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Papier mâché

Mon projet a été inspiré par l’objet indispensable de ma mère : son lit. Cet objet est un de ses objets les plus importants puisqu’elle est incapable de se sentir confortable ailleurs. Par exemple, lors de la panne d’électricité, ma mère était la seule à passer ses nuits à la maison malgré la température ressentie en l’absence du chauffage.

Mon processus a débuté par la fabrication du drap et s’est enchaîné par la suite à la création du lit et des pates du lit qui représentent le socle. J’ai aussi fabriqué les oreillers en surplus, ce qui n’était pas prévu. Le drap et les oreillers du lit ont été construits à l’aide d’une cage à poule. De plus, le lit et le matelas ont été construits à l’aide de morceaux de carton que j’ai coupé et assemblé. J’ai ensuite rajouté du papier mâché au tout. Dès que le papier mâché a séché, j’ai peinturé le matelas et les oreillers en blanc, le lit et le socle (les pates du lit) en noir, ainsi que le drap en bleu.

Pour ce projet, je m’accorde une note de 7 sur 10 puisque le résultat final n’était pas parfaitement à mon goût. En effet, la peinture n’est pas complètement opaque. Aussi, les pates du lit ne sont pas droites, ce qui rend la sculpture instable. De plus, je trouve que je n’ai pas ajouté assez de papier mâché, ce qui rend ma sculpture molle alors que j’aurais voulu qu’elle soit plus solide.

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Croquis - Objet en papier maché

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Vidéo Recherche - Cabinet de curiosités

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Cabinet de curiosités

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Compte-rendu - Sara Hébert

En tant que féministe, Sara Hébert produit un roman, Bijou de banlieue, inspiré du livre L’encyclopédie de la femme canadienne dont elle décrit en tant que « grosse bible, rose fluo ». En effet, cette même description s’applique à la page couverture de son propre roman qui correspond à une parodie de cette bible. Ainsi, tout comme le livre de Michelle Tisseyre, Bijou de banlieue raconte plusieurs méthodes de résolution de problèmes chez les femmes en difficulté, seules chez elles. De plus, puisque Sara Hébert se penche le plus souvent vers le collage, son livre est composé de plusieurs formes d’art comme les récits, le collage et les dessins, ce qui rend la tâche difficile à l’éditeur de catégoriser son livre dû au mélange de zines et de journaux intimes. En effet, Hébert ne crée pas Bijou de banlieue seule; elle se réfère à plusieurs artistes féminines qui racontent leurs histoires et leurs difficultés à travers leur propre art. En outre, Sara décrit son livre en tant qu’« humoristique, mais triste en même temps » puisque les femmes souffrent, à ce jour, d’injustice face aux hommes. Par exemple, les femmes ont souvent de la difficulté à se faire voir en tant qu’égales aux hommes dans une relation amoureuse, ou encore face aux écarts salariaux qui désavantagent celles-ci. Pour l’artiste, Bijou de banlieue représente les difficultés que Sara Hébert a dû affronter pour survivre dans un monde stéréotypé contre son sexe.

Aussi, bien qu’elle n’ait pas suivi de formation en arts visuels, Sara Hébert est fière de s’affirmer en tant qu’artiste puisqu’elle eut l’opportunité d’aider plusieurs filles et femmes à travers son expression artistique de collage. En effet, l’artiste a grandit aux côtés de son oncle qui pratiquait la vente de garage de façon constante. Ainsi, son oncle aimait lui procurer des romans-photos et des magazines qui lui prenait goût. Ceux-ci étaient souvent axés sur les attentes que la société avait/a sur les femmes, ce que Sara trouvait bien comique. L’artiste a, de plus, pris goût aux anciens documents dont elle décrit en tant que « vintage ». De cette façon, elle poursuit une maîtrise en études hispaniques concernant des journaux mexicains du 18e siècle. Ainsi, plusieurs des projets de l’autrice débutent grâce à sa passion pour les collages. En effet, l’artiste affirme que la production de son art commence toujours à partir d’un motif, de ce qui la blesse.

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Le Profil

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Compte-rendu - Kael Mercader

Kael Mercader est un artiste en arts visuels, ainsi qu’un illustrateur venant de Québec. En effet, Kael a déménagé de Québec pour pratiquer son art à Montréal. L’artiste vend plusieurs de ses œuvres, souvent par la poste. Effectivement, par suite du confinement, Kael a appris à devenir autonome étant donné que son travail dans le domaine de l’alimentation ne permettait pas le déplacement. Ainsi, l’artiste apprend à utiliser le mode de déplacement de la poste en tant que mode de vente concernant ses œuvres. Aussi, son temps libre dû au confinement lui a permis d’agrandir son public et sa popularité sur les médias sociaux. L’artiste a donc eu l’opportunité de recevoir des contrats, de vendre ses œuvres et d’élargir son public. Pour ces raisons-là, Kael a changé de ville pour l’avancement de sa carrière. De plus, le jeune homme réclame qu’en tant que métier, la pratique de l’art a permis à l’artiste d’intégrer sa passion dans son quotidien puisque la plupart de ses œuvres se font créer à partir de son univers domestique, dont sa maison. Kael Mercader a toujours utilisé les médias sociaux, dont Instragram en particulier, pour exposer ses œuvres. En effet, sa passion pour l’art a fait son début lorsque l’artiste était très jeune. Ainsi, il avait l’habitude de dessiner en utilisant le programme de Microsoft Paint et de diffuser ses dessins sur Facebook, ce qui surprenait son entourage. Grâce aux médias sociaux, Kael a réussi à se procurer des contrats à Montréal, ce qui lui permettait de diffuser son art dans des expositions collectives et d’en faire profits. En outre, Kael Mercader pratique principalement la peinture, l’illustration et la performance artistique. Effectivement, l’artiste réclame qu’il n’a aucune préférence concernant les différents médiums pratiqués. Ainsi, Kael apprécie l’exploration de différents médiums et les choisis selon les circonstances et les coïncidences de la vie. Par exemple, l’artiste raconte qu’il a été intéressé à la sculpture depuis un long moment. Il a ensuite été exposé à en pratiquer lorsque l’oncle de sa copine lui offrait constamment de la terre glaise. Cela étant dit, malgré le fait que le dessin et la peinture ont été les premiers médiums appris par l’artiste, celui-ci ne s’attitre pas à des catégories spécifiques de l’art. Ainsi, Kael cherche à approfondir ses connaissances et ses techniques dans le milieu artistique. De cette manière, le jeune homme évolue continuellement en tant qu’artiste grâce à sa curiosité. Ce que j’apprécie beaucoup des œuvres de Kael Mercader est sa sélection des plusieurs couleurs vibrantes dans ses peintures. En effet, concernant ses expositions, l’artiste utilise les mêmes palettes de couleurs à travers toutes ses œuvres. Par exemple, selon La Foire en Art Actuel de Québec, les œuvres de Kael exposées sur leur site comprennent une répétition des couleurs rouge et vert dans toutes les peintures affichées. De plus, on peut apercevoir un thème récurrent dans cette même exposition, dont l’apparition de plusieurs personnages fictifs. Ainsi, l’artiste s’inspire de sa vie pour illustrer des personnages fictifs dans ses peintures à l’huile.

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Compte-rendu - Julie Delporte

En tant qu’artiste, Julie Delporte s’intéresse beaucoup à l’autrice Dominique Goblet qui lui sert d’inspiration pour ensuite créer ses propres œuvres. D’ailleurs, celles-ci sont surtout composées de bandes-dessinée, d’essais et de dessins sur céramique. En effet, l’artiste effectue son art à l’aide de prismacolor. De plus, en tant que féministe, Julie Delporte écrit beaucoup d’essais et de bandes-dessinée axés sur l’identité sexuelle, le traumatisme et l’estime de soi. Ceci est le cas dans l’une de ses œuvres : Corps vivante, une bande-dessinée publiée en l’an 2022. Dans cette œuvre, Julie Delporte raconte l’histoire d’une jeune fille évoluant dans les normes de la société où la femme est vouée à l’homme et où les relations sexuelles sont banalisées. De ce fait, l’autrice raconte les diverses aventures liées à la sexualité du personnage principal, dont le viol à un jeune âge par son cousin et l’homosexualité découverte à l’âge de trente-cinq ans. On peut déduire de la bande-dessinée que les évènements décrits ont été vécus par Julie Delporte elle-même. En effet, Julie incorpore un dessin pour chaque phrase écrite dans le livre. Les dessins sont souvent composés d’une palette de couleurs chaudes, et certains d’une palette de couleurs froides. J’ai beaucoup apprécié l’histoire racontée et les dessins qui l’accompagnent. Julie Delporte incorpore parfois des dessins abstraits qui ne correspondent pas aux péripéties du récit. Par exemple, en racontant les aventures du personnage principal, Julie Delporte dessine un chien à travers une fenêtre, ainsi qu’un vase et une chaudière pour illustrer la fois où elle est allée voir un film. On peut toutefois ressentir un lien entre l’énergie des couleurs que les dessins dégagent, ainsi que les mots et les phrases choisis par l’autrice. Par exemple, celle-ci débute son livre en incorporant des couleurs plutôt sombres comme le noir et le vert foncé pour illustrer l’homosexualité et l’inconfort vécu par le personnage principal. En outre, l’artiste compare souvent des objets aux parties du corps humain. Par exemple, l’autrice dessine des cristaux coupés en utilisant des couleurs chaudes pour représenter les parties génitales féminins. Aussi, Julie Delporte s’intéresse beaucoup aux sujets tabous de la société comme l’identité sexuelle, le traumatisme d’agression sexuelle, d’inceste et de faible estime de soi. En effet, à travers la bande-dessinée Corps Vivante, on découvre que le personnage principal a été victime de viol par l’un de ses cousins. Cet évènement est relié à sa faible estime de soi puisqu’elle n’a jamais osé avouer ces crimes. Ainsi, elle poursuit sa vie en donnant son corps aux hommes dans la peur du rejet et de l’abandon. Le personnage principal ensuite découvre qu’il n’a jamais érotisé les hommes et qu’il ne suivait que les normes sociales de la société. C’est, ainsi, qu’à l’âge de trente-cinq ans que Julie Delporte commence à s’intéresser aux femmes. Cependant, cette découverte de son identité sexuelle s’accompagnait de honte et de culpabilité puisque qu’elle aurait préféré s’en rendre compte plus tôt. Finalement, elle termine son histoire en avouant n’avoir jamais regretté son hétérosexualité.