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Maintenant

est

ici

Le passé n’est pas

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Le pèlerin

Une banlieue, la Beauce. Un paysage agricole industriel, champs de céréales à perte de vue. Un village sans commerce et ce confrère qui profite de sa retraite toute récente pour se rendre à Saint-Jacques. C’est sa carriole qui m’a attirée, me replongeant dans mes pérégrinations familiales. (cf. L’objet du voyage)

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Est-ce bien le territoire que tu souhaites habiter?

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Paysage 100% économique

Un train pour Toulouse, un train 100% économique, c’est ce que rappelle régulièrement la voix, dans le micro. Autrement dit un train pour pauvres. Le retour insidieux de la troisième classe et du 19e siècle. Un train vintage.

A ce prix là les paysages sont comme ça.

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Jah Prince and the prophet’s

J’ouvre mon sac et le boitier qui devrait s’y trouver n’y est pas. Il y a peu un flashmètre égaré; malédiction?

Jour sans. Défilent les images que j’aurais aimé faire, entre la porte de Bagnolet et l’hôpital Gustave Roussy.

Il y a ce campement, photographié il y a quelques jours. Est-ce une reconnaissance, pour une tente, d’être graffitée comme un mur? Comme une validation urbaine. Plus loin une autre inscription” A bas le Frontex, vive Durex”

L’image du jour est une image d’hier

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Questionnement intérieur.

Réponse parisienne

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Un homme a donné son nom à une rue.

Je m’égare.

Des représentants ont nommé une rue.

Qui représentent-ils?

Je, curieux, recherche l’histoire de cet homme.

Un peintre, fauve, qui a certainement aimé Paris, l’a peinte.

Voici la portion de rue.

Qu’en aurait-il pensé, le peintre, de cet arrêt de bus, dans cette portion de rue qui porte son nom? Le prolongement s’appelle Courat, il n’a pas eu droit à une rue complète.

La mémoire d’Albert Marquet est-elle honorée?

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L’instant solide

Tension de celui qui envisage déjà celui d’après.

Langueur, soleil de printemps.

Je ne déchire pas sa bulle.

Déjà, il s’engouffre dans son auto, quitte la place nerveusement.

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Arrival to New York

Que les images décantent. J’ai besoin de cela pour les organiser, montrer, présenter. Ce voyage date de l’an passé et il commence seulement à prendre forme.

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Regard vers un futur

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Escale du jour

Sur la place une lumière morne et faiblarde se répand. Un couple et leur enfant regardent dépités leur bricolage. Au loin, plus haut, derrière une épaisse couche nuageuse, la Terre, la Lune et le Soleil s’alignent; monsieur T quitte sa conversation téléphonique.

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Tu es chez toi

C’est un dialogue mural qui me questionne.

A qui s’adresse t-il?

Est-ce une façon de souhaiter la bienvenue à tous les passants?

J’attends et ils débarquent dans le cadre, chez eux.

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La pose académique

L’énergie pour la rencontre n’est pas toujours disponible. Expliquer pourquoi, comment je fais des images, quand souvent je ne suis pas capable de dire autre chose que mon envie. Se passer des mots, n’est-ce-pas, l’une des vocations de l’image? Pourtant, toujours ravi d’une réponse positive.

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Eclipse

Des chiottes de rade, dans lesquels, je vois l’éclipse à venir. Quelque chose qui commence à déconner sérieusement avec ce carnet.

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Daily drama

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“Merci de m’aider à me retrouver.”

Errance urbaine.

Je pense mieux en marchant.

Pas envie d’écran, de connexion électronique.

Sentiment que la marche, celle de la société, m’échappe, tout comme cette ville que je traverse. Des murs, quelques écritures et ce “merci de m’aider à me retrouver.” qui fait résonner ce paysage.