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arabiancultures · 4 months
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Un roman marocain à cheval sur la fin du protectorat français et l' histoire de Fès
A découvrir ce roman de l'écrivain Hammad Berrada, sorti le 7 mars 2024.
Le récit, qui prend naissance à Fès pendant les derniers souffles du protectorat et s’étale jusqu’aux années 80, reflète implicitement le cri de détresse d’un citoyen amer devant sa ville dénaturée qu’il a lui-même abandonnée. Le personnage central reste la médina de Fès qui garde jalousement un caractère andalou-médiéval. Fès se dévoile à travers une famille comme tant d’autres. Ses membres, un à un, livrent, par des impressions dissemblables, une tranche de leur vie.
Fès ne se conçoit pas sans ses villages alentour, ses montagnes, ses lacs, ses forêts. Elle continue sa marche dans le temps et certains Fassis, émigrés ailleurs, gardent la nostalgie d’un passé révolu qu’ils transmettent entre générations.
Ce roman utilise des informations souvent orales sur un pan de l’histoire du Maroc, entre une occupation moribonde et les premiers pas dans le modernisme à relent nationaliste.
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arabiancultures · 4 months
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On vous propose ce superbe extrait du dernier roman de l'écrivaine franco-libanaise basée à Beyrouth intitulé "Le Palais Mawal". :
« Leur désir endormi par l'amour attendait qu'un autre amour le réveille. Ils respiraient doucement le bonheur de pouvoir le retrouver ou y renoncer. -Je suis bien disait Léonora. - Moi aussi je suis bien. Ils s'écoutaient par tous les pores. Ils faisaient le même silence, le même bruit, savouraient chaque seconde de ces longues minutes où il ne se passait rien. - Le Liban... dit-elle à voix très basse. - Quoi le Liban ? demanda-t-il en posant les lèvres sur le bout de son nez. - Rien, rien...je ne sais plus, je ne sais plus Salim, jamais je n'aurais cru. Je t'ai fait mal, tellement. Oui, oui, je t'ai fait mal, ne dis pas non, je sais, je sais mon amour, ne dis rien s'il te plaît, je vais me taire, je te promets, est-ce que je peux t'aimer toute seule sans que tu n'aies rien à faire ? »
Dominique Eddé a écrit entre autres ces ouvrages : Pourquoi il fait si sombre ? (le Seuil), Cerf-Volant (L'Arpenteur) et Kamal Jann (Albin Michel), ainsi que d'essais, dont Le crime de Jean Genet (le Seuil) et Edward Said, le roman de sa pensée (La fabrique).
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arabiancultures · 4 months
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Voici un roman d'une autrice franco-libanaise méconnue. Ezza Agha Malak est une ancienne professeure en stylistique française, poète et critique littéraire. Elle est Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres
Histoire trempée presque majoritairement dans le réel et qui s’étend sur plusieurs dizaines d’années, entre les trente et les soixante-dix ans de l’héroïne. Deux bouts de mondes différents relient deux traversées différentes ; deux passages aussi locaux que temporels, séparés par un intervalle de temps bien précis ; une durée nécessaire à une personne pour se retrouver, pour s’installer. Ces deux personnages continuent (mais en sens inverse) la route d’une vie. Un homme et une femme, trentenaires tous les deux au début du roman, puis ces deux épisodes de vie sont repris, se déroulant l’un sans l’autre, oubliant l’un l’autre. Mais comme le sort ou le hasard se produit sans raison apparente, des retrouvailles magiques auront lieu après une quarantaine d’années d’éloignement, d’absence et d’oubli. Une rencontre inespérée. Telle est la part invisible et ésotérique de toute une existence. Elle met face à face, tout simplement, deux vies, deux destinées qu’ils tenaient à leur insu, entre deux mains désarmées, impuissantes, ignorantes de tout… C’est la loi de l’Amour qui réunit les êtres que la vie avait séparés.
Prix : 25 euros
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arabiancultures · 4 months
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Un nouveau roman palestinien est sorti depuis le 1er mai chez les Editions Cambourakis : "Etoiles sur Jéricho" par Liana Badr.
"Nous, les exilés, ne sommes-nous pas refoulés aux limites de l'univers, loin de son centre ? Sommes-nous pareils à ces étoiles qui vont s'écraser aux confins de la galaxie ? La mémoire est-elle un trou noir qui nous engloutit dans des ténèbres formidables où s'abolit toute vie ?" 
Née dans une Palestine déjà meurtrie par les guerres, la narratrice a très tôt dû quitter son pays, traversant de multiples frontières au fil de départs précipités. Traquant dans ses souvenirs les empreintes de sa terre, elle s'efforce de restituer par petites touches kaléidoscopiques cette expérience du déplacement, avec ses sensations pour seuls bagages. Au Liban, en Jordanie, en Syrie ou encore en Égypte, les femmes forment autour d'elle une constellation rassurante, compagnes cruciales de son exil. Leurs destins sont les guides du cheminement d'une narratrice prise entre le désir de revoir la Palestine et l'impossibilité de ce retour, tandis que se dessinent en arrière-plan les tensions qui traversent tout le Moyen-Orient, mais également le sort des exilés dans le monde entier.
Prix : 11 euros en poche
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arabiancultures · 4 months
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Le Prix international de la fiction arabe en 2022 enfin traduit en français!
" ... ne mélange pas directement la levure et le sel. Ces deux ingrédients sont comme les hommes et les femmes. " Ce conseil, Milad le reçoit de son père, maître-boulanger, lorsque celui-ci décide que le moment est venu de partager avec son fils sa passion pour son métier. En même temps qu'il lui transmet son amour profond pour le pain, il lui enseigne aussi à être un homme. À travers l'histoire de Milad qui vit un conflit perpétuel entre sa part naturelle de féminin et une virilité brutale imposée par son éducation et par la société, Mohammed Alnaas nous décrit les bouleversements économiques et sociaux de l'histoire de la Libye contemporaine, en particulier pendant les années Kadhafi. Dans une intrigue implacable qui se déploie à travers le récit que Milad fait de sa propre histoire, c'est un déplacement sensoriel, gustatif, musical, visuel et olfactif que vous vous apprêtez à vivre. Du pain sur la table de l'oncle Milad est le premier roman détonnant de l'auteur libyen Mohammed Alnaas. Il a obtenu le prix international de la fiction arabe. Prix 22 euros
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arabiancultures · 4 months
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Si vous avez l'occasion de visiter un pays arabe vous pourrez apercevoir les interactions sociales au sein des locaux, assez différentes de ce qu'on peut voir en Europe et ailleurs.
La variété des cultures au sein du monde arabe montre une grande diversité des comportements mais on peut dessiner des généralités qu'on vous explique ci-après.
Les formules pour saluer : - Ahlan wa sahlan -Sabah El Kheir - Sabah El Nour -Sabah El Ward -Salam Waleykoum
Le contact entre hommes : il est normal de voir une certaine proximité entre les hommes arabes. Se tenir la main est normal, s'embrasser sur la joue lors des salutations est très commun.
Le contact entre femmes et hommes ne se fait pas, pour des raisons culturelles et religieuses. N'initiez pas de contact physique avec une femme arabe par précaution.
Ne pointez jamais personne du doigt
Si vous avez besoin de montrer physiquement que vous avez besoin de quelqu'un, la palme de votre main doit être dirigée vers le bas, autrement c'est vu comme une offense
Ne posez pas des questions sur les femmes de la famille d'un homme durant vos échanges, surtout dans un cadre professionnel.
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arabiancultures · 8 months
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Découvrez :
Elles
de Ahmed Lallem
Algérie / 1966 / 22:35 / VOSTF avec sous-titres anglais en option (English subtitles in option) 
Au lendemain de l'indépendance, des lycéennes algériennes s'expriment sur leur vie et comment elles envisagent l'avenir, la démocratie, leur place dans la société.
In the aftermath of their country's independence, Algerian high school girls talk about their lives and how they see the future, democracy and their place in society.
Numérisation d'après une copie d'exploitation d'origine issue des collections de la Cinémathèque française.
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arabiancultures · 8 months
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Ce chef d'oeuvre d'art nasride surplombe la ville de Grenade, ou Gharnata en arabe. Les Nasrides sont la dernière dynastie arabe à régner en Al-Andalus, jusqu'en 1492.
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arabiancultures · 8 months
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Notre playlist spéciale Palestine est aussi bien disponible sur #spotify que #anghami
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arabiancultures · 8 months
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J'essaie de concevoir la configuration de la patrie ? De reprendre ma place dans le ventre de ma mère, Et de nager à contre courant du temps, Et de voler figues, amandes, et pêches, Et de courir après les bateaux comme les oiseaux J'essaie d'imaginer le jardin de l'Éden? Et les potentialités de séjour entre les rivières d'onyx? Et les rivières de lait… Quand me réveillant, je découvris la futilité de mes rêves. Il n'y avait pas de lune dans le ciel de Jéricho… Ni de poisson dans les eaux de l'Euphrate… Ni de café à Aden…
Extrait du poème "Quand annoncera t-on la mort des Arabes?", de Nizar Qabbani.
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