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Brocante : Le bazar “Beau rivage”
Antiquaire de profession, Sébastien, 55 ans, a abandonné sa boutique pour créer un lieu singulier. Snack, bar, brocantes, concerts… Tout cela est aujourd’hui regroupé sur ce qui n’était qu’un terrain vague il y a une dizaine d’années.
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Bordé par la Seine et de hautes haies de l’autre, il faut s’aventurer de l’autre côté d’un vieux portail rouillé avec comme seule inscription “Beau rivage” pour découvrir ce lieu. Dissimulé au bord d’une nationale peu fréquentée près de Fontaine le Port en Seine-et-Marne, les 7 grands peupliers qui bordent cet endroit sont le seul repère qu’on puisse donner pour indiquer où l’on se trouve.
"Le terrain”, comme les habitués l’appelle, était un terrain vague il y a une dizaine d’années. Aujourd’hui grâce au travail de Sébastien et Carlos, ce petit bout de terre ressemble au village d’irrésistible gaulois qu’on peut voir dans les bandes dessinées d’Uderzo et Goscinny.
Des dizaines de petites maisons construites à la main bordent les rues pavées qui contournent le port et la plage. Les deux brocanteurs n’ont "rien acheté", c’est "que de la récup’", se réjouit Sébastien. En effet, débarras, récupération auprès d’entreprise, chinage dans les brocantes… Les propriétaires du lieu redouble d’imagination lorsqu’il s’agit de trouver le matériel nécessaire pour réaliser des projets plus originaux les uns que les autres. "On a tout construit nous-même. On a creusé la plage, muré le port et bâti les maisons de notre propre main", nous explique Sébastien, en montrant le bâtiment qu’il appelle “La Mairie”. Un travail de longue haleine mais qui paye. Comme le montre ces deux images satellites du lieu, l’endroit a bien changé en une quinzaine d’années.
C’est devenu un endroit incontournable de ce petit village seine et marnais. Une chose dont se réjoui son propriétaire, "j’ai voulu créer un lieu où les gens pouvaient venir partager, profiter, échanger ou juste profiter d’un après-midi ensoleillé. Et vu l’engouement qu’il y a eu autour de mon projet, j’ai décidé d’organiser des évènements régulièrement". Depuis le mois de juillet, les portes s’ouvrent au public pour une brocante tous les 4ème week-end du mois.
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C'est l'occasion pour tous les professionnels et amateurs du coin de venir vendre leurs produits. Au détour des ruelles du terrain, on trouve toute sorte de stand proposant des bijoux, du mobilier, des vinyls, de vieux magazines des années 50 ou encore des objets des plus banals comme des arrosoirs ou de la vaisselle.
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Pour les visiteurs et professionnels croisés sur le site, faire chacune de ces brocantes est un pur plaisir. Ils louent l'originalité et la diversité des produits qui s'y trouvent, mais apprécient surtout le cadre exceptionnel qui les entoure.
Le marché de la brocante est évalué à 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an et la demande est constante. A tel point que de nombreuses brocantes sont organisées chaque week-end dans la France entière. Selon le syndicat national du commerce de l’antiquité, de l’occasion et des galeries d’arts (SNCAOGA), la France compte plus de 15.000 professionnels de la brocante. A cela s’ajoute les particuliers, dont le nombre est impossible à déterminer précisément. Selon un rapport sur “la deuxième vie des produits en France”. Les Français souhaitent se procurer des objets “à moindres coûts” , avance Ipsos pour expliquer ce phénomène. 
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Il est également important de noter que les brocantes jouent un rôle social en France. Selon le sociologue Serge Chaumier, “les brocanteurs sont de toutes les couleurs” et “le fait que ces pratiques de vente et d’achat d’objets de seconde main aient considérablement augmenté engendrent une hausse des moments d’échanges tel que les kermesses, brocantes ou vides-greniers organisés par les communes”. Un constat partagé par l’anthropologue Octave Debary, qui, lui, estime que “les vide-greniers et brocantes génèrent des espaces et un temps propices à la rêverie et à l’échange social”. La volonté de faire des achats moins chers n’est pas la seule raison de la hausse de fréquentation de ces lieux d’échanges. L’institut Kantar TNS évoque “le plaisir” qu’ont les Français de faire les brocantes. il parle même d’un phénomène de “trocmania”.
Ce côté "social", c'est ainsi que Sébastien espère se démarquer. Car aujourd'hui, l'arrivée d’internet n’a pas épargnée le marché. En effet, les plateformes qui permettent aux passionnés de brocante de pouvoir chiner derrière leur écran sont de plus en plus nombreuses et les start-ups commencent à réellement s'intéresser au business. Au grand dam des passionnés qui veulent que la tradition perdure et se lèvent donc tous les dimanche vers 6h du matin pour aller faire les brocantes.
D'autres évènements sont donc au programme comme des concerts ou un marché de noël. Chaque année, Charline Pitre, fabricante de cosmétiques naturelles, organise au Beau Rivage une journée bien-être en partenariat avec des professionnels locaux. Massage, ateliers bio, fabrication d’attrape-rêves ou hypnose…
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De nombreuses spécialités y sont à découvrir. C'est aussi une manière pour Sébastien de reposer son dos et faire une pause dans son emploi du temps surchargé. Les meubles et antiquités sont donc laissés de côté le temps de se revigorer. Durant toute la journée, plus d’une dizaine de professionnels ont présentés aux visiteurs différentes spécialités. Du Qi-Gong, au massage, en passant par la création de produits cosmétiques bio, l’hypnose ou le pranayama (une technique de relaxation basée sur les bienfaits de la fluidité du souffle) … Sous les chaleurs de l’été qui ont persistées cette année, les visiteurs avaient toutes les raisons de se détendre. La matinée a débuté par du yoga. Les pieds dans le sable et en silence, les amateurs se sont laissés entraîner par la gestuelle et la voix douce de la Yogi. Les professionnels ont ensuite laissé place à des concerts le temps de déguster les différents wraps végétariens concoctés sur place. Et pendant ce temps-là, les intéressés ont pu flâner à un rythme vacancier tout en apprenant à cuisiner divers produits cosmétiques bon marché.
Pour Charline Pitre, l’évènement a été une réussite. “On a de plus en plus de monde chaque année, c’est superbe. D’autant qu’après les clients intéressés reviennent voir les professionnels dans leurs salons”. Un constat partagé par Martine, une cliente conquise qui note chacune des recettes de cosmétiques dans un petit calepin moleskine gris anthracite, “à chaque fois que je viens ici j’ai l’impression de redécouvrir le lieu. Il y a de nouvelles constructions et d'autres ateliers…”, “nous sommes toujours bluffés de voir ce qu’ils ont réalisé ici”, conclu Pascal, son mari.
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Petite particularité de cette année pour rajouter un peu de cachet à la visite, diverses armatures de fer réalisées par un artisan local sont exposées sur le lieu. Une structure a particulièrement attiré l’attention, notamment en laissant les passants, dubitatifs, essayer de deviner ce qu’ils étaient en train de contempler. "Ca m'amuse de voir les gens essayer de comprendre ce que la structure représente. J'en ai entendu certains parler d'un kiosque, d'autres d'un chapiteau alors que moi, lorsque je l'ai réalisé, je cherchais à reproduire le Taj Mahal", s'amuse Georges, ferronnier de 28 ans.
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Suite aux travaux menés par la mairie dans le village voisin, qui ont conduit au remplacement des jardins communaux par un parking, Sébastien envisage de céder une parcelle de son terrain aux habitants qui ont la main verte pour créer un jardin communautaire. Partage, entraide et bonne humeur... La devise de cet endroit n'est pas prête de disparaître.
(Crédits Photos : Romain Philips)
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La brocante en France
Se lever à 6h du matin un dimanche pour aller faire les brocantes est une tradition pour de nombreux français. A tel point que le marché de la brocante en France commence à intéresser les starts-ups qui veulent l’exporter sur internet.
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(Crédits : Romain Philips)
Dans un marché évalué à 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an, la demande est constante. A tel point que de nombreuses brocantes sont organisées chaque week-end dans la France entière. Cependant, l'arrivée d’internet n’a pas épargné ce marché. Les plateformes qui permettent aux passionnés de brocante de pouvoir chiner derrière leur écran sont de plus en plus nombreuses.
Selon le syndicat national du commerce de l’antiquité, de l’occasion et des galeries d’arts (SNCAOGA), la France compte plus de 15.000 professionnels de la brocante. A cela s’ajoute les particuliers, dont le nombre est impossible à déterminer précisément. Ce dernier est toutefois en augmentation selon un rapport sur “la deuxième vie des produits en France”. Les Français souhaitent se procurer des objets “à moindres coûts” , avance Ipsos pour expliquer ce phénomène.
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Il est également important de noter que les brocantes jouent un rôle social en France. Selon le sociologue Serge Chaumier, “les brocanteurs sont de toutes les couleurs” et “le fait que ces pratiques de vente et d’achat d’objets de seconde main aient considérablement augmenté engendrent une hausse des moments d’échanges tel que les kermesses, brocantes ou vides-greniers organisés par les communes”. 
Un constat partagé par l’anthropologue Octave Debary, qui, lui, estime que “les vide-greniers et brocantes génèrent des espaces et un temps propices à la rêverie et à l’échange social”. La volonté de faire des achats moins chers n’est pas la seule raison de la hausse de fréquentation de ces lieux d’échanges. L’institut Kantar TNS évoque “le plaisir” qu’ont les Français de faire les brocantes. il parle même d’un phénomène de “trocmania”. 
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Bio et relaxation : une journée pour prendre soin de soi
Chaque année, Charline Pitre, fabricante de cosmétique naturelle, organise au Beau Rivage une journée bien-être en partenariat avec des professionnels locaux. Massage, ateliers bio, fabrication d’attrape-rêves ou hypnose... De nombreuses spécialités y sont à découvrir. 
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(Crédits : Romain Philips)
Une fois par an, les meubles et antiquités sont laissés de côté le temps de se revigorer. Le 23 septembre, au Beau Rivage a eu lieu une journée bien-être. Durant toute la journée, plus d’une dizaine de professionnels ont présentés aux visiteurs différentes spécialités. Du Qi-Gong, au massage, en passant par la création de produits cosmétiques bio, l’hypnose ou le pranayama (une technique de relaxation basée sur les bienfaits de la fluidité du souffle)... Sous les chaleurs de l’été qui ont persistées cette année, les visiteurs avaient toutes les raisons de se détendre.
La matinée a débutée par du yoga. Les pieds dans le sable et en silence, les amateurs se sont laissés entraîner par la gestuelle et la voix douce de la Yogi. Les professionnels ont ensuite laissé place à des concerts le temps de déguster les différents wraps végétariens concoctés sur place. Et pendant ce temps la, les intéressés ont pû flaner à un rythme vacancier tout en apprenant à cuisiner divers produits cosmétiques bon marché. 
Pour Charline Pitre, l’évènement a été une réussite. “On a de plus en plus de monde chaque année, c’est superbe. D’autant qu’après les clients intéressés reviennent voir les professionnels dans leurs salons”. Un constat partagé par Martine, une cliente conquise qui note chacune des recettes de cosmétiques dans un petit calepin moleskine gris anthracite, “à chaque fois que je viens ici j’ai l’impression de redécouvrir le lieu. Il y a de nouvelles constructions et d'autres ateliers...”, “nous sommes toujours bluffés de voir ce qu’ils ont réalisé ici”, conclu Pascal, son mari.
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(Crédits : Romain Philips)
Petite particularité de cette année pour rajouter un peu de cachet à la visite, diverses armatures de fer réalisées par un artisan local avaient été exposées sur le lieu. Une structure a particulièrement attirée l’attention, notamment en laissant les passants, dubitatifs, essayer de deviner ce qu’ils étaient en train de contempler. 
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(Crédits : Romain Philips)
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Brocante : Le bazar “Beau rivage”
Antiquaire de profession, Sébastien, 55 ans, a abandonné sa boutique pour créer un lieu singulier. Snack, bar, brocante, concert... Tout cela est aujourd’hui regroupé sur ce qui n’était qu’un terrain vague il y a une dizaine d’années.
Bordé par la Seine d’un côté et de hautes haies de l’autre, il faut s’aventurer de l’autre côté d’un vieux portail rouillé avec comme seule inscription “Beau rivage” pour découvrir ce lieu. Dissimulé au bord d’une nationale peu fréquentée près de Fontaine le Port en Seine-et-Marne, les 7 grands peupliers qui bordent cet endroit sont le seul repère qu’on puisse donner pour indiquer où l’on se trouve.
 Ce “terrain”, comme les habitués l’appelle, était un terrain vague il y a une dizaine d’années. Aujourd’hui grâce au travail de Sébastien et Carlos, ce petit bout de terre ressemble au village d’irrésistible gaulois qu’on peut voir ans les bandes dessinées d’Uderzo et Goscinny. 
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(Crédits : Romain Philips)
Des dizaines de petites maisons construites à la main bordent les rues pavées qui contournent le port et la plage. Les deux brocanteurs n’ont “rien acheté”, c’est “que de la récup’”, se réjouit Sébastien. En effet, débarras, récupération auprès d’entreprise, chinage dans les brocantes... Les propriétaires du lieu redouble d’imagination lorsqu’il s’agit de trouver le matériel nécessaire pour réaliser des projets plus originaux les uns que les autres.
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(Crédits : Romain Philips)
“On a tout construit nous-même. On a creusé la plage, muré le port et bâti les maisons de notre propre main”, nous explique Sébastien, en montrant le bâtiment qu’il appelle “La Mairie”. Un travail de longue haleine mais qui paye. Comme le montre ces deux images satellites du lieu, l’endroit a bien changé en une dizaine d’années. C’est devenu un endroit incontournable de ce petit village seine et marnais. Une chose dont se réjoui son propriétaire, “j’ai voulu créer un lieu où les gens pouvaient venir partager, profiter, échanger ou juste profiter d’un après-midi ensoleillé. Et vu l’engouement qu’il y a eu autour de mon projet, j’ai décidé d’organiser des évènements régulièrement”. 
Depuis le mois de juillet, les portes s’ouvrent au public pour une brocante tous les 4ème week-end du mois. Ce lieu n’a pas réellement de statut (une décision de justice est attendue concernant la qualification du lieu, l’autorisation d’y bâtir quelque chose ainsi que d’y organiser des ventes) car Sébastien n’a jamais déclaré ses activités à la préfecture. Cependant, d’autres évènements sont tout de même au programme comme des journées “bien-être”, des concerts ou un marché de noël que vous pourrez découvrir sur ce Tumblr ! Suite aux travaux menés par la mairie dans le village voisin, qui ont conduit au remplacement des jardins communaux par un parking, Sébastien envisage de céder une parcelle de son terrain aux habitants qui ont la main verte.
La semaine prochaine, retrouvez notre reportage sur la journée bien-être !
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(Crédits : Romain Philips)
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Eline Wisnicki : De la science au football
Admise à l’Institut Français de Presse où elle compte bien aller au bout de ses ambitions. Éline Wisnicki a dû bouleverser ses domaines de prédilection pour répondre à ses envies. 
Née d’un père français d’origine polonaise et d’une mère française, tous deux professeurs de physique-chimie, Éline « baigne dans la science » depuis qu’elle est toute petite. Mais si elle ne sent pas portée par son héritage scientifique, elle regrette davantage que ses origines polonaises se perdent de « génération en génération ». Avant d’ajouter, « ça me frustre un peu de ne pas parler le polonais. Je voudrais essayer, mais c’est très compliqué ». 
A 21 ans, l'ainée d'un frère de 17 ans avec qui elle a une relation "basique", poursuit sa passion. Correspondante au journal La Marne, rédactrice au site WeSportsFR et étudiante à l’Institut Français de Presse, cette habitante de Claye-Souilly rêve de journalisme depuis des années. « Je pense que la révélation est venue en 2012 pendant les JO de Londres, je voulais être à la place des journalistes là-bas », se souvient-elle.
« Amoureuse du football espagnol », et fervente supportrice de l’équipe nationale hispanique ainsi que de l’Atletico Madrid. Éline envisage la possibilité de travailler en tant que correspondante en Espagne mais cela reste une envie et pas une obligation : "Pour moi, le plus important c'est d'être heureuse". D'ailleurs, le football n'est pas sa seule passion. Elle quitte régulièrement la Seine-et-Marne où elle vit depuis son plus jeune âge pour pratiquer le ski alpin. Pendant 10 ans, elle a aussi pratiqué la danse moderne. Ce qui lui a permis de danser lors de la cérémonie de l’euro au Stade de France avec David Guetta et Zara Larsson, sa chanteuse préférée. Une magnifique opportunité pour celle qui suit les plus grands joueurs de football sur les réseaux sociaux.
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Eline Wisnicki : De la science au football
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