Tumgik
bom-dia-bonjour-blog · 7 years
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Stéphane Abitbol
L’Emprise
Exposition du 12.02 > 25.02.2017
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bom-dia-bonjour-blog · 7 years
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Laureline Mahéo
Rondes Bosses & Spécimens
15.01 > 31.01.2017
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"Tout a un nom sur Terre, exceptĂ© ce qui n’existe pas encore. Si tu veux quelque chose d’innommĂ©, tu as Ă  crĂ©er quelque chose de nouveau. ( J’emploie Ă  dessein le mot «nouveau» qui a suffisamment de dĂ©finitions pour que tu ne t’y enfermes pas.) Je veux la matiĂšre qui coule et se love dans les interstices. Le plĂątre a cette caractĂ©ristique fascinante; puis celle de se figer, saisissant l’empreinte d’une texture. Le terme «texture» dĂ©signe la « constitution gĂ©nĂ©rale d’un matĂ©riau solide», mais aussi «l’état d’une Ă©toffe ou d’un matĂ©riau qui est tissé». Un tissu - une Ă©toffe- lorsqu’il est manipulĂ©, se transforme en une multitude de plis pouvant constituer ce que l’on appelle : un drapĂ©. Un drapĂ© en marbre du Bernin captive l’imagination pour plusieurs heures, plusieurs jours et plusieurs nuits. Un fragment d’une robe d’une sainte reste en mĂ©moire. Ce drapĂ© veut ĂȘtre touchĂ©, ta main se tend vers le pli dans une douce et froide caresse. Ta paume embrasse la partie supĂ©rieure d’un arrondi pendant que tes doigts glissent Ă  l’intĂ©rieur d’une ondulation. La roche ressent ce que tu ressens, te semble t-il. Aimer une sculpture, ce n’est pas si rare, tu sais. Il existe des plĂątres tendres et des plĂątres durs. Tu peux varier les Ă©paisseurs, modifier les compositions. Tu peux ajouter des Ă©lĂ©ments Ă©trangers Ă  ta pĂąte de plĂątre, tu peux aussi associer diffĂ©rents types de gypses. L’important Ă©tant que ta mixture s’adapte Ă  ton moule, le tende, occupant le plus d’espace possible, repoussant les limites du moule. Ainsi, chaque pli, chaque trame s’impriment dans la matiĂšre encore liquide. Et puis, le mouvement se fixe, la sculpture apparaĂźt. Veux-tu attendre que le plĂątre sĂšche ? L’eau s’écoule, trouble, recueillie au baquet, goutte Ă  goutte ou en continu. Tu poses tes mains sur les parois du moule, tu le sens chauffer jusqu’à devenir brĂ»lant. Elles, naguĂšre engourdies, se repaissent de la tempĂ©rature croissante. Narguant les frontiĂšres du supportable, elles s’entĂȘtent Ă  rester en place. Tu veux savoir Ă  quel point l’échauffement peut s’élever, il te surprend par son intensitĂ©. Cette chaleur progresse du coeur vers les extĂ©rieurs; c’est au centre un noeud qui se propage. Du moins, c’est ainsi que je l’imagine. D’autres expliqueraient le phĂ©nomĂšne diffĂ©remment mais qu’importe? Nous sommes seuls. L’eau se tarit, le plĂątre refroidit. Il est encore humide alors il nous faut patienter : laissons la nuit redevenir le jour, demain nous dĂ©couvrirons ce qu’aujourd’hui nous avons fait. " Laureline MahĂ©o
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bom-dia-bonjour-blog · 7 years
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Aude Gravé
Fun
13.11 > 15.12.2017
— L'objectif de ce bureau d'Ă©tude est d'ĂȘtre cool et de procurer du fun avec les outils crĂ©atifs de l'innovation et de la crĂ©ativitĂ©. Pourquoi c'est cool : procurer du fun autour de vous. fun = smiley donc optimisation du smiley. DĂ©tails horaires du bureau: Le bureau sera ouvert en semaine de 9h Ă  18h et ce du 13 au 15 dĂ©cembre. Vernissage/Compte-rendu public le jeudi 23 novembre Ă  18h30 (vin chaud pour avoir chaud).
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bom-dia-bonjour-blog · 7 years
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Diego Thielemans
Le bain
Exposition du 26.10 > 09.11.2017
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Avec la vitrine de BOM DIA BONJOUR tout se passe depuis la rue et donc dans la rue. C’est formidable. Le goĂ»t quelconque de l’architectonique qui entoure la vitrine n’empĂȘche rien et mĂȘme, pour une intervention destinĂ©e Ă  qui veut, le quelconque est une excellente piste. À ce point dans le lieu commun, je peux tout aussi bien mettre l’espace intĂ©rieur hors-champs et rester Ă  la surface des choses. Pour m’accompagner dans ce projet, j’invoque la fille de l’üle - celle qui se baigne dans l’histoire que Monica Vitti raconte dans le Deserto Rosso d’Antonioni - et un appareil de tubes en PVC qui plongent dans les vestiges d’un bĂ©al - ancien systĂšme d’irrigation Ă©rigĂ© dans les CĂ©vennes du 19e siĂšcle. Le jeu va tenir Ă  ce je sors du bain et Ă  ce qui reste prĂ©servĂ© dans ses profondeurs.
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bom-dia-bonjour-blog · 7 years
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  Cécile Matignon
DĂ©sert Bleu
Exposition du 28.09 > 12.10.2017
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Le vent insuffle son mouvement Ă  l'eau. Et elle sculpte ses habitants, ceux qui entrent en contact prolongĂ© avec elle. On dirait que la transformation progressive de Pakicetus en baleine, s'est faite du mĂȘme geste. Les cĂ©tacĂ©s sont des mammifĂšre terrestres Ă©rodĂ©s. Les habitants de l'eau partagent ces caractĂšres particuliers qui en font des ĂȘtres unis dans la diversitĂ© la plus riche. L'OcĂ©an est loin d'ĂȘtre le berceau des monstres tel que l'avait fantasmĂ© Pline l'Ancien. L'Ă©rosion apparaĂźt comme une trace du temps Ă  l'envers, elle lisse, elle arrondit, elle affine et enlĂšve du volume. Et, au contraire d'une accumulation, c'est justement par cet amenuisement de matiĂšre, par cette douce extraction, que l'Ă©rosion inscrit la lente histoire de l'objet dans des Ă©chelles de temps monumentales.
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bom-dia-bonjour-blog · 7 years
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Banana Bill
Exposition du 18.07 > 01.08.2017
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bom-dia-bonjour-blog · 7 years
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Bérénice Béguerie & Eglantine Bironneau
Ciel de TraĂźne
Exposition du 25.05 > 10.06.2017
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« [
] Au printemps 1939, par un aprĂšs-midi frais et normand, j’étais bien sĂ»r en classe quand ; le bruit d’un avion volant Ă  basse altitude vint nous distraire et perturber le cours de la leçon. Le maĂźtre d’école nous emmena en rang voir l’avion. C’était un bi-moteur AMIOT 540, le premier bombardier français Ă  train d’atterrissage rentrant, monoplan Ă  ailes hautes avec moteurs en nacelle. Les huit aviateurs composant l’équipage tournaient autour de l’avion, en combinaison de vol et casquĂ©s de cuir. Je n’ai jamais su pourquoi cet avion avait dĂ» se poser ainsi, en catastrophe, dans la campagne. Je pense qu’il devait ĂȘtre Ă  court de carburant ou avait une panne importante car l’aĂ©rodrome d’Evreux n’était qu’à quelques minutes de vol, et ceux de la rĂ©gion parisienne Ă  une demi-heure. Sauf bien sur, si de mauvaises conditions mĂ©tĂ©o en interdisaient l’approche. Je pense cela car vingt ans plus tard, Ă©tant mĂ©canicien au GLAM (Groupe de liaisons aĂ©riennes ministĂ©rielles) Ă  Villacoublay (base aĂ©rienne de l’ArmĂ©e de l’air française), il m’est souvent arrivĂ© en pĂ©riode hivernale de dĂ©coller de « Villa » pour un vol d’essai avec du beau temps et d’ĂȘtre obligĂ© dans l’heure qui suivait, de me poser Ă  Orly compte tenu des conditions mĂ©tĂ©o qui avaient changĂ©. L’aĂ©rodrome de « Villa » n’était pas Ă©quipĂ© Ă  cette Ă©poque de moyens de percĂ©e : ILS (Instrument Landing System) ou RADAR. Et ces derniers en Ă©taient seulement en 1939 en France au stade d’études ou prototype de faisabilitĂ©. Pour en revenir Ă  mon histoire, nous pĂ»mes admirer Ă  loisir ce bel avion et poser des questions Ă  ces jeunes aviateurs qui nous subjuguaient. Un piquet de garde fut mis en place par les gendarmes pour la nuit et nous rentrĂąmes chez nos parents n’ayant pas trop la tĂȘte Ă  faire nos devoirs de classe. Le lendemain, les rĂ©parations ayant Ă©tĂ© effectuĂ©es en dĂ©but d’aprĂšs-midi, nous fĂ»mes au premier rang pour assister au dĂ©part de l’avion. Au moins la moitiĂ© des habitants du village s’étaient dĂ©placĂ©s. Tout le monde s’écarta Ă  la mise en route des moteurs qui aprĂšs quelques minutes de chauffage et d’essais de point fixe, furent lancĂ©s Ă  plein rĂ©gime. Le dĂ©collage se passa sans problĂšme. L’avion s’éleva dans un ciel de traĂźneÂč, frĂ©quent Ă  cette pĂ©riode de l’annĂ©e en Normandie. AprĂšs un virage serrĂ©, il revient vers le village Ă  basse altitude et en passant au dessus de nous, il "battit" des ailes comme pour nous dire au revoir, laissant au fond de moi-mĂȘme, une pointe de regret Ă  l’idĂ©e de retrouver le train-train quotidien. [
] » Âč Un Ă©tat du ciel observĂ© aprĂšs une perturbation. G. Perinelle
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bom-dia-bonjour-blog · 7 years
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Juliette Cazalic
Crinoline
Exposition du 27.04 > 18.05.2017
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Quand j’en eus possĂ©dĂ© la gĂ©ographie Les antiques eaux du lac M’apparurent. Mais des rives leur allure Comme un tapis roulant Ondoyait. Les antiques rayons DĂ©coupaient en facettes, La surface onduleuse PatinĂ©e par le vent. Les facĂ©ties nombreuses, des gerris Ă  gogo, Quand j’en eus devinĂ© la graphie, Me donnĂšrent tendrement La danse des ascĂštes. Ces patineuses sveltes ChorĂ©graphes ou tueuses, Nageaient en faisant du sur-place. Et le ventre harnachĂ© au milieu de ce lac, Sans mĂȘme se dĂ©placer, Flirtaient sur l’étendue. Leurs compas de faucheuses, Articulaient la vue, Par la brasse qui songe. Mais quand j’eus possĂ©dĂ© leur mouvement giratoire, Il Ă©tait dĂ©jĂ  trop tard, Car la brise se dressait sur le bassin inerte. Pas d’escale pour ses gĂ©omĂštres, Ni pour celui Qui au dĂ©sert, Emprunte l’escalator dans le mauvais sens, Et dont les grandes foulĂ©es de lames Bannissent l’horizon. A bout de peine, peut-ĂȘtre se laissera-t-il rouler sur le tapis filant. Comme la file d’araignĂ©es qui remonte mon cou. Matthias
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