe. C'est, d'après ce que j'ai lu, la meilleure solution pour s'en séparer.

Et le bocal sera recyclé en un ustensile tout aussi décoratif et bien moins chiant.

Ainsi prend fin mon aventure aquariophile.

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Quinze billets pour un arrêt - #5 Bye Bye C30

Après plus de deux ans de bons et loyaux services, ma C30 s'en est allée.

La raison : essentiellement un kilométrage journalier divisé par cinq ces derniers mois. Et donc l'opportunité de profiter d'une chariote un peu moins "raisonnable" question consommation.

Elle représentait néanmoins par certains aspects la parfaite synthèse de ce que je recherche dans une auto :

Une ligne qui dénote dans le PAF (Parc Automobile Français :D ), sans être trop exubérante 

Un clin d’œil au passé, sans être passéiste (spécialement au shooting brake 1800es des 70's et à la 480 des 80's)

L'image de Volvo, une marque qui évoque plutôt la sympathie scandinave que la rigueur pédante de ses consœurs allemandes (à prestations quasi-équivalentes)

Une ligne fidèle au concept dont elle descend (SCC puis C30 Design Concept de 2006)

Un vrai effort sur le design intérieur, notamment sur la console centrale flottante façon cascade, qui n'a pas pris une ride depuis la S40 de 2004

Une sono étonnante pour la catégorie (Alpine/Dynaudio, 10HP, 650W)

C'est donc avec un petit pincement au coeur que je l'ai mise en vente. Mais quelques défauts ternissaient quand même le tableau (je peux en parler maintenant qu'elle est vendue ahah!) :

C’était un diesel, pas noble pour un sou. Et les joies de l’essence m’attirent irrémédiablement (agrément, sonorité, polémique émergente sur les NOx, et surtout diesel moderne qui roule peu = pannes)

La décote abyssale (surtout en comparaison des allemandes)

Des qualités dynamiques un peu pataudes (train avant surchargé), qui en font plutôt une autoroutière. Et c'est idiot quand on roule essentiellement sur route.

Donc sans en avoir le besoin immédiat, je lui cherche un remplaçante.

L'envie m'a pris de partager le fruit de mes recherches. Des fois que ça puisse inspirer certains. une sélection de quelques modèles sympas pour des budgets entre - de 5K€ et 25k€

On parle ici de voiture plaisir et non utilitaire. Le nombre de portes et le volume de coffre ne rentrent pas en ligne de compte…

Les liens mènent aux annonces sur Leboncoin

- de 5K€

(Merci à Loïc pour sa contribution)

Mazda MX5 / Miata

Honda CRX Del Sol

Honda Civic type ESI (EG5) / VTI (EG6)

MG F ou TF

VW Golf II GTI

Renault Clio RS

- de 10k€

Mini Cooper S type R53 (163 puis 170cv)

Suzuki Swift Sport (125cv)

- de 15K€

Audi TT MK1 1.8T Quattro (coupé ou roadster) (225cv)

BMW Z3 2.8 (coupé ou roadster) (193cv)

Mini Clubman S R55 (175cv)

Nissan 350Z (280cv)

Mazda RX8 (231cv)

- de 20K€

BMW Z4 3.0i (coupé ou roadster) (231cv)

Audi TT MK2 3.2 V6 (coupé ou roadster) (250cv)

Mini R56 JCW (211cv)

Mini R53 GP (218cv)

Honda S2000 (240cv)

- de 25K€

Lotus Elise S2 (à partir de 120cv)

Porsche Boxter S (252cv)

Bon, vous connaissez la suite :

"Cher Père Noël ..."

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Quinze billets pour un arrêt - #4 Décodification

Je veux acquérir les rudiments du code. Informatique s’entend.

Une chose qu’on ne nous apprend (apprenais) pas à l’école…

Sur le plan personnel d’abord je crois que ce n’est jamais un mal de comprendre ce qui se passe sous le capot d’un blog et d’une page perso. Qui sait, pourrais-je peut-être même réparer ce foutu module Twitter buggé dans mon thème Tumblr.

Professionnellement c’est un plus lorsqu’on est amené à vivre avec des développeurs, ces gens qui parlent un curieux jargon et portent des t-shirts Linux / Mozilla / Android. (gros cliché spotted) Sans compter qu'au parcours des annonces sur les job boards, TOUTES les offres intéressantes dans le web exigent un minimum de compétences techniques.

Je suis donc en quête d'un moyen de me former, au moins sur les langages HTML / CSS / PHP. Voire plus.

J’ai bien essayé par le passé de trifouiller dans le code de quelques blogs. Mais tout comme on ne s’improvise pas mécanicien devant un moteur, apprendre sur le tas ne m’a pas paru être la bonne alternative. Dans mon cas toujours.

Et puis je suis tombé sur Codeacademy au détour d’un tweet cet été. Il s’agit d’une plateforme mettant à disposition de véritables parcours d’apprentissage pour toute une sélection de langages de programmation

Au programme : HTML/CSS, Javascript, Python, Ruby, JQuery. La liste se complète avec le temps.

Comme j’ai un peu de temps en ce moment (hum…), j’ai décidé de m’y mettre sérieusement. Eh ben je me suis vite pris au jeu!

Pour chaque langage, une succession d’exercices pratiques sont proposés par des rédacteurs bénévoles. La recette est toujours la même : une série de consignes nous fait avancer dans un éditeur de code. C’est extrêmement didactique, les rédacteurs ont un vrai talent!

On progresse ainsi par étape, les diverses sessions étant ponctuées de “projets”. Ces évaluations amènent à résoudre un cas reprenant l’ensemble des connaissances acquises dans les modules précédents. Bref, comme à l’école!

En bonne plateforme 2.0, une dose de gamification vient égayer l’expérience. On peut ainsi décrocher une collection de badges au fur et à mesure de sa progression. Un score quotidien est aussi attribué en fonction des exercices réussis dans la journée.

Petit bémol : les contenus sont exclusivement rédigés en anglais, ce qui pourra en rebuter certains. Rien d’insurmontable toutefois, le vocabulaire restant assez basique.

Dans tous les cas l’initiative mérite d’être saluée. Sans faire de nous des développeurs aguerris, ce genre de services bien pensé désacralise rapidement un univers a priori indigeste.

L’occasion de faire émerger quelques projets bien cachés dans un coin de nos têtes ? Affaire à suivre…

[alexzi]

C'est entre vous et moi maintenant les gars.

[alexzi]

Quinze billets pour un arrêt - #3 Do you tube?

S'il y a bien une plateforme sur laquelle je ne mettais les jamais les pieds, c'est Youtube.

Peut-être mon aversion pour les vidéos de chats / Coca-Mentos / clip musicaux me conditionnait-elle ; toujours est-il que je ne regardais jamais de vidéos en ligne hormis celles qui m'étaient poussées en navigant sur des sites externes.

Il y a un peu plus d'un an j'ai acheté une tablette. En bénéficiant du coup des Touchpad à 99€, et de la bienaimable contribution des p'tits gars de chez Cyanogen. Mais c'est une autre histoire.

Et j'ai redécouvert l'intérêt de la video en ligne. Disons que ce nouveau support, bien qu'unanimement déclaré inutile, conjugue la mobilité des smartphones au confort d'un écran de taille raisonnable. Cela en fait un allié de poids dans la consommation de vidéo.

J'ai ainsi repris contact avec YouTube par le biais de leur application Android, plutôt bien faite. Et donc à parcourir le contenu.

Et j'ai découvert que tout ce petit univers avait bien plus à offrir que des vidéos potaches. Il y a des gens qui créent du vrai contenu. De qualité. Dédié à Internet. Et gratuit!

Je prends l'exemple d'une chaîne que j'apprécie beaucoup : Drive

Il s'agit d'une équipe anglo-américaine, composée de quelques figures du journalisme automobile (dont Chris Harris), qui produit des émissions hebdomadaires au format podcast. Leurs sujets tournent globalement autour d'essais d'autos sportives, mais on y parle également de culture automobile plus générale.

Elle a profité de la volonté de Google de produire du contenu web pour naître (certainement subventionnée) début 2012. La réalisation est en tout cas superbe.

Ils ont même réussi à me sevrer du sacro-saint Turbo dominical. Le placide Chapatte parait bien fade à côté de ça :

L'idée de ce billet, voila j'y arrive, c'est de dresser la liste de quelques chaînes que je recommande.

Parmi mes abonnements :

Tech

CNETTV

The Verge

WindowsPhoneFrance

Automobile

Drive

CARandDRIVER

Motortrend

Carbuyer

Autres

NoWatch

ThePianoGuys

Brett Domino TV

Only1Noah

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Quinze billets pour un arrêt - #2 Plus de fils, plus de fun

Je cherche une enceinte nomade. Voici pourquoi :

J’ai pris l’habitude d’utiliser mon téléphone en guise de radio durant mes ablutions matinales. Qui prennent d’ailleurs un peu de temps en ce moment…

Pour couvrir le bruit de la douche avec le frêle haut parleur de mon Lumia, j’en suis réduit à trouver le savant angle d’inclinaison qui fait résonner le son suffisamment fort contre le lavabo.

Le tout dans un brouhaha d’enfer. Même la calme voix de Patrick Cohen finit par sonner comme la première démo d’un groupe de lycéens métaleux.

Il me faut donc une enceinte portable. Si possible pratique et un peu sexy.

Problème : pendant longtemps une enceinte portable à moins de 300€ dans me tête c’était ça

Rebutant. No way.

Et puis, en y regardant d’un peu plus près, je suis tombé sur un format d’enceintes qui semble être dans le vent ces temps-ci.

Ce sont des objets transportables facilement, usant d’un design plutôt sobre sans être passe-partout. Elles fonctionnent sur batterie et se rechargent via secteur ou USB. Elles se connectent à tous vos appareils via une liaison bluetooth ou une entrée jack.

L’interface est très simple d’utilisation puisqu’essentiellement composée de deux boutons de réglage du volume et un bouton d’association.

Sans offrir un son hifi, elles ne déméritent pas, aux dires des testeurs, en sonorisant correctement une pièce de taille moyenne. On parle d’un volume de 75dB sans saturation, ce qui devrait faire l’affaire pour les quelques mètres carré de ma salle de bain.

Je vois même d’autres usages dans lesquels ce genre d’objet nomade prend tout son sens :

en extérieur, jardin et/ou piscine

en vacances

en voyage

en jouant ou regardant un film sur sa tablette

au boulot, quand on peut profiter d’un bureau fermé

et pourquoi pas en voiture, pour remplacer avantageusement les deux enceintes de radio-réveil dans la ZX de tata Sylvie. 

En revanche, par pitié, PAS dans les transports en commun!

J’ai donc retenu 3 de ces produits :

La Jambox de Jawbone (199€)

C’est sans doute la plus connue, puisque née il y a plus d’un an maintenant. C’est elle qui a initié le format “brique” et la texture en gomme. Elle est disponible en plusieurs coloris : noir, gris, rouge et turquoise.

Le packaging renferme : 2 cables micro USB (court/long), un cable jack, le chargeur secteur et une housse de transport.

Elle offre même quelque fonctions supplémentaires au fur et à mesure des développements puisqu’upgradable via leur appli web MyTalk. La voix (utilisée pour renseigner sur le statut de la batterie ou le statut d’appairage) est ainsi devenue personnalisable.

Jawbone profite également de son expérience dans la téléphonie (ils produisent à l’origine des oreillettes Bluetooth) pour offrir des fonctionnalités de téléphonie à leur joujou. On pourra ainsi l’utiliser en guise de kit mains-libres voire d’interface de téléconférence.

Plus d’infos sur la Jambox

La Solemate de Jabra (180€)

Là-encore l’enceinte est produite par un acteur danois du monde de la téléphonie. La Solemate adopte quant à elle un design inspiré… d’une chaussure. Ses dimensions en font un objet plus imposant que la Jambox (a priori 1,5 fois plus volumineux).

La liste des accessoires et là-encore plutôt complète : cables USB et jack, chargeur secteur et étui laissant passer le son (sans doute pour l’utiliser en milieu “hostile”)

Elle dispose également des fonctionnalités de kit mains libres et de synthèse vocale pour le niveau de batterie.

Plus d’infos sur la Solemate

La Lowdi (99€)

La petite dernière, que je viens de découvrir. Et cocorico, elle est française!

Ce qui étonne, c’est que Lowdi propose son enceinte à un prix deux fois inférieur aux deux autres modèles, frais de port compris! Les caractéristiques sont a priori similaires, à l’exception de la partie téléphonie. Mais est-ce vraiment le plus important ?

Le design est plutôt sympa, tout comme l’univers qu’ils ont créé autour. La vidéo de présentation sur le site vaut le coup d’oeil. Le site aussi d’ailleurs, bel exemple de responsive design pour les amateurs…

L’inconvénient reste qu’elle est uniquement disponible en pré-commande, et n’a donc pas encore été testée. Les premiers envois sont prévus pour le 30 octobre 2012.

Plus d’infos sur Lowdi

En conclusion

Quand je repense à mon besoin, la petite frenchie y répond carrément pour un prix sans concurrence!

Et puisqu’ils proposent un “Satisfait ou Remboursé” à trente jours, je crois que je vais me laisser tenter à l’aveugle…

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Quinze billets pour un arrêt - #1 Allô le monde

"Voila, j'ai suturé votre artère et réparé vos tendons.

Vous allez être arrêté soixante jours."

Et il est parti.

Et moi je suis resté coi sur ma table d'opération, regardant sa blouse gris-vert s'éloigner. L'anesthésie locale quelle régalade.

Je ne pouvais même pas blâmer ces foutus poissons rouges. Au moins avais-je réussi à faire réduire mon arrêt de travail à un mois, suite à d'âpres négociations avec le chirurgien.

Un aquarium insidieusement fêlé qui m'explose dans les mains, et m'entaille le poignet. C'est vraiment con comme accident non ? 

Me voila ainsi à tourner en rond, le bras plâtré. Avec cinquante mètres carré pour aire de jeu entre 9h/11h et 14h/16h.

Alors après plusieurs jours à planer à grand coups d'antidouleurs, j'en arrive à la logique conclusion que c'est l'occasion de me repencher sur les choses que je n'ai pas le temps de faire d'ordinaire.

En fait dont je ne prends pas le temps d'ordinaire.

Et parmi elles : dépoussiérer mon bon vieux Tumblr et y coucher quelques idées. Et ça tombe bien j'en ai des idées.

Voici le deal : quinze billets d'ici la reprise, le 16 novembre. Soit grosso modo un post par jour ouvré. 

Vous venez de lire le premier.

Je peux dors et déjà vous dire qu'on parlera demain d'enceintes bluetooth.

P.S : ne vous inquiétez pas EUX vont bien. Malgré des conditions d'hébergement encore précaires.

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Via Lense

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#dead_end (via fhotoroom)

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Indoor #garden #daffodil (via fhotoroom)

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SHOWREEL 2011 (par Clashproduction)

Du beau. Très très beau. Merci M. Benini. Merci beaucoup.

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Los Angeles vue à travers une ampoule en timelapse

via Gizmodo

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mallox:

Le nom des stations de Métro prises au pied de la lettre

via golem13