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Bouffar 3000
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Bouffar 3000 est une odyssée de la malbouffe qui vous mènera aux confins de votre diabète
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bouffar3000 · 5 years ago
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Street Fries de McCain
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Dernière nouveauté de McCain, en exclusivité chez Monoprix, voilà trois barquettes de frites surgelées à préparer au four pour obtenir une de ces recettes urbaines si tendances. Trois variantes sont disponibles : bacon & cheese, beef BBQ et Mexican veggie.
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Le destin d’une frite égarée dans la rédaction de Bouffar 3000 est des plus tragiques...
Les trois recettes se préparent ainsi : on met la barquette de frites au four, avec la barquette de sauce. Après 15 minutes, on verse la sauce sur les frites, avec un sachet d'herbes et oignons émincés. Sauf qu'en fait, au bout de 15min, la sauce n'est pas forcément toute décongelée, et que les frites sont bien molles, puisqu'elles ont cuit en pagaille. Il vaut mieux les répartir uniformément sur une plaque, comme toutes les frites au four, et les remettre dans la barquette ensuite. Du coup, elles cuiront encore plus vite que la sauce qui devra rester plus longtemps.
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La sauce fromagère des frites Bacon & Cheese n’est pas des plus ragoûtante mais se révèle finalement plutôt savoureuse et réconfortante.
Bon, ça marche quand même pas trop mal. Alors quid des recettes ? La cheese & bacon propose une sauce fromagère bien épaisse avec quelques morceaux de bacon pas assez nombreux, mais ça fonctionne plutôt bien. A tel point que finalement, l'absence de fromage dans les deux autres recettes est inexcusable... Faites comme moi, ajouter deux tranches de cheddar avant de repasser ça au four deux minutes, c'est bien mieux. La sauce beef BBQ est franchement très sympa elle aussi avec pour le coup suffisamment de morceaux de viande. J'ai en revanche trouvé la sauce Mexican veggie assez cheap avec son goût de haricots rouges hyper en avant.
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Le petit sachet d’herbes et oignons émincés est une touche agréable mais tout de même bien limitée. Ici, on a ajouté du cheddar en tranches (cheddar aux oignons caramélisés de marque Wyke Farms).
Bon, ça ne réinvente pas la roue, mais ça revisite sympathiquement les frites au four. Une portion calera plutôt bien son homme, mais c'est pas non plus très compliqué de se faire ça soi-même, pour un prix nettement inférieur...
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Rédigé par Jumbo
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bouffar3000 · 5 years ago
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Les Méga Buns de Sodebo
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Chaque fois que je croise ces faux hamburgers de Sodebo, la stratégie marketing du bordel fonctionne sur moi : moi voir hamburger, moi vouloir acheter. Surtout qu'à moins de 3€, ils sont pas trop cher, et de dimensions assez respectables. La première fois, je n'ai pas compris qu'il ne fallait pas les réchauffer : les Méga Buns se mangent froids. De fait, ce ne sont pas des hamburgers (aucun steak ici), mais bien des sandwiches camouflés.
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La seule différence avec les autres sandwiches Sodebo réside dans le pain : pas de pain de mie sec et fade, mais du pain brioché à hamburger, plus sucré. Perso, j'aime bien. Mais leur épaisseur est telle qu'ils constituent plus de 50% du bouzin. Et à l'intérieur, c'est la même dèche que dans les sandwiches classiques : les quelques morceaux de viande se battent en duel sur deux-trois feuilles de salade.
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Les recettes, comme l'indiquent les noms hérités de villes américaines, se la jouent un peu burger, avec des sauces ranch/moutarde, du bacon, mais bon. Un tiers des ingrédients se trouve en général au fond du carton et s'il y a bien quelque chose de réconfortant avec ce goût plus sucré et ce pain moins sec, on reste dans le domaine du sandwich-foutage de gueule. Et pour tout le réconfort obtenu, il y a la frustration de ne pas mordre dans un bon gros steak, ou de ne pas avoir de bons gros morceaux de poulet. Le contenu est tellement chiche que je serais bien incapable d’établir un classement des cinq recettes (décrites plus bas) : on retrouve quasiment le même goût du bun et de la sauce sucrée. Passable en date courte.
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⦁ Denver (poulet, cheddar, sauce sweet mustard) ⦁ Texas (jambon, cheddar, sauce pepper) ⦁ Arizona (poulet, bacon, sauce BBQ ranch) ⦁ Chicago (bacon, oeuf, sauce creamy onion) ⦁ Newport (thon, oeuf, sauce creamy)
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Rédigé par Jumbo
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bouffar3000 · 5 years ago
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[recette prolix] Fish finger sandwich
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En ces temps sombres et incertains, il est devenu facile de succomber à la flemme et de négliger son alimentation (en tout cas plus que d'habitude) en s'adonnant à de petits plaisirs coupables dont on est certain de ne jamais pouvoir se lasser. Parmi ceux-ci, le fish fingers sandwich occupe une place de choix dans mon cœur. Alors qu'il s'agit d'un véritable snack cultissime dans la perfide Albion (le Guardian y a déjà consacré plusieurs articles et il existe même des concours entiers qui lui sont dédiés), j'ai l'impression que cette préparation a encore du mal à convaincre mes compatriotes. Pourtant, tout le monde sait que les Anglais s'avèrent assez avant-gardistes en matière de gastronomie…
Le fish fingers sandwich, c'est ultra simple:
-          Deux tranches de pain (de préférence du pain de mie pour accentuer l'aspect prolétaire, mais si vous voulez faire semblant de bien manger, optez pour du pain de campagne ou bien même du pain gris si vous êtes un snob, pourquoi pas).
-          Trois fish sticks surgelés, voire quatre s’il y a la place, mais c'est un pari risqué (personnellement je prends les family packs de chez Iglo, car une fois que je m'y mets, je sais que je vais bouffer ça toute la semaine).
-          De la sauce (alors là, y a du choix: les puristes opteront pour une sauce tartare ou un ketchup classique. Moi, j'aime bien expérimenter alors en ce moment, c'est la sauce Atomiam, une espèce de curry ketchup légèrement plus épicé que l'on trouve uniquement dans une chaîne de supermarchés très sélective en Belgique).
-          Du fromage (on ne va pas se mentir, les tranches individuelles de cheddar caoutchouteux du Carrefour feront parfaitement l'affaire, même si l'on peut difficilement qualifier ça de fromage).
Vous pouvez bien sûr y ajouter/retirer des ingrédients et le customiser à votre sauce, mais la salade et les légumes sont évidemment proscrits puisqu'ils vont à l'encontre du principe même de ce mets. Les oignons frits sont les bienvenus, mais c'est à peu près la seule exception (et les cornichons sont éventuellement tolérés, mais je n'ai pas encore testé cette variante).
En ce qui concerne la cuisson des fish sticks, la poêle avec beaucoup de beurre reste l'instrument de prédilection du prolétaire urbain. Personnellement, j'utilise un airfryer parce que j'ai des goûts de luxe (et j'y balance quelques frites surgelées histoire d'exploser le quota de fattance).
Facile à faire, économique et tout simplement intemporel, le fish fingers sandwich a donc tous les droits de figurer fièrement dans le kit de survie de n'importe quel bouffar qui se respecte. En plus, le poisson c'est bon pour la mémoire (sauf quand on se flingue les neurones en buvant des bières tous les jours) et puis ça vous changera des innombrables kebabs/burgers maison du confinement.
Rédigé par Lil Stoemp
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bouffar3000 · 5 years ago
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Milka MMMAX Strawberry Cheesecake
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Dire que ce blog soit-disant spécialisé dans la malbouffe n'a pas encore abordé les tablettes MMMAX de Milka, ces tablettes de chocolat gourmandes aux garnitures généreuses de dimensions homériques qui font mon bonheur (et mon diabiète) depuis plusieurs années ! Un véritable scandale, si je n'en étais pas le seul responsable, j'aurais mis le feu à quelque chose.
Cette variante ne semble pas commercialisée normalement en France, puisque je l'ai dénichée dans un de ces magasins Action dont les rayons brillent à mes yeux comme la promesse de l'Eldorado dans ceux des conquistadors foulant sans vergogne les cadavres des Amérindiens.
Trêve de comparaisons houleuses, qu'avons-nous donc sous la main ? Comme pour les autres modèles, la superficie de la tablette s'approche de celle d'un terrain de football américain, tandis que son épaisseur évoque un bunker du mur de l'Atlantique (zut j'ai rechuté). On pense évidemment aux Oreo saveur strawberry cheesecake, mais Milka va ici plus loin en reconstituant quasiment le dessert dans son chocolat : un étage de biscuit, un étage de crème et une couche de glaçage à la fraise. Certes, cette dernière couche s'apparente plus à un sirop collant, mais j'imagine que des questions structurelles hautement pointues qui m'échappent totalement demandaient une consistance épaisse.
Quoiqu'il en soit, le mariage avec le chocolat fonctionne bien, et c'est quelqu'un qui n'aime habituellement pas mélanger fruits et chocolat qui vous le dit. C'est peut-être grâce à la couche de crème, très généreuse et bien goûtue. Voilà encore donc un succès pour Milka avec cette gamme qui s'impose assez nettement (pour moi), comme le fer de lance de son catalogue, un peu comme le fameux char soviétique T-34 dans l'opération Barbarossa sur nos taux de sucre dans le sang que sont les rayons tablettes de chocolat de nos supermarchés (au secours).
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Rédigé par Jumbo
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bouffar3000 · 5 years ago
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Sticks fromages de Céréal bio
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Depuis quelques temps, les mozzarella sticks envahissent nos supermarchés. Puisqu'il s'agit d'une recette végétarienne, il était temps que les marques spécialisées s'y essaient. Voici donc la version de Céréal Bio dans sa gamme d'apéritifs "veggie". Première raison de s'inquiéter : le paquet trône dans son rayon non réfrigéré. Le fromage, quand même, ça se conserve mieux au frais non ? Bizarre...
Une fois l'emballage plastique sorti de la boîte, on constate que les sticks baignent quasiment dans l'huile. Étrange. Une fois le plastique ouvert, l'odeur caractéristique des produits végétariens cheap envahit l'air. Non vraiment, y a un truc qui cloche. Mais oui : ça pue le tofu. Un rapide coup d’œil sur la liste des ingrédients révèle la supercherie : 70% de tofu, 5% de mozzarella. Ces "sticks fromages" n'en ont que le nom. Mais faut avouer que "Croustibat gluant de tofu", c'est moins vendeur.
Après un passage au four, on constate qu'on est loin d'obtenir une panure croustillante. Quant au coefficient de "fromagesticité", vous vous doutez bien qu'avec quatorze fois plus de tofu que de mozzarella, il est inexistant. Il faudra donc faire couler la sauce à flots pour camoufler le goût peu ragoûtant de tofu, qui disparaît bien vite en bouche pour ne laisser que le fantôme d'une présence oubliée.
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Rédigé par Jumbo
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bouffar3000 · 5 years ago
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Kinder Paradiso
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S'il y a bien quelque chose qui attire mon œil plus vite que le derrière ridicule d'un lapin bondissant dans les prés pour celui d'un faucon, c'est bien un Kinder inhabituel dans les rayons de mon Super U fétiche. Je pense avoir déjà goûté de cette variante lors de mes dernières visites dans les contrées désolées d'Italie ou d'Europe centrale, mais il est toujours bon d'accueillir un nouveau figurant de la gamme dans les rayons franchouillards, même si on aurait préféré le retour des tranches de lait.
Qu'est-ce que c'est que ce bordel alors, le Kinder Paradiso ? Eh bien, ne nous excitons pas trop... En gros, il s'agit du Kinder Délice, sans le chocolat. Je veux dire, sans le chocolat craquant autour, et puis la génoise à l'intérieur perd son goût de chocolat pour un goût nature légèrement citronné (très légèrement, même les réfractaires au fruit jaune pourront s'y essayer). Du coup, il reste quoi ? Bah deux génoises prenant en sandwich la mousse de lait habituelle de Kinder, toujours aussi divine. Avec un peu de sucre glace sur le dessus, voilà. Bon, c'est quand même pas ouf... Y avait pas un alinéa de la Constitution qui disait que tout produit Kinder se devait de compter du chocolat dans ses ingrédients ? Ah merde... Pour avoir écumé quelques supermarchés transalpins, je peux vous assurer que les Italiens portent une affection démesurée à ce genre de gâteau mou sans saveur.
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Amen. Sur la deuxième image, j’accomplis mon forfait diabétique avec la précipitation du criminel en cavale. A l’arrière-plan, le cadavre exsangue d’un turrón malchanceux.
Du coup, je n'ai pas pu résister à napper mes exemplaires de sirop au chocolat qui traînait dans mon frigo. Faut pas en mettre trop, mais ça améliore... Mais bon, on se prend à rêver d'un Kinder Délice, ou d'un Pingui, ou même d'une tranche de lait... Vous ne me verrez jamais contester une politique de Kinder visant à nous ramener tous les Kinder annexes en France, mais faut avouer qu'il y a là pas de quoi sauter au plafond.
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bouffar3000 · 5 years ago
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Pâte à tartiner Ovomaltine crunchy
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Étant gamin, j'ai dû consommer des hectolitres de chocolat au lait. Poulain, Nesquik, Banania, tout y passait. Je regardais d'un oeil bizarre mes comparses acquis à la cause de l'Ovomaltine, ou pire, du Supplex Cao (cacao supplémenté aux algues marines). Mais avec le temps, j'ai fini par me lasser de ces cacaos instantanés. Puis j'y suis revenu, pour agrémenter mes après-midi de vacances à jouer à la Nintendo 64, mais jettant cette fois-ci mon dévolu sur l'Ovomaltine ou encore mon préféré, le Tonimalt, aux goûts plus riches en céréales.
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La grande tendance de notre époque, je ne sais pas si vous avez remarqué, c'est bien de décliner le moindre produit en pâte à tartiner : on a récemment vu les barres chocolatées s'y mettre, Gü nous as sorti les siennes, et désormais c'est au tour des cacaos. Certaines de ces conversions n'apportent strictement rien au PAPATF (Paysage Alimentaire de la Pâte A Tartiner Français, cherchez pas je viens de déposer la marque), mais d'autres essaient de mieux tirer leur épingle du jeu, comme c'est le cas pour la pâte Ovomaltine.
La première chose qu'on remarque, c'est la crunchance du bordel : la pâte est bardée de "morceaux Ovo" d'origine inconnue, que je suppute être des espèces d'éclats de céréales, ou alors peut-être des noisettes si la liste des ingrédients peut donner un quelconque indice. Quoiqu'il en soit, ça crunche dans tous les sens, pour le plus grand plaisir de ma grosse bouche. Et bien sûr, on retrouve le goût caractéristique et bien malté de l'Ovomaltine, qui change pas mal des habituelles pâtes à tartiner choco-noisette.
Sympathique donc, et c'est sans huile de palme.
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Rédigé par Jumbo
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bouffar3000 · 5 years ago
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McChoconuts de McDonald's
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Février 2020. Branle-bas de combat dans la rédaction de Bouffar 3000. On m'a parlé d'un burger au chocolat chez McDo. Serait-ce vrai ? Après avoir déjà été béni par la pizza au chocolat, le monde allait-il désormais accueillir un nouveau sauveur ? N'ayant pas la télé, je ne peux témoigner des publicités qui, me dit-on, sont diffusées. Mes maigres recherches n'aboutissent à rien. Je tente quelques McDo, le saint Graal est absent de tous les menus. Mon esprit enfiévré d'imagination commence à délirer. J'ai des visions de Big Mac ruisselant de chocolat fondu, de steaks enrobés de chocolats, de buns briochés au chocolat, que sais-je encore ?
Heureusement (ou hélas), rien de tout ça. Si même McDo présente son bousin comme leur "premier burger sucré", sa disponibilité uniquement en McCafé (d'où mon incapacitié initiale à me le procurer) devrait vous renseigner sur sa nature : non évidemment, il ne s'agit pas d'un vrai hamburger au chocolat. Pas de steak, pas de ketchup, il s'agit bien d'un dessert.
Dans les faits, on a donc, assez simplement, deux tranches de pain brioché autour d'un "palet" au chocolat plus ou moins fondu. Il existe en deux versions : nappage au chocolat ou au beurre de cacahuète. En plus de ça, on a des éclats de noisette, ce qui est toujours appréciable, avouons-le.
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Votre humble serviteur délivrant une vue obscène du burger.
Bon du coup, pour le côté burger, il s'agit surtout de la présentation générale, parce que sinon, c'est grosso modo la même chose qu'un panini au chocolat, niveau goût. Donc c'est plutôt bon, on va pas polémique là dessus. Maintenant vous pouvez vous faire un repas complet à base de burgers, et c'est sûrement une grande avancée pour la race humaine.
Maintenant, je tiens à attirer votre attention sur le fait que faire un vrai hamburger sucré, c'est tout à fait possible. Les États-Unis, terre promise de tout ce qui est trop gras, trop sucré et trop salé, sont déjà versés dans cet art subtil. Imaginez : vous prenez un bon gros burger, mais vous remplacez les buns par des moitiés de donuts, le ketchup par du sirop d'érable... Évidemment on évitera les tomates, ketchup et compagnie, mais en ajoutant du bacon par exemple, on se retrouve avec un plat 3 en 1 : petit-dej, déjeuner et dessert ! McDo, réalisez mon rêve SVP.
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bouffar3000 · 5 years ago
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Les sexcapades de petitbouffar : les pays baltes
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Pendant l'été 2016, votre humble serviteur accompagné de son éminence ex-graisseuse du plat-pays Belginator ont accompli un érotique tour des pays baltes. Ces trois petits états (Lituanie, Lettonie, Estonie) fraîchement entrés dans l'Union européenne, situés au Sud de la Scandinavie et à l'Ouest de la Russie, forment une destination très attrayante pour leur architecture d'ex-URSS, leur population soit âgée, farouchement germanophone ou russophone et vaguement hostile, soit jeune et complètement dévergondée, leurs prix dérisoires (en Lituanie, la pinte de bière ne dépasse pas 2€), mais surtout pour leur gastronomie principalement constituée de gras et de patate. Petit tour de vue des moments gustatifs les plus mémorables de notre périple, entre deux couchsurfings incertains.
Zeppelins
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En Lituanie, on peut facilement commander dans pas mal de restaurants et brasserie divers mets simples mais ô combien savoureux. Notamment des galettes de pomme de terre garnies de bacon ou de saumon. Ou bien encore les fameux zeppelins, ou cepelinai, qui s'apparentent à des pommes de terre fourrées. Il s'agit en fait plutôt d'une espèce de gelée à la patate reconstitué enveloppant un cœur de viande graisseuse, le tout étant généralement noyé sous un demi-litre de crème fraîche et de lardons. Lorsqu'on éventre le bien nommé mastodonte fuselé, une fumée à la température proche de celle du soleil s'en échappe, l'intérieur dégoulinant de graisse pure. Dans le genre bouffe qui fait du bien quand on a froid, on fait difficilement mieux. Retrouvez également l’article de Belginator.
Soupe de betterave
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La betterave est tout sauf un légume sexy, mais les Lituaniens sont parvenus à le rendre désirable avec cette soupe froide si rafraichissante en été. Elle comporte également un lait fermenté typique qui lui donne un côté très crémeux. Le résultat marque d'abord surtout par sa couleur rose flashy, puis par son goût sucré. Les plus chanceux auront droit à deux ou trois petites patates flottant dans leur piscine violacée !
Kompressor
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Ce restaurant situé à Tallinn, la capitale de l'Estonie rituellement prise d'assaut par des ferries de touristes finlandais, est un bon candidat au panthéon des établissements qui font tout pour assassiner leurs clients. C'est bien simple, je défie quiconque de finir son assiette dans ce lieu de perdition. Ce n'est pourtant pas l'envie qui manque, car les recettes sont aussi simples que délicieuses : des crêpes épaisses badigeonnées de crème fraîche avec un mépris total pour toute notion de santé et fourrées de fromage et de bacon ou de saumon. Après quelques bouchées, on comprend bien vite d'où vient le nom du restaurant : l'estomac se trouve vite compressé comme la tête d'un dissident indien mis à mort sous la patte d'un éléphant.
Hesburger
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Cette chaîne de fast food finlandais dame le pion de McDonald's dans les trois pays baltes. Ses prix plus modiques en font le candidat parfait pour se faire un petit burger inopinément dans la rue, comme le savoureux Siera Burger. Les recettes sont un peu plus héritées de la gastronomie locale, avec des résultats parfois assez douloureux, comme ce burger au poisson séché que j'ai eu le malheur d'essayer. L'ensemble dénote également de sauces extrêmement grasses et d'ingrédients de qualité inférieure, parfaisant à l'extrême l'expérience du fast-food industriel. C'est malheureux mais c'est peut-être la chose qui me manque le plus de mon périple baltique.
Baume noir de Riga
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Cet alcool letton vendu dans une massive bouteille de terre cuite est composé d'un mélange de plantes et titre à 45°. Un goût réglissé qui en rebutera beaucoup à la première gorgée, mais une saveur et une force qui ridiculisent le plus ou moins équivalent et bien plus répandu Jagermeister. Retrouvez également l’article de Belginator.
Vana Tallinn
Cette liqueur estonienne à base d'agrumes a un goût très sucré et caramélisé auquel il est franchement difficile de résister, surtout dans sa version "cream" style Bailey's, qui titre à 16% contre les 40 de la version originale.
Kvass
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Cette boisson fermentée et pétillante est fabriquée à partir de pain noir. Elle a un très faible pourcentage d'alcool (autour de 1% en général) et s'apparente plus à un soda qu'on boirait en pinte dans une des nombreuses cantines populaires des pays baltes. Elle est toute aussi populaire en Russie, Ukraine et généralement dans l'Europe centrale et l'Europe de l'est. Inconnue chez nous, elle pourra rebuter par son goût unique et un peu réglissé.
Rédigé par Jumbo
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bouffar3000 · 5 years ago
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[comparatif] sandwiches triangles jambon/cheddar Daunat vs. Sodebo vs. Monoprix
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Je ne sais pas pour vous, mais à titre personnel, j'éprouve depuis l'enfance une attraction toute particulière pour la nourriture qui ne ressemble en rien à ce qui peut pousser dans la nature.
C'est ainsi qu'au fil des années, des pique-niques sur les aires d'autoroutes enfant pendant les vacances d'été, aux premiers festivals de musique à l'adolescence, puis plus tard lors de mes premières gueules de bois au travail, le sandwich triangle s'est imposé comme un partenaire de vie irremplaçable. Doté de qualités fort estimables telles que sa praticité, sa disponibilité et bien sûr son prix, le sandwich triangle n'a pas seulement conquis mon cœur, mais aussi celui de nombreux bouffars.
Cependant, qui pourrait affirmer aujourd'hui n'avoir jamais stationné au moins 10 min face au rayon frais de sa supérette favorite à la recherche du parfait casse-dalle ? Confronté à tant de choix, même le plus vaillant des bouffar peut se sentir perdu ; alors comment faire face ? Que choisir ? Comment ne pas vous faire avoir et vous retrouver avec le fameux sandwich qui dès la première bouchée vous donne l'impression que toute l'eau dans votre corps a été aspirée ?
Il semblerait que le temps soit venu pour moi, Thérèse Ramequin, de vous dévoiler la mission qui m'amène ici. Car, oui, après des années d'expérimentations culinaires et autres aventures gustatives anonymes, j'ai ressenti le besoin de partager mon expertise dans le secteur du sandwich industriel et d’éclairer les fidèles lecteurs de Bouffar 3000 dans le labyrinthe de possibilités que leur offre notre douce société de consommation.
Ma mission ici consistera donc à tester, goûter et comparer les sandwichs triangles proposés par la grande distribution, et de par chaque grande catégorie de garniture nommer l'élu ; celui qui au-dessus des autres aura su s'élever. Rassurez-vous, je ne suis pas sans ignorer qu'ici nous nous adressons à de véritables professionnels du tuning alimentaire, c'est pourquoi je vous proposerai à la fin de chaque comparatif une proposition d'amélioration dudit sandwich élu.
Aujourd’hui, s’affronteront pour votre plus grand plaisir dans un pugilat propice aux grandes éclaboussures de mayo sur un public assoiffé de violence gustative, les firmes Daunat, Sodebo et la marque propriétaire de Monoprix, nous proposant chacune leur version du glorieux jambon-cheddar.
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Concernant la garniture, les trois marques sont plutôt similaires ; en effet si le Daunat semble mieux garni c’est aussi parce que la tranche de jambon est extrêmement fine. Concernant la présence ou non de salade, Monoprix n’essaie même pas se donner bonne conscience comme les deux autres marques et choisit simplement de ne pas en mettre.
L’odeur : Le sandwich jambon-cheddar de Daunat ravira les narines les plus subtiles avec sa douce odeur de sésame grillé, le Sodebo vous rappellera les souvenirs de la cantine en primaire avec son accablant parfum de macédoine, tandis que le Monoprix se contentera d’une vague odeur chimique.
Le pain : Concernant le Monoprix, au premier croc le pain est resté collé à mon palais et au second il m’a mise dans un état de déshydratation intense. Le plus moelleux des trois pains est définitivement le Daunat, bien que celui de Sodebo ne soit pas si mal. En effet un peu plus humide que les deux autres, ce dernier aura le mérite de parfaitement se lier avec les divers ingrédients le composant et de créer une certaine unité des saveurs en bouche. 
Le goût : Le triangle Sodebo est plutôt savoureux, mention spéciale pour le fromage qui est selon moi le plus gouteux du comparatif. Que dire du Monoprix ? Difficile de choisir entre sa tranche de jambon caoutchouteuse et son fromage sans goût. Disons que si vous aimez le beurre, il en contient. Voilà. Le meilleur pour la fin avec le Daunat, qui réussit à se démarquer de ces concurrents avec sa salade bien croquante et sa délicieuse sauce. Bien qu’en terme de gout il ne soit pas particulièrement plus agréable que celui du Sodebo, la sensation générale en bouche du Daunat reste la plus satisfaisante. Serait-ce l’effet des treize additifs présents dans ce dernier ? Peut-être, mais là n’est pas le sujet.
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Le victorieux sandwich jambon-cheddar Daunat contemplant une mer de nuages. 
Chose promise chose due, passons désormais à la phase expérimentale de ce comparatif. Pour cela il faudra vous munir des trois ingrédients suivants : sauce piquante, cornichons doux, oignon rouge.
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Le sandwich Daunat - déjà très satisfaisant tel quel - sera particulièrement sublimé si l’on y ajoute de l’oignon rouge et une sauce pimentée légèrement sucrée comme celle sur la photo. Et comme un bon sandwich c’est avant tout un mélange équilibré de textures et de saveurs, vous ajouterez un gros cornichon aigre-doux coupé en deux. Non seulement le cornichon apportera davantage de croquant, mais il réhydratera aussi légèrement le pain Suédois.
Avec ces quelques modifications mineures vous vivrez une expérience digne des plus grandes aventures culinaires à la fois sucrée et salée, moelleuse et croquante et douce et piquant.
Adieu.
Rédigé par Thérèse Ramequin
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bouffar3000 · 5 years ago
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Falafels & black cheddar de O'Tacos
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Vous l'avez peut-être remarqué par le manque flagrant de nouveautés O'Tacos sur le blog, mais j'ai quelque peu déserté l'enseigne française ces derniers temps. Comme quoi, le crack, ça marche vraiment bien comme coupe-faim. Mais ça fait pas de mal de temps en temps de se laisser aller à la nostalgie. Ah, le bip-bip familier du disque de plastique qu'on met dans son slip en attendant sa commande, les hurlements des chiards en poussettes aux mains de mères célibataires en perdition, les livreurs Deliveroo qui cuisent dans leur combinaison de motard près du comptoir...
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Non non, il ne s’agit pas d’un paquet de cocaïne échoué sur les côtes bretonnes après le naufrage du Erika.
Ce retour chez O'Tacos était donc l'occasion de tester des choses un peu différentes. De toute façon, j'en avais marre du combo merguez / nuggets, et après trois vers solitaires, mon estomac n'aurait jamais supporté la digestion d'un tacos XL. J'optai donc pour un tacos M aux falafels, grâtiné au black cheddar, seule nouvauté ayant survécu au passage du temps. Oui, oui, pour ceux qui ne me connaissent pas en vrai, ma street cred bouffar s'est considérablement amenuisée ces derniers temps, en même temps que je perdais des kilos (le crack, suivez bon sang). Là où durant mon âge d'or, un tacos L me laissait sur ma faim et un XL me proposait un challenge honorable, un tacos M me suffit aujourd'hui parfaitement. Ça change rien pour moi à part que je fais des économies, alors hein.
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Bref, revenons-en à nos falafels. Je ne me souviens plus si je les avais déjà testés, mais il faut avouer que la combinaison falafels + frites + sauce fromagère peut sembler inquiétante. Et bien, même si la couleur vert quasi fluo des boulettes libanaises est légèrement surprenante, l'ensemble fonctionne parfaitement, notamment avec une petite sauce chili thai sucrée comme il faut.
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La piscine de gras dans laquelle baignait mon tacos.
Quid du black cheddar ? Eh bien il faut avouer que le premier contact était impressionnant. Une fois déballé, mon tacos dégoulinait simplement de gras sur le papier qui se gorgeait des flots adipeux. L'aspect du fromage lui-même était quelque peu inquiétant, comme une couche de lave en plein refroidissement après une éruption volcanique, avec quelques taches plus claires. Je dois avouer qu'un frisson de fébrilité a parcouru mon corps avant la première morsure dans le tacos... Mais bien vite toutes mes inquiétudes on été balayées car il faut reconnaître que ce black cheddar est des plus savoureux. Peut-être l'option "gratinage" la plus goûtue de la gamme. Pour 1€ de plus, ça reste assez cher, mais ça vaut le coup d'essayer, surtout sur un tacos bon marché comme le M.
Au final, un retour bien sympathique chez l'emblème du pire de la malbouffe.
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Rédigé par Jumbo
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bouffar3000 · 6 years ago
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Un Bouffar au Drive : pièce tragi-comique en deux actes.
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La surprise. Le dégoût. La colère. La tristesse. La peur. La joie. L'envie de fast-food.
Toutes ces émotions primaires débutent avec une raison valable, mais nous n'en sommes pas tout à fait sûrs pour cette dernière. C'est encore méconnu des scientifiques. Serait-ce l'ingestion de bières qui fermentent dans l'estomac ? Ou encore la simplicité ? Le goût ? L'hypoglycémie qui nous empêche de circuler normalement comme un bon citoyen ? Ce ne sont que des hypothèses.
Quoi qu'il en soit, une fois cette alternative du fast-food prise en considération par le cerveau, la dopamine est secrétée. L'extase de la faim et du futur gras. Les glandes salivaires tournent à plein régime pour créer un vortex de bave dans la bouche de ce bouffar. Pavlov passe nonchalamment derrière moi en faisant tinter une putain de clochette.
Malgré l'heure tardive - il est trois heures du matin - la grande chaîne au clown flippant pédophile reste ouverte. 24 heures sur 24. 7 jours sur 7. Ils savent comment nous piéger les salauds ! Nous les ogres-oiseaux de nuit. Que dis-je des salauds ! Ce sont des sauveurs providentiels ! Des bons amis de la graisse et de la sustentation !
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La voiture démarre en trombe telle le taxi de Oui-Oui dans l'épisode 45 (ndrc : quelle saison, putain ?). La bave et l'envie emplissent notre bouche comme les chutes de Niagara. On réfléchit à toute allure. Quel burger prendre, quel menu, quelles sauces. Quelle(s) connerie(s) on va regarder en engloutissant tout ça. Puis on arrive, on commande. On le fait le sourire aux lèvres, sourire béat du drogué à qui la méthadone à été administré (en trop grosses quantités).
Puis c'est la douche froide, pourtant il ne pleut pas. L'attente au drive. La débandade. On ne veut pas en arriver là. On tente de se masturber frénétiquement le cortex préfrontal pour éviter le pire. Qui finit par arriver. On se sent comme une merde infâme et puante. On pense au fric que l'on va donner à une multinationale gigantesque qui n'a que peu de scrupules pour environ 99,999999...999% des problèmes de notre société actuelle et qui en profite sur le dos des pauvres concitoyens bouffars. Désastre écologique, rien que pour le fait d'y traîner notre carcasse métallique à quatre roues. Révolution ! Alors que j'aurai pu rentrer et me faire un sandwich au fromage. Révolution!
Quoique, je suis déjà sur place. Le mal est fait de ce coté là. Plus question de reculer. Pas après tout ça. Ce serait une énième occasion de créer une absurde frustration gustativo-corticale. Mais on pense aux enfants mal-nourris des pays en développement, et aux merdes que l'on va ingérer lorsque les smicards dépressifs auront terminé notre commande. On commence à imaginer le nom que l'on va attribuer à notre cancer généralisé mais un employé nous sort de notre torpeur : "votre commande monsieur, merci, bonne soirée".
Merci de payer mon salaire de misère sans doute. On remarquera qu'ils ne disent jamais bon appétit.  Cela paraîtrait sans doute trop louche et quelqu'un finirait par remarquer les crachats, entre le steak et le cornichon. Dernier coup dur : son regard semble nous dire "pauvre merde, va mourir".  Ce n'est sans doute que mon imagination. La prochaine fois, j'irai cagoulé pour qu'on ne me reconnaisse pas. Non, mauvaise idée.
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On démarre. L'odeur de la bouffe parvient presque à nous faire oublier notre pamphlet de calimérobobo 2.0. Tant mieux, car après tout on va quand même devoir digérer et chier ce truc.
L'arrivée à la maison est sans histoire, mais c'est toujours mieux qu'une histoire sans maison. On s'installe, on lance une vidéo de [insérer ici divertissement abrutissant] puis on commence à manger. Enfin plutôt à engloutir. On accélère sans vraiment en apprécier ce goût que l'on connaît de toute façon par cœur. L'estomac qui n'avait pas véritablement faim ploie à l'arrivée de cette masse graisseuse. Il est 18h, c'est l'heure de pointe et les embouteillages sur le périphérique artériel. On n'a plus faim mais on se dit que c'est une bonne idée de terminer la moitié de burger restant. Grand mal nous en fait.
La sainte digestion tant attendue en devient horrible. On tente de noyer le poisson avec une boisson tellement sucrée qu'elle pourrait nourrir trois fourmilières pendant des années. Sans succès. Plus le choix, on lâche tout ce qu'on pourrait éventuellement tenir et on se masse le giron, bidon, bidon, gros bidon. Tout en lâchant quelques râles de douleur et de contentement.
Le dégoût du fast-food. La tristesse du fast-food. La colère du fast-food. La peur du fast-food. La surprise du fast-food. La joie du fast-food. Car oui malgré tout, c'est bon toute cette merde, et la honte me submerge autant que la sauce secrète dans mon estomac.
PS : Si quelqu'un a été vérifier pour l'épisode 45 de Oui-Oui, me contacter sur l'adresse mail de Bouffar 3000.
Rédigé par Vibescu
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bouffar3000 · 6 years ago
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Pizza Ristorante Pollo de Dr. Oetker
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Après avoir lu sur la page facebook de Bouffar 3000 un statut aussi épique que l’appel du 18 juin, j’ai décidé de filer un coup de main au rédacteur en chef de ce Tumblr maléfique. Il semblerait que la Belgique ait l’immense (mal)chance d’avoir dans ses rayons une gamme plus variée de pizzas Dr. Oetker, et il s’avère que je viens de bouffer la Pizza Pollo.
Partons donc à l’assaut d’une de ces pizzas allemandes. Comme d’habitude, sur la boîte c’est plutôt aguichant : de beaux morceaux de poulet, du maïs, des épinards et du fromage. Comme quoi, on dirait que les Allemands n’ont toujours pas avalé le retournement de veste de leurs amis italiens et qu’ils cherchent indéfiniment à se venger.
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Le constat est évidemment tout autre quand on sort le frisbee congelé de son emballage. Le poulet a l’air d’avoir fait une dépression, les grains de maïs et les dés de tomate sont tristement isolés, quant au fromage, il est éparpillé ça et là en grosses boules étranges rappelant un peu le «bleu » de la quatre fromage de la même firme maléfique. Restent les épinards, là pour camoufler le désastre visuel.
Après passage au four en suivant les instructions à la lettre (pas trop compliquées, même pour un Belge), la pizza a une gueule terrifiante : le maïs et les dés de tomate ont rétréci de moitié, les épinards ont muté en algues et le fromage ressemble à du sang de diabétique. Que dire de la viande, on dirait un mélange lovecraftien entre des copeaux de bois et de poulet enduit de paprika bon marché. Bref j’ai hâte d’enfourner ça comme un gros sac.
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Malheureusement, le goût est aussi décevant que le look : c’est une des offrandes les plus sèches et fades de chez Oetker. Le poulet n’a pas beaucoup de goût en plus d’être desséché, le maïs et les tomates se ressentent à peine. Le fromage ne tire pas non plus son épingle du jeu, il n’est pas mauvais (c’est de la mozza quoi) mais il est là en trop faible quantité. Ce n’est pas non plus l’ajout des épinards qui sauve ce mets de sa presque totale absence de goût.
En bref une véritable déception, si j’ai un conseil à vous donner, restez sur les pizzas les plus classiques possibles de la gamme, au moins, elles ne vous mentent pas, et ne vous brisent pas le cœur.
Fade/5
Rédigé par Belginator
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bouffar3000 · 6 years ago
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Ein sehr deutscher McDonald's
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C’est pas un beau plateau ça ?
J'ai l'habitude de me sentir lésé par les McDo de province quand je vais à Paris, alors à l'étranger, vous imaginez. Je fais encore de doux rêves du menu maxi best of à moitié prix en Slovaquie et de ses Porky burgers.
C'est donc après des errances esseulées dans les rues pluvieuses de Stuttgart que je me rendis dans mon premier McDo teuton. Immédiatement, je sus que j'avais fait le bon choix. On était en pleine édition limitée estivale, avec, oui je vous le donne en mille, un burger à l'ananas. Et à côté, trônant fièrement, le mythique McRib, encore inédit en France (l'Allemagne est d'ailleurs le seul pays à l'accueillir en dehors de l'Amérique du Nord).
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Au moins on peut pas dire qu’ils y sont allés à moitié sur l’ananas.
Réservant le McRib pour le clou du spectacle, je me jetai d'abord sur le Hawaii Burger. Il s'agit grosso modo d'un cheeseburger avec une bonne rondelle d'ananas, et de mayonaise à la place du ketchup. Ce choix de sauce n'aide pas vraiment à relever l'ensemble, on aurait peut-être préféré une sauce barbecue ou une sauce un peu sucrée au goût plus prononcé, mais bon. L'ananas est bien présent, mais il est cru, ce qui là encore rend l'ensemble un peu fade, là où l'ananas d'une pizza hawaïenne est plus goûtu et sucré après son passage au four. Bref, c'est une curiosité sympathique qui peut se révéler utile quand on hésite entre un burger supplémentaire et un dessert.
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Ce burger ne demande qu’à être mangé devant un épisode de Bob l’Éponge en sirotant un Coca vanille.
Avant de passer au McRib, je me dois de louer le menu allemand qui permet de choisir un milk-shake parmi les boissons classiques, ce qui si je ne m'abuse n'est pas possible en France, et nous rapproche encore plus de l'expérience du fast-food américain.
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La répartition des oignons est un peu trop aléatoire pour faire honneur au fameux sens de l’organisation teuton, mais on va faire comme si de rien n’était...
Le McRib, donc. Symbole du danger sanitaire que représente le McDo et de ses techniques culinaires industrielles. Utilisant un procédé de reconstruction de viande développé par l'armée pour obtenir un fac-similé de ribs (côtes de porc) sans os (alors que la viande vient plutôt de l'épaule du porc). Ladite viande est badigeonnée de sauce barbecue et agrémentée d'oignons et de pickles, le tout sur un pain allongé caractéristique. Le burger n'est pas bien massif, mais dès qu'on mord dedans on est assailli par toute la décadence carnivore promise. On retrouve bien le goût et la texture caractéristiques des ribs, mais sans ces os pour tout gâcher, tandis qu'aucune garniture superflue (fromage, crudités) ne vient prendre le pas sur la viande. En tant que tel, ce n'est pas un burger qui vous remplira le bide comme peut le faire un Triple Whopper de chez Burger King, mais tout esthète bouffar se doit un jour de l'essayer.
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Couvrez ce cornichon que je ne saurais voir.
Enfin, terminons par une madeleine de Proust pour beaucoup de trentenaires : le fameux chausson aux pommes désormais introuvable chez nous, mais bien présent chez nos voisins germaniques. Je n'ai pas vraiment de souvenirs de cet item à l'époque, n'allant guère au McDo quand j'étais encore en culottes courtes, mais ma soeur m'en parle encore la larme à l'oeil. Et en effet, faut avouer qu'il bute, ce dessert. Alors par contre, sa légendaire réputation de température de supernova n'est pas exagérée, il vaut mieux l'éventrer et le laisser refroidir cinq bonnes minutes avant de s'y aventurer. Mais la texture du beignet est franchement divine, et l'espèce de compotée de pommes à la cannelle à l'intérieur plus que délectable. Parfait pour se réchauffer le bide sous le morne ciel badois-wurtembergeois.
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No comment sur les sandales.
Rédigé par Jumbo
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bouffar3000 · 6 years ago
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Les Aventuriers de la Pizza aux 22 Fromages
Vous avez déjà pu, en lisant les lignes de ce blog, croiser le facétieux Vibescu, jamais à l'abri d'une expérimentation culinaire sans vergogne. Un beau jour, il me partagea innocemment une capture d'écran de son jeu vidéo du moment, Les Sims - Les Urbz, où l'on peut posséder dans son inventaire une mystérieuse pizza 12 fromages.
Notre enthousiasme piqué par une telle surenchère nous amena bien vite à établir une liste des fromages à acheter pour égaler cet exploit, et bien vite le dépasser. Les possibilités étaient infinies, les combinaisons sans fin. Remplacer la sauce tomate par une base de Boursin permettait d'ajouter un "fromage" à la liste, la croûte pouvait être fourrée à la mimolette, le morbier copuler avec le cheddar. Telle la rencontre de grands esprits dans un café parisien scellant la naissance d'un nouveau mouvement artistique ou philosophique, notre discussion alcoolisée inscrivait dans le cosmos un funeste destin placé sous le signe du gras et du lait fermenté. Il fut donc décidé de viser le céleste nombre de vingt-deux.
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Attrapez-les tous !
Une fois le rendez-vous pris et les ingrédients achetés, il était temps de passer les troupes en revue. Les festivités se dérouleraient en la demeure d'Aur'aile de poulet, comparse de Vibescu adepte de la mimolette, des chips au Comté et du gratin d'oignons. Ses fidèles seraient également présents : ledit Vibescu bien entendu, mais aussi Raclémence, et le mystérieux Jer'aime le gras, qui se proposait de faire la pâte lui-même, là où moi et Vibescu aurions sûrement recouvert une Fraîch'up 4 fromages de fromages supplémentaires. D'autres bouffars avaient été invités, mais seul Frédériche en beurre répondit à l'appel, le pauvre bougre ne pouvant se permettre de louper une bouffe végétarienne, pour une fois. Quant au célèbre Rock de Kebab Passion 72, il nous fit faux bond, que son infamie soit conspuée à jamais.
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Une préparation mentale de fer et un cadre idyllique.
Il apparut rapidement que la sympathique idée "pour faire terroir" de Jer'aime le gras n'était qu'un vil traquenard : moi-même et Raclémence furent forcés à pétrir la pâte dans la douleur et le servage le plus pur et simple, tandis que Vibescu et Aur'aile de poulet sifflaient toutes les bières en nous déconcentrant. Malgré tout, après un dur labeur, la pâte était prête et en quantité suffisante pour nourrir une famille napolitaine entière.
Enfin, le temps était venu de garnir la première pizza : sur une base de Boursin tombèrent une pluie de morceaux de cheddar, morbier, mimolette, comté, camembert, emmental, etorki, pendant que Vibescu plaçait malicieusement des morceaux de Babybel et des Vache qui rit intactes. Score finale : douze fromages, ce qui était d’ailleurs le nombre originel dans Les Urbz. Loin des vingt-deux annoncés, mais tout de même pas de quoi jouer les marioles. Après un passage express au four, la pizza revint cuite à la perfection : la surface avait entièrement fondu et commencé à gratiner. Fébriles, nous étions tous émerveillés, nous sachant à l'orée d'un territoire inconnu. Je plongeai le premier. Je pense que ce jour-là, une partie de moi a quitté le monde terrestre et est montée au paradis. Les fromages avaient fondu ensemble à la perfection, semblaient s'être totalement mélangés pour ne créer qu'une saveur unique mais d'une richesse infinie, comme une sorte d'übermensch du fromage. L'équilibre était parfait, les fromages les plus forts ne prenaient pas le dessus, la texture était incroyablement croustillante sur le dessus et fondante à l'intérieur. Tout ça était évidemment magnifié par la pâte, elle-même magnifiée par notre souffrance. Juste assez épaisse pour soutenir tout le fromage, elle était elle aussi parfaitement tendre et croustillante.
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La deuxième pizza fut l'occasion d'un changement de recette assez drastique : une base sauce tomate fut choisie, mais il fallut alors tout faire pour la recouvrir de fromage, tandis que le bord de la pâte fut fourré, je vous laisse deviner, au fromage. Le résultat fut loin d'être mauvais mais l'incommensurable équilibre de la première tentative ne fut pas préservé. Tout d'abord, la pizza était bien plus grasse et huileuse que la première. Le papier cuisson sous la pâte était sec alors que celui de la première était imbibé de gras. Pourquoi tout ce gras fondu était-il resté sur la pizza ? Ses rebords fourrés au fromage érigeaient-ils des murailles trop infranchissables ? La sauce tomate empêchait-elle le gras de traverser la pâte ? Vibescu avait-il eu la main trop lourde avec la raclette ? Mystère. Quoiqu'il en soit, l'alchimie n'avait pas aussi bien fonctionné : le morbier, la raclette, le gorgonzola, le bleu prenaient souvent le dessus sur les autres fromages, tout ne s'était pas parfaitement unifié en fondant. Bien sûr, cette déception n'était relative qu'à la perfection insolente de notre premier essai.
Après cette deuxième tentative, les troupes essuyèrent une considérable baisse de moral, que nous tentâmes de contrecarrer à l'aide de plusieurs substances plus ou moins illicites. Il fut alors décidé de tenter de répliquer l'exploit de la première pizza. Hélas, tous les fromages avaient été laissés ouverts à l'air libre dans la cuisine, et certains commençaient à tourner de l’œil. Essuyant une larme, Jer'aime le gras offrit une dernière demeure au gorgonzola, vidant la moitié du paquet sur la pizza. Cette action eut d'irrémédiables conséquences : elle fit exploser le caractère de la pizza, qui pour le reste s'approchait effectivement pas mal de la première. Mais pendant que Jer'aime le gras susurrait des mots doux à sa part, en esthète du gorgonzola, nous jetions nos dernières forces dans la bataille. Il faut dire que la combinaison hétéroclite de fromage du deuxième essai avait été particulièrement bourratif, et que comme personne ne m'avait laissé ajouter du Easy Cheese aux recettes, j'en étais réduit à finir les croûtes de mes comparses après les avoir badigeonnées du précieux fromage en spray. Bref, bien que notre constitution ne fut plus à même de nous laisser poursuivre le combat, cette troisième pizza confirmait tout de même les possibilités infinies de notre entreprise. Nous n’avions hélas plus tenu le compte des fromages pour chaque pizza, mais le dix-sept reste ancré dans ma mémoire, sans que je puisse dire s’il s’applique à la seconde ou à la troisième. L’objectif des vingt-deux ne fût donc pas atteint, mais l’original des douze, largement dépassé. Nous nous quittâmes avec de terribles maux de ventre en faisant le serment de nous retrouver prochainement pour finir les deux kilogrammes de pâte restants et la multitude de fromages déballés.
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Le lendemain, alors que le crampes d'estomac m'empêchaient d'apprécier Apocalypse Now Final Cut à sa juste valeur au cinéma, le perfide Aur'aile de poulet m'envoyait de nouvelles photos obscènes prouvant que le rite impie se poursuivait dans son antre graisseux. Les légendes "La lutte continue", "Toujours plus de fromage" et "Seuls les cheesers les plus intrépides osent surfer sur pareils rouleaux" accompagnaient ses clichés scandaleux.
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La perfidie d’Aur’aile de poulet sera un jour punie.
Le surlendemain, je me retrouvai une fois de plus chez le personnage dérangé, en compagnie de Vibescu ainsi que de son voisin du dessus, déjà rompu aux bouffes acrobatiques avec Aur'aile de poulet. Ledit voisin se trouvait en possession d'une livre de viande hachée qu'il fût convenu de disposer sur une nouvelle pizza (car il restait bien sûr encore de la pâte) afin de rompre l'enchantement fromager qui dictait nos vies depuis quelques jours. La pâte de lait fermenté fût tout de même ajoutée à la garniture, n'en doutez pas une seconde, mais elle se trouvait en proportions égales avec la viande ainsi qu'une pluie de champignons et d'oignons. Le résultat s'apparentait plus à des lasagnes qu'à une pizza, mais toujours avec cette pâte divine dont le secret nous avait été rapporté par l'énigmatique Jer'aime le gras de mystérieux temples orientaux.
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Comment conclure une telle aventure humaine ? La confrérie des cheesers formée par un tel challenge lactosé restera à coup sûr solide par-delà nos tombes. Difficile d'en dire autant de nos artères.
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Reconstitution vaguement authentique du pendouillage du bébé de Michael Jackson. MJ est incarné par Vibescu et le bébé par mon pot de fromage liquide Squeeze Cheese.
Avant de vous quitter, l’avis de Vibescu sur la soirée :
La première Pizza était un bonheur et une réussite totale. La quantité de fromage à été calculée au centimes de microgrammes près par pas moins de six   chercheurs de la NASA, ce qui a eu pour cause une pizza homogène au goût tellement fromager qu'il n'en devenait que plus doux à nos papilles qui n'en revenaient pas ! Les glandes salivaires tournaient à plein régime face à ce goût inconnu, incongru et diablement dionysiaque (et aphrodisiaque). Une larme de digestion coula le long de ma joue, lorsque la part fut engloutie... Je me caressais doucement le giron tout en rêvant de la pizza numéro 2.... Qui fut une énorme erreur ! Les chercheurs de la NASA étaient encore sous le choc de la première salve fromagère et ne put effectuer convenablement les calculs : le Morbier ainsi que la raclette formait à eux seuls un nouveau goût putride qui gâchait le reste de la pizza. Un mélange d’écœurement et de jus de chaussette toasté s'emparait de moi. Je l'ai terminé à contrecœur très lentement. Je n'ai point goûté à la troisième. Devons nous  y imputer à la pizza morbiesclette ou à mon estomac de liliput ? Peut être un peu des deux. Ou pas.
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bouffar3000 · 6 years ago
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Boisson Skittles
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Depuis quelques années, on trouve des "versions buvables" de célèbres barres chocolatées comme Mars, Snickers ou Milkyway. Ces boissons s'apparentent en général à un Cacolac ou à un Nesquik surtaxé dans lequel on ne retrouve que vaguement le goût de la barre originale, sans parler de leur design évoquant les boissons pour sportifs type Gatorade, alors qu'il ne s'agit que de Yop (qui, en y pensant, joue aussi la carte du truc énergisant sportif idiot alors que c'est du bête lait sucré).
Mais jusque là, le concept se tenait tout de même. C'est moins évident pour les Skittles, qui ne comportent pas de chocolat au lait à la base, si mes souvenirs sont bons. On peut d'ores et déjà s'interroger sur la fabrication du liquide : sirop de sucre pur ? soda plat ? infusion aux bonbons acidulés ? La lecture des ingrédients confirme les pires craintes : il s'agit bien de lait aux Skittles, sur le même modèle que les boissons au Mars et compagnie. Chaque Skittle a-t-il été trait à la main par un lilliputien ? On préfère finalement ne pas le savoir, mais on se dit qu'après tout, il y a bien du Yop aux fruits, alors pourquoi pas.
En revanche, il ne s'agit pas d'un yaourt à boire, c'est beaucoup plus liquide ; on retrouve la fluidité du lait. Un lait vaguement orangé à l'odeur d'agrumes, ce qui réveille de douloureux souvenirs de lait-fraise dégustés sous la menace au camping d'Avignon pendant les grandes vacances. Le goût est tout aussi traumatisant : on a juste l'impression de boire un verre de lait qui aurait traîné à l'air libre pendant deux-trois jours avec trois pauvres Skittles flottant dedans. La saveur n'évoque que des agrumes cheap mais très chimiques, alors que le goût du lait reste perceptible, ce qui crée une combinaison tout simplement cauchemardesque.
Bref, j'ai bien fait d'offrir ma bouteille à un fan de la marque plutôt que de la tester tout seul.
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bouffar3000 · 6 years ago
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Boisson poire, kiwi concombre de Casino
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Il y a des moments dans la vie d'un homme où l'on perd de vue tous ses repères, où l'on fait fi de tous ces principes et où on se tourne vers les ténèbres en quête de réconfort et d'oubli. C'est certainement dans un de ces moments que j'ai fait l'acquisition de cette "boisson" à la poire, au kiwi et au concombre au Casino Express de la rue Nationale du Mans.
Notez bien l'expression "boisson" et non "jus", puisque la teneur en fruit du bordel ne dépasse pas 50%. Mais évidemment, ce n'est pas le plus effrayant dans l'histoire, mais bien cette combinaison improbable entre la poire, le kiwi et le concombre, qui nous rappellent les heures sombres de notre histoire. Vous connaissez mon amour du concombre, particulièrement en sirop avec de la vodka, et vous connaissez ma passion pour le Fanta fraise-kiwi. Bien que j'apprécie la poire en tant que fruit et en dessert, je la porte moins dans mon cœur que les deux autres, mais je me disais que le combo aurait pu fonctionner.
Eh bien c'est un non, sans équivoque. Simple et net, un stop brutal et instantané. Ce jus de merde a tout simplement goût de brocoli et c'est franchement infect. En général, quand j'achète un truc dégueu, j'essaie quand même de le terminer, mais après en avoir bu un demi-verre, la bouteille est restée intacte dans mon frigo pendant deux semaines, jusqu'à la rédaction de cet article-exorcisme. En plus, c'est même pas sain, c'est quasiment deux fois plus sucré que du coca.
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