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Le monde s'effondre petit à petit.

Mais mon monde à moi, il s'effondre brutalement. Mes grands parents sont tous malade, et certains hospitalisés. Mes parents sont en train de divorcer. Le peu de stabilité qu'il y avait dans ma vie est totalement boulversé. Je ne sais plus quoi faire.

Je ressens à nouveau l'envie de me détruire, mais en même temps je ressens le devoir d'être fort pour accompagner tout le monde.

Je ressens l'envie de partir à l autre boût de la Terre, mais le devoir de rester proche d'eux.

Je vais partir 5 semaines en Amérique de sud, et ayant déjà peur de ce qu il peut se passer dans le monde durant cette période, j'ai également peur de ce qu'il peut se passer dans ma famille.

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Le temps s'est écoulé depuis mon dernier post il y a 7 mois. Et même si ma vie actuelle est désormais totalement différente des autres vies que j'ai eu auparavant, en fond de moi je reste le même.

Désormais je travaille dans un grand groupe, j'ai pu voyager sur tout les autres continents durant les derniers mois, former des gens, travailler avec des équipes aux cultures et aux méthodes différentes, sur des projets eux aussi tous différents. Cette ouverture au monde me fait prendre conscience d'énormément de choses, et m'apprend beaucoup sur la vie.

Et même si j'ai cette soif d'aventure et de découvertes, je ressens cette nostalgie où je pouvais passer un dimanche à marcher seul dans mon village de Lambesc, avec du Daft Punk dans les oreilles, et regarder le ciel s'obscursir en étant assis sur un rocher.

Aujourd'hui tout va vite, je suis basé dans une ville où tout va trop vite, où l'on ne prend pas le temps de vivre. Un ville où la vie n'a aucun sens.

Et si heureusement j'ai l'opportunité de partir régulièrement d'un endroit à l'autre du globe, c'est un rythme assez effréné. Les passages d'avion en avion, les changements d'horaires, le rythme de travail faisant que je n'ai pas tant de temps que ça pour découvrir l'endroit où je me retrouve.

Cependant, je sais que ca va s'arrêter, et ça s'arrêtera très prochainement. Je disais lors de mon dernier post en février que Noël est incertain, et je suis d'autant plus convaincu qu'il l'est. Mon entourage, mes directeurs, mes collègues, on est tous convaincu que ça ne va pas durer cette histoire. Que le changement est proche.

Mais maintenant je sens que ce changement va être brutal.

Bientôt je vais retourner en Colombie, pour au moins 5 semaines pour une mission plutôt longue à durée indéterminée. Mais j'ai le présentiment qu'à mon retour tout aura changé, si jamais j'ai la possibilité de rentrer.

Je vais bientôt aller voir mes parents, mon frère, mes amis, mais avec le sentiment que ça sera la dernière fois. J'espère que je me trompe, et que ce billet n'est qu'un vide de l'esprit que je couche sur une appli.

Cependant, je me suis rarement trompé sur mes pressentiments.

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Le monde est à l'aube du changement. Et je me trouve au pire endroit si tout venait à changer brusquement.

Sur tout les points, le monde est en tension. Économiquement, géopolitiquement, socialement, sanitairement, écologiquement.

L'horlorge atomique est sur 23h59. Il me reste 6 mois avant de partir à nouveau de ce pays.

J'espère que le destin ferra que j'arriverai a m'en sortir, que j'arriverai à passer du temps avec ma famille car Noël prochain est incertain, que tout ne se termine pas plus tôt que prévu.

2022 est une année de changement, c'est sûr.

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Ça fait longtemps que je n'ai rien écris ici. Pourtant depuis, ma vie a totalement changée, et dans un sens que je n'avais pas prévu. Après avoir passé 5 merveilleux mois dans le sud de l'Espagne, je suis rentré en France il y a quelques jours pour préparer la suite.

J'ai été embauché par Vinci Construction Grands Projets, sur un poste international, dans le domaine de la Sécurité. Je pars donc pour Paris, ville que j'ai tant rejeté, et que je m'étais juré de ne pas y vivre. Pourtant, il est 5h30 du matin, et je suis dans le train pour Paris, et je suis attendu à la Défense à 10h00 pour commencer le travail.

Le travail va être intense, mais hyper formateur j'en suis certain. Sur ma fiche de poste, je vois que je serais entre Paris, Londres et Copenhague, et je devrais ponctuellement aller faire des formations sur les chantiers à travers le monde : Sénégal, Egypte, Chine, peut être la Colombie, et sur d'autres grands chantiers.

Je passe d'un quotidien très tranquille d'étudiant au soleil pour un poste d'ingénieur hyper mobile.

Je sens que c'est ce dont j'ai besoin, bouger, voir du monde, et me sentir utile.

Surtout qu'après discussion, je vais pouvoir transiter de service vers celui de l'Environnement, et me spécialiser sur la prévention des catastrophes naturelles sur chantiers. Voilà mon objectif pour le moment.

Je sais pas encore quand je pourrais être sur cette branche, ni si elle existe dans l'entreprise, mais dans ce cas là je ferrais tout mon possible pour monter ce service. On voit déjà à quel point il y a un potentiel de destruction et de survenue d'un certain nombre de victimes dans les dernières catastrophes recensées, et ça va s'intensifier. Lorsque ces risques deviendront trop grands, je quitterai surement le privé pour les services publics de secours. Mais en attendant que la prise de conscience se généralise chez ceux au pouvoir, je vais me faire mon expérience et me forger un caractère pour gérer des équipes. Je veux pouvoir être au top de mes capacités quand ça sera nécessaire, je dois donc m'entraîner pour ce moment.

Mais ce qui est certain, c'est que le changement de vie à été sans transitions, et ça me fait tellement bizarre.

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“T’embrasser rien qu’une fois pour être amoureux, juste une nouvelle fois. T’avoir dans mes bras, et moi dans les tiens, pour aimer juste un instant. Te sourire, heureux, et découvrir ton sourire pour ressentir ce sentiment, se rendre compte qu’il existe encore, qu’il existe toujours. Que les papillons peuvent encore naître dans ce ventre si aigre. Et te relâcher, te dire au revoir, te poser une dernière fois mes lèvres sur les tiennes, et que tu fasses de même. Et revenir à la réalité.”

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Jsais plus quoi penser. Elle veut qu on se limite dans la manière dont on vit notre relation pour ne pas souffrir davantage quand on va devoir se séparer.

Pour moi, à partir du moment où on commence à penser à la fin, c'est que c est déjà un peu la fin. Et je peux pas non plus limiter mon désir d'elle, et je sais pas si elle tiendra ce qu'elle dit là.

Mais je ne la vois déjà plus du même oeil. Comme si quelque part en moi, c'était déjà fini.

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Je connais l'Amour et la Stabilité. Et pourtant, mes rêves ne sont domptés que par la Passion et l'intensité de l'Imprévu.

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“Il y aura toujours une partie de mon âme qui sera attachée à toi.”

— @viensdansmatete

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Parfois, il suffit d'un message pour foutre à nouveau le bordel dans sa tête.

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Sous le soleil de Grenade, je continue mon aventure. Malgré que je sois heureux sur tout les aspects, je continue à t'avoir dans mes pensées, et à me demander comment ça serait de découvrir tout ça à tes côtés.

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J'adore me faire des roads trips ici. Mettre de la bonne musique, et tailler la route dans le désert. Me vider l'esprit dans cet environnement médittéranéen.

Penser à tout. J'ignore où je serais dans le futur, mais pour le moment je kiff l'instant, et de tout ce que j'ai à ma disposition.

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Je sais que je fais une erreur de m'attacher. Mais je peux pas m'en empêcher.

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J'en reviens pas de ma situation actuelle. Cette nouvelle relation m'apporte tellement, je me sens complet en ce moment.

C'était improbable qu'une fille comme elle s'attache à moi. Je vois à travers ses yeux cette lueur, ça fait longtemps que quelqu'un ne m'avait pas regardé comme ça.

Il y a beaucoup de complicité, elle est magnifique, jamais j'aurais espérer trouver une personne comme elle. En plus parmis les étudiants internationaux autour de nous il n'y a aucun autre couple à ma connaissance qui s'est formé, les gens sont beaucoup dans l'optique "una noche o nada".

Trouver quelqu'un qui partage les mêmes envies, les mêmes attentes, qui est hyper ouverte d'esprit, c'est trop beau pour être vrai.

Je ressens quelque chose de fort et d'intense pour elle. Pourtant je sens au fond de moi qu'il y a comme un mur qui s'est créé. Je n'arrives pas à l'aimer autant que je pourrais. Je sais que c'est éphémère, elle aussi. Même si l'intensité ne fait qu'augmenter, je sens que quelque part je me protège en prennant du recul sur tout ça.

Je la vois comme un cadeau du destin, une relation qui va nous apprendre beaucoup de choses, nous fait vivre des moments qu'on gardera en souvenir, et me redonne confiance en moi. Elle me complimente beaucoup, et c'est quelque chose qui me met mal à l'aise, j'ai pas l'habitude.

Mais je sens aussi qu'après avoir vécu un premier amour, on se bride pour se protéger, car on sait à quel point il est difficile de passer à autre chose.