Tumgik
#monologue écriture
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DIRE À QUELQU'UN DE RÉPÉTER UNE PRIÈRE ET CELA LE SAUVERA DE L'ENFER OU LUI DONNERA UNE RELATION PERSONNELLE AVEC DIEU LUI-MÊME EST UNE ERREUR.
Le premier point est que même si tu cherches Dieu, seul le Créateur décide s'il donne accès à sa personne ou pas.
Donc penser qu'on peut faire des actions pour avoir accès à Dieu de façon sûr et certaine, alors que Dieu est souverain et c'est lui seul qui a la fin à le dernier mot.
Soyons sage, mes chers amis.
Car le fait qu'on ne voit personne ressembler à Jésus depuis son départ, c'est la preuve que toutes nos religions sont dans l'erreur.
En effet, la preuve que l'on est sur le bon chemin est qu'on arrive à être comme Christ.
Non ?
N'étant pas Dieu, on ne peut donc dire ce qu'il fera suite à une prière ou suite à une action quelconque.
Respectons Dieu en le laissant faire ce qu'il veut, comme il le veut.
Notre rôle, en tant qu'être humain, est de rechercher le Créateur.
Le rôle de Dieu est de savoir si je suis humble ou si je suis sincère, afin de me faire la grâce d'accéder à lui ou pas.
Que chacun reste donc à sa place.
Car nos religions, nos dirigeants spirituels humains parlent trop à la place de Dieu, alors qu'on ne voit personne avoir une vie similaire à celle de Christ.
Preuve que l'on dit des mensonges, en réalité.
Car si tu disais la vérité, ce que tu crois ou ta foi, t'aurait libéré, au point de ressembler au Seigneur Jésus-Christ.
Donc si après 2000 ans, on ne voit personne devenir comme Jésus, c'est que l'on croit des mensonges, tout simplement, ou encore que personne n'est sérieux.
Il est temps d'arrêter de parler à la place de Dieu, mes chers amis, et de ne faire que ce que le Créateur attend de nous, en suivant notre propre conscience ou encore en suivant son esprit qui est en chaque être humain.
Alors l'Éternel dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. - Genèse 6:3 LSG
Quand tu pries, tu ne sais qu'à travers la réponse de Dieu où tu en es vraiment.
Trop de personnes prient sans attendre de réponse de la part de Dieu.
La prière est un dialogue et non un monologue, cher ami(e).
Il y a trop de personnes qui parle de Dieu, sans connaître Dieu comme Jésus connaissait son Père.
C'est une honte dans ces temps de la fin.
En effet, il y a trop de connaissance sur Dieu aujourd'hui, pour se permettre de ne plus vivre au même niveau que le Seigneur Jésus-Christ.
Tu sais, Jésus avait une telle assurance.
Quand tu as une véritable relation avec Dieu, tu ne peux qu'être rempli d'assurance, cher ami(e).
Ton assurance ne vient pas des manifestations visibles de Dieu dans ta vie personnelle, car on ne regarde pas aux choses visibles.
Ton assurance vient de ta relation permanente, intime et profonde avec Dieu lui-même.
Il répondit : "Les Écritures disent : Le pain seul ne rassasie pas, mais la vraie vie se trouve dans toute parole qui sort constamment de la bouche de Dieu." - Matthieu 4:4 TPT
Quand tu connais Dieu ainsi, tu es capable de tout, comme le Seigneur Jésus-Christ avant nous.
Le savais-tu ?
Alors qu'attends-tu pour vivre cela, cher ami(e) ?
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judahsequois · 1 year
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Je suis époustouflé par la façon dont les jeux vidéo sont utilisés comme support d'expression artistique
Je ne dis pas cela très souvent; les jeux vidéo ont un certain cliché. Mais les jeux indépendants en particulier - ceux que vous devez vraiment rechercher - m'époustouflent toujours. J'ai déjà fait un post sur le disco Elysium et combien j'aime ça, mais il y en a d'autres. Disco Elysium exprime la condition humaine dans le contexte du monde moderne et se présente sous cette forme existentialiste, triste et belle. Une autre de mes fixations est Cruelty Squad, dont il est beaucoup plus difficile de parler. Comme son nom l'indique, c'est un jeu incroyablement cruel. Il a l'air hideux, ultra-violent, bizarre, et la plupart des gens pensent qu'il a été fait comme une blague et le posent peu de temps après avoir commencé à le jouer. Et ils ont peut-être raison ! Mais cette présentation vraiment vraiment vraiment étrange était absolument parfaite pour ce qu'elle essayait de transmettre (si elle essayait de transmettre quelque chose bien sûr). Il montre un monde où la valeur de la vie humaine est devenue inexistante et présente une humanité future incroyablement décadente et imparfaite. C'est une critique de la théorie de l'économie générale de Georges Bataille et de l'idéologie du Laisez-faire en présentant un monde dans lequel ces philosophies sont véritablement absolues dans le monde. L'écriture est vulgaire, grossière et absolument spectaculaire. Je garde toujours un œil sur la bonne écriture dans n'importe quelle forme de média. Voici une partie d'un monologue de la fin avec une écriture absolument incroyable -
"Un point à l'horizon, une scène fondante de ton enfance. Ta mortalité se montre. Une dérive effrénée vers le néant, une biologie vouée à une boucle récursive infinie. Des dents avec des dents avec des dents. Croquez. Senteur sereine d'une ville côtière, chaleur du soleil. Larmes amères. Soif de pouvoir. C'est là que vous avez abandonné vos rêves. Vous êtes un individu fortuné, un vortex en expansion de traumatismes pathétiques. Enfin un beau putain de singe nerveux. Une âme pure est née, ses neurotransactions bégayer en être. 30583750937509353 opérations par nanoseconde. La beauté échappe à votre esprit poreux.
"La valeur de la Vie est négative. L'équilibre de l'être est tourné de 38 degrés. La surface est pleine de fissures, une lumière turgescente brille à travers. Des corps primordiaux charnus roulent lentement sur la pente. Vous seul glissez vers le haut, d'un pas céleste. Vous devenez embelli, une figure sainte. Votre idiotie immaculée révèle un chemin sûr à travers le brouillard impénétrable de la Vie. Votre épée émoussée coupe à travers les faibles tendons et les membranes du jardin de la corruption. Asseyez-vous sur le trône du contentement et du ferment. Inspectez l'éternel ciel bleu de votre royaume. Vous arrivez à une réalisation. Vous ramassez un oignon et commencez à l'éplucher.
C'est incroyablement étrange, et je pense que cette étrangeté est intentionnelle.
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ecriture-femme · 2 years
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Écriture Féminine : A Woman’s Writing.
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Bustling crowds, silent sleepers. In the midst of dawn, the woman sat by the mahogany windowsill. The scent of nicotine kisses the air as her pen dances upon the worn-out pages of a book. There, the woman writes.
Not much is there to be known of the mysterious writer. She goes by the pseudonym; Juliet Rose Atwood. A touch of je ne sais quoi trails each sentence she writes, perhaps it is in the way that she tells the tale of girlhood or the way she mocks those who live within the convents of society’s norms. A desire for liberation runs through her vein as she strides towards freedom.
Rumor has it that the woman resembles characters seen in literature and film, namely; Amy Dunne of Gone Girls, Lisa Rowe of Girl Interrupted, Astrid Leong of Crazy Rich Asians, Priscilla as written by Daniel Caesar in ‘Who Hurt You?’
Born under the Taurean constellation, her mind is sharp and jagged with thoughts that frighten yet fit those who are lucky enough to catch a glimpse. Her mind is an endless pit of thoughts, from monologues to critiques, a thinker is what she is. Although, a special place in her mind is reserved for feminist journals, philosophical theories and literature. To please her ears, she mainly listens to Arctic Monkeys, Cigarettes After Sex, Lana del Rey, TV girl and Jhene Aiko but her music taste remains as broad as the horizon.
Take this as a warning sign, the woman and her writings are not for the faint of heart. You may choose to leave upon your own discretion should you feel the need to, or don’t. The choice is all yours to make after all.
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almaavecdestresses · 6 years
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Octobre 2018
Une relation, ça s'alimente.
J'ai envie de me vautrer dans toi. Par résignation.
Je ne peux pas créer à partir du vide, il me faut du grain à moudre, quelque chose à mâcher, à ruminer, à réinventer. Dans le blanc, tout paraît irréel, je ne sais plus si j'ai rêvé.Il faut m'alimenter, une perfusion. Je ne sais plus quoi rêver.
Alors dans ce flou, je saisis ce qui me tombe sous la main, je me raccroche aux branches, à celui qui traîne. Celui qui me regarde différemment. Celui qui est là. Du contact, il me faut juste du contact, c'est quand même pas grand chose. Pour ça, c'est vrai, qu'il me faut du temps. Tu en manques. Moi j'en ai trop, je suffoque, j'ai besoin qu'on pose sa main sur ma tête, qu'on pose sa main sur moi, qu'on me rassure sur mon existence. C'est au contact de l'autre, de toi que je m'en rend compte, j'existe vraiment. Ça soulage l'angoisse du rien. Autant d'émotions, autant de lumières dans le corps et puis aucun ancrage, c'est comme si je flottais dans les airs, poreuse, transparente. Fantomatique. C'est désagréable, tu comprends ? Alors je suis là, je vis des extases intenses, de la joie à propos de concepts intellectuels qui transcendent mon expérience corporelle, j'orgasmise et puis j'ai personne avec qui le partager. Personne qui puisse avoir la présence d'esprit de simplement poser une main sur ma tête, sur ma joue, sur moi et de me dire que ça va aller, que je vais pas mourir de bonheur. Que quelqu'un a vu, atteste. Sinon ça devient maniaque, personne me touche, et au sommet extatique je vois déjà la chute et j'ai envie de pleurer, je pleure déjà, je sais que je vais redescendre et y a personne pour me dire que je suis pas toute seule, personne pour être juste là, à côté. C'est pas grand chose.
Bein non, je sais pas être bien toute seule, je comprends pas bien ce que c'est que cette absurdité d'ailleurs, depuis quand est-on censé survivre tout seul ? Se suffire à soi même, être paisible, équilibré tout seul comme ça, pourquoi ? Pour mériter de plus l'être ? Ça n'a aucun sens. On naît dans la dépendance, pourquoi en sortirait-on ? On change juste d'option, parce que ceulles qui s'occupent de nous ne s'ront pas toujours là. On apprend juste à changer de cible, de source. Perpétuellement, peut être. Moi j'ai mal seul, j'ai besoin que les autres soient là sinon je manque. J'ai besoin qu'iels soient là jusqu'à ce qu'iels me saoulent. Me sortent par les yeux, jusqu'à l'envie de leur arracher la tête mais qu'iels soient là et seulement après je m'en passerai. Mais seule seule seule rien ne sert à rien. Je suis pas rassasiée des autres là.
J'ai besoin d'un endroit où décompenser librement, dans ce monde trop normal.
J'ai des hauts et puis j'ai tellement de bas et je peux vous dire à quel point c'est pas de la bipolarité, bande d'abrutis. C'est même pas borderline, c'est le capitalisme. J'ai trop de pores, j'ai trop de réceptivité, je suis envahie, j'me prends tout dans la gueule ! Alors des fois, c'est bon, c'est bon quand ça fait mal, quand on t'a coupé les jambes en te disant qu'on t'aime pas, qu'on t'aime plus, quand l'autre préfère un ou une autre, bref tout ça, des fois le coup dans le bide fait bon. BIM. BIM LA ! « Alors tu fais moins la maligne, hop on te déconnecte ton p'tit cerveau qui se croit tout puissant, à tout analyser, tout contrôler tout le temps et puis la TIENS prends toi ces émotions dans la gueule hop déconnectée ta gueule ! » C'est comme une chute, une chute à l'intérieur de soi, on atterrit sur cette sensation et immédiatement il y a une danse, y a quelque chose qui chante, qui danse, oui, qu'il est vivant, comme si he he he on narguait la mort, onh ça fait mal mais tu m'as pas tué, ça tombe mais ça danse à l'intérieur de moi. Mais alors quand c'est le caca, le pipi, le capitalisme, c'est dégueulasse. Le plus grand braquage jamais organisé, celui de nos vies. D'abord le temps, puis l'amour, c'est du vol ! Moi même j'ai l'élan d'être consommée, je suis spoliée. C'est révoltant, autant crever. Mourir pour des idées mais vite ! Si à la fin j'arrive pas à me trouver une utilité, même minimale, pour cette planète en dehors de cette merde, autant mourir tout de suite. De toute façon Valar morghulis.
Je veux pas avoir l'air sereine, personne devrait l'être dans ce monde pourri.
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plexussolaire · 4 years
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Arrêtez le monde, je veux descendre
MES PARENTS: Mais on est là, nous.
MOI: Non, non, non, vous vous trompez, je suis toute seule face à mon travail, face au fait qu’on est payé au lance-pierre, que les primes arrivent quatre mois après le début de l’année, qu’on doit regarder dans le blanc des yeux des gamins handicapés ou autistes qu’on est pas formé pour aider et qui se sentent abandonnés, je suis seule parce que la nation entière va être reconfinée et que nous on va quand même aller bosser, sans avoir que le droit de travailler et garder les gosses, mais sans pouvoir parler avec les collègues, je suis seule et ça ne me fait plus rire qu’on nous isole comme ça, qu’on ne puisse plus jouir de la liberté d’un sport collectif, d’une vie associative, d’une rencontre avec des potes, qu’on ne puisse plus nous épanouir dans autre chose que ce putain de travail qui nous prend toutes nos journées et qui nous laissent essoufflés devant la télé le soir, devant les infos où Blanquer dit que nous sommes choyés, qu’on est prêts, avec la peur au ventre que cette fois ce soit la bonne, et qu’on l’ait chopé pour rien ce COVID à la con puisqu’on ramasse les 90 copies de gosses qui ont croisé 600 autres gosses en jouant à collé serré dans les couloirs. Je vais être aussi très seule lundi matin face à mes gamins pour leur parler de la liberté d’expression alors que des manifestations contre la laïcité à la française ont lieu jusqu’au Bangladesh, et que l’inspection n’est autre qu’un corps d’une institution complètement ravagée qui ne viendra jamais à mon secours si on m’attaque, mais sera au rendez-vous pour me sanctionner. 
Je suis seule dans le noir parce que confinée, je suis seule face à mes troubles du comportement alimentaire, face à mes traumatismes d’enfance, face à l’absence d’amour, je suis seule face à la violence froide du regard de certains hommes, je suis seule face aux chiffres, je suis seule face à mes souvenirs qui sont en train d’éclater comme des fruits trop murs qui s’écrasent au ralenti sur le sol, je suis seule face aux témoignages des soeurs qui ont vécu des agressions sexuelles, je suis seule face aux informations que je prends sur le viol, sur l’inceste, sur la violence passive, sur la mémoire traumatique et tous ces maux que je veux connaître pour que jamais personne de mon entourage n’en souffre à nouveau, je suis seule face à l’effondrement et le déni du monde face au changement climatique, je suis seule dans un monde où 32 pays ont signé un pacte pour lutter contre l’IVG et qui de toute façon va tellement se réchauffer que j’aurais pas le temps d’avoir envie ou non d’avoir des gosses puisqu’ils n’auront pas la possibilité de l’habiter. Je suis seule parce que tout ce que je peux faire au quotidien n’arrêtera aucune multinationale, aucun lobby, aucun feu de forêt, aucune fonte des glaces. Je suis seule parce que vous me dites : “oh mais ça va, tu es trop consciencieuse, tu n’as pas à tout porter sur le dos.” Parce que vous me dites “oh c’est bon”, ou “tu exagères”. Je suis seule parce que vous me jugez et vous me faites taire au lieu de m’écouter. Je suis seule. Putain de merde.
J’AI LE DROIT DE ME SENTIR COMPLETEMENT DEPASSEE EMOTIONNELLEMENT.
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reveriesdechevet · 5 years
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Atelier d’écriture/partie
Proposition d’écriture : Distribution de « titre de roman » au hasard. À partir de ce titre faire émerger un incipit, un personnage, un portait, un univers…
Mon titre pioché dans la pile : "trouversavie.com"
« J’en ai rien à faire de trouver ma vie ! J’en ai rien à faire de trouver quoi que ce soit, mon Paco ! Tu cherches pas, t’es tranquille, tu trouveras pas ! T’inquiètes écoute-moi, j’ai raison, je te dis, haha ! 
Moi j’ai pas… j’ai pas le temps de jouer le jeu… le jeu du bonheur, le jeu de la sérénité, le jeu du développement personnel, du yoga, de la méditation et de la communication non violente.
J’ai pas le temps. Point ! 
Hein ? j’entends pas ! Quoi ? 
Parle plus fort !
Oui, oui, oui. 
Oui. Et bien tant pis ! Je connaitrai jamais le Nirvana et les portes de la jouissance et bien, elle resteront fermées pour bibi… oui bah c’est comme ça ! On peut pas tous être… Il faut que… Allô ? Allô ? ALLÔ ?
Je sais pas si tu m’entends encore mais je continue quand-même. Il faut que tu saches que je veux pas que sur ma pierre tombale… ALLÔ ? OUI ! MA PIERRE TOMBALE ! Et bien, je veux pas qu’il y ait écrit « Ici gît Bernard Picard, dit Billy, il mangeait beaucoup de légumes verts et savait faire son salut au soleil comme Bouddha lui-même ! 
Quoi ? C’est pas Bouddha, le yoga? C’est qui ? Il vient du même endroit en tout cas… bon bah, c’est son voisin alors, t’as compris ! Ou son neveu ! Haha ! 
Écoute, avant que je raccroche, je te dis, ton site de rencontre à la con, tu sais où tu peux te le mettre hein ? Je te dis ça gentiment, avec amour mon Paco, te vexes pas !
Il faut bien comprendre que la nenette de ma vie, celle qui me fera oublier tout le reste, je la rencontrerai pas sur un profil internet ! Je likerai pas sa photo sur Google ! Ok ? 
Non, non. Non.
Ma nenette à moi, ma meuf, elle me clouera sur place. Genre, K.O le Billy. Plus rien dans le cerveau, tout sera parti dans le corps, le coeur, le sang y bouillonnera comme une marmite et y me fera exploser. Sur le pavé, des morceaux de ton vieux Billy. Ma nenette à moi, ma meuf, elle sera tellement classe que quand elle passera devant mon épicerie, elle fera tomber les grilles du magasin ! Que même je viens de les changer ces grilles, qu’elles sont encore raides comme du bois ! Et bien elles feront pas le poids devant le charisme de ma nenette ! CRAC ! À terre tout le monde ! Ma nenette, en plus d’être classe comme la beauté elle-même, elle sera tellement drôle, mais tellement marrante que les copains du bistrot, se pisseront dessus de rire à chaque fois qu’elle leur racontera une blague ! Elle sera comme ça ma nenette ! Elle sera tellement, mais tellement faite pour moi, qu’on pensera tous les deux être des jumeaux, mais attention pas des vrai hein, quoi… t’as compris ! 
Alors ton site à la con, il arrive pas à la cheville de ma Rita, ma Pauline ou j’en sais rien, elle portera le nom qu’elle aura choisi. Comme moi j’ai choisi.
Allô ?
Allô ? T’es plus là mon Paco ?
Ça a coupé encore ? Saleté de machine ! »
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drqueenb · 6 years
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Autre Temps
Quelle est l’heure de la rencontre? Le moment précis où les voix se superposent et les peaux se compriment? L’instant volatile où le coeur de l’un s’arrête et celui de l’autre trépide? Est-ce bientôt déjà jamais l’heure? Au creux du cadran horizontal, les corps sont des aiguilles qui souvent se touchent, se rapprochent et parfois s’ignorent. Au tréfonds de l’écran vertical, les âmes s’effleurent, s’épaulent ou se séparent. Et au milieu, c’est le vortex du non-temps, du temps infinitésimal qui se déploie en se dissolvant, qui s’exprime en se décalquant et tout devient juste, aussi juste que mon reflet est faux et aussi faux que mon écho est juste. Le techno nous instaure et nous rassure. Effondrement de l’intérieur de nos subjectivités de pacotille. Je ne vaux que par intermittence médiatisée. Et lorsque je déconnecte, je meure à mes mois et je me perds dans mon humble égo 3-dimensionné. Être ensemble autrement, avec soi, maintenant. J’essaie toujours encore. 
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alexar60 · 3 years
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Poème
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-          Mais c’est moi qui ai écrit ça ? Non, je ne te crois pas ! 
-          C’est pourtant la vérité, murmurai-je.
Je récupérai la caméra déposée sur la commode et, après l’avoir branchée sur la télévision, je démarrai le film. Elle resta muette, attentive. Soudain, elle garda la bouche grande ouverte en se découvrant sur l’écran. J’avais filmé juste après qu’elle se soit levée du lit. Elle était en sous-vêtements, petite culotte en coton et t-shirt moulant. On distinguait la pointe de ses seins à travers le tissu.
Elle se vit marcher tel un robot dans le couloir. Elle ouvrit le tiroir de mon bureau et sortit un cahier. D’ailleurs, elle m’avait surprise car personne ne savait que j’avais encore des cahiers vierges dans ce tiroir. Il faut dire que je ne l’ouvre plus depuis que j’utilise un ordinateur pour écrire. On pouvait entendre ma voix l’appeler. Je n’aime m’entendre parler, cependant, elle ne porta pas attention à mes appels et continua de s’observer. Elle entra dans la salle à manger, prit un stylo à côté du téléphone fixe et commença à écrire.
Tout en gardant un œil sur l’écran, elle détailla ses mots sur le papier qu’elle tenait toujours dans la main. En fait, elle ne reconnaissait pas son écriture ni même la langue dans laquelle elle avait écrit. C’était du latin ; j’avais reconnu certains mots tels que « quoque » ou « amo». Néanmoins, ses vers étaient incompréhensibles et je regrettais avoir arrêté l’étude de cette langue dès la cinquième, préférant le grec, plus compliqué et plus noble.
J’avais posé la caméra pour me recoucher. Elle continua de tourner, ainsi on pouvait la voir écrire entièrement jusqu‘à ce qu’elle s’effondre brutalement. Sa tête tomba sur la table. Elle garda le stylo dans la main. Elle restait endormie, j’accélérai le visionnage. Puis, tout s’arrêta subitement. Elle ne sut pas comment elle a fait pour retourner dormir.
-          Je… je ne sais pas quoi dire, soupira-t-elle.
Un sanglot envahit le timbre de sa voix. C’était une telle évidence qu’elle voulait pleurer de honte car elle ne contrôlait rien de son propre corps. Je la pris dans les bras, je la rassurai. Elle inspira fortement pour retenir ses larmes. Dès lors, je demandai si elle n’avait pas de douleurs.
-          Si, mal aux cervicales et à la tête quand je me réveille, répondit-elle.
-          C’est peut-être lié, ne crois-tu pas ?
-          Peut-être… surement !
Cela faisait plusieurs jours que ce problème durait. Elle se levait en pleine nuit, très souvent vers trois heures du matin. Elle partait écrire des poèmes dans différentes langues. Je reconnus du vieux français, de l’anglais mais aussi de l’allemand. Ensuite, elle s’endormait subitement avant de retourner se coucher. Elle se levait toujours à moitié perdue, persuadée avoir rêvée… et avec un atroce mal de crâne.
Quelques jours plus tard, elle prit rendez-vous chez son médecin traitant. Ce dernier lui conseilla un psychanalyste. Il suspecta un burnout ou au moins, une dépression liée à un quelconque évènement. Par précaution, ma compagne fit quelques tests et prises de sang qui n’apportèrent aucune réponse.
Lorsque le psychologue regarda les vidéos prises, il ne montra rien de sa surprise. En fait, il avait face à lui, un cas extrêmement intéressant. Il lut  les poèmes, fit quelques recherches et grâce à ses contacts, il découvrit des ressemblances avec des auteurs célèbres. Il y avait du Esope dans certains poèmes, du Victor Hugo dans d’autres, il y avait aussi le style de Goethe. Un nom retint particulièrement son esprit car il était présent sur certaines feuilles, posées comme s’il s’agissait de l’auteur des poèmes.
-          Qui est exactement Ann Finch ?
-          Justement, je ne sais pas, répondit-elle.
-          C’est étonnant que vous ne sachiez pas qu’Ann Finch était une poétesse anglaise. Ce qui me surprend, c’est que vous signez son nom et les poèmes sont en français. Un peu vieillot mais en français tout de même.
Elle ne répondit pas à sa réflexion. Elle sentit une certaine hostilité, se demandant si elle avait inventée tout ça. Aussi, il proposa d’organiser une séance d’hypnose. Il ne savait pas ce que cela donnerait, alors, il invita un collègue spécialisé dans cette méthode. Mon amie accepta à condition que je sois présent. La séance fut riche et me stupéfia.
Elle était assise dans le canapé de travail, le psychiatre face à elle laissait pendre un pendule qu’elle suivait du regard tout en écoutant ses mots. Il annonça qu’il arrêterait, puis il compta jusqu’à trois l’obligeant à fermer les yeux. Le silence ambiançait le cabinet. Tout en prenant des notes, l’autre psy suivait à côté de moi la séance. Il avait posé un magnétophone sur une table basse, à gauche de mon amie, ainsi qu’une caméra sur le bureau pour filmer l’hypnotiseur et sa patiente.
Elle demeurait assise, les genoux collés, les mains sur les cuisses. Le médecin proposa revivre  cette nuit. Soudain, son visage perdit son calme tout en gardant les yeux fermés. Elle respira fortement par coups saccadés, elle se mit à parler dans une voix bien plus grave:
-          J’ai besoin d’écrire, j’ai besoin d’écrire ! J’ai besoin d’une plume ! Je tuerais pour une plume !
-          Qui êtes-vous ? demanda le psychanaliste.
-          Et toi, qui es-tu pour poser la question ?
L’homme se présenta, annonça ses qualifications, faisant rire mon amie qui gardait toujours les paupières fermées. Je déglutis à l’annonce du nom qu’elle prononça.
-          Je m’appelle François Villon.
-          Vraiment ? Alors vous pouvez nous réciter la ballade des pendus ?
Dans un français parfait, elle entreprit un long monologue, prenant aussi la forme, et l’expression nécessaire lorsqu’elle dit : « Mais priez dieu que tous nous veuille absoudre ! ». J’entendis le psychiatre racler sa gorge avant de susurrer à mon oreille qu’elle n’oublia aucune strophe, surtout que le poème est long. Encore plus surprenant, elle ajouta un passage inconnu à la ballade.
L’hypnotiseur mit fin à la discussion en avançant le temps d’une semaine. A ce moment, mon amie se présenta comme un poète portugais totalement inconnu. Puis, elle devint Charles d’Orléans avant de prononcer le nom d’Ann Finch pour la première fois. Toutefois, ses discussions n’apportèrent rien d’intéressant. Le spécialiste continua à remonter dans le temps de mon amie. Il y avait au moins un poète par jour. Et enfin, nous eûmes la réponse à ses possessions.
-          Je suis chez Amélie, dit-elle.
Je me souvenais de cette soirée. Je n’y avais pas été car j’étais invité à voir un match de football avec des amis dont le frère d’Amélie.
-          On boit, on rit énormément. Et nous discutons sur la mort, l’au-delà et la vie après la mort… Oui ? Une partie de ouija ? (un sourire marqua soudainement son visage) Je suis d’accord, c’est excitant ! … Nous nous installons autour de la table, Mélanie revient avec un tableau qu’elle pose devant nous. On se tient par la main. C’est Christelle à ma droite et Léa à ma gauche. Nous commençons la séance dirigée par Amélie… Je ne sais pas, j’ai comme un souffle derrière mon oreille. Je me sens faillir pourtant je ne m’endors pas. Je crois que c’est l’alcool. Et…
Je retins mon souffle, écoutant ses explications avec attention. Elle garda le silence pendant quelques secondes avant d’affirmer :
-          Je peux enfin réécrire. Quel bonheur ! Quel bonheur de me sentir vivante !
-          Qui êtes-vous ?
-          Mary Finch, dit-elle.
-          Pourquoi êtes-vous en elle ? demanda-t-il avec le plus grand calme.
-          Parce que son esprit a laissé la porte ouverte.
-          Je vais vous demander de ne plus la déranger.
-          Je comprends, dit-elle. Mais à une condition. Je voudrais écrire un dernier poème.
Il tendit un crayon et un carnet. Elle se mit tout-à-coup à griffonner, raturant, corrigeant. Elle prit son temps. Puis, elle signa de son nom avant de quitter sans prévenir. Mon amie tomba brusquement sur le côté. Toutefois, elle se réveilla lorsque le psychiatre lui ordonna d’ouvrir les yeux. Elle ne comprit pas pourquoi elle tenait un crayon dans une main et un carnet dans l’autre. Elle me regarda avec de gros yeux hagards avant de se lever et de réaliser qu’elle avait mal au cou. Elle comprit que cela avait recommencé.
Nous quittâmes le cabinet après avoir remercié les deux psychanalystes. Depuis ce jour, elle ne se lève plus la nuit pour écrire. Par contre, j’ai engueulé Amélie pour lui dire ce que je pensais de ces conneries de « ouija ».
Alex@r60 – août 2021
Photo: Auteur inconnu
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underwaterbrother · 3 years
Note
WAOUH!!!!!!! merci d’avoir répondu aussi vite et de manière aussi détaillée!!!!! c’était très touchant à lire, et j’ai particulièrement aimé « le théâtre comme une forme de poésie tendre, dure et très humaine » !!! tu as mis des mots sur ce que j’avais ressenti sans parvenir à l’exprimer!! de quelle façon est-ce que ça a changé ta façon d’écrire? c’est vrai que juste la fin du monde est une pièce tout simplement phénoménale… j’ai pleuré en la lisant (je ne peux même pas m’imaginer ce que ça me ferait de la jouer…!). La scène 10 de la première partie, en particulier, et le monologue d’Antoine, ou encore l’épilogue…. (& « Un jour, je me suis accordé tous les droits. » lives in my head rent-free). et toi?? d’ailleurs, dans quel contexte fais-tu du théâtre (loisir, en troupe, de profession, … ) ? bref, j’espère que t’as passé une bonne journée!
ps: btw j’adorerais qu’on en parle plus en DM, mais je dois encore faire un peu de rangement dans mon blog lol je n’y ai pas touché depuis 2019 et ça se voit jpp
De rien ! Mon écriture est beaucoup plus dure, saccadée et poétiquement imagée depuis, je suis beaucoup plus dans la pensée de mes personnages j'ai l'impression, comme un dialogue éternel. Oui Juste la fin du monde est un bijou, je suis toujours autant transportée et émue en relisant la pièce après des années... Je n'ai pas un passage préféré tant il y en a que j'aime mais il est vrai que les monologues d'Antoine et La mère sont particulièrement touchant. Je suis en formation pour devenir comédienne pro, je joue dans une petite troupe et avec mon école ! Oui, j'ai passé une bonne journée, j'espère que toi aussi ! (Ahah, ne t'inquiètes, mon blog aussi est complètement désorganisé et sans aucune ligne éditoriale)
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poumpatate · 4 years
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Bon faut pas me lancer sur le sujet du "les enfants d'aujourd'hui savent plus lire" parce que ça me met hors de moi et je me lance dans un monologue de haine envers les nouvelles ré-écritures du Club des 5.
Mais si vous souhaitez faire découvrir Arsène Lupin à un enfant (genre 10 ans) de votre entourage mais ne le sentez pas encore capable de s'attaquer à l'œuvre originale (ça arrive et c'est pas grave, chacun son rythme de lecture), Sherlock, Lupin et Moi de "Irène Adler" c'est genre vraiment chouette.
L'auteur imagine l'adolescence de Sherlock Holmes, Arsène Lupin et Irène Adler, une adolescence pendant laquelle ils seraient amis et résoudraient des enquêtes ensemble.
Faut certes pas chercher la logique, mais en attendant j'ai adoré !
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darkpalmor · 4 years
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4 JANVIER  2021
Louis Armand, on continue !
Écriture brève (10-15 minutes maximum) : Point de vue. Prendre le point de vue d’un objet familier et raconter ou décrire (en monologuant ou en s’adressant à quelqu’un) des moments de sa vie quotidienne, son environnement, ses états d’âme, etc. Objet imposé : Un masque spécial anti corona virus.
J’en ai marre de toi et de ton menton ! Ça me gratte à chaque fois que tu bouges, tu es mal rasé et c’est dégoûtant. Et puis d’abord, ce n’est pas comme ça qu’il faut me porter. Sur le nez ! Pas sous le menton ! Sous prétexte que tu as de la buée sur les lunettes, tu n’arrêtes pas de me tripoter, de me monter, de me descendre, de me pincer, et tu as les doigts sales ! Je vais te dire un truc, un truc médical : je sens l’odeur de gras à travers mon tissu. Tu sens le kebab ! Et le kebab qui a été touché par n’importe qui, ça laisse des traces. J’ai l’oreille fine, moi, pas comme toi avec mes élastiques qui te les déforment. J’entends grattouiller les petits virus qui s’agitent et qui essaient de percer ma membrane délicate. Étant donné que tu ne m’as pas changé depuis trois semaines, vieux radin, tu peux être sûr que tu vas tomber malade. Et je sais bien que je finirai mal, moi aussi : je t’ai déjà vu balancer sur le trottoir mes deux prédécesseurs, c’est dégoûtant. Moi, je suis un professionnel, toi un amateur : c’est toi qui devrais m’écouter. Chirurgical, que je m’appelle, pas à gaz, ni de carnaval. Allez, je m’arrache. Autant périr volontairement que de rester coincé sous un tel abruti. Je me concentre sur l’élastique de gauche, il va péter, et tu te retrouveras bien bête avec un mouchoir pendouillant sous ta sale tête. Adieu, voyou.
Gladys G. Je suis seul dans le noir, traînant dans la poussière avec de vieux objets... Quand soudain je suis aveuglé par la lumière. Une main me prend, je ne comprends rien à ce qui se passe. Cette main me met sur son nez, sa bouche aussi est prise. Elle me porte toute la journée sans faire attention à moi, me pince constamment sans savoir ce que je ressens, ne me demande pas si je suis bien installé et le pire du pire c’est quand elle me retire et qu’elle me jette comme si je n’étais pas vivant... Quelle honte de me traiter ainsi, elle oublie que je la protège alors qu’elle me maltraite, sans moi ils seraient sans protection envers ce virus de malheur... 
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Gonflette (10-15 minutes) : La bonne farce ! Farcir un court texte initial en y insérant des éléments, mais sans supprimer ni modifier un seul des mots de la phrase de départ. On n’ajoute rien avant le premier mot, rien après le dernier mot, mais on a le droit de changer la ponctuation, couper la phrase originale en phrases séparées, et d’insérer des mots où l’on veut, changer un nom commun en nom propre, pourvu que l’orthographe de chaque mot soit absolument respectée. Voici une phrase à qui vous ferez de la musculation : « Comme il faisait une chaleur de 33 degrés, le boulevard Bourdon se trouvait absolument désert. » C’est la première phrase d’un roman inachevé de Gustave Flaubert publié en 1881 à titre posthume, Bouvard et Pécuchet.
Jacques B. Comme il neigeait fort sur la grand-route, j’ouvris grand mon parapluie - j’en avais un, volé sans doute au seau planté à l’entrée de la salle des profs du lycée que je quittais, à peine retrouvé au retour des vacances de Noël. Il faisait blanc à Chambéry. Je rêvais de rivières, de grenouilles et d’infinis pâturages. Mais de grenouille, pas une, et pas de pâturage. Les tours de béton gris folâtraient parmi les pylônes à haute tension. La neige était épaisse, collante, d’une chaleur flasque. S’épaississant, elle formait un gruau étrange, presque de boue. Je parvins à peine à me frayer un chemin parmi les trentenaires inscrits pour une étrange course de côte organisée par le conseil municipal - pensez donc : une course en baignoire à rame, dans le sens de la montée, et dans la neige. J’eus deux ou trois hoquets dont je me remis par degrés. Le boulevard se vida peu à peu des baignoires. Un plombier, dans sa voiture balai, suivait de loin l’étrange convoi. Moi, qui avais toujours voulu apprendre la vielle à roue pour la seule joie du bourdon, je ne trouvais rien qui valût d’être bouleversé. Je, qui est un autre, se trouvait ici et alors absolument désert.
Marie CH. Comme à son habitude sur notre planète bien aimée, le soleil se revêtait d’une enveloppe bleutée au milieu de l’année. Signe de son équinoxe annuelle, il faisait voleter ses rayons dans l’atmosphère, nous donnant l’impression de baigner dans une chaleur de 33 degrés. Perdu dans une nage aérienne, tout le monde dansait au-dessus du boulevard Bourdon. Néanmoins se trouvait toujours, loin de cette activité passionnelle que la foule partageait chaque été, un lieu reculé. Qui connaissait aussi la chaleur de notre étoile mais absolument pas la joie des chorégraphies endiablée. Ce lieu si calme et protégé de tous, se nommait tendrement le désert.
Gladys G. Comme il faisait beau, sur la plage il faisait une chaleur étouffante, plus de 33 degrés à l’horizon ! Une belle journée s’annonçait sur la plage d’Espagne ! Hélas quand je me réveillais je me trouvais au boulevard bourdon, absolument dépourvu de que qui m’arrivais car cela était si réel mais tout était désert...
Comme d’habitude Gustave avait trop bu. Il faisait pitié à voir, une loque écrasée par la chaleur du pack de Kro de chez Lidl. La bière en 33 centilitres, même à 5 degrés, quand on en prend une douzaine, ça le fait bien. Il regarda le boulevard désert, qui lui foutait le bourdon rien qu’à imaginer qu’il se trouvait encore à une heure de marche de chez lui, à condition d’aller droit. Il était absolument raplapla quand il s’écroula, dégueulant sur le bitume, et l’esprit plus ensablé qu’un désert.
Comme ci comme ça, et toi ? Moi c’est pareil. Il fait beau, alors… La conversation se faisait molle, les deux amis n’avaient plus rien à se dire. Une fois de plus ils s’apercevaient que leur prétendue amitié avait fondu comme boule de neige à la chaleur d’un poêle à charbon. Ils revoyaient leurs 33 ans de relation amicale, et comprenaient que par degrés elle s’était diluée dans l’indifférence et les habitudes. Le pire, c’est qu’ils s’en étaient rendu compte, mais avaient laissé dégénérer la situation. Le bourdon de la cathédrale les rappela à la réalité, sordide : ils devaient se quitter, pour de bon. Jacques trouvait que c’était dommage, Bernard aussi. Absolument navrés l’un et l’autre, ils décidèrent de revenir en arrière, grâce à la machine du professeur Marty, et appuyèrent ensemble sur le bouton reset. Aussitôt, ils comprirent que la machine était détraquée : ils n’étaient plus devant le beau lycée Louis Armand, mais sur une étendue de sable, pleine de dinosaures et de bestioles improbables. La machine à voyager dans le temps les avait catapultés dans un désert !
Une petite liste (5 minutes maximum) : À la manière de Sei Shōnagon. Les Notes de chevet de Sei Shōnagon (966-1025 environ) établissaient des listes improbables, à la charge poétique inattendue. On tâchera d’énumérer rapidement quelques-unes des Choses qui s’emportent en forêt.
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Un couteau. Un panier pour les champignons. Un bâton contre les loups. Du papier à lettres et des timbres et de quoi écrire. Des pansements pour les ampoules aux pieds. Quelques souvenirs de promenades. Un petit chien noir.
Gladys G. Un opinel. Une couverture. Une carabine pour chasser. Mon chat. Du parfum. Mon livre préféré. De la nourriture. Des amies. De l’aventure. Une corde. Un sourire. De l’émotion.
Jacques B. Une boîte de sardines en boîte. Une boîte à choses à ne pas oublier. Une boîte contenant un trente-trois tours de Yellow Submarine. Un mange-disque. Une prise de courant pour le mange-disque. Les verbatim complets des discussions de Jean-Michel Blanquer avec les recteurs d’Académie. Un tire-bouchon au cas où. Un cherche-bouchon automatique. Une boîte à ranger les boîtes. Les discussions molles de Bernard Maréchal, T.1, 2021. Un téléphone yaourt à connecter au ciel pour converser avec Dieu, et une assez longue ficelle.
Marie CH. Un livre. Une balançoire. Des bottes. Des jumelles. Un appareil photo. Un sifflet. Un sac à dos. Un petit drapeau. Une craie. Un fil d’Ariane.
Véronique G. Une couverture de survie. Du parfum. De la soie. De la musique. Un sandwich. Un thermos de café. Une lampe torche. Une boussole.
Sans légende (10-15 minutes) : Écriture asémique ? Voici un dessin que m’a offert le peintre Sergio SCHMIDT IGLESIAS, né à Mercedes (Uruguay) en 1941. Il vit et travaille à Paris depuis 1967. Ce dessin de novembre 2017 mérite une légende, ou une tentative d’explication artistique. C’est ce qu’on écrira en une dizaine de lignes, sur un ton sérieux et presque savant.
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Gladys G. Lorsque que je regarde ce tableau, il me met mal à l’aise, en effet il est spécial et pas comme les autres.... Le dessinateur a fait exprès de représenter des sortes d’écritures que nous n’arrivons pas à déchiffrer et cela crée une atmosphère particulière. Le fait qu’un bonhomme soit dessiné avec de gros trait épais et noir comme l’obscurité cela ne m’inspire pas confiance. Il y a le fait aussi qu’il soit dessiné un peu en 3 dimensions, j’ai l’impression qu’il va sortir du tableau et se jeter sur moi, il a l’air presque réel, c’est autant effrayant que fascinant !
Le quadrillage en forme de cage s’est déchiré sous la pression des mots qui emplissent l’esprit de l’homme rectangulaire, celui de l’autoportrait. Sergio s’efface et sort de lui-même. Phrases de bile noire et bleue, phrases de sang, c’est l’expression du désir de liberté qui s’affiche ici. L’homme artificiel voudrait parler, peu importe de quoi : l’écriture asémique, c’est la preuve que les mots ne comptent pas, c’est le débit et l’abondance qui priment. Sergio sort de son propre corps de feutre noir, son corps crucifié et de deuil, à grands coups de stylo bille et de feutre, son griffonnage emplit la page et devient l’espace lui-même. Écriture enfantine, naissance de l’écriture et du dessin, naïveté qui conserve la rigueur du cadre : on ne déborde pas, même pour signer.
Jacques B. La composition de l’homme croisillonné, parfois appelé l’assomption d’un jurassien à carreaux, unit librement des événements de différentes époques. Signée Sergio, la toile est d’auteur inconnu. On doit sa découverte à un écrivain né en 1881 à Neuchâtel, qui prétend l’avoir trouvée cachée sous le lit du prieur en chef d’un monastère d’Irkoutsk. Ici, la figure postmoderne de la Visitation du Maréchal représente également le moment de l’apparition de Bernard-le-cube-plat, et la venue de l’Écriture pour recueillir l’âme du CDI afin de l’emporter au ciel (assomption). Non seulement l’événement clé est placé au centre, mais son importance est en outre rehaussée par une représentation à une échelle agrandie. Ainsi, le spectateur saisit dès le premier regard l’essentiel en le complétant de détails après avoir regardé plus attentivement : ce tableau, qui appelle une inversion de l’ordre de lecture occidental, invite à une élévation du regard : les cheveux qui le surplombent sont bien ceux du poète barbu que nous connaissons, et qui auraient migré au sommet de son crâne. Les icônistes de la grande Tradition préparaient leurs propres peintures en mélangeant des pigments naturels avec de l’eau et du vinaigre ou du vin blanc pour la conservation. Cette tradition, ici respectée, à ce jour, est traitée dans une farandole de Bic noir, bleu et rouge.
Marie CH. Dans la petite œuvre dessinée par Sergio SCHMIDT IGLESIAS, j’imagine un enfant voulant se couper du monde bavard et incompréhensible, qu’est celui des adultes, des grands. Dans ce flot interminable de paroles débitées avec assurance et certitude, l’enfant ne peut créer sa place. Sa seule ressource est donc de se la créer tout seul, s’isoler de ces paroles sans émotions et profiter de son enfance, avant que lui aussi, ne passe la frontière invisible séparant les deux mondes.
Le Merci de Sergio !
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fulang1 · 5 years
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Ma vie au temps du coronavirus
13/02/2020
Alors qu’hier les chiffres donnés semblaient encourageants, avec une baisse du nombre de nouveaux cas, ce matin, une avalanche de nouveaux cas et de décès. Explication officielle, mettre les chiffres du Hubei en conformité avec les chiffres des autres provinces. Comme si la situation n’était pas suffisamment angoissante, ces tours de passe-passe sur les chiffres donnent le tournis. 
En plus le nuage de pollution s’accroche sur la ville et ne donne aucun signe de vouloir partir. Depuis deux ans, le smog avait fortement baissé et on s’était habitué à avoir un beau ciel bleu l’hiver mais il faut déchanter. Encore un coup sur le moral.
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Je me rends compte que je commence à perdre la notion du temps. Le soir je me couche de plus en plus tôt et me lève à 4h ce qui est absurde car cela rend les matinées encore plus longues à supporter. Il faut que je me reprenne en main, que je me discipline pour ne pas déraper. Je n’arrive pas à travailler. 
J’ai juste lu l’article suivant (s’il vous intéresse je peux vous l’envoyer)
Is International Leadership Changing Hands or Disappearing?
China and the USA in Comparative Perspective
Mark Beeson and Nathan Watson
Abstract: 
In recent years much attention has been given to the ongoing rise of China and its potential consequences for the extant international order. Less attention, however, has been given to the possibility of a US withdrawal from its role at
the center of the order it helped to create. Since the election of Donald Trump, however, the prospect of a “leadership vacuum,” caused by American policies that seek to dismantle, weaken, or ignore various international institutions, has become an increasingly important issue. In this article we explore the historical nature of US hegemony and the factors that may be encouraging the Trump administration to abandon America’s leadership role. We also consider the factors that may inhibit China from offering an alternative. Consequently, we argue that international order in the near future may be defined by a lack of leadership rather than a hegemonic transition.
Hier soir nous avons regardé “Pride and prejudice” . Entre le fait que je tombais de sommeil, et que c’est un mauvais film tiré d’un si bon livre, je ne suis pas resté jusqu’au bout. Ces cinq adolescentes anglaises qui n’arrêtent pas de glousser, leur mère, Mme Bennett qui surjoue, Darcy peu crédible, un mauvais, très mauvais film, dans des images d’Epinal des classes dirigeantes de cette Angleterre conquérante du début du XIXème siècle.
Aujourd’hui j’ai regardé les trois émissions sur le Goulag soviétiques diffusées sur Arte,
https://www.arte.tv/fr/videos/080114-001-A/goulag-une-histoire-sovietique-1-3/
histoire de plomber encore plus la journée! Cela permet aussi de relativiser la dureté des temps que l’on vit. Le XXème siècle a été épouvantable pour les Russes même s’ils n’ont pas eu le monopole de l’horreur, hélas. La liste est longue des massacres depuis 1900, à commencer par les Boers, puis les Arméniens, l’ensemble des peuples combattants les deux guerres mondiales, les Juifs, les Roms, les Chinois etc 
A quand le même reportage sur les laogai chinois? Il faudra encore que beaucoup d’eau passe dans le Yangzi avant que cela n’arrive.
Continué avec le roman de Ramuz “Aimé Pache, peintre vaudois”. Alors que je suis, vu mon âge et peut être avec ce virus, à la fin de ma vie, je suis fasciné par ce roman qui raconte  le début d’une vie. C’est intéressant à analyser. Pour la première fois dans la série de romans de Ramuz que je lis, il marque un temps d’arrêt pour se livrer à un monologue intérieur, sur le sens justement à donner à sa vie. Puis la narration reprend. Son écriture est de plus en plus fluide et agréable. Quand je pense que des Trissotins parisiens ont jugé qu’il écrivait mal car il n’écrivait pas en Français standard. Le petit Savoyard que je suis retrouve des tournures de mon enfance, notamment l’usage de “seulement” que les Français standard ne comprennent pas.
Si vous faites la recette de tofu que j’ai donnée hier, allez y doucement sur la pâte de haricot. Elle est très salée et épicée. J’en ai trop mis, trois cuillerées, et du coup le plat était trop épicé et trop salé. Bon quand même.
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gorgonapologist · 5 years
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“Feminist scholars have explored understandings of rage in historical and contemporary representations of affect, gender, and embodied subjectivity. While angry women have historically been hystericized, stigmatized, and stifled, anger has also galvanized feminist theory and praxis through its many eloquences, strengths, and dynamic uses. As we continue to think about the place of rage in the climate of sexual misconduct, it’s necessary to examine ways in which rage has been suppressed, as well as envisioning the forms of expression feminist rage might take. The first epigraph of this essay, an excerpt from a memoir by a lesbian author finding her own voice after surviving religious abuse from her adoptive, fundamentalist mother, references the Ovidian myth of Philomela, the story of a rape victim who is doubly assaulted when her tongue is literally severed from her body so that she can never tell anyone. But the tongueless Philomela weaves her story of sexual assault in purple threads, despite the fact that she has been deprived of speech. Reclaiming power through the survivor’s own language, as the author tells us, breaks down the barrier of imposed silence. As a graduate student in literary studies, much of the feminist writing that I’ve encountered has revolved around the work of re-voicing the suppressed language of women. The story of Medusa, which similarly centers a rape victim whose body is deprived of its human form, has become the symbol of female rage, inviting feminist scholars to reimagine the body of Medusa as the site for challenging the hegemonic violence of male-centered discourse. When Medusa is raped by Poseidon in Athena’s temple, she is punished for her rapist’s crime by being transformed into a monstrous creature. Medusa is cursed with venomous snakes that grow as hair on her head, and forever terrorizes men who look her in the eye with her lethal gaze. But Medusa is ultimately beheaded by another man who kills her while looking through a mirrored shield. The story of Medusa inspired Hélène Cixous’s essay “The Laugh of Medusa” (1976), which makes the argument for the practice of écriture feminine, a style of writing that retrieves the territory of the woman’s body and that of language itself from dominant male discourses. Later, Carol Ann Duffy’s poem “Medusa” (1999) gave the voice of fury back to its original protagonist in the form of a dramatic monologue through the speaker’s terse, biting complaints.”
Voicing Oolboon: The Work of Feminist Rage in a Climate of Sexual Misconduct, Sungmey Lee
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christophe76460 · 2 years
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LE REPOS/5
Ce qui nous empéche de rentrer dans le repos de Dieu c'est l'incrédulité,et la désobéissance comme le peuple d'Ïsrael dans Nombre 13v27a33 que je vous invite a lire ainsi que Nombres 14v1a33. Je vais néanmoins vous résumer ces passages. Dieu a promis un pays où coulent le lait et le miel a son peuple, IL les a envoyé combattre et leur a promis d'avance la victoire car c'est Dieu lui même qui combattrait pour eux. Leur réaction a été de dire que les géants qui étaient dans la terre promise étaient en quelque sorte tellement fort que même Dieu ne pourrait les vaincre, méprisant ainsi d'écouter la voix de Dieu ils ont même voulu lapider Moïse et ont murmuré contre Dieu... Bien aimés, faisons attention a nos paroles car la vie et la mort sont au pouvoir de la langue. Dieu les a exaucés selon les paroles qu'ils ont eux même prononcé de leur bouche et aucun d'eux n'est rentré dans la bénédiction de Dieu, ils sont tous morts dans le desert ( Nombres 14v26a35). Ne passons pas a coté des bénédictions de Dieu à cause de notre incrédulité. Connaissons la Parole de Dieu en lisant et méditant les écritures, écoutons la voix de Dieu dans nos temps de priere, la priere n'est pas un monologue, un temps où nous allons parler sans arret car c'est un dialogue entre Dieu et nous. Comme Jésus Christ l'a dit dans Matthieu 6v6a7 ne multiplions pas de veines paroles lorsque nous prions car notre Père sait ce dont nous avons besoin. Si Jésus agissait avec assurance et vivait uniquement des exaussements c'est parce qu'IL connaissait la volonté de Dieu et le programme du jour car IL l'avait reçu dans ses moments de priere ou plutot de communion avec le Père. Connaissons les lois et les principes de Dieu, par exemple pour la bénédiction financiere nous devons connaitre la loi de semer et de récolter car celui qui sème dans le royaume de Dieu et dans son prochain, récolte au centuple, son compte celeste est garni, surtout quand on sème avec joie....A suivre
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reveriesdechevet · 5 years
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Petit instantané, travail et intimité, écriture féline, langueur nocturne de l’animal qui veille (à moitié) que le travail de l’insomniaque puisse fructifier... nuit, stylo, chat et cahier
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Alors les histoires de petit bleu et petit jaune... Rien à foutre. L alphabet a été inventé il y a bien longtemps. Les lettres forment des mots, les mots forment des phrases. L écriture et la langue servent à les exprimer et de préférence avec quelqu un en face de soi en vrai sinon ça s appelle un monologue.
Si l écriture explique quelque chose, il est préférable de savoir qui est l émetteur du message faute de quoi, il risque d y avoir confusions sur les émetteurs et le referent
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