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bassin-minier-regis · 5 years
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bassin-minier-regis · 5 years
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bassin-minier-regis · 5 years
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bassin-minier-regis · 12 years
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L'objectif de ce blog est de vous faire découvrir la riche histoire et le magnifique paysage du bassin minier du Nord Pas-de-Calais. Cet héritage issu du monde de la mine fait partie intégrante de l'histoire du pays minier et des racines des gens qui y habitent. Arrière petit-fils de mineur et descendant d'une importante famille d'ouvriers mineurs (originaires des communes de Roeulx, Lourches, Denain, Escaudain, Haulchin, Haveluy, Valenciennes et Douchy-Les-Mines), la mine est un patrimoine qui m'est très cher. Par l'intermédiaire de ce blog, je désire rendre hommage à tous les mineurs du Nord Pas-de-Calais qui ont durant trois siècles au péril de leur vie écrit une des plus belles pages d'histoire de notre région. Vous trouverez également quelques informations dans les différentes publications sur le bassin houiller de la Loire “berceau de l'exploitation charbonnière française”, les bassins du Tarn, de Bourgogne, des Cévennes, de Lorraine, de Normandie, du Dauphiné, des Alpes, des Vosges, du massif Armoricain, de Decazeville, d’Auvergne de Provence ainsi que sur le bassin minier Belge du Borinage qui est frontalier de notre région. Étant un passionné investi et non un historien vous trouverez l'ensemble des sources qui m'ont permis de réaliser ce travail au niveau de ma dernière publication.
Bonne découverte. Vous pouvez me contacter par mail [email protected]
Les photos couleurs de ce blog sont personnelles et je n'autorise pas leurs diffusions.
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bassin-minier-regis · 12 years
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Le bassin minier Nord Pas-de-Calais (cartes des concessions et des puits). Cartes (en bas de la publication) réalisées la mission bassin minier. 
Cliquer dessus pour les agrandir.
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bassin-minier-regis · 12 years
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Origine du charbon:
Le charbon s'est formé pendant la période du carbonifère à la fin de l'ère primaire dite ère Paléozoïque.
Le carbonifère est une période géologique qui s'étend de -360 millions d'années à -295 millions d'années. A cette époque, les masses continentales sont regroupées en un supercontinent (la Pangée) entourées par un vaste océan (le Panthalassa). Notre région se situait au niveau de l’équateur.
La forêt hercynienne luxuriante aux arbres géants, aux fougères arborescentes couvre de vastes étendues. L'eau abondante stagne en marécages. Les affaissements successifs de certaines zones et une atmosphère humide, chaude et chargée de gaz carbonique créent le milieu aux conditions géologiques et climatiques favorables à la formation des gisements de charbon.
Il existe plusieurs types de charbon : l’Anthracite, la Houille et le Lignite. Il est à noter que le lignite est un charbon plus récent que l'anthracite et que la houille. Sa formation remonte aux ères secondaire (Mésozoïque) et tertiaire (Cénozoïque). Il est en général de couleur brun-noirâtre et est moins riche en carbone.
L'exploitation charbonnière en France a commencé au moyen-âge. Les plus anciennes traces écrites remontent au XIIIe siècle dans les régions de la Loire (Saint-Etienne), des Cévennes (Alès), du Dauphiné (la Mure), du Tarn (Carmaux) et du massif armoricain (région Pays de Loire). La dernière mine de charbon a été fermée en France en 2004 dans le bassin houiller Lorrain.
Les Gaulois auraient selon certains auteurs été les premiers à exploiter les affleurements de charbon dans notre pays. Malheureusement, cette civilisation a laissé peu de traces écrites pour ne pas dire aucunes. Il est donc difficile de pouvoir le certifier et cela reste une hypothèse. Il n'empêche que certaines légendes notamment dans la Loire ou le massif central y font référence.
L'histoire du charbon en France s'étend sur plusieurs siècles (800 ans d'après les plus anciennes traces écrites et plus de 1000 ans si l'on se réfère à certaines légendes). D'après les chiffres de charbonnage de France, la production charbonnière Française s'élève à 4.6 milliards de tonnes de charbon dont 2.4 milliards pour le bassin du Nord-Pas-de-Calais, 1.4 milliard pour les bassins du centre et du midi et 0.8 milliard pour la Lorraine. A peine quelques millions de tonnes ont été extraites des mines de l'ouest du Pays. A son apogée (fin des années 1940), les mines de charbon françaises employaient plus de 350 000 ouvriers mineurs dont 220 000 dans le bassin minier du Nord Pas-de-Calais qui était le plus important de l'hexagone.
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bassin-minier-regis · 12 years
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Un peu d'histoire régionale:
Histoire des anciennes provinces du Nord de la France (Flandre, Hainaut, Artois et Picardie).
Le mot province est le nom employé sous l'ancien régime pour désigner de nouveaux territoires incorporés ou réincorporés au royaume de France et où un gouverneur est nommé par le roi en personne.
Les provinces de Flandres, du Hainaut et de l'Artois conservent le noms de leurs comtés historiques. La province de Picardie par contre regroupe plusieurs anciens comtés ( Ponthieu, Boulogne, Vermandois).
La territoire de la future province de Picardie est sous domination Bourguignonne depuis 1435. Elle est rattachée au royaume de France par Louis XI en 1477 et devient la province de Picardie sauf la ville de Calais qui restera sous domination Anglaise jusqu'en 1559.
La province de Picardie (à ne pas confondre avec le territoire de la région Picardie) regroupe: le Calaisis, le Boulonnais, le Montreuillois, le Ponthieu, le Vimeu, la Thiérache, l'Amiénois , le Vermandois et le Santerre. Il est à noter que le roi Henri IV a donné comme devise à la ville de Montreuil-sur-Mer (situé aujourd'hui dans le département du Pas-de-Calais) "Peuple le plus fidèle d'entre les Picards".
Les provinces de Flandre Française( Lille, Dunkerque, Douai...), du Hainaut Français ( Valenciennes, Maubeuge, Denain...) et de l'Artois ( Lens, Arras, Saint-Omer...)  furent rattachées au royaume de France par Louis XIV au cours du XVII siècle.
La création des départements Français date de 1790 à l'époque de la révolution. Le département du Nord a été créé en fusionnant les provinces de Flandre et de Hainaut et le département du Pas-de-Calais en fusionnant la province de l'Artois et une partie de la province de Picardie.
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bassin-minier-regis · 12 years
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Les 4 époques du charbon de notre région:
Fin du XVIIème siècle : Naissance du bassin dit d’Hardinghen ou Bassin minier Picard (Boulonnais).
Première découverte du charbon dans la région (vers 1660) et mise en exploitation d’un gisement de surface (1692) par les paysans et les seigneurs locaux (de manière artisanale et anarchique). De nombreuses prospections seront réalisées dans ce secteur ne donnant pas de résultats assez satisfaisants pour envisager un développement industriel.
Début XVIIIème siècle : Naissance du Bassin Minier du Nord
Création de la première compagnie minière de la région (la compagnie Desaubois) et fonçage des premiers puits (1er juillet 1716) à Fresnes-Sur-Escaut (découverte du charbon le 3 février 1720). A cette époque, les mineurs descendent dans les puits de mines grâce aux échelles. La section du puits est carrée (en général 2m de côté). La profondeur des fosses est d’environ 330m. Les premières machines à vapeur sont installées dès 1732 pour pomper l’eau des galeries. Le charbon est abattu à l’aide de pics et de rivelaines. Le fonçage des galeries est réalisé avec « les batroulles » (tiges métalliques enfoncées à la masse dans la roche pour pouvoir insérer la dynamite). Avec un baritel à chevaux, le charbon remonte au jour. Les enfants de 8 ans (parfois moins…) travaillent au fond des fosses pour transporter le charbon dans des traineaux (esclittes) qui porteront rapidement des roulettes. Pour s’éclairer, les mineurs utilisent des chandelles (les astiquettes).
XIXème siècle : Naissance du Bassin Minier du Pas-de-Calais
Découverte du prolongement du bassin du Nord à Oignies (1841). Le chemin de fer à vapeur intègre le carreau des fosses pour l’expédition du charbon (années 1830). Arrivée des chevalets (1849) et des cages qui vont permettre de descendre les chevaux au fond. Dès 1802, les machines à vapeur étaient utilisées pour remonter les tonneaux (cuffats) de charbon. Le diamètre et la profondeur du puits ainsi que la largeur et la hauteur des galeries s’agrandissent. L’air comprimé fait son apparition au fond à la fin du siècle pour le creusement de ces dernières. A la suite de plusieurs catastrophes, les lampes de sûreté sont progressivement rendues obligatoires. En 1813, les enfants doivent avoir au minimum 10 ans pour être embauchés puis 12 ans en 1874. A la fin du XIXe siècle, les femmes ne peuvent plus descendre au fond. Elles continueront de travailler au jour au triage du charbon et à la lampisterie.
XXème  siècle : De l’apogée au déclin  
Au début du XXe siècle se développe l’air comprimé. Cette énergie alimente les marteaux-piqueurs et marteaux-perforateurs. Après la nationalisation (1944-1946), les mines deviennent de puissants sièges d’exploitation dépassant parfois 1000 mètres de profondeur. Les apprentis (galibots) doivent avoir minimum 14 ans pour être embauchés. Le fond de la mine est progressivement mécanisé grâce à l’électricité (rabots, haveuses, pantafores servent à l’abattage du charbon et au creusement de galeries). Avec la concurrence d’autres énergies (notamment le nucléaire), l’extraction charbonnière se termine définitivement dans la région le 21 décembre 1990.
Dans le Nord de la France, les mineurs ont extrait du charbon jusqu'à 1200m de profondeur. Pour être précis, la fosse la plus profonde était la N°1 des mines de la Clarence à Divion avec 1186 m de profondeur. Une des premières mines de la région à avoir franchi la barre symbolique des 1000m était la fosse Saint-Mark d'Escaudain. Elle atteignait après-guerre 1010m de profondeur via un bure et une descenderie. A l'échelle de notre pays, la première fosse à avoir atteint cette profondeur se situait dans le petit bassin de Haute-Saône (exploité du XVIII au XXe siècle). La fosse Arthur de Buyer des houillères de Ronchamp atteignait plus de 1000m de profondeur au début du XXe siècle. Pour être complet, la fosse la plus profonde de notre pays se situait en Lorraine. Le siège Vouters avait atteint la profondeur de 1327m.
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bassin-minier-regis · 12 years
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               Histoire du charbon en Nord Pas-de-Calais          
Le Bassin Houiller du Boulonnais dit Bassin d’Hardinghen ou Bassin Minier Picard (1692-1949).
La légende dit qu'un laboureur du secteur de Réty et d'Hardinghen aurait découvert le charbon vers 1660 sous le soc ( fer large et pointu ) de sa charrue car à cet endroit, le charbon affleurait le sol.   
C’est à la fin du 17ème siècle que l’on trouve les premières traces écrites confirmant l’exploitation du charbon dans le Boulonnais (à cette époque, le Boulonnais faisait  parti de la province de Picardie). Un arrêt du conseil d'état du 23 avril 1692 autorise Claude Philippe du Cavrel de Tagny seigneur de Réty à exploiter le charbon sur ses terres. La même année Antoine Hénichart passe un accord le 22 septembre 1692 avec le gouverneur de Boulogne (le Duc d'Aumont) pour tirer le charbon "des terres dépendant du dit Hénichart".    
 Antoine Hénichart serait le premier homme à avoir exploité le charbon dans la région d'Hardinghen. Le registre de paroisse d'Hardinghen le confirme et cette découverte aurait eu lieu en  septembre 1691…  (archives HBNPC)                                                       
Malheureusement les ambitions des entrepreneurs seront limitées par la modeste ampleur du gisement et la difficulté à surmonter les inondations des galeries du fond. Les mineurs du Boulonnais auront dû lutter constamment contre les eaux et le feu ( quand ils en réchappaient ).
1692: Tentative de fonçage de la première fosse (avaleresse du Cavrel De Tagny) abandonnée en 1693. 
1720: Arrivée de la famille Désandrouin (François-Joseph et Jean-Antoine) qui participera au développement de ce petit bassin avec notamment le fonçage de nombreuses fosses à partir de 1740. 
1811: L'effectif est de 179 mineurs.    
1825: Un coup de grisou tue 2 mineurs à la fosse Saint Ignace.  
Durant les années 1870, l’ effectif est de 780 mineurs.  
1928: L’ effectif est de 400 mineurs.  
3 concessions minières.    
254 puits foncés.  
Production d'environ 3 millions de tonnes de charbon.   
Fermeture du bassin en 1949.    
Le Bassin Minier Nord Pas-de-Calais (1716-1990)
Les recherches pour découvrir le charbon débutent en 1716 avec la création de la compagnie DESAUBOIS et le fonçage des premiers puits dans le Hainaut Français. On trouve à la tête de cette compagnie Jacques et Pierre Désandrouin, Pierre Taffin, Nicolas Desaubois et Jacques Richard.
1716: Après l’obtention d’une permission du gouvernement royal, le fonçage des premiers Puits à Fresnes-sur-Escaut commence à partir du 1er juillet (avaleresses Point du Jour). La même année seront foncées les avaleresses Moulin et Ponchelet.
1717 : La première concession minière est accordée le 8 mai.
1718: Fonçage de l'Avaleresse Colard au Trieu à partir du mois d'Août.
1720: Découverte du charbon (maigre) dans le département du Nord le 3 février après 4 années d'efforts par Jacques Mathieu dans la pâture de Jeanne Colard au Trieu de Fresnes. Il faut des circonstances géopolitiques, notamment la fixation en 1713 par le traité d'Utrecht (qui suit celui de Nimègue de 1678), d'une frontière quasiment définitive pour qu'on se mette à rechercher le prolongement du Bassin minier Belge. Celui-ci est connu depuis des siècles puisqu'en plusieurs endroits, il affleure en surface selon un axe qui mène de Liège à Mons avec une interruption du gisement à Namur. La Wallonie se compose des Bassins de liège, de Charleroi, du Centre et du Borinage.
1723: Fonçage des puits Colard 2 et 3 suite à la rupture du cuvelage du puit Colard le 24 décembre 1720.
1732: Installation de la premières machine à vapeur aux Petites-fosses de Fresnes.       
1734: Découverte du charbon gras à la fosse du Pavé d'Anzin.     
1756: Première grande catastrophe à la fosse du Gros Cailloux à Vieux-Condé. Un coup de grisou tue 11 mineurs.              
1757: Fondation de la compagnie des mines d'Anzin.              
1770: Création de la compagnie des mines de Marly.               
1773: Création de la compagnie des mines d'Aniche.               
1791: La compagnie des mine d'Anzin emploie 4000 ouvriers.        
1793: Les fosses sont détruites par les autrichiens (guerre liée à la révolution Française).                         
1801 : Fondation de la caisse de secours des mines d’Aniche.        
1802 : La compagnie des mines d’Anzin installe sa première machine de rotation à vapeur (ancêtre de la machine d’extraction). Jusqu'à cette date, on utilisait un baritel à chevaux pour remonter les cuffats de charbon.      
1804: Un incendie se déclare à la fosse Tinchon de Valenciennes (probablement à cause d’une chandelle). Bilan 19 mineurs asphyxiés dont 9 morts.        
 1810: La compagnie des mines d’Anzin construit les premiers corons du bassin minier. Loi sur les concessions minières : les mines ne peuvent être exploitées qu'en vertu d'un acte du conseil d'état.                              
1813: Le décret du 3 janvier interdit le travail souterrain aux enfants de moins de 10 ans.               
1823: Catastrophe à la fosse Du Chaufour de Valenciennes. Un coup de grisou tue 22  mineurs.               
1829: Création de la compagnie des mines de Douchy.             
1833: Création de la compagnie des mines des Cannoniers de Lille qui sera notamment à l'origine de la fosse Sainte-Barbe de Marchiennes (1838/1850). Première grève aux mines d'Anzin avec l'émeute des 4 sous.               
1836: Création de la compagnie des mines de Crespin.              
1837: Création de la compagnie des mines de Thivencelle et de Vicoigne.               
1838: Inauguration de la ligne de chemin de fer Denain-Saint-Waast créée par la compagnie des mines d’Anzin.               
1840: création de la compagnie des mines d'Azincourt (Nord).        
1841: Découverte du charbon dans le département du Pas-De-Calais à Oignies. Un sondage ne visant pas à trouver du charbon mais destiné à alimenter en eau potable le château d'Henriette Declerq (veuve d'un banquier parisien), a traversé le gisement houiller. La nouvelle ne pouvait demeurer secrète.       
1846: François-Eugene Soyez réalise un sondage positif à la ferme de l'Escarpelle à Roost-Warendin qui confirme le prolongement du gisement vers le Nord-Ouest en    direction de Béthune. Il fonde l'année suivante la compagnie des mines de L'Escarpelle.              
1847: Utilisation des premiers chevaux au fond pour le transport des berlines dans les galeries.              
1849: Fonçage de la première fosse du Bassin du Pas-de-Calais à Courrières. Dans le Nord, on utilise pour la première fois en France des cages pour l'extraction aux fosses Fénelon et Saint-Louis  (mines d'Aniche) et du Chaufour (mines d'Anzin). Le 5 octobre, Pierre Joseph Fontaine employé de la compagnie des mines d’Anzin dépose le brevet de son parachute. Celui-ci en cas de rupture des câbles de la cage vient détendre un ressort qui actionne des griffes qui s’enfoncent dans le guidage.  
1850-1862: Création des compagnie des mines de Courrières, Ostricout, Dourges, Béthune, Bruay, Vendin, Liévin, Noeux, Drocourt, Meurchin, Marles, Fléchinelle, Carvin et Lens.               
1855 : Un arrêté préfectoral en date du 3 octobre autorise la mise en circulation de la locomotive à vapeur « Jean-Froissart » fabriquée par la compagnie des mines d’Anzin.               
1865: Un coup de grisou tue 39 mineurs à la fosse Turenne de Denain.  
1868: Naissance à Denain le 1er janvier du poète mineur Jules Mousseron chantre du Picard.               
1866: Les installations de surface de la fosse 2 de la compagnie des mines de Marles disparaissent dans un cratère de 30 mètres de diamètre.                
1874: La loi du 19 mai interdit la descente aux enfants de moins de 12 ans.                
1876: A la fosse 1 des mines de l'Escarpelle à Roost-Warendin, deux cages se percutent dans le puits et cause la mort de 13 mineurs.             
1878: Création de l'école des mines de Douai.             
1880: Emile Basly est licencié de la fosse Villars de Denain.           
1882: Création du syndicat des mineurs du Pas-de-Calais par Arthur Lamendin.             
1883: Création du syndicat des mineurs du Nord par Emile Basly.   
1884: Grande gréve des mineurs d'Anzin du 18 février au 15 avril. Durant cette grève, Emile Zola visite les installations de la fosse Thiers à Bruay-Sur-Escaut/Saint-Saulve et Descend au fond de la fosse Renard de Denain. Il rencontre également le leader syndical local Emile Basly.     
1885: Publication de Germinal. Emile Basly est élu député de Paris et le restera jusqu'en 1889. Il deviendra député (puis maire en 1900) de la ville de Lens en 1891. Un coup de grisou tue 28 mineurs à la fosse 2 de Liévin.              
1890: Création des délégués à la sécurité des ouvriers mineurs (loi du 8 juillet). Fonçage de la fosse 10 des mines de Lens avec le procédé de congélation des terrains.               
1891: Constitution de l’union des houillères du Nord et du Pas-de-Calais (association patronale qui a pour objectif d’enrayer les grèves). Création de la société Houillère de Flines-Les-Râches.     
1894 : Création des caisses de secours et de retraite des ouvriers mineurs.                
1895: création de la compagnie des mines de La Clarence.             
1897: création de l'usine de traitement et de transformation du charbon (carbochimie) à Mazingarbe.                 
1900: 130 000 mineurs sont employés dans le bassin. A la fosse Fénelon d'Aniche, l'explosion du dépôt de dynamite provoque la mort de 21 mineurs.                
1904 : L’ingénieur en chef des mines interdit tous travaux aux mines de Marly (suite à la présence importante de grisou) tant que la liaison entre les fosses Petit et Saint-Saulve n’est pas réalisée. Faute de moyen, la compagnie des mines de Marly cesse alors toutes activités. La compagnie des mines de Dourges construit la première cité-jardin du bassin.               
1906 : Terrible catastrophe aux mines de Courrières. Un coup de poussière ravage 110km de galeries aux fosses 2 de Billy-Montigny, 3 de Méricourt et 4-11 de Sallaumines. Bilan : 1099 morts. S'en suivra une terrible grève. La même année, la compagnie des mines d’Azincourt est rachetée par la société des Hauts-fourneaux forges et aciéries de Denain-Anzin.   
1912: Un coup de grisou tue 79 mineurs à la fosse 1 de Divion des mines de La Clarence.              
1918: Les fosses sont détruites par les allemands.               
1920:Développement de l'abattage avec marteaux-piqueurs lors de l'entre deux guerres.             
1930: Production record de 35 millions de tonnes de charbon.   
1936: Jules Mousseron est fait chevalier de la légion d'honneur.    
1941: 100 000 mineurs se mettent en gréve contre l'occupant.       
1943: Jules Mousseron qui a travaillé 46 ans à la fosse Renard décède le 24 novembre.             
1944-1946: Nationalisation des Houillères. Création du statut du mineur. II faut avoir minimum 14 ans pour descendre au fond.      
1947: 222 000 mineurs au plus fort de la bataille du charbon.             
1948: Grève contre le gouvernement qui remet en cause le statut du mineur acquis à la nationalisation . En réponse celui-ci envoie l'armée et les C.R.S  pour libérer les fosses.               
1950: Arrivée progressive de l’électricité au fond.             
1960: La récession des mines commence. (Plan Jeanneney).  Création de l’usine Surchiste à Hulluch. Celle-ci fabrique des briques avec la récupération des schistes.              
1963: Grève des mineurs (durant 35 jours) contre la récession.    
1974: Un coup de grisou tue 42 mineurs à Liévin à la fosse 3-3bis des mines de Lens.             
1981 : La relance charbonnière ne durera pas  
1982, création du centre historique minier de Lewarde.      
1984 : L’intersyndicale des mineurs organise une journée de mobilisation le 15 novembre sur le site de la fosse 9 de Roost-Warendin pour mettre fin aux décisions de récessions des charbonnages.              
1990: Les dernières gaillettes sont remontées dans le Nord, le 26 octobre au siège 9 de Roost-Warendin et le 21 décembre au siège 9 à Oignies dans le Pas-de-Calais.              
1991: Les derniers sièges (9 et 10 de l’Escarpelle, 9 et 10 d’Oignies…) sont remblayés.              
2002: Fermeture de la cokerie de Drocourt (elle était la plus importante du bassin).    
Quelques chiffres:
120 km de long, 12 km de large, jusqu'à 1.2 km de profondeur.
Une vingtaine de compagnies minières (1716 - 1946) et 8 groupes nationaux (1946-1990).
 621 puits foncés.
100 000 km de galeries.
Plus de 2 milliards de tonnes de charbon extraites.
Des mineurs de 29 nationalités différentes.
Plus de 180 communes.
Prés de 600 cités minières aujourd'hui.
Plus de 300 terrils (avant leurs exploitations).
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bassin-minier-regis · 12 years
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bassin-minier-regis · 12 years
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L’émeute « des quatre sous » (1833)
A l’époque de la révolution Française (1789-1799), il y a eu de nombreux soubresauts. Les idées révolutionnaires se sont répandues comme une traînée de poudre dans les milieux ouvriers. Une révolte se serait déroulée à la fosse Sainte-Barbe des mines d’Aniche pour l’obtention d’une revalorisation des salaires. A cette époque, la situation n’est guère brillante aux mines d’Anzin.
De cette période, il faut retenir plusieurs points :
-Les actionnaires nobles de la compagnie des mines d’Anzin ont émigré.
- Le 10 août 1792 se déroula la prise du palais des Tuileries où la garde du roi s’est rallié aux révolutionnaires parisiens (sans culottes) et aux fédérés Marseillais et Bretons. Cet événement mit fin à la monarchie. La première république fut proclamée et le roi fut guillotiné en janvier 1793.
-Les fosses ont été détruites lors du siège de Valenciennes par les Autrichiens (1793).
-Il y a eu une éphémère nationalisation des mines lors de la reconquête du territoire.
-Les actions des nobles ont été rachetées par des financiers parisiens notamment les Perier.
Au début du XIXe siècle, ces financiers vont entreprendre une importante rationalisation de la compagnie dont l’objectif est de tirer un maximum de bénéfice de l’exploitation charbonnière. Le capitalisme est également né avec les mines…C’est dans ce contexte que s’est déroulée au printemps 1833 l’émeute des quatre sous. Dès 1824, la compagnie décide de baisser le salaire journalier des ouvriers de 34 à 30 sous. Les protestations de 1824 et 1830 ne furent pas prises au sérieux et le feu de la contestation couva encore quelques années jusqu’en mai 1833.
Le foyer de rébellion est né chez les charbonniers d’Anzin et de Valenciennes. Le 17 mai, entre 200 et 300 mineurs (d’après Mark Jenning agent général de la compagnie) assiégèrent le siège de la compagnie situé dans le hameau Valenciennois de Saint-Waast-La-Haut en hurlant « A bas les Parisiens, vivent les Mathieu d’Anzin ». Ils demandèrent le retour du salaire à 34 sous et la tête de 3 ingénieurs très méprisant notamment Monnier. Ce dernier (dont la maison était à coté du siège) dut fuir pour ne pas être lynché et son domicile fut pillé. Le 18 en soirée, entre 100 et 150 mineurs se dirigent dans les fosses pour éteindre les machines à feu (pour l’épuisement des eaux du fond). Elles seront remises en route plus tard par le lieutenant de gendarmerie et ses hommes. D’autres mineurs parcourent les villages pour s’assurer que l’ensemble de la concession (d’Abscon à Vieux-Condé) est en grève. L’armée sous les ordres du Maréchal de camp de Rigny investit le pays minier avec plusieurs milliers d’hommes. Deux pièces d'artillerie traversèrent même Valenciennes. Dans cette dernière, les hussards ont chargé un groupe de mineurs qui occupait la fosse Lomprez... Dans ce contexte d’état de siège, la reprise est amorcée le 27 mai. Le préfet aurait donné des garanties à une délégation de 6 mineurs choisie par leurs camarades.
En application de la loi Le Chapelier de 1791 qui punissait à l’époque toute tentative de coalition ouvrière, 18 mineurs et 1 cabaretier furent jugés par les tribunaux.
En juin, le procès mit en lumière les terribles conditions de vie et de travail des charbonniers. Au cours de celui-ci, les maires de Valenciennes et d’Anzin (Jean-Baptiste Flamme et Joseph Mathieu) prirent la défense des ouvriers mineurs. Les avocats de la défense dénoncèrent « les mauvais traitements infligés aux mineurs » par la compagnie, ainsi que « les privilèges exorbitants » et « la passion de l’argent » de ses dirigeants…
13 ouvriers furent acquittés et 6 furent condamnés à des peines de prison allant de 8 jours à 1 mois. L’opinion publique qui suivit les débats via la presse fit pencher la balance. La compagnie dut céder et rétablir les salaires au 1er juillet 1833.
L’émeute des quatre sous fut la genèse des grands conflits sociaux que menèrent les mineurs pour améliorer leur condition de vie.
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bassin-minier-regis · 12 years
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La grande grève des mineurs d’Anzin.
Un des conflits les plus importants qu’a connu notre bassin minier est incontestablement la grande grève des mineurs d’Anzin qui s’est déroulée du 18 février au 15 avril 1884 sous la troisième République. L’origine du conflit est liée à la décision prise par la compagnie des mines d’Anzin (qui s’étend sur une grande partie du bassin de Valenciennes et jusqu’au Douaisis) de licencier les postes de raccommodeurs (vieux mineurs chargés avec les galibots en formation de l’entretien des galeries). Cette tâche sera donnée aux abatteurs qui auront en conséquence une perte de salaire.
L’objectif de la compagnie est de « tuer dans l’œuf » la chambre syndicale des mineurs du Nord crée à Denain en 1883 à un moment où elle connaît des problèmes d’écoulements des stocks de charbon à cause de la crise qui sévit.
Emile Basly (1854-1928) ancien mineur licencié de la fosse Villars de Denain et secrétaire de la chambre syndicale déclenche donc « la rebelle ». D’importantes réunions se tiendront dans son cabaret « au XIXe siècle» situé à quelques pas de la fosse Villars. Très rapidement, quasiment l’ensemble des 12 000 mineurs que compte la compagnie se mettent en grève. Plus de la moitié des mineurs est déjà syndiquée. En réponse, la compagnie licencie plus de 140 ouvriers quasiment tous membres du syndicat…
De la fin février à la fin du mois de mars, les descentes quotidiennes sont comprises entre 800 et 1300 mineurs. Des expéditions punitives sont menées contre les « jaunes ». La grève prend une tournure nationale. Elle est relayée par la presse Parisienne et le Président de la république reçoit même une délégation de mineurs. George Clemenceau (futur ministre de l’intérieur qui réprimera durement la grève de 1906) prend même la défense des mineurs à l’assemblée.
Début avril, le conflit se durcit alors que redescendent plus de 2000 mineurs. A Denain, c’est l’émeute. Plus de 2000 grévistes se dirigent à la fosse Renard pour menacer les ouvriers qui redescendent. Les gendarmes sont mis en déroute et le sous-préfet envoie sur place un bataillon d’infanterie et un escadron de Dragon. Les jours suivants, toutes les fosses sont occupées militairement et 37 manifestants sont arrêtés et condamnés à des peines s’étalant de 8 jours à 3 mois de prison.
Dans les corons, on crève la faim et la lassitude demeure. La compagnie résiste malgré de faibles concessions proposées. La grève et un échec mais elle a démontré le potentiel du syndicalisme naissant. Emile Basly qui a toujours été hostile à la violence se démena pour recueillir des dons à l’issue du conflit pour les familles de mineurs en se rendant notamment à Paris.
C’est de cette grève que s’est inspiré Emile Zola qui publiera le roman Germinal en 1885. Il s’était rendu sur place fin février 1884 où il visita les installations de la fosse Thiers et il descendra au fond de la fosse Renard de Denain. Il rencontra également le leader syndical Emile Basly. Ce dernier joua un grand rôle lors de la grève de 1906 à la suite de la terrible catastrophe des mines de Courrières.
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bassin-minier-regis · 12 years
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10 mars 1906, la terrible catastrophe des mines de Courrières.
Le samedi 10 mars 1906 s’est déroulée dans notre bassin la plus importante catastrophe minière de tous les temps. Un coup de poussière aux fosses 2 de Billy-Montigny, 3 de Méricourt et 4-11 de Sallaumines de la compagnie des mines de Courrière tua selon le chiffre officiel (et probablement sous évalué à l’époque) 1099 ouvriers mineurs. Chiffre terrifiant qui laissa d’après une enquête réalisée par le centre historique minier de Lewarde 562 veuves et 1133 orphelins… Plus de 1600 mineurs étaient descendus à 6h dans les différents puits de la compagnie. Dans la nuit du 6 au 7 mars, un incendie avait été découvert dans les anciens travaux de la veine Cécile (puits n°3). Ce feu aurait démarré accidentellement avec la lampe à feu nu d’un raccommodeur. Des barrages avaient été réalisés pour étouffer l’incendie.
Le 10 mars vers 6h45, une terrible explosion ravagea plus de 100km de galeries. Les barrages de la veine Cécile seraient restés intacts. Le point de départ de l’explosion se situe à l’étage 326 du puits n°3 dans les traçages de la veine Joséphine dite voie Lecoeuvre où travaillaient Arthur, Joseph et Henri Lecoeuvre ainsi que Charles Pruvost.
Trois hypothèses ont été retenues concernant l’origine de l’explosion qui enflamma les poussières de charbon : un tir de mine, une explosion de cartouche inattendue ou un coup de grisou.
Le délégué mineur Pierre Simon dit Ricq (1868-1925) qui avait déjà mis en garde la compagnie contre les risques liés à l’incendie de la veine Cécile sauva dans les premières heures 17 de ses camarades en descendant par la fosse 10 avec le porion Pelabon, Manouvrier et Bouvier. Ils accédèrent à la fosse 3 en passant par la veine Julie. Concernant l’organisation des secours, un détachement des sapeurs-pompiers de Paris arrive à 5h du matin dès le 12 mars. En cette fin de journée, malgré la crise diplomatique Franco-allemande, un groupe de sauveteurs Allemands arrive de la région minière de la Ruhr pour prêter main forte à leurs camarades mineurs Français.
Selon la direction « il n’y a plus de chance de retrouver des survivants » et dès le 12, il décide de renverser l’aérage contre l’avis des délégués mineurs notamment Hurbain. Cet acte mettra en péril de nombreux mineurs toujours coincés au fond avec les éboulements et qui décéderont des suites des gaz et de l’air vicié. Contre tout à tente, un groupe de 13 mineurs issus de la fosse 3 parvient à remonter par la fosse 2 le 30 mars. Un quatorzième sera retrouvé vivant à l’accrochage 331 de la fosse 4 le 04 avril.
Au jour la colère gronde dans le pays minier. Une grève de plus de 50 jours (chiffre variable en fonction des compagnies) démarra le 14 mars une journée après les premières obsèques. Il y aura plus de 60 000 grévistes. Des patrouilles de mineurs s’organisent contre « les jaunes » mineurs non grévistes. Clemenceau ministre de l’intérieur envoie sur place 30 000 gendarmes et soldats. Un officier du 5e régiment de Dragon (lieutenant Lautour) sera tué à Lens le 17 avril par un jet de brique. Une fièvre révolutionnaire parcourt le bassin où de nombreuses barricades sont installées sur Liévin, Lens et Denain. Dans cette dernière, de violents affrontements se déroulèrent devant l’entrée de l’usine Cail où un mineur blessa grièvement un gendarme à la tête. Le 20 avril entre Denain et Haveluy, une guérilla se déroula entre grévistes et militaires. A une charge de cavalerie, les mineurs rejoints par des métallurgistes ripostèrent par des jets de briques, pavés et bouteilles. On dénombra de nombreux blessés principalement chez les militaires. Dans ce contexte, Clemenceau autorisa à partir du 21 avril les troupes à faire usage de leurs armes si elles se trouvaient en situation de « péril extrême »…
La grève de 1906 aura également été une lutte acharnée entre le vieux et le jeune syndicat dirigé respectivement par Emile Basly et Benoît Broutchoux. Le vieux syndicat réussi à obtenir une légère revalorisation des salaires et l’obtention d’un droit pour les veuves et les orphelins.
En 1907, les tribunaux prononceront un non lieu concernant la responsabilité des dirigeants de la compagnie dans la catastrophe. Ces derniers ont même obtenu une prime pour les services rendus par leur conseil d’administration…
Le 26 avril 1942 l’accident d’Honkeiko en Chine sera le plus meurtrier de l’histoire avec 1549 victimes…
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bassin-minier-regis · 12 years
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Le bassin houiller de la Loire berceau de l’exploitation charbonnière française.
Le bassin houiller de la Loire est l’un des plus anciens de France. Il a la particularité de ressembler à un gigot qui s’étend sur 50 km de long sur une largeur maximale de 12 km, des environs de Firminy à Rive-de-Gier en passant par la Ricamarie, Villars, Roche-la-Molière, Saint-Chamond et Saint-Etienne. Cette dernière étant la plus importante du bassin. Avec ses 189 puits sur son territoire, elle deviendra en 1969, la capitale des houillères du bassin du centre midi.
Une légende raconte que dans les monts du Forez, les légionnaires Romain se seraient enfuis devant des hommes surgis des bois enduits de poussière noire... L’exploitation du charbon aurait commencé au XIIIe siècle en 1267 ou 1278 selon les sources. Au moyen âge, on parlait de « perrières » à charbon ou de « découvertes » exploitées par les « péreiroux » ou encore « pique-pierres ». Il s’agissait dans ces temps reculés de glaner le charbon aux endroits où il affleurait.
L’exploitation s’étendra ensuite dans les collines avec la méthode des « fendues », qui correspondaient a des galeries en pente douce creusées directement dans les veines de charbon depuis les affleurements. Elles s’enfonçaient sur plusieurs dizaines de mètres mais l’apparition d’eau mettait fin à tout approfondissement. Grâce à l’arrivée progressive des machines à vapeur, les puits profonds apparurent et permirent d’optimiser les exploitations.
Longtemps, le transport du charbon dans le forez se fit à dos de mulet jusqu’à la Loire et au Rhône. En 1827,grâce à l’initiative de Louis Antoine Beaunier (ingénieur des mines) la première ligne de chemin de fer (à traction animale) fut crée entre Saint-Etienne et Andrézieux. En 1832, une seconde ligne entre Saint-Etienne et Lyon fut équipée de locomotive à vapeur Seguin (Marc Seguin est l’inventeur de la chaudière tubulaire).
L’ingénieur Jean-Baptiste Marsaut (inventeur de la lampe éponyme) sortit de la prestigieuse école des mines de Saint-Etienne (créée en 1816) réalisa d’importants travaux sur les lampes de mineurs.
L’année 1869 marquera à jamais l’histoire du bassin. A la Ricamarie, une grève des mineurs menait notamment par Michel Rondet, pionnier du syndicalisme minier de la Loire a tourné à l’émeute. La troupe a ouvert le feu sur les grévistes faisant 14 morts.
Au cours de son exploitation, le bassin Stéphanois ne sera pas épargné par les catastrophes. En 1856, au puits Charles de Firminy, une inondation tuera 12 mineurs. En 1889, au puits Verpilleux de Saint Etienne, aura lieu la plus meurtrière d’entre elles, un coup de grisou causera la perte de 207 mineurs. Dans cette même ville se succèderont 3 autres coups de grisou, au puits Châtelus en 1887, Pélissier en 1890 et au puits de la manufacture en 1891 qui causeront  respectivement la perte de 79, 113 et 62 mineurs… Des chiffres terribles pour une liste loin d’être exhaustive qui montre l’importance de se souvenir du pénible labeur des mineurs et de leur sacrifice pour le développement industriel du pays…
A la même période que Vincent Van Gogh dans le Borinage (Belgique) et qu’Emile Zola dans le département du Nord, le photographe Felix Thiollier né à Saint-Etienne réalisa un important travail de mémoire en prenant d’abondants clichés des mines, usines et paysages de la Loire. Il nous a laissé un témoignage indélébile du monde ouvrier de la première partie de la troisième république.
Il est également à noter qu’au cours du XIXe siècle, le charbon attirera de nombreuses autres activités industrielles comme la sidérurgie (forges, aciéries), les verreries et des usines d’armements et ferroviaires qui s’implanteront au cœur du bassin. Eloignées des frontières du Nord et de l’Est, elles joueront un rôle de premier ordre lors du premier conflit mondial lorsque le bassin Nord-Pas-de-Calais sera occupé en grande partie par les allemands.
La récession des houillères commencera en 1960 et le bassin fermera ses   portes en 1983 au puits Pigeot de La Ricamarie. L’extraction continuera encore quelques années en remettant en exploitation des « découvertes » autour des puits abandonnés notamment le puits Pigeot. La production du bassin de la Loire s’élèvera à environ 500 millions de tonnes de charbon.
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bassin-minier-regis · 12 years
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                                     Jean Jaurès et les mineurs de Carmaux
L’exploitation du charbon dans le bassin du Tarn (qui dépendra après la nationalisation des houillères d’Aquitaine) est très ancienne. Les premières traces écrites remontent au XIIIe siècle vers 1295. A cette époque, des taxes sur le charbon de terre transporté à dos de mulets étaient prélevées pour le franchissement du pont d’Albi. Il faudra attendre plusieurs siècles avant l’arrivée de l’industrialisation avec la création en 1752 de la première compagnie minière.
A la fin du XIXe siècle, une grève marqua l’histoire du bassin minier du Tarn.
Elle eu un retentissement national avec Jean-Jaurès comme porte parole qui remonta les revendications des ouvriers mineurs jusque dans les plus hautes sphères de l’état à Paris.
La grève débuta suite à l’élection municipale du 15 mai 1892 où Jean-Baptiste Calvignac (ouvrier mineur syndicaliste) avait été élu maire de la ville de Carmaux. En réponse la compagnie dirigée par le marquis de Solage (député monarchiste) le licencia deux mois plus tard sous prétexte d’avoir des absences pour réaliser son mandat de maire alors que la loi autorisée aux élus du peuple des congés pour exercer leur fonction. Pour la compagnie il devait choisir « la mine ou la mairie »… La réaction ne se fit pas attendre et plus de 2000 mineurs se mirent en grève entre août et novembre 1892 jusqu’à l’obtention de la réhabilitation de Jean-Baptiste Calvignac et avec le soutien de Jean Jaurès. Ce dernier sera blessé au cours du conflit en voulant éviter l’affrontement entre les mineurs et l’armée arrivée sur place pour « rétablir l’ordre » alors qu’un déni de démocratie avait été commis.
Un an plus tôt le 1er mai 1891 à Fourmies dans  le département du Nord, la troupe tua 9 personnes qui revendiquaient pour la journée de travail de 8h…
Jean Jaurès est un enfant du Tarn où il est né à Castres en 1859. Brillant universitaire issu d’un milieu bourgeois, professeur au lycée d’Albi (1881-1883) puis à l’université de Toulouse. Il sera également au cours de sa carrière journaliste et écrivain. Député républicain de 1885 à 1889, il bascula dans le socialisme avec la grève des mineurs de Carmaux. En 1893, les mineurs font de lui leur candidat à l’élection législative partielle. Il est élu député de 1893 à 1898 et de 1902 à sa mort. Il fonda le parti socialiste français en 1901 ainsi que le journal l’Humanité en 1904. Hostile à la guerre, il fut assassiné le 31 juillet 1914 par le nationaliste Raoul  Villain.
Le dernier puits de mine du Tarn ferma ses portes en 1987 au siège de Tronquié à Blaye-les-Mines. Une découverte (mine à ciel ouverte) sera exploitée de 1985 à 1997. Le site a été reconverti en pôle multi loisirs Cap-Découverte. Six anciens mineurs sont à l’origine de la création en 1989 du musée de la mine de Cagnac-les-Mines situé au niveau de l’ancien puits Campgrand.
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bassin-minier-regis · 12 years
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                                                   Le bassin houiller de Blanzy
En Bourgogne, dans le département de la Saône et Loire (secteur de Blanzy, le Creusot et Montceau-les-Mines) l’exploitation du charbon de manière artisanale semble avoir commencée au XVIe siècle. Des documents anciens (notamment une charte de 1510) mentionnent « la charbonnière du Crozot près de Mont-Cenis ». La ville du Creusot est née sur un gisement de charbon. Elle se développera surtout autour d’activité métallurgique.
L’exploitation jusqu’au milieu du XVIIIe siècle s’effectua par « crot » qui étaient des mines à ciel ouvert. Dans les secteurs où le charbon était identifié, les pionniers de la mine creusaient des trous de faible diamètre. Le charbon était récupéré avant que la montée des eaux inonde celui-ci. Après l’inondation, on devait en foncer un nouveau et ainsi de suite. Au Creusot, « les crots » ont donné leur nom au bois qui est orienté en direction de Mont-Cenis.
A partir de 1768, M. de la chaise prend en charge l’exploitation du charbon de manière industrielle avec l’obtention de la première concession dite de Montcenis. Cette concession fut rachetée au début du XIXe siècle par la famille Chagot. Celle-ci fit creuser de nombreuses fosses, construit église, écoles,    hôpital ainsi que de nombreuses cités minières. Elle transforma le lieu-dit de « Montceau » en une ville qui deviendra Montceau-les-Mines à partir de 1836 et qui atteindra au XXe siècle plus de 20000 habitants.
La fonderie royale de canon du Creusot très gourmande en charbon puis en coke sera elle rachetée par la famille Schneider en 1836. Les années 1830 voyaient le développement en France du chemin de fer qui allait booster l’industrie. Il faudra toujours plus de charbon pour faire tourner les usines et pour faire avancer les locomotives. Il faudra également beaucoup de fer pour fabriquer rails et locomotives.
Les familles Chagot et Schneider jouèrent un rôle politique de premier ordre. Leonce Chagot (1822-1893) devint maire de Montceau, conseiller général et député. Au Creusot, les Schneider furent également maires, conseillers généraux et députés de père en fils. Cela eu un impact considérable sur la vie des ouvriers avec un paternalisme omniprésent. Les patrons qui géraient les affaires politiques n’hésitaient pas lors des grèves à envoyer des milliers de soldats pour protéger les usines et les mines… La grève de 1899 animée notamment par Etienne Merzet avait pour revendication de dénoncer une police au service des mines. Après 25 jours de conflit, les mineurs obtenaient gain de cause (notamment la reconnaissance de leur syndicat) grâce à l’arbitrage du gouvernement et suite à la demande des parlementaires du département à l’exception du député Schneider…
Pendant le premier conflit mondial, les usines du Creusot proposèrent dès janvier 1916 un prototype de cuirassé terrestre. Elles ont construit les premiers blindés français « les chars Schneider » à plusieurs centaines d’exemplaires.
Lors de la nationalisation, le bassin sera regroupé avec ceux de la Machine dans la Nièvre et d’Epinac également en Saône et Loire pour former les houillères de Blanzy. En 1958, un coup de grisou tua 20 mineurs au puits Plichon de Montceau-les-Mines. La plus importante catastrophe du bassin s’était déroulée en 1867. Un coup de grisou causa la perte de 89 mineurs au puits cinq sous.
Le dernier siège a cessé son activité en 1992 au puits Darcy. L’exploitation du charbon s’est terminée définitivement en 2000 avec la fermeture de la dernière « découverte ». Au total, le bassin de Blanzy aura fourni plus de 200 millions de tonnes de charbon.
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bassin-minier-regis · 12 years
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                                                   Le bassin houiller Lorrain
Les recherches pour découvrir le prolongement du bassin minier de la Sarre (région allemande) débute en 1816 un an après la chute du 1er empire.
La région de la Sarre où le charbon était exploité de manière artisanale depuis le XIVe siècle était devenue en grande partie Française sous Louis XIV qui confia à Vauban la réalisation de la ville de Sarrelouis. La Sarre fut également  Française à l’époque de la révolution française et du 1er empire. Napoléon 1er fera réaliser un atlas des concessions des terrains houillers de la Sarre et créa l’école des mines. Vous connaissez la suite…
Le premier sondage réalisé près du village de Schoeneck aboutira à la découverte à 65 mètres de profondeur d’une veine de 2,40m d’épaisseur. Malheureusement pendant plusieurs décennies, les venues d’eau lors des fonçages empêchaient toute progression. Le premier puits foncé en 1818 mettra 11ans pour atteindre 120 mètres de profondeur. Le démarrage de l’exploitation commencera réellement en 1856 au puits Saint-Charles de Petite-Rosselle avec les conseils de l’ingénieur Vuillemin des mines d’Aniche et grâce au cuvelage des ingénieurs Chaudron et Kind de la compagnie des mines de Stiring. Celle-ci est née notamment sous l’impulsion de Charles Wendel maître de forges à Hayange.
La région sera au cœur de l’animosité entre la France et l’Allemagne qui engendra la bataille de Valmy (1792), la guerre Franco-prussienne de 1870-71 ainsi que les deux conflits mondiaux de 1914-1918 et 1939-1945. Le bassin Lorrain sera intégré à l’Allemagne de 1871 à 1918 et de 1940 à fin 1944. A la libération sera créée les houillères du bassin de Lorraine HBL à ne pas confondre avec les HBL de la Loire.
La dernière grande catastrophe minière de France se déroula au puits Simon de Forbach en Moselle. A 1050 mètres de profondeur, un coup de grisou suivi d’un coup de poussière causa la perte de 22 mineurs le 25 février 1985. La plus importante catastrophe minière du bassin date de 1907 au puits Vuillemin où un coup de grisou tua 83 mineurs. En 2001, un mineur sera également tué au puits Reumaux de Merlebach… Liste malheureusement loin d’être exhaustive...
Au cours de son épopée, le bassin Lorrain  fournira environ 800 millions de tonnes de charbon. 58 puits de mine seront foncés au total dont le dernier en 1987.
La dernière fosse fermera ses portes au puits de la Houve à Creutzwald en avril 2004 venant clôturer la longue l’histoire du charbon français. Celui-ci apporta la prospérité au pays grâce au labeur de mineurs.
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