Tumgik
almaavecdestresses · 3 years
Text
Des rêves
Tout ce qu'il me reste
Ce sont des rêves
Mes rêves avec toi à l'intérieur
Dans la vraie vie tu n'es pas là
Surtout pas la nuit
Il me reste mes rêves
Des fantasmes de réalité
Un truc pété auquel se raccrocher
De plus en plus branlant
Je vais finir avec le vide du réel
Souffrir me serait préférable
Mais je n'y arrive plus
Dans la désillusion, une déception mélancolique
Sans plus de saveur que le connu
C'est le moment de me dire que tu ne m'aimes pas.
0 notes
almaavecdestresses · 3 years
Text
Banalité
J'ai horreur de parler pour ne rien dire
Impression de tourner autour du pot
Les banalités sont des mensonges
J'aime la vérité, la transparence et la profondeur
Il n'y a que comme ça que les autres me rassurent. En me donnant accès aux tréfonds de leur âme. Le reste me passe au dessus de la tête, à quinze mètres, ça glisse sur moi. Incapable de me concentrer. Je me dissocie, c'est l'ennui.
Si j'accepte de m'ennuyer avec toi, c'est parce que je sens bien tout ce que tu ne dis pas.
On me parle d'une tortue qui vit près du lieu de notre rencontre (la vraie). Un animal totem. Je fais un pèlerinage pour comprendre, et pour t'exister à l'intérieur de moi quand tu n'es pas là.
Je te laisse. Je te laisse mon absence, et je me demande si tu peux me sentir en creux. Si ma présence te manque. Voir si cette passivité t'active, te met en mouvement vers moi. Que tu me crées en toi, à toi, je rêve d'incarner ce que tu verras que je suis.
0 notes
almaavecdestresses · 4 years
Text
Foudre
Laisser l'émotion traverser
*yeux écarquillés*
Tu es beau, si beau
Qu'est ce que c'est ?
Ta forme. Ton corps. Comme une tige, un bambou flexible et gracieux. Les balancements sont d'une élégance ! Tout un centre de gravité autour de la tête. C'est lent, presque maîtrisé. Ton corps est précis. Ô j'aime quand ce corps porte son intention vers moi, quel bonheur ! Quelle chance !
Chez les anges. Regarde comme je me dore sous tes yeux. Vois-tu comme je brille ? Tu m'allumes. Il y a du courant entre toi et moi. Je te l'ai dit, ce ne sont des choses qui se parlent, elles se captent. Alors je t'écris mes pictogrammes, sous la forme de symboles dans l'impressionnisme, ce n'est qu'un tableau de mots, j'espère que tu comprends. Il faut que tu saisisses ça, pour connaître comme tu m'es précieux. (Comme je t'aime, bien sur.)
Tu es beau. Pas comme une image mais comme un mouvement de vie. De quoi je parle ? Tu vois bien, tu es là, les mains dans les poches, faussement nonchalant, les sourcils relevés en leur centre, un sourire en coin... et puis tu te mets en marche avec conviction, une flèche, tu m'entoures de ton bras, de tout ton corps, pour me dire bonjour ; c'est ce dont je parle. Ces moments où je fonds dans ton attitude. Contre toi, je disparais. Moi n'est plus, je est une sensation brute, la collision de tes particules avec les miennes. Il n'y a plus que Nous qui existe. Un bonheur.
Quand je deviens ta direction...
*Une larme*
Touchée par la grâce du divin.
Devenir ta direction, être ton élection. C'est le nirvana.
Parce que je te vois. Je te vois toi, ton essence. En entier, je te considère. Tu es le plus beau des spectacles. Tu m'es tombé dessus, en me soufflant ton âme à l'oreille et je n'ai plus voulu cesser d'assister à toi. Ça n'a pas vraiment de sens, du moins pas secondaire. C'était quelques mots, deux traits d'humour, comme une confidence déjà, une intimité soudaine. J'ai très bien entendu alors j'ai senti. Contre ma joue, tout ton être. Tu as présenté ta tonalité et je t'ai peut-être aimé instantanément. J'ai su l'amour à venir, une évidence. Séjournant dans cet instant, j'ai désiré baigner toujours dans ton atmosphère.
Un jour, je te raconterai Nietzsche et l'éternel retour. Tu verras la prophétie.  
Apprendre à se connaître, je m'en fous, je te sais déjà. C'est ta présence qui m'intéresse. Je veux que nous nous mélangions dans nos différences.
0 notes
almaavecdestresses · 4 years
Text
Montée de mort
Crise de manque
J'ai des bouts en moins, c'est sur.
Recherche dans l'exhibition
Complément alimentaire par voies sensorielles
J'ingère de l'amour par gélules,
Par intraveineuse,
Il m'en faudrait des rails
C'est pas assez
Se defoncer à l'amour
Oublier tout le vide, le gouffre anxieux
La vie sans sens qui fait tout exploser
La stupeur où tout est mort
Ça decroche, ça glisse à l'interieur
Le coeur descend vers un trou
Le corps se tend, crisper sur sa prise
Il faut un shoot, un shoot de love
Qui donne une direction
S'illusionner dans le bonheur, dans le désir
Dans l'irradiation solaire du sentiment
Bercer par la folie, l'angoisse de déborder
Se perdre, laissant tomber les morceaux
La passion est la seule démence tolérée
Je suis une folle à peu près respectable
Ma manie pour les intimes
Parfois j'aimerais mourir d'overdose
Que l'amour me tue nette
Qu'on en parle plus
J'ai froid et j'ai l'urgence
decloitrer mon cœur hypertrophié
Cette vie est trop petite pour mon intensité
fatiguée de feindre la normalité
Bizarre et fière
Pas pour les regards
Ma drogue je la prends entre quatres yeux
Dans les bras des autres, un.e par un.e
Je vais avec le vent et j'aimerais juste qu'on me reconnaisse
Pour savoir si c'est bien moi.
0 notes
almaavecdestresses · 6 years
Text
Octobre 2018
Une relation, ça s'alimente.
J'ai envie de me vautrer dans toi. Par résignation.
Je ne peux pas créer à partir du vide, il me faut du grain à moudre, quelque chose à mâcher, à ruminer, à réinventer. Dans le blanc, tout paraît irréel, je ne sais plus si j'ai rêvé.Il faut m'alimenter, une perfusion. Je ne sais plus quoi rêver.
Alors dans ce flou, je saisis ce qui me tombe sous la main, je me raccroche aux branches, à celui qui traîne. Celui qui me regarde différemment. Celui qui est là. Du contact, il me faut juste du contact, c'est quand même pas grand chose. Pour ça, c'est vrai, qu'il me faut du temps. Tu en manques. Moi j'en ai trop, je suffoque, j'ai besoin qu'on pose sa main sur ma tête, qu'on pose sa main sur moi, qu'on me rassure sur mon existence. C'est au contact de l'autre, de toi que je m'en rend compte, j'existe vraiment. Ça soulage l'angoisse du rien. Autant d'émotions, autant de lumières dans le corps et puis aucun ancrage, c'est comme si je flottais dans les airs, poreuse, transparente. Fantomatique. C'est désagréable, tu comprends ? Alors je suis là, je vis des extases intenses, de la joie à propos de concepts intellectuels qui transcendent mon expérience corporelle, j'orgasmise et puis j'ai personne avec qui le partager. Personne qui puisse avoir la présence d'esprit de simplement poser une main sur ma tête, sur ma joue, sur moi et de me dire que ça va aller, que je vais pas mourir de bonheur. Que quelqu'un a vu, atteste. Sinon ça devient maniaque, personne me touche, et au sommet extatique je vois déjà la chute et j'ai envie de pleurer, je pleure déjà, je sais que je vais redescendre et y a personne pour me dire que je suis pas toute seule, personne pour être juste là, à côté. C'est pas grand chose.
Bein non, je sais pas être bien toute seule, je comprends pas bien ce que c'est que cette absurdité d'ailleurs, depuis quand est-on censé survivre tout seul ? Se suffire à soi même, être paisible, équilibré tout seul comme ça, pourquoi ? Pour mériter de plus l'être ? Ça n'a aucun sens. On naît dans la dépendance, pourquoi en sortirait-on ? On change juste d'option, parce que ceulles qui s'occupent de nous ne s'ront pas toujours là. On apprend juste à changer de cible, de source. Perpétuellement, peut être. Moi j'ai mal seul, j'ai besoin que les autres soient là sinon je manque. J'ai besoin qu'iels soient là jusqu'à ce qu'iels me saoulent. Me sortent par les yeux, jusqu'à l'envie de leur arracher la tête mais qu'iels soient là et seulement après je m'en passerai. Mais seule seule seule rien ne sert à rien. Je suis pas rassasiée des autres là.
J'ai besoin d'un endroit où décompenser librement, dans ce monde trop normal.
J'ai des hauts et puis j'ai tellement de bas et je peux vous dire à quel point c'est pas de la bipolarité, bande d'abrutis. C'est même pas borderline, c'est le capitalisme. J'ai trop de pores, j'ai trop de réceptivité, je suis envahie, j'me prends tout dans la gueule ! Alors des fois, c'est bon, c'est bon quand ça fait mal, quand on t'a coupé les jambes en te disant qu'on t'aime pas, qu'on t'aime plus, quand l'autre préfère un ou une autre, bref tout ça, des fois le coup dans le bide fait bon. BIM. BIM LA ! « Alors tu fais moins la maligne, hop on te déconnecte ton p'tit cerveau qui se croit tout puissant, à tout analyser, tout contrôler tout le temps et puis la TIENS prends toi ces émotions dans la gueule hop déconnectée ta gueule ! » C'est comme une chute, une chute à l'intérieur de soi, on atterrit sur cette sensation et immédiatement il y a une danse, y a quelque chose qui chante, qui danse, oui, qu'il est vivant, comme si he he he on narguait la mort, onh ça fait mal mais tu m'as pas tué, ça tombe mais ça danse à l'intérieur de moi. Mais alors quand c'est le caca, le pipi, le capitalisme, c'est dégueulasse. Le plus grand braquage jamais organisé, celui de nos vies. D'abord le temps, puis l'amour, c'est du vol ! Moi même j'ai l'élan d'être consommée, je suis spoliée. C'est révoltant, autant crever. Mourir pour des idées mais vite ! Si à la fin j'arrive pas à me trouver une utilité, même minimale, pour cette planète en dehors de cette merde, autant mourir tout de suite. De toute façon Valar morghulis.
Je veux pas avoir l'air sereine, personne devrait l'être dans ce monde pourri.
4 notes · View notes
almaavecdestresses · 6 years
Text
La lutte finale
Je suis d.
Le soleil a montré la voie, caressé les yeux
Un piano lointain, du fin fond d'une adolescence
Pas encore mon heure
Pourtant si fatiguée
Désabusée
Je regarde la fourmilière, comment font-iels ?
Une direction, mais quel sens, comment s'orientent-iels ?
Mon monde à 360°
Arrimée à rien
Anhédonie, même plus d'angoisse
Un silence, c'est la mélancolie
La vie vide.
12/12/2018
3 notes · View notes
almaavecdestresses · 6 years
Text
Clarification.
Ce que tu ne sais pas,
Sans doute, ce que tu ne comprends pas.
J'ai été notre amour, j'ai été nous. Entièrement. Cette force illimitée (taureau). Moi.
Oui pour moi, cette amour était ma force, l'avènement de ma puissance, de mon humanité dans ce qu'elle a de plus sensitif, de plus dévouée, de plus grand.
Tu m'as aimé, tu m'aimes encore, mais ton amour est différent. Il est une souffrance, un conflit non résolu, tu l'avouais au détour d'une phrase : « une guerre ». Notre amour, il t'a servi à nourrir ta tragédie interne, ton malheur, comme un animal de compagnie impérieux.
Je ne le voyais pas, ivre et aveuglée par le pouvoir de ma vibration.
Je croyais, encore récemment, en la forme de notre destin gravé dans le marbre. C'était un vecteur de sens, où plutôt une bouée de sauvetage devant le vide de la vie, de l'univers. Aujourd'hui j'ai appris des choses. Je sais voir, reconnaître. Il n'y a rien d'imparfait. Si tu passes ton chemin, c'est que tu n'es pas « toi », en tout cas tu refuses de l'être. Toi, tu ne sais pas que j'ai grandi. Je ne cours pas après ce qui fuit car je sais que ce qui fuit a raison. Alors je te remercie, la dernière étoile filante. Désormais libérée du poids de notre amour impossible immortel, s'il ne peut, il n'est.
C'est normal d'être perdue, instable, la matière n'est pas quelque chose de figée, jamais.
1 note · View note
almaavecdestresses · 6 years
Text
L’histoire.
Je vais raconter une histoire.
Tout a commencé bien avant qu'on se rencontre.
La vérité c'est que je l'ai appelé et qu'il m'a entendu.
On peut dire qu'on s'est invoqué.e.s mutuellement.
Personne ne savait vraiment, mais il y a eu ce soubresaut de vie. Comme une bouteille à la mer, comme un merde au monde. Nous refusions, encore sagement mais déjà, cette fatalité du destin qui ennuie, tue le flux et qui se prétend la réalité par dessus le marché.
Alors j'ai dit « Toi, toi. TOI », trois fois comme ça et c'était parti, la vie a dit d'accord, on s'en occupe, ça arrive.
Elle a bien fait son taf, saupoudrant le présent de fausses pistes tout à fait grossières, puis, comme le grand méchant loup, elle a donné le choix entre des raccourcis ou des embûches.
Bon, je ne me suis pas présentée. Brièvement, j'étais jeune, petite vingtaine, précisément : sur la fin de mes vingt-trois ans. Ça avait l'air paumé mais pas tellement, c'était juste la période d'attente avant le moment où tout se débloque et c'est bon tu t'engages dans des choses, tu sais où tu vas. Le théâtre était ma vie, puis finalement c'était trop en dents de scie émotionnels pour ma santé affective déjà instable. Mais. Y avait quelque chose à l’intérieure (de moi) qui voulait vraiment gueuler qu'il existe, du coup je voulais chanter, je voulais dessiner et sérieusement, j'allais pas rester là les bras croisés. Dans le sens où j'ai très vite compris la chanson de London Grammar « May be i'm wasting my young years » et ça m'a traumatisé, mais comme un bon coup de pied au cul. Bref, du coup la vie, en la personne de ma mère, m'a présenté l'opportunité de passer telle audition pour tel groupe de musique. Comme d'habitude, j'ai réfléchi comme ça en me triturant le cerveau inutilement, à croire que j'aime ça, et puis j'ai dit « banco », ça fait peur mais pas trop, ça semble être un truc gérable.
-Pff 'y a une amie qui me parle en même temps sur messenger mais je passe, je veux rester concentrer, c'est important.-
Alors pour retourner à mon propos, il faut savoir que chanter c'est vraiment ce que je veux faire, profondément, je le sens, je le sais. Donc, nécessairement, c'est ce qui me terrifie le plus, ce qui me paralyse. Cette fois ci j'arrive à me désengluer parce que c'est le bon ratio risques/attentes. Ni plus, ni moins. Et je ne prends evidemment pas le risque de rendre la chose réelle en préparant l'audition.
Alors j'y vais.
Je tourne encore un peu autour du pot parce que j'aime les préliminaires. Je m'étais inventé un style en choisissant une chanson que je connaissais déjà par cœur, de Marilyn (je ne sais jamais comment ça s'écrit, c'est incroyable !) Monroe : « Diamonds are a girl best friend ». Ouais, je sais pas, les paroles sont vraiment loin de moi mais cette image d’Épinal me fascinera toujours, j'avais vraiment envie d'y coller à cette époque, je préférais être une chose imaginaire, qu'un trou froid. J'y vais, donc, et je me dis mollement « nouveau groupe, nouvelles rencontres » sans grande conviction.
J'arrive en terre inconnu, un quartier où je ne suis jamais allée. C'est un voyage. D'accord. Le bus tangue comme un bateau, me donne des bouffées de souvenirs relatifs à Istanbul. Je retrouve les autres au milieu d'un parking, il y a l'amie de ma mère qui lui a parlé du groupe, ça me détend. Tout le monde est globalement vieux mais l'ambiance semble là.
Puis.
Il y a un puis. Il y a ce mec, cette personne qui descend de sa voiture, qui nous rejoint. Je croise ces yeux, il y a une pause. C'est terriblement cliché mais plus tard j'apprendrai à mettre des sens très philosophiques et quantiques, scientifiques quoi, pour légitimer cette folie. La rendre acceptable aux yeux du quidam. En fait, je ne sais même pas s'il s'agit de temps, de pause, je crois que c'est peut être au contraire ce genre de moment qui défie la temporalité et laisse entrevoir son immatérialité. Il se passe une vie dans ce regard, il se passe l'actualisation de tout le savoir du futur qui est présent et puis s'efface, comme si quelqu'un passait le film en accéléré puis rembobinait la cassette (oui, j'ai connu les cassettes vidéos, je suis née en 90) et qu'ensuite un man in black nous flashait la gueule avec sa lumière d'amnésie de l'avenir. (C'est pas comme ça que fonctionnent les règles du jeu, on est pas censé connaître la fin.) Je prends acte de ça, je sens bien que c'est louche mais on en fait jamais un pataquès sur le moment, c'est toujours après que tout prend son sens.  Alors je fais semblant que c'est rien.
C'est pas TOI que je viens de rencontrer.
0 notes
almaavecdestresses · 6 years
Text
Éventrée
Éventrée
les rêves éparpillés assassinés
Sa face au sol
Contemple la vie vide
Comme au travers des vitres
Je ne veux plus jamais souffrir comme ça
parce que je ne veux plus souffrir que par toi
2 notes · View notes
almaavecdestresses · 6 years
Text
Retrouvailles.
Toujours.
J'ai tourné la tête
Comme un animal
C'était dans l'air
Il arrive.
1 note · View note
almaavecdestresses · 6 years
Video
youtube
0 notes
almaavecdestresses · 6 years
Text
Vacuité
Est-ce moi ou le malheur qu'il ait jamais choisi ?
Je n'ai pas particulièrement envie de jouer à la tristesse,
j'en ai mon lot sans vouloir en plus me branler avec.
Je n'irai pas te chercher
0 notes
almaavecdestresses · 6 years
Text
1er janvier 2018
« Le passé est quelque chose qu'il peut voir, mais pas toucher. »
Je suis fatiguée de me transformer
Effrayée par l'immensité des possibles
Serai-je un jour à moi arrimée ?
1 note · View note
almaavecdestresses · 6 years
Video
youtube
I
0 notes
almaavecdestresses · 6 years
Text
Elle écrit des choses.
Toujours besoin de stimulant extérieur. Motivation libidinale. Histoire qu’on se raconte. Un peu esclave du fantasme, c'est le phantasme ? Lui, il avait tout laissé venir, innocemment l’intimité se déballait. Déséquilibre, il n’a rien partagé de lui. Il apprécie ma singularité. Un temps. On a tout laissé se désagréger dans l’unique scénario qu'on croyait plausible. Comme enfermés, comme pour se sauver car effrayée. Son cadre à lui maintenant. Contrôle, balisage des voies. J'ai désespérément besoin d'affection, d'être touché, d’être proche du coeur, dans l’authenticité du partage. Vacillante de cette nudité, j'ai besoin de soutien, qu’on recueille cette âme qui a si peur de perdre le lien, si peur de s’évaporer. Elle. Elle m’a interpellé. Attirée jusqu'à elle. Inconstante, elle est un mystère. Moi souvent extralucide, je ne perce rien de son secret. Elle est hermétique et perméable, sensible et absente. Je n’ai pas démêlé le vrai du faux être. Laquelle fait semblant. Elle se place, elle tranche. Je renonce à souffrir. Déception. Anxiété. Comme un trou. Seule. “À une certaine altitude, ne t’attend pas à trouver grand monde.” Agitée, elle se raccroche au branche, se jette dans les autres. Pourquoi cette sensation. Qu’est elle exactement ? Résignation. Blocage de l’énergie de vie. Ne déborde pas tu te feras taper sur les doigts.
0 notes
almaavecdestresses · 6 years
Text
Folle
J'aime le monde
Garder mon entier
Toute impossibilité est arrachement
Je peine à rassembler, à rassembler toutes mes identités
Angoisse de morcellement,
Les bouts de moi se perdent dans leurs absences
Les retrouvailles
Peut-on tenir tous ensemble ? S'il vous plaît
A la recherche d'une impossible continuité
Inadaptée, souffrante
amputée de quelque chose
Où est l'espace pour se déployer ?
Toujours se soucier du leurre
Horreur des autres, ils ne voient pas
Autrement que par les yeux
Anna-clitique
Je cherche appui
Vivre dans une chanson
Ou un miroir
Feel me
Droit au pouvoir du Jeu
Ps : tu n'as, je crois, aucune idée du point où je suis folle.
2 notes · View notes
almaavecdestresses · 7 years
Text
T’as envie de planer ? Goûte
Des carapaces et des carapaces
de mues et de mues,
la chair à vif, terrorisée.
Le vide abyssale.
Vertigineuse chute sans fin.
Cette sensation pour seule pesanteur.
(at the end there is only she)
[perdue]
A-t-elle un jour existait ?
Qu’a-t-elle perdue au juste ?
Des morceaux dans la voie lactée.
Une âme trouée (par les balles)
Une âme insaisissable,
bien trop puissante
elle déborde cette vie
Ses ridicules limites corporelles
Un trou noir, puisqu’on vous dit que c’est une galaxie.
Comment puis-je être anéantie si je suis cette source intarissable
Le magma,
l’indicible
TOUT
0 notes