arborescences - Tumblr blog

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Lick Observatory, Solar Eclipse, September 21, 1922

notes: 40 foot camera, Inst. Exp. Beginning at totality (glass negative)

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Qu'est-ce que j'ai fait ? Ensemencé la nuit, comme s'il pouvait y en avoir d'autres, plus nocturnes quelle celle-ci.

Paul Celan, “Jour des morts” - in Grille de parole, trad. Martine Broda

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Detail of the Belvedere Torso, likely a 1st century CE Roman copy of a 2nd century BCE Greek original. Currently located in the Vatican Museums. The base is signed with the artists name: “Apollonios, son of Nestor, Athenian.” Source: AncientRome.ru.

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Maude Maris, “Souvenir de Téthys”

(http://maudemaris.com/)

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Sans le secours du poète, on ne peut connaître le chemin qui délivre des enlacements de l'enfer.

Jean Giono, Triomphe de la vie

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Mais à d'autres moments, je ne peux m'empêcher de revendiquer l'orgueil de vivre que le monde tout entier conspire à me donner. A Tipasa, vivre équivaut à je crois, et je ne m'obstine pas à nier ce que ma main peut toucher et mes lèvres caresser. Je n'éprouve pas le besoin d'en faire une oeuvre d'art, mais de raconter ce qui est différent. Tipasa m'apparaît comme ces personnages qu'on décrit pour signifier indirectement un point de vue sur le monde. (...) Elle est aujourd'hui mon personnage et il me semble qu'à le caresser et le décrire, mon ivresse n'aura plus de fin. Il y a un temps pour vivre, et un temps pour témoigner de vivre. Il y a aussi un temps pour créer, ce qui est moins naturel. Il me suffit de vivre de tout mon corps et de témoigner de tout mon cœur. Vivre à Tipasa, témoigner et l'oeuvre d'art viendra ensuite. Il y a là une liberté.

Albert Camus, “Noces à Tipasa”

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Max Ernst - Autre Forêt - Pinceaux, 1926. oil on canvas

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Moments d’Huveaune, entre l’estuaire et Ste Marguerite-Dromel

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Paul Valéry, page arrachée de l’un de ses Cahiers

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Tom de Pekin

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Jackson Pollock - Croquis

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Là-bas, ne sont-ce pas des âmes honnêtes, qui me veulent du bien… Venez… J’ai un oreiller sur la bouche, elles ne m’entendent pas, ce sont des fantômes. Puis, jamais personne ne pense à autrui. Qu’on n’approche pas. Je sens le roussi, c’est certain.

Arthur Rimbaud - “Nuit en enfer” in Une saison en enfer

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ah vous ne m'empêcherez pas de parler moi qui fais profession de vous déplaire

Aimé Césaire, Corps perdu

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Yup’ik mask • Magemut, Alaska, USA • AD 1878

This mask reverses the typical inua mask in which the human inua appears in the eye of a normal animal. In this mask a remarkably fierce tunghak with a thumbless, “pierced” palm, sporting seal flipper and kayak bow attachments, is seen with its prey, a meek seal, in its eye.

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Une main de lumière a caressé mes paupières de nuit Et ton sourire s'est levé sur les brouillards qui flottaient monotones sur mon Congo. Mon cœur a fait écho au chant virginal des oiseaux d'aurore Tel mon sang qui rythmait jadis le chant blanc de la sève dans les branches de mes bras. Voici la fleur de brousse et l'étoile dans mes cheveux et le bandeau qui ceint le front du pâtre-athlète. J'emprunterai la flûte qui rythme la paix des troupeaux Et tout le jour assis à l'ombre de tes cils, près de la Fontaine Fimla Fidèle, je paîtrai les mugissements blonds de tes troupeaux. Car ce matin une main de lumière a caressé mes paupières de nuit Et tout le long du jour, mon cœur a fait écho au chant virginal des oiseaux.

Léopold Sédar Senghor - Chants pour signare (pour flûtes)

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Juan Miro - Constellation