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Azalée Bolo
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Je poste des idées et quelques articles :] @ladybuginthevapes
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azalee-bolo · 2 years ago
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Des playlists pour le matin 🌅
Bon voilà ça faisait longtemps que je voulais poster quelque chose à propos de mes playlists et là ça m'est venu comme ça, donc voici mes playlists pour commencer la journée :
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Pour commencer en douceur..
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Ou avec une saveur sucrée 🥞
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De bonne humeur 🙃
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À mettre sur les tartines
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En mode morning routine
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Ou plutôt bling bling
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Et pour finir um pouco de Brazilll ..🦜
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Voilà ça fait peut-être un peu beaucoup mais y en a pour tous les jours de la semaine on va dire.
Je tiens juste à ajouter un groupe qui peut s'écouter en continu dès le matin, et même à toutes les heures de la journée
Belle journée à ma vaste communauté ☀��
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azalee-bolo · 4 years ago
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Et si on parlait du... progrès ?
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⬇️ Son qu'il y avait avec cette story
Bon déjà nous allons commencer comme à notre habitude par une petite définition du mot Progrès, sur le meilleur site de définitions françaises du monde entier (d'ailleurs n'hésitez pas à me sponsor les gars, je suis responsable d'au moins 70% de votre chiffre d'affaires ;P) j'ai nommé CNRTL.FR. !
Contexte :
J'avais posté cette story il y a déjà moins d'un an et personne ne m'avait répondu, heureusement j'ai une superbe bande de potos gro cervo qui m'aide à résoudre la plupart de mes énigmes. J'ai donc été très contente de débattre sur ce sujet avec Maxime qui a été parfait, j'ai adoré cet échange merci :>. Je me suis dit que c'était cool de reprendre les articles avec un petit débat, surtout que le thème est en rapport avec un projet à venir so, let's goooo.
Qu'est-ce que le progrès ?
Conversation réalisée sur Instagram le 21 février 2021 à partir de ma story, puis un peu modifiée pour la compréhension de chacun. Mon collègue s'étant un peu emporté à quelques moments (c'est normal, l'avenir est un sujet sensible pour les âmes qui se sentent concernées) j'ai remplacé tous les gros mots par flûte, pour un peu plus de paix dans le monde 💗.
Moi : D'ailleurs t'as vu ma story, personne répond ça m'saoûle, si t'as vraiment rien à faire je t'invite à y répondre c'est pour mes recherches.
Maxime : Ah oui j'l'ai lue, attends mais vas-y j'vais la re-mater du coup.
Maxime : Déjà j’ai besoin de toi parce que y a deux mots que j’ai absolument pas captés, fin j’les connais mais je sais pas ce qu’ils veulent dire ; c’est dystopie et utopie.
Maxime : Quelque chose de dystopique j’ai déjà cherché sur Internet et j’ai pas compris la def (rires), ou alors c’était moi qui était éclaté je sais pas.
Moi : Ah.
Moi : Alors.
Maxime : Déjà le progrès j’ai l’impression que, surtout au niveau de l’écologie, c’est pas vraiment du progrès en fait. Parce que par exemple, quand tu vois que y a des mecs comme Elon Musk qui créent des voitures 100% électriques et qui foutent les batteries on ne sait où mais en tout cas pas dans un endroit pour les stocker, enfin pour les recycler, vu que ça existe pas ; ok tu pollues pas quand tu roules, mais finalement j’pense que la Terre elle prend plus cher une fois que ta voiture elle est morte tu vois. J’ai l’impression que c’est un peu pareil pour tout genre en gros on fait en sorte de consommer moins sur le coup mais après c’est toujours la merde.
Moi : Haha déjà que j’ai du mal. Utopie c’est un monde supposé être parfait sauf que si on regarde de plus près on se rend compte que c’est un peu la flûte et c’est souvent le cas pour les régimes totalitaires, où il y a un contrôle absolu de la société pour le ‘bien’ de la société.
Moi : Hmm tu veux dire que le progrès dans l’écologie par exemple n’est souvent qu’une enveloppe, qu’il peut aider les choses de manière superficielle et temporaire donc que le progrès est plutôt incompatible avec l’écologie.
Maxime : Voilà, merci parce que j’ai l’impression y a des gens ils sont complètement aveugles à ça.
Maxime : Et concernant aussi les risques du progrès peu importe dans quel domaine il est, j’ai l’impression que l’être humain va toujours essayer de faire mieux, ce qui est normal. Sauf que, j’ai pas d’exemple hein mais, à force de vouloir faire mieux on va faire de la flûte, c’est évident.
Moi : « Le mieux est l’ennemi du bien » bien vu.
Maxime : Attends mais du coup j’ai parlé que de l’écologie, faut que je parle d’autres trucs là.
Moi :  Ui c'est vrai, vas-y je t’explique dystopique. Attends je confonds les 2 en fait 😐, je vais lire tous les articles de Wikipédia et je reviens.
Maxime : Oh j’suis allé sur Google, pour regarder la définition de « déshumanisation », heu bah c’était bien c’que j’pensais ; ils disent en gros, que c’est enlever le caractère humain d’une personne, enlever la générosité, l’empathie et tout tu vois. Mais j’vois pas quel impact le progrès pourrait avoir dessus.
Moi : Bon, en effet j’ai confondu les deux.
Maxime : Mais ducoup c’est quoi ?
Moi : Du coup une utopie est une société idéale, avec une isonomie au sein d’une communauté heureuse où chacun trouve sa place. La dystopie est l’autre définition que je t’ai donnée, on pourrait donc la définir par une utopie qui tourne mal. Ce sont deux manières de critiquer nos sociétés par anticipation réaliste de ce qui est bien ou ce qui est mal.
Maxime : Et du coup revenons-en sur, le progrès. Maintenant c’est un problème de formulation de la question, t’avais dit qu’on pouvait en parler au niveau de l’écologie, la dystopie et l’utopie. Mais je vois pas comment il pourrait y avoir de rapport, enfin j’vois mal comment j’pourrais.. ah j’sais pas comment dire c’est méga dur !
Moi : Alors, je t’avais dit t’sais qu’au collège j’avais travaillé sur des récits d’anticipation, la plupart du temps ces récits sont futuristes (c’est du genre Divergente, Hunger Games, I-Robot…) et la technologie prend une place conséquente dans le contrôle de la société et des individus qui la composent. La technologie, le progrès donc, au service du meilleur ou du pire ? Telle est ma question.
(Quelques récits d'anticipation de base)
Maxime : Si c’est ça qu'il fallait comprendre, du coup vu que je suis un mec pas optimiste, pour moi le progrès ça amène à la flûte, sauf que si on fait rien on est dans la flûte. Alors techniquement nous sommes flûtés dans tous les cas si on suit mon raisonnement, donc j’pense pas que ce soit le meilleur.
Moi : C’est à dire si on fait rien, c’est quoi rien ? Pourquoi on devrait ne rien faire ?
Maxime : Rien c’est on arrête le progrès, genre j’peux pas faire plus clair que rien, mais rien ça veut à la fois tout dire et rien dire, et vu que rien et beh on sait pas c’que ça veut dire, quand j’dis rien dire on sait pas non plus c’que j’veux dire : on appelle ça (rires) un cercle vicieux. Non mais, si on fout rien on est dans la flûte on l’voit bien, déjà l’écologie elle va flûter la Terre, enfin c’est surtout l’écologie et le progrès. Après les robots pour moi c’est pas bon du tout, parce que j’ai vu le documentaire sur Netflix que j’ai adoré qui s’appelle derrière nos écrans de fumée, qui parlait des algorithmes des réseaux sociaux. Mais ça nous bute hein ! Le pire c’est que je le sais mais j’arrive pas à.. (doser ?) après j’suis pas un gros consommateur. Là si en ce moment parce que je me fais vachement chier, j’ai quand même passé 5h à un moment sur Instagram. Alors il y avait beaucoup de temps où j’discutais mais quand même, c’est mon record j’crois. Mais sinon c’est flippant, et le pire c’est qu’ils savent pas comment les arrêter, mais le but c’est pas vraiment de les arrêter les algorithmes, c’est de les calmer (rires). Et en fait, ce que j’arrive pas à comprendre c’est qu’ils disent que les algorithmes se développent eux-mêmes, comme une conscience, du coup j’suis en mode « Bon là c’est.. » (rires). En fait, on dit « Quand les robots prendront le dessus sur les humains », mais ils l’ont déjà fait. Donc j’pense que les gens quand ils disent ça c’est « quand ils vont nous envahir », genre quand ils vont nous surpasser, et qu'ils pourront se déplacer comme nous. En fait là on parle des robots qui ont la forme d’un humain tu vois, ‘fin pour moi c’est ça que pensent les gens.
Moi : Pourquoi arrêter le progrès amènerait à un rien ?
Moi : Ahh ouaiiiis j’aimerais bien le voir, je le mets sur la liste.
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Maxime : Bah ça amènerait à rien parce que, là on est d’accord on peut pas dire autrement nous sommes, dans, la flûte, j’adore ce mot, flûte ! Du caca d’accord ? Et vraiment ça se voit que ça mène à rien d’arrêter le progrès puisqu’on fout rien, donc si on est déjà dans la flûte et qu’on fout rien on reste dans la flûte.
Maxime : Ah oui par contre j’espère juste que t’es bien accrochée, 'fin moi ça m’a fait un truc. Bon après toi tu fais de la philo donc techniquement t’es une personne un peu forte, moi perso ça m’a fait flipper, mais j’ai trouvé ça passionnant. Sachant que y en a un c’est le créateur du bouton j’aime, le mec c’est la base de toute la flûte des réseau sociaux tu vois, alors qu’à la base ça partait que d’une bonne intention.
(J'apprends un peu plus tard que..
Moi : Oh ouais, j’vais le regarder ce soir vas-y ça a l’air vraiment bien.
Maxime : Surtout ce qui est bien dans ce documentaire, c'est qu'à un moment ça faisait un parallèle avec des acteurs qui jouent un peu les effets des réseaux sociaux. Alors moi il y en a je me suis pas trop reconnu dedans, genre moi j’suis pas le mec qui quand il reçoit pas beaucoup de likes est en mode “Moi les gens m’aiment pas”, j’m’en fous tu vois. Mais bref, ça montre un peu les dégats dans la famille, c’est trop bien.
Maxime : Et d’ailleurs ! Oh merci mon hypothalamus de me rappeler tout ça (rires) (bon ne faites pas attention à hypothalamus, je lui en avais parlé un peu plus tôt et je crois qu'il l'a mal compris, mais j'ai oublié de le corriger parce que j'étais trop concentrée). Parce que je voulais dire que le progrès, j’ai l’impression qu’on envisage pas tout ce qu’il y a derrière. Oui en fait c’est un peu ce que je disais tout à l’heure, on sait qu'à force de toujours vouloir progresser on va faire de la flûte et c’est déjà un peu le cas. Et j’crois que quand on fait un progrès on se rend pas compte de tout ce que ça peut engendrer, en fait j’me dis limite, quand on fait 'du progrès' il faudrait être parano et penser à tout ce qui va se passer derrière.
Moi : T’as tellement raison, des fois je me dis quand il y a des répercussions négatives suite à une invention, mais flûte pourquoi ils ne se sont pas posé la question de l’impact ?
Maxime : C’est l’argent ça rend fou.
Moi : En fait on a tendance surtout à prioriser ce qu’un élément pourrait nous apporter plutôt que ce qu’il pourrait nous enlever.
Maxime : Mais oui flûte effectivement, pourquoi on chercherait pas à enlever des choses pour que ce soit mieux et en faire peut-être d’autres meilleures, du coup on serait quasiment au même stade du progrès, 'fin on serait pas forcément plus évolués mais on serait évolués d’une autre façon.
Maxime : Ah on est pas du tout sur la même longueur d’ondes, ‘fin presque. Toi tu dis "faudrait plutôt qu’on pense à ce que que ça pourrait nous faire de mal", moi j’pensais à nous enlever pour que finalement ce soit mieux, faire un truc qui va détruire quelque chose qu’on a fait, qu’on pense être mieux alors que c’est pas le cas.
Moi : Je n'ai pas compris :[.
Moi : Ouf c'est bon je crois, attends.
Moi : Alors il faudrait remplacer ce qui est malsain, c’est-à-dire bénéfique pour notre satisfaction et mauvais pour tout un tas de choses, par des choses uniquement bénéfiques, dont l’impact serait moindre ?
Maxime : Oui même si du coup, uniquement bénéfique ça n’existe pas.
Moi : Ouioui j’aurais voulu enlever le ‘uniquement’
Maxime : En fait c’est pas tant que l’impact serait moindre, c’est que l’impact il est anticipé finalement, qu’on a pensé à tout au préalable, peut-être même avant d’avoir fait le progrès quoi. Oui du coup c’est ça, c’est que l’impact serait moindre mais pour que l’impact soit moindre il faut que les gens ils y pensent avant et qu’ils y repensent à chaque fois qu’ils avancent dans ce progrès en fait.
Moi : Le réel progrès c’est donc, celui qui est anticipé par son moindre impact futur pour une optimisation maximale au risque de courir à notre perte.
Maxime : Oui ! Flûte oui c’est ça ! ‘Fin pour moi en tout cas.
Maxime : Attends quoi, ah nan attends, pas du tout.
Moi : Ah lol, dis.
Maxime : Nan en gros, le réel progrès c’est justement comme j’te dis ce qui anticipé par son moindre impact futur mais surtout, pas pour une optimisation maximale justement, ‘fin une optimisation maximale mais sans que ça courre à notre perte. Il y a bien un entre deux c’est comme pour tout, simplement y a des gens qui sont trop gourmands en fait.
Moi : Mince j’l’ai p’t-être mal dit mais c’est c’que j’voulais dire, tu remplaces le ‘au’ par ‘sans’
Maxime : Oui alors oui du coup c’est exactement ça.
Moi : Trop bien tu m’as gv aidée !!!!
Maxime : Oh mais j’suis trop fier de t’avoir aidée. Non mais merci ces compliments là c’est incroyable. Moi aussi j’suis grave content attends, en plus là j’ai mis tout mon cœur hein j’me suis bien investi là, là j’suis au top !
(trop mimi lol c'est vrai qu'on était à fond)
Moi : J’ai exactement ce que je cherchais.
Moi : Même si je ne savais pas réellement ce que je cherchais tu me diras mais c’est ça.
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azalee-bolo · 4 years ago
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Et si on parlait de... la peur ?
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J’ai pas mal hésité à mettre ce sujet dans la rubrique ‘Lu’ car c’est de cette manière qu’il m’a transcendé le plus, mais finalement j’ai découvert tout un tas de ressources à mettre à mon arc, alors parlons de la peur et parlons-en de manière pluridisciplinaire.
Contexte :
Pour cette introduction je vais parler un peu de moi, car j’avoue que les questionnements que je me pose dans cette rubrique se basent bien généralement sur des problèmes personnels que je tente sans cesse de résoudre. Et celui-ci m’a particulièrement marqué :).
Nous sommes dans ma vie il y a tout juste un mois, période durant laquelle je suis chamboulée par les informations et les transformations qu’elles suscitent en moi, notamment sur ma conception du monde. Je ne veux pas vous effrayer mais voilà, je me mettais à réaliser pleins de choses sur l’existence. Cette compréhension profonde m’a amenée à admettre que je me mettais des barrières inutilement – autrement appelées croyances limitantes, mais nous y reviendrons -. Et je me suis dit ‘WTF, pourquoi je fais ça ? Je m’empêche de réussir alors que je veux améliorer ma situation.’, et ça les amis, ça s’appelle la peur.
Qu’est-ce que la peur ?
C’est là que nous commençons. J’ai cherché suite à cela à déterminer ce qu’était vraiment la peur, et je suis tombée sur cet article formidable qui vous guidera bien mieux que moi, même si je le résumerai à ma façon.
La peur est une émotion naturelle d'anticipation, elle informe notre corps d'un danger potentiel, réel ou non. Elle provoque un sentiment d'angoisse désagréable (libération d’adrénaline) pourtant indispensable à notre survie puisque qu’elle permet de mettre en place un mécanisme de défense, de fuite, et parfois de repli sur soi-même.
On différencie la peur externe déclenchée à l’origine par des facteurs de danger extérieurs comme par exemple se retrouver seul.e face à un serial killer, ou je ne sais quelle autre situation qui met directement notre vie en péril. Puis il y a la peur interne, subjective, qui est déclenchée sans confrontation directe avec l’objet de celle-ci et qui provient généralement d’un manque de confiance en soi et de ce qui nous entoure. C’est pour ainsi dire la peur de la peur.
J’aimerais vraiment insister sur le fait qu’une peur peut être constructive, quand on a conscience du danger réel et qu’elle nous fait agir dans ce sens, mais qu’une peur déraisonnée peut être oppressante, chronique si elle nous freine et nous empêche d’avancer. C’est sur ce dernier point que j’aimerais appuyer, car cette peur qui m’anime moi, notre société et ses individus est une peur interne et irrationnelle.
(La société de la peur)
La société a peur pour les individus qui la composent, elle les surprotège ; peur de ne pas réussir scolairement et donc professionnellement, de manquer d’argent, de temps, de ne pas pouvoir nourrir sa famille, pour finir, peur de mourir ! Un paquet de choses, et nous vivons de cela, nos institutions sont fondées sur cela. Que sont les biens, l’argent, le temps ? Qu’est-ce que le travail, la médecine ? Une manière de remplacer, nos anciennes peurs à savoir celles de dominer notre environnement, accumuler des ressources et avoir du statut, d’une façon politiquement correcte, ou, horrible pour les plus sensibles. https://www.instagram.com/tv/CLfOXMyJ0jC/?utm_source=ig_web_copy_link (entretien par Mika Denissot sur 'Un monde sans argent', son compte recèle de pépites du même genre)
Enfin, je n’ai pas envie d’écrire un pavé là-dessus car je veux montrer ici qu’il est possible d’identifier ces processus et de passer outre. Le changement de notre société et de chacun passe avant tout par un changement en soi-même, je ferai néanmoins un article là-dessus étant donné la place grandissante que cela prend aujourd’hui, notamment dans le système éducatif, la société de consommation, la surveillance des citoyens, la répression… C’est vraiment partout.
J’aime cette image -je ne sais plus d’où elle vient, c’est peut-être mon frère qui l’a évoquée lorsque que nous avons vu une araignée dans le salon – : Vous êtes dans le véhicule de la vie, accompagnés de diverses émotions, dont la peur. Sur votre route il peut y avoir des rencontres avec différentes instances, des accidents, des embouteillages comme de beaux paysages, des personnes à embarquer dans votre voyage. La peur est là, elle est un passager comme un autre. Le problème, c’est quand elle prend le volant pour vous transporter sur une route sombre, où vous ne voyez pas l’horizon, un brouillard vous enveloppe, le danger peut être partout. Ne laissez pas la peur vous guider, elle entretiendra un climat d’inquiétude constant où votre imagination sera vous apporter une infinité de dangers potentiels, de toutes les choses que vous ne pouvez pas être, pas surpasser. De fantômes car encore une fois la peur ressasse, remue, des choses qui n’ont pas de matière.
La peur cachée derrière les croyances limitantes
C’est là que viennent les croyances limitantes. J’ai découvert ce terme il y a une semaine lorsque ma tante a demandé à mon grand-père où est-ce qu’elle pouvait mettre le plat de gratin sortant du four : « - Je peux le poser sur la plaque de cuisson ? – Ah surtout pas Laurence a horreur de ça ! – Ah bon, c’est bizarre pourtant c’est fait pour qu’on pose des plats dessus. Tu sais pourquoi ? – Non, c’est comme ça on n’a pas le droit de mettre de plats dessus. dit-il en levant les deux mains comme signe de soumission. – Bon bah je vais lui demander. » Ma grand-mère arrive : « - Alors dis-moi Laurence, pourquoi tu ne veux pas qu’on pose de plat sur la plaque de cuisson ? – Ah je ne veux même pas essayer ! lui réponds elle avec de grands yeux. Puis tu sais cette plaque de cuisson depuis que nous l’avons… » et là elle nous a sorti un blabla d’excuses pour justifier l’absurdité de cet acte. Ma tante lui a donc dit « Ah ça Laurence, c’est une croyance li-mi-tante, dont il va falloir se li-bé-rer ! »
Il faut d’abord comprendre que la plupart de nos peurs ne sont pas fondées, elles sont bien souvent un choix par défaut qui prend sa source durant l’enfance, durant un épisode stressant, ou dans les vies antérieures pour les plus spirituels, donc à la suite d’une émotion négative causée ou non par un traumatisme. Mais si elle est ressassée, répétée alors que le danger n’est plus extérieur ou n’est pas réel, nous avons à faire à une peur intérieure. La scène est jouée une première fois, puis rejouée mentalement, encore, et encore… Une habitude malsaine s’installe, elle détermine nos actions parfois même inconsciemment, c’est le cas d’ailleurs pour l’amnésie dissociative, qui peut survenir après un viol. Le sujet va tout faire pour éviter d’être confronté à la situation qui lui a procuré tant d’angoisse.
Qu’est ce qui empêche tant ma grand-mère de poser ce plat sur la plaque de cuisson ? Elle a peur d’abîmer ce bien et est très rigide sur ce fait, je me suis mise à rechercher d’où pouvait venir cette crainte d’user les objets et voilà ce que j’ai trouvé.
Mais attention certaines personnes comme moi pensent qu’elles ne sont pas dirigées par elle, cela survient quand nous n’acceptons pas la réalité de son ampleur. Mais manifestement elle vous habitera d’une manière ou d’une autre, vous aurez beau vous y confronter, si vous ne vous avouez pas à vous-même à quel point vous avez envie de surmonter cela et à quel point vous craigniez cela, vous êtes dans le déni. C’est probablement ce qu’il y a de plus dur à débusquer et en fait c’est un peu comme l’oubli.
La peur en tant que fantasme
Je vais vous raconter quelque chose qui s’est passé bien avant cette nuit où je suis tombée sur cet article ; j’étais à mon cours de philo et M. Lestage nous parlait de notre cher Freud et de son superbe complexe d’Œdipe. (vidéo ci-dessous, je vous invite à voir toute la série, elle est comme ça 👌)
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Puis, c’est dommage je ne me souviens plus comment il en vient à expliquer cela mais : ‘Vous verrez que les personnes les plus timides sont souvent celles qui ont le plus envie d’être intégrées socialement. Lorsqu’elles se retrouvent à parler en public, elles s’empourprent, tremblent, bégaient. Elles sont en fait face à leur fantasme ’ Et là ça a fait un déclic en moi.
Un fantasme est défini premièrement par une vision hallucinatoire, puis, par une construction imaginaire, consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s'y met en scène, d'exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse. Le fantasme n’est pas à associer nécessairement avec plaisir, relisez bien la définition. La peur n’est autre qu’un fantasme, une habitude basée sur des illusions, et qui se perpétuera éternellement tant que le processus ne sera pas remplacé par un processus adapté.
Il est dur de mettre des mots là-dessus, car la peur est insidieuse, elle se cache sans cesse et se trouvera toujours un prétexte pour continuer à exister. Elle nous permet de ne pas dépasser les limites que nous nous imposons, de rester dans notre zone de confort et de rejeter notre incapacité à surmonter nos fantasmes sur ce et ceux qui nous entourent. Qui sait ce qu’il y a après ? Vous ne savez pas, c’est l’inconnu. Vous pouvez avoir envie de vous créer ce monde où les limites mentales sont enfreintes mais votre moi prendra toujours ses distances, les considérant comme inatteignables. Si vous ne l’avez pas fait, comment pouvez-vous savoir que c’est impossible ? Tiens je me rends compte que cette phrase a le même sens que ce dicton que j’apprécie fortement.
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait »
De la peur à la joie
Ce nom est issu d’une vidéo que j’ai vue le jour où j’ai commencé à rédiger mon article, plusieurs personnes se rassemblent durant 3h (elle dure 1h30) pour trouver comment opérer une telle transformation.
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Maintenant, la question que j’ai envie de poser c’est : à quel point voulez-vous être heureux.se ?
A quel point seriez-vous prêts à vous détacher de ce que vous connaissez ; la souffrance, l’ignorance, le regret, le désespoir, la colère… C’est un point déterminant pour avancer, tous ces sentiments dans lesquels vous baigniez sont une bulle à déconstruire petit à petit. Remplacez-les par des sentiments de bien-être, de confiance en la vie, de gratitude, de curiosité, d’excitation… HABITUDE. Si vous vous concentrez bien sur la nature de vos pensées, vous verrez que vous déviez déjà d’une certaine forme d’accomplissement. Tout ça à cause de la négativité immédiate que vous transmettez via des paroles décourageantes, dissuasives et qui ne servent qu’à vous éloigner plus de vos objectifs.
Prenez le volant en main, celui de vos ambitions personnelles, de qui vous êtes réellement, et la peur, laissez-la sur la banquette arrière, elle ne mérite pas une place aussi importante.
On pourrait appeler ça de l’optimisme, oui. Les gens ont du mal avec ça, j’avais du mal aussi, parce que j’avais l’impression qu’on me minimisait moi et ce que j’avais vécu, ce que je ressentais. Comment les choses pourraient être si faciles ? Elles ne le sont pas en réalité, elles sont juste moins compliquées que ce qu’on s’imagine. En fait pensez juste à ce qu’apporte l’optimisme ; si vous restez dans ce qui est passé ou dans cette image fixe que vous avez des choses, votre présent en est encombré, tandis que si vous vous projetez uniquement dans l’avenir, un avenir idéal pour vous où les encombres du passé ne sont plus, votre présent sera forcément orienté vers celui-ci et en mouvement. Que ne vous apporte pas le pessimisme, ou, vous l’appellerez comme vous le souhaitez, le réalisme ?
Le réalisme est une forme de pessimisme. Il sous-entend la présence d’une seule et même réalité, qui peut être tantôt positive, tantôt négative selon les situations. Mais en fait elle est juste la finalité que vous donnez individuellement à cette réalité, car des gens percevrons bénéfiquement ce que vous pourrez considérer comme intolérable et inversement, c’est la base des conflits. Finalement le réalisme, est du relativisme pur et simple. A partir de là c’est vous qui changez votre perception des évènements et donc la réalité de ceux-ci. Pourquoi se laisser emporter par une vague négative alors que nous pourrions retirer au moins un tout petit peu de positif. Les souffrances permettent d’ailleurs la plupart du temps de forger une personne, sa personnalité. Les personnes qui sont en paix avec elles n’ont généralement ni remords ni regrets, car si on aime son présent, pourquoi renier son passé ? Après tout est question d’acceptation.
Et cette acceptation, c’est le stoïcisme. (merce Wiki)
Une doctrine qui prône le contrôle de ses passions pour les transformer en vertus car nous sommes impuissants face à ce qui ne dépend pas de nous, en gros, ‘Vous ne pouvez rien y faire ? Contrôlez donc ce que vous ressentez par rapport à ça !’. Enfin, j’aborderai cela dans un prochain article ;).
Je vais enfin vous proposer de réaliser un ‘petit’ exercice que j’ai moi-même réalisé après avoir lu l’article :
Mettez des noms sur vos peurs et comprenez comment elles se sont encrées en vous. Votre peur vient forcément d’un manque de confiance, trouvez en quoi.
Et trouvez pourquoi, revenez à la source ; des paroles blessantes, inquiétantes prononcées à votre égard, des violences vues, entendues ou subies, vos propres aspirations et vos incapacités à les réaliser.
Faites les liens, mettez des mots, faites preuve de discernement, votre volonté d’aller vers un mieux sera la clé.
Ensuite, à chaque peur, trouvez une phrase que vous pouvez vous prononcer dans votre tête et agencez les choses dans votre vie de manière à enjamber chacune d’elle. Des personnes, un milieu qui ne croient pas en vous sont des instances auxquelles il faut se méfier puisque vous n’y croirez pas vous-même.
Je suis contente d’avoir écrit cela, c’était un des sujets les plus importants à aborder pour moi. Mettre de mots sur mes propres barrières et comprendre leur raison d’exister me changent radicalement, j’aurais pu dire m’ont changée, mais c’est loin d’être fini et j’en suis la plus heureuse.
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azalee-bolo · 4 years ago
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Vu : The lost city of Z – James Gray
/ALERTE SPOIL\ : JE VAIS DÉTAILLER TOUT LE FILM, C’EST LE BUT DE LA RUBRIQUE, DONC SI VOUS VOULEZ VOIR CETTE MERVEILLE ET LIRE MON TRUC APRÈS SACHEZ QU’IL PASSE CE SOIR SUR LA 7 /JE VOUS INVITE D’AILLEURS À FAIRE DES RECHERCHES COMPLÉMENTAIRES CAR L’HISTOIRE EST AUTHENTIQUE\
PRÉ-CONTEXTE :
[Avant tout chose j'aimerais vous conseiller la BO du film qui est juste, hypnotisante je trouve, peut-être cela saura accompagner votre lecture]
J'ai su dès les premiers instants que ce film avait quelque chose de spécial dans sa réalisation puis dans son histoire.
Je sors de table et me cale sur le canapé, à l’écran télé, un film Arte. Je suis d’assaut perturbée par les couleurs et les plans (vraiment je beugue sur place) au point de me dire que ça doit être hyper nul comme film. Je crois que je suis restée pour la musique et parce que c’était intrigant.
[Maintenant que j’essaie de me rappeler, je crois bien que je n’ai pas vu le début du début mais de toute manière vous verrez que je ne m’intéresse dans cet article, pas tant aux personnages ni à leur petite vie mais comme j’y réfléchis, je vais faire un effort à ce niveau-là.]
CONTEXTE :
En 1906, Percy Fawcett, militaire accompli, est convoqué par la société royale de géographie de Londres pour délimiter la frontière entre la Bolivie et le Brésil, dans le cadre d’un conflit entre les deux pays. Il part donc accompagné d’une poignée d’hommes, avec l’espoir de parvenir à destination et d’être donc les premiers à pénétrer des terres inviolées.
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Voilà, nous y sommes ; plongés dans un paysage verdoyant, un climat humide et tropical, imaginons-nous entourés de la plus grande forêt du monde à une époque où personne n’avait osé s’attaquer à notre immense climatiseur terrien (j’ai appris que ce n’était pas le poumon vert :|). Un orchestre magnifique ainsi que les chants et cliquetis des animaux qui nous entourent, nous suivent dans ce voyage primitif.
CONTENU :
1.       Arrivés dans un petit village, Percy et ses hommes cherchent un guide pour pouvoir s’aventurer dans l’Amazone. Ils trouvent un autochtone qui déclare à plusieurs reprises qu'il existe au bout de ce fleuve, une cité d'or, mais celui-ci passe pour un fou auprès des topographes.
2.       Après des jours de torture sur un radeau où les provisions commencent à se faire rares, et où ils subissent plusieurs attaques de tribus, ils parviennent à destination. Mais une fois les relevés cartographiques faits, ils découvrent des vestiges anciens datant à peu près de l'Antiquité.
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3.       À la suite de cette première épopée, ils rentrent à Londres et donnent une conférence pour dévoiler l'idée d'une civilisation antérieure à la civilisation occidentale - en l’occurrence à cette époque, blanche - qui est imprégnée par la bigoterie de l'église ; 'Quel est le véritable enjeux ? Si nous venons à découvrir une cité là où nous considérions qu'il ne pouvait pas en exister, cela pourrait ouvrir un chapitre inédit de l'histoire de l'humanité'. Malgré les preuves probantes qu'il présentent, ils sont moqués de tous, mais soutiennent que 'Z [le nom donné à la cité perdue] est la dernière pièce manquante au puzzle de l'humanité'.
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4.       Personne ne veut y croire, ils décident donc de partir à nouveau pour démontrer leur découverte ; 'J'ai de si grands espoirs, grâce à ce voyage nous seront peut-être en mesure de démolir leurs petites convictions étriquées'. De retour en périple, ils lisent dans les nouvelles que des Américains ont découvert le Machu Picchu ; 'ils veulent une part de notre gloire […] ça prouve l'étendue de ce qu'il y a à découvrir'.
5.        Ils tombent sur une population d'autochtones et sympathisent avec eux, plusieurs jours s’écoulent et ils découvrent qu'elle n'est pas si primitive qu'ils ne l'avaient jugée. Ils poursuivent ensuite leur expédition et après de nombreux obstacles, ils rebroussent finalement chemin car un de leur coéquipier les trahi.
7.       Le protagoniste est envoyé à la grande guerre, une voyante qui apporte une aide spirituelle aux soldats lui dit ; 'tu ne peux pas échapper à cette vision, l'objet de ta quête est bien plus grand que tout ce que tu as jamais imaginé, [...] ton âme ne sera en paix que quand tu auras trouvé cet inconnu, tel est ton destin, avec cela tu illumineras le monde', tout le monde est ébahi.
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8.       Il survit à un combat malgré de graves blessures concernant sa vue, mais guérit au bout de quelques années durant lesquelles il finit par abandonner son rêve. Jusqu'à ce qu'un jour, son fils Jack fasse appel à des journalistes pour interroger son père sur ses aventures et qu’il lui demande de reprendre l’expédition à ses côtés ; ‘Les Américains vont débarquer là-bas avec leurs fusils, il ne reste plus qu’à prier qu’ils n’exterminent pas les Indiens, nous devons trouver Z avant eux.’
9.       L’expédition est annoncée après une dizaine d’années d’abstention. Avant de partir, Percy confie au directeur de la société royale de géographie - qui fait partie des investisseurs - ; ‘voilà maintenant 20 ans que cette boussole ne me quitte pas : quand nous atteindrons Z, je vous l’enverrai en guise de signe, au cas où je déciderai de ne pas revenir…’
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10.     Les voilà embarqués une énième fois dans cette quête extraordinaire. Une fois dans la forêt, ils parcourent leur chemin vers l’endroit où est supposé se trouver la cité Z. Ils rencontrent une tribu qui les accueille chaleureusement et leur indique une piste, c’est dans la dernière lettre que Percy envoie à sa femme il remarque ; 'Le chef s’est montré très généreux avec nous, son attitude me rappelle une nouvelle fois, que nous sommes tous fait de la même arche' puis conclu ; ‘Tu n’as à redouter aucun échec.’
11.      Le père et son fils quittent le lieu et se retrouvent plus tard piégés entre 2 tribus qui se combattent, ils sont capturés par l’une d’elles. À genoux dans une cérémonie dont ils ne connaissent pas la fin, les Indiens sont rassemblés autour d’eux [je suis certaine que les indiens savaient qu'ils viendraient]. Tandis que le destin des 2 hommes est entre leurs mains, Percy dit ; ‘Sois fort, il ne nous arrivera rien, nous avons un autre destin', Jack pense qu'ils vont mourir et celui-ci lui répond ; 'La vie est tellement empreinte de mystère mon fils, nous savons si peu de ce monde, mais toi et moi avons accompli un voyage que le commun des hommes ne saurait imaginer, et ce voyage aura éclairé ton cœur.' 
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12.      Les Indiens leur tendent un bol rempli d’une substance qu’ils sont contraints d’avaler. Avant de succomber soit dans le sommeil, soit dans la mort, Percy se remémore un dîner où sa femme lui partageait les mots qu’elle avait écrit au cas où elle n’aurait pas survécu à l’accouchement de leur fils : ‘[…] Apprends-lui constamment à rêver, à chercher l'inconnu, à voir, car la beauté est en elle-même une récompense […], il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre, sinon à quoi le ciel servirait-il ?'
13.      Le plan enchaîne sur sa femme en deuil qui se présente au directeur de l'institution de géographie qui lui dit qu'il faut 'accepter l'inéluctable', elle lui répond ; 'Vous, ne perdez pas espoir, je n'ai pas le droit de douter, après y avoir sacrifié autant d'années, c'est également devenu, ma raison de vivre'. Elle lui montre ensuite la fameuse boussole qu’un Brésilien lui a remis pour qu'elle la lui donne ; 'Percy lui a dit que vous <comprendriez> […], c'est forcément un signe'. Il semble chamboulé et lui répond qu'il la fera examiner. Le plan se termine sur le reflet, à travers un miroir, d’elle qui sors du bâtiment, pour entrer… dans une forêt…
ANALYSE :
Bon là, la question que je me serai posée même si j’ai du mal à être objective ce serait : ‘putain de bordel de merde, MAIS OÙ EST-IL ?’ Eh bien pour répondre à votre question intérieure, on ne sait pas. Plusieurs expéditions ont été menées afin de retrouver le colonel et ses hommes, sans qu’aucune trace d’ossements n’ait été trouvée. Ce grand mystère a alimenté tout un tas d’hypothèses concernant ce qu’il est devenu : des Indiens affirment l'avoir vu avec une princesse indienne, un homme a rapporté au 2ème fils de Percy Fawcett avoir vu son père vivant, d’autres disent qu'il a finalement découvert la cité perdue et qu'il a décidé de ne plus retourner vers la civilisation, … Bref, on ne sait pas.
À l’époque et on s’en aperçoit bien dans le film, l’existence d’une civilisation antérieure à celle occidentale paraît tout bonnement absurde, rappelez-vous qu’à cette époque on est 100 ans après l’abolition de l’esclavage – évènement datant de 200 ans avant nos jours du coup -, c'est bien loin des mouvement comme ‘black lives matter’, voilà, c’est pour vous dire. Donc nous sommes sur un ethnocentrisme conséquent, qui empêche d’avancer dans une démarche scientifique plutôt que sur des convictions collectives. On était aussi loin de s’imaginer que de réelles sociétés puissent subsister dans un endroit aussi insalubre, dû à la forte humidité, les hautes températures et les fréquentes précipitations.
Pourtant, les récentes découvertes archéologiques permises À CAUSE de la déforestation (‘y’a du positif haha’) ont montré la présence de routes, formant un réseau qui relierait d’immenses cités - sans macrocéphalie comme nous pouvons le voir dans nos États actuels – et de bâtiments aux formes géométriques (je vois les adeptes de complotisme venir). Une autre preuve qui permet de soutenir cette théorie est la présence d’une terre anthropogénique – créée par l’humain – appelée terra preta ou terre noire, cette terre particulière d’une fertilité exceptionnelle serait présente sur 3% de la forêt tropicale amazonienne (c’est beaucoup), compte tenu de sa richesse en nutriments elle aurait servi à nourrir une population dense grâce à une agriculture remarquablement maîtrisée. On peut d'ailleurs retrouver au sein de ces terres des restes de monoculture, de mêmes espèces végétales ont donc été réparties de manière artificielle. Enfin, les vestiges que retrouve Percy au début du film sont loin d'être uniques, on peut trouver un peu partout des morceaux de terre cuite datant d'à peu près entre -200 et -700.
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Bon, avec tous ces éléments en poche, on pourrait admettre que le Perceval Fawcett et son fils - ils étaient par ailleurs accompagnés d'un ami de Jack - sont parvenus à atteindre Z, et c'est ce que sous-entendait le film. Pourtant c'est encore dur à avaler, on n'a retrouvé nulle cité d'or dans cet endroit, et cette histoire ressemble toujours à une légende.
Quelque chose qui m'a impressionnée dans le film, qui m'a convaincue même (après vous me direz 'mais c'est une oeuvre !', seulement à mes yeux c'est aussi le reflet d'une réalité), c'est la détermination de Percy. Il a l'air de savoir au plus profond de lui que la cité Z existe, des signes sont parsemés ci et là malgré le fait que presque personne ne croie en lui et pourtant il les poursuit jusqu'à sa mort (enfin ça on en sait rien mais du moins jusqu'à ce que nous en savons de cette histoire). En plus ce n'est pas n'importe qui cet homme, je dis au début de l'article que je ne m'intéresse pas à son passé mais j'y ai bien été contrainte (surtout que je viens d'avoir un bouquin là-dessus - 'la cité perdue de Z' par David Grann pour ceux que ça intéresse -) et je me rends bien compte qu'il est important de savoir qui il est. C'est quelqu'un de très respectable et respecté, par son parcours - il est suivi de près par beaucoup - et par sa prestance - c'est un homme grand, mince qui semble s'en foutre allègrement ce que vous pouvez penser -. Je m'interroge ici sur sa fatalité, parallèlement à son ambition inébranlable ainsi qu'à sa bonté d'esprit. À mon avis peu importe la manière dont il est parti, c'est une personne qui a quitté le monde en paix et c'est ce qui moi me fait croire à cette cité perdue d'Amazonie..
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azalee-bolo · 4 years ago
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Des rubriques ;
Voici les futures rubriques qui apparaîtront dans mon feed (cela n'excluera pas d'autres types de posts) :
Vu 🙈, lu 🙊, entendu 🙉 : Mes sens au service de la réflexion
Je ferai dans cette rubrique, de l'analyse de contenu : visuel (oeuvre d'art, film, situation vue dans la rue..), textuel, qui passe donc par l'écriture (livre, article, poème..) et auditif (album, chanson..)
En âmes ouvertes : l'échange au service de la réflexion
Dans celle ci je retranscrirai un échange que j'ai eu avec quelqu'un, qu'il ait été volontaire ou non, sur un sujet en particulier ou sur plusieurs sujets. Je vous invite à postuler pour les Interviews, soit dans ma boîte à question, soit dans mes mp Insta. Je serait ravie d'interviewer qui le souhaite :), je prendrai aussi des photos des personnes si elles veulent bien, pour donner quelque chose de plus figuratif.
Et si on parlait de.. ? : la réflexion au service de la connaissance
Je me pose beaucoup de questions, je serai ravie d'en partager les recherches. Ici toutes les ressources sont permises, puisque le but est de trouver ce qui s'apparenterai à une réponse. N'hésitez pas non plus à proposer des sujets sur lesquels on aurait besoin de se remettre un peu en question ou s'informer un peu plus.
Pro-G : l'initiative au service de l'échange
Ici je parlerai de projets dont je suis à l'initiative ou pas, le but étant dans tous les cas de les partager pour pouvoir permettre leur réalisation. Car j'aime la littérature mais je préfère encore mieux la sculpture.
Libre à nous 🙆‍♀️ !
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azalee-bolo · 4 years ago
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B'jour,
j'm'appelle Azalée Bolo, @ladybuginthevapes sur Instagram. Je fais partie du groupe @_highus_ sur Insta aussi, qui rassemble 3 amies qui cherchent à produire quelques babioles, avec Anna aka Noa, Maya aka Sacha, et moi-même. J'habite dans la périphérie de Bordeaux, je suis passionnée de sciences humaines alors j'essaie de faire des sous tout en travaillant sur mes projets .
J'ai envie d'écrire beaucoup en ce moment parce que j'ai plein de temps libre, j'ai envie d'apprendre des choses de partout et de faire des rencontres, je me suis dit que la meilleure chose pour ça c'était de faire des articles.
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